Vous êtes sur la page 1sur 12

Search this site

powered by FreeFind

January 25th, 2009


Mais que voulez-vous dire par tourment? Par Donald Finnie

Mais que voulez-vous dire par tourment?

Si les textes du que nous avons produits dans les deux précédents articles, et qui
énoncent, pourtant, clairement, le Salut assuré pour tous, ne paraissaient pas
entièrement convaincants pour quelques lecteurs, nous les prierions de considérer,
avec nous, l'esprit même de l'Évangile pour voir s'il s'accorde ou non avec la
conclusion à laquelle nous a conduit l'étude des textes.

En d'autres termes, il y a lieu de se demander s'il résulte de l'ensemble de


l'enseignement du Christ que le ciel et l'enfer sont des lieux où l'on accède
après la mort, pour y demeurer à jamais;(Pour nous le ciel est en haut,pour les
chinois il est en bas,et ce soir ca sera l'inverse) ou bien si ce sont des états
d'être, l'individu passant par l'enfer, pour y expier les fautes commises et
aboutissant, progressivement, une fois cette expiation terminée, à l'état de
bonheur éternel auquel le Père, dans sa bonté, destine toutes les créatures.

Quelle est la réponse du Sauveur à ces questions ? Le ciel et l'enfer sont-ils des
lieux où l'on doit entrer au sortir de cette vie, et pour toujours, selon le
mérite de chacun ? Le Royaume de Dieu est-il un endroit de béatitude où, pour
entrer, il faut un minimum de vertu, de sorte que, si ce minimum n'est pas
atteint, l'être va dans le lieu de souffrance éternelle ?

Tout, dans l'enseignement du Maître, contredit de telles assertions. Aux


pharisiens qui demandaient quand viendrait le royaume de Dieu, Jésus a répondu : «
Le royaume de Dieu ne viendra point d'une manière qui le fasse remarquer. Et l'on
ne dira point : Il est ici, ou Il est là. Car, dès à présent, le royaume de Dieu
est au milieu de vous. » (Luc 17, 20 et 21). Ce royaume n'est donc pas un lieu
déterminé, puisqu'on ne peut pas dire de lui qu'il est ici ou là, mais il est au
dedans de chacun de nous; c'est un état du Moi auquel il faudra arriver par une
lutte persévérante contre l'égoïsme du vieil homme, de manière à préparer la
naissance de l'homme nouveau de la grâce. Et cet état se développe.

C'est pourquoi le Maître le compare à un « grain de sénevé qu'un homme a pris et


semé dans son champ. C'est la plus petite de toutes les semences; mais, lorsqu'il
a poussé, il est plus grand que toutes les plantes potagères et devient un arbre,
de sorte que les oiseaux du ciel viennent s'abriter dans ses rameaux. »
(Matth. 13, 31 et 32).

Bien loin d'enseigner qu'il suffit d'un minimum de vertu pour entrer dans ce
royaume; que l'on n'a, pour cela, qu'à éviter les fautes graves contre la Loi ,
Jésus affirme, au contraire, que n'y entrent que les « élus », les purs, les
pauvres en esprit, ceux qui pleurent et souffrent persécution pour la justice, les
doux, les miséricordieux, les pacifiques (Voir le Sermon sur la montagne, Matth 5,
3 et suivants). Or, « Il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus » (Matth.20, 16).
Cela veut-il dire que les autres, le grand nombre, sont exclus à jamais du Royaume
? Évidemment non mais leur route est plus longue; ils l'allongent eux-mêmes par
leur rejet et leur désobéissance; néanmoins, ils devront arriver au terme, un jour
et seront alors, à leur tour, des élus, car, comme nous l'avons déjà démontré, «
le Père veut que tous ses enfants soient sauvés. »
S'il suffisait de mourir sans faute grave sur la conscience, et même avec un grand
nombre de fautes pardonnées par la confession, pour entrer au Ciel, le Christ
n'aurait pas dit :

« Le royaume des cieux se prend par violence et ce sont les violents qui
l'emportent » (Matth.11, 12). Et puis « Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il
renonce à soi-même, qu'il se charge de sa Croix et qu'il me suive; car celui qui
voudra sauver sa vie, la perdra, et celui qui perdra sa vie pour l'amour de moi,
la retrouvera » (Matth.16, 24 et 25).

Il ne s'agit donc pas, simplement d'éviter les fautes graves et d'avoir une vertu
moyenne, pour avoir accès au Royaume; il faut se faire violence, porter la croix
tous les jours, renoncer à soi, à ses biens « car, il est plus facile à un chameau
de passer par le trou d'une aiguille, qu'à un riche (attaché à ses richesses)
d'entrer dans le royaume de Dieu (Luc 18, 25). Il faut enfin renoncer à sa propre
science et devenir humble et simple comme un enfant : « Quiconque ne recevra point
le royaume de Dieu comme un enfant, n'y entrera point. » (Luc18, 17).(Peter
Dimitri)

Il faudrait citer tout l'Évangile. De sa lecture, il résulte une distinction bien


nette entre le salut assuré à tous, en ce sens que nul ne sera perdu pour
toujours, et que tous devront finalement être régénérés, selon les nombreux textes
déjà cités, et entre l'entrée effective dans le Royaume céleste, dans lequel n'ont
accès, à chaque fois, que quelques-uns, les parfaits, ceux qui se sont entièrement
dépouillés d'eux-mêmes et qui ont achevé leur travail d'affranchissement. Ces
derniers sont le petit nombre, élus à chaque période ou jugement partiel, bien que
tous doivent parvenir, un jour, à cet état bien-heureux.

Notre-Seigneur établit clairement cette distinction dans sa réponse au jeune homme


de qualité qui lui demandait ce qu'il lui fallait faire pour acquérir la vie
éternelle (Luc 18, 18 et suivants) : « Vous savez les commandements, commença-t-Il
par lui dire : Vous ne tuerez point; vous ne commettrez point d'adultère; vous ne
déroberez point... » marquant bien par là, que cette observance de la loi négative
est le commencement de la voie qui conduit au salut. Mais quand le jeune homme lui
eut répondu qu'il avait gardé tous ces commandements dès sa jeunesse, Il lui dit :
« Il te manque encore une chose : vende tout ce que tu as et le distribue le aux
pauvres et tu auras un trésor dans le ciel; puis vien et suit-moi »;

« Que la porte de la vie est petite ! que la voie qui y mène est étroite, et qu'il
y en a peu qui la trouvent ! » (Matth. 7, 13 et 14).

Cependant la patience du Père est incommensurable et « ce qui est impossible aux


hommes est possible à Dieu »; a répondu Jésus à ceux qui lui disaient : « Qui donc
peut être sauvé ? » (Luc 18, 26 et 27). Le Père finit donc toujours par triompher
des hésitations de ses enfants rebelles et par ramener au bercail les brebis
égarées;

S'il fallait comprendre autrement les paroles du Sauveur, rapportées plus haut, on
aboutirait à des conclusions impossibles, car si la perdition dont Il parle, veut
dire, non plus cette perdition temporaire de l'enfant prodigue qui finira par
retourner à la Maison du Père, mais la perdition définitive; si le chemin qui y
mène « est spacieux » et suivi par le plus grand nombre, tandis que très peu
suivent la voie du salut, presque tout le monde serait prédestiné à l'enfer et à
la damnation éternelle ! Notre-Seigneur aurait manqué sa mission de Sauveur
universel et tout le christianisme ne se comprendrait plus.(J Preston Eby)

On voit à quelle contradiction avec le texte et l'esprit de l'Évangile, se heurte


la doctrine d'une vie unique pour gagner le Ciel, au bout de laquelle le sort de
l'individu serait fixé pour toujours.
Il est un point de foi admis par tous les théologiens sérieux, c'est que tous les
hommes sont appelés au salut. Or, selon Jésus, comme nous l'avons vu, le Ciel
n'est accessible qu'à celui qui s'est dépouillé entièrement de soi, qui aime Dieu
de toutes ses forces, de toute son âme, de tout son esprit et de tout son coeur et
son prochain comme soi-même; à celui qui est prêt à sacrifier à cet amour, tous
ses biens et « même sa propre vie. » (Luc 14, 26). C'est assez dire que l'immense
majorité des hommes ne réalisent pas cette perfection et que, d'autre part, pour
un même individu, la courteté de cette vie n'est pas suffisante pour la réaliser,
Ils ne peuvent pourtant pas être damnés presque tous ! Dieu ne peut pas nous avoir
proposé une fin aussi sublime que la régénération sans nous donner le moyen de
l'atteindre.Il y a un seul nom qui nous aient été donné pour etre sauvé,Jésus-
Christ.L'épitre aux Hébreux dit qu'il a été donné aux hommes de vivre une seule
fois,et après vient le jugement(Krisis)Correction.(Stacy.R Wood)

Croire à un supplice éternel, ce serait croire au mal absolu, immortel, donc égal
au bien, en opposition éternelle avec le souverain Bien. Ce serait du manichéisme
et non du christianisme.(Grégoire de Naziance)

Que voulez vos dire par jugement?

Les Israélites constituaient un peuple, mais il n'y avait pas à l'époque de


relations étroites entre les tribus. Chacune avait son propre chef et recherchait
ses intérêts personnels. Le sentiment d'appartenir à une même nation était très
diffus. En grande partie, parce que les tribus n'avaient pas, avant l'avènement de
la monarchie, de gouvernement central. La mort de Josué marqua la fin d'une
époque. Il fallut attendre deux siècles pour voir se lever un grand chef capable
de conduire le peuple. Pendant ce temps, les tribus durent se livrer à de grands
efforts de résistance locaux aux envahisseurs. Israël s'adonnait à l'idolâtrie.
Dieu alors châtiait son peuple qui, opprimé, se souvenait de lui et implorait son
secours. L'Eternel leur suscitait un juge qui les délivrait de la main des
ennemis. Puis son peuple sombrait à nouveau dans l'apostasie. Ce cycle se répéta
plusieurs fois. Yahvé avait ordonné à Israël de chasser les Cananéens, mais son
peuple n'obéit pas à son commandement (Juges 3:5.6).

21 : 25
En ce temps-là, il n'y avait point de roi en Israël. Chacun faisait ce qui lui
semblait bon .

Le livre des Juges en mentionne treize, dont six furent plus importants que les
autres: Othniel, Ehud, Débora, Gédéon, Jephthé et Samson. L'expression "juge"
provient d'un verbe hébraïque qui signifie aussi bien gouverner que juger.
C'étaient des chefs locaux qui cumulaient les fonctions: ils gouvernaient les
tribus, commandaient leurs armées et administraient la justice. Ce livre rassemble
un certain nombre de récits qui ont trait à la période agitée de l'histoire
d'Israël qui a suivi l'installation du peuple dans la terre promise.
L'introduction (ch. 1 à 3:6) résume la situation. Les tribus, agissant en ordre
dispersé, ne peuvent vaincre leurs ennemis. Leur infidélité à Dieu les fait tomber
sous le joug d'un peuple voisin. Dieu suscite alors un juge pour les délivrer. Le
juge est moins un magistrat qui rend la justice qu'un chef, un conducteur qui mène
une ou plusieurs tribus à la victoire...

Quelques définitions

Dans Matthieu 25: 46, Jésus parle du châtiment « aionios ». Il y a deux mots pour
châtiment en grec. kolasiV (kolasis), utilisé ici, a le sens défini de correction
et provient d’une racine qui à l’origine signifie « élaguer, réduire ». Nous
élaguons les arbres dans l’espoir d’obtenir de meilleurs fruits, pas à cause d’une
fureur vengeresse !

nous devons revoir encore la phrase jugement « aionios » dans Hébreux 6: 2. C’est
un enseignement primordial, élémentaire. La racine du mot jugement est séparation.
Une fois encore, la chair doit être séparée de l’esprit. C’est un procédé que nous
avons à expérimenter dans cette vie. Nous devons nous juger nous-mêmes, si nous ne
voulons pas être jugés, et nous devons faire mourir les désirs de la chair pour
pouvoir marcher dans l’esprit. Si nous refusons le jugement maintenant, il viendra
plus tard.

KRIMA(JUGEMENT)

un décret, des jugements.


jugement.
condamnation d'une faute, la décision qui est prise sur les fautes des autres (que
cette décision soit sévère ou douce).
KRINO (strong n°2919)
Phonétique : (kree'-no)
Type : Verbe

séparer, mettre en morceaux, démonter, choisir, sélectionner.


approuver, estimer, préférer.
être d'opinion, juger, penser.
déterminer, se résoudre, décréter.
juger.
prononcer une opinion concernant le vrai et le faux.
être jugé, soumis à une épreuve qui peut être un jugement.
prononcer un jugement, assujettir à la censure.
de ceux qui ont une position de juge ou d'arbitres, dans la vie courante ou jugent
les faits, gestes et mots des autres.
régenter, gouverner.
présider avec le pouvoir de prendre des décisions judiciaires, car il est de la
prérogative des rois et gouvernants de prononcer un jugement.
lutter ensemble, de guerriers et combattants.
disputer, se disputer.
dans un sens judiciaire.
aller en justice, faire un procès.
KRISIS (strong n°2920)
Phonétique : (kree'-sis)
Type : Nom féminin

une séparation.
un procès, contester.
sélection.
jugement.
opinion ou décision donnée concernant toute chose.
spécialement ce qui concerne justice et injustice, vrai ou faux.
sentence de condamnation et châtiment.
le collège de juges (tribunal de sept hommes dans plusieurs cités de Palestine;
différent du Sanhédrin, dont le siège était à Jérusalem).
droit, justice.
TOURMENT

BASANIZO (Zodhiates)
Phonétique : (bas-an-id'-zo)
Type : Verbe
mettre à l'épreuve (des métaux) par une pierre de touche, pierre siliceuse
utilisée pour la vérification de la pureté de l'or ou de l'argent par examen d'une
rayure par cette pierre.
BASANOS (strong n°931)
Phonétique : (bas'-an-os)
Type : Nom masculin

le chevalet ou instrument de chatiment par lequel on force à dire la vérité

Psaumes 5 : 8
Eternel ! conduis -moi dans ta justice,

Psaumes 9 : 8
Il juge le monde avec justice, Il juge les peuples avec droiture.

Psaumes 10 : 18
Pour rendre justice à l'orphelin et à l'opprimé, Afin que l'homme tiré de la terre
cesse d'inspirer l'effroi .

Psaumes 33 : 5
Il aime la justice et la droiture; La bonté de l'Eternel remplit la terre.

Psaumes 35 : 24
Juge -moi selon ta justice,

Psaumes 45 : 4
Oui, ta gloire !-Sois vainqueur , monte sur ton char, Défends la vérité, la
douceur et la justice, Et que ta droite se signale par de merveilleux exploits !

Psaumes 45 : 7
Tu aimes la justice, et tu hais la méchanceté : C'est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu
t'a oint D'une huile de joie, par privilège sur tes collègues.

Psaumes 72 : 2
Il jugera ton peuple avec justice, Et tes malheureux avec équité.

Psaumes 76 : 9
Lorsque Dieu s'est levé pour faire justice, Pour sauver tous les malheureux de la
terre.-Pause.

Psaumes 89 : 14
La justice et l'équité sont la base de ton trône. La bonté et la fidélité sont
devant ta face.

Psaumes 97 : 6
Les cieux publient sa justice, Et tous les peuples voient sa gloire.

Psaumes 103 : 6
L'Eternel fait justice, Il fait droit à tous les opprimés .

Que veut dire nous jugerons le monde?

Matthieu 19 : 28
Jésus leur répondit : Je vous le dis en vérité, quand le Fils de l'homme, au
renouvellement de toutes choses, sera assis sur le trône de sa gloire, vous qui
m'avez suivi , vous serez de même assis sur douze trônes, et vous jugerez les
douze tribus d'Israël.
Luc 22 : 30
afin que vous mangiez et buviez à ma table dans mon royaume, et que vous soyez
assis sur des trônes, pour juger les douze tribus d'Israël.

19 : 17
Il lui dit : C'est bien, bon serviteur; parce que tu as été fidèle en peu de
chose, reçois le gouvernement de dix villes.
19 : 18
Le second vint , et dit : Seigneur, ta mine a produit cinq mines.
19 : 19
Il lui dit : Toi aussi, sois établi sur cinq villes.

Matthieu 7 : 1
Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés .

Matthieu 7 : 2
Car on vous jugera du jugement dont vous jugez , et l'on vous mesurera avec la
mesure dont vous mesurez .

Romains 14 : 4
Qui es -tu, toi qui juges un serviteur d'autrui ? S'il se tient debout , ou s'il
tombe , cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout , car le Seigneur a le
pouvoir de l'affermir .

1 Corinthiens 2 : 15
L'homme spirituel, au contraire, juge de tout, et il n'est lui-même jugé par
personne.

1 Corinthiens 4 : 5
C'est pourquoi ne jugez de rien avant le temps, jusqu'à ce que vienne le Seigneur,
qui mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et qui manifestera les
desseins des coeurs. Alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui sera due.

1 Corinthiens 5 : 12
Qu'ai-je, en effet, à juger ceux du dehors ? N'est-ce pas ceux du dedans que vous
avez à juger ?

1 Corinthiens 6 : 2
Ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde ? Et si c'est par vous que le
monde est jugé , êtes-vous indignes de rendre les moindres jugements ?

1 Corinthiens 6 : 3
Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges ? Et nous ne jugerions pas, à plus
forte raison , les choses de cette vie ?

Dut a une meileur compréhension du grecs et de l'hébreux l'enfer(Inferno chez les


latins influencé par Dante-EtHelheim, le domaine des morts,gardée par la déesse
Hella chez les anglophones disparait dans la majorité des bonnes traductions.

HADÈS

Garry Amirault

C'est la transcription française usuelle du mot grec haïdês, qui signifie peut-
être "le lieu invisible". Le mot "hadès" figure dix fois dans les manuscrits les
plus anciens des Écritures grecques chrétiennes (Mt 11:23; 16:18; Lc 10:15; 16:23;
Ac 2:27,31 ; Rév 1:18; 6:8; 20:13,14).
Haïdês dans ces versets est traduit par "enfer"dans la Bible de Sacy ("enfers"dans
Lc 10:15) et dans la Bible de Glaire et Vigouroux ("enfers"dans Mt 11:23). Des
versions modernes mettent, au lieu d’"enfer", "monde des morts" et "séjour des
morts" ou "Hadès" (Jé; Os; Pl).

La Septante, version grecque des Écritures hébraïques (de la Genèse à Malachie),


utilise 73 fois le mot "hadès", dont 60 fois pour rendre l’hébreu she´ôl,
habituellement transcrit par "shéol". Luc, le rédacteur divinement inspiré du
livre des Actes des apôtres, montra sans équivoque qu’hadès est l’équivalent grec
de shéol lorsqu’il traduisit la citation que Pierre avait faite du Psaume 16:10
(Ac 2:27). Réciproquement, neuf traductions hébraïques modernes des Écritures
grecques chrétiennes rendent hadès par "shéol" en Révélation 20:13, 14, tandis que
la version syriaque emploie le terme apparenté shioul.

Sauf deux exceptions, chaque fois qu’il est employé dans les Écritures grecques
chrétiennes, le terme hadès est associé à la mort, soit dans le verset lui-même,
soit dans le contexte immédiat; Hadès ne désigne pas une tombe individuelle (gr. :
taphos et mnêma) ni une tombe de souvenir individuelle (gr. : mnêméïon, mais la
tombe où vont tous les humains, où les gens morts et enterrés deviennent
invisibles. Ce terme a donc la même signification que son équivalent "shéol", et
cela ressort nettement d’une analyse de son emploi dans les passages où il
apparaît.

Dans le premier de ces passages, Matthieu 11:23, Jésus-Christ, réprimandant


Capernaüm pour son incrédulité, utilise le mot hadès pour illustrer à quelle
profondeur d’avilissement cette ville descendrait, par opposition à la hauteur du
ciel, hauteur à laquelle elle avait été élevée grâce au ministère que Jésus y
avait accompli. On trouve un passage parallèle en Luc 10:15. On note un emploi
similaire du mot shéol en Job 11:7, 8.

Jésus et la congrégation chrétienne sont délivrés de l’hadès. Au sujet de la


congrégation chrétienne, Jésus a dit que "les portes de l’hadès ["la Puissance de
la mort", selon la TOB] ne l’emporteront pas" sur elle (Mat 16:18). De même, à
l’article de la mort, le roi Hizqiya (Ézéchias) s’exclama : "Au milieu de mes
jours, oui j’entrerai dans les portes du shéol" (Is 38:10). Manifestement donc,
quand Jésus promit la victoire sur l’hadès, il voulait dire que ses "portes"
s’ouvriraient pour relâcher les morts au moyen d’une résurrection, ce qui arriva
au Christ Jésus lui-même.

Puisque le mot hadès désigne la tombe où vont tous les humains, c’est-à-dire un
endroit plutôt qu’une condition, Jésus entra par "les portes de l’hadès" lorsque
Joseph d’Arimathée le déposa dans une tombe. Le jour de la Pentecôte de l’an 33 de
n. è., Pierre dit à son sujet : "Il n’a pas été abandonné à l’hadès et [...] sa
chair n’a pas vu la corruption. Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité; c’est un fait dont
nous sommes tous témoins" (Ac 2:25-27, 29-32 ; Ps 16:10). Alors que les "portes de
l’hadès" (Mt 16:18) retenaient toujours David à l’époque de Pierre (Ac 2:29),
elles se sont ouvertes toutes grandes pour le Christ Jésus lorsque son Père l’a
ressuscité de l’hadès. Depuis lors, grâce au pouvoir de ressusciter qui lui a été
donné (Jn 5:21-30), Jésus détient "les clés de la mort et de l’hadès" (Rév 1:17,
18).

Manifestement, l’hadès dont parle la Bible n’est pas l’endroit imaginaire que les
Grecs non chrétiens de l’Antiquité représentaient dans leurs récits mythologiques
comme "une région enténébrée et sans soleil au cœur de la terre", car on ne
ressuscitait pas de ce monde souterrain mythique.

Au sens métaphorique, dans la scène allégorique de Révélation 6:8, l’hadès suit de


près le cavalier au cheval pâle, la Mort personnifiée, pour recueillir les
victimes des facteurs de mort que sont la guerre, la famine, les plaies et les
bêtes sauvages. Lorsque Révélation 20:13, 14 dit que la mer, la mort et l’hadès
doivent rendre les morts qui se trouvent en eux, en être vidés, la mer (qui tient
parfois lieu de tombe pour des humains) est mentionnée en plus de l’hadès (la
tombe dans la terre), ce qui souligne que tous ces morts-là sont concernés. Après
quoi la mort et l’hadès (mais pas la mer) sont jetés dans "le lac de feu", "la
deuxième mort". C’est ainsi qu’ils "meurent" au sens figuré, ce qui représente la
fin de l’hadès (du shéol), la tombe où vont tous les humains, et de la mort
héritée d’Adam.

Le dernier texte biblique dans lequel figure le mot hadès est le passage de Luc,
chapitre 16, versets 22 à 26, dans le récit relatif à "l’homme riche" et "Lazare".
Tout montre que le langage de ce récit est allégorique et que, compte tenu de tous
les passages examinés précédemment, il n’est pas à prendre au sens littéral. Il
est toutefois bon de remarquer que l’"homme riche" de la parabole est "enterré"
dans l’hadès, ce qui vient encore corroborer les commentaires ci-dessus que
l’hadès n’est autre que la tombe où vont tous les humains.

La parabole de l'homme riche et Lazare

le récit de l’homme riche et de Lazare, contenu en Luc 16:19-31, n'est pas à


prendre au sens littéral, c'est une allégorie : l’"homme riche" représenterait les
Pharisiens, le mendiant symbolisait le commun peuple, les Juifs méprisés les
Pharisiens, mais qui se sont repentis et sont devenus disciples de Jésus. Leur
mort marquerait un changement de condition à la suite duquel ceux qui étaient
méprisés reçoivent une position de faveur devant Dieu, tandis que Dieu rejette
ceux qui semblaient approuvés ; ces derniers sont tourmentés par les messages de
jugement transmis par ceux qu’ils méprisaient.

Qu’en est-il au sujet de l’histoire bien connue rapportée dans Luc chapitre 16, «
du grand abîme » qui les sépare après leur mort ? La plupart des gens n’ont jamais
lu de manière attentionnée ce passage, et suppose seulement que Jésus était en
train de parler du salut individuel, et de la destinée après la mort. Examinons
cela de plus près.

Le contexte de ce passage est dressé quelques versets plus haut: ‘Les pharisiens,
qui étaient avares, écoutaient aussi tout cela, et ils se moquaient de lui.’ Jésus
parlait alors des personnes de ce temps privilégiées spirituellement. L’homme
riche, vêtu de pourpre et de fin lin (Habits des pretres de l'époque) et vivant
dans le luxe était une image d’eux-mêmes. Le pauvre mendiant qui se tenait à la
porte de celui-ci, habillé de guenilles et entouré de chiens léchant ses
blessures, symbolise l’exclu spirituel. Les chiens étant des animaux impurs.

Tous deux meurent, et nous retrouvons Lazare non pas au ciel mais dans le sein
d’Abraham. Comment un primitif ignorant tel que Lazare peut terminer dans le sein
d’Abraham, alors qu’un descendant d’Abraham se trouve dans les tourments ? L’homme
riche s’adressait continuellement à Abraham comme à son père, mais Abraham ne
l’appela jamais « mon fils ». Cette histoire choqua et offensa ceux qui à
l’origine l’entendirent.

Appréhendons maintenant le terme « abîme ». La version grecque du verset 26 ‘En


tous ces choses, il y a entre nous et vous un grand abîme’, et non pas
‘D’ailleurs, il y a ...’ (comme cela est mentionné dans la plupart des
traductions), ce qui est presque l’opposé. L’abîme sépare les deux hommes. Il y a
un abîme spirituel entre eux. Parfois, vous conversez avec des gens qui sont
extrêmement versés dans les Ecritures, et qui ont eu de véritables opportunités
spirituelles, mais ne sont pas à même de comprendre une quelconque vérité
spirituelle. Rien de ce que vous leur dites ne peut les atteindre, et vice-versa.
Il y a un grand abîme marqué entre vous.

Il y a eût un abîme entre les Juifs et les gentils pendant presque 2000 ans.
L’église a cruellement persécuté les Juifs, et les Juifs ont haï ce qu’ils
pensaient être la foi chrétienne. Presque rien n’a filtré entre eux dû à un abîme.
Comme l’homme riche, les Juifs ont passé la plupart de leur temps dans les
tourments.

Quelle que soit la nature de cet abîme, le fait qu’il existe ne signifie pas
nécessairement qu’il existera toujours. Si Dieu peut déplacer les montagnes, il
peut aussi combler les abîmes.

Beaucoup de Juifs, tant sur la terre d’Israël qu’en diaspora, sont en train de
revenir au sein véritable d’Abraham et croient en leur Messie. Beaucoup de membres
des églises, en dépit du fait qu’ils croient être les descendants d’Abraham, sont
dans un grand fossé entre Dieu et eux.

dans divers textes de l'Évangile, il est parlé du « feu éternel »; mais il ne faut
pas oublier, d'abord, que les évangiles ont été, pour la plupart, rédigés en grec
et que, dans cette langue, le mot « aïon » veut dire « cycle d'une longue durée »,
qui dure tant que dure la Création, mais qui n'est pas éternel, dans le sens
absolu que nous entendons aujourd'hui.

Ensuite, si le « feu » qui symbolise la loi de la souffrance consécutive au péché,


est perpétuel en lui-même, comme toutes les lois qui régissent le Monde, il n'est
pas dit que l'on y demeure perpétuellement; on y reste tant que le destin n'est
pas satisfait, tant que l'être cou-pable n'a pas réparé ses méfaits antérieurs.
Jésus l'a déclaré : « Vous ne sortirez pas de là avant d'avoir payé jusqu'à la
dernière obole » (Matthieu, chap. V, verset 26), ce qui indique clairement qu'on
en sortira, un jour, lorsque cette dernière obole aura été payée.

Voici un autre passage qui montre que c'est bien dans ce sens qu'il faut
interpréter l'épreuve du feu : « Si ton oeil est pour toi une occasion de chute,
arrache-le; mieux vaut pour toi entrer avec un seul oeil dans le royaume de Dieu,
que d'être jeté, ayant deux yeux, dans la géhenne du feu, là où leur ver ne meurt
point et où le feu ne s'éteint point. Car tout homme sera salé par le feu et toute
offrande sera salée avec du sel. » (Marc IX, 46 à 48).

Le texte est net : dans cette géhenne le feu ne s'éteint point et tout homme y
passera pour y être salé, comme l'offrande est salée avec du sel, car les épreuves
et les souffrances purifient l'être et le rendent apte au royaume de l'Amour. Il
est évident qu'en disant que « tout homme sera salé par le feu », Notre Seigneur
n'a pas entendu dire que tout homme y restera éternellement, bien qu'Il ait
affirmé que ce feu est inextinguible en soi.

Le même texte de saint Matthieu (chap. XVIII, 8 et suiv.) est encore plus sugges-
tif; nous allons le reproduire en entier :
« Si ta main ou ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-les et jette-
les loin de toi; il vaut mieux pour toi entrer dans la vie mutilé ou boiteux, que
d'être jeté, ayant deux pieds ou deux mains, dans le feu éternel.
« Et si ton oeil, etc......
« Prenez garde de mépriser aucun de ces petits, car je vous dis que leurs anges
dans le ciel voient sans cesse la face de mon Père qui est dans les cieux.
« (Car le Fils de l'homme est venu sauver ce qui était perdu.)
« Que vous en semble ? Si un homme a cent brebis et qu'une d'elles s'égare, ne
laisse-t-il pas dans la montagne les quatre-vingt-dix-neuf autres, pour aller
chercher celle qui s'est égarée ? Et s'il a le bonheur de la trouver, je vous le
dis en vérité, il a plus de joie pour elle que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui
ne se sont pas égarées. De même, c'est la volonté de votre Père qui est dans les
cieux, qu'il ne se perde pas un seul de ces petits. »

Dans ce passage également, il est parlé du feu éternel, mais combien n'est il pas
clair, par la suite du discours du divin Maître, qu'Il n'a pas entendu affirmer
que le coupable y demeure éternellement, puisque, immédiatement après, Il ajoute
de prendre garde de mépriser aucun de ces petits qui passent par la géhenne du
feu, car leurs anges, qui voient sans cesse la face du Père, doivent les en sauver
un jour. En effet « le Fils de l'homme est - précisément - venu sauver ce qui
était perdu. » Puis, suit la parabole de la brebis égarée que le bon pasteur n'a
de cesse qu'il ne l'ait retrouvée et ramenée au bercail.

Si l'homme, tout imparfait qu'il est, agit ainsi à l'égard de la brebis égarée, à
plus forte raison le Père compatissant ne laissera-t-Il se perdre définitivement
aucune de ses créatures, car « Sa volonté est qu'il ne se perde pas un seul de ces
petits. »
.

Par sa réalité contradictoire, insaisissable et essentielle, le feu évoque la


présence du mystère divin. Dans la Bible, Dieu se manifeste souvent par le symbole
du feu. C'est par le feu que Dieu montre sa puissance, sa gloire et sa colère sur
le mont Sinaï. C'est ce même feu qui conduit Israël au cœur du désert et qui
embrase la volonté des prophètes. Et c'est aussi par le feu qui descend du ciel
que Dieu conclue une alliance avec son peuple. Le feu symbolise non pas la
présence en soi de Dieu, mais la présence agissante de Dieu qui visite son peuple
en des circonstances particulières. Le feu de Dieu est un feu qui bouge et se
déplace pour guider, éclairer, purifier, châtier, transformer. C'est le feu d'un
Dieu qui reste toujours fidèle à son Alliance et qui connaît la dureté et
l'infidélité de son peuple.Plus précisément, le feu symbolise la présence de celui
qui contient les promesses d'une prospérité heureuse pour Abraham et ses
descendants et d'une terre bénie où coulent les aliments les plus appréciés de
l'époque : le lait et le miel. Plus encore, le feu est le sceau du contrat dans
lequel Dieu s'engage personnellement au point de se renier si la fin d'lsraël
n'est pas heureuse. Le feu qui vient du ciel évoque donc la présence et
l'engagement de Dieu pour son peuple. Et ce feu ne cesse désormais de consumer des
sacrifices d'holocauste sur les autels (sanctuaires et Temple) pour perpétuer
cette Alliance.

Le she’ôl ou schéol (Encyclopédie Wikepedia)


Il s'agit du terme hébreu de l'Ancien Testament désignant le séjour des morts, les
enfers. Il représente un lieu sombre et silencieux où les morts sont endormis,
couchés dans la poussière.

Dans le livre de l'Ecclésiaste (ou Qohélet), chap. 9 vv. 5-10 (version T.O.B.,
œcuménique), il est dit :

Les vivants savent en effet qu'ils mourront, mais les morts ne savent rien du
tout... car il n'y a ni œuvre, ni bilan, ni savoir, ni sagesse dans le séjour des
morts où tu vas.
Selon le Psaume 146:4, « Leur souffle partira, en ce jour ils retournent à leur
poussière, et ce jour-là, c'est la ruine de leurs plans » (T.O.B.) ou « ruine de
leurs pensées » (Bible de Jérusalem – traduction catholique).

La géhenne (Encyclopédie Wikepédia)

Vient de Gehinnon, ou Hinnom, vallée située au sud-ouest de la vieille ville de


Jérusalem (Jos. 15:8) où furent sacrifiés des enfants au dieu Moloch. (2Chroniques
28:3; 33:6; Jérémie 7:31-32).

Ce lieu fut transformé en décharge publique par le roi Josias (Yoshiya) pour
empêcher ce culte (2Rois 23:10). À l'époque de Jésus on y jetait les détritus,
mais aussi les cadavres d'animaux morts, ainsi que les corps des criminels
exécutés, les jugeant indignes d'une sépulture décente. Ceci pour préserver la
ville de toute souillure par rapport au culte rendu au Temple et pour lequel la
ville devait rester pure.[1]

Pour entretenir ce feu continuellement afin de se débarrasser des immondices et


éviter les épidémies, on versait régulièrement du soufre qui rendait ce feu
perpétuel.

La géhenne fut ainsi associée au feu qui ne s'éteint jamais. « Mieux vaut pour toi
entrer manchot dans la Vie que de t'en aller avec tes deux mains dans la géhenne,
dans le feu qui ne s'éteint pas. » (Marc 9:43).

Conclusion

Apocalypse 5: 13 dit: ‘Et toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la
terre, sous la terre, sur la mer, et tout ce qui s’y trouve, je les entendis qui
disaient: A celui qui est assis sur le trône, et à l’agneau, soient la louange,
l’honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles!’ Chaque créature
vivante loue Dieu. Cela aurait peu de chance d'arriver si 90 % de la race humaine
était perdue irrémédiablement et souffrait dans d'atroces tourments".

Jonas alla à contrecoeur à Ninive et dit aux gens de cette ville qu’ils avaient 40
jours pour se repentir avant que la ville ne soit détruite. De manière surprenante
–au moins pour nous-, toute la ville crut en Dieu, et proclama un jeune et se
revêtit de sacs. Que fut la réaction de Jonas face à cela ? ‘Cela déplut fort à
Jonas, et il fut irrité.’ Dieu dit à Jonas: ‘Et moi, je n’aurais pas pitié de
Ninive, la grande ville, dans laquelle se trouvent plus de cent vingt mille hommes
qui ne savent pas distinguer leur droite de leur gauche, et des animaux en grand
nombre!’

Si pendant longtemps vous avez cru à une damnation éternelle des pécheurs et les
avez avertis d’un tourment sans fin, et que maintenant vous commencez à voir que
ces choses ne sont pas ce que vous pensiez, réagirez-vous comme Jonas avec un
ressentiment envers la miséricorde et l’amour de Dieu, ou vous réjouirez-vous que
sa grâce et sa bienveillance aillent au-delà de ce que vous aviez précédemment
imaginé ?

« Les créatures attendent avec grand désir la manifestation des enfants de Dieu;
parce qu'elles sont assujetties à la vanité et elles ne le sont pas
volontairement, mais à cause de celui qui les y a assujetties; avec espérance
d'être délivrées aussi elles-mêmes de cet asservissement à la corruption, pour
participer à la glorieuse liberté des enfants de Dieu. Car nous savons que jusqu'à
maintenant, toutes les créatures soupirent et sont comme dans le travail de
l'enfantement. »
Il y a des hommes qui, par leur vie, par leur dévouement aux pauvres, aux malades,
aux déshérités, nonobstant tous les obstacles, et au prix de tous les sacrifices,
des veilles et des privations effroyables, ont fait descendre sur cette terre
d'égoïsme, « au milieu des cupidités en bataille », des rayons de la vraie Bonté,
de la générosité désintéressée. Ne sont-ils pas la preuve vivante que cette Bonté
existe, qu'Elle est la source éternelle à laquelle ces hommes ont puisé ?

L'on connaît aussi la parabole du Bon Samaritain où le Maître affirme que le vrai
disciple est l'homme secourable à son prochain et dans laquelle ce ne fut ni le
prêtre ni le lévite (qui représentaient pourtant l'église extérieure de ce temps-
là), mais bien le Samaritain, considéré comme hérétique, qui fut pitoyable à
l'homme tombé entre les mains des voleurs.

Lorsque la bible dit que nous jugerons le monde,je crois que c'est de cette
justice quelle nous parle.Dans le royaume il y aura pretre et rois,mais il y aura
aussis des sujets.Il y aura ceux qui sont près et ceux qui sont
éloignés,éfforcont-nous donc a etre le plus près possible.

Donald Finnie
visitez; la liberation des captifs
www.donaldfinnie.com

Vous aimerez peut-être aussi