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SOHO SOLO
n°23
Août 2009
Revue de presse
Auto-entrepreneurs : les chiffres du succès, les limites des
statistiques
Source : | creation-entreprise | Matthieu Tonneau - Mis en ligne le 22/07/2009
182 000 auto-entrepreneurs gonflent depuis le début d’année les chiffres de la création d’entreprises. Le
succès du nouveau régime est incontestable. Toutefois, il faudra attendre mi-août et les chiffres des
premières déclarations d’activité pour savoir si le succès de l’auto-entrepreneur se vérifie aussi en pratique,
en terme d’activité professionnelle génératrice de chiffre d’affaire.
Les auto-entrepreneurs sont maintenant près de 200 000. D’après le bilan publié par l’Insee ils étaient 182
000 à la mi-juillet pour être exact. C’est à 18 000 inscriptions près l’objectif que le gouvernement s’était fixé
pour l’année 2009 entière.
Depuis plusieurs jours, on entendait parler ici ou là du palier des 250 000. Il y a eu en réalité 265 000
inscriptions, mais une fois éliminées les double-inscriptions ou les personnes non éligibles à ce nouveau
régime, c’est bien le chiffre officiel de 182 000 auto-entrepreneurs qu’il faut retenir.
Dans le détail, on s’aperçoit que 17 000 auto-entrepreneurs travaillaient déjà à leur compte sous le régime de
la micro-entreprise, le statut lancé par Hervé Novelli leur a ainsi permis de simplifier encore la gestion de leur
activité. Les auto-entreprises nouvellement créées représentent donc en réalité 165 000 inscriptions (tout de
même plus de 90%).
Depuis janvier, les bénéficiaires du statut de l’auto-entrepreneur viennent gonfler les statistiques de la
création d’entreprises. Ils sont responsables de la moitié des créations au premier semestre 2009 et ont
largement participé au “record” du mois de juin : plus de 51 247 créations d’entreprises, du jamais vu. Il faut
toutefois être prudent, car il serait trop facile, et faux, de croire que chaque auto-entrepreneur est un
chômeur de moins. Déjà parce que les demandeurs d’emploi ne représentent “que” un quart des inscrits
(environ 33% sont des salariés, 25% des chômeurs bénéficiant d’une aide à la création d’entreprise, 6% des
retraités…).
Ensuite parce que rien n’est encore dit sur leur activité réelle et le chiffre d’affaire que ces 182 000 auto-
entrepreneurs réalisent. Combien d’inscrits n’ont encore rien déclaré ? Les premiers chiffres concernant les
déclarations du premier trimestre ne seront disponible qu’à la mi-août. Après ce bilan du semestre passé,
les objectifs du gouvernement ont été révisé : 300 000 auto-entrepreneurs pour 2009 et 500 000 créations
d’entreprises (contre 327 000 en 2008).
Après l’adoption par l’Assemblée Nationale de la proposition de loi sur le télétravail le 9 juin dernier,
certaines entreprises sautent le pas et proposent à leurs salariés l’alternative du télétravail. France Télécom
Orange vient d’ailleurs de signer un accord avec les syndicats
A l’image des grands groupes comme IBM et HP qui avaient ouvert la voie il y a quelques années, c’est au
tour de France-Télécom Orange de se pencher plus activement sur ce nouveau mode d’organisation qu’est
le télétravail.
La société de télécommunication leader sur le marché Français vient de signer un accord avec les syndicats
afin d’expérimenter à plus grande échelle le télétravail. Cette pratique, encore peu utilisée, serait ici, basée
sur le volontariat des salariés, comme le prévoit le cadre légal.
Plusieurs formes seraient proposées aux salariés :travail à domicile, en alternance : 3 jours sur 5, télétravail
occasionnel : en cas de besoin du salarié ou de l’entreprise, travail dans un bureau de l’entreprise, plus
proche du domicile du salarié.
La question d’un éventuel retour à un mode de travail classique, sur le lieu habituel, est donc posée : un
employé pourra-t-il rejoindre son bureau sur le lieu de travail « dans un délai raisonnable » ?
Un management différent
Ce mode de fonctionnement encore peu utilisé en France, nécessite des aménagements de la part des
équipes dirigeantes. Des mesures nécessaires au bon fonctionnement du système sont nécessaires. Les
liens avec l’entreprise ne devant être coupés, il est indispensable de mettre en place des formations, aussi
bien pour les dirigeants d’équipes dont certains employés sont en télétravail, que pour les salariés
travaillant à domicile. Orange a par exemple imposé à ses salariés en télétravail d’être présents dans les
locaux de l’entreprise 2 jours par semaine.
Après une certaine période « d’évaluation », il sera nécessaire pour les entreprises de faire un bilan relatant
les différents métiers sujets au télétravail ou non.
Télétravail : un nouveau pas en avant
Source : Le blog d’AdmiNet
A l'heure où sont posées les questions des réponses appropriées à la crise financière globale, de la relance,
de la situation de l'emploi et du pouvoir d'achat des salariés, un groupe de parlementaires a pris l'heureuse
initiative de proposer une série de mesures incitatives à la diffusion du télétravail en France.
On commence à mesurer, un peu mieux qu'avant, les économies importantes que peuvent réaliser :
-tant les entreprises que les collectivités locales en introduisant le télétravail au sein de leurs organisations;
dans quelques cas déjà, les avantages en matière d'amélioration de la compétitivité et de la performance
globale sont appréciés ;
-les salariés en réduisant leurs déplacements quotidiens non volontaires ;
-la société dans son ensemble en ce qui concerne les gains écologiques.
C'est dans ce contexte qu'un groupe de députés, à la suite de Jean-Pierre Decool et de Bernard Gérard, a pris
l'initiative d'une proposition de loi visant à encourager les acteurs économiques à développer les pratiques de
télétravail :
L'article 9 de la proposition de loi :
-reprend la définition du télétravail telle qu'inscrite dans l'accord national interprofessionnel ;
-rappelle que les télétravailleurs sont des salariés bénéficiaires des mêmes droits et garanties que tous les
autres salariés de l'entreprise, et qu'ils appartiennent à la communauté de travail ;
-précise que le télétravail est une modalité d'exécution du contrat sur laquelle l'accord du salarié ne se
présume pas ;
-précise l'ensemble des obligations de l'employeur vis-à-vis des télétravailleurs, en particulier en ce qui
concerne la prise en charge de tous les moyens et outils de travail nécessaires à l'accomplissement de la
mission sous cette forme.
L'article 10 ajoute aux missions des maisons de l'emploi celle de promouvoir le télétravail. Au coeur du
maillage territorial la maison de l'emploi pourra, au travers de ses actions innovantes, permettre de faire
connaître cette modalité émergente d'exécution de la relation d'emploi. L'impact de ce mode de travail sur
l'aménagement du territoire pouvant être très positif.
L'article 11 invite le Gouvernement à présenter un rapport sur la promotion du télétravail au sein des
administrations publiques.
Des mesures d'accompagnement fiscal sont également en cours d'élaboration.
Plus d’infos sur le site de L'AFTT
Centre d’affaires : se lancer sans trop investir
Source: Publié le 10 juillet 2009 par Creation-Entreprise.fr
Pépinières et centres d’affaires constituent des alternatives à la location de bureaux traditionnels. Déjà
équipés, les locaux requièrent moins d’investissement de départ. De quoi dégager des financements pour
l’entreprise.
Au cours des premiers mois d’activité, les factures s’accumulent toujours plus vite que les contrats. Dans
cette course contre la montre, louer un bureau dans un hôtel d’entreprise permet de limiter les
investissements lourds tout en se concentrant sur son cœur de métier.
Dans ce genre de structures, les bureaux sont entièrement équipés. Mobilier, téléphone, ordinateur,
imprimante, fax, placards sont fournis. Sans oublier la connexion Internet à haut débit et le nettoyage des
espaces communs. Cela n’a l’air de rien mais représente plusieurs milliers d’euros d’économiser. Certes, le
loyer est en moyenne 10 à 20% plus élevé mais quand le porteur de projet ne démarre de rien, l’avantage
est indiscutable. Les jeunes dirigeants n’ont pas à sortir une somme importante. Ils peuvent lancer leur
activité en étalant leurs investissements. Conséquence : les besoins de financement de leur entreprise s’en
trouvent réduits.
Le matériel est remplacé en cas de panne, un standardiste filtre les appels… Les conditions sont optimales
pour se concentrer sur son métier. Un moyen d’accélérer les rentrées d’argent et de disposer de nouvelles
sources de financement. Dernier avantage, le bail en hôtel d’entreprise peut être rompu sans préavis ou
presque.
Dans le Gers, le CEEI Gers-Gascogne héberge des entreprises innovantes et met également à disposition
des bureaux pour les télésalariés. Le Télécentre d’Auch se situe dans les locaux de la pépinière
d’entreprises
Grâce au nouveau statut d'auto-entrepreneur entré en vigueur au 1er janvier 2009, le nombre
de nouvelles sociétés a bondi de 77 % au premier trimestre.
Pas entrepreneurs, les Français ? 325 700 personnes ont créé leur entreprise en France en
2008, et l'on estime à environ 500 000 le nombre d'emplois générés. Ces six dernières années
ont été exceptionnelles dans ce domaine, avec des créations qui ont augmenté de plus
de 50 %. Sans conteste, les réformes opérées depuis 2003 ont porté leurs fruits. La crise
économique et son cortège de licenciements ont aussi incité les Français à compter sur leurs
propres forces et à se lancer dans l'aventure. À preuve, le nouveau statut d'auto-entrepreneur
inauguré en début d'année a incontestablement stimulé les vocations.
Sur les trois mois de mars, avril et mai, le nombre de nouvelles sociétés a ainsi bondi de
77,6 % par rapport à l'année précédente, souligne l'Insee. Au premier trimestre, on
dénombrait 120 000 déclarations d'auto-entrepreneurs, essentiellement dans le commerce et
les services. Initialement, Bercy prévoyait 200 000 déclarations pour l'ensemble de 2009, le
secrétaire d'État aux PME, Hervé Novelli, en envisage désormais plus de 300 000, et, tous
régimes confondus, table sur plus de 500 000 créations de sociétés.
Mobilisation des grandes écoles
Régions, départements, réseaux spécialisés s'activent sur un créneau qui dynamise l'emploi.
Après avoir lancé un cluster pour sa filière nautisme en 2006, le conseil général du Morbihan en
a créé deux autres l'année suivante et développe un cluster métiers d'art depuis 2008. Le
Fongecif d'Ile-de-France, en partenariat avec les boutiques de gestion, vient de lancer un
module diagnostic entrepreneur, qui analyse la faisabilité des projets et accompagne les
créateurs. Un temps à la traîne, les écoles s'investissent, certains étudiants n'hésitant plus à
commencer leur parcours par la création d'entreprise.
L'ESC de Chambéry sensibilise ses élèves et aide des porteurs de projet, Essec Ventures
accueille chaque année dans son incubateur une douzaine de projets, dispose d'une pépinière,
diversifie les formations... L'École des mines d'Alès a noué un partenariat avec
HEC Entrepreneur, l'Isep insuffle l'esprit d'entreprise à ses futurs ingénieurs et vient de se
rapprocher de Télécom ParisTech, l'une des premières écoles d'ingénieurs à avoir mis en place
un incubateur dans l'univers des TIC.
"De nombreuses structures existent qui aident, soutiennent les créateurs. Mais le plus gros
travail consiste à savoir à qui s'adresser", reconnaît Laurent Pascal, fondateur d'Eliya, société
de services à la personne haut de gamme. Il a travaillé son projet durant ses années
d'études, identifié les faiblesses du marché, les attentes des consommateurs, recherché les
contacts utiles, avant de créer Eliya en 2006, à 21 ans. Outre un apport personnel, il s'est
appuyé sur un prêt d'honneur et un financement via Oséo pour démarrer.
La CCI du Gers a fait réaliser de nouveaux supports de communication pour promouvoir le projet Soho
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