A nos très chers parents qui ont toujours été là pour nous tout au long de nos études et qui nous
ont donné un magnifique modèle de labeur et de persévérance. J'espère qu'ils trouveront dans
ce travail toute notre reconnaissance et tout notre amour.
ORANGE Côte d’Ivoire Telecom pour nous avoir donné ce cadre d’étude et de mise en œuvre
du projet ;
Le groupe CEFIVE son Directeur et tout son personnel qui m’ont beaucoup aidé, offert une
agréable ambiance de travail et m’ont garanti la meilleure formation possible afin d’effectuer
ce projet dans les meilleures conditions ;
M. N’GUESSAN Remi qui ne m’a épargné aucun effort pour le bon déroulement de ce travail.
Ses remarques et ses consignes ont été pour moi d’un grand apport.
Toutes les personnes qui m'ont conseillé et relu lors de la rédaction de ce rapport de stage :
ma famille, mes amis en particulier Rosine KOFFI ma fiancée.
Les membres du jury pour avoir accepté d’évaluer ce modeste travail. C’est un réel honneur
de juger notre travail. Nous espérons être à la hauteur de leurs expectations.
Programme ITI
I.T.I: Ingénieur des Techniques Informatiques (BAC+4) avec les options suivantes :
Base de données et développement d’applications
Maintenance, Réseaux et télécoms
Programme ICI
I.C.I : Ingénieur de conception Informatique (BAC+5) avec les options suivantes :
Systèmes d’information et développement d’applications
Réseaux Informatique et TELECOM
Programme MASTER
Master Télécoms et Réseaux
Master Informatique
C'est ainsi que nous avons effectué avons développé un projet professionnel pour lequel le
présent document tient lieu de rapport.
Tableau x.y.z
Figure x.y.z
C’est dans ce cadre que s'inscrit le problème d’évolution des réseaux qui consiste à optimiser
les couts engendrés par l'installation et l'utilisation du système. L’évolution d'un réseau mobile
4G à partir d'un réseau mobile 3G consiste à réorganiser le réseau 3G initialement établi et
fonctionnel de manière à desservir un plus grand nombre d'usagers, et par conséquent à gérer
un trafic plus volumineux. Cette réorganisation peut entraîner, soit l'ajout de nouveaux
équipements 4G et le retrait de certains équipements 3G existants, soit la substitution de tous
les équipements 3G existants tout ceci en une bonne planification.
C’est pour comprendre au mieux les différentes étapes de migration de la technologie 3G vers
la 4G que le sujet intitulé « EVOLUTIONS TECHNOLOGIQUES DES RESEAUX MOBILES
3G ET 4G » nous a été proposé.
La deuxième partie fait une présentation détaillée des solutions répondant à la technologie
4G, ensuite procéder à une comparaison et d’en choisir une qui pourra se greffer sur le
réseau existant, dans le chapitre 3 nous ferons une étude technique de notre solution retenue
en présentant l’architecture de réseau LTE, les caractéristiques, les fonctionnalités de
chaque entité de ce réseau, les technologies et protocoles associés et enfin procéder à
l’affectation des entités 4G/LTE au réseau existant.
La troisième partie au chapitre 1, nous allons d’abord présenter une étude théorique du
dimensionnement qui nous servira au chapitre 2 à la conception et l’implémentation de
notre outil dénommé ‘’3G/4G Planner‘’ qui aura comme objectif principal le
dimensionnement du réseau 3G/4G, ensuite le chapitre 3 présentera la planification du
réseau LTE/4G en utilisant le logiciel Mentum-Planet, enfin au chapitre 4, nous
présenterons les résultats et interprétations des paramètres radio LTE pour terminer enfin
avec une estimation du coût de la solution déployée.
Orange Côte d’Ivoire (OCI) a été créé sous l’appellation, Société Ivoirienne de Mobile (SIM)
et sous la marque Ivoiris. Elle est détenue à 85% par France Telecom et à 15% par le groupe
COMAFRIQUE. Ses activités commerciales ont débuté le 28 Octobre 1996. Suite à la création
de la holding de droit français, Orange SA, France Telecom décide de dénommer « Orange »
toutes ses filiales mobiles, dans lesquelles elle est majoritaire, afin de leur faire bénéficier de
l’expertise commerciale et de la notoriété dont jouir la marque. C’est ainsi que le 18 mars 2002,
la Société Ivoirienne de Mobile change de dénomination sociale et commerciale et devient
Orange Côte d’Ivoire SA (OCI SA). Conformément à la politique du groupe, le statut de
franchise d’Orange Côte d’Ivoire SA se traduit le 29 mai 2002 par l’adoption de la marque, de
ses valeurs et de sa vision du futur. Elle est, à cette date, la première représentation de la marque
Orange en Afrique. Orange Côte d’Ivoire, société anonyme au capital de 4.136 milliard de
FCFA, a pour siège l’immeuble ‘’le Quartz’’ situé sur le Boulevard Valery Giscard d’Estaing
à Abidjan. Le Groupe France Telecom a initié depuis 2004, une synergie entre ses filiales en
Côte d’Ivoire : Orange CI (OCI) et Côte d’Ivoire Telecom (CIT). Le numéro de licence
d’orange est le 01/CEL/2/96/ATCI ; elle a été accordée le 02 Avril 1996 et court jusqu’au 02
Avril 2016. Le jeudi 28 avril 2016 marque la signature de la lettre d’engagement entre Orange
Côte d’Ivoire – Côte d’Ivoire Telecom et SIFCOM dans le cadre de la fusion capitalistique
d’Orange Côte d’Ivoire et Côte d’Ivoire Telecom.
1.4. Missions
La satisfaction continue du client, voici la mission essentielle qui motive l’activité d’Orange
CIT. C’est pourquoi elle s’appuie sur sa philosophie « la vie change avec Orange » pour
marquer la différence en créant des services simples et innovants qui aident ses clients à mieux
communiquer entre eux. Cela repose sur des principes simples parce que le client est au cœur
de la proposition commerciale. La marque Orange n’est pas seulement un logo et une palette
de couleurs spécifiques mais une voie de développement de l’entreprise par la satisfaction client
et partant, de la maximisation du capital confiance. C’est pourquoi toutes ses actions reflètent
ses cinq valeurs : audace, dynamisme, proximité, simplicité, transparence. Elle donne vie à
un projet fondé sur une véritable culture d’entreprise. Les salariés d’Orange Côte d’Ivoire
travaillent au quotidien pour offrir le meilleur aux clients, les satisfaire et leur apporter tous les
bénéfices, qu’ils s’agissent de la qualité du réseau, des tarifs, de l’accueil.
1.5. Organigramme
La figure 2 présente l’organigramme de la société Orange Côte d’Ivoire Télécom.
Nous avons indiqué en gras les subdivisions auxquelles nous appartenons. Par ordre
d’apparition sur l’organigramme :
1.7. Activités
Les activités d’Orange Côte d’Ivoire sont de deux types à savoir le service de base (l’émission
et la réception d’appels téléphoniques) et les services à valeur ajoutée (SVA).
Le réseau installé maintenant en Côte d’ivoire est le réseau 3G+/HSPA. Cette technologie
travaille avec un débit élevé et permet d’acheminer un volume de trafic important. Mais les
besoins des utilisateurs et le nombre des abonnés sont toujours en évolution et pour cela on aura
recours à la 4G qui possède des caractéristiques très évolués.
Le problème qui se pose ici comment planifier cette architecture tout en respectant la contrainte
de coût.
Au vu des points énumérés, nous pouvons nous demander quels seront les conséquences de
l’augmentation du trafic IP dans les réseaux 3G et comment prévenir une éventuelle congestion
de ces réseaux?
2.2. Intérêt
En nous basant sur de nombreux constats, nous pensons que ce sujet a un intérêt non négligeable
pour le monde scientifique car il pourra servir de référence pour des futurs chercheurs qui
voudront l'améliorer ou travailler dans le même domaine.
Le thème de notre mémoire vise donc à étudier la 4G, son architecture, son fonctionnement et
son applicabilité dans nos réseaux actuels par le biais d'une migration de l'existant c’est-à-dire
de la 3G vers la technologie 4G de notre choix en passant par la 3G++. Nous allons notamment
nous appesantir sur les innovations technologiques de la 4G telles que l’OFDM, le MIMO et
une architecture tout-IP qui répond à différents besoins.
2.3.1. Méthodes
Le recours à une ou plusieurs méthodes s'avère indispensable pour mener une étude scientifique
selon les exigences et la rigueur d'usage.
« Le concept méthode » a été défini par plusieurs auteurs comme étant : « l'ensemble des
opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à étudier les vérités qu'elle
poursuit, les démontre et les vérifie»
Dans le cadre de notre mémoire, nous ferons usage des méthodes suivantes :
2.3.2. Techniques
Dans le cadre de notre mémoire nous allons utiliser la recherche documentaire qui consiste à
faire la collecte des informations pertinentes à travers des documents, des interviews…
En dehors de nos supports de cours et des ouvrages disponibles à la bibliothèque, nous ferons
également l’usage d’internet.
2.5. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté le thème dans sa généralité. Dans le prochain chapitre
nous étudierons l’existant dans le but de connaitre les problèmes qui ont poussé Orange à
vouloir faire évoluer son réseau.
Le réseau d’accès radio propose les fonctions permettant d’acheminer les informations depuis
l’utilisateur jusqu’au réseau cœur. Il est une passerelle entre l’équipement usager et le réseau
cœur via les interfaces Uu pour UE-UTRAN utilisant le WCDMA, sur l’interface Uu vers le
mobile de l’abonné, il peut gérer les deux modes de l’UTRA qui sont le TDD et le FDD et Iu
pour NodeB-RNC.
Le réseau d’accès UTRAN est composé de plusieurs éléments:
Une ou plusieurs stations de base appelées NodeB reparties géographiquement sur l’ensemble
du territoire offrant une multitude de fonctions permettant à l’abonné d’accéder aux différents
services proposés par ORANGE CIT, le rôle principal du NodeB est d’assurer les fonctions de
réception et de transmission radio pour une ou plusieurs cellules du réseau d’accès de l’UMTS
avec un équipement usager.
Des contrôleurs radio RNC (Radio Network Controller) qui supervisent les connexions entre
les NodeB et le réseau cœur, assurent la gestion et la configuration et la configuration des
canaux radio, la gestion des handovers, etc… Le rôle principal du RNC est de router les
communications entre le NodeB et le réseau cœur de l’UMTS
Eléments communs :
Ce sont des éléments partagés par le domaine de commutation de paquet et le domaine de
commutation de circuit, ces éléments sont :
HLR (Home Location Register) : est une base de données qui contient toutes les
informations relatives aux abonnées : l’identité de l’équipement usager, le numéro d’appel
de l’usager, les informations relatives aux possibilités de l’abonnement souscrit par
l’usager.
L’EIR (Equipment Identity Register) : est une base de données contenant la liste des
mobiles interdits listés par un numéro unique propre à chaque équipement usager, le numéro
IMEI (International Mobile station Equipment Identity).
Exemples
Classe de Caractéristiques Explication
Service d’applications
Temps de transfert permet aux conversations vocales de
Voix, vidéo
faible et constant proposer une bande passante contrôlée avec
téléphonie, jeux
Conversational (temps réel). échange interactif en temps réel avec un
vidéo en ligne,
Importance de l’ordre minimum de délai entre les paquets.
…
des entités dans le flux
permet aux services de streaming de
Importance de l’ordre Webcast, Video fournir une bande passante continue et
Streaming
des entités dans le flux. On demand, … contrôlée afin de pouvoir transférer la vidéo et
l’audio dans les meilleures conditions.
Navigation Web, destinée à des échanges entre l’équipement
Importance de
Accès à une usager et le réseau comme la navigation
Interactive l’intégrité des données
BDD, jeux en Internet qui engendre une requête et une
(faible BER)
réseau, … réponse par le serveur distant.
Importance de
l’intégrité des données qui affiche la plus faible priorité, permet des
(très faible BER), transferts de type traitements par lots qui ne
Email, SMS,
Background temps de transmission demandent pas de temps réel et un
Téléchargements,
moins important que minimum d’interactivité (envoi et réception de
pour la classe messages électroniques).
interactive.
Tableau 1.3. 1 : Classes de services de l'UMTS
3.5. Problématique
Orange Côte d’Ivoire par son réseau existant assiste à une véritable explosion de la
consommation de données en Côte d’Ivoire. Cette consommation accrue est due notamment à
la multiplication des clés USB internet 3G+ « qui permettent une connexion PC aux réseaux
mobiles », ainsi qu’à l’apparition de smartphones facilitant la navigation Internet et l’accès aux
sites communautaires et de partage de vidéos.
Cette croissance exponentielle des Smartphones, de la navigation web à partir d’un téléphone
mobile et des applications mobiles nécessitant une connexion réseau, pèse de plus en plus sur
les réseaux 3G. Il faut alors se demander si la 3G sera apte à faire face dans un futur proche à
la consommation effrénée des utilisateurs mais aussi leur fournir l’accès internet à très haut
débit. Pour satisfaire ce besoin les opérateurs déploient des réseaux 3G et 3G++.
Toutefois les réseaux 3G et 3G ++ rencontrent différents problèmes et limites, nous pouvons
citer entre autres :
Les problèmes au niveau de la couverture réseau;
Une insuffisance en termes de débits offerts;
Une éventuelle saturation des réseaux 3G et 3G++.
L’objectif étant de résoudre ces problèmes, il est préférable de se tourner vers une solution qui
qui permettra à l’Opérateur de palier ses insuffisances énoncées plus haut.
3.6. Conclusion
Après étude de la technologie existante 3G, nous voyons bien les limites de cette technologie
auxquelles est confronté ORANGE CIT. L'objectif des technologies 4G est d'aller bien au-delà
de cette proposition initiale. Dans la prochaine partie nous étudierons plusieurs technologies
4G dans le but d’en retenir une seule qui permettra à l’opérateur de migrer vers la meilleure
solution 4G en fonction de l’architecture existante tout en minimisant le coût.
Les normes LTE et Wimax ont d'abord été considérées comme des normes de troisième
génération (« 3,9G »), spécifiées dans le cadre des technologies IMT-2000. Cependant, en
décembre 2010, l'UIT a accordé aux normes LTE et Wimax la possibilité commerciale d'être
considérées comme des technologies « 4G », du fait d'une amélioration sensible des
performances comparées à celles des premiers systèmes « 3G ».
Les trois technologies supposées comme candidates potentielles pour une validation 4G sont :
WiMAX version 802.16m soutenu par Intel sachant que le WIMAX a été ajouté à la liste
des standards 3G par l’ITU.
Ultra Mobile Broadband (UMB) soutenu par le fondeur américain Qualcomm (fabriquant
des puces).
Long Term Evolution (LTE) poussée par les Européens, avec Ericsson en tête suivi de
Nokia et Siemens…
L’architecture du Wimax mobile est composée de terminaux mobiles (MS) qui communiquent
via un lien radio avec une station de base (BS) qui joue le rôle d’un relais avec une infrastructure
terrestre fondée sur le protocole IP. Les BSs sont connectées à un élément du réseau appelé
ASN-GW utilisé comme passerelle (Gateway) pour gérer le raccordement des BSs avec le
réseau IP.
L’IEEE 802.16e est composé aussi du NAP (Network Access Provider) qui est l’entité
responsable de fournir l’infrastructure nécessaire pour l’accès radio à un ou plusieurs
fournisseurs de services. Elle contrôle un ou plusieurs ASN (Access Service Network) qui est
formée d’une ou plusieurs BS, et d’un ou plusieurs ASN-GW. La dernière composante de
l’IEEE 802.16e est le NSP (Network Service Provider). Cette entité fournit l’accès au réseau
IP et offre aux abonnés l’accès aux services réseau. Le NSP contrôle un ou plusieurs CSN
(Connectivity Service Network) qui est le cœur du réseau Wimax.
1.3.3. Fonctionnement
Reliée par fibre optique à l'infrastructure du fournisseur d'accès à Internet, la station wimax de
base communique simultanément avec plusieurs centaines d'antennes installées chez les
abonnés. Le schéma ci-dessous illustre les émissions d'onde générées par la technologie.
Couverture Wimax : Une seule station Wimax peut fournir une couverture réseau pour
plusieurs centaines d'utilisateurs et gérer l'envoi d'informations à très grande vitesse
Wimax haut débit : Le Wimax a une haute vitesse de connectivité sur de longues distances,
Multi-fonctionnalité du Wimax : Le Wimax peut exécuter une grande variété de taches
comme le service de téléphonie, la transformation de données, les vidéos HD, les services
vocaux, etc ...
Potentiel et développement : La technologie Wimax a un bon potentiel de développement
et a la possibilité d’offrir divers types de services de nouvelle génération.
Wimax, un abonnement peu coûteux : Le réseau Wimax est un substitut de faible coût
aux services Internet offerts par d'autre réseau comme l'ADSL, le modem ou un réseau local.
Wimax et Wi-Fi : Le réseau Wimax offre une portée beaucoup plus élevée par rapport à la
technologie WiFi.
Antenne intelligente : L'utilisation de l'antenne à puce dans le réseau Wimax offre une plus
large gamme de fréquences (allant de 2,3 à 3,8 Ghz). Elle permet également de rendre
possible la communication sur longues distances sans cryptage
Homeland Security : Les options de sécurité de la technologie Wimax offre une sécurité
élevée en raison du système de cryptage utilisé par le Wimax.
1.3.6. Synthèse
Le Wimax fixe (IEEE 802.16) est une technologie radio de longue portée qui offre un bon
niveau de QoS pour un nombre limité de stations d’abonnés fixes. La version mobile du Wimax
(IEEE 802.16e), est une technologie prometteuse qui offre une certaine QoS pour des terminaux
mobiles qui se déplacent à une vitesse maximale de 120 km/h. La portée, ainsi que les débits
offerts par cette technologie dépendent de l’environnement des utilisateurs (zone rurale ou
urbaine...). Il utilise la technologie avancée MIMO.
1.4.5. Synthèse
Malgré les qualités de cette technologie, actuellement elle ne connaît pas un grand succès par
rapport au Wimax et LTE. Peut-être parce qu’elle n’est pas soutenue par plusieurs industriels
connus comme les autres, ou l’installation de ses équipement pose un problème ; mais dans tous
les cas elle reste une technologie avancée qui propose une bonne: QoS avec prise en charge de
la mobilité des utilisateurs.
1.5.1. Introduction
LTE (Long Term Evolution) est la norme de communication mobile la plus récente qui est
proposée par l’organisme 3GPP dans le contexte de la 4G. Comme l’IEEE 802.16m, elle
propose des débits élevés pour le trafic temps-réel, avec une large portée. Théoriquement, le
LTE peut atteindre un débit de 50 Mb/s en lien montant et 100 Mb/s en lien descendant. En
réalité, l’ensemble de ce réseau s’appelle EPS (Evolved Packet System), et il est composé de
deux parties : le réseau évolué d’accès radio LTE, et le réseau cœur évolué appelé SAE (System
Architecture Evolution).
Pour offrir des débits élevés, le LTE emploi la technologie OFDMA (Orthogonal Frequency
Division Multiple Access) dans le sens descendant, et le SC-FDMA (Single Carrier - Frequency
Division Multiple Access) dans le sens montant. Le LTE respecte les délais requis par le trafic
temps-réel. Cette technologie prend en charge la mobilité des utilisateurs en exécutant le
Handover à une vitesse allant jusqu’à 350 km/h. Le LTE a pris en charge l’interconnexion et
l’interopérabilité avec les normes 2G et 3G, et les réseaux CDMA-2000. Contrairement à la 3G
qui nécessite d’allouer une bande de fréquence de 5 MHz, le LTE propose plusieurs bandes de
fréquences allant de 1.25 jusqu’à 20 MHz. Cela lui permettra de couvrir de grandes surfaces.
Les téléphones mobiles existants ne peuvent pas être utilisés pour accéder aux fonctions du
réseau LTE. L'utilisateur doit disposer d'un téléphone portable prenant en charge les
fonctionnalités LTE. Cela entraînera des coûts pour l'utilisateur de bénéficier du service
LTE.
Le réseau LTE est un réseau entièrement nouveau qui nécessite l'installation d'équipements
et d'antennes pour le rendre opérationnel.
Le système LTE est complexe et nécessite donc des ingénieurs qualifiés pour maintenir et
gérer le système. Ils ont besoin d'être payés des salaires plus élevés afin de les conserver.
1.5.6. Synthèse
LTE est une technologie avancée de communication radio mobile qui propose des débits
d’ordre supérieur, et un bon niveau de QoS pour ses abonnés. Elle est soutenue par les
européens et proposée par l’organisme 3GPP qui a déjà fixé toute la gamme de la téléphonie
mobile fondée sur le monde des télécommunications. Dernièrement, et seulement en Europe,
cette technologie prise en charge surtout par Alcatel commence à prendre de l’avance par
rapport au WiMAX. Cependant, le déploiement à grande échelle est freiné par le coup induit
par l’incompatibilité avec les équipements UMTS déjà fonctionnels.
1.6. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons dressé une liste de technologie répondant favorablement au besoin
de l’opérateur afin de lui permettre de migrer vers cette solution qui sera le choix idéal en
fonction de l’architecture existante.
Dans le prochain chapitre, nous ferons une étude comparative afin de choisir la solution retenue.
Mobilité supportée 120 Km/h 350 km/h > 350 Km/h > 300 km/h
D’après les études réalisées, Chacune des trois technologies répondant à la norme 4G présente
ses avantages et ses inconvénients. Le choix parmi ces trois se fera en fonction du réseau de
base 3G depuis lequel on veut faire la migration. Le WIMAX apparaît comme un concurrent
sérieux aux deux technologies précédentes car il offre d’entrée des débits assez élevés et
propose des coûts de déploiement relativement moindres. Cependant il faut tenir aussi compte
des évolutions de ces différentes technologies car la version améliorée du WCDMA qui est le
HSPA suivie du HSPA+ offrent des débits nettement concurrentiels avec ceux du WiMAX.
Aussi il faut s’intéresser à la capacité d’attraction d’abonnés car peu d’équipements utilisateurs
compatibles WiMAX Mobile existent aujourd’hui.
Rappelons aussi que l’un des objectifs de cette étude est de tenir fortement en compte la
réutilisation des infrastructures existantes dans le réseau de ORANGE CIT.
Le choix pour une technologie appropriée va donc s’orienter vers le LTE pour diverses raisons.
L’une des principales raisons est que le LTE a un avantage clé de performance: Il est mieux
intégré aux autres technologies cellulaires, ce qui permet des transitions plus douces entre la
3G et 4G. De plus les Téléphones Wimax ont tendance à avoir des difficultés au niveau du
handover vers la 4G une fois qu’ils tombent dans une zone 3G.
2.4. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons dressé une étude comparative des technologies présentées dans le
chapitre 1.
Le choix de notre solution LTE après étude nous a démontré qu’elle pouvait se greffer au réseau
déjà en place.
Dans le chapitre 3, nous étudierons en long et en large cette solution en faisant une étude
conceptuelle qui débouchera sur une étude technique.
L’UMTS a promis des débits allant jusqu’à 2Mbps/s à ses débuts. Depuis, avec les nouvelles
releases de la norme, de nouvelles techniques ont été trouvées pour augmenter
considérablement les débits d’abord en downlink avec le HSDPA (High Speed Downlink
Packet Access) puis en uplink avec le HSUPA (High Speed Uplink Packet Access).
Des améliorations similaires sont apportées à la voie montante dans la release 6 de l’UMTS
avec l’introduction de l’E-DCH (Enhanced – Dedicated Channel) appelée aussi HSUPA, ce qui
permet ainsi d’obtenir des débits pouvant atteindre les 5,8 Mbps. Le HSUPA est considéré
comme le successeur du HSDPA qui offre des débits importants sur le flux descendant.
La release 7 de l’UMTS introduit quant à elle la technique MIMO dans laquelle plusieurs
antennes sont placées et à l’émission et à la réception. Ce qui constitue une forme exacerbée de
l’utilisation de la diversité. L’UMTS prend alors l’étiquette HSPA+ (High Speed Packet
Access), le HSPA est une mise à jour des réseaux WCDMA (FDD et TDD) utilisé pour
augmenter les performances de paquets de données. Cette évolution des débits et de la capacité
permet l’introduction de nouvelles techniques. En voie descendante, la modulation 64QAM est
désormais prise en charge, de même que la modulation 16QAM en voie montante. Le spectre
supportant la transmission n’est donc plus limité à 5 MHz mais à 10 MHz. Les débits fournis à
l’utilisateur peuvent doublés. De plus, la largeur de bande plus élevée permet au système une
gestion plus efficace des ressources spectrales.
Notons que toutes ces évolutions au niveau de l’interface air s’accompagnent d’une évolution
nette du réseau général vers le tout-ip avec à un certain moment de grandes modifications dans
l’architecture de l’UTRAN lorsque le RNC et le Node B sont confondus.
La release 8 prodiguée par le 3GPP concerne maintenant la LTE qui est une technologie de
4eme génération avec une nouvelle méthode d’accès et donc un nouveau UTRAN appelé E-
UTRAN. Elle permet le « très haut débit mobile », pour la transmission de données à des débits
théoriques supérieurs à 100 Mb/s. Les débits sont en pratique de l'ordre de quelques dizaines
de Mb/s, suivant le nombre d'utilisateurs puisque la bande passante est partagée entre les
terminaux actifs des utilisateurs présents dans une même cellule radio. Une des particularités
est d'avoir un « cœur de réseau » basé sur IP et de ne plus offrir de mode commuté
(établissement d'un circuit pour transmettre un appel "voix"), ce qui signifie que les
communications téléphoniques utiliseront la voix sur IP (en mode paquet).
L'évolution et les aspects techniques clés de ces technologies sont résumés dans la Figure 2.3.1.
La technologie 4G LTE permet d’aboutir à un réseau mobile de très haut débit, qui marque une
grande différence avec la 3G. En effet, il permet de bénéficier d’un débit théorique de 100
Mbit/s, soit 10 fois plus rapide qu’en 3G+. Pour réaliser ce réseau, chaque opérateur mobile
installe des antennes aux bandes de fréquences adaptées ou fait basculer des sites qui avaient
d’autres utilisations. Les objectifs à atteindre pour la LTE consistent en une amélioration de
l'efficacité spectrale qui permettra le transfert des données à très haut débit, de l'ordre de 50
Mbps, avec une portée plus importante, un nombre d'appels par cellule plus élevés que dans
l'UMTS et une latence plus faible.
Les nouveaux blocs spécifiés pour l’architecture, connus aussi sous le nom d’EPS (Evolved
Packet System), sont l’EPC (Evolved Packet Core) et l’E-UTRAN (Evolved UTRAN).
La figure 2.3.2 présente une architecture simplifiée de la partie EPS du réseau LTE.
Le réseau cœur EPC est constitué de plusieurs éléments comme la montre la figure suivante :
L’EPC est l’élément principal de l’architecture SAE. Il a un rôle équivalent du NSS dans le
réseau GPRS c’est-à-dire il assure principalement les fonctions de commutation et de routage.
C'est donc lui qui permet l'accès au réseau public. Il est composé de deux parties séparées :
3.5.1.1. La Signalisation :
Gère la mobilité et le rattachement des abonnés sur le réseau, il s’agit du MME (Mobility
Management Entity). Une base de données similaire au HLR en GSM / WCDMA réseau cœur
qui contient le profil de l'abonnée pour les réseaux 2G, 3G, LTE permettant entre autre
d’authentifier l’abonné, de consulter leurs abonnements et de chiffrer les communications, il
s’agit du HSS (Home Suscriber Service). Une politique de tarification, qui permet de gérer
l’accès au réseau de données (PDN) en fonction du forfait de l’abonné, il s’agit du PCRF
(Policy and Charging Rules Function 3GPP Release 7).
3.5.1.2. Le transport :
Un équivalent de la borne d’accès WiFI pour les mobiles. Il s’agit d’un point d’ancrage
nommé S-GW, lequel est le point de contact d’un mobile (UE) sur le réseau de l’opérateur et à
travers lequel tous les paquets de données seront transmis. C’est la jonction principale entre le
réseau radio accès et le réseau cœur. Le Serving GetWay (SGW) achemine les paquets de
données, maintient la connexion de l’inter-eNodeB handover, puis inter-système handover
entre LTE et GSM/UMTS
Une passerelle nommée P-GW pour passer sur un réseau de données (PDN) non mobile ou
d’un réseau mobile d’un autre opérateur. Pour le PDN, il peut s’agir d’un réseau WAP, MMS…
Le PDN-GW (Packet Data Network GateWay 3GPP Release8) est une porteuse à trois
segments:
- La porteuse radio entre UE et eNodeB.
- La porteuse des données entre eNodeB et SGW.
- La porteuse des données entre SGW et PGW.
L’eNodeB est l’équivalent de la BTS dans le réseau GSM et NodeB dans l’UMTS, la
fonctionnalité de handover est plus robuste dans le LTE. Ce sont des antennes qui relient les
UE avec le réseau cœur du LTE via les RF air interface. Le réseau est moins latent, par exemple
la mobilité est déterminée par l’eNodeB à la place de BSC ou RNC.
l’IMS et les interfaces de développement de services utilisent les protocoles standards IP. C’est
pour cela que l’IMS fait véritablement converger l’Internet et le monde de la téléphonie
cellulaire; Il utilise les technologies cellulaires pour fournir un accès en tout lieu, et les
technologies Internet pour fournir les services.
3.6.1. OFDMA
L'OFDMA est une technologie de codage radio de type « Access multiple par répartition en
fréquence » qui est utilisée notamment dans les réseaux de téléphonie mobile de 4ème génération
LTE. Elle est également utilisée par d'autres systèmes de radiocommunication, tels les versions
évoluées des normes de réseaux locaux sans fil WIFI (IEEE 802.11 versions n, IEEE 802.22 et
WiBro) ainsi que par certaines normes de télévision numérique. Comme pour d'autres
techniques de codage permettant l'accès multiples (TDMA, FDMA, CDMA), l’objectif est de
partager une ressource radio commune (bande de fréquence) et d’en attribuer dynamiquement
des parties à plusieurs utilisateurs.
L'OFDMA et sa variante SC-FDMA sont dérivés du codage OFDM (utilisé par exemple sur les
liens ADSL et dans les réseaux WiFI), mais contrairement à l'OFDM, l'OFDMA est optimisé
pour l’accès multiple, ainsi qu'il est compatible avec la technique des antennes MIMO.
L’OFDMA a attiré l'attention comme une alternative séduisante au codage CDMA qui est
utilisé dans les réseaux 3G UMTS, particulièrement dans le sens de transmission downlink des
réseaux mobiles, car il permet pour une même largeur spectrale, un débit binaire plus élevé
grâce à sa grande efficacité spectrale (nombre de bits transmis par Hertz) et à sa capacité à
conserver un débit élevé même dans des environnements défavorables avec échos et trajets
multiples des ondes radio. Ce codage (tout comme le CDMA utilisé dans les réseaux mobiles
3G) permet un facteur de réutilisation des fréquences égal « 1 », c’est-à-dire que des cellules
radio adjacentes peuvent réutiliser les mêmes fréquences hertziennes.
3.6.1.2. Principes
Le principe de l'OFDMA est de répartir sur un grand nombre de sous-porteuses le signal
numérique que l'on veut transmettre ce qui permet, pour un même débit global, d'avoir sur
chaque canal un débit plus faible et donc un temps d'émission de chaque symbole plus long
(66.7 µs pour le LTE) ; cela limite les problèmes d'interférences inter-symboles et de fading
liés aux « chemins multiples de propagation » qui existent dans les liaisons radio de moyenne
et longue portées (quand le débit binaire sur une porteuse est élevé, l'écho d'un symbole arrivant
en retard à cause d’une propagation multi-trajets perturbe le ou les symboles suivants).
3.6.2. SC-FDMA
Le single-carrier FDMA est une technologie de codage radio de type accès multiple par
répartition en fréquence utilisée notamment dans les réseaux de téléphonie mobile de 4ème
génération LTE. Comme pour d'autres techniques à schéma d'accès multiples (TDMA, FDMA,
CDMA, OFDMA), le but est l'attribution et le partage d'une ressource radio commune (bande
de fréquence) entre plusieurs utilisateurs. Le SC-FDMA peut être considéré comme une
variante linéaire des codages OFDM et OFDMA, dans le sens où il consiste aussi à répartir sur
un grand nombre de sous-porteuses du signal numérique, mais il utilise en complément, une
« DFT » (Transformation de Fourier discrète du signal) supplémentaire pour pré-coder
l'OFDMA conventionnel.
En résumé, le FDMA a été adopté pour les liaisons uplink de certaines normes 3GPP, plus
particulièrement pour la partie radio (eUTRAN) des réseaux mobiles « LTE », car ce codage
permet de diminuer la consommation électrique du terminal et donc d'augmenter l'autonomie
de sa batterie. Pour les liaisons radio downlink des réseaux LTE, pour lesquelles il y a moins
de contraintes énergétiques, c'est l'OFDMA qui est utilisé car il permet pour une même largeur
spectrale, un débit binaire plus élevé.
Mais ces techniques n’ont pas que des points communs. La différence majeure entre elles, réside
dans le fait que l’OFDMA est une technique de transmission multi-porteuse tandis que la SC-
FDMA est une technique mono-porteuse.
Le but de la technique MIMO étant d’augmenter le débit et la portée des réseaux sans fil, elles
se basent sur l’utilisation de plusieurs antennes aussi bien du côté de l’émetteur que celui du
récepteur. Lorsqu’un tel système comprend, seulement, une seule antenne à l’émission et
plusieurs antennes à la réception, il est nommé SIMO, lorsqu’il comprend plusieurs antennes à
l’émission et une seule antenne à la réception, il est nommé MISO. Finalement, si les deux
côtés comptent une antenne chacun, le système est dit SISO (voir figure 2.1.8).
La mise en place d’une telle structure permet au LTE d’atteindre des débits importants. De plus,
le fait d’utiliser plus d’une antenne des deux côtés du système permet d’apporter de la diversité
et a pour conséquence l’amélioration du rapport signal à bruit (SNR) et donc du taux d’erreurs
binaires.
Les systèmes MIMO exploitent les techniques de :
Diversité d’espace : diversité d’antenne.
Diversité fréquentielle : Cette technique demande l’envoi du même signal sur des
fréquences différentes.
Diversité temporelle : Lorsque l’on sépare l’envoi du même signal par le temps cohérence
du canal.
Les canaux physiques sont l’implémentation des canaux transport sur l’interface radio.
La figure 2.3.9 ci-dessous présente le mappage entre les canaux logiques, de transport et
physiques.
La mobilité : Le LTE doit rester fonctionnel pour des UE qui se déplacent à des vitesses
élevées. La mobilité est une fonction clé pour les réseaux mobiles. Le LTE vise à rester
fonctionnel pour des UE se déplaçant à des vitesses élevées (jusqu’à 350 km/h, et même
500 km/h en fonction de la bande de fréquences), tout en étant optimisé pour des vitesses
s’effectuer entre LTE et les réseaux CDMA-2000. Les opérateurs CDMA évolueront aussi vers
la LTE qui devient le vrai standard de communication mobile de 4ème génération.
Un certain nombre de eNodeB implantés dans des sites stratégiques pour soit palper
l’engouement de la clientèle, soit susciter cet engouement. Le choix des sites est soumis à des
contraintes car une planification aura déjà été établie avec un calcul de dimensionnement que
nous aborderons dans la suite de notre mémoire. La planification donne des emplacements
optimaux pour les sites à implanter et c’est parmi ces emplacements que les premiers sites
d’implantation seront choisis. L’extension se fera aussi selon cette planification qui devra bien
évidemment être mise à jour si le besoin se fait sentir.
Les deux technologies UMTS et LTE cohabitent parfaitement. Les terminaux UMTS resteront
connectés au LTE et les terminaux compatibles WCDMA pourront profiter des nouveaux débits
et des nouvelles applications. Les terminaux bi-modes pourront choisir la technologie la plus
favorable en fonction du service et un handover est même possible entre les deux.
Comme le présente la figure suivante, l’architecture déployée.
Dans la suite, nous détaillerons comment ont été affectée chacune des entités et aussi l’ajout
des nouveaux équipements.
3.11. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons fait une étude technique de la solution retenue, nous avons cité
l’architecture du LTE et les différentes technologies utilisées spécialement celles utilisées dans
le LTE ainsi que le MIMO qui permet de maximiser la performance de réseau LTE 4G.
Dans le chapitre suivant, nous verrons comment affecter des entités 4G/LTE à la plateforme 3G
déjà existante.
Il convient alors de considérer les affectations entre les nœuds du réseau 4G et les affectations
entre les nœuds des réseaux 3G+ et 4G. De ce fait, deux types de relèves sont à considérer : une
relève horizontale et une relève verticale qui peuvent être simples ou complexes.
Au niveau du réseau 4G, la relève horizontale simple est déclenchée au niveau des nœuds
eNodeB, reliées à un même MME et un même SGW. Le terminal mobile qui se trouve à la
frontière de sa cellule courante envoie une requête de relève à l'eNodeB e desservant cette
cellule. Cette requête peut être interceptée directement par la cellule destination desservie par
un eNodeB e’ au moyen de l'interface X2, ou en passant par le MME et le SGW communs à e
et e ‘ au moyen de l'interface S1 représentée à la Figure 2.4.2.
Dans cette relève, le transfert des informations d'un usager passant d'une cellule à une autre fait
intervenir des eNodeB différents, soient e, e’, eux-mêmes reliées à des MME et des SGW
différents, telle qu'illustrée à la Figure 2.4.3. Ainsi, l'eNodeB source e déclenche le mécanisme
de relève en envoyant, au moyen de l'interface S1, une requête au MME qui lui est affecté. Le
MME à son tour vérifie les informations reçues de la requête et les achemine à l'eNodeB cible
e’ auquel elles sont destinées. Les opérations liées à la relève s'achèvent quand l'eNodeB e reçoit
la confirmation sur la réception des informations de l'eNodeB e’.
La relève verticale fait intervenir les cellules appartenant à des technologies d'accès radio
différentes. Cette relève permet ainsi d'assurer la continuité des services quand le type d'accès
utilisé n'est plus offert sur la couverture courante de l’utilisateur. Etant donné que ce projet
traite de la migration d'un réseau 4G à partir d'un réseau 3G, la relève verticale fera usage des
interfaces Iub et Iu pour le réseau 3G+ basé HSPA et des interfaces S1 et S4 pour le réseau 4G
basé LTE, comme le montre la Figure 2.4.4. Les principaux nœuds qui interviennent dans la
connexion des deux réseaux sont : le SGSN du réseau HSPA, le MME et le SGW du réseau
LTE. Ainsi, pour effectuer le transfert d'informations à travers le réseau, une requête est
envoyée par l'eNodeB source via l'interface S1 au MME. Ce dernier, informe alors le SGW et
le SGSN destination au moyen des interfaces S11, S3 et S4 desservant la cellule où l'UE se
dirige ainsi, les échanges effectués lors de cette relève permettent de maintenir la session de
l'utilisateur sans interruption pendant que ce dernier se déplace à travers les réseaux d'accès
différents.
La relève verticale est dite complexe quand l'eNodeB et le SGSN sont chacun liés à des MME
et SGW différents, Par conséquent, tout transfert d'informations entre ces deux nœuds transitent
à travers plusieurs nœuds MME, SGW, SGSN et RNC intermédiaires, de technologies
différentes, ce qui augmente le nombre d'opérations de mises à jour et, en même temps, le coût
de la solution.
Pour analyser le problème d'affectation dans la planification d'un réseau 4G à partir d'un réseau
3G, l'approche générale permet de calculer le coût d'affectation de chaque composante du
réseau. Elle comporte : les coûts des infrastructures, des liaisons de contrôle, des liaisons
physiques et des relèves. L'approche simplifiée prend en considération le trafic utile du réseau.
Elle repose essentiellement sur les liens physiques existant entre les nœuds et se compose des
coûts des infrastructures, des liaisons et des relèves. Pour modéliser le problème d'affectation
dans la planification d'un réseau 4G/LTE à partir d'un réseau 3G déjà établi, les suppositions
suivantes sont à considérer :
Le réseau 4G comprend les nœuds eNode B, MME et SGW;
Pour pouvoir effectuer le couplage des nœuds, le nombre de MME est supposé égal au
nombre de SGW;
Les nœuds MME et SGW sont représentés par une entité unique appelée SGM.
A la base, le réseau 3G+ comporte des NodeB, des RNC, des MSC et des SGSN déjà
installés, Chaque Node B est affectée uniquement à un RNC à la fois et chaque RNC est
connecté en même temps a un MSC et un SGSN;
Pour le déploiement du réseau 4G/LTE, les eNodeB, les SGM (MME et SGW), les PDN-
GW et les HSS seront ajoutés au réseau 3G+.
Chaque nœud eNodeB est connecté à un et un seul SGM.
Un PDN-GW et un HSS peut desservir une grande étendue géographique. De ce fait tous
les SGM leur seront affectés pour une zone donnée et le coût de cette affectation devient
par conséquent constant et ne sera pas pris en compte dans l’analyse.
L'échange inter-réseau implique que les réseaux 3G+/HSPA et 4G/LTE soient
interconnectés entre eux.
Chaque SGSN du réseau UMTS est relié à un seul SGM afin d'assurer l'interconnexion entre
les deux réseaux.
Chaque SGM et chaque SGSN à une capacité bien déterminée.
Le terminal mobile est multi mode. Il est par conséquent capable d'opérer avec les deux
types de réseaux et peut supporter la relève verticale de façon transparente.
La localisation des eNodeB desservant les cellules du réseau ainsi que celle des SGM ;
Le nombre maximum d'UE pouvant être desservi par chaque cellule et le débit minimum
requis pour chaque utilisateur.
Figure 2.4. 7 : Interconnexion d'un réseau 3G+ à un réseau 4G avec couplage des nœuds
4.3.1.1. Fréquences
Une large bande (140 MHz) est prévue dans les fréquences « hautes », pour permettre un
débit maximal pour les zones denses. Cette bande dans les fréquences « hautes » est située
autour des 2600 MHz (2,6 GHz) et porte le numéro de canal 7 d'après la norme LTE.
Une bande plus limitée (60 MHz) dans les fréquences « basses » pour permettre la
couverture de zones très étendues. Cette bande dans les fréquences « basses » est située
autour des 800 MHz et porte le numéro 20.
4.3.1.2. Antennes
Afin d’exploiter ces nouvelles fréquences, le déploiement de nouvelles antennes est
indispensable. En 2G, ces antennes s’appelaient les BTS. En 3G, ces antennes avaient pour nom
les Nobe B. En 4G, dans le réseau d’accès LTE, les antennes sont appelées les e-Node B.
Orange Côte d’Ivoire possédant déjà une forte couverture dans les autres technologies (2G et
3G), la mutualisation des sites d’antenne est possible et même souhaitable, afin de ne pas
multiplier inutilement les sites hébergeant des antennes. Il est possible de remplacer les
antennes 2G et 3G par des antennes émettant toutes les fréquences à la fois : 2G, 3G et 4G.
Ainsi, avec une seule antenne, un opérateur peut couvrir un site avec toutes les technologies. Il
est donc plus aisé de réutiliser les sites existant pour changer une antenne, plutôt que devoir
installer un nouveau site.
L’évolution majeure de l’ePC est la séparation des plans contrôle et usage pour les équipements
cœur. A l’image du NGN (Next Generation Network, évolution portée par la Release 4 3GPP)
pour le circuit, les flux « contrôle » et « usage » ne seront plus, dans la plupart des cas, à
destinations des mêmes équipements.
Le SGSN est séparé en deux entités fonctionnelles différentes : le MME (Mobile Management
Entity) pour le plan « contrôle » et le Serving Gateway pour le plan « usage ».
Le MME va ainsi gérer les sessions (authentification, autorisations, session voix et donnée) et
la mobilité (localisation, « paging », « hand-over »,…) du terminal.
La Serving Gateway sera responsable de l’acheminement des flux « utiles » dans le réseau
cœur (les communications voix, le trafic data, etc.).
Le GGSN quant à lui est remplacé par une PDN Gateway (Paquet Data Network Gateway).
La PDN Gateway est responsable du lien avec les autres réseaux (publics ou privés), et
notamment avec le monde Internet.
Le HLR est remplacé par un HSS (Home Subscriber Server). Le HSS est responsable d’à peu
près les mêmes fonctionnalités que le HLR (base des profils des abonnés, avec leurs droits et
leurs caractéristiques). Le HSS inclut en plus un lien possible avec le monde IMS, pour la
gestion des services de voix enrichis.
Un nouvel élément du cœur de réseau 4G est le PCRF (Policy and Charging Rules Fonction),
qui permet la gestion dynamique de la facturation et de Policy de qualité de service des flux
(flux best effort, flux « premium » avec bande passante et latence garanties, tarification
dynamique suivant le flux, etc.)
Le PCEF (Policy and Charging Enforcing Function), module fonctionnel logé dans la PDN
Gateway, applique les règles fixées par le PCRF.
Enfin, l’IMS (IP Multimedia Subsystem), bien que ne faisant pas partie véritablement de la 4G,
est un ensemble d’éléments permettant d’offrir des services multimédia sur les réseaux IP (et
donc entre autre sur le réseau mobile). L’IMS permettra des services interpersonnels
multimédia riches : voix sur IP, conférence vidéo, agenda enrichi, messagerie instantanée,
sonnerie sur plusieurs terminaux, etc.
4.4. Conclusion
Nous avons présenté dans ce chapitre le problème d’affectation dans la planification d’un réseau
4G. Ensuite, nous avons fait une analyse de la complexité du modèle proposé des méthodes
pour la résolution de ce dernier pour finir avec l’architecture qui sera déployée.
Dans la partie 3, nous entamerons la mise en œuvre de cette solution par le dimensionnement
du LTE ou nous détaillerons les différentes équations nécessaires pour le dimensionnement par
couverture et par capacité, ensuite la conception de notre outils de dimensionnement et
terminerons par la phase pratique de la planification.
Maintenant que nous connaissons les équipements qu’il nous faut, nous devons nous pencher
sur leur quantité. Avant tout déploiement, avant même l’appel d’offres pour l’acquisition des
équipements, il faudrait avoir une idée du dimensionnement qu’il faudra au départ.
le nombre de sites.
le nombre de Channel Eléments (CE) par site; le CE représente la ressource de base requise
dans un eNodeB pour fournir la capacité d’un canal voix c'est-à-dire l’ensemble des
ressources pour la signalisation, la compression, le traitement de la diversité, le handover,
etc. On doit donc évaluer ce nombre pour écouler le trafic (débit + type) généré dans la
cellule du Node B.
l’interface X2 c'est-à-dire la liaison entre les eNodeB doit être correctement dimensionnée
l’interface S1 c'est-à-dire la liaison entre les eNodeB et le cœur du réseau doit être
correctement dimensionnée pour écouler tout le trafic généré entre ces deux entités.
Et éventuellement les autres interfaces de l’eUTRAN.
Dans notre étude, nous nous sommes focalisés sur la détermination du nombre de sites qui paraît
la plus complexe, et aussi parce que le nombre de CE est facilement adaptable et généralement
moins limitatif que certains autres paramètres.
- Définir l’exigence de qualité : cette exigence est basée sur une condition de débit à une
probabilité de couverture donnée en lien montant et en lien descendant. Les attributs
suivants doivent être définis : Le type de transmission – MIMO ou diversité de Tx, la
diversité de réception dans l’équipement d’utilisateur et station de base, classe énergie
RBS (par exemple, 20 W ou 40W), la puissance de sortie de l’équipement de l’utilisateur,
bande passante, bande de fréquence.
- Calculer la couverture : selon les critères de qualité, la couverture peut être calculée en
termes de perte de trajet, de la distance site a site, ou le rayon de cellules. Si la couverture
ne répond pas aux exigences, la définition de la qualité au bord de la cellule devra peut-
être être répétée.
- Calculer la capacité : Les contraintes de couverture et de qualité au niveau du bord de la
cellule sont utilisées pour calculer la capacité. Le calcul de capacité inclut le calcul de la
couverture et de capacité (en lien montant et descendant), une méthode alternative de la
capacité de cellule en lien descendant et de la distribution binaire
La plupart des systèmes de téléphonie mobiles sont souvent limitées par la liaison montante, il
est donc utile de commencer les calculs du bilan de liaison avec les exigences de couverture de
liaison montante. Les calculs sont effectués selon les étapes suivantes :
La marge de fading est nécessaire pour garantir une certaine probabilité de couverture.
Lpmax représente le bilan de liaison montante. Il est introduit dans le bilan de liaison
descendante. Pour la marge de fading (Voir Annexe 2).
Pour déterminer le débit binaire qui peut être pris en charge dans la liaison descendante à la
limite de la plage de cellules de liaison montante. Les calculs sont effectués selon les étapes:
Le dimensionnement de capacité permet de trouver la capacité maximale qui peut être supporté
par une cellule. Son objectif est de déterminer le nombre des sites nécessaires pour satisfaire
les trafics des abonnés dans une zone donnée. La capacité théorique du réseau est limitée par le
nombre d’eNodeB installé dans le réseau. Elle dépend de plusieurs facteurs tels que le type de
la zone, le service, le nombre des abonnées, les interférences.
Pour évaluer les besoins en capacités on doit suivre les taches suivantes:
Estimer le débit de cellule.
Analyser les entrées de trafic fournies par l'opérateur pour estimer la demande de trafic
(Nombre d'abonnés, trafic et des données, répartition géographique des abonnés dans la zone).
Débit de la cellule :
Dans la voie montante, un ou plusieurs blocs de ressource sont toujours attribuées à chaque
limite de bande pour signaler les utilisateurs en mode veille sur le canal de liaison montante
physique de contrôle Channel (PUCCH). Pour cette raison, le nombre de blocs de ressources
en liaison montante disponibles pour le calcul de la capacité sont toujours réduits par un numéro
(4 est la valeur recommandée). Notre objectif est d'obtenir une estimation du nombre des sites
en fonction des besoins en capacité. Et ces derniers sont définis par les opérateurs de réseau en
fonction du trafic. Le débit de la cellule est présenté par l’équation suivante :
SINR : La capacité de liaison descendante est basée sur le SINR à l'emplacement moyen à
l'intérieur d'une cellule YDL,ave, désignée comme un rapport linéaire:
Dans l'équation, H est le facteur d'atténuation moyenne et il dépend de la géométrie du site .Une
valeur de 0,36 est recommandé pour le dimensionnement.
Débit de la cellule :
Le débit moyen de l’usager par cellule est réduit proportionnellement avec le nombre des blocs
La capacité requise dans l’interface X2 en LTE est utilisé pour gérer la mobilité UE dans les E-
UTRAN et offre les fonctions suivantes : la gestion de la mobilité et de la charge, la
réinitialisation et la mise à jour de la configuration eNodeB.
Nous allons nous inspirer des constatations et des expériences des différents constructeurs pour
déterminer la capacité de l’interface X2 en LTE.
L’interface X2 demande une capacité beaucoup moins que celle de l’interface S1, au
maximum 3%..», Huawei.
« X2 est < 2 % du trafic en S1, un peu près 1.6 % », Ericsson.
« 2% à 3% de S1 est une allocation généreuse pour X2 », FT/Orange, conférence des
réseaux de transport pour les opérateurs mobiles en 2010.
Ainsi, nous allons nous baser sur les réclamations des constructeurs et on va retenir que la
capacité de l’interface X2(notée CX2) constitue 3% celle de S1 (notée CS1).
Dans ce cas, l’interface X2 garde la même capacité que LTE :
1.3.2.2. L’interface S1
La capacité de l’interface S1, vu que cette dernière transporte des données et de la signalisation,
peut être décomposée en somme d’une capacité sur le plan utilisateur et sur le plan contrôle
La procédure normale de dimensionnement nécessite de traiter les zones à couvrir au cas par
cas. On doit récolter des données précises sur le trafic estimé dans chaque zone à l’aide d’un
outil de simulation pour automatiser la tâche. On commence par choisir un certain nombre de
sites ainsi que leurs emplacements (par exemple les sites GSM existants). On entre aussi les
trafics estimés pour chaque cellule ainsi définie puis on fait des itérations sur chaque site afin
de déterminer sa portée maximale et donc sa couverture. Après avoir optimisé leurs portées, on
supprime les sites qui se chevauchent exagérément et on ajoute d’autres sites pour combler les
trous de couverture puis on reprend les processus d’optimisation de portée. Le processus de
calcul itératif de la portée des cellules se fait selon le schéma proposé à l’annexe 1.
1.4. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons abordé le principe de planification radio, particulièrement la phase
de dimensionnement de l’eNodeB et des interfaces X2 et S1. Le dimensionnement de l’eNodeB
est un processus complexe qui fait intervenir deux composantes : la couverture et la capacité,
ces dernières s’avèrent complémentaires et essentielles pour la robustesse du processus de
planification entier pour non seulement garantir une bonne QoS aux abonnées, mais aussi afin
d’éviter le gaspillage de ressources du réseau.
différentes équations à utiliser. Pour concevoir notre système, on a choisi UML (Unified
Modeling Language) qui est un langage graphique conçu pour représenter, spécifier, construire
et documenter les composants d’un système. Ce choix revient essentiellement aux diverses
opportunités qu’offre ce langage. En effet, UML : Standardise l’élaboration et la construction
des logiciels, Limite les ambiguïtés grâce à son formalisme, Normalise les concepts objet et
construit un langage universel indépendant des langages de programmation.
La modélisation UML contient 3 types de vue :
2.4.1.2. Description
Le processus de dimensionnement comporte plusieurs données. Pour le dimensionnement de
chacune des zones, l’utilisateur doit remplir certains paramètres du site, tels que la superficie,
les propriétés des équipements des utilisateurs, et bien d’autres. Toutes ces informations seront
consignées dans la base de données « 3G/4G Planner », en plus des résultats de
dimensionnement obtenus.
Donc l’interface graphique qui suit sera celle de l’authentification, l’utilisateur de l’application
ou l’agent du CERT qui tente d’effectuer un dimensionnement pour l’un des deux réseaux, que
ce soit pour le réseau 3G ou 4G ne pourra aller plus loin s’il n’a pas passé par cette étape.
En cas de saisie d’un identifiant «Username» ou un mot de passe non valide, un message
d’erreur va s’afficher et par conséquence l’utilisateur ne pourra pas continuer à utiliser
l’application. En effet nous avons créé une base de donnes des utilisateurs, là où il existe les
privilèges de chaque utilisateur qui contient les champs mot de passe et nom d’utilisateur.
L’interface graphique suivante s’affichera pour que l’utilisateur puisse saisir son login et son
mot de passe dans les champs correspondants (User Name et Password) correctement.
Une fois que les valeurs de l’atténuation fixe est obtenu (cette valeur dépend de type de zone et
la valeur de la fréquence choisie), la hauteur de l’eNodeB vaut 35 m, la hauteur d’équipement
mobile est de l’ordre de 1,5 m et la valeur de fréquence déployée égal à 2100 MHz : l’acteur
peut accéder à l’interface graphique suivante pour effectuer le dimensionnement par couverture
en lien montant là où il doit sélectionner le type de canal à utiliser ainsi que tous les autres
paramètres tel que la capacité RBS , gain d’antenne etc … A travers cette interface l’utilisateur
peut calculer la valeur de MAPL, le Nombre d’eNodeB dans la zone planifiée, la distance entre
les eNodeBs, la valeur de SINR ainsi que le rayon de chaque cellule en Km.
Les valeurs obtenues après chaque opération de dimensionnement, déjà données par la
modélisation mathématique de dimensionnement dans le chapitre 1. Afin d’obtenir les résultats
souhaités : comme il est montré dans la Figure 3.2.10, nous avons sélectionné le modèle de
canaux EPA5km/h (voir Annexe 3), la bande de fréquence utilisée est 20 MHz, nous avons fixé
la valeur de gain de l’antenne à 18,5 dB. Ainsi que les valeurs de la puissance d’User
Equipment, les pertes, le marge de fading, le facteur moyen etc… .
On constate après ce dimensionnement que si on diminue simultanément la valeur de gain
d’antenne: le nombre d’eNodeB et le facteur de charge vont augmenter (relation de
proportionnalité). Une fois que le dimensionnement par couverture au niveau de la liaison
montante est effectué, l’utilisateur pourra passer au dimensionnement par capacité, ce
dimensionnement permettra de calculer.
La figure 3.2.11 nous donne le débit d’utilisateur par ressource bloc, qui dépend du nombre de
ressource bloc, ce débit est égal à 7.08 Mbps. Le débit moyen de la cellule égal à 3.97 Mbps.
Après que le dimensionnement par couverture pour le lien montant est effectué, alors le bilan
de liaison montante est établi. Ce bilan sera utilisé dans le dimensionnement par couverture en
lien descendant pour déterminer le débit binaire requit, marge d'interférence, la sensibilité du
récepteur d’UE et la conclusion du bilan de liaison à travers lequel le nombre de eNodeB est
obtenu.
Une fois le dimensionnement par couverture est effectué, l’acteur peut avoir les résultats de
dimensionnement par capacité pour obtenir la marge d’interférence, «Signal interference Noise
Ratio» moyen, le débit moyen de l'usager par cellule, le débit de la cellule, le rayon de la cellule
en km, la distance entre les sites, la sensibilité de l’UE, MAPL, Bruit thermique etc… . On
remarque que le nombre d’eNodeB obtenus en lien descendant est plus ou moins égal à celle
en lien montant. Nous avons sélectionné Tx div 2 comme type d’arrangement d’antenne. (Voir
Annexe 3).
Il est à noter que les modes de transmission disponibles sont les suivantes :
Single Input Multiple Output (SIMO), en utilisant une antenne TX dans les stations de base
et deux antennes RX a l’équipement utilisateur.
D’après la figure 3.2.13, le débit moyen d’utilisateur par cellule est égal à 36,36 Mbps, le débit
de la cellule est égal à 20,41 Mbps. Mais la valeur d’interférence qui est égal à 140 dB permet
de signaler un problème majeur qui affectera la QoS : Le problème d’interférence.
Il est à noter que le débit maximum de cellule obtenu pour le réseau Orange CIT est de 100,8
Mbps, pour le réseau MTN est de 75,8 Mbps.
Ce débit ne sera obtenu que si l’utilisateur est le seul à transmettre et proche de la station de
base (proche car bonne qualité du signal est nécessaire pour transmettre 6 bits par symbole).
La figure 3.2.14 montre que la capacité de l’interface S1 en Mbps qui est égal à 24,88 Mbps, le
nombre total d’interface X2 qui est égal à 703 interfaces, et finalement la capacité de l’interface
X2 qui est égal à 0,75 Mbps. Le nombre de eNodeB dans cette étape est une entrée, afin
d’assurer une meilleure couverture, et pour garder une QoS acceptable : nous avons choisi le
nombre de eNodeB obtenu le plus grand.
En comparant la valeur des capacités de ces deux interfaces, on conclut que l’interface S1
beaucoup plus consistant en termes de trafic que l’interface X2.
Enfin, l’onglet de la valeur de CQI (Channel Quality indicator) donnée par la figure 3.1.15 qui
permet de donner un feedback à propos de la qualité de service (QoS) est un onglet optionnel
qui permet de calculer la valeur de l’efficacité spectrale, taux de codage et le rapport signal à
bruit tout en choisissant la valeur index de CQI allant de 1 jusqu'à 15, le mode de transmission
et le type de modulation (QPSK, 16PSK, 64QAM). Le rapport de CQI indique non seulement
la qualité du canal de liaison descendante, mais il prend en compte également les fonctions de
récepteur de l’UE en compte. Un UE avec un récepteur de meilleure qualité peut signaler une
meilleure CQI pour la même qualité de canal en lien descendant, et peut donc recevoir des
données sur la liaison descendante avec une MCS (Modulation and Coding Scheme) supérieur.
Après avoir obtenu les résultats finaux de dimensionnement, les résultats peuvent procéder à
leur enregistrement automatique sans l’aide de l’acteur dans la base de données prévue à cet
effet, ‘’pfe’’ . Pour cela il suffit d’un simple clic sur le bouton d’enregistrement.
L’administrateur de l’outil pourra rectifier ou modifier les informations ainsi que les
renseignements personnelles des utilisateurs ordinaires de l’application par le biais de
l’interface graphique suivante. Il peut aussi créer des comptes s’il veut ajouter des nouveaux
utilisateurs.
2.5. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons expliqués en détaille les différents opérations assures par notre
simulateurs, ainsi que les différents étapes de l’implémentation de cet application. L’application
« 3G/4G Network Planner » a été implémenté en tenant compte des règles de dimensionnement
et de planification des réseaux LTE.
En plus d’un simple outil de dimensionnement, « 3G/4G Network Planner » permet à
l’utilisateur, grâce à ses deux bases de données, une gestion efficace et une bonne sauvegarde
des informations de dimensionnement, ainsi que des informations sur ses utilisateurs.
Le chapitre suivant consiste à la planification de réseau LTE/4G, nous allons utiliser le logiciel
Mentum-Planet pour se faire, dans le chapitre suivant nous expliquerons par détailles les
différentes phases de la planification radio. Nous mettrons l’accent sur les problèmes de QoS
ainsi que les solutions possibles que nous allons élaborer, afin de lutter contre les problèmes de
QoS.
Cellule (après la création du projet qu’on va nommer «Projet Fin d’Etudes », nous allons
sélectionner la zone sur laquelle on va travailler : dans notre cas la surface de zone à
planifier est égal à 50 km2, dès qu’on détermine les bords de notre zone, on peut choisir
le nombre de cellule dans cette zone et le rayon de chaque cellule qu’on va fixer à 0.85
km, Planet View va tracer d’une façon automatique les cellules ensuite il va assigner à
chaque cellule un site.
Nous avons choisi de travailler sur la couverture de la zone d’Abidjan plus précisément une
partie de la commune de COCODY ayant une surface totale de 50 Km² et d’un périmètre de
47,71 Km, que nous avons délimité à l’aide du logiciel de simulation Planimeter et MapArea
qui ont permis d’obtenir très rapidement cette mesure. Cette zone a été particulièrement choisie
car elle est composée des sous zones les plus peuplées telles que les zones résidentielles,
urbaines denses, urbaines moyennes.
La configuration d’un scénario consiste à fixer les paramètres avec lesquels le réseau
fonctionnera comme la bande de fréquence, les paramètres des antennes, les paramètres des
utilisateurs et les services… Dans ce qui suit, nous adopterons l’appellation du logiciel de
simulation en ce qui concerne le paramétrage.
Nous commençons d’abord par fixer la bande de fréquence et la largeur de canal utilisée. Dans
notre cas, nous choisirons le mode FDD (Frequency Division Duplex) de la bande 800
d’ORANGE allant de 842 MHz à 852 MHz en Downlink et de 801 MHz à 811 MHz en Uplink
avec une largeur de canal de 10 MHz.
De plus, avec ce choix de la bande, nous pouvons choisir le nombre de canaux à utiliser comme
dans la colonne Disponibilité « Availibility » de l’interface.
Comme nous l’avons déjà mentionné précédemment, le logiciel « Mentum Planet 5.8 » utilise
le modèle de propagation général nommé « Planet General Model » qui est adapté au modèle
Okumura-Hata. Pour ce, il faut ajuster la fréquence du modèle de propagation utilisé à la
fréquence 1957,50 MHz comme le montre la figure 3.3.4, ainsi on configure la hauteur de
l’antenne de l’utilisateur à la valeur de 1.50 m.
Dans cette partie, nous fixerons, les paramètres des équipements des utilisateurs UE tels que la
puissance d’émission et le facteur de bruit :
La puissance maximale de l’émetteur est de 23 dBm
Le facteur de bruit est égal à 2,3 dB.
Ces valeurs que nous sommes en train d’insérer sont les mêmes que nous avons utilisés pour
effectuer le dimensionnement de réseau LTE dans le partie précédents.
Cette partie regroupe la configuration des secteurs d’une station de base. Nous pouvons placer
plusieurs stations de base avec différents paramètres tels que les puissances.
Cette partie regroupe la configuration des antennes des équipements mobiles des utilisateurs
(UE) ainsi que celles des stations de base (e-NodeB).
Antennes des équipements mobiles (UE) : C’est une antenne ayant un gain de 0 dBi. Dans
le cadre de cette étude de cas, la technologie MIMO n’a pas été considérée ; le nombre
d’antennes MIMO à l’émission et à la réception est égal à 1.
La figure représente la configuration de l’antenne d’un UE.
Une fois tous ces paramètres ont été réglés, nous pouvons passer à la phase de planification de
couverture. Nous remarquons que le gain de l’antenne utilisée par défaut n’est pas élevé, ce qui
influera certainement sur la couverture. Nous détaillerons dans la suite les étapes faites et les
solutions proposées pour améliorer la couverture comme la modification des types d’antennes.
Après le choix de la zone à couvrir et ajuster les paramètres du simulateur, l’étape suivante
consiste à mettre les sites en place. Une des caractéristiques de notre outil Mentum Planet est
qu’il permet de placer les sites d’une façon automatique dans la zone choisie. Pour ce faire, il
divise la zone sélectionnée sous formes de plusieurs cellules ayant un rayon de 0.85 km comme
l’indique la figure 3.3.9 suivante.
Figure 3.3. 10 : Analyse préliminaire de couverture (Best server Reference power signal strength)
On conclut que la couverture n’atteint pas toute la région sélectionnée due à la présence des
trous de couverture. Ces trous sont des zones ou le niveau du signal est très faible (inferieur a -
85 dBm) ou absent. La nature topographique (heights) et morphologiques (clutters) du terrain
représente des obstacles pour la planification de couverture.
Réglages des azimuths des antennes des secteurs. En effet, il faut bien régler l’orientation
des antennes pour couvrir les zones ciblées sans gaspillage de puissance utile.
Changement du type des antennes des e-NodeB de gain plus important pour augmenter la
puissance rayonne la PIRE, ce qui améliore le niveau du signal reçu par le récepteur.
Figure 3.3. 11 : Diagramme de rayonnement de l'antenne utilisée sur tous les sites
Après l’application des changements mentionnés ci-dessus, nous avons réalisé une deuxième
fois les prédictions de réseau que nous tentons de planifier, dans l’ordre de concrétiser les
changements au niveau de couverture et les indicateurs de signal reçu par l’utilisateur.
Les trous de couverture ont pratiquement disparu.
La première étape à faire avant la planification des fréquences est le calcul de la matrice
d’interférences. En effet, la matrice d’interférence compare l'intensité des signaux du secteur à
travers le réseau et identifie les secteurs qui interfèrent potentiellement avec les autres.
Il y a deux types d’interférences :
Interférence co-canal : suppose que tout le reste des sites utilisent la même fréquence
(voir figure 61)
Interférence canal adjacent : suppose que tout le reste des sites utilisent une fréquence
adjacente par rapport au site choisi à étudier.
La bande de fréquence que nous avons utilisée nous permet de choisir un nombre de canaux
parmi plusieurs disponibles pour pouvoir générer un plan de fréquence bien déterminé. Pour ce
premier cas, nous commençons par utiliser 2 canaux seulement. Une fois le choix des canaux
est fait, l’étape suivante consiste à créer et à appliquer un plan de fréquence se basant sur la
Le calcul d’interférence d’un secteur du site choisi se fait par la comparaison au reste des
secteurs du même site et des autres sites.
Nous remarquons que l’interférence est importante dans le cas où les secteurs sont voisins, par
exemple d’après les figures 3.3.13 et 3.3.14; le taux d’interférence (le pourcentage de la zone
affectée par les interférences) du Site 1_1 (Site 1, Secteur 1) par rapport au site 3_2 (Site 3,
Secteur 2) est égal à 19,3554 % (le cas 1 dans la figure 3.2.13).
Par contre, nous constatons que le taux d’interférence est négligeable dans le cas où les secteurs
sont lointains, par exemple ; le taux d’interférence du Site 1_1 par rapport au Site 4_3 est égal
à 0,0003 % (le cas 2 dans la figure 3.3.13). Ces taux élevés ne sont pas acceptables dans la
planification fréquentielle. Donc il faut minimiser ces interférences pour maintenir un
fonctionnement performant du réseau.
Pour éliminer les zones où il y a des interférences localisées, nous devons effectuer des
modifications nécessaires telles que :
Élévation de nombre de canaux au niveau de l’attribution des fréquences ;
D’après la figure 3.3.14, nous constatons alors que les zones où il y a un rapport C/I supérieur
à 10 dB ne sont pas les plus réparties et n’occupent pas une grande surface de la zone totale.
Ceci étant justifié par des statistiques détaillées que nous montre la figure 3.3.15.
En effet les deux pourcentages, les plus importants ont un rapport C/I entre 0 et 5 dB avec un
pourcentage de 48,39 % et entre 5 et 10 dB avec un pourcentage de 24,86 % de la zone totale.
Ce qui fait 73,25 % de la totalité de la surface. Ce qui dégrade la qualité de service
Nous remarquons que les zones ayant un rapport C/I supérieur à 10dB augmentent
considérablement par rapport au cas précédent (2 canaux). Les zones schématisées avec la
couleur rouge ont un rapport C/I élevé (30 dB). Les statistiques correspondantes sont illustrées
par la figure 3.3.17. D’après ces statistiques, nous constatons que le rapport C/I varie
essentiellement entre 10 dB et 60 dB. En effet, les zones ayant un tel rapport C/I constituent
81,40 % de la surface totale.
Nous terminons notre étude comparative en termes d’interférence avec une courbe, illustrée
dans la figure 3.2.20, qui montre la variation du rapport C/I en fonction de nombre des canaux.
Nous remarquons que le rapport C/I moyen, pour le cas de 2 canaux environ égal à 8,4 dB.
Tandis qu’il est égal à environ 22,6 dB pour le cas de 5 canaux et 25,3 dB pour le cas de 7
canaux, nous pouvons alors conclure que plus le nombre de canaux augmente plus le rapport
C/I est important. Ce qui permet de minimiser les interférences et donc améliorer la qualité de
service.
3.7. Conclusion
Tout au long de ce chapitre, nous avons effectué une validation pour les résultats que nous
avons obtenu à partir du simulateur 3G /4G network Planner , en utilisant l’outil de planification
Mentum-Planet qui nous a facilité la tâche de planification de réseau 4G-LTE sur la zone
d’Abidjan localisée à Cocody avec une surface de 50 Km2.
Nous avons conclu que pour assurer une couverture fiable pour les utilisateurs dans une zone il
faut changer ou modifier certains paramètres telle que la valeur de la puissance émise par la
station de base, la hauteur de l’antenne, la valeur des angles Tilt et Azimuth et le type d’antenne
(diagramme de rayonnement).
Pour le problème des interférences, nous devons augmenter le nombre de canaux déployés pour
minimiser le rapport C/I.
Dans le dernier chapitre nous présenterons les résultats des paramètres radios obtenus après test
et terminerons avec une étude de coût.
Mesures Outdoor et affichage des sites BTS. Mesures Indoor avec plan de bâtiment
Fonctionnalité de forçage sur les systèmes, bandes, et sur les canaux préférentiels UMTS
Décodage des messages de signalisation de la couche réseau L3
YouTube testing. Facebook testing
En ce qui concerne nos différents tests à réaliser nous utiliserons Nemo Handy, qui est un
téléphone Samsung Note 4 et qui intègre l’outil Nemo.
Et deux autres tests de services serons effectués, nous verrons le temps que chaque technologie
prendra pour télécharger un film de 1Go et un épisode de 300Mo.
Nous constatons que la LTE a un débit important que le HSPA, les utilisateurs mettent moins
de temps à télécharger des films et ou série qu’en 3G, d’où l’importance de la solution 4G LTE.
4.5.1. Le CQI
Le CQI est un élément très important dans le réseau LTE, cet indicateur est principalement
évalué sur le lien descendant dans une communication ainsi pour tester la qualité du canal de
transmission, ainsi il est reçu par l’UE, alors que ce dernier le renvoi au eNodeB pour savoir
s’il doit l’augmenter pour avoir en final une bonne communication.
4.5.2. Le SINR
Le rapport signal sur bruit est un indicateur de la qualité de la transmission d’une information
qui s’exprime généralement en décibels (dB). C’est le rapport des puissances entre :
Le signal d’amplitude maximale, déterminée par la valeur maximale admissible pour que
les effets restent à une valeur admissible.
Le bruit de fond, information non significative correspondant en général au signal présent
à la sortie du dispositif en l’absence d’une information à l’entrée.
4.5.3. Le TB
Dans le LTE un TB (le Bloc de Transport) est défini comme les données acceptées par la couche
physique à être conjointement codé. Le chronométrage (le choix du temps) de bloc de
transmission est alors lié exactement à cette Couche 1, par exemple chaque bloc de transmission
est produit précisément chaque 10ms, ou un multiple de 10ms.
4.6.1. Le SINR
4.6.2. Le CQI
Ce graphe nous indique la qualité du canal suivant la distance séparant l’UE du eNodeB, ainsi
on remarque que la qualité est meilleur de 0 jusqu’à 360m, après cette valeur on observe une
dégradation en escalier, cette dégradation et due essentiellement à la diminution de l’intensité
du signal, l’augmentation du taux d’erreur binaire mais aussi aux interférences.
4.6.3. Le TB
4.6.4. Le QPSK
4.6.5. Le 64QAM
Ce graphe montre les valeurs du CQI qui varie entre 10 et 14 pour une communication utilisant
une modulation 64QAM c’est-à-dire 6bits par symbole.
4.6.6. Le 16QAM
Ce graphe montre les valeurs du CQI qui varie entre 8 et 10 pour une communication utilisant
une modulation 16QAM c’est-à-dire l’envoi de 4 bits par symbole.
Ainsi on remarque que la modulation 64QAM donne le meilleur CQI que les autres types de
modulation utiliser dans les réseaux LTE (16QAM et QPSK), par ce que ce type de modulation
permet l’envoi de 6bits par symbole et donc un débit plus important.
La première source de coût pour ORANGE a été bien entendu le coût de la licence qui comprend
en son sein plusieurs packages dont (l’attribution des fréquences etc..). En effet, ORANGE a
dû payer à l’État Ivoirien le droit d’utiliser des bandes de fréquence. Cette attribution, a
engendré un coût important.
4.7.2. Déploiement de la 4G
En plus du coût de la licence 4G, ORANGE doit faire face aux frais de déploiement physique
de son réseau. Ces frais englobent de nombreux éléments à prendre en compte. En effet, il ne
s’agit pas simplement de créer de nouvelles infrastructures, mais aussi de réutiliser les
infrastructures existantes. Ainsi, de nombreux sites 2G à 900 MHz vont pouvoir être ré exploités
pour ajouter des antennes 800 MHz. Pour autant, cela ne se fait pas sans coût.
Effectivement, même dans les cas de figure permettant de ré exploiter des sites existants, il faut
envisager le coût des nouveaux équipements, mais aussi l’éventuel coût de nouveaux baux pour
les sites utilisés comme les toits d’immeubles.
En prenant en compte les divers éléments entrant en ligne de compte, on peut estimer le coût
du déploiement de la 4G pour Orange par ALCATEL à 260 milliards de francs CFA soit (400
millions d'euros).
En prenant en considération la licence, on arrive à 360 milliards de francs CFA environ pour le
déploiement du réseau 4G LTE ORANGE.
Désignation Coût
4.8. Conclusion
Dans ce chapitre, on a pu présenter le logiciel Nemo Handy, dans cette étude, on a concentré
nos discussions, nos tests et nos interprétations dans la partie e-UTRAN du système avec une
attention très particulière sur les aspects du canal de transmission et de signalisation.
On a déduit que les débits en LTE sont 10 fois plus importante qu’en 3G avec un temps de
réponse beaucoup moins lors des différents téléchargements, aussi la qualité de service indique
la fiabilité du réseau en impliquant des paramètres performants pour la transmission, pour cela
nous avons testé l’évolution dans le temps et dans l’espace de quelques paramètres existants
dans les réseaux 4G à savoir : CQI (Channel Quality Indicator), SINR (Signal Interference
Noise Ratio) et TB (Transport Block).
Pour terminer nous avons proposé une étude de cout pour la réalisation de cette solution qui
présenterait un avantage important pour Orange Côte d’Ivoire et ses abonnés.
CONCLUSION GENERALE
Durant ce travail on a pu constater que les générations de téléphonie mobile ont été développées
pour garantir de meilleure performance en particulier les Qualités de Services, tout ça en
apportant de nouvelles applications, de nouveaux services, ainsi qu’une meilleure gestion. Dans
un premier temps nous avons présenté l’étude que nous avons menée au sein de l’entreprise
ORANGE CIT en vue d’une migration de son réseau vers la 4G.
Nous avons ensuite commencé par faire un descriptif de l’infrastructure existante, puis nous
avons passé en revue les différentes solutions offertes pour passer à la 4G. Des critères de choix
ont été définis nous amenant au choix d’une technologie en particulier qui est le LTE. Une étude
détaillée de la solution retenue a ensuite été faite en se focalisant un peu plus sur son interface
radio tout en procédant aux différentes affectations de chaque équipement. Après la conception
et la réalisation de l’outil de dimensionnement pour les réseaux 3G/4G, nous avons pu valider
ces résultats par une planification de réseau LTE 4G en utilisant l’outil de planification licenciée
par infovista connue sous le nom Mentum – Planet. Les analyses réalisées, par le biais de cet
outil, ont montré que pour maintenir un bon niveau de couverture dans une zone bien définie,
on doit changer certains paramètres au niveau des secteurs de sites telles que la puissance émis
en lien descendant, la valeur des angles ( Tilt , Azimut ) de l’antenne , la hauteur des antennes
, le type de l’antenne, Etant donné que tous ces paramètres sont aussi importants qu’ils se
présentent comme des facteurs primordiaux pour maintenir une bonne qualité de service QoS.
Enfin, nous avons dressé un comparatif entre les réseaux 3G et 4G en terme de débit et services
à l’aide de Nemo et terminer par interpréter les résultats QoS réalisés sur le réseau 4G.
Par conséquent, une migration du réseau 3G nomade vers le réseau LTE serait beaucoup trop
coûteuse, étant donné qu’il faudra changer toute l’infrastructure et les équipements techniques
de réseau. Nous recommandons donc à ORANGE d’opter dès le début du déploiement de ces
deux réseaux pour les options de la mobilité, l’interopérabilité et le partage d’infrastructure. Ce
qui tiendrait compte de l’évolution des besoins des abonnés et constituerait une solution
avantageuse pour l’opérateur de télécommunications.
GLOSSAIRES
A
ARTP : Agence de Régulation des Télécommunications et des Postes
ATM: Asynchronous Transfer Mode
AGs: Access Gateway
AS: Application Server
B
BSC: Base Station Controller
BICC: Bearer Independent Call Control
BCP: Basic Call Process
BBS: Broad Band Service
BHCA: Beasy Hour Call Attemps
C
CGSN: Combined GPRS Support Node
CCP: Call Control Processing board
CSCF: Call State Control Function
CN: Core Network
CDRs: Call Detailed Record
CID: Call Instance Data
CCAF: Call Control Agent Function Flow
CCF: Call Control Function
CPL: Call Processing Language
CAA: Centre à Autonomie d’Acheminement
D
DKM Transit: Dakar Médina Transit
DFP : Fonctionnel Réparti
E
EPIC : Etablissement Public à Caractère Industriel et Commercial
E-MFS: Evolium MFS
F
FCR : France Câbles et Radio
G
GPRS: General Packet Radio Service
GSM: Global System for Mobile Communication
GGSN: Gateway GPRS Support Node
GPU: GPRS Processing Unit
GMPS: GSM Main Processing Subrack
GEPS: GSM Extended Processing Subrack
GTCS: GSM Transcoder Subrack
GIMS: GSM Integrated Management System
GRX: GPRS Roaming eXchange
GSL: Global Service Logic
GSL : Logique Globale de Service
GFP: Plan Functional Global
H
HSS: Home Subscriber Server
I
IP: Internet Protocol
IMS: IP Multimedia Subsystem
ISP: Internet Service Provider
INCM: Intelligent Network Conceptual Model
IF: Flux information
ITU: International Telecommunication Union
ISIM: IP Multimedia Service Identity Module
M
MFS: Multi BSS Fast packet Server
MPBN: Mobile Packet Backbone Network
MMSC: Multimedia Message Service Center
MG: Media Gateway
MGCP: Media Gateway Control Protocol
MEGACO: Media Gateway Control
N
NGN : Next Generation Networks
Ng HLR : Next Generation Home Location Register
O
OPT : Office des Postes et Télécommunication
OMCP: O&M Control processing board
OSA: Open Service Architecture, now Open Service Access
P
PDP: Packet Data Protocol
PCM: Pulse Code Modulation
PDCH: Packet Data Channel
PCU: Packet Controler Unit
PSN: Paquet Switched Network
POI: Point Of Initiation
POR: Point of Return
PE : Entités Physiques
R
RAM : Réseau d’Accès Mobile
RTC : Réseau Téléphonique Commuté
RTP: Real-time Transfert Protocol
RTCP: Real-Time Control Protocol
S
SONATEL : Société National de Téléphonie
SGSN : Serving GPRS Support Node
SAU: Simultaneously Attached Users
SIP: Session Initiation Protocol
SIP-T: Session Initiation Protocol for Telephone
T
TSU: Terminal Sub-Units
TDM: Time Division Multiplexing
T-SGW: Trunking Signaling Gateway
THS Transit: Thiès Transit
U
URAD : Unités de Raccordements Distants
UMTS : Universal Mobile Telecommunication System
W
WCDMA : Wideband Code Division Multiple Access
ANNEXES
Ce tableau montre des exemples au bord de la cellule pour faire varier l’angle Tilt
Les valeurs de FC
BIBLIOGRAPHIE
UMTS Evolution 3GPP Release 7 to Release 8 HSPA and SAE/LTE 07/2007
Physical layer aspects for Evolved UTRA 3GPP TR 25.814 V7.1.0 09/2006
Report on Technical Options and Conclusions 3GPP TR 23.882 V1.12.0 10/2007
Requirements for (E-UTRA) and (E-UTRAN) 3GPP TR 25.913 V7.3.0 03/2006
LTE Physical Layer - General Description 3GPP TS 36.201 V8.1.0 11/2007
ETSI TS 101 344 V7.9.0, Digital cellular telecommunications system (Phase 2+)
General Packet Radio Service (GPRS) Service description; Stage 2 (3GPP TS 03.60 version
7.9.0 Release 1998), Décembre 2002.
Alan Kavanagh, John Beckmeyer, GPRS Networks, Osborne Publishing, Septembre 2002.
John Hoffman, GPRS Demystified, McGraw-Hill Professional, Février 2002.
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Nadège Faggion, Le GPRS : Du WAP à l'UMTS. Editions Dunod, 2002.
WEBOGRAPHIE
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Architecture du réseau GPRS de la SONATEL », disponible sur :
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%20De%20la%202G%20vers%20la%203G.pdf consulté le 28/11/2017
http://fr.wikipedia.org/wiki/LTE_(r%C3%A9seaux_mobiles) consulté le 15/12/2018
http://unforfait.fr/dossiers/avantages-est-inconvenients-de-la-4g-4256.html consulté le
10/02/2018
https://www.eyrolles.com/Chapitres/9782212129908/Chap-1_Wolff.pdf consulté le
12/02/2018
https://www.igen.fr/0-apple/4g-lte-explications-sur-les-bandes-de-frequences-109169 consulté
le 20/02/2018
http://4glte.over-blog.com/pages/De_la_2G_a_la_4G-5740669.html consulté le 20/02/2018
https://www.inria.fr/content/download/7953/93710/version/3/file/Monaco+Telecom+.pdf
consulté le 20/02/2018
http://blogs.univ-poitiers.fr/f-launay/files/2013/11/Etude-4G.pdf consulté le 20/02/2018
TABLE DE MATIERES
DEDICACE......................................................................................................................................... I
REMERCIEMENTS ......................................................................................................................... II
AVANT PROPOS............................................................................................................................ III
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................................... IV
LISTE DES FIGURES ..................................................................................................................... V
SOMMAIRE ................................................................................................................................... VII
INTRODUCTION GENERALE ...................................................................................................... 1
PARTIE 1 : CADRE D’ETUDE..................................................................................................... 2
Chapitre 1 : Présentation de l’entreprise d’accueil ............................................................................ 3
1.1. Introduction ............................................................................................................................. 3
1.2. Présentation générale ............................................................................................................... 3
1.3. Données clés ............................................................................................................................ 3
1.4. Missions................................................................................................................................... 4
1.5. Organigramme ......................................................................................................................... 4
1.6. Présentation du service d’accueil ............................................................................................ 5
1.7. Activités................................................................................................................................... 5
Chapitre 2 : Présentation du Thème .................................................................................................... 6
2.1. Contexte................................................................................................................................... 6
2.2. Intérêt....................................................................................................................................... 6
2.3. Démarche méthodologique ...................................................................................................... 6
2.3.1. Méthodes ......................................................................................................................... 7
2.3.2. Techniques....................................................................................................................... 7
2.4. Cahier de charge ...................................................................................................................... 7
2.5. Conclusion ............................................................................................................................... 7
Chapitre 3 : Etude de l’existant ........................................................................................................... 8
3.1. Introduction ............................................................................................................................. 8
3.2. Architecture générale du réseau existant 3G ........................................................................... 8
3.2.1. Le réseau d'accès radio (UTRAN) :................................................................................. 8
3.2.2. Le réseau cœur (CN) : ..................................................................................................... 9
3.3. Les services offerts par l’UMTS ........................................................................................... 11
3.4. Critiques de l’existant ............................................................................................................ 12
3.5. Problématique........................................................................................................................ 12
3.6. Conclusion ............................................................................................................................. 13
PARTIE 2 : ETUDE TECHNIQUE DE SOLUTION ............................................................ 14
............................................................................................................................................................... 14