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Présentation et

déploiement
d’une solution de
gestion de classe
informatique
Rémi Voirin
2ème année Réseaux et Télécommunications
IUT de Clermont-Ferrand I – Année 2009-2010
Maître de stage : Colin Beagrie
Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique 2009-2010

Remerciements

Je remercie Colin Beagrie, Peter Lowit, le personnel du Helpdesk et l'ensemble de


l'équipe pédagogique de la School of Computing de la Robert Gordon University d’Aberdeen
pour leur accueil chaleureux ainsi que la confiance accordée sur les missions qui m'ont été
proposées dès mon arrivée.

Gordon Ross, Ann Gardner et Malgorzata Lewandowska pour toute l’aide qu’ils ont
apportée dans la recherche de logement et les formalités administratives.

Je tiens en outre à remercier vivement l'ensemble des enseignants, intervenants


professionnels et membres de l'administration pour le travail qu'ils ont accompli tout au long
de ces deux années en Réseaux et Télécommunications à Clermont-Ferrand.

Enfin, j'adresse des remerciements particuliers à Linsey Giroire, professeur d'anglais,


pour le suivi qu'elle a assuré lors de ce stage.

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Sommaire

Remerciements ……………………………………………………………………………………………………… page 1

Sommaire ……………………………………………………………………………………………………………… page 2

Introduction …………………………………………………………………………………………………………… page 3

1. Présentation du contexte …………………………………………………………………………………. page 4


1.1. Aberdeen, la cité de granite …………………………………………………………………… page 4
1.2. La Robert Gordon University et ses besoins …………………………………………… page 5
1.3. SMART Sync, une application adaptée ………………………………………….............. page 7
1.4. Démarche ………………………………………………………………………................................. page 7

2. Expérimentations et résultats ………………………………………………………………………….. page 9


2.1. Déploiement d’une architecture de test…………………………………………………… page 9
2.1.1. Installation de SMART Sync …………………………………………………................... page 9
2.1.2. Etude des fonctionnalités ………………………………………………………………….. page 27
2.2. Déploiement de l’application dans les labs …………………………………………….. page 31
2.2.1. Installation du serveur ……………………………………………………………………….. page 31
2.2.2. Les terminaux client : professeurs et élèves ………………………………………. page 36
2.3. Tâches annexes ……………………………………………………………………………………….. page 42
2.4. Test des limites du logiciel ………………………………………………............................... page 45

3. Bilan …………………………………………………………………………………………………………………… page 47


3.1. Résultats obtenus ……………………………………………………………………………………. page 47
3.2. Difficultés rencontrées …………………………………………………………………………….. page 47
3.3. Prolongements possibles ………………………………………………………………………… page 50

Conclusion ………………………………………………………………………………………………………………. page 52

Bilan personnel ……………………………………………………………………………………………………….. page 53

English questionnaire ……………………………………………………………………………………………… page 55

Glossaire ……………………………………………………………………………………....................................... page 58

Bibliographie ………………………………………………………………………………………………………….. page 59

Rémi Voirin – 2ème année Réseaux et Télécommunications – IUT de Clermont-Ferrand 1


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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique 2009-2010

Introduction

Dans le cadre de la deuxième année de Diplôme Universitaire de Technologie en


Réseaux et Télécommunications, il m’a été demandé de réaliser un stage de 10 semaines qui
donne lieu à ce rapport. Ce stage s’est déroulé sous la direction de Colin Beagrie à la Robert
Gordon University d’Aberdeen.

L’informatique est un environnement de plus en plus utilisé dans le domaine de


l’éducation. En effet, elle est tout d’abord omniprésente dans les entreprises, ce qui rend
nécessaire sa familiarisation pour les étudiants avant l’insertion dans le monde professionnel.
Par ailleurs, les enseignants utilisent de plus en plus les supports multimédia pour les
possibilités qu’ils offrent (à savoir l’aspect ludique ou encore la facilité de recherche
d’informations). Cela passe par la mise en place et l’utilisation de salles de classe
informatique au sein des institutions. Cependant, ces nouvelles techniques soulèvent des
questions en matière d’interaction entre le professeur et l’étudiant. En effet, sur une
installation par défaut, il n’existe pas d’outil pour communiquer via l’informatique et la
supervision des élèves est impossible, tout comme la distribution simple de documents
numériques.

Je me suis donc posé les questions suivantes : quelle architecture logicielle utiliser
pour aider et superviser les étudiants ? Comment déployer cette solution ?

Dans un premier temps, je présenterai le contexte du stage, les besoins de l’Université,


comment SMART Sync y répond et ma démarche pour le déployer. Puis je parlerai des
expériences que j’ai réalisées et des résultats qui en découlent. Enfin, j’en dresserai un bilan
en évoquant les difficultés auxquelles j’ai été confronté.

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1. Présentation du contexte

1.1. Aberdeen, la cité de granite

Aberdeen est une ville située au Royaume-Uni, et plus exactement au nord-est de


l’Ecosse, le long de la Mer du Nord. Il s’agit de la troisième plus grande ville après Edimbourg
et Glasgow avec 210 000 habitants.

Figure 1.1.1. : Carte de l’Ecosse.

La particularité d’Aberdeen est de présenter une majorité de bâtiments de couleur


grise. Cela vient de l’utilisation massive de granite durant l’époque victorienne, dans la
deuxième moitié du XIXème siècle.

Figure 1.1.2. : Photo Google Maps prise à l’angle de Broad Street et d’Union Street.

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L’activité d’Aberdeen se concentre sur le secteur de l’énergie, tirant ses revenus de


l’extraction du pétrole en Mer du Nord. Pour cette raison, on l’appelle Oil Capital of Europe,
littéralement Capitale Pétrolière de l’Europe.

Aberdeen est en outre une ville étudiante. En effet, elle compte près de 30 000
étudiants soit 14% de la population contre une moyenne de 7% au Royaume-Uni. Celle-ci se
répartit entre deux universités : University of Aberdeen et Robert Gordon University.

C’est à la Robert Gordon University que j’ai eu l’opportunité d’effectuer mon stage.

1.2. La Robert Gordon University et ses besoins

La Robert Gordon University a acquis son statut d’université en 1992, après avoir été
pendant longtemps un institut de technologie (The Robert Gordon Institute of Technology).
Elle compte aujourd’hui 12 800 étudiants répartis sur 145 formations, tous niveaux
confondus. Sa devise est Omni Nunc Arte Magistra (‘‘Donnez le meilleur de vos capacités’’).

Selon The Times Good University Guide 2009, la Robert Gordon University est la
meilleure université moderne du Royaume-Uni. En effet, elle dispose de deux campus, dont
un ultramoderne au sud de la ville : Garthdee.

Figure 1.2.1. : Photo de l’intérieur du building de la Faculty of Health and Social Care (Faculté de Santé et
de Soins Sociaux), au campus Garthdee.

‘‘The Big Switch’’

Sur ce campus sont situés les bâtiments de la Faculty of Health et Social Care, en
français Faculté de Santé et de Soins Sociaux, dont les départements sont spécialisés dans la
médecine, la nutrition, la radiologie, la pharmacie ou encore la biologie. L’Aberdeen Business
School, deuxième pôle de la Robert Gordon University, est aussi présent sur Garthdee. Il
regroupe les départements relatifs aux finances, au droit, au marketing, à la communication
et au management.
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Le troisième et dernier pôle de la Robert Gordon University est la Faculty of Design


and Technology. Il comporte quatre départements dont deux sur le campus Garthdee : la
Gray's School of Art, une école d’art, la Scott Sutherland School of Architecture and The Built
Environment, dédiée à l’architecture et la construction. Les deux autres départements sont
situés en centre-ville, sur le campus de Schoolhill. Il s’agit tout d’abord de la School of
Engineering, enseignant des compétences en matière de sciences de l’ingénieur, de réseau et
d’électronique. L’autre est la School of Computing, spécialisée dans les nouvelles
technologies de l’information et de la communication. C’est ici que j’ai effectué mon stage.

De manière simplifiée, la structure de la School of Computing est composée du chef


de département (Head of School) et de trois catégories de personnel sous sa direction : les
professeurs (Lecturers), les secrétaires (Clerical Assistants) et les administrateurs (avec un
System Manager, Colin Beagrie, supervisant le Support Staff). Durant mon stage, j’ai été placé
sous la direction de Colin Beagrie.

Head of school
Ian Allison

Lecturers and System


Senior Clerical Manager
Lecturers Assistants
Colin Beagrie

Support Staff

Rémi Voirin

Figure 1.2.2. : Organigramme de la School of Computing.

Les administrateurs sont en charge du bon fonctionnement du réseau de la School of


Computing, et leur rôle induit de répondre aux besoins des professeurs lorsqu’ils sont relatifs
aux cours en salle informatique.

Parmi ces besoins, il y a la mise en place de moyens pour améliorer l’interaction entre
professeurs et élèves. Il s’agit, par exemple, de pouvoir envoyer des fichiers (cours au format
numériques, exercices, compléments documentaires …) à tous les élèves simplement. En
outre, les professeurs faisant cours à de nombreux étudiants simultanément, l’idée de

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pouvoir poser des questions directement avec le réseau se pose. En effet, par ce biais, un
élève timide peut potentiellement poser une question qu’il n’aurait pas faite à l’oral. Enfin,
pour certains étudiants (en particulier durant la foundation year, c’est-à-dire la première
année), des problèmes de discipline peuvent survenir et il peut être intéressant
d’expérimenter des moyens permettant d’y subvenir.

1.3. SMART Sync, une application adaptée

Pour répondre aux besoins énoncés précédemment, on m’a confié le fait de tester une
application : SMART Sync 2009. Elle est développée par la société SMART Technologies,
basée à Calgary, au Canada.

Figure 1.3.1. : Logo de SMART Technologies.

Fondée en 1987, SMART Technologies a bâti sa réputation au cours de ces dernières


années autour de leurs tableaux interactifs, utilisés notamment dans certains lycées aussi bien
en France qu’au Royaume-Uni. Mais cette société édite désormais des logiciels focalisés sur
l’aspect pédagogique.

C’est le cas de SMART Sync, auparavant appelé SynchronEyes. Sur le papier, ce logiciel
permet d’observer sa classe en un coup d’œil, discuter avec les étudiants par chat, créer des
groupes de travail, échanger des fichiers en quelques clics ou encore contrôler les
applications disponibles. On m’a proposé de travailler sur cette application, de la découvrir,
l’évaluer et la présenter. J’ai donc établi une démarche globale que j’aurai suivie le long de
mon stage.

1.4. Démarche

Ma démarche consiste en deux étapes : tout d’abord, découvrir SMART Sync en


installant une architecture de test dans la salle de projet C11 de la School of Computing. Je
serai alors en mesure d’étudier les possibilités offertes par le logiciel ainsi que les problèmes
éventuels qu’il pose à l’usage.

Je pourrai alors tester l’application directement dans deux ‘‘labs’’, des salles utilisées
par les professeurs pour leurs cours et travaux pratiques : C8 et 18. Je devrai penser une
méthode permettant d’installer simplement SMART Sync sur des dizaines d’ordinateurs. Par
ailleurs, je serai en mesure de présenter l’application aux professeurs et de documenter ma
procédure d’installation.

Ma démarche soulève immédiatement un choix technique à faire avant toute


expérimentation. En effet, SMART Sync permet différents modes de fonctionnement. Le
premier consiste à avoir un poste professeur ayant à la fois l’application professeur

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(l’interface de gestion de classe) et le serveur (centralisant les données relatives a la classe et


les paramètres de configuration). Ce mode propose cependant un inconvénient majeur :
chaque salle devient techniquement indépendante alors que la School of Computing
possede un réseau concentré autour d’un serveur. De plus, l’édition de SMART Sync dédiée à
être installée sur les PC étudiant (SMART Sync Student) doit systématiquement se connecter
à son serveur ou sinon elle affiche une erreur. Or, c’est précisément le cas lorsqu’un étudiant
allume un ordinateur de la salle en dehors des heures de cours. Ne souhaitant naturellement
pas que des messages d’erreur s’affichent, il est préférable

Mon idée, qui consiste à utiliser le deuxième mode de fonctionnement de SMART


Sync, est de centraliser toutes les données sur un serveur.

Etudiant 1
Professeur salle 1
salle 1 Etudiant 2
salle 1
Serveur
Etudiant 1
Professeur salle 2
salle 2 Etudiant 2
salle 2
Figure 1.4.1. : Idée d’architecture de test à 7 ordinateurs à réaliser dans une salle unique, la C11.

Le serveur administre l’architecture et permet la gestion de l’ensemble des salles où


sont installées les éditions professeur et élève.

Je débute les expérimentations par ma première étape : tester l’application.

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2. Expérimentations et résultats

2.1. Déploiement d’une architecture de test

2.1.1. Installation de SMART Sync

Mon architecture de test originale, énoncée en partie 1.4, fait apparaitre 7 machines à
utiliser dans la salle de projet C11. Or, en avril, alors que l’année scolaire n’était pas encore
terminée, peu de PC étaient disponibles. J’ai donc du revoir ce nombre à la baisse tout en
faisant en sorte que je puisse tester le maximum de fonctionnalités. Mon idée est donc d’en
utiliser uniquement 4. Je conserve en effet le serveur, un professeur et deux étudiants. Tous
ces ordinateurs utilisent Windows XP Service Pack 3.

Etudiant 1
Serveur Professeur c11-06
c11-18 c11-05 Etudiant 2
c11-12

Figure 2.1.1.1. : Architecture de test à 4 ordinateurs en C11. Les noms en italique correspondent au
hostname (nom d’hôte) des machines.

Installation du serveur (c11-18)

Je commence par télécharger le pack d’installation pour l’administrateur sur le site de


SMART Technologies. Celui-ci contient trois éléments : le fichier d’installation professeur et
serveur, celui des PC étudiant, et sa version .msi. J’expliquerai son principe ultérieurement, car
le msi m’est inutile pour les tests. Concentrons-nous sur les fichiers d’installation classiques,
portant l’extension* .exe.

Je suis plutôt intrigué par le fait que le même fichier, smartsyncteachersetup.exe,


permette d’installer à la fois le serveur et l’application professeur, ce dernier étant client dans
mon architecture.

Sur c11-18, mon serveur, je double-clique sur le fichier pour lancer l’installation. Un
message de bienvenue s’affiche.

________
Les mots suivis d’une étoile sont expliqués dans le glossaire en fin de rapport.

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Figure 2.1.1.2. : Début de l’installation de SMART Sync 2009 (serveur).

Je clique sur Next pour passer à l’écran suivant. Il me propose de lire le contrat de
licence du logiciel.

Figure 2.1.1.3. : Contrat de licence de SMART Sync.

SMART Sync ne peut être installé que si on accepte le contrat. SMART Sync est un
logiciel propriétaire : on ne peut le revendre, en faire des copies illégales, l’utiliser plus de 30
jours sans le payer ou encore le modifier. J’accepte le contrat de licence et clique sur Next.

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Figure 2.1.1.4. : Indication des coordonnées et de la clé produit.

L’écran ci-dessus demande d’entrer les données de l’utilisateur. Les champs User
Name et Organization sont remplis dès l’arrivée. En effet, ces données correspondent à celles
du système d’exploitation, Windows XP. Je rentre la clé produit confiée par mon maitre de
stage, Colin Beagrie, et clique sur Next.

Figure 2.1.1.5. : Indication des coordonnées et de la clé produit.

Je peux ici sélectionner les composants à installer. Pour mettre en place mon
architecture, je dois seulement installer les éléments serveur, ici dans la rubrique ‘‘For
Administrators’’ : le Class List Server ainsi que l’Administrator Tool. Le dossier de destination
(‘‘Destination Folder’’) par défaut me convient, je ne le modifie donc pas. Je clique alors sur
Next, ce qui lance l’installation à proprement parler.

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Figure 2.1.1.6. : Installation de SMART Sync 2009.

Le processus dure quelques dizaines de secondes et se termine par l’écran suivant.

Figure 2.1.1.7. : Fin d’installation.

Le Class List Server ainsi que l’Administrator Tool sont installés. Il faut désormais que
je configure le serveur pour qu’il soit fonctionnel, et notamment qu’il connaisse les
ordinateurs appartenant à mon architecture de test.

Pour cela, je lance le SMART Sync Administrator Tool via le raccourci créé sur le
bureau lors de l’installation. L’écran de bienvenue s’affiche.

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Figure 2.1.1.8. : Ecran de bienvenue du SMART Sync Administrator Tool.

L’outil semble intuitif et chaque clic sur Next en bas à droite amène à l’onglet suivant.
En fait, il permet via une suite d’étapes de configurer pas à pas son serveur pour que le
fonctionnement du système soit optimal. La première étape consiste à sélectionner un fichier
school.

Figure 2.1.1.9. : Sélection du fichier school.

Le fichier school contient toutes les données relatives à l’architecture du réseau, des
classes, ainsi que les restrictions que les professeurs peuvent imposer aux élèves (Application
Blocking, le blocage d’applications, et Internet Blocking, le blocage de l’accès à Internet). Il
faut le créer. Je clique sur Browse.

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Figure 2.1.1.10. : Sélection de l’emplacement de création du fichier school.

Je choisis de nommer le fichier testschool.school et de le placer dans le dossier


d’installation de SMART Sync 2009. Tout d’abord parce qu’il s’agit de tests, et d’autre part
pour éviter sa perte ou tout du moins pour faire simple. Je clique sur Next.

Figure 2.1.1.11. : Sélection de l’adresse IP du Class List Server.

Il faut alors inscrire l’adresse IP* du Class List Server. Le Class List Server est le
programme fonctionnant en permanence sur le serveur et qui répond aux requêtes
provenant des PC professeur et étudiant (pour un étudiant : ‘‘qui est mon professeur ?’’, pour
un professeur : ‘‘qui sont mes élèves ?’’ et ‘‘quelles sont les restrictions que je peux imposer à
mes élèves ?’’). J’entre 10.42.4.78 qui est l’adresse IP de c11-18 puis clique sur ‘‘Test
Connection’’. Le test réussit car le Class List Server est correctement installé sur l’ordinateur
sur lequel je travaille, c11-18. Je passe à la suite. L’écran suivant me propose d’importer des
données déjà existantes, ce n’est pas mon cas.

Vient alors l’onglet ‘‘Students’’. SMART Sync propose deux manières de déclarer les
étudiants : soit par les personnes, soit par les machines qu’elles utilisent. Pour des raisons de
flexibilité, je choisis de ne pas de déclarer des personnes mais des machines. Je n’entre donc
rien dans ces onglets.

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Je clique sur Next ce qui m’amène a l’onglet ‘‘Teachers’’.

Figure 2.1.1.12. : Création des professeurs sur le serveur.

Mon architecture de test ne comporte qu’un professeur que j’entre donc en cliquant
sur ‘‘Add Teacher’’. Je passe à l’onglet suivant, ‘‘Classes’’. Celui-ci n’est utile que si l’on décide
d’entrer chaque étudiant dans la base de données, ce qui n’est pas le cas dans l’architecture
de test puisque je ne déclare que des machines, chose à faire dans l’onglet suivant,
‘‘Computer Labs’’.

Figure 2.1.1.13. : Déclaration des machines étudiant.

Il faut tout d’abord commencer par créer un ‘‘Lab’’, c’est-à-dire une salle informatique.
Je clique sur ‘‘Add’’ dans la colonne de gauche ce qui me permet de nommer ma salle. Je
l’appelle Testroom 1. Je sélectionne Testroom 1 puis clique sur ‘‘Add Computer’’. Je peux dès
lors entrer le hostname (nom d’hôte) de la première machine, c11-06, suivi de son nom ou
d’une description. Je laisse ce paramètre à sa valeur par défaut, ‘‘Workstation’’. Je procède de
même pour c11-12. Je passe à la suite, ‘‘Application Blocking’’.
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Cet onglet permet la création de règles pour le blocage d’applications. Deux types de
règles sont proposés : liste blanche ou liste noire. Dans le cas d’une liste blanche, les
applications bloquées sont listées. Dans le cas d’une liste noire, les applications listées sont
les seules autorisées.

Figure 2.1.1.14. : Application blocking.

Je commence par cliquer sur ‘‘Add’’ en bas à gauche pour créer une règle, que
j’appelle Test Rule. Je clique alors sur ‘‘Add Application’’ pour ajouter une application à la
liste. Une fenêtre apparait alors ce qui permet de naviguer dans les fichiers du serveur et
trouver l’application à bloquer ou autoriser (c’est selon, sur la capture c’est une liste blanche
que l’on crée, en effet ‘‘Allow applications except those listed below’’ est sélectionné,
signifiant ‘‘Autoriser toutes les applications sauf celles listées ci-dessous’’).

Un problème important m’apparait alors. En effet, il est obligatoire, si l’on veut


bloquer ou autoriser une application sur les PC étudiants, qu’elle soit installée sur le serveur.
Ce n’est pas un problème dans le cadre de mon architecture de test car en C11, toutes les
machines disposent des mêmes logiciels. Cependant, lorsqu’il s’agira d’installer SMART Sync
sur le serveur de la School of Computing, cela sera sans doute un problème. Par exemple, si
l’on souhaite bloquer Mozilla Firefox sur les PC étudiant, il doit être installé d’abord sur le
serveur … En outre, il est impossible d’entrer son emplacement manuellement. Pour tester, je
crée une règle pour restreindre l’utilisation à Internet Explorer, le navigateur web de
Microsoft. Celui-ci se situe dans C:\Program Files\Internet Explorer\iexplore.exe.

Je passe à l’onglet suivant, Internet Blocking.

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Figure 2.1.1.15. : Internet blocking avec SMART Sync.

Tout comme pour l’Application Blocking, l’Internet Blocking fonctionne au choix avec
des listes blanches ou noires et le processus pour ajouter une règle est identique. Après avoir
créé une règle ‘‘No Facebook’’, je clique sur ‘‘Add Website’’ et entre l’adresse
http://www.facebook.com/, en ayant pris le soin de sélectionner ‘‘Allow all websites except
those listed below’’ (liste blanche).

La configuration est alors terminée. Un résumé apparait en cliquant sur ‘‘Next’’.

Figure 2.1.1.16. : Fin de configuration avec le SMART Sync Administrator Tool.

Deux choses sont indiquées : le fichier school est prêt d’une part, et d’autre part la
prochaine étape est de lancer le SMART Sync Student Configuration Tool.

Avant de lancer le SMART Sync Student Configuration Tool, je dois d’abord régler un
détail : en effet, avec la configuration actuelle, l’application SMART Sync Tutor, installée plus
tard sur le PC professeur, ne pourra pas accéder au fichier school du serveur. Il faut donc le
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partager sur le réseau. Le partage d’un fichier unique étant impossible, je partage donc le
dossier d’installation de SMART Sync où il se situe.

J’ouvre l’explorateur Windows puis me rend dans C:\Program Files\SMART


Technologies. Je clique droit sur le dossier SMART Sync 2009 pour me rendre dans les
propriétés (‘‘Properties’’). Dans la fenêtre s’affichant, je clique sur l’onglet ‘‘Sharing’’.

Figure 2.1.1.17. : Partage du dossier SMART Sync 2009.

Par défaut, le partage n’est pas activé (‘‘Do not share this folder’’ est sélectionné). Je
l’active en cliquant sur ‘‘Share this folder’’. Je clique sur OK pour confirmer mon choix et
fermer la fenêtre.

Je lance alors le SMART Sync Student Configuration Tool. C’est une application qui se
trouve dans le dossier d’installation de SMART Sync sur le serveur et dont le nom est
StudentConfig.exe.

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Figure 2.1.1.18. : Ecran de bienvenue du SMART Sync Student Configuration Tool.

SMART Sync Student, l’édition étudiant de SMART Sync, lit un fichier de configuration
nommé SyncClient.ini. Il contient plusieurs informations comme la langue ou encore l’adresse
IP du serveur auquel SMART Sync Student doit se connecter lors de son lancement. Le
principe de SMART Sync Student Configuration Tool est de créer ce fichier à l’aide d’une
interface et d’une série d’étapes. Je clique sur Next pour commencer.

Figure 2.1.1.19. : Choix de visibilité de SMART Sync Student.

Il s’agit tout d’abord de choisir si SMART Sync Student doit être visible ou non. Je
choisis qu’il le soit. Premièrement pour des raisons de test, car je dois savoir si l’application
est lancée sur un PC étudiant, et ce en un coup d’œil. Par ailleurs, ce choix est raisonnable
même dans le cas d’une application à plus grande échelle. En effet, c’est par le biais de cette
interface que les étudiants peuvent poser des questions à leurs professeurs. Je clique sur
Next.

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Figure 2.1.1.20. : Déclaration de l’adresse IP du Class List Server.

Sur l’écran suivant, il est possible de faire en sorte que SMART Sync Student se
connecte directement au Class List Server lors de son lancement. C’est ce que je fais en
entrant l’adresse IP de c11-18, l’ordinateur qui me sert de serveur dans le cadre de mon
architecture de test. Là encore, le test de connexion réussit. Je passe à la suite.

Figure 2.1.1.21. : Options relatives à SMART Sync Student.

Un écran de choix d’options apparait. Globalement, on souhaite utiliser le plus de


fonctionnalités du logiciel et permettre à l’étudiant d’interagir avec le professeur. Cependant,
on ne souhaite pas que les étudiants puissent se défaire de l’application : on la lance donc au
démarrage et désactive la possibilité de fermeture pour l’étudiant. On l’autorise par contre à
poser des questions, discuter avec le professeur et lui envoyer des fichiers. Je continue en
cliquant sur Next.

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Figure 2.1.1.22. : Détermination du Student ID.

Il est alors possible de donner un Student ID pour chaque étudiant et déterminer sa


provenance. Poursuivant mon choix d’administrer des machines et non des personnes,
j’ignore cette possibilité en sélectionnant ‘‘Anonymous’’. Par ailleurs, le nom d’utilisateur en
cours sur chaque machine apparaitra dans l’interface du professeur, je juge donc cette
possibilité d’autant plus inutile.

En cliquant sur Next, une indication de fin s’affiche et indique comment faire pour
appliquer la configuration générée avec le logiciel.

Sur le serveur, j’ai donc créé un fichier school comprenant les informations sur
l’architecture de test (informations qui seront utilisées par les clients), partagé ce fichier avec
le dossier d’installation de SMART Sync et enfin créé le fichier de configuration SyncClient.ini
qui sera utilisé sur chaque PC étudiant.

Installation du professeur (c11-05)

L’installation du PC professeur se résume à deux étapes : tout d’abord, la mise en


place de l’application SMART Sync Tutor puis sa connexion avec le serveur.

J’exécute donc le fichier smartsyncteachersetup.exe sur le PC professeur, c11-05.


L’installation se révèle être presque identique a celle du PC administrateur. La différence se
situe dans les composants à installer.

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Figure 2.1.1.23. : Sélection des composants pour SMART Sync Tutor.

En effet, au lieu de sélectionner les composants ‘‘For Administrators’’, je clique sur


‘‘Install SMART Sync Tutor’’ dans la section ‘‘For Tutors’’. A la fin de l’installation, un message
me rappelle que je n’ai installé que les composants dédiés aux professeurs.

Figure 2.1.1.24. : Fin d’installation de SMART Sync Tutor.

Je clique sur Finish pour quitter le programme d’installation puis lance le logiciel.
Celui-ci me demande d’être activé, c’est-à-dire que son utilisation soit enregistrée auprès de
l’éditeur SMART Technologies.

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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique 2009-2010

Figure 2.1.1.25. : Activation de SMART Sync Tutor.

J’effectue cette opération qui ne prend que quelques secondes et peut donc ouvrir le
logiciel.

Figure 2.1.1.26. : Interface de SMART Sync Tutor.

Il faut désormais que je le paramètre pour qu’il obtienne ses informations auprès du
Class List Server. Je clique sur le menu déroulant Options puis Preferences. Un champ nommé

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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique 2009-2010

‘‘Learning Institution File Location’’ me permet de sélectionner l’emplacement du fichier


school.

Figure 2.1.1.27. : Interface de SMART Sync Tutor.

Je vais chercher celui-ci, testschool.school, sur c11-18 puis dans le dossier partagé
SMART Sync 2009. Je clique sur OK pour valider ma configuration.

Je considère alors l’installation de SMART Sync Tutor terminée. Je le relancerai plus


tard lorsqu’il sera question d’étudier ses fonctionnalités.

Installation des étudiants (c11-06 et c11-12)

Mes expérimentations étant strictement identiques sur les deux ordinateurs, je ne vais
les détailler que pour l’un des deux. Installer un étudiant dans le cadre de mes tests se révèle
assez simple : je dois lancer l’exécutable d’installation puis appliquer la configuration créée
avec le SMART Sync Student Configuration Tool.

Je double clique sur le fichier smartsyncstudentsetup.exe pour lancer l’installation.


Une fenêtre contenant un message de bienvenue s’affiche.

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Figure 2.1.1.28. : Début d’installation de SMART Sync Student 2009.

Je clique sur Next pour continuer. Le contrat de licence s’affiche alors.

Figure 2.1.1.29. : Contrat de licence de SMART Sync Student.

Les mêmes termes que pour les versions administrateur et professeur s’appliquent. Je
les accepte et clique sur Next.

Figure 2.1.1.30. : Choix du dossier d’installation.

L’écran s’affichant alors permet de sélectionner le répertoire d’installation de SMART


Sync Student. Je le laisse par défaut. Il est aussi possible d’ajouter des raccourcis sur le

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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique 2009-2010

bureau et dans le menu démarrer. Cependant, puisqu’avec ma configuration le logiciel se


lance au démarrage et ne peut être quitté par sa propre interface, je désactive cette option.
Cliquer sur Next lance l’installation à proprement parler. A la fin, un message signifiant qu’elle
s’est bien déroulée apparait.

Figure 2.1.1.31. : Fin de l’installation de SMART Sync Student.

Je clique sur Finish pour quitter le programme. Il reste à appliquer la configuration


que j’ai créée avec le serveur. En fait, je n’ai qu’à copier le fichier SyncClient.ini et le coller
dans le dossier d’installation de SMART Sync Student, à savoir C:\Program Files\SMART
Technologies\SMART Sync Student. Je redémarre l’ordinateur et vérifie le bon lancement de
l’application.

Figure 2.1.1.32. : Menu de SMART Sync Student.

Mon architecture de test est donc désormais prête. Etudions maintenant les
possibilités qu’elle offre.

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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique 2009-2010

2.1.2. Etude des fonctionnalités

Etudier les fonctionnalités de SMART Sync consiste à tester les différentes fonctions
offertes dans le cadre de l’interaction professeur/étudiant. Je ne ferai pas d’inventaire de tout
ce qu’il est possible de faire avec SMART Sync mais plutôt de résumer les plus intéressante
du point de vue de l’enseignant tout en analysant les choix techniques de SMART
Technologies.

Je commence par lancer l’application SMART Sync Tutor sur le PC professeur c11-05.
L’écran principal apparait alors. Il liste les PC étudiants actifs sous forme de vignettes.

Figure 2.1.2.1. : Ecran principal de SMART Sync Tutor.

Il permet au professeur de voir en un coup d’œil l’ensemble de ses étudiants. Si on


double clique sur une des miniatures, l’écran de l’étudiant s’affiche plus grand dans une
nouvelle fenêtre. Il est alors possible de rester dans une observation passive ou de contrôler
l’ordinateur.

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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique 2009-2010

Figure 2.1.2.2. : A gauche, menu lors de l’observation d’un étudiant. A droite, exemple
d’utilisation de l’outil crayon.

Un menu permet de sortir de l’observation, passer en mode contrôle, capturer l’écran


de l’étudiant ou encore utiliser l’outil crayon. Ce dernier, comme le montre la capture d’écran
ci-dessus, peut être utile dans le cas de l’aide.

Notons que le contrôle de l’ordinateur peut au choix se faire uniquement par le


professeur ou bien être partagé entre l’étudiant et le professeur. Cela se détermine dans les
options de SMART Sync Tutor (Options > Preferences).

Figure 2.1.2.3. : Option de contrôle des PC étudiant.

Des options relatives au mode ‘‘crayon’’ sont aussi disponibles.

Figure 2.1.2.4. : Options relatives au mode ‘‘crayon’’.

En effet, il est possible de lui changer sa largeur ainsi que sa couleur.


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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique 2009-2010

Etudions maintenant les onglets disponibles dans le menu de gauche. Le deuxième


est Collaboration. Je n’ai pas été en mesure de tester correctement cette fonctionnalité car
elle nécessite d’installer SMART Sync Student sur de nombreuses machines. Ce que j’ai pu
comprendre est qu’elle permet de faire travailler des étudiants ensemble par groupes de 2 ou
3. Cela permet à chaque groupe d’avoir sa propre session de chat par exemple.

Le troisième onglet est Questions. Il synthétise l’ensemble des questions posées par
les étudiants avec SMART Sync Student et permet au professeur de répondre rapidement.

Figure 2.1.2.5. : Onglet Questions de SMART Sync Tutor.

Cette fonctionnalité est pour moi un des intérêts majeurs de SMART Sync. En effet, un
étudiant timide sera plus enclin à poser une question à son professeur par ce biais plutôt
qu’à l’oral.

Je passe à l’onglet Chat. Celui-ci permet de créer un espace de discussion en temps


réel avec les étudiants. Par défaut, les étudiants ne peuvent pas parler, il faut donc cocher la
case ‘‘Allow Students to Chat’’ ( ) pour que cela soit possible. Vient alors
l’onglet File Transfer.

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Figure 2.1.2.6. : Onglet File Transfer de SMART Sync Tutor.

Cette fonctionnalité permet d’envoyer un fichier en quelques clics à tous les étudiants
connectés. Avec SMART Sync Student, les étudiants peuvent aussi en envoyer à leur
professeur.

Enfin, restent les onglets Application Blocking et Internet Blocking. N’ayant pas défini
de règle spécifique dans le SMART Sync Administrator Tool, les règles par défaut s’affichent.

Figure 2.1.2.7. : Règles par défaut pour le blocage d’application.

Dans les règles par défaut, les trois premières fonctionnent par liste noire et les deux
dernières par liste blanche. J’ai pu observer au cours de mes expérimentations que la règle
‘‘Block Windows Games’’ est inefficace. En effet, j’étais en mesure de lancer Unreal
Tournament 2004 malgré la restriction activée. Autrement, les autres restrictions
fonctionnent.

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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique 2009-2010

Figure 2.1.2.8. : Conséquence d’un blocage d’application sur un PC étudiant.

Par exemple, lorsque je décide de bloquer tout sauf Microsoft Office, un message
s’affiche indiquant qu’il est interdit d’utiliser une autre application venant d’être lancée,
comme c’est le cas pour Google Chrome pour la capture ci-dessus.

En ce qui concerne l’Internet Blocking, il n’existe pas de règle par défaut, seule la
restriction de Facebook que j’ai inscrite est affichée. Je l’active et tente, depuis un des PC
étudiant, de me connecter à ce site. J’observe alors que la page suivante s’affiche avec
Internet Explorer.

Figure 2.1.2.9. : Restriction de l’accès à Internet avec Internet Explorer.

Je teste alors la même chose avec Mozilla Firefox puis Safari. Et je découvre alors que
la restriction ne fonctionne pas avec ces navigateurs, et que du moment que ces navigateurs
sont autorisés à être lancés, la fonction Internet Blocking est inutile.

Une fois familiarisé avec SMART Sync, l’étape suivante de mon travail est de l’installer
sur l’infrastructure de la School of Computing afin de le tester ‘‘grandeur nature’’ et d’avoir
une idée plus claire de ses avantages, inconvénients et limites.

2.2. Déploiement de l’application dans les labs

2.2.1. Installation du serveur

Avant de détailler l’installation du serveur à proprement dit, je vais tout d’abord


décrire la démarche globale dans laquelle elle s’inscrit. L’idée, selon mon maitre de stage, est
d’avoir une architecture fonctionnelle pour le test dans deux salles de cours et de travaux
pratiques (appelés ‘‘labs’’) : C8, en réalité une double salle C8/9 et C18, une triple salle
C18/23/24. A cet égard, il faut donc paramétrer le serveur SCOMP-ALBION, un des serveurs

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Windows de la School of Computing, le PC professeur ainsi que quelques PC étudiant pour


chaque salle.

PC étudiant 1 C8
Windows XP

PC professeur C8 PC étudiant 2 C8
Windows XP Windows XP

PC étudiant 3 C8
Windows XP
Serveur SCOMP-
ALBION
Windows Server 2003
PC étudiant 1 C18
Windows XP

PC professeur C18 PC étudiant 2 C18


Windows XP Windows XP

PC étudiant 3 C18
Windows XP

Figure 2.2.1.1. : Démarche d’installation sur le réseau de la School of Computing.

Pour l’installation sur le serveur, deux choix s’offrent à moi : installer SMART Sync à
distance à l’aide de VNC, ou me rendre directement dans la salle certes climatisée mais
bruyante des serveurs. Le personnel du Helpdesk souhaitait me créer un accès à distance
avec VNC. VNC, pour Virtual Network Computing, est une solution permettant de prendre le
contrôle d’un ordinateur à distance en reproduisant son affichage sur l’ordinateur sur lequel
on travaille. Cependant, pour une raison inconnue, il m’a été impossible de créer une session.
J’ai donc travaillé dans la salle des serveurs.

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Figure 2.2.1.2. : Photo de la baie où est installé le serveur.

Ma procédure est globalement analogue à celle des tests. J’exécute le fichier


smartsyncteachersetup.exe et installe le SMART Sync Administrator Tool. Une fois installé, je
le lance et suis les étapes qu’il propose.

En ce qui concerne le fichier school, je le crée dans le dossier d’installation de SMART


Sync et le nomme school-of-computing-labs.school.

Figure 2.2.1.3. : Sélection de l’emplacement du fichier school.

Je valide et passe à l’étape suivante qui consiste à entrer l’adresse IP du Class List
Server. J’apprends celle-ci en ouvrant une invite de commande et en tapant ipconfig
/all. Il s’agit de 10.52.1.55. Je l’entre puis teste la connexion. Celle-ci réussit.

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Là encore, je n’ai pas besoin d’importer des informations créées auparavant ni de


créer d’étudiants, car tout comme pour mon architecture de test je ne ferai que déclarer des
machines. Vient l’onglet ‘‘Teachers’’. Je suis l’avis de Colin Beagrie qui est de créer deux
professeurs, un pour chaque salle. Cela permet de les utiliser en même temps et par ailleurs
l’architecture est insensible au professeur (n’importe lequel peut utiliser le PC professeur avec
SMART Sync Tutor).

Figure 2.2.1.4. : Création des professeurs.

J’appelle le premier C8/9 et le deuxième C18/23/24, chacun étant à utiliser dans les
salles éponymes. L’onglet suivant, ‘‘Classes’’, est inutile tout comme dans mon architecture de
test. La suite consiste alors à déclarer les machines des deux labs.

Figure 2.2.1.5. : Déclaration des machines.

Il y en a 50 (25 + 25) en C8/9 et 82 (28 + 28 + 26) en C18/23/24. Pour cette raison, je


ne qualifierai pas le travail que j’ai effectué en salle des serveurs de compliqué mais plutôt de
rébarbatif.
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Je n’ajoute aucune règle spécifique pour l’Application Blocking et l’Internet Blocking.


Cependant, mes craintes concernant l’Application Blocking se sont vérifiées : en effet, le
serveur ne comporte quasiment aucune application client. On ne peut donc pas ajouter
d’application à une liste.

Une fois le fichier school adapté aux labs de la School of Computing créé avec
l’Administrator Tool, ce que je viens de faire, je dois le partager.

Mon idée est qu’il soit accessible à tous afin que l’application professeur puisse le lire.
En lecture seule, cependant, pour éviter que quiconque ne puisse le modifier hormis les
administrateurs. Comme précédemment, je suis contraint de partager tout le dossier SMART
Sync. Je me rends dans C:\Program Files\SMART Technologies. Je clique droit sur le dossier
SMART Sync 2009, sur Properties, puis sur l’onglet Sharing.

Figure 2.2.1.6. : Partage du dossier SMART Sync 2009.

Je sélectionne ‘‘Share this folder’’ pour activer le partage puis sur ‘‘Permissions’’ pour
les vérifier. J’observe que seule la lecture est autorisée (case Read/Allow cochée) ce qui me
convient.

Le serveur SCOMP-ALBION est donc désormais prêt. Occupons-nous des postes


client.

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2.2.2. Les terminaux client : professeurs et élèves

Les terminaux professeurs

L’installation des PC professeur est identique pour chaque, je ne détaillerai donc la


procédure que pour l’un d’entre eux. Je commence par double cliquer sur le fichier
exécutable smartsyncteachersetup.exe pour lancer l’installation. La procédure, sinon, est
identique à celle de la phase de test.

Une fois l’installation terminée, j’active la copie de SMART Sync Tutor. La différence
avec les tests est que cette fois-ci, dans les préférences, je sélectionne le fichier school
présent dans le dossier partagé SMART Sync 2009 sur SCOMP-ALBION.

Figure 2.2.2.1. : Recherche du fichier school présent sur SCOMP-ALBION depuis un PC professeur.

Les PC professeurs sont correctement configurés. Intéressons-nous désormais aux PC


étudiants.

Les terminaux étudiants

Comme je l’ai expliqué dans les pages précédentes, SMART Sync Student va chercher
sa configuration dans le fichier SyncClient.ini. La seule différence avec l’architecture de test
est l’adresse IP du serveur. Je recherche donc le paramètre pour le modifier directement. Il
s’agit de ‘‘NamingServerLoc’’, que j’ai identifié par sa valeur (10.42.4.78). Je la modifie en
10.52.1.55.

Pour rappel, il y a 50 ordinateurs en C8/9 et 82 en C18/23/24. J’ai donc besoin d'une


procédure adaptée pour éviter d'avoir à faire une installation avec une procédure longue
comme pendant les tests. Même si je ne dois installer SMART Sync que sur un nombre limité
de machines, je dois faire en sorte de donner dans mon manuel une procédure adaptée à
la mise en place de SMART Sync sur un nombre élevé de machines.

Pour cela, j’utilise le format msi. Celui-ci permet, en une seule commande Windows,
d'installer un programme avec les options voulues. SMART Sync permet avec la version 2009

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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique 2009-2010

de faire ce type d'installation. Dans le cadre d’un déploiement à grande échelle, c’est une
fonctionnalité adaptée.

Concrètement, l’installation consiste à lancer le fichier d’installation en ligne de


commande en le suivant d’expressions qui déterminent quelles options on veut appliquer. Il
faut tout d’abord ouvrir l’invite de commande de Windows. Je vais dans le menu démarrer,
clique sur Exécuter et entre cmd.

Figure 2.2.2.2. : Invite de commande de Windows.

La commande que j’ai utilisée est la suivante :

msiexec /i "H:\Windows NT 5.1 Workstation


Profile\Desktop\smartsync-installfiles\student-autoinstall\SMART
Sync Student 2009.msi" PATHTOINI="H:\Windows NT 5.1 Workstation
Profile\Desktop\smartsync-installfiles\student-
autoinstall\SyncClient.ini" CREATE_SHORTCUTS="" /qb+ -norestart

msiexec : commande windows permettant d'exécuter un fichier msi


/i : option permettant l'installation (/x est celle qui enlève l'application)
"H:\Windows NT 5.1 Workstation Profile\Desktop\smartsync-installfiles\student-
autoinstall\SMART Sync Student 2009.msi" : Chemin vers le msi (il est sur le bureau de ma
session School of Computing, lu a distance depuis un serveur)
PATHTOINI : chemin vers le fichier ini de configuration. Il sera copié dans le
répertoire d'installation et sera utilisé par l'application lors de son démarrage.
CREATE_SHORTCUTS : ici, rien n'est spécifié afin de ne pas créer de raccourcis, aussi
bien sur le bureau que dans le menu démarrer
/qb+ affiche une fenêtre minimaliste signalant l'avancement de l’installation. Un
message s'affiche lorsque celle-ci est terminée.
-norestart désactive le redémarrage automatique de l'ordinateur a la fin de
l'installation.

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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique 2009-2010

Figure 2.2.2.3. : Fenêtre d’installation de SMART Sync Student avec le fichier msi.

L’installation se poursuit sans requérir d’action de l’utilisateur.

Figure 2.2.2.4. : Fin d’installation de SMART Sync Student avec le fichier msi.

Je redémarre alors l’ordinateur pour voir si le processus s’est correctement déroulé. Il


s’avère que SMART Sync s’est installé avec les paramètres par défaut, c’est-à-dire sans la
configuration que j’ai voulu appliquer. J’ouvre le fichier SyncClient.ini pour le vérifier.

Figure 2.2.2.5. : SyncClient.ini situé dans le répertoire d’installation.

Le LanguageID est à 0000 ce qui signifie que SMART Sync est dans sa langue par
défaut, l’anglais américain alors qu’il devrait être en anglais britannique. De plus, l’application
demande un nom à l’étudiant alors que ma configuration n’utilise pas cette fonctionnalité.

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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique 2009-2010

Pour connaitre la source du problème, la commande msiexec permet de générer un


log, c’est-à-dire un fichier listant l’activité effectuée pendant l’installation. Un log peut être
configuré de manière à lister uniquement les erreurs, ou d’autres données plus précises
comme les actions de l’utilisateur. Pour savoir tout ce qui se passe pendant l’installation, il
faut choisir le niveau de log le plus bavard : en informatique on parle de mode verbeux (en
anglais ‘‘verbose’’). J’ajoute donc /L*v "H:\Windows NT 5.1 Workstation
Profile\Desktop\smartsync-installfiles\student-autoinstall\Sync.log"
à la commande précédente pour recommencer l’installation en générant le fichier log.

Une fois SMART Sync installé, on peut ouvrir le fichier. Celui-ci est très lourd, de
l’ordre de 3 mégaoctets pour 17518 lignes. Je recherche les occurrences de ‘‘SyncClient.ini’’ et
relève les lignes suivantes.

Property(S): PATHTOINI = H:\Windows NT 5.1 Workstation


Profile\Desktop\smartsync-installfiles\student-
autoinstall\SyncClient.ini
MSI (s) (D4:94) [14:38:12:312]: Command Line:
PATHTOINI=H:\Windows NT 5.1 Workstation Profile\Desktop\smartsync-
installfiles\student-autoinstall\SyncClient.ini
MSI (s) (D4:94) [14:38:12:312]: PROPERTY CHANGE: Adding
PATHTOINI property. Its value is 'H:\Windows NT 5.1 Workstation
Profile\Desktop\smartsync-installfiles\student-
autoinstall\SyncClient.ini'.

Concrètement, le programme d’installation détecte le paramètre PATHTOINI et va


jusqu'à le changer dans les variables d’installation, ce qui veut dire qu’il le prend en compte.
Cependant, dans la pratique, il continue de copier le fichier SyncClient.ini par défaut, contenu
dans le msi.

Confronté à ce problème et ne pouvant pas y remédier, je me contente donc d’utiliser


la commande d’installation de SMART Sync Student seul.

msiexec /i "H:\Windows NT 5.1 Workstation


Profile\Desktop\smartsync-installfiles\student-autoinstall\SMART
Sync Student 2009.msi" CREATE_SHORTCUTS="" /qb+ -norestart

Cependant, elle n’est pas suffisante puisqu’elle installe la configuration par défaut de
SMART Sync. Il faut donc trouver un moyen d’appliquer les modifications du fichier ini, et ce
de manière la plus automatisée possible.

J’ai donc pensé à un script batch* qui lance la commande d’installation ci-dessus puis
récupère le fichier ini du serveur. Celui-ci sera copié en lieu et place de celui par défaut.

Pour ce faire, j’ai donc en premier lieu placé le fichier de configuration SyncClient.ini
dans le dossier où SMART Sync est installé sur le serveur. Techniquement, rien ne m’obligeait
à le placer là, mais l’idée est de trouver un endroit accessible à tous, toutefois sans que
personne hormis les administrateurs ne puissent le modifier.

Iain Bell, membre du personnel du Helpdesk, a modifié ma session de manière à


rendre le dossier SMART Sync 2009 accessible en écriture. J’ai dès lors pu ajouter
SyncClient.ini au dossier.

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Figure 2.2.2.6. : Copie du fichier SyncClient.ini dans le dossier partagé (du serveur) SMART Sync 2009.

Dès lors, j’ai pu créer mon script, que j’ai nommé install.bat, et le tester.

msiexec /i "H:\Windows NT 5.1 Workstation


Profile\Desktop\smartsync-installfiles\student-autoinstall\SMART
Sync Student 2009.msi" CREATE_SHORTCUTS="" /qb+ -norestart

net use "\\SCOMP-ALBION\SMART Sync 2009"

copy "\\SCOMP-ALBION\SMART Sync 2009\SyncClient.ini"


"C:\Program Files\SMART Technologies\SMART Sync
Student\SyncClient.ini"

La première ligne est identique à la commande indiquée précédemment. Elle


correspond à l’installation de SMART Sync, basique, sans créer de raccourcis, avec une fenêtre
minimaliste montrant son avancement et ne redémarrant pas à la fin.

La deuxième permet d’activer la lecture du dossier partagé SMART Sync 2009 sur le
serveur SCOMP-ALBION. La dernière copie le fichier SyncClient.ini du serveur vers l’ordinateur
où l’on installe SMART Sync.

Je lance donc à nouveau une invite de commande Windows dans le dossier ou se


situe mon script et tape ‘‘install’’. L’installation de SMART Sync se lance alors.

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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique 2009-2010

Figure 2.2.2.7. : Lancement de l’installation de SMART Sync Student 2009 avec mon script d’installation.

Celle-ci se poursuit jusqu'à la fin où un message ‘‘SMART Sync Student 2009 Setup
completed successfully’’ apparait. Le script continue alors ses actions.

Figure 2.2.2.8. : Suite de l’exécution du script après l’installation de SMART Sync Student.

On voit sur la capture ci-dessus que les commandes après l’installation de SMART
Sync sont exécutées correctement : en effet, SyncClient.ini est finalement copié. Je vérifie cela
en l’ouvrant.

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Figure 2.2.2.9. : SyncClient.ini situé dans le répertoire d’installation, après exécution de mon script.

Les paramètres présents correspondent bien à ceux que j’ai définis, c’est notamment
le cas de l’adresse IP du serveur (10.52.1.55). J’en conclue que mon script fonctionne et qu’il
est adapté à un déploiement sur plusieurs dizaines de machines comme à la School of
Computing.

2.3. Tâches annexes

J’appelle tâches annexes des travaux qui m’ont été confiés, ceux-ci étant à effectuer
parallèlement au déploiement de SMART Sync.

Rencontre avec les professeurs

La première tâche a été de rencontrer des professeurs de la School of Computing,


connaitre leurs besoins et savoir en quoi SMART Sync pourrait les aider à enseigner. Deux
d’entre eux se sont notamment intéressés d’assez près à mon sujet.

Tout d’abord, il y a eu Audrey Fryer. Enseignant principalement dans le domaine du


multimédia en salle C8, certaines fonctionnalités sont susceptibles de l’intéresser, en
particulier la projection sur les murs de la salle du travail d’un étudiant, et ce en piochant
directement a la source, c’est-à-dire l’écran de l’étudiant.

Daniel Doolan s’est aussi penché sur mon travail, même s’il a attendu la présentation
pour réellement étudier les possibilités du logiciel. Il est plus concentré sur l’aspect
contrôle des étudiants avec, par exemple, le blocage d’applications.

Cependant, les discussions, à mesure que le temps passe, se déplacent typiquement


de SMART Sync vers les lieux à visiter dans la région … Je décide donc de préparer ma
présentation PowerPoint le mieux possible.

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Présentation devant les professeurs de RGU

La deuxième tâche a été de présenter SMART Sync devant les professeurs. Pour cela,
j’ai envoyé un mail à l’ensemble des personnes susceptibles d’être intéressées, ce qui en fait
au total une dizaine. La liste m’a été donnée par Colin, mon maitre de stage.

C’est donc à Audrey Fryer, Daniel Doolan, Garry Brindley, Gordon Eccleston, Roger
McDermott, Horacio Gozalez-Velez et Ines Irana, professeurs de la School of Computing, que
j’ai envoyé le mail suivant. Colin Beagrie ainsi que Iain Bell, membre du Helpdesk sont
conviés. A titre personnel, j’ai ajouté Peter Lowit qui est le coordinateur des stages
d’étudiants étrangers à la School of Computing. Le mail a été écrit le mercredi 2 juin.
Hello!
I’m a French student doing a work placement at the School of
Computing.

I’m currently working on SMART Sync. It’s a piece of software


which enables teachers to help students, interact with them and
control what they do - remotely. Some of its features may interest
you.
That’s why I will make a presentation dedicated to teachers on
next Monday or Tuesday. Could you tell me when you are available
these days so I can schedule specific date and time?
There will also be a second presentation, open to everyone, on
Friday 11th.
Regards.
Rémi Voirin

J’ai synthétisé les réponses dans un tableau Excel afin de mieux voir quels créneaux se
dégagent pour ma présentation.

Monday Monday Tuesday Tuesday


Professeur/Créneau morning afternoon morning afternoon
Audrey Fryer X X X
Daniel C Doolan X
Gordon Eccleston X
Roger McDermott
Garry Brindley X
Ines Arana
Horacio Gonzalez-Velez

Résultat 1 2 1 2

Il apparait que rien de précis ne se dessine. Avec mon maitre de stage, nous
convenons donc de faire deux présentations pendant ces deux jours. La première a lieu le
lundi à 14 heures et la deuxième le mardi à la même heure.

J’envoie donc un mail ainsi que des invitations Outlook pour que les spectateurs
potentiels soient informés.

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Mes présentations durent une vingtaine de minutes puisqu’elles contiennent un


diaporama PowerPoint de 12 diapositives ainsi qu’une démonstration des possibilités de
SMART Sync.

Figure 2.3.1. : Photo prise durant ma présentation le lundi 7 juin 2010.

La présentation ainsi que son script sont disponibles dans les annexes du rapport.

Le lundi 7 juin, ce sont Colin Beagrie, Iain Bell, Garry Brindley, Daniel Doolan et
Horacio Gonzalez-Velez qui sont venus assister à la présentation.

La présentation du mardi 8 juin a été plus confidentielle car seule Audrey Fryer est
venue. J’ai bien sûr été épaulé par mon maitre de stage.

La troisième et dernière présentation, qui devait initialement se tenir en fin de


semaine, a finalement été programmée le jeudi 10 à midi. En effet, une réunion importante
des professeurs se tenait à 13 heures. Colin Beagrie, Susan Frost, Tommy Taylor, Gordon
Eccleston et Hatem Ahriz ont assisté à cette présentation.

Rédaction du manuel administrateur

La tâche précise qui m’a été confiée par Colin Beagrie est de documenter l’installation
du serveur ainsi que l’installation des clients. J’ai donc considéré qu’un seul manuel
englobant clairement toute ma démarche en la segmentant serait suffisant.

Ma démarche consiste à fournir un document permettant d’installer SMART Sync à


échelle moyenne : un serveur, un maximum d’une dizaine de salles et quelques centaines de
Rémi Voirin – 2ème année Réseaux et Télécommunications – IUT de Clermont-Ferrand 1
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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique 2009-2010

machines sur une journée au maximum. J’ai donc choisi de n’y détailler qu’une seule
méthode d’installation.

Le manuel administrateur est disponible dans les annexes.

2.4. Test des limites du logiciel

Le nombre d’étudiants

Il s’agira ici d’étudier deux aspects. Le premier concerne la limite d’ordinateurs


gérables par le logiciel (qui est purement technique) et l’autre, plus humain et subjectif,
concerne le nombre d’étudiants supervisables en même temps grâce à SMART Sync.

Le premier constat fait à l’utilisation de SMART Sync quant aux ressources machines
prises est que l’utilisation du processeur est très faible, ce qui n’est pas le cas de l’utilisation
en RAM.

Il est apparu que pour seulement 6 machines supervisées par SMART Sync Tutor,
l’utilisation en RAM avoisinait les 140 Mo, ce qui est plutôt excessif pour un logiciel à usage
bureautique. Si l’on fait une simple règle de 3, on peut penser que 21 machines suffiraient à
faire grimper l’utilisation à 500 Mo. Pourtant, lorsque j’ai renouvelé les tests avec 8 machines,
la consommation n’était que de 150 Mo. Il faut donc se tourner vers d’autres facteurs,
comme le temps depuis que l’application est ouverte (très long dans ma première
expérimentation, beaucoup moins lors de ma deuxième, de l’ordre de quelques minutes).

Je n’ai donc pas de données précises à fournir sur l’aspect consommation de


ressources du logiciel, celles-ci évoluant en fonction du temps que celui-ci est ouvert. Un peu
de bon sens laisse cependant penser que 4 Go de RAM est une quantité optimale pour le
bon fonctionnement de SMART Sync lorsqu’il s’agit de superviser de nombreuses machines
comme les 82 du ‘‘triple lab’’ (C18/23/24).

J’ai observé aussi, contrairement à mes attentes, que ce sont bel et bien les ressources
machines utilisées par SMART Sync Tutor qui limitent le nombre d’étudiants supervisables, et
non le réseau, du moins en configuration par défaut. Lorsque je suis en mode supervision
globale avec les miniatures des PC étudiants, je remarque que pour 8 connectés, l’utilisation
réseau de la carte réseau reste en moyenne inférieure à 1%, soit un débit inférieur à 128ko/s.
Je précise qu’il s’agit de configuration par défaut car les miniatures s’actualisent toutes les 5
secondes, il est possible de réduire ce temps mais cela résulte en une consommation plus
élevée de bande passante. La seule action que j’aie trouvée susceptible de saturer le réseau
est l’envoi d’un fichier lourd à tous les étudiants avec la fonction ‘‘File Transfer’’.

En ce qui concerne le nombre d’étudiants supervisables d’un point de vue humain, et


je parle d’un point de vue plus personnel, tout dépend de leur comportement dans la salle. Il
me semble dans tous les cas possible, à la School of Computing, d’ajouter SMART Sync dans
de bonnes conditions lors des cours et travaux pratiques. Les professeurs sont allés dans ce
sens lors de mes présentations. Cependant, certains d’entre eux ont clairement expliqué que
leur utilisation éventuelle se limiterait, pour l’aspect surveillance, seulement à certains écrans
qui sont typiquement hors de vue lors des cours (les PC n’étant pas alignés par rangée
comme en C8/9).

Rémi Voirin – 2ème année Réseaux et Télécommunications – IUT de Clermont-Ferrand 1


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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique 2009-2010

La sécurité

L’ajout d’un logiciel au sein d’un réseau soulève toujours des questions de sécurité. Il
y a en effet deux prérequis pour considérer une application comme sécurisée. D’une, elle ne
doit pas présenter de failles connues. Exploiter une faille permettrait, dans le cas de SMART
Sync, d’avoir par exemple accès aux fonctionnalités réservées aux administrateurs tout en
étant seulement étudiant. Dans le pire des cas, cela peut aller jusqu'à avoir un accès complet
au réseau de Robert Gordon University avec des droits de professeur ou d’administrateur.

Aucune faille ne semble être présente dans SMART Sync, ou en tous cas SMART
Technologies n’a pas communiqué dessus.

Le second prérequis est, dans le cas d’une application client-serveur* comme SMART
Sync, de protéger au maximum les données circulant dans le réseau pour qu’elles ne soient
pas interceptées. Cela passe par chiffrer les communications entre les différents éléments de
l’architecture. Le site web de SMART Technologies indique un chiffrement 256-bit.

Je décide de vérifier ceci en capturant des paquets circulant entre le serveur et le PC


professeur de mon architecture de test. Pour cela, j’utilise Wireshark qui est un logiciel libre.

Je lance Wireshark sur le serveur puis lance SMART Sync Tutor sur le PC professeur.
J’observe alors comment interagissent les deux programmes et en particulier, sous quel
format le Class List Server envoie ses information au PC professeur.

Figure 2.4.1. : Capture des paquets entre Class List Server et PC Professeur avec Wireshark.

J’applique le filtre ip.addr == 10.42.4.78. Cela permet d’enlever toutes les données
n’impliquant pas le serveur dans mon résultat de capture.

La dernière problématique de sécurité que j’ai trouvée à la fin de mon stage concerne
la possibilité pour un étudiant d’utiliser un PC professeur en dehors des cours et de profiter
des capacités de SMART Sync (les salles étant ouvertes aux étudiants tout le long des heures
d’ouverture du bâtiment). Deux pistes viennent contrecarrer cette idée : la première est qu’un
compte staff est nécessaire pour se connecter sur ce type de machine, ce qui restreint la liste
des utilisateurs potentiels de la machine. Par ailleurs, on peut imaginer que dans le cadre
d’une installation à échelle moyenne ou grande, l’application soit installée non pas dans le
répertoire classique des programmes de la machine, qui est partagé, mais directement dans
les fichiers de session des professeurs amenés à utiliser le programme. Ainsi, SMART Sync
Tutor ne pourrait être utilisé que par les ‘‘bonnes’’ personnes.

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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique 2009-2010

3. Bilan

3.1. Résultats obtenus

Globalement, ce qui résulte de mes expérimentations est positif. J’ai pu expérimenter


le logiciel que l’on m’a confié pour le stage, en expliquer les avantages et inconvénients pour
les professeurs mais aussi les administrateurs. En outre, j’ai documenté mes expérimentations
en francais dans ce rapport mais aussi en anglais avec le manuel administrateur que j’ai
rédigé. Enfin, j’ai eu l’occasion de tester les limites de SMART Sync. Je pense donc avoir fourni
un travail complet sur le sujet qui m’a été posé.

Cependant, je dois admettre que je n’aurais pas tiré beaucoup de compétences


techniques de ce stage. En effet, je connais déjà beaucoup Windows XP et Windows Server
2003, utilisant ce premier depuis 9 ans d’abord en tant que simple utilisateur, puis en tant
qu’administrateur au fil des années. J’ai basé mes expérimentations sur des bases que je
qualifie de sues. J’ai tout de même enrichi mes connaissances par certaines commandes
réseau de Windows, comme net use ou copy.

3.2. Difficultés rencontrées

Lors du déploiement de mon architecture de test en avril, la première difficulté que


j’ai pu rencontrer a été relative au nombre de machines disponibles. En effet, dans le Project
Lab (salle C11), de nombreux étudiants travaillaient encore, ce qui m’empêchait d’avoir un
nombre suffisant de machines pour expérimenter SMART Sync. J’ai donc travaillé parfois dans
la soirée pour éviter de prendre trop de retard.

En outre, j’ai du faire avec l’absence, certes justifiée mais régulière de mon maitre de
stage, notamment pendant deux semaines du mois de Mai. J’ai donc du planifier une partie
de mon projet seul durant cette période.

D’un point de vue technique, il m’a fallu comprendre l’architecture du réseau de la


Robert Gordon University. Je n’ai en effet jamais travaillé sur un réseau local utilisant des IP
de classe* A. Il m’a fallu le temps d’étudier comment étaient réparties les adresses, à la fois
dans la salle de test et dans les salles ou j’ai installé SMART Sync. J’ai appris le fait que
chaque ordinateur avait sa propre adresse IP attribuée via un serveur DHCP*. Chacun d’entre
eux étaient reconnu avec leur adresse MAC*.

Globalement, j’ai été confronté à de nombreux bugs avec SMART Sync, dont deux
plus sérieux que les autres. Le premier bug important que j’ai pu découvrir était relatif à la
déclaration des machines dans le SMART Sync Administrator Tool. En effet, si l’on déclare les
machines d’une salle avec leur adresse IP et non leur nom d’hôte, le logiciel SMART Sync
Tutor les affiche plusieurs fois, nombre qui augmente au fur et à mesure que l’on redémarre
le logiciel.

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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique 2009-2010

Figure 3.1.1. : Architecture de test comprenant deux machines déclarées avec leur adresse IP (l’écran de la
deuxième machine apparait plus bas).

J’ai perdu en tout une semaine à tenter de le résoudre. Pour ce faire, il a fallu que je
contacte le support SMART Sync dont le détail de la conversation est disponible en annexes.
Ce bug était en fait connu de manière interne chez SMART Technologies mais rien n’était
indiqué sur leur site.

Le deuxième bug important concerne l’installation de SMART Sync Student à l’aide du


fichier msi. Le paramètre PATHTOINI n’était pas pris en compte et il m’a donc fallu trouver
une solution alternative pour appliquer directement la bonne configuration.

Les autres bugs rencontrés étaient plus mineurs. L’un d’eux m’a toutefois interpelé.
Sur mon architecture de test, et plus particulièrement sur le serveur, le Student Configuration
Tool s’est soudainement mis à ne plus se lancer. En effet, celui-ci m’affichait une erreur à son
démarrage.

Figure 3.1.2. : Premier problème de DLL avec le Student Configuration Tool.

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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique 2009-2010

Les fichiers dll* étant primordiaux pour le bon fonctionnement d’une application sous
Windows, et ce message indiquant que l’une d’elle manque (conseillant par ailleurs de
réinstaller l’application), je décide donc de lancer à nouveau l’installation de SMART Sync,
pensant résoudre le problème. Or, cela n’a rien résolu.

J’ai donc pensé qu’en téléchargeant sur Internet la dll requise, SSLEAY32.dll,
l’application voudrait se lancer. Je me suis donc rendu sur le site http://www.dll-files.com/
puis ai placé le fichier dans C:\WINDOWS\System32, typiquement l’endroit où sont situés les
fichiers dll utilisés par le système. Cela a résolu cette erreur, mais un autre message apparut,
semblable, annonçant que vsinit.dll était manquante.

Figure 3.1.3. : Deuxième problème de DLL avec le Student Configuration Tool.

Je procède de manière analogue pour résoudre ce problème (avec VSINIT.dll). Mais la


encore, le message apparait, cette fois-ci pour LIBEAY32.dll. Malgré le téléchargement, à
nouveau, de la dll correspondante, il n’y eut finalement aucun changement. Techniquement
dans l’impasse (à moins de réinstaller Windows, il n’y avait aucune solution), je décidai
d’utiliser une autre machine de la salle de test pour mener à bien mes expérimentations avec
le Student Configuration Tool.

D’autres plantages, plus aléatoires, touchaient l’application SMART Sync Tutor. Il


pouvait arriver lors de mes tests, que le programme se ferme, sans explication, et sans
effectuer d’opération hors norme.

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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique 2009-2010

Figure 3.1.4. : Message s’affichant lors d’un plantage de SMART Sync Tutor.

Il fallait donc relancer l’application. Cela peut s’avérer d’autant plus gênant en
situation réelle, en particulier lors d’une démonstration (‘‘broadcast’’) menée par le
professeur.

3.3. Prolongements possibles

Tout d’abord, je peux affirmer que ma mission est remplie, ayant effectué le travail
demandé par mon maitre de stage. Les manuels sont terminés, j’ai pu tester SMART Sync,
expliquer ce qui est viable et ce qui ne l’est pas dans cette application, et ainsi la présenter de
manière claire et détaillée aux professeurs.

Reste à installer SMART Sync sur tous les ordinateurs de la School of Computing pour
l’année scolaire 2010-2011. Cette opération, même si je l’ai documentée, n’est pas de mon
ressort.

Un prolongement possible peut être le test et le déploiement d’autres solutions


SMART. En effet, cette société est principalement connue pour ses tableaux interactifs, mais
elle développe d’autres solutions conçues spécialement pour l’interaction professeur-élève.

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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique 2009-2010

Ces solutions sont regroupées dans un ensemble homogène et complémentaire


d’applications appelé SMART Classroom Suite.

Figure 3.2.1. : Logo de la SMART Classroom Suite.

SMART Notebook permet de créer un cours au format numérique en quelques clics,


tandis que la version étudiant permet sa réception et sa lecture sur son ordinateur personnel.
La suite inclut en outre SMART Response CE qui gère la création de quizz et d’examens. On
peut donc potentiellement étudier comment fonctionnent ces logiciels, la Robert Gordon
University en possédant une licence d’utilisation.

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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique 2009-2010

Conclusion

Dans le cadre de ma deuxième année de Diplôme Universitaire de Technologie, il m'a


été proposé de réaliser un stage de 10 semaines à la Robert Gordon University d’Aberdeen.
Ce stage porte sur l’expérimentation d’une application intranet nommée SMART Sync.
Développée par SMART Technologies, elle permet aux professeurs d’interagir avec les
étudiants sous une nouvelle forme. Cette interaction s’oriente autour de deux axes que sont
l’aide et la surveillance.

J’ai dans un premier temps expérimenté SMART Sync avec une architecture de test.
J’ai alors pu me familiariser avec les fonctionnalités proposées et ai documenté certaines
d’entre elles dans ce rapport. Une fois cette étape terminée, il m’a fallu penser à échelle plus
grande et élaborer une architecture adaptée à l’existant : le réseau de la School of
Computing, sur lequel j’ai testé les possibilités offertes par SMART Sync. J’ai par ailleurs
réalisé des tâches annexes avec la présentation du logiciel aux professeurs et la rédaction
d’un manuel en anglais. J’ai pu par la suite étudier les limites de l’application.

Je tire un bilan positif de mes expérimentations, jugeant mon travail plutôt complet et
conforme à ce qui m’a été demandé. J’ai cependant rencontré des difficultés, notamment
avec les nombreux bugs qui font de SMART Sync une application imparfaite. Mon travail peut
être prolongé par une mise en place réelle et complète de l’application sur le réseau de la
School of Computing. Ceci n’est pas de mon ressort. Enfin, j’ai dressé un bilan humain de
mon stage.

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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique 2009-2010

Bilan personnel

Le bilan que je peux dresser de mon stage laisse tout d’abord apparaitre des
difficultés. En effet, l’arrivée à Aberdeen n’a pas été de tout repos. Le logement proposé par
l’université, une place dans l’une des Riverside Cabins, était loin de proposer un niveau
décent de commodité. Il s’agit plus une moins d’une honte pour le personnel de Robert
Gordon, mon maitre de stage décrivant cet endroit comme un ‘‘concentration camp’’. Et pour
cause : le niveau de propreté était exécrable, et ce pour une place extrêmement réduite.

Il a donc fallu rechercher un appartement durant le week-end pascal qui, en plus


d’avoir le lundi férié (appelé ‘‘Easter Monday’’), occupe aussi le vendredi (‘‘Good Friday’’). En
découlent le fait de se rendre à l’université pour prévenir Colin Beagrie, Peter Lowit (et ainsi
repousser la date de début de stage) ou encore au service du logement sur le campus de
Garthdee pour signifier le départ des Riverside Cabins et trouver une alternative. Une fois
l’appartement trouvé et le bail signé directement avec le propriétaire des lieux, il a fallu
récupérer un permis de parking, étant venu en voiture. Or, la mairie n’accepte pas les baux
privés comme preuve de résidence. Il a donc fallu faire appel au personnel de l’université et
en particulier aux secrétaires de la School of Computing qui m’ont fait une lettre attestant
l’adresse de l’appartement.

Aberdeen City Council, la mairie d’Aberdeen, est en outre connue pour faire payer de
très chères Council Tax. C’est en quelque sorte l’impôt local, comprenant certaines charges
dont l’eau. Deux mois après le début de notre stage (et notre enregistrement auprès du
Council Tax Office, nécessaire en tant qu’habitant d’Aberdeen) nous sommes contactés pour
apporter la preuve de notre statut d’étudiant. En effet, n’étant pas entrés en contact avec
RGU en début d’année, nous n’étions pas dans les listes communiquées alors au Council Tax
Office. Cette chose fut résolue en éditant une lettre à l’InfoZone de Robert Gordon University
dans le bâtiment de St Andrew Street. Mais cela n’aura pas empêché l’édition d’une facture
(annulée par la suite) de £1079 par le Council Tax Office couvrant une année entière …

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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique 2009-2010

Par ailleurs, j’ai du m’adapter à une façon de travailler qui m’était jusqu’alors
inconnue. En effet, de manière générale, les sociétés anglo-saxonnes laissent plus de place à
l’autonomie et la créativité. J’ai donc découvert un environnement qui n’a rien à voir avec ce
que j’ai connu auparavant et m’y suis familiarisé.

Ce séjour à Aberdeen restera cependant positif dans ma mémoire. En effet, j’ai pu


m’apercevoir que globalement, les habitants sont chaleureux et n’hésitent pas à apporter leur
aide quand elle est nécessaire. De plus, étant particulièrement intéressé par les expériences
dépaysantes (comme un voyage en Islande en 2009), j’ai su apprécier les changements
invoqués par le fait de me retrouver au nord de l’Ecosse.

Enfin, ce stage m’a permis d’améliorer mon niveau d’anglais et d’acquérir des
compétences humaines, en particulier le sens de l’organisation ainsi que l’aisance devant un
auditoire.

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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique 2009-2010

English questionnaire

INTERNSHIP TITLE: Présentation et déploiement d’une solution de gestion de


classe informatique (Presentation and deployment of a virtual classroom
management software)

START DATE: 07/04/2010

END DATE: 11/06/2010

INTERNSHIP SUPERVISOR: Colin Beagrie

Question One

Where did you do your internship?

I did my internship at the School of Computing of the Robert Gordon University, in Aberdeen,
the third most populous city of Scotland with a population of 210,000.
The School of Computing is in the St Andrew Street building of RGU which is part of the
Schoolhill campus, located in the town center of Aberdeen.
I didn’t do my internship in a specific room, though at the beginning I mainly stayed in C11,
the project lab, to make some experiment. Then I went to C8 and C18 which are assessment
labs to test the application.

Question Two

Who did you work with/for?

I mainly worked on my own. But sometimes I asked for help at the Helpdesk because the
network of the School of Computing is a bit tricky. Moreover, I had to find ways to get
around bugs in SMART Sync – the piece of software I had to study. Technical advises came
from the Helpdesk and other issues were solved directly with my supervisor, Colin Beagrie.

Questions Three and Four

What were you asked to do? Explain in stages what you did.

The first thing I was asked to do was to experiment SMART Sync, an application which allows
teachers to interact with students and control what they can do during lectures. To do so, I
managed to create test architecture so I could try most possibilities this piece of software
provides. Then, I had to set it up on SCOMP-ALBION, one of the School of Computing’s
Windows Server and then configure test machines in two labs, C8/9 and C18/23/24, which I
actually did.
Then, my supervisor advised me to speak with teachers who are most likely to be interested
in such software. I mainly spoke with Audrey Fryer and Daniel Doolan. I managed to gather
their requirements. The next step was to introduce SMART Sync to more teachers and

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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique 2009-2010

eventually to the School of Computing’s personnel, including the Helpdesk. Finally, I


documented my set up procedure for SMART Sync 2009.

Question Five

Did you have any problems?

I encountered many problems and managed to get through. In fact, I found bugs in SMART
Sync and setting up plans to walk around took me a lot of time. One of them got me stuck
about a week in April, just because students’ machines need to be registered with their
hostnames instead of IPs on the server.
Another problem is that with Colin Beagrie, my supervisor, we had to find specific time when
enough teachers are available to do a presentation. As this was almost impossible, I had to
introduce SMART Sync three times!

Question Six

Was your work successful?

It was. I managed to complete every task I was asked to. Moreover, the tests I’ve run worked
finally well so I couldn’t do anything more.

Question Seven

How could your work be continued by another student?

My work can be continued by setting up SMART Sync on every machine of the School of
Computing, though this is not what a student would be asked to be as it’s the administrators’
role.
An idea would be that a student runs tests, just like I did, on other software developed by
SMART Technologies in order to know if they worth using them.

Question Eight

What technical skills did you gain from doing this internship?

I have to admit that I didn’t gain much technical skills from doing this internship. I learnt
various Windows commands which are used on networks such as net use. I use to know the
Windows environment though, and the perpetual problem of dlls which occurred again with
SMART Sync.

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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique 2009-2010

Question Nine

What other skills did you obtain?

I obtained human skills. First, I improved my English level, both spoken and written. That’s
because I had to speak English almost every time. Moreover, I made three PowerPoint
presentations so I’m more likely to speak with ease in front of many people.

Question Ten

Was the internship linked to your future studies or your future career?

I think my internship is very linked to my future studies. I plan to graduate in Networks, so I’m
really happy to do an internship in the same domain.
Moreover, I’m really interested in studying in a foreign country later, and the experience I
lived in Aberdeen is, I think, useful.

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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique 2009-2010

Glossaire

Batch Un fichier batch (originalement une expression anglaise signifiant


‘‘traitement par lot’’) possède l’extension .bat. Il contient un ensemble
de commandes Windows qui seront exécutées une à une au
lancement du fichier.

Classe (adresse IP) Trois classes d’adresses IP existent : A, B et C. La classe est déterminée
par le nombre d’octets représentant le réseau (le reste de ceux-ci
représentant la machine). Dans une adresse IP de classe A, le premier
octet représente le réseau. Pour la classe B, ce sont les deux premiers
et pour la classe C ce sont les trois premiers.

Client – Serveur Le système client-serveur est la base d’Internet. Client et serveur


désignent à la fois la machine et le logiciel. Le client demande une ou
plusieurs informations au serveur, qui est chargé de répondre à la
requête.

DHCP Acronyme pour Dynamic Host Control Protocol. Il s’agit d’un


protocole permettant à un serveur d’attribuer automatiquement une
adresse IP à une machine venant de rejoindre le réseau local.

DLL DLL est un acronyme pour Dynamic Link Library. Il s’agit d’une
technologie crée par Microsoft pour que des applications installées
sur un même système, si elles fonctionnent avec une ressource
identique (par exemple des librairies audio), puissent l’utiliser sous
forme d’un seul fichier qui va toutes leur servir (plutôt que d’intégrer
la même librairie dans chaque application et donc perdre inutilement
de l’espace disque).

Extension En informatique, chaque fichier porte une extension qui symbolise son
type. Par exemple, les images ont typiquement une extension en .jpg,
.png, ou .gif. Les applications, sous Windows, portent l’extension exe
(signifiant exécutable).

IP (adresse) L’adresse IP est utilisée sur un réseau pour reconnaitre une machine.
Son format est un ensemble de 4 octets séparés par des points.
Concrètement, les adresses vont de 0.0.0.0 à 255.255.255.255.

MAC (adresse) L’adresse MAC est un identifiant attribué à un matériel réseau. Cette
attribution est faite par le constructeur lors de la fabrication dudit
matériel et celui-ci est conservé à vie.

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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique 2009-2010

Bibliographie

Ouvrage :

Rena M. Palloff et Keith Pratt, Building Online Learning Communities: Effective Strategies for
the Virtual Classroom (Jossey Bass Higher and Adult Education Series), Editions Jossey Bass,
juillet 2007

Sites Internet :

http://downloads01.smarttech.com/media/sitecore/en/support/product/smartsync/smartsync
2009windows/guides/990075503b0guidesync09installv22jun09.pdf (guide d’installation
basique de SMART Sync 2009)

http://en.wikipedia.org/wiki/Aberdeen (informations générales sur Aberdeen)

http://ss64.com/nt/msiexec.html (pour connaitre les commandes msiexec, et notamment la


génération de fichier log)

http://www.aberdeencity.gov.uk/ (Aberdeen City Council)

http://www.experts-
exchange.com/OS/Microsoft_Operating_Systems/MS_DOS/Q_23798869.html (pour créer le
fichier batch)

http://www.rgu.ac.uk/ (Robert Gordon University)

http://www.smarttech.com/ (informations générales sur l’éditeur)

http://www2.smarttech.com/kbdoc/129773 (guide pour l’administrateur système)

Rémi Voirin – 2ème année Réseaux et Télécommunications – IUT de Clermont-Ferrand 1


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L’adoption de l’outil informatique dans
les entreprises s’accompagne de son
développement dans le monde de
l’éducation. Cela passe par un
enseignement sous forme numérique
avec des cours et des travaux pratiques
en salle de classe informatique.

SMART Sync est un logiciel permettant


d’aider le professeur dans sa démarche.
En effet, il apporte une nouvelle forme
d’interactivité entre professeur et
élèves avec des outils de
communication, d’échange de données
et d’aide à distance.

Durant mon stage à la Robert Gordon


University d’Aberdeen, j’ai pu tester le
logiciel, examiner ses fonctionnalités et
ses limites ainsi que le présenter au
personnel de la School of Computing.
C’est en lisant ce rapport que vous
apprendrez comment.
Présentation et
déploiement
d’une solution de
gestion de classe
informatique
Annexes Rémi Voirin
2ème année Réseaux et Télécommunications
IUT de Clermont-Ferrand I – Année 2009-2010
Maître de stage : Colin Beagrie
Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique (annexes) 2009-2010

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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique (annexes) 2009-2010

Sommaire des annexes

Sommaire des annexes ………………………………………………………………………………………..…. page 1

Contact du support SMART le 23 avril 2010 …………………………………………………….……... page 2

Planning en date du 27 avril 2010 ……………………………………………………………………..…… page 5

Présentation PowerPoint faite à la School of Computing (semaine du 7 juin) ……….. page 6

Script de présentation …………………………………………………………………………………………….. page 11

Documentation pour l’administrateur (en anglais) …………………………………..…………….. page 14

Rémi Voirin – 2ème année Réseaux et Télécommunications – IUT de Clermont-Ferrand 1


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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique (annexes) 2009-2010

Contact du support SMART le 23 avril 2010

Rémi Voirin : ORG:Robert Gordon University - Aberdeen


[An agent will be with you shortly.]
[You are now chatting with Paul.]
Rémi Voirin : hi !
Paul : Hello Remi, thank you for contacting Smart Technologies Technical Support.
Rémi Voirin : i'm working to deploy smart sync in a university
Paul : Ok.
Rémi Voirin : but i found a problem with the tutor app
Paul : Ok. How may I help you?
Rémi Voirin : let me copy a message i sent to my supervisor (he couldn't help me on this)
Rémi Voirin : The only problem is the tutor interface just adds computers which don't exist.
In fact, the students' screens show up but there's also a machine with the same IP address -
one per real machine (connected or not)
Rémi Voirin : if I restart the app, the number of "ghost machines" increases, always showing
IP registered on the class list server
Rémi Voirin : (restart the tutor, without doing anything with the class list server or students)
Paul : Ok. let me check out if that issue is related to our software.
Rémi Voirin : ok. ;)
Rémi Voirin : additional info you may need : I only declare machines in a classroom on the
class list server. the class list server is seperated from the tutor (the school file is read from a
distant machine in the network)
Paul : OK. how many computers did you set up to connect to the Teacher computer. Let say
that you have a lab of 40 Pcs, pointing to a teacher Pc. If I do understand you inquiry, you
end up with 80 PCs, it that right?
Rémi Voirin : Yes, you got the point.
Paul : Rémi - did you set your classes to join by IP Address?
Paul : Using a Class List Server?
Paul : (Just verifying)
Rémi Voirin : Well, I have a class list server on 10.42.4.78. I configured the students to join it
on launch (the NamingServerLoc parameter in SyncClient.ini)
Paul : Okay great,
Rémi Voirin : on the class list server, I set up a classroom with the IP of the students'
workstations
Paul : And inside the Class List Server - did you setup a Lab Setup with IP Addresses, or with
a Class Setup (by Student logon name, etc). The reason I ask is there are two software bugs
that are version dependant that I suspect you may be exhibiting.
Paul : Ok
Rémi Voirin : oh, ok
Paul : And did you setup this class a few months ago or was this a recent fresh download and
installation?
Rémi Voirin : the computer labs tab
Rémi Voirin : all fresh ;)
Paul : Ok gotcha, it sounds like a bug we recently discovered with IP addresses (only)
Paul : I spoke with Dan (our Product Manager for Sync) and we will be fixing this issue in our
next release for 100%.

Rémi Voirin – 2ème année Réseaux et Télécommunications – IUT de Clermont-Ferrand 1


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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique (annexes) 2009-2010

Paul : Is it possible to change the class list server to hostnames for now instead of IP
addresses
Paul : as a temporary solution?
Paul : I spent almost a month troubleshooting this issue recently until we discovered it was a
bug.
Rémi Voirin : how could I set it up ? just typing the hostname instead of the IP ?
Paul : Yes, absolutely.
Paul : You just replace the IP address entry.
Rémi Voirin : can I try it now and stay online with you ? please ?
Paul : Sure!
Rémi Voirin : thanks !
Paul : This is how we setup our test lab last week to bypass the problem temporarily (until a
new release is available).
Rémi Voirin : ok !
Rémi Voirin : changes applied - now I'm logging in again on the students comps
Paul : Great, thank you!
Paul : You will also need to restart the Teacher (or re-join the lab at any rate) if you didn't
already do so after modifying the Class List Server.
Paul : Thats to make sure the software reloads that Class List File
Rémi Voirin : i closed the teacher before doing anything
Paul : Ok great.
Rémi Voirin : now I have two "ghost machines" with the hostnames instead of the IPs. so the
problem is still here I think
Paul : Okay and those two are duplicates?
Rémi Voirin : though to be sure, the best thing to do would be to restart the windows
session ... but i'll lose this conversation.
Paul : The list of thumbnails should be populated from the Class List Server. It should have
blank files for all the missing students who havent joined yet. You can clear those off your
screen with F5 if needed
Rémi Voirin : yes, duplicates
Paul : Ok yes, they definately should not be still duplicating
Rémi Voirin : ahh
Rémi Voirin : F5 works !
Rémi Voirin : I restart the teacher, just to be sure.
Paul : Ok great thank you.
Paul : F5 usually works as more of a band-aid solution
Rémi Voirin : I didn't know about this.
Rémi Voirin : you know, I'll have to write manuals about these apps - the university asks this
from a french ...
Paul : Thats normal, my name is Lloyd. Paul asked me if I could help on the chat as I work
pretty close with our developers from SMART Sync
Rémi Voirin : oh, ok !
Paul : SMART Sync is very complex when people are getting used to it - but it does get easier
after a while
Rémi Voirin : sure
Paul : We had some very good documentation that will be coming out wiht the next update
as well, which should hopefully help a lot of users

Rémi Voirin – 2ème année Réseaux et Télécommunications – IUT de Clermont-Ferrand 1


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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique (annexes) 2009-2010

Rémi Voirin : well, I restarted the teacher, got a lot of duplicates (more than 10, for 2 real
machines, with IPs and hostnames mixed)
Rémi Voirin : tried F5 and got a crash !
Paul : Okay thats not normal, either part.
Paul : What we can do - is rebuild the teacher file.
Paul : It should already be closed, but we can Close the Teacher file
Paul : (This is a rarity) Browse to: C:\Documents and Settings\pebong\Application
Data\SMART Technologies\SMART Sync
Rémi Voirin : you mean the one in the Shared Documents of the machine ? (I'm running XP)
Paul : You should see a whole bunch of files with 'Senteo' in the file name.
Rémi Voirin : ok
Paul : Delete any of them
Paul : Its what stores all of the settings and information used in the Teacher
Paul : Because your using a Class List Server, we want that information to re-populate itself
fully from the server at launch instead of loading it from the file. If this doesnt work, we can
look at setting up a remote session to take a look closer at the problem.
Rémi Voirin : I understand
Rémi Voirin : the only things I have are .dat files in the Application Data/SMART
Technologies/ folder of my session, and "My Senteo File etc etc.teacher" in the C:/Documents
and Settings/All Users/Documents/SMART Technologies/SMART Sync
Rémi Voirin : I suppose I have to delete the .teacher file ?
Paul : Yes you bet
Paul : Its just a .zip file full of .xml's - like a mini database file
Paul : If those xmls have errant data it causes that crash problem. Its extremely rare, but it
usually fixes it.
Rémi Voirin : I see !
Rémi Voirin : Wow. Seems to work like a charm now !
Rémi Voirin : I restarted the teacher a few times, and no duplicates show up
Paul : You should not need to delete those files in the future, it should only ever be a one-
time fix
Paul : Which is a positive sign.
Rémi Voirin : Ok
Paul : Great, if the problem does ever come back please do let us know. And if you get into a
chat feel free to ask for Lloyd and we can set something up!
Rémi Voirin : Yep !
Rémi Voirin : Thanks a lot !
Rémi Voirin : Cheers from Aberdeen, Scotland. ;)
Paul : Merci pour avoir consulte the support Technique.
Rémi Voirin : Merci a vous aussi !
Rémi Voirin : Au revoir !
Rémi Voirin : Bye, and thanks again !
Paul : Bye.

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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique (annexes) 2009-2010

Planning en date du 27 avril 2010

5th 12th 19th 26th 3rd 10th 17th 24th 31st 7th 14th 21st
Date
April April April April May May May May May June June June
Activity
Familiarisation
with the
SMARTsync
product
Install the
SMARTsync
software on a
central server
Configure test
client
machines in
C8/9 and
C18/23/24
Talk to a test
set of
lecturers
about what
SMARTSync
can do and
gather their
requirements
from that.
Demonstrate
software to
test lecturers
Once happy,
Demonstrate
software to a
wider
audience
Document
Server
installation
and set up
Document
Client
Installation
and set up

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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique (annexes) 2009-2010

Présentation PowerPoint faite à la School of Computing


(semaine du 7 juin)

Int roduct ion t o SMART Sync 2009

Rémi Voirin

Contents
 Context and needs

 Why SMART Sync 2009 ?

 Features

 Demonstration

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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique (annexes) 2009-2010

Context and needs


 Computer labs => lots of machines
 C8/9:50
 C18/23/24: 82
 Teachers
 How to interact more efficiently with students ?
 How to provide help or watch what students are
doing remotely ?

Rémi Voirin – Robert Gordon University – School of Computing – Year 2009-2010

Why SMART Sync 2009 ?


 Easy to use
 Developed by SMART Technologies
 Fast (both Student and Teacher)
 Launches in a second
 Provides a lot of features

Fits teachers’ needs

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Main features (1: overview of the classroom)

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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique (annexes) 2009-2010

Main features (2: chat with students)

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Main features (3: students’ questions)

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Main features (4: send and receive files)

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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique (annexes) 2009-2010

Main features (5: project a student’s screen to everyone)

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Main features (6: eyes to the front)

Eyes to the front, please.

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Other features
 Internet blocking, send web
 Only works with Internet Explorer
 Collaboration
 Group work
 Capture
 In case of proof of illegal actions

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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique (annexes) 2009-2010

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Demonstration

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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique (annexes) 2009-2010

Script de présentation

Hello, my name is Remi Voirin. I study Networks and Telecommunications at the Institute of
Technology of Clermont-Ferrand, France. I am also currently an Associate Student at Robert
Gordon University until mid-June, doing a placement in order to get my diploma.
I’m here today to introduce you to SMART Sync.
In a word, SMART Sync is a piece of software which allows teachers to interact with students
easily. It’s a tool you can use during lectures to help students, interact with them and control
what they can do.
Let’s see what I will speak about during this presentation.
Click
I’ll start with studying the context. Then, I’ll explain the reasons to use SMART Sync. The third
part will be dedicated to the features SMART Sync provides. Finally, I will show you these
features with a short demonstration.
Click
So … As you know, there are fifty machines in C8 and about eighty in C18. Of course that
makes a lot of machines and as teachers, you may want to use a tool that facilitates
managing your classroom.
I’ve asked myself how a teacher could interact more efficiently with his or her students, and
how he or she could bring help remotely and possibly watch what a specific student is doing.
Click
To answer these questions, SMART Sync might be the adequate piece of software to use.
Why?
First, because it’s easy to use, both for teachers and students. The interface is clear with no
extra buttons.
Then, it’s developed by SMART Technologies. It’s a Canadian company based in Calgary with
more than a thousand employees. Though they are most known for their interactive white
boards, they sell software for years so we can trust them.
SMART Sync is also quite fast. It takes only seconds to start, both for teacher’s and student’s
edition so you’re not bothered by loading times.
Finally, it provides lots of features. Some won’t be useful for sure, but the fact is you can do a
lot with this.
Click
So it fits teachers’ needs.
Now, let me show you the main features SMART Sync provides, or at least those which might
interest you most.
Click
The first feature I’m going to speak about is simply the main screen of SMART Sync Teacher.
It gives you an overview of the whole classroom. If you double-click on a specific machine,
you will see its screen bigger, and you’ll be able to control it if you want to.

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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique (annexes) 2009-2010

Click
An interesting feature is as a teacher, you can initiate a chat session. So students can speak
between them and the room, as a result, can be quieter.
Click
Then, you have students’ questions. I think a shy student is more likely to ask you something
with his computer rather than in front of his classmates.
Click
SMART Sync is also a way to send a file to everyone in a few clicks. And students can send
you files too. Of course, other ways already exist to do this, but the fact is it’s faster with this
piece of software.
And an option allows you to open files on students’ computer automatically.
Click
Previously, I said that double-clicking a student’s screen makes it displayed bigger. In fact,
you can even make it full screen. So by using SMART Sync, you’re able to project a student’s
screen to everyone. This picture is an example.
It’s taken in C8/9 and what you can see is in the foreground a student’s screen and the same
in the background, projected on walls.
Click
A key feature to keep students focused on their work is to simply lock their screen. `Eyes to
the front, please.` It’s displayed this way. You just have to select the machine you’d like to
lock and then click ‘‘Lock’’.
Click
SMART Sync also provides other features such as Internet Blocking and ‘‘Send web’’. Internet
Blocking is about preventing students from going to sites in a list. But these sites will work
anyway with alternative browsers like Firefox, Google Chrome or Safari. Send web allows you
to type in an Internet address and then send students to it. But it opens Internet Explorer and
that could be annoying.
Another feature is Collaboration. I haven’t taken time to study it as I have to set up at least 10
machines to get an idea of how it works. Anyway, it allows you to create groups of 2 or 3
students and make them work together on a same task.
Finally, you can also capture a students’ screen. At the end you get a jpeg file just like you
captured your own screen. This feature can be used in case of illegal action.
Click
Now, I’m going to show you these features with a quick demonstration.
Demonstration
- Start SMART Sync => main screen. You can make groups.
- Double click. Either see or control. By the way, screen displayed to everyone.
- Lock ?
- Now we have students’ questions. So a student can send a question and of course,
with this interface you can answer.
- Chat. Everyone can talk by ticking this box.
- File transfer. Available for both ways: teacher to students and students to teacher.
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Présentation et déploiement d’une solution de gestion de classe informatique (annexes) 2009-2010

- Application blocking: useful to prevent students from using different software than
Office for example.
- Announce: a bit like net send, funny but not really useful during class.
- Finally: vote. And it’s only yes or no. Results are shown at the bottom of the screen.

It’s all I had to say about SMART Sync 2009. Thanks for your attention and feel free to ask
questions.

Rémi Voirin – 2ème année Réseaux et Télécommunications – IUT de Clermont-Ferrand 1


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SMART Sync 2009:
Administrators’
manual
Version 8.1.107.7
Written by Rémi Voirin for the Robert Gordon University
June 2010
SMART Sync 2009: Administrators’ manual June 2010

Ne pas imprimer. C’est à cause d’un espace en trop entre le header et le premier titre (Table
of Contents).

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SMART Sync 2009: Administrators’ manual June 2010

Table of contents

Table of contents ……………………………………………………………………………………………………. page 1

Introduction ………………………………………………............................................................................... page 2

1 Setting up the server ……………………………………………………………………… page 4


1.1. Software installation ………………………………………………………………………………….. page 4
1.2. Configuring the architecture with the SMART Sync Administration Tool ….. page 6
1.3. Using the SMART Sync Student Configuration Tool ………………………………….. page 9
1.4. Sharing the installation folder ……………………………………………………………………. page 10

2. Installing teachers ………………………………........................................................ page 12


2.1. Software installation …………………………………………………………………………………. page 12
2.2. Joining the Class List Server ………………………………………………………………………. page 13

3. Installing students …………………………………………………………………………. page 14


3.1. Software installation ………………………………………………………………………………….. page 14
3.2. Configuration check ………………………………………………………………………………….. page 15

1
SMART Sync 2009: Administrators’ manual June 2010

Introduction

SMART Technologies is a Canadian company based in Calgary with more than a


thousand employees. They base their reputation on interactive whiteboards and are currently
the leaders with 57% of the market share in the UK. During the last few years, they decided
not only to focus on this market but also on educational software.
Since 2007, SMART Technologies sells SynchronEyes. This piece of software is made to
be used in classrooms in order to get more interactivity. Teachers can bring help remotely
and put usage rules on computers during lectures while students can ask questions or send
files within clicks. Last year, SynchronEyes saw its name changed to SMART Sync 2009.
There are multiple ways to set up SMART Sync in a school. The first one, which is the
easiest, consists in making each lab independent. It means each student connects to the
teacher’s computer which in fact plays two roles: teacher and server. In this configuration, the
teacher can do everything he wants to like setting up rules. However, in a University network
and even in a high school, this is not acceptable as it’s the role of the administrator. That’s
why this guide will help you deploying SMART Sync 2009 on a server-based architecture.

Student's computer
1 in Lab 1
Windows XP

Teacher's computer Student's computer


in Lab 1 2 in Lab 1
Windows XP Windows XP

Student's computer
3 in Lab 1
Server Windows XP
Windows Server
2003 Student's computer
1 in Lab 2
Windows XP

Teacher's computer Student's computer


in Lab 2 2 in Lab 2
Windows XP Windows XP

Student's computer
3 in Lab 2
Windows XP

Introduction figure: classic server-based SMART Sync infrastructure.


Remember that this manual is an example of set up. If you wish to use other
installation options and possibilities, try the official SMART Sync System Administrator
documentation: http://www2.smarttech.com/kbdoc/129773.

2
SMART Sync 2009: Administrators’ manual June 2010

Before starting, check the PCs’ hardware and software. These are the requirements for
SMART Sync to run smoothly (both Tutor and Student):
Intel/AMD 800 MHz processor
512 Megabytes of RAM
300 Megabytes of available hard drive space
Operating System: Windows XP, Windows Vista, Windows Server 2003
(Class List Server and Administrator Tool only)
Note that SMART Sync Tutor and Student should run fine on Windows 7 though I
haven’t tested it.

3
SMART Sync 2009: Administrators’ manual June 2010

1. Setting up the server

1.1. Software installation

The first thing you have to do is to download the administrator package available on
http://www.smarttech.com/. It contains various files allowing different installation methods.

Uncompress the zip file and then double-click on smartsyncteachersetup.exe. After a few
seconds, a new window pops up.

Figure 1.1.1.: Beginning of SMART Sync 2009 setup.

Click Next. You can then read the software agreement. To continue, you have to
accept it.

Figure 1.1.2.: Personal data and product key.

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SMART Sync 2009: Administrators’ manual June 2010

The next screen allows you to put the product key you got when buying SMART Sync.
If you don’t have one, you can try the application for 30 days. The User Name and
Organization fields are directly collected from your OS data; you shouldn’t have to change
them. Installing the application for every user on the system is recommended. Click Next.

Figure 1.1.3.: Selection of components to install.

You can now select which components you wish to install. As we are installing the
server, select the ones in the ‘‘For Administrators’’ section. Besides, the default destination
folder should be fine, don’t change it unless you have a particular reason. Click Next. The
installation lasts a few dozens of seconds.

Figure 1.1.4.: End of installation.

Click Finish to exit the installation program.

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SMART Sync 2009: Administrators’ manual June 2010

1.2. Configuring the architecture with the SMART Sync Administration Tool

During the installation process, a shortcut for the SMART Sync Administration Tool
has been created on your desk. Double click the icon. A welcome window shows up.

Figure 1.2.1.: SMART Sync Administrator Tool.

This application will help you to create a school file. It stores common information on
students’ machines, teachers and restrictions that can be put. Click Next to get to the first
step: creating the school file.

Figure 1.2.2.: Creating a school file.

Click Browse to select its location. It is a good idea to put it in the SMART Sync
installation folder. Click Next.

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SMART Sync 2009: Administrators’ manual June 2010

Figure 1.2.3.: Class List Server IP.

You now have to enter your Class List Server’s IP address. This is basically the one of
the computer you’re using. If you don’t know it, then click on the Start Menu, then Run… and
type cmd. In the command prompt, type ipconfig.

Please note that you shouldn’t put 127.0.0.1, the loopback address. Your architecture
may not work then.

The Import Information tab is useless unless you want to add existing information to
the database. The next tab is about students. As we only want to declare machines and no
students on the interface, ignore it. The Teachers tab is more relevant though. The best
choice is to declare one teacher per teacher PC, and call every teacher the name of the room.
For example, if you have a room called C8 and 1 teacher PC in it, then create one teacher
called ‘‘C8’’.

Then you have Classes, which is also irrelevant as we don’t declare students. Click Next
to get to the Computer Labs tab.

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SMART Sync 2009: Administrators’ manual June 2010

Figure 1.2.4.: The Computer labs tab.

Start by creating a lab by clicking ‘‘Add’’ at the bottom of the window. Then, add
every computer you want in your architecture by clicking ‘‘Add computer’’. Make sure you
select the correct lab before adding computers to it.

Something very important is you have to write machines’ hostname, no IPs. You may
encounter problems with SMART Sync Tutor then.

Click Application Blocking. This feature allows you to create black or white lists of
applications.

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SMART Sync 2009: Administrators’ manual June 2010

Figure 1.2.5.: Application blocking.

The problem here is the application you want to block or authorize has to be installed
on the server. So, for example, if you want to black list Mozilla Firefox, it has to be installed on
the server. You can’t enter the path manually.

The last tab is about Internet Blocking. This works only with Internet Explorer, so if
your institution uses alternative browsers such as Mozilla Firefox, Google Chrome or Apple
Safari, you first have to block them with the Application Blocking feature (either with a black
or white list).

You can now exit the SMART Sync Administrator Tool.

1.3. Using the SMART Sync Student Configuration Tool

The purpose of the SMART Sync Student Configuration Tool is to create a


SyncClient.ini file which will be read by SMART Sync Student at startup.

Double click StudentConfig.exe in your SMART Sync installation folder. A welcome


message appears. Click Next.

The first question is about the visibility of SMART Sync Student to students. Make it
visible so students can ask questions to their teacher or initiate a chat session.

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SMART Sync 2009: Administrators’ manual June 2010

Click Next. The connection method is now asked. Enter the LAN IP address of your
Class List Server in the adequate field. You can check the connection. Click Next.

Figure 1.3.1. : SMART Sync Student options.

You can now select Students’ software abilities. If your idea is to use every feature
without letting the student quit, then proceed the same way as in this capture. Click Next.

The login method can now be chosen. Select AnonymousID if your students already
have their own specific login on your institution network. It will be displayed in the SMART
Sync Tutor’s interface.

The next step is about teachers’ security. If you have PCs dedicated to lecturers, then
you should leave this to No Security.

The SyncClient.ini file is now correctly created.

1.4. Sharing the installation folder

By sharing the installation folder, teachers will be able to access the school file and the
automatic setup procedure (which will be detailed later) for SMART Sync Student will be
possible.

Open Windows Explorer and go to C:\Program Files\SMART Technologies. Right click


on SMART Sync 2009 and then click Properties. Go to the Sharing tab. Select ‘‘Share this
folder’’.

Note that the folder should be readable by everyone and not writeable. You can check
this parameter on Windows Server 2003 by clicking the Permissions button.

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SMART Sync 2009: Administrators’ manual June 2010

Figure 1.4.1.: Sharing the SMART Sync 2009 folder under Windows Server 2003.

Click OK to confirm.

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SMART Sync 2009: Administrators’ manual June 2010

2. Installing teachers

2.1. Software installation

The installation procedure for SMART Sync Tutor is almost identical to SMART Sync
Administrator. Run smartsyncteachersetup.exe and proceed the same way as for the
Administrator version until the component selection screen shows up.

Figure 2.1.1: SMART Sync Tutor component selection.

Select ‘‘Install SMART Sync Tutor’’ instead of the administrator tools. Proceed with the
installation.

Figure 2.1.2.: End of SMART Sync Tutor installation.

Once you have clicked Finish, launch SMART Sync Tutor. It will ask for activation – do
it if you entered a valid product key during the installation.

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SMART Sync 2009: Administrators’ manual June 2010

2.2. Joining the Class List Server

To be part of your architecture, SMART Sync Tutor has to be configured to read from
the server’s school file.

Launch SMART Sync Tutor. You’ll be asked for a tutor name and a classroom. Enter
fake data. Apply. Then, click on Options > Preferences and Browse for the school file located
on your server. Apply and quit SMART Sync Tutor.

Before using safely this application, you need to empty its cache. It’s located in the
shared folders between local users.

With Windows Explorer, browse C: \Documents and Settings\All


Users\Documents\SMART Technologies\SMART Sync.

Figure 2.2.1.: Content of the cache folder.

Now, empty the folder and start SMART Sync Tutor again. The adequate
classrooms loaded from the server should appear.

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SMART Sync 2009: Administrators’ manual June 2010

3. Installing students

3.1. Software installation

As you may want to set up SMART Sync Student on a lot of machines, it may be a bad
idea to use the classic way of installing software. We are here going to use the msi file
located in the administrator package on www.smarttech.com.

If you are familiar with msi files, you know that they allow you to set up an application
in a single command with parameters. For a complete list of available parameters, please
refer to the SMART Sync administrator guide on SMART Technologies website.

With SMART Sync, the PATHTOINI parameter is made to simplify the way to apply
your own configuration (made with the SMART Sync Student Configuration Tool). But this
simply doesn’t work.

To get rid of this problem, the best solution is to create a batch file which sets up
SMART Sync Student using the msi file and then copy SyncClient.ini from the server to the
SMART Sync Student installation folder.

This is an example of what you should have:

msiexec /i "<path-to-msi-file>" CREATE_SHORTCUTS="" /qb+ -


norestart

net use "<remote-shared-folder>"

copy "<remote-SyncClient.ini>" "C:\Program Files\SMART


Technologies\SMART Sync Student\SyncClient.ini"

Figure 3.1.1.: Installing SMART Sync Student 2009.

14
SMART Sync 2009: Administrators’ manual June 2010

After the installation is complete, reboot your computer.

3.2. Configuration check

SMART Sync Student should connect automatically to your Class List Server on
startup. If its behaviour is not correct, then check your SyncClient.ini, and if it’s bad, then
check your batch file again.

15
SMART Sync allows teachers to bring
help and interact with students in a new
way during lectures.

Learn how to set up the software from


A to Z with teachers and students
gathering information from a server
with this manual.

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