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Association pour une Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne
Maison des associations - 28 rue Gambon - 18000 Bourges
Mars-avril 2010
Contacts : Eve-Marie Maniez : 02 48 24 48 96 / emmaniez@wanadoo.fr
André Oliva : 02 48 20 14 63
Email : attac18@attac.org Site internet : http://www.local.attac.org/18/
Réforme des
retraites Les retraites,
une affaire de répartition,
Au prétexte d’assurer le un choix de société Christiane Marty est ingénieur-
financement des chercheuse au centre d'études et
recherches de Electricité de France, par
retraites, toutes les ailleurs militante altermondialiste et
réformes menées depuis Conférence-débat féministe au sein de l'organisation Attac
1993 ont abouti à une et militante syndicaliste.
baisse importante du Christiane Marty est depuis 2002 membre
niveau des pensions. Le Mardi 30 mars 2010 du Conseil scientifique de Attac. Elle est
aussi une des animatrices de la
gouvernement veut aller à 19h30 commission "Femmes et mondialisation
d'Attac", initiée en 2001 avec la publication
encore plus loin et veut de la Plateforme du groupe femmes et
Maison des syndicats
remettre en cause le mondialisation. Elle a co-dirigé la rédaction
droit à la retraite à 60 5, Bd Clémenceau à Bourges de deux livres Attac consacrés à la question
des femmes : Quand les femmes se
ans, augmenter encore avec Christiane Marty heurtent à la mondialisation (2003), puis
la durée de cotisations et Mondialisation de la prostitution, atteinte
globale à la dignité humaine (2008). Elle a
s’attaquer de nouveau participé à différents autres ouvrages
aux fonctionnaires. d'Attac : Pauvreté et inégalités, ces
créatures du néo-libéralisme (2006), Petit
Alter - Dictionnaire altermondialiste (2006),
D’autres solutions sont Cette constitution qui piège l'Europe
portant possibles pour (2005), etc. Elle a pris position en 2005
contre l'acceptation de la Constitution
financer les retraites. européenne. Elle a participé à l'élaboration
Elles passent par une du Manifeste d'Attac, notamment par la
proposition de la Création d'un service
nouvelle répartition de public gratuit d’accueil de la petite enfance
la richesse produite en et d’un service public d’aide aux personnes
dépendantes.
faisant cotiser les
Christiane Marty a été élue fin 2006 au
profits. Conseil d'administration de Attac. Elle a
participé activement à la campagne contre
la libéralisation du secteur de l'électricité et
On peut lire plusieurs du gaz
analyses sur le site Elle travaille actuellement sur les questions
http://www.france.attac.org écologiques et les politiques énergétiques.
/spip.php?rubrique24
Ecoutez notre émission tous les 4e vendredi du mois à 18h10 (rediffusion le samedi à 15h00)
Agenda mars-avril 2010
AGENDA Attac18
● Vendredi 26 mars à 18h10 sur Radio Résonance (96.9) : émission de Attac18 (retransmise le
lendemain samedi à 15h00). L'invité sera un syndicaliste qui parlera de la réforme des retraites
programmée par le gouvernement.
● Jeudi 18 mars à 19h00 : Café Repaire berrichon présente un débat : "Le temps de cerveau
disponible"
au bistrot le Guet-apens de Pigny (10 km au Nord de Bourges direction Henrichemont).
Dans le feu de l'action télévisuelle, nous traiterons de la télé-réalité et des unités de programmes en
général. Deux émissions seront diffusées mercredi 17 mars à 20h35 et jeudi 18 mars à 22h45 sur
France 2 qui permettront d'alimenter le débat...
● Jeudi 18 mars à 20h00 : Amphithéâtre du Centre Hospitalier Jacques Cœur à Bourges (Route de
Nevers) : conférence-débat organisée par Le Cercle Condorcet de Bourges et du Cher « Mères
porteuses, eugènisme et questions actuelles de la bioéthique »
par Jacques Ricot, professeur de bioéthique à l’Université de Nantes, auteur de Étude sur l’humain et
l’inhumain.
(à l'appel de : Les Amis de la Borne, Ensemble (Association laïque et solidaire de Mérié), Nature 18,
RESPA, Rassemblement Protection Environnement St Palais et Alentour, ASMRCN (Association
pour la Sauvegarde du Milieu Rural en Cher Nord), AVEC (Association de Veille Environnementale du
Cher)
● Samedi 20 mars à partir de 18h00, salle des fêtes d'Asnières : concert de soutien en faveur
des enfants d' Haïti en partenariat avec l'association Kerlus Production et le Secours populaire (qui
avait un orphelinat à Port au Prince, écroulé lors du séisme) Avec les groupes The Delaney, Psyloz,
les Mooshkitoos, Sénior Holmes, Morose et ses acolytes. Entrée à partir de 5€.
● Samedi 27 mars 14h00 Journée No Sarkozy dans tous les départements de France.
http://www.no-sarkozy-day.fr/
● Mardi 6 avril 19h30 à Vierzon : 1er Café repaire vierzonnais (de Là-bas si j'y suis) à l'Auberge
de jeunesse
« La société orwellienne : comment résister ? »
● Mercredi 14 avril, 17h00 à 18h00, place Cujas à Bourges : cercle du silence organisé tous les
2e mercredi du mois par RESF18 (Réseau éducation sans frontières)
AGENDA INTERNATIONAL
20 au 22 avril en Bolivie : « Conférence Mondiale des Peuples sur le Changement climatique et les Droits
de la Mère Terre » à Cochabamba, à l'invitation du président Morales.
voir http://cmpcc.org
2 au 4 mai à Mexico : le mouvement altermondialiste se réunit pour un forum thématique sur les
alternatives à la crise financière
Transactions financières : pas de taxe internationale au rabais
Plus d'un an après la faillite de Lehman Brothers, l'idée de taxer plus fortement le secteur financier a finalement
fait son chemin. Officiellement en France, au sein de l'Union européenne et du G20, et jusqu'au FMI, la
question n'est plus de savoir s'il faut le faire mais comment s'y prendre. Contrôle des bonus, constitution de
nouveaux fonds de réserve, taxe minimale sur les changes, etc..., plusieurs options sont sur la table et les
négociations sont en cours entre pays du G20. Mais à vouloir tout mettre sur le même plan, le risque est grand
que la montagne n'accouche d'une souris et que soit oubliée toute véritable ambition de régulation
internationale.
Face à cela, des organisations de la société civile forment un front inédit en faveur d'une taxation globale des
transactions financières, seule à même de répondre aux exigences de régulation, de prévenir les futures crises et
de financer la solidarité internationale. Cette taxe, si elle est introduite sur ce principe, permettrait de réduire le
pouvoir de nuisance de la spéculation et de stabiliser l'économie, tout en dégageant d'importantes ressources
pour financer les budgets sociaux, la lutte contre la pauvreté dans le monde et contre le réchauffement
climatique et ses conséquences.
La partie est toutefois loin d'être gagnée : tout indique que les gouvernements des pays riches sont en train de se
rallier à une proposition du FMI et de l'administration des Etats-Unis, farouchement opposés à une taxe générale
sur les transactions financières, d'instaurer une simple taxe sur le bilan des banques. Leur schéma : un fonds de
réserve pour financer les prochains sauvetages de banques en faillite. Sur proposition du très libéral ministre des
Finances suédois, Anders Borg, les vingt-sept pays de l'UE s'apprêtent eux aussi à proposer au G20 une taxe
similaire. Cette proposition est doublement dangereuse.
D'une part, elle ne changera rien ou presque aux comportements les plus nocifs des banques, qui risquent même
de prendre encore plus de risques pour compenser le manque à gagner pour leurs actionnaires. Pis encore, elle
ne prévoit rien sur les "hedge funds" et les fonds spéculatifs, qu'on voit, par exemple, en ce moment à l'oeuvre
contre la Grèce et l'euro. Autrement dit, inopérante sur les maux connus, on voit mal comment elle pourrait
prévenir la prochaine crise. D'autre part, cette taxe sur les banques n'est pas destinée à financer les urgences
sociales et écologiques, puisqu'elle sera mise en réserve pour préparer de prochains sauvetages. Son montant
sera de dix à vingt fois inférieur à celui d'une taxe Tobin sur l'ensemble des transactions financières : pas de
quoi inquiéter l'industrie de la finance, ni amorcer une redistribution des revenus.
Pourtant, Gordon Brown, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy avaient fait ces derniers mois des déclarations
favorables à une taxe Tobin élargie à l'ensemble des transactions financières (l'économiste et prix Nobel James
Tobin l'avait conçue pour les transactions portant sur les devises). En novembre à Londres, le patron du FMI,
Dominique Strauss-Kahn, d'abord déclaré hostile à une telle taxe, avait lors du congrès du CBI, le Medef
britannique, tenu des propos moins tranchés. Des signaux encourageants, alors que le FMI planche sur un
rapport sur la taxation de la finance qu'il doit présenter en juin au G20 de Toronto.
Le silence du gouvernement français face à la proposition du FMI et des Etats-Unis est inquiétant, et passe pour
un renoncement à une taxe plus ambitieuse. Nicolas Sarkozy et Dominique Strauss-Kahn jouent pourtant un
rôle clé dans ce débat. En défendant ou en consentant à ce projet, ils soutiennent un mirage qui donnera
l'impression de s'en prendre aux dérives de la finance mondiale sans, en fait, remettre en cause son pouvoir ni
dégager des ressources budgétaires cruellement nécessaires. Le temps presse. MM. Strauss-Kahn et Sarkozy,
refusez une taxe au rabais !
Attac18 a envoyé ce courrier à tous les candidats têtes de liste aux élections régionales : nous vous tiendrons
bien sûr au courant des réponses qui nous ont été données
Madame, Monsieur,
Notre association, Attac18, souhaite interpeller tous les candidats aux prochaines élections
régionales sur l'une des causes qu'elle défend depuis plus de dix ans : la lutte contre les paradis fiscaux.
La période récente a montré que les paradis fiscaux ont joué un rôle essentiel dans l'instabilité
financière et le développement de la crise. Ces territoires privent les états - riches comme pauvres
- de ressources essentielles, faussent parfois l'attribution des marchés publics, instaurent une
concurrence déloyale entre petites et grandes entreprises, et aggravent l'instabilité économique.
Résultat : sous pression budgétaire, les états peuvent être tentés de se décharger de certaines
responsabilités de service public sur les collectivités locales sans garantir les compensations
financières adéquates. De ce fait, les collectivités, qui doivent aussi gérer les conséquences
économiques et sociales de la crise, et dont certaines ont souscrit imprudemment à des produits
financiers complexes, sont ainsi victimes des
paradis fiscaux. Or, qu'il s'agisse de prêt et de financement, de partenariats « public privé », de
marchés publics, de subventions, de placements etc., les collectivités locales comptent parmi leurs
partenaires quotidiens des établissements bancaires, des entreprises multinationales et des fonds
d'investissement dont la majorité est présente dans les paradis fiscaux.
Nous vous demandons de prendre l'engagement suivant, rédigé par le collectif « Stop paradis
fiscaux » (*), et le retourner à Attac18 par courrier postal ou par courriel :
...................................................................................................................................................
Je soutiens l'appel « Stop paradis fiscaux » et appelle les pouvoirs publics à accentuer leurs efforts pour
mettre fin aux paradis fiscaux. Je demande à nos différents partenaires économiques et financiers de
rendre publics, dans leur rapport annuel, l'ensemble de
leurs implantations et l'activité qu'ils mènent, pays par pays, et les appelle à retirer toute implantation qui
ne correspondrait pas à des activités économiques réelles. Je m'engage à tenir compte du degré de
transparence fiscale des opérateurs économiques parmi nos
critères d'attribution des marchés publics.
Je rendrai publique ma démarche et appellerai les élus d'autres collectivités locales à faire de même.
...................................................................................................................................................
(*) Les organisations à l'origine de cet appel sont : la CFDT, la CGT, Solidaires, le SNUI, le Comité
Catholique contre la Faim et pour le Développement (CCFD - Terre Solidaire), Oxfam France, Attac, et la
Plateforme paradis fiscaux et judiciaires.
Toutes les informations sur ces organisations sont disponibles en cliquant sur ォ Qui sommes nous ? :
http://www.stopparadisfiscaux.fr/content/qui-sommes-nous
Nous vous remercions de bien vouloir répondre au plus tôt. Attac18 publiera la liste des candidats qui
ont signé cet engagement et fera connaître les actions qui seront menées ultérieurement par le
Conseil Régional sur ce sujet.
Les réquisitions étaient sévères, le délibéré l’est encore davantage. 58 faucheurs volontaires d’OGM
comparaissaient le 22 janvier 2010 devant la Cour d’Appel de Versailles pour avoir « neutralisé » une parcelle
d’essai de maïs transgénique de la firme Monsanto en Eure-et-Loir le 18 août 2007. Les quatre faucheurs
récidivistes ont été condamnés par la Cour d’Appel de Versailles à 120 jours amende à 30 euros par jour.
Cette peine se révèle plus lourde que celle du procureur qui requérait 100 jours amende. Les 54 autres
faucheurs volontaires ont été condamnés à trois mois de prison avec sursis et à 1 000 euros d’amende
chacun. « Les 58 » ont également été condamnés à 11 000 euros de dommages et intérêts, Monsanto
réclamant 1 300 000 euros.
Le 5 juin 2008, le Tribunal de Chartres avait relaxé ces 58 faucheurs volontaires sur le fondement de « l’état
de nécessité ».
Lire la suite sur Basta! <http://www.bastamag.net/spip.php?article863>
Nous vous invitons à redire votre opposition à ces décisions sur le site de cyber@cteurs
http://www.cyberacteurs.org/actions/presentation.php?id=65
Grande première en Inde
Monsanto avoue l'échec de son coton bt
Samedi dernier, le géant des semences OGM Monsanto annonçait une nouvelle fracassante : les insectes
contre lesquels était censé lutter son coton Bt ont développé des résistances à l’insecticide secrété
par cette plante génétiquement modifiée. De ce fait, les centaines de milliers d’agriculteurs, petits paysans
qui ont depuis plusieurs années adopté cette variété de coton sont désormais contraints d’utiliser une quantité
grandissante de pesticide. Greenpeace (ainsi que Attac) avait depuis longtemps annoncé les risques de
résistance que pouvaient développer les insectes ciblés. Et ce, pas uniquement pour ce coton mais aussi
pour de nombreuses variétés d’OGM comme par exemple le maïs MON 810.
La nouvelle a été relayé dans un article du journal indien « The Hindu » .
Voir le site de Greenpeace :
http://ogm.greenpeace.fr/grande-premiere-en-inde-monsanto-avoue-l-echec-de-son-coton-bt
Après les OGM, les nanos
« Quand les technologies du XXIe siècle convergeront, l’humanité pourra enfin, grâce à elles, atteindre un
état marqué par la paix mondiale, la prospérité universelle et la marche vers un degré supérieur de
compassion et d’accomplissement. »
Ces fortes paroles figurent dans le document officiel américain qui a lancé, en juin 2002, un vaste programme
interdisciplinaire, richement doté en fonds fédéraux. Celui-ci est dénommé Converging Technologies, mais est
plus connu sous le sigle NBIC, qui désigne la convergence entre nanotechnologies, biotechnologies,
technologies de l’information et des sciences cognitives. C’est le premier de ces quatre ensembles de disciplines
scientifiques et techniques, les nanotechnologies, qui en constitue la pointe avancée.
Attac a réalisé un document sur les nanotechnologies que nous tenons à votre disposition ou à
consulter ci-dessous
Sommaire
• I. Domaines d’applications des nanotechnologies
• II. Risques sanitaires identifiés
• III. Problèmes éthiques
• IV. Recommandations
Voir le site : http://www.france.attac.org/spip.php?article9770
On peut aussi lire le texte présenté à L’Université citoyenne d’Attac par Bernard Kervella Samedi 22 août 2009
Filière Sciences et Démocratie :
http://www.france.attac.org/spip.php?article10402
De même Les contribuables islandais refusent de payer pour l'aveuglement des banques
Les premiers résultats indiquent un rejet massif de la loi Icesave par les
islandais, à plus de 95% contre (1% pour et 4% d’absention). Cette loi aurait
obligé de verser 3,8 milliards d’euros, soit 12 000 euros par habitant islandais,
au Royaume-Uni et aux Pays-Bas. Les citoyens islandais refusent ainsi de
payer pour les errements du système bancaire privé et de gouvernements
irresponsables.La banque en ligne Icesave opérait au Royaume-Uni et aux
Pays-Bas en prenant tous les risques et en proposant des rémunérations
mirobolantes à ses clients. Victime de ses propres combines financières, la
banque s’écroulait dès 2008. Le Royaume-Uni et les Pays-Bas réclament à
présent à l’Islande le remboursement des sommes qu’ils ont dépensées pour dédommager les clients lésés
par la faillite d’Icesave. Ils prétendent s’appuyer pour cela sur le droit européen et la garantie en dernier
ressort de l’État islandais, ce que les Islandais contestent
Suite de l'article : http://www.france.attac.org/spip.php?article10903
Pour Bernard Cassen « Les plans de « sauvetage » financier de la Grèce aujourd'hui - sans doute de
l'Espagne et du Portugal demain, et d'autres Etats après-demain - n'ont nullement pour objet de « sauver »
un pays. Il s'agit d'éviter à tout prix l'effondrement d'une construction monétaire, l'euro, et, par voie de
conséquence, celui des fondements idéologiques de la construction européenne. »
voir le site « Mémoire des luttes » : http://www.medelu.org/spip.php?article350
Pour Attac, il faut casser les reins de la spéculation
La secousse qui ébranle la zone euro révèle que les élites dirigeantes n’ont toujours rien appris de la crise
globale qui frappe la planète : http://www.france.attac.org/spip.php?article10795
Des écarts de revenus de 1 à 20 pour le Cher, de 1 à 100 pour les salaires en France : Monsieur
Sarkozy, vous montrez clairement votre choix de classe, vous êtes le Président des riches !
Commme disait Coluche : « on est tous égaux, mais il y en a qui sont plus égaux que d'autres ».
Dans un entretien avec Emmanuel Lévy (Marianne, Lundi 8 Mars 2010), Frédéric Lordon dresse un constat froid et lucide
du fonctionnement des marchés financiers. Destruction de valeur, vampirisation des entreprises par les établissements
financiers, le chercheur au CNRS en déduit une solution radicale mais aux conséquences positive. Chiche : qui osera lui
répondre ?
Extrait :
Dans un long papier paru dans le Monde Diplomatique vous préconisez la fermeture de la Bourse... En
fait, ce n’est pas vraiment la fermeture de la Bourse que vous prônez, mais une sorte de
ralentissement de son cours, que vous décrivez comme infernal. En quoi, la fin de la cotation
permanente, c’est à dire en continue des titres est-elle apte à redistribuer les cartes ?
Mais si mon bon monsieur, c’est bel et bien la fermeture de la Bourse que je prône ! Je concède que c’est un
peu rude à avaler… Cependant pour les petits estomacs, j’ai une sorte de formule à la carte, avec un
étagement de recettes anti-actionnariales rangées dans l’ordre de l’épicé croissant. En amuse-bouche, je
propose, en effet, de commencer par une formule de « ralentissement » en abolissant la cotation en continu,
remplacée par un fixing mensuel (ou plurimestriel). Puis on entre dans le roboratif avec le SLAM (Shareholder
Limited Authorized Margin) qui est un impôt non pas sur les profits d’entreprise (comme on le lit parfois) mais
sur la rentabilité actionnariale, et qui plus est un impôt de plafonnement : c’est-à-dire qui prend tout au-delà
d’un certain seuil maximal autorisé de rentabilité, le but de la manœuvre étant de cisailler les incitations
actionnariales à pressurer toujours davantage les entreprises puisque tout ce qu’elles leur feront cracher en
plus pour les actionnaires leur sera confisqué. Le plat de résistance bien sûr, c’est la fermeture de la Bourse
elle-même. Chacun puisera là dedans selon son appétit politique et la conjoncture du moment.
Pensez-vous que les partis de gauche de gouvernement soient capables d’intégrer vos arguments ?
Les partis de gauche de gouvernement mangent des graines et font à peine cuicui.
(Intégralité du texte sur : http://www.marianne2.fr/Frederic-Lordon-il-faut-fermer-la-Bourse!_a189692.html)
On peut lire de Frédéric Lordon « Jusqu’à quand ? … pour en finir avec les crises financières », Raison
d'agir, 2008
L'adhésion à l'association Attac représente un geste important d'engagement et de soutien, quelque soit
par ailleurs le temps ou l'énergie que l'on puisse y consacrer.
Le montant en fonction du revenu n'est mis qu'à titre indicatif et il va de soi que vous pouvez choisir la tranche
qui vous paraît abordable.
c Particuliers Nom (en capitales) Prénom : c Adhère à ATTAC et verse pour l’année 2010
N° adhérent (si réadhésion) : un montant de :
Adressez c Homme c Femme Année de naissance de 0 à 450 € (tranches de revenu mensuel) 13 €
votre c Association c Syndicat c Collectivité locale c Autre
de 450 à 900 € 21 €
de 900 à 1200 € 35 €
bulletin et Représenté(e) par de 1200 à 1600 € 48 €
un chèque Adresse de 1600 à 2300 € 65 €
de 2300 à 3000 € 84 €
global à de 3000 à 4000 € 120 €
Attac18, Code postal Ville au delà de 4000 € 160 €
Maison des Téléphone Télécopie c Associations et syndicats locaux 55 €
Associations, Adresse électronique c Collectivités locales (contacter ATTAC 18)