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le commerce du café avant |'ére des plantations coloniales espaces, réseaux, sociétés (xvexix? siécle) Gédité par Michel Tuchscherer institut francais d'archéologie orientale cahier des annales islamologiques 20 - 2001 Idris Bostan Acheminement du café yéménite . |de Egypte vers Istanbul et quelques ports de la mer Egée au xvi siécle ‘ALGRE les interdictions répétées au xvié et durant la premigre moitié du xvu® M siécle, les cafés publics s’étaient multipliés a travers tout [Empire ottoman et le commerce du café avait pris une grande ampleur. Le café occupait dorénavant une place importante dans le cérémonial de I’élite dirigeante', de meme que dans la vie quotidienne de la population comme en témoigne cet événement. En mars 1698, lorsque les autorités décidérent d'augmenter les taxes percues sur la consommation de café? et que certains des cafés publics fermérent leurs portes Istanbul, «riches et pauvres pareillement accoutumés a la boisson, sls pouvaient se contenter de manger une fois par jour du pain sec, n’étaient plus en mesure de se passer d’en siroter une tasse plusieurs fois par jour»? ‘COMMERCE ET CONSOMMATION DE CAFE A ISTANBUL Chaque année 25000 fardes de café en moyenne étaient expédiges du Yemen en Egypte 4. La moitié environ, soit prés de 12 500 fardes, était destinée Istanbul et aux autres villes cle Empire ottoman. Si nous retenons un poids de 100 kiyye poids d'tstanbul par farde, soit 128 kg, cela représentait prés de 1700 tonnes de café®. On ignore quelle quantité parvenait précisément Istanbul. Elle était sans doute variable d'une lees Bostan, universté distanbul Mustafa I, cf: Cevdet, Malye, ne 1955. Le rman est enfn reproduit dans la chronique de Defterdar Sari Mehmed aga, 1995, p. 632-833. 1. Detterdar Sar Mehmed Pasha, 1995, p. 60, 61 et 63. 2, Sur cet événement, ct, Tartele de’ M. Geng dans cet ouvrage 3.Frman du 20 shabsn 1109/3 mars 1698, Archives du Bagbakanlik, fonds Kamil Kepect 4518, années 1109-116/ 1697-1704, 1-2. Le contenu de ce firman est aussi reproduit dans un document non daté attibué aw sultan 40-4. Raymond, 1973, 1, p. 147-148, 5. Au debut du xvi sfcle une forde équivalait 8 environ 150-180 hye poids du Cair, soit une centaine de hie olde distanbul. En dessous de 150 tyye poids «Egypte, fon ne paint plas de fade mais de tarba dapres des do- ‘uments dépoque, ef Maimme- Misir(orEnavant Mkt) 3,183, 393, 154 | aus. Boston année sur Vautre, en fonction notamment des besoins. Les données sur cette question restent pour I'instant tres lacunaires et fragmentaires *. En 1138/1725-26 dix-sept navires acheminérent 163 tonnes de café a Istanbul’. En 1775 quarante-trois navires amenérent 432 tonnes en 9 mois. La vente du café relevait de la corporation des épiciers (attar esnafi). Durant la seconde mottié du xvi siecle en 1074/1664, le café se vendait sur le marché de la Yeni Djami, dans des boutiques pourvues d'entrepots. En 1105/1694 on en trouvait aussi a Balikpazan (marehé aux poissons). Durant le regne d’Ahmed Ill (1703-1730), le «nouveau marché couvert» (Yen! Garsi) aussi appelé «marché égyptien» (Misir Carsisi)* était le principal leu de vente. Quant au commerce en gros a la fin du xvuié siécle, il se faisait dans divers han (caravansérails) en particulier Kapan-1 asel Han, Papasoglu Han, Laz Ahmed Aga Han, Sepetsi Han, KUcOk Gukur Han, Arakoglu Han et Tahta Han '® Lorsqu'en 1109/1698 sous Mustafa Il on instaura une nouvelle taxe sur le café, la vente fut Tegroupée en un seul caravansérail". Mais il s'agissait sans doute d'une mesure temporaire. Au cours du xvi® siécle, on en trouvait a nouveau dans divers caravansérails, notamment Cukadar Han, Papasoglu Han, Sepet Han, Aga Han et Cizyedar Han Les detaillants se fournissaient en café auprés des gros négociants, puis le faisaient torréfer et piler avant de le mettre en vente dans leurs boutiques. Au cours de ces operations, il était tentant de mélanger café yéménite et café européen (frenk kahvesi), nettement moins cher. En effet a partir de la fin des années 1730, celui-ci occupait une Part croissante sur le marché stambouliote. Produit dans les iles des Caraibes ou de Focéan Indien, il était porté a Istanbul principalement par les négociants de Marseille mais aussi par des Hollandais . Dans les années 1740-1750, seules cinq boutiques étaient réservées exclusivement a la vente de ce café. A partir de 1765, elles ne suffisaient plus a faire face a la demande et d'autres recurent le droit d'en vendre, en particulier dans le quartier de Galata ob étaient établis de nombreux marins, des gens venus des provinces ou des Européens, groupes parmi lesquels la demande pour ce café était trés forte. Pour éviter toute fraude, les cafés yéménite et européen devaient etre torréfiés et piles dans des lieux séparés. Les détaillants qui n’observaient pas ces régles s'expo- salient 4 des sanctions. Ainsi, un certain Alemdar fut interdit d’exercer le métier de courtage en café '*. Et en 1763 Hadjdj Ibrahim fut expulsé de la corporation pour avoir mélangé les deux cafés 5, 6, Qucques indications complémentaires sur ce point dans 1, Defterdar San Mehmed Fags, 1995, p. 633, article de Mehmet Geng dans cet ouvrage et dans R. 12. Registes des tribunaux cttomane etesbul n° 29, Manan, 1980 années 1180-1181/1766-1767, p. 68-68. 7. D.B5M 1573, année 1126/1725-1726 13. CF les articles de G. Gull et E. Carreira dans cet 8. DIBSM 4542, année 1180/1775-1776. ouvrage 9. Istanbul Kaliya tp. 100-101 et 187 14. Istanbul Kala, tp. 7 Yo. Fonds Kamil Kepic n° 4518, ptt 1S. tsanbul Kaliya, Fp 342-343, Acheminement da cafe yéménte de Egypte vers Istanbul et quelques ports de ln mer Egée aw xv siecle | 155 ACHEMINEMENT DU CAFE SUR ISTANBUL Istanbul devait étre approvisionnée en café de maniére prioritaire en raison de sa fonction de capitale et de plus grande ville de "Empire. En cas de pénurle, il était Interdit d’en acheminer ailleurs. Le café en provenance du Yémen transitait par l'Egypte. II parvenalt a Istanbul a partir des ports de Damiette, de Rosette et d’Alexandrie. De multiples précautions étaient prises pour qu’un café de qualité parvienne dans la capitale. Avant l'embarquement dans les ports égyptiens, il devait étre nettoyé et débarrassé des impuretés. Au cours du transport, il fallait le protéger contre humidité. C’est pourquoi les feves étaient placées dans des paniers (zenbil), eux-mémes enveloppés dans des tolles grossiéres (cul). Le droit, voire parfois Vobligation de transport du café, était en premier lieu assuré par des navires du type galion. Des batiments de type sayka a trois mats ou des caiques appartenant a des marchands ottomans musulmans ou minoritaires participaient aussi au transport. Mais ces moyens étaient devenus insuffisants. Les négociants ottomans falsalent largement appel 4 la marine européenne. tls affrétaient des navires appartenant a des capitaines européens qui assuraient le cabotage sur les routes maritimes a l'intérieur de Empire. Ces navires européens étaient relativement nombreux entre Egypte, les ports du Levant, la mer Egée et Istanbul des la seconde moitié du xvi siécle. Le café, comme les autres marchandises, devait étre transporté directement Istanbul. Mais cet acheminement vers la capitale était confronté a deux problémes. D'une part les capitaines des navires affrétés par des négociants ottomans pour le transport du café entre Egypte et Istanbul le détournaient souvent vers l'Europe. D’autre part le café destiné a Istanbul était souvent transporté vers d'autres villes de I'Empire. A partir des derniares années du xvi sidcle, le marché du café a Istanbul connut de fortes tensions. Les prix grimpérent et la pénurie s‘installa. Pour y remédier, 'Etat prit un certain nombre de mesures '®, augmentation des taxes en 1698 en fut la premiere, Diautres suivirent. A partir de 1703, le café fut rajouté aux produits dont les autorités ottomanes interdisaient "exportation vers les «pays des infidéles 7». Des ordres stricts étaient envoyés en Egypte, aussi bien au gouverneur qu'au cadi et aux officiers des milices. Ces firmans soulignaient toute "importance qu'on accordait a l'approvisionne- ment d'lstanbul en café. Mais ces ordres n’étaient pas toujours appliqués sur place. Les autorités en Egypte fermaient souvent les yeux sur les exportations illégales de café. Pachas, chefs des milices et administrateurs des douanes y trouvaient leur intéret et laissaient faire ou y participaient, malgré les sévéres avertissements que la Porte renouvelait réguliérement ®. De nombreux documents dans les archives témoignent du 16, ch. Tantcle de M. Gene dans cet ouvrage. 1B, MIM 1, 88, 199 evdsi-t safer 1124/23 mars 1712; MM 17. Zeki Arikan, «Osmanlt Imparatorlugungu'nda theaci 1, 1S4, 343 eval saan 1126/10 sept I7H4; MM 1, 170, yasak mallar(memnu ints), Beir Kltdkogla'nn armagan, 379 eva safer 1127/6 fEveler 1715: MM 1, 241, 545, Istanbul 1991, p. 279-306, cevahir allhece 1120/12 mars 1708 136 | td dostan maintien des exportations vers Europe a partir des ports égyptiens ". Ainsi en 1720 4 Alexandrle, un certain Isma'll agha avait fait percer une ouverture secréte dans sa maison qui donnait sur le port. Cette porte discréte permettait le chargement en café des navires européens malgré les interdictions *°. Le controle des sorties a partir de I'Egypte s'avé- rait donc trés difficile de sorte que le café yéménite continuait & parvenir en Europe. En 1708 environ 6 000 fardes soit 770 tonnes de café furent débarqués dans les ports européens *! Les autorités douaniéres et portuaires de Rosette, Damiette et Alexandrie n’étaient pas seules en cause. D’autres moyens de contournement des interdictions existaient. Les capitaines européens ”, une fois que leurs navires affrétés avaient quitté les ports égyptiens, transbordaient leur cargaison sur un autre navire. Parfois méme ils déposaient les négociants ottomans quills avaient @ bord, puis poursuivaient la route en gardant les chargements de café et en prenant la direction des ports européens. Par ailleurs la guerre de la succession d’Espagne (1702-1713), qui opposait entre elles les nations de Europe, rendait l'utilisation de ces navires trés dangereuse en raison des risques de confiscation des cargaisons par une puissance adverse. Des ordres furent done envoyés d'istanbul au Caire en 1705 et 1706 pour interdire Vaffrétement de navires appartenant a des nations en guerre 8. De méme, des négociants maghrébins, sous prétexte de se fournir en café pour Tunis ou Alger, le revendaient en fait a des négociants européens et tiraient de gros bénéfices des prix élevés. Les quantités parvenant a Istanbul et dans les autres villes ottomanes diminuérent donc considérablement, de méme que les revenus prélevés sur les douanes. Istanbul ne recevait plus que de 3.000 a 4000 fardes par an, soit 385 4 500 tonnes. Les inconvénients d'une interdiction totale de laffrétement de navires étrangers ne tardérent pas a apparaitre, de sorte que dés 1707 on autorisa & nouveau partiellement le nolisement de navires non ottomans pour le transport de café vers Istanbul et quelques autres ports, a condition d'enregistrer les quantités a transporter, d’établir un regu a faire viser & arrivée et de trouver un garant™, En 1726, les interdictions d'exporter le café vers la chrétienté étaient définitivement levées. Mais les détournements de cargaisons destinées a Istanbul se poursuivaient. Au cours du xvit® siécle, des Grecs des tles de la mer Egée avaient développé une importante flotte marchande. Patmos et Mykonos notamment possédaient une flotte d'une trentaine de frégates et de trois mats, et ces navires assuraient entre autre le transport entre 23, Voir & ce propos les ordras envoyts par Istanbul au owerneur et aux autortés en Egypte MD 114, p. 359 4, Sur les quantés parvenues & Marseille durant la période dinterdicton fexportatin, cf. Tartcle de G. But 30. Les résultats de Penguate Agurent dans MM 3,49, 131 21, MM 1, 34,68 eva alee 1120/eurler 1709 et fonds Ccevdet Malye 3013. 22, Sur la caravane markime en Méditeranée orlentle, of. les Gudes de D. Panzac, 196, fdhirt ramazan 1116/26 janvier 1705; MD 114, p. $50 fll sevval 116/27 janvier 1705; MD 1S année 1118/ 1706, 24. Ondre dans MD 11S evshirs silhiece 1118/mars 1707 152-153. Achetenent de cat semble de Ege ver nb et gules prs de ta mer Ege nw sv sce | 137 Egypte et Istanbul. 1 n’étalt pas rare que les marchandises chargées en Egypte abou- tissent Genes, Messine, Malte ou Ancdne au lieu d'lstanbul. En 1739, ordre fut donné aux autorités d'Egypte d'intervenir afin d'empécher de tels détournements 25, Par la suite, la demande d’autorisation pour le transport de café vers Istanbul sur des navires européens était maintenue. En 1759 un certain Mustafa, un négociant se rendant 4 Alexandrie sur un navire affrété auprés d'un capltaine autrichien, recut l'auto risation de charger du café au retour? De méme en 1796, un navite vénitien quittait Istanbul avec des pélerins pour Alexandrie avec lautorisation de prendre du café au retour”. Le besoin en café dans la capitale ottomane était parfois si urgent que les navires en attente dans les ports égyptiens recevalent ordre de faire route immédiatement vers Istanbul. Ce fut le cas pour les huit galions qui se trouvaient dans le port dAlexandrie en mars 173478. En octobre 1755, on demanda de faire parvenir du café Istanbul par n'importe quel moyen, sur des navires ottomans ou en nolisant des batiments européens, DU CAFE YEMENITE VERS D'AUTRES PORTS DE LA MEDITERRANEE ORIENTALE ET DE LA MER EGEE A part Istanbul, les ports de la Méditerranée orientale ainsi que ceux de la mer Egée étaient d'importantes destinations pour le café transitant par I'Egypte. Prés de 150 navires appartenant & des sujets albanais, grecs ou autres, ou affrétés auprés d’Européens, assuralent le trafic entre Egypte et les ports du Levant et diistanbul. Du printemps a Vautomne, ils effectuaient généralement plusieurs voyages. Sill était interdit de fournir en café les autres ports avant qu'stanbul n’edt obtenu au moins 5000 fardes soit 640 tonnes, on préférait en fait trés souvent le vendre aux Européens, de sorte qu'il y avait pénurie non seulement a Istanbul mais aussi dans les autres ports. En Méditerranée orientale, Antalya, Payas, Tripoli, Sayda, Acre et Jaffa étaient des marchés importants. Bien que situés a proximité de 'Egypte, ils n'étaient que rarement approvisionnés de maniére satisfaisante. En 1723 notamment, on man- quait de café a Istanbul et dans les ports syriens malgré de gros arrivages en Egypte Izmir était aussi un important centre de commerce et de consommation du café. Diavril a décembre 1706, en neuf mois, douze navires (5 musulmans, 5 minoritaires, | francais, | vénitien) avaient déchargé 57 865 kiyye de café (soit environ 74 tonnes) qui 25. MM 5, 160, 496, evil-gewal 151/11 janvier 1739, dw port dAlexandeie, MM 5, 30, 76 et MM 5, 163, 453 26, Fonds Cevdet tsat 928, 7 rebiiahir 1173/27 novembre evisit-1 geval 1151/25 Janvier 1739, 1759, 29. Ordre au gouverneur du Caire début muharrem 1169/ 27. MM 10, 248, $60, evil rebialahi 121/ 3 septembre 28, Onde donné début sewal 1146/mars 1724 aux autores fet. 1755, fonds Cewdet Belediye 5904, evil-i muharrem 1169/7 octobre 1735, 30. MM evs muharrem 1136/0et 1723, reg. 3,153,393. 15e | iis Bostan appartenaient & 208 négociants différents dont 187 musulmans. Parmi les autres, quelques-uns étaient juifs". Le café apporté d'figypte était entreposé dans deux cara- vansérails, le Yeni Han et le Misil: Han, Le café était de qualité inférieure a celul destiné a Istanbul car au moment de l'embarquement en Egypte, il n’était pas repassé au crible et nettoyé comme cétait Ie cas pour celui destiné a la capitale. I quittait donc Alexandrie mélé de cosses et d'autres impuretés. Les négociants égyptiens avaient des associés dans les ports de Salonique et d'tzmir. En route vers Istanbul, ils avaient "habitude de s'arréter dans ces ports et de livrer du café a leurs associés23, Mais en cas de pénurie a Istanbul meme, ils devaient livrer tout leur chargement dans la capitale. Malgré cela, en mai 1760, les navires d'Egypte étaient parvenus a Istanbul 2 moitié vides. En cours de route, ils avaient déchargé une partie de leur cargaison a Rhodes, Mekri, Kusadasi, Bodrum, Istankéy, Chio, Mytilene, Kazdagi et Tenedos™. Il ressort des ordres adressés réguligrement d'Istanbul a Izmir, que les négociants préféraient sans doute décharger le café a Izmir. A de nombreuses reprises, il était en effet demandé que du café fat envoyé vers Istanbul®*, C’étalt encore le cas en juillet 1798, lorsqu'un navire venu d'Alexandrie s'apprétalt 4 accoster & Izmir avec des lots de café 4 bord appartenant a vingt-sept négociants différents. 1! recut ordre de se rendre directement & Istanbul °6. ‘Ala fin du xvit® siécle, le marché de Bursa était devenu un autre centre de consom- mation important, ce qui incita un certain nombre de navires 4 venir mouiller dans les ports voisins de Bandirma, Mudanya et Gemlike avant de se rendre a Istanbul. Malgré les interdictions, ils y déchargeaient une partie de leur cargaison, souvent contre le versement de quelques pots-de-vin aux autorités locales”. Uirruption de la flotte russe en Méditerranée en 1769 perturba momentanément mais trés fortement l'acheminement de café dans la région. La flotte ottomane fut pratiquement totalement anéantie au cours de la bataille de Gesme en juin 1770. Les batiments russes ‘continuaient de croiser en mer Egée. Les routes maritimes n’étalent done pas sires. ‘Aussi, les navires chargés de café préféraient-ils éviter de s'engager dans la zone. Six navires firent ainsi escale a Rhodes. Deux autres accostérent a Bodrum od ils restérent a lancre pendant onze mois, au grand mécontentement des marchands en café dlstanbul38, En septembre 1770, un autre navire vint les rejoindre. On chercha des 11. Fonds Cevdet Malye 23.776, 1117-118/1708-1706, $32 existence de ces deux han ressore un ordre adresse pat lee sutortés distanbul au cad et au votvode izmir fvahirs gaban, H7L/avril 1758 dans Cevdet tkisat 2021 cvahirs saban 71/9 mai 1758. S33. MM 5, 163, 452, evdst-t serval 1151/25 janvier 1739. $34 cent Daily 16 823, ess enal 1173/31 mal 1760. 135. Cevdet thtisat 2021; Cowdet Bolediye 794, evahit4 tilhicce 1209/18 ullet 1795 et 6881, année 1213/1789-9. 436. Cevdet Belediye 2936, evasit zilhice 1213/21 mal ‘37 Cewdet Belediye 733, ordre du 18 zihiece 1212/3 Juin 1798, 38, Conder ttisat 126.

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