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L’IMAGINATION
Introduction
Il n’existe pas d’espèce plus peureuse que l’humaine.
Les peurs de
l’enfance. Nous
sommes tous passés
par cela. J’ai voulu
représenter ceci dans
une bande déssinée
par l’intermédiaire de
l’histoire de cette
petite fille qui
imagine des monstres
dans sa chambre. À la
fin de la B.D., elle
demande a son ours
en peluche de la
protéger et cet ours
se transforme en vrai
ours, un ours
sauvage, qui la
protégera des
monstres.
psychologique.
L’imagination peut créer les peurs et par la suite, les détruire:
comme dans ce cas où la petite fille imaginerait son ours devenir un vrai
ours qui la protégera des monstres.
Elle détruit ainsi sa peur initiale.
PARANOÏAQUE
Photomontage. 100x70 cm
J’avais pensé aux phobies, aux peurs, a la paranoïa. Cette dernière peur
m’a intéressé et j’ai voulu chercher les formes de la représenter. J’ai
commencé par imaginer une situation. Celle d’un homme qui pense que
quelquechose va lui arriver.
Un homme qui regarde de tout
les côtés, qui serait
complètement paranoïaque.
Je pensais a faire
premièrement une
peinture. Finalement, je
me suis décidée pour un
photomontage. Par une
session photo que j’ai fait
a mon frère (dont j’ai
utilisé 5 photos) j’ai pu
reconstruire avec
photoshop ce côté
paranoïaque que nous
avons tous un peu.
PriSonnier
dessin graphique
90x60 cm
“Le
soleil
semblait
avoir peur.
Il entrait obliquement
et se montrer comme
un enfant craintif.
Cela sentait
la douleur”
Abraham Valdelomar
PIDÉMIES
acrylique sur toile.80x80 cm
La GRIPPE PORCINE fit son apparition cette année et ce fut ainsi que
j’eus l’idée de faire un travail sur ce sujet.Dans tous les journaux, à la
télé, on ne parlait que de celà. La peur de se contagier se faisait sentir:
par les masques, les préventions, les fermetures d’universités, de lycées
(même le Franco-Péruvien est passé par celà).
LE BOWLING
Photomontage
40x50 cm
J’ai toujours eu cette idée que la vie est comme un jeu de bowling où
nous sommes nous-mêmes les quilles. Toutes les quilles tombent à la
fin.
Mais leur peur majeure est de ne pas
savoir qui tombera cette fois, que ce
passera-t-il après.
Car nous imaginons le pire. Et il n’y a rien de pire pour un homme que
de savoir qu’il ne
sera plus là un jour.
La peur primordiale
de tout être humain
est la mort. Et
cette peur
de mourir
est toujours
disposée à
nous faire
voir les
choses pires
de ce
qu’elles sont
vraiment.
SAN
ISIDRO
Huile sur toile
85x65 cm
San Isidroest le
quartier de Lima
avec le plus de
bâtiments. Celui
où les
batiments
n’arrêtent
jamais de
grandir. La construction d’édifices qui est partout, qui ne s’arréte
pas est symbôle d’une ville qui se développe rapidement, d’une ville qui
devient de plus en plus industrielle.
Ce que j’ai voulu transmettre à travers ce cadre est que les industries,
toutes ces
les entreprises, les bâtiments, les voitures,
créations de l’Homme, termineront par
nous “dévorer”(voilà pourquoi la bouche).
2012
Huile sur toile
100x65 cm
Le monde
est
malade,
nous le
rendons
malade.
Si malade qu’un jour il n’en pourra plus et nous vomira tous.
J’ai appelé cette oeuvre 2012 car c’est l’année qui est prédite par les
mayas et d'autres cultures comme l’année de la fin du monde.
Alimentée par les médias, c’est une des peurs les plus importantes de
nos jours.