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Si les textes du que nous avons produits dans les deux précédents articles, et qui
énoncent, pourtant, clairement, le Salut assuré pour tous, ne paraissaient pas
entièrement convaincants pour quelques lecteurs, nous les prierions de considérer,
avec nous, l'esprit même de l'Évangile pour voir s'il s'accorde ou non avec la
conclusion à laquelle nous a conduit l'étude des textes.
Quelle est la réponse du Sauveur à ces questions ? Le ciel et l'enfer sont-ils des
lieux où l'on doit entrer au sortir de cette vie, et pour toujours, selon le
mérite de chacun ? Le Royaume de Dieu est-il un endroit de béatitude où, pour
entrer, il faut un minimum de vertu, de sorte que, si ce minimum n'est pas
atteint, l'être va dans le lieu de souffrance éternelle ?
Bien loin d'enseigner qu'il suffit d'un minimum de vertu pour entrer dans ce
royaume; que l'on n'a, pour cela, qu'à éviter les fautes graves contre la Loi ,
Jésus affirme, au contraire, que n'y entrent que les « élus », les purs, les
pauvres en esprit, ceux qui pleurent et souffrent persécution pour la justice, les
doux, les miséricordieux, les pacifiques (Voir le Sermon sur la montagne, Matth 5,
3 et suivants). Or, « Il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus » (Matth.20, 16).
Cela veut-il dire que les autres, le grand nombre, sont exclus à jamais du Royaume
? Évidemment non mais leur route est plus longue; ils l'allongent eux-mêmes par
leur rejet et leur désobéissance; néanmoins, ils devront arriver au terme, un jour
et seront alors, à leur tour, des élus, car, comme nous l'avons déjà démontré, «
le Père veut que tous ses enfants soient sauvés. »
S'il suffisait de mourir sans faute grave sur la conscience, et même avec un grand
nombre de fautes pardonnées par la confession, pour entrer au Ciel, le Christ
n'aurait pas dit :
« Le royaume des cieux se prend par violence et ce sont les violents qui
l'emportent » (Matth.11, 12). Et puis « Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il
renonce à soi-même, qu'il se charge de sa Croix et qu'il me suive; car celui qui
voudra sauver sa vie, la perdra, et celui qui perdra sa vie pour l'amour de moi,
la retrouvera » (Matth.16, 24 et 25).
Il ne s'agit donc pas, simplement d'éviter les fautes graves et d'avoir une vertu
moyenne, pour avoir accès au Royaume; il faut se faire violence, porter la croix
tous les jours, renoncer à soi, à ses biens « car, il est plus facile à un chameau
de passer par le trou d'une aiguille, qu'à un riche (attaché à ses richesses)
d'entrer dans le royaume de Dieu (Luc 18, 25). Il faut enfin renoncer à sa propre
science et devenir humble et simple comme un enfant : « Quiconque ne recevra point
le royaume de Dieu comme un enfant, n'y entrera point. » (Luc18, 17).(Peter
Dimitri)
« Que la porte de la vie est petite ! que la voie qui y mène est étroite, et qu'il
y en a peu qui la trouvent ! » (Matth. 7, 13 et 14).
S'il fallait comprendre autrement les paroles du Sauveur, rapportées plus haut, on
aboutirait à des conclusions impossibles, car si la perdition dont Il parle, veut
dire, non plus cette perdition temporaire de l'enfant prodigue qui finira par
retourner à la Maison du Père, mais la perdition définitive; si le chemin qui y
mène « est spacieux » et suivi par le plus grand nombre, tandis que très peu
suivent la voie du salut, presque tout le monde serait prédestiné à l'enfer et à
la damnation éternelle ! Notre-Seigneur aurait manqué sa mission de Sauveur
universel et tout le christianisme ne se comprendrait plus.(J Preston Eby)
Croire à un supplice éternel, ce serait croire au mal absolu, immortel, donc égal
au bien, en opposition éternelle avec le souverain Bien. Ce serait du manichéisme
et non du christianisme.(Grégoire de Naziance)
21 : 25
En ce temps-là, il n'y avait point de roi en Israël. Chacun faisait ce qui lui
semblait bon .
Le livre des Juges en mentionne treize, dont six furent plus importants que les
autres: Othniel, Ehud, Débora, Gédéon, Jephthé et Samson. L'expression "juge"
provient d'un verbe hébraïque qui signifie aussi bien gouverner que juger.
C'étaient des chefs locaux qui cumulaient les fonctions: ils gouvernaient les
tribus, commandaient leurs armées et administraient la justice. Ce livre rassemble
un certain nombre de récits qui ont trait à la période agitée de l'histoire
d'Israël qui a suivi l'installation du peuple dans la terre promise.
L'introduction (ch. 1 à 3:6) résume la situation. Les tribus, agissant en ordre
dispersé, ne peuvent vaincre leurs ennemis. Leur infidélité à Dieu les fait tomber
sous le joug d'un peuple voisin. Dieu suscite alors un juge pour les délivrer. Le
juge est moins un magistrat qui rend la justice qu'un chef, un conducteur qui mène
une ou plusieurs tribus à la victoire...
Quelques définitions
Dans Matthieu 25: 46, Jésus parle du châtiment « aionios ». Il y a deux mots pour
châtiment en grec. kolasiV (kolasis), utilisé ici, a le sens défini de correction
et provient d’une racine qui à l’origine signifie « élaguer, réduire ». Nous
élaguons les arbres dans l’espoir d’obtenir de meilleurs fruits, pas à cause d’une
fureur vengeresse !
nous devons revoir encore la phrase jugement « aionios » dans Hébreux 6: 2. C’est
un enseignement primordial, élémentaire. La racine du mot jugement est séparation.
Une fois encore, la chair doit être séparée de l’esprit. C’est un procédé que nous
avons à expérimenter dans cette vie. Nous devons nous juger nous-mêmes, si nous ne
voulons pas être jugés, et nous devons faire mourir les désirs de la chair pour
pouvoir marcher dans l’esprit. Si nous refusons le jugement maintenant, il viendra
plus tard.
KRIMA(JUGEMENT)
une séparation.
un procès, contester.
sélection.
jugement.
opinion ou décision donnée concernant toute chose.
spécialement ce qui concerne justice et injustice, vrai ou faux.
sentence de condamnation et châtiment.
le collège de juges (tribunal de sept hommes dans plusieurs cités de Palestine;
différent du Sanhédrin, dont le siège était à Jérusalem).
droit, justice.
TOURMENT
BASANIZO (Zodhiates)
Phonétique : (bas-an-id'-zo)
Type : Verbe
mettre à l'épreuve (des métaux) par une pierre de touche, pierre siliceuse
utilisée pour la vérification de la pureté de l'or ou de l'argent par examen d'une
rayure par cette pierre.
BASANOS (strong n°931)
Phonétique : (bas'-an-os)
Type : Nom masculin
Psaumes 5 : 8
Eternel ! conduis -moi dans ta justice,
Psaumes 9 : 8
Il juge le monde avec justice, Il juge les peuples avec droiture.
Psaumes 10 : 18
Pour rendre justice à l'orphelin et à l'opprimé, Afin que l'homme tiré de la terre
cesse d'inspirer l'effroi .
Psaumes 33 : 5
Il aime la justice et la droiture; La bonté de l'Eternel remplit la terre.
Psaumes 35 : 24
Juge -moi selon ta justice,
Psaumes 45 : 4
Oui, ta gloire !-Sois vainqueur , monte sur ton char, Défends la vérité, la
douceur et la justice, Et que ta droite se signale par de merveilleux exploits !
Psaumes 45 : 7
Tu aimes la justice, et tu hais la méchanceté : C'est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu
t'a oint D'une huile de joie, par privilège sur tes collègues.
Psaumes 72 : 2
Il jugera ton peuple avec justice, Et tes malheureux avec équité.
Psaumes 76 : 9
Lorsque Dieu s'est levé pour faire justice, Pour sauver tous les malheureux de la
terre.-Pause.
Psaumes 89 : 14
La justice et l'équité sont la base de ton trône. La bonté et la fidélité sont
devant ta face.
Psaumes 97 : 6
Les cieux publient sa justice, Et tous les peuples voient sa gloire.
Psaumes 103 : 6
L'Eternel fait justice, Il fait droit à tous les opprimés .
Matthieu 19 : 28
Jésus leur répondit : Je vous le dis en vérité, quand le Fils de l'homme, au
renouvellement de toutes choses, sera assis sur le trône de sa gloire, vous qui
m'avez suivi , vous serez de même assis sur douze trônes, et vous jugerez les
douze tribus d'Israël.
Luc 22 : 30
afin que vous mangiez et buviez à ma table dans mon royaume, et que vous soyez
assis sur des trônes, pour juger les douze tribus d'Israël.
19 : 17
Il lui dit : C'est bien, bon serviteur; parce que tu as été fidèle en peu de
chose, reçois le gouvernement de dix villes.
19 : 18
Le second vint , et dit : Seigneur, ta mine a produit cinq mines.
19 : 19
Il lui dit : Toi aussi, sois établi sur cinq villes.
Matthieu 7 : 1
Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés .
Matthieu 7 : 2
Car on vous jugera du jugement dont vous jugez , et l'on vous mesurera avec la
mesure dont vous mesurez .
Romains 14 : 4
Qui es -tu, toi qui juges un serviteur d'autrui ? S'il se tient debout , ou s'il
tombe , cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout , car le Seigneur a le
pouvoir de l'affermir .
1 Corinthiens 2 : 15
L'homme spirituel, au contraire, juge de tout, et il n'est lui-même jugé par
personne.
1 Corinthiens 4 : 5
C'est pourquoi ne jugez de rien avant le temps, jusqu'à ce que vienne le Seigneur,
qui mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et qui manifestera les
desseins des coeurs. Alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui sera due.
1 Corinthiens 5 : 12
Qu'ai-je, en effet, à juger ceux du dehors ? N'est-ce pas ceux du dedans que vous
avez à juger ?
1 Corinthiens 6 : 2
Ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde ? Et si c'est par vous que le
monde est jugé , êtes-vous indignes de rendre les moindres jugements ?
1 Corinthiens 6 : 3
Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges ? Et nous ne jugerions pas, à plus
forte raison , les choses de cette vie ?
HADÈS
Garry Amirault
C'est la transcription française usuelle du mot grec haïdês, qui signifie peut-
être "le lieu invisible". Le mot "hadès" figure dix fois dans les manuscrits les
plus anciens des Écritures grecques chrétiennes (Mt 11:23; 16:18; Lc 10:15; 16:23;
Ac 2:27,31 ; Rév 1:18; 6:8; 20:13,14).
Haïdês dans ces versets est traduit par "enfer"dans la Bible de Sacy ("enfers"dans
Lc 10:15) et dans la Bible de Glaire et Vigouroux ("enfers"dans Mt 11:23). Des
versions modernes mettent, au lieu d’"enfer", "monde des morts" et "séjour des
morts" ou "Hadès" (Jé; Os; Pl).
Sauf deux exceptions, chaque fois qu’il est employé dans les Écritures grecques
chrétiennes, le terme hadès est associé à la mort, soit dans le verset lui-même,
soit dans le contexte immédiat; Hadès ne désigne pas une tombe individuelle (gr. :
taphos et mnêma) ni une tombe de souvenir individuelle (gr. : mnêméïon, mais la
tombe où vont tous les humains, où les gens morts et enterrés deviennent
invisibles. Ce terme a donc la même signification que son équivalent "shéol", et
cela ressort nettement d’une analyse de son emploi dans les passages où il
apparaît.
Puisque le mot hadès désigne la tombe où vont tous les humains, c’est-à-dire un
endroit plutôt qu’une condition, Jésus entra par "les portes de l’hadès" lorsque
Joseph d’Arimathée le déposa dans une tombe. Le jour de la Pentecôte de l’an 33 de
n. è., Pierre dit à son sujet : "Il n’a pas été abandonné à l’hadès et [...] sa
chair n’a pas vu la corruption. Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité; c’est un fait dont
nous sommes tous témoins" (Ac 2:25-27, 29-32 ; Ps 16:10). Alors que les "portes de
l’hadès" (Mt 16:18) retenaient toujours David à l’époque de Pierre (Ac 2:29),
elles se sont ouvertes toutes grandes pour le Christ Jésus lorsque son Père l’a
ressuscité de l’hadès. Depuis lors, grâce au pouvoir de ressusciter qui lui a été
donné (Jn 5:21-30), Jésus détient "les clés de la mort et de l’hadès" (Rév 1:17,
18).
Manifestement, l’hadès dont parle la Bible n’est pas l’endroit imaginaire que les
Grecs non chrétiens de l’Antiquité représentaient dans leurs récits mythologiques
comme "une région enténébrée et sans soleil au cœur de la terre", car on ne
ressuscitait pas de ce monde souterrain mythique.
Le dernier texte biblique dans lequel figure le mot hadès est le passage de Luc,
chapitre 16, versets 22 à 26, dans le récit relatif à "l’homme riche" et "Lazare".
Tout montre que le langage de ce récit est allégorique et que, compte tenu de tous
les passages examinés précédemment, il n’est pas à prendre au sens littéral. Il
est toutefois bon de remarquer que l’"homme riche" de la parabole est "enterré"
dans l’hadès, ce qui vient encore corroborer les commentaires ci-dessus que
l’hadès n’est autre que la tombe où vont tous les humains.
Qu’en est-il au sujet de l’histoire bien connue rapportée dans Luc chapitre 16, «
du grand abîme » qui les sépare après leur mort ? La plupart des gens n’ont jamais
lu de manière attentionnée ce passage, et suppose seulement que Jésus était en
train de parler du salut individuel, et de la destinée après la mort. Examinons
cela de plus près.
Le contexte de ce passage est dressé quelques versets plus haut: ‘Les pharisiens,
qui étaient avares, écoutaient aussi tout cela, et ils se moquaient de lui.’ Jésus
parlait alors des personnes de ce temps privilégiées spirituellement. L’homme
riche, vêtu de pourpre et de fin lin (Habits des pretres de l'époque) et vivant
dans le luxe était une image d’eux-mêmes. Le pauvre mendiant qui se tenait à la
porte de celui-ci, habillé de guenilles et entouré de chiens léchant ses
blessures, symbolise l’exclu spirituel. Les chiens étant des animaux impurs.
Tous deux meurent, et nous retrouvons Lazare non pas au ciel mais dans le sein
d’Abraham. Comment un primitif ignorant tel que Lazare peut terminer dans le sein
d’Abraham, alors qu’un descendant d’Abraham se trouve dans les tourments ? L’homme
riche s’adressait continuellement à Abraham comme à son père, mais Abraham ne
l’appela jamais « mon fils ». Cette histoire choqua et offensa ceux qui à
l’origine l’entendirent.
Il y a eût un abîme entre les Juifs et les gentils pendant presque 2000 ans.
L’église a cruellement persécuté les Juifs, et les Juifs ont haï ce qu’ils
pensaient être la foi chrétienne. Presque rien n’a filtré entre eux dû à un abîme.
Comme l’homme riche, les Juifs ont passé la plupart de leur temps dans les
tourments.
Quelle que soit la nature de cet abîme, le fait qu’il existe ne signifie pas
nécessairement qu’il existera toujours. Si Dieu peut déplacer les montagnes, il
peut aussi combler les abîmes.
Beaucoup de Juifs, tant sur la terre d’Israël qu’en diaspora, sont en train de
revenir au sein véritable d’Abraham et croient en leur Messie. Beaucoup de membres
des églises, en dépit du fait qu’ils croient être les descendants d’Abraham, sont
dans un grand fossé entre Dieu et eux.
dans divers textes de l'Évangile, il est parlé du « feu éternel »; mais il ne faut
pas oublier, d'abord, que les évangiles ont été, pour la plupart, rédigés en grec
et que, dans cette langue, le mot « aïon » veut dire « cycle d'une longue durée »,
qui dure tant que dure la Création, mais qui n'est pas éternel, dans le sens
absolu que nous entendons aujourd'hui.
Voici un autre passage qui montre que c'est bien dans ce sens qu'il faut
interpréter l'épreuve du feu : « Si ton oeil est pour toi une occasion de chute,
arrache-le; mieux vaut pour toi entrer avec un seul oeil dans le royaume de Dieu,
que d'être jeté, ayant deux yeux, dans la géhenne du feu, là où leur ver ne meurt
point et où le feu ne s'éteint point. Car tout homme sera salé par le feu et toute
offrande sera salée avec du sel. » (Marc IX, 46 à 48).
Le texte est net : dans cette géhenne le feu ne s'éteint point et tout homme y
passera pour y être salé, comme l'offrande est salée avec du sel, car les épreuves
et les souffrances purifient l'être et le rendent apte au royaume de l'Amour. Il
est évident qu'en disant que « tout homme sera salé par le feu », Notre Seigneur
n'a pas entendu dire que tout homme y restera éternellement, bien qu'Il ait
affirmé que ce feu est inextinguible en soi.
Le même texte de saint Matthieu (chap. XVIII, 8 et suiv.) est encore plus sugges-
tif; nous allons le reproduire en entier :
« Si ta main ou ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-les et jette-
les loin de toi; il vaut mieux pour toi entrer dans la vie mutilé ou boiteux, que
d'être jeté, ayant deux pieds ou deux mains, dans le feu éternel.
« Et si ton oeil, etc......
« Prenez garde de mépriser aucun de ces petits, car je vous dis que leurs anges
dans le ciel voient sans cesse la face de mon Père qui est dans les cieux.
« (Car le Fils de l'homme est venu sauver ce qui était perdu.)
« Que vous en semble ? Si un homme a cent brebis et qu'une d'elles s'égare, ne
laisse-t-il pas dans la montagne les quatre-vingt-dix-neuf autres, pour aller
chercher celle qui s'est égarée ? Et s'il a le bonheur de la trouver, je vous le
dis en vérité, il a plus de joie pour elle que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui
ne se sont pas égarées. De même, c'est la volonté de votre Père qui est dans les
cieux, qu'il ne se perde pas un seul de ces petits. »
Dans ce passage également, il est parlé du feu éternel, mais combien n'est il pas
clair, par la suite du discours du divin Maître, qu'Il n'a pas entendu affirmer
que le coupable y demeure éternellement, puisque, immédiatement après, Il ajoute
de prendre garde de mépriser aucun de ces petits qui passent par la géhenne du
feu, car leurs anges, qui voient sans cesse la face du Père, doivent les en sauver
un jour. En effet « le Fils de l'homme est - précisément - venu sauver ce qui
était perdu. » Puis, suit la parabole de la brebis égarée que le bon pasteur n'a
de cesse qu'il ne l'ait retrouvée et ramenée au bercail.
Si l'homme, tout imparfait qu'il est, agit ainsi à l'égard de la brebis égarée, à
plus forte raison le Père compatissant ne laissera-t-Il se perdre définitivement
aucune de ses créatures, car « Sa volonté est qu'il ne se perde pas un seul de ces
petits. »
.
Dans le livre de l'Ecclésiaste (ou Qohélet), chap. 9 vv. 5-10 (version T.O.B.,
œcuménique), il est dit :
Les vivants savent en effet qu'ils mourront, mais les morts ne savent rien du
tout... car il n'y a ni œuvre, ni bilan, ni savoir, ni sagesse dans le séjour des
morts où tu vas.
Selon le Psaume 146:4, « Leur souffle partira, en ce jour ils retournent à leur
poussière, et ce jour-là, c'est la ruine de leurs plans » (T.O.B.) ou « ruine de
leurs pensées » (Bible de Jérusalem – traduction catholique).
Ce lieu fut transformé en décharge publique par le roi Josias (Yoshiya) pour
empêcher ce culte (2Rois 23:10). À l'époque de Jésus on y jetait les détritus,
mais aussi les cadavres d'animaux morts, ainsi que les corps des criminels
exécutés, les jugeant indignes d'une sépulture décente. Ceci pour préserver la
ville de toute souillure par rapport au culte rendu au Temple et pour lequel la
ville devait rester pure.[1]
La géhenne fut ainsi associée au feu qui ne s'éteint jamais. « Mieux vaut pour toi
entrer manchot dans la Vie que de t'en aller avec tes deux mains dans la géhenne,
dans le feu qui ne s'éteint pas. » (Marc 9:43).
Conclusion
Apocalypse 5: 13 dit: ‘Et toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la
terre, sous la terre, sur la mer, et tout ce qui s’y trouve, je les entendis qui
disaient: A celui qui est assis sur le trône, et à l’agneau, soient la louange,
l’honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles!’ Chaque créature
vivante loue Dieu. Cela aurait peu de chance d'arriver si 90 % de la race humaine
était perdue irrémédiablement et souffrait dans d'atroces tourments".
Jonas alla à contrecoeur à Ninive et dit aux gens de cette ville qu’ils avaient 40
jours pour se repentir avant que la ville ne soit détruite. De manière surprenante
–au moins pour nous-, toute la ville crut en Dieu, et proclama un jeune et se
revêtit de sacs. Que fut la réaction de Jonas face à cela ? ‘Cela déplut fort à
Jonas, et il fut irrité.’ Dieu dit à Jonas: ‘Et moi, je n’aurais pas pitié de
Ninive, la grande ville, dans laquelle se trouvent plus de cent vingt mille hommes
qui ne savent pas distinguer leur droite de leur gauche, et des animaux en grand
nombre!’
Si pendant longtemps vous avez cru à une damnation éternelle des pécheurs et les
avez avertis d’un tourment sans fin, et que maintenant vous commencez à voir que
ces choses ne sont pas ce que vous pensiez, réagirez-vous comme Jonas avec un
ressentiment envers la miséricorde et l’amour de Dieu, ou vous réjouirez-vous que
sa grâce et sa bienveillance aillent au-delà de ce que vous aviez précédemment
imaginé ?
« Les créatures attendent avec grand désir la manifestation des enfants de Dieu;
parce qu'elles sont assujetties à la vanité et elles ne le sont pas
volontairement, mais à cause de celui qui les y a assujetties; avec espérance
d'être délivrées aussi elles-mêmes de cet asservissement à la corruption, pour
participer à la glorieuse liberté des enfants de Dieu. Car nous savons que jusqu'à
maintenant, toutes les créatures soupirent et sont comme dans le travail de
l'enfantement. »
Il y a des hommes qui, par leur vie, par leur dévouement aux pauvres, aux malades,
aux déshérités, nonobstant tous les obstacles, et au prix de tous les sacrifices,
des veilles et des privations effroyables, ont fait descendre sur cette terre
d'égoïsme, « au milieu des cupidités en bataille », des rayons de la vraie Bonté,
de la générosité désintéressée. Ne sont-ils pas la preuve vivante que cette Bonté
existe, qu'Elle est la source éternelle à laquelle ces hommes ont puisé ?
L'on connaît aussi la parabole du Bon Samaritain où le Maître affirme que le vrai
disciple est l'homme secourable à son prochain et dans laquelle ce ne fut ni le
prêtre ni le lévite (qui représentaient pourtant l'église extérieure de ce temps-
là), mais bien le Samaritain, considéré comme hérétique, qui fut pitoyable à
l'homme tombé entre les mains des voleurs.
Lorsque la bible dit que nous jugerons le monde,je crois que c'est de cette
justice quelle nous parle.Dans le royaume il y aura pretre et rois,mais il y aura
aussis des sujets.Il y aura ceux qui sont près et ceux qui sont
éloignés,éfforcont-nous donc a etre le plus près possible.
Donald Finnie
visitez; la liberation des captifs
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