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Naturalisation d'étrangers

Plus d'un tiers de la population résidante sur le territoire genevois est de nationalité étrangère,
plus de 100 nationalités différentes constituent la source du travail du service cantonal des
naturalisations.

En fonction du parcours, de l'historique familial de chacun, des motivations personnelles, il


est possible d'envisager une procédure d'acquisition, de renonciation, ou de réintégration de la
nationalité suisse et genevoise.

Quiconque acquiert la nationalité suisse, ne doit plus renoncer à sa citoyenneté antérieure.

L'étranger qui a un lien direct avec un parent suisse (père, mère, conjoint) peut bénéfier d'une
procédure facilitée.

N.B. : Les termes étranger, conjoint, partenaire enregistré, citoyen, mineur, candidat,
Confédéré, Genevois, Suisse désignent les personnes des deux sexes.

Naturalisation d'étrangers > Naturalisation ordinaire

CONDITIONS GENERALES

Les conditions à remplir pour obtenir la naturalisation dont fixées au niveau fédéral par la loi
fédérale du 29 septembre 1952 sur l'acquisition et la perte de la nationalité suisse et au niveau
cantonal par la loi sur la nationalité genevoise du 13 mars 1992, ainsi que son règlement
d'application du 15 juillet 1992.

CONDITIONS DE RESIDENCE

Toute personne étrangère, au bénéfice d'un permis de séjour, valablement renouvelé, peut
déposer une demande de naturalisation ordinaire dès l'âge de 11 ans révolus, si elle totalise
une durée de résidence de 12 ans en Suisse, dont 3 ans au cours des 5 années qui précèdent la
requête. Les années passées en Suisse entre l'âge de 10 et 20 ans révolus comptent double.

Lorsque les conjoints forment simultanément une demande de naturalisation et que l'un
remplit les conditions supra, un séjour de cinq ans, dont l'année qui précède la requête, suffit à
l'autre s'il vit en communauté conjugale avec son conjoint depuis trois ans.

Un séjour de cinq ans, dont l'année qui précède la requête, suffit au partenaire enregistré d'un
ressortissant suisse s'il vit avec lui en partenariat enregistré depuis trois ans.

L'étranger qui remplit les conditions du droit fédéral ci-dessus peut demander la nationalité
genevoise s'il a résidé 2 ans dans le canton d'une manière effective, dont les 12 mois
précédent l'introduction de sa demande

Il peut présenter cette demande quel que soit le titre de séjour dont il bénéficie.

Il doit en outre résider effectivement en Suisse durant la procédure.

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CONDITIONS D'APTITUDE

Le candidat étranger doit en outre remplir les conditions suivantes :

• avoir avec le canton des attaches qui témoignent de son adaptation au mode de vie
genevois;
• ne pas avoir été l'objet d'une ou de plusieurs condamnations révélant un réel mépris de
nos lois;
• jouir d'une bonne réputation;
• avoir une situation permettant de subvenir à ses besoins et à ceux des membres de sa
famille dont il a la charge;
• ne pas être, par sa faute ou par abus, à la charge des organismes responsables de
l'assistance publique;
• s'être intégré dans la communauté genevoise, et respecter la déclaration des droits
individuels fixée dans la constitution du 24 mai 1847.

Naturalisation d'étrangers > Naturalisation ordinaire > Procédure

PROCEDURE ORDINAIRE DE NATURALISATION SUISSE ET


GENEVOISE

N.B. : Les termes étranger, conjoint, citoyen, mineur, candidat désignent les personnes des
deux sexes.

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Introduction de la requête

Le candidat étranger et, le cas échéant, son conjoint et ses enfants mineurs, s'ils sont compris
dans la demande, présentent la requête signée en naturalisation suisse et genevoise,
accompagnée des actes officiels suivants :

• les documents établissant l'état civil du ou des candidats;


• une attestation de séjour établie depuis moins de 3 mois;
• un justificatif des moyens d'existence;
• une photographie;

Tous les documents présentés doivent impérativement être des originaux et être établis depuis
moins de trois mois. Les documents qui ne sont pas rédigés dans une langue nationalie suisse
doivent obligatoirement être accompagnées d'une traduction officielle.

Formulaires propres à ce type de procédure :

Demande de naturalisation suisse et genevoise et demande d'autorisation fédérale de


naturalisation

La procédure est engagée si :

• la durée du séjour répond aux normes fédérales et cantonales;


• tous les documents requis sont présentés;
• le candidat ou les candidats sont au bénéfice d'un titre de séjour ou d'établissement
valable pendant toute la durée de la procédure;
• le séjour en Suisse du candidat n'a pas subi d'interruption de fait de plus de 6 mois.

La procédure peut être suspendue à l'échéance du titre de séjour ou d'établissement jusqu'à


son renouvellement.

Le candidat accomplissant des études doit les effectuer sur le territoire de la Confédération.
Le candidat a le droit de choisir sa future commune, il peut opter soit pour sa commune de
résidence, soit pour une de celles où il a résidé.

Le candidat doit verser une taxe destinée à couvrir les frais de procédure. Cette taxe est
exigible au moment de l'introduction de la demande et reste acquise à l'Etat, quelle que soit la
décision prise au sujet de la requête.

Une fois l'encaissement de la taxe enregistrée, le service cantonal des naturalisations procède
à l'enquête prescrite par la loi, afin d'évaluer si le degré d'adaptation au mode de vie genevoise
et l'intégration dans la communauté genevoise sont suffisants. Il adresse ensuite le dossier à
l'autorité fédérale, et au conseil administratif ou au maire de la commune choisie :

• si le candidat est âgé de moins de 25 ans, le dossier est traité par le conseil
administratif ou le maire;
• si le candidat est âgé de plus de 25 ans, (dès que le candidat entre dans sa 25e année)
le dossier est traité par le conseil municipal. (A moins que le conseil municipal ait
délégué sa compétence au conseil administratif ou au maire).

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En règle générale, les autorités municipales auditionnent les candidats puis leurs
communiquent la décision.

L'autorisation fédérale est adressée directement au candidat ou à son mandataire contre


remboursement des émoluments fédéraux. Une copie de cette décision est envoyée au service
des naturalisations afin de poursuivre la procédure. Le candidat se doit uniquement d'attendre
de recevoir l'Arrêté du Conseil d'Etat via les services de la Chancellerie.

Lors que le candidat est en possession de l'autorisation fédérale de naturalisation et du préavis


municipal, le Conseil d'Etat statue par arrêté.

Tout candidat majeur (18 ans) se devra de prêter serment devant le Conseil d'Etat dans la salle
du Grand Conseil, il sera convoqué à cette cérémonie par la Chancellerie d'Etat, au préalable
il aura payé 380 F pour émolument de Chancellerie.

La commande d'un passeport et/ou d'une carte d'identité se fait auprès de la Mairie de la
commune de domicile.

Classement de la procédure

Une procédure est classée, soit à la demande du candidat, soit par décision du département, si
la requête est déclarée irrecevable ou si elle a été suspendue pendant plus de 3 ans.

Elle ne peut être réengagée que si le candidat dépose une nouvelle requête.

Refus

Lorsque le candidat fait l'objet d'un refus, il reçoit toujours le motif du refus et les voies de
recours.

Durée de la procédure

La durée de la procédure dépend de différents facteurs (par exemples; le nombre de dossier à


traiter simultanément, la disponibilité des organes politiques chargés de prendre une décision).
La durée de la procédure est d'environ une année et demi à trois ans.

Naturalisation d'étrangers > Naturalisation ordinaire > Coûts et émoluments

Taxe ordinaire

Il est perçu, au moment du dépôt de la requête, une taxe ordinaire destinée à couvrir les frais
de procédure suivants :

• 920 F pour l'étranger de plus de 25 ans;


• 500 F pour l'étranger de moins de 25 ans.

La taxe ordinaire est doublée (1840 F) pour l'étranger dont le revenu déterminant, au sens de
la loi sur le revenu déterminant le droit aux prestations sociales cantonales, du 19 mai 2005 (J
4 06 et J 4 06.01), est compris entre 40 001 F et 80 000 F.

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La taxe est triplée (2760 F) lorsque le revenu déterminant est compris entre 80 001 F et 120
000 F.

La taxe est quadruplée (3680 F) au-delà d'un revenu déterminant de 120 001 F.

La taxe est perçue pour chaque personne comprise dans la demande.

Par enfant inclus dans la demande, il est perçu 500 F.

Cette taxe est exigible au moment de l'introduction de la demande et reste acquise à l'Etat,
quelle que soit la décision prise au sujet de la requête.

Frais administratif

Il est perçu 60 F par dossier pour la Direction cantonale de l'état civil pour contrôle et
approbation des documents d'état civil. Un supplément de 30 F à 150 F est perçu pour charge
de travail extraordinaire conformément à l'Annexe 2, article 8.8 et 8.8.1 de l'Ordonnance
d'Exécution en matière d'état civil.

Frais au niveau fédéral

Lors de la délivrance de l'autorisation fédérale qui est obtenue contre remboursement via la
Poste, il est perçu de 50 F pour un mineur, 100 F pour un majeur et 150 F pour un couple.

Emoluments de la Chancellerie d'Etat

Lors de la prestation de serment, il est perçu 380 F.

Naturalisation d'étrangers > Naturalisation facilitée

La naturalisation facilitée relève de la compétence du Département fédéral de justice et police


et notamment de l'office fédéral des migrations (ODM) qui gère les procédures.

Elle s'adresse en principe à tous ceux qui ont un lien de parenté avec une personne de
nationalité suisse.

Les personnes domiciliées à l'étranger doivent s'adresser à la représentation suisse - consulat


ou ambassade - de leur région.
>> Consulter les adresses des représentations suisses

Les conditions générales (aptitudes)

La naturalisation facilitée est accordée à condition que le requérant :

• se soit intégré en Suisse,


• se conforme à la législation suisse,
• ne compromettre pas la sécurité intérieure ou extérieure de la Suisse

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La loi fédérale prévoit plusieurs cas aux articles 27, 28, 29, 30, 31a, 31b, 58, 58a et 58c :

Conjoint d'un ressortissant suisse (Article 27 LN)

Le conjoint étranger d'un ressortissant suisse qui a résidé en Suisse pendant cinq ans en tout, y
réside depuis une année et vit depuis trois ans en communauté conjugale avec un ressortissant
suisse.

Conjoint d'un ressortissant suisse de l'étranger (Article 28 LN)

Le conjoint étranger d'un ressortissant suisse qui a des liens étroits avec la Suisse et vit depuis
six ans au moins en communauté conjugale avec le ressortissant suisse. La personne qui
réside à l'étranger peut aussi déposer une demande.

Nationalité suisse admise par erreur (Article 29 LN)

L'étranger qui, pendant cinq ans au moins, a vécu dans la conviction qu'il était suisse et a été
traité effectivement comme tel par une autorité cantonale ou communale. Situation rencontrée
très rarement dans la pratique.

Enfant apatride (Article 30 LN)

L'enfant mineur apatride, s'il a résidé au total cinq ans en Suisse, dont l'année précédant le
dépôt de la demande.

Enfant d'une personne naturalisée (Article 31a)

L'enfant étranger qui n'a pas été compris dans la naturalisation de l'un de ses parents, avant
son 22 ème anniversaire, s'il a résidé au total cinq ans en Suisse, dont l'année précédant le
dépôt de la demande.
Après 22 ans révolus il ne peut que faire une procédure ordinaire de naturalisation.

Enfant d'une personne ayant perdu la nationalité suisse (Article 31b)

L'enfant étranger qui n'a pu acquérir la nationalité suisse parce que l'un de ses parents l'avait
perdue avant sa naissance peut obtenir la naturalisation facilitée s'il a des liens étroits avec la
Suisse.

Enfant de mère suissesse (Article 58a LN)

L'enfant étranger né avant le 1er juillet 1985 et dont la mère possédait la nationalité suisse au
moment de la naissance ou l'avait possédée précédemment peut former une demande de
naturalisation facilitée s'il a des liens étroits avec la Suisse.
Sil a lui-même des enfants, ces derniers peuvent également former une demande de
naturalisation facilitée s'ils ont des liens étroits avec la Suisse.

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Enfant de père suisse (Article 58c LN)

L'enfant, avant l'âge de 22 ans, dont le père suisse et la mère étrangère n'étaient pas mariés au
moment de sa naissance, s'il est né avant le 1er janvier 2006. L'acquisition de la nationalité
suppose que le père reconnaisse son enfant avant que celui-ci n'ait atteint sa majorité (18ans).
L'enfant, après son 22ème anniversaire, se doit en plus de justifier des liens étroits avec la
Suisse.

Article 31a LN application par analogie

L'enfant dont la mère était étrangère lors de sa naissance et qui a acquis ultérieurement la
nationalité suisse par le mariage avec un citoyen suisse. Avant l'âge de 22 ans révolu il peut
bénéficier d'une naturalisation facilitée. Après 22 ans révolus il ne peut que faire une
procédure ordinaire de naturalisation.

Coûts des procédures facilitées

La décision de naturalisation est soumise à un émolument fédéral (RS 141.21).

Naturalisation d'étrangers > Naturalisation facilitée > Procédure

DÉPÔT DE LA DEMANDE

ACCUSÉ RÉCEPTION

ENQUÊTES ADMINISTRATIVE

ENQUÊTE DU SERVICE

ENVOI DU DOSSIER A BERNE

DÉCISION DE L'AUTORITÉ FÉDÉRALE

Le candidat doit remplir les formulaires selon le type de procédure choisi et les déposer au
guichet du Service cantonal des Naturalisations en y joignant toutes les pièces nécessaires et
utiles.
a) les documents établissant l'état civil du ou des candidats;
b) une attestation de séjour établie depuis moins de 3 mois;
c) une photographie;
d) etc …

La procédure facilitée la plus demandée est celle afférant au conjoint d'un suisse Art. 27 LN,
c'est pourquoi nous mettons sur ce site pour information les formulaires la concernant.
Demande de naturalisation suisse et genevoise
Demande de naturalisation facilitée Art. 27LN

L'ODM (Office fédéral des migrations) demande au canton de domicile un bref rapport
d'enquête. A cette fin, l'enquêtrice ou l'enquêteur en charge du dossier prend contact avec le
candidat. Le rapport est envoyé à l'ODM qui transmet ensuite le dossier complet au canton

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d'origine du conjoint suisse. Le canton d'origine prend position (plusieurs cantons ont
abandonné ce droit d'examen dont Genève) sur la demande et retourne le dossier à l'ODM qui
finalement se prononce au nom du Département fédéral de justice et police sur la
naturalisation facilitée.

Durée de la procédure

La durée de la procédure dépend de différents facteurs (par exemple le nombre de cantons


intéressés ainsi que leur infrastructure). La durée de la procédure est d'environ une année et
demi à deux ans et demi.
Il n'y a pas de cérémonie de prestation de serment.

Coûts et émoluments

Il existe uniquement des frais au niveau fédéral. Lors de la délivrance de la décision fédérale
de naturalisation qui est obtenue contre remboursement via la Poste, il est perçu entre 150 F et
750 F selon la spécificité d'une procédure facilitée.

Eventuelle perte de la nationalité d'origine

La législation suisse permet aux personnes naturalisées de conserver leur nationalité d'origine.
L'acquisition volontaire de la nationalité suisse peut cependant avoir pour conséquence la
perte automatique de la nationalité actuelle, dans la mesure où la législation du pays d'origine
le prévoit. Seuls les ambassades et les consulats compétents du pays d'origine peuvent
renseigner utilement à ce sujet.

Démarche après réception de la décision de l'ODM

L'ODM informe le candidat de sa décision par envoi postal contre remboursement.


Si la décision est favorable, la procédure de naturalisation est alors terminée mais, le candidat
doit encore effectuer les démarches suivantes:

Pour le candidat devenu genevois:

1. se rendre à la Direction cantonale de l'état civil (88, Route de Chancy, 1213 Onex)
avec le livret de famille et la feuille de décision de l'ODM.
2. envoyer une copie de la décision de l'ODM et le permis de séjour à l'Office cantonal
de la population (88, Route de Chancy, 1213 Onex).
3. se rendre à la mairie de la commune d'habitation pour obtenir une pièce d'identité,
muni du livret de famille, lequel aura été modifié par la Direction cantonale de l'état
civil.

Pour le candidat devenu confédéré:

1. écrire à l'état civil de la nouvelle commune d'origine pour demander un acte d'origine
et joindre à cette demande une copie de la décision de l'ODM ainsi que le livret de
famille.

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2. à la réception de ces pièces, se rendre à l'Office cantonal de la population avec l'acte
d'origine et votre permis de séjour pour y obtenir l'attestation d'établissement pour
confédéré.
3. se rendre à la mairie de la commune d'habitation pour obtenir une pièce d'identité,
avec la nouvelle attestation d'établissement pour confédéré.

Naturalisation d'étrangers > Naturalisation facilitée > Coûts et émoluments

Conjoint d'un Suisse

• Art. 27 / 28 LN
Entre 450 CHF et 750 CHF

Toutes autres facilitées et réintégrations

• Majeur Entre 300 CHF et 600 CHF


Mineur Entre 150 CHF et 450 CHF
• Examen d'un dossier (décision négative / non-entrée en matière)
• Annulation d'une naturalisation 400 CHF

Naturalisation d'étrangers > Réintégration

La réintégration est une décision purement administrative qui redonne la nationalité suisse à
une personne qui l'a perdue. L'autorité fédérale accepte toute demande lorsque les conditions
sont réalisées.

Les conditions posées par l'article 18 LN sont les suivantes :

• Le requérant a des liens avec la Suisse,


• il se conforme à la législation suisse,
• il ne compromet pas la sûreté intérieure ou extérieure de la Suisse.

Les différents cas de réintégration et leurs conditions spécifiques sont les suivants :

• celui qui a perdu sa nationalité par péremption (article 21 LN), en plus des conditions
de l'art. 18 LN, l'étranger qui a omis de s'annoncer ou de faire une déclaration au sens
de l'article 10 LN doit fournir des raisons excusables. D'autre part la demande doit être
faite dans un délais de 10 ans. Après l'expiration de ce délais, une demande est encore
possible, à condition de démontrer des liens étroits avec la Suisse.
• celui qui a été libéré de la nationalité suisse (article 23 LN) en plus des conditions de
l'art.18 LN il doit résider en Suisse depuis 1 an. Les personnes vivant à l'étranger qui
ont renoncé à la nationalité suisse en raison de la non-reconnaissance de la double
nationalité peuvent former une demande de réintégration s'ils ont des liens étroits avec
la Suisse.
• l'ancienne Suissesse au sens de l'article 58 LN

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Naturalisation d'étrangers > Réintégration > Procédure

DÉPÔT DE LA DEMANDE

ACCUSÉ RÉCEPTION

ENQUÊTES ADMINISTRATIVES

ENQUÊTE DU SERVICE

ENVOI DU DOSSIER A BERNE

DÉCISION DE L'AUTORITÉ FÉDÉRALE

Démarche après réception de la décision de l'ODM

Pour le candidat devenu genevois:

1. se rendre à la Direction cantonale de l'état civil (88, Route de Chancy - 1213 Onex)
avec le livret de famille et la feuille de décision de l'ODM.
2. envoyer une copie de la décision de l'ODM et le permis de séjour à l'Office cantonal
de la population (88, Route de Chancy - 1213 Onex).
3. se rendre à la mairie de la commune d'habitation pour obtenir une pièce d'identité,
muni du livret de famille, lequel aura été modifié par la Direction cantonale de l'état
civil.

Pour le candidat devenu confédéré:

1. écrire à l'état civil de la nouvelle commune d'origine pour demander un acte d'origine
et joindre à cette demande une copie de la décision de l'ODM ainsi que le livret de
famille.
2. à la réception de ces pièces, se rendre à l'Office cantonal de la population avec l'acte
d'origine et votre permis de séjour pour y obtenir l'attestation d'établissement pour
confédéré.
3. se rendre à la mairie de la commune d'habitation pour obtenir une pièce d'identité,
avec la nouvelle attestation d'établissement pour confédéré.

Il n'y a pas de cérémonie de prestation de serment.

Naturalisation d'étrangers > Réintégration > Coûts et émoluments

L'ODM informe le candidat de sa décision par envoi postal contre remboursement. Il est
perçu entre 150 CHF et 600 CHF, si le candidat réside en Suisse. Cela correspond aux
émoluments fédéraux. En revanche, si le candidat réside à l'Étranger, il est perçu également
une somme dont il faut encore tenir compte des émoluments propres au Consulat.

Au niveau cantonal, aucun émolument n'est encaissé.

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Si la décision est favorable, la procédure de naturalisation est alors terminée mais, le candidat
doit encore effectuer les démarches suivantes:

Naturalisation d'étrangers > Perte de la nationalité suisse

Par le seul effet de la loi :

• La perte de la nationalité par annulation du lien de filiation (article 8 LN),


lorsque le lien de filiation entre l'enfant et le parent qui lui a transmis la nationalité
suisse est annulé, l'enfant perd la nationalité suisse, à moins qu'il ne devienne apatride.
• La perte de la nationalité par adoption (article 8a LN),
Le mineur suisse, adopté par un étranger, perd la nationalité par l'adoption lorsqu'il
acquiert de ce fait la nationalité de l'adoptant ou l'a déjà. Il n'y a pas de perte de la
nationalité suisse lorsque l'adoption crée un lien de filiation également à l'égard d'un
père ou d'une mère de nationalité suisse ou qu'un tel lien subsiste après l'adoption.
Lorsque l'adoption est annulée, la perte de la nationalité suisse est réputée non
intervenue.
• La perte de la nationalité de l'enfant né à l'étranger (article 10 LN)
L'enfant né à l'étranger de parents dont l'un au moins est suisse perd la nationalité
suisse à 22 ans révolus lorsqu'il a encore une autre nationalité, à moins que, jusqu'à cet
âge, il n'ait été annoncé à une autorité suisse à l'étranger ou au pays, qu'il ne se soit
annoncé lui-même ou qu'il n'ait déclaré par écrit vouloir conserver la nationalité
suisse. Les enfants de celui qui a perdu la nationalité suisse perdent également la
nationalité suisse. Est considérée notamment comme une annonce ; toute
communication des parents, de la parenté ou de connaissances en vue d'inscrire
l'enfant dans les registres de la commune d'origine, de l'immatriculer ou de lui faire
délivrer des papiers de légitimation. Celui qui, contre sa volonté, ne s'est pas annoncé
ou n'a pas souscrit une déclaration, en temps utile, peut le faire encore valablement
dans le délai d'une année à partir du jour où l'empêchement a pris fin.

Par décision de l'autorité

• La perte de la nationalité par annulation de la naturalisation ou de la


réintégration (article 41 LN),
Avec l'assentiment de l'autorité du canton d'origine, l'office peut, dans les cinq ans,
annuler la naturalisation ou la réintégration obtenue par des déclarations mensongères
ou par la dissimulation de faits essentiels (c'est-à-dire par un comportement déloyal et
trompeur). Dans les mêmes conditions, la naturalisation accordée conformément aux
art. 12 à 17 (naturalisation ordinaire) peut être aussi annulée par l'autorité cantonale.
Sauf décision expresse, l'annulation fait également perdre la nationalité suisse aux
membres de la famille qui l'ont acquise en vertu de la décision annulée.
• La perte de la nationalité par retrait (article 48 LN),
L'office peut, avec l'assentiment de l'autorité du canton d'origine, retirer la nationalité
suisse et le droit de cité cantonal et communal à un double national si sa conduite
porte une atteinte grave aux intérêts ou au renom de la Suisse.
• La perte de la nationalité par libération (article 42 LN),
Tout ressortissant suisse est, à sa demande, libéré de la nationalité suisse s'il ne réside
pas en Suisse et s'il a une nationalité étrangère ou l'assurance d'en obtenir une. L'art.
34 s'applique par analogie aux mineurs (La demande de mineurs est faite par le

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représentant légal. S'ils sont sous tutelle, l'assentiment des autorités de tutelle n'est pas
nécessaire. Les mineurs de plus de 16 ans doivent exprimer par écrit leur intention).
La libération est prononcée par l'autorité du canton d'origine. Le droit de cité cantonal
et communal, de même que la nationalité suisse, se perdent lors de la notification de
l'acte de libération.

Naturalisation d'étrangers > Perte de la nationalité suisse > Procédure

Attendu que pour renoncer à tout lien d'allégeance envers la Suisse, il faut impérativement
avoir son domicile hors de Suisse, toutes démarches administratives devront être faites auprès
de la représentation consulaire suisse, la plus proche de votre domicile étranger.

Le Conseil d'Etat établit un acte de libération (Arrêté) mentionnant toutes les personnes
libérées.

Le Département fédéral de justice et police est chargé de faire notifier l'acte à l'intéressé.

Naturalisation d'étrangers > Perte de la nationalité suisse > Coûts et


émoluments

Au niveau fédéral c'est entièrement gratuit.

Il est perçu un émolument de 200 CHF sur le plan cantonal.

FAQ > Question sur la double nationalité

La double nationalité, voire la plurinationalité sont autorisées en Suisse depuis 1992 déjà et
cela sans aucune restriction. Quiconque acquiert la nationalité suisse, ne doit donc plus
renoncer à sa citoyenneté antérieure.

Il peut arriver que le droit du pays d'origine prévoie la perte automatique de la nationalité en
cas de naturalisation. Pour vous en assurer, il vous faut contacter les représentations
diplomatiques ou consulaires de votre pays afin qu'elles vous donnent les renseignements
exacts.

Les ressortissants suisses acquérant une autre nationalité à l'étranger ne doivent pas renoncer à
la citoyenneté suisse, à moins que l'autre Etat ne subordonne l'acquisition de sa citoyenneté à
l'abandon de la nationalité antérieure.

La double nationalité ne s'acquière pas uniquement par la naturalisation mais également en


vertu de l'égalité entre l'homme et la femme qui dans bien des Pays accordent la transmission
de la nationalité à leurs enfants.
En effet, lorsque le père et la mère ont différentes nationalités, les enfants acquièrent au moins
deux citoyennetés.

Le service militaire

En général, le service militaire se fait dans l'Etat du domicile de l'intéressé au moment du


recrutement. Le service militaire effectué à l'étranger libère de l'obligation de servir en Suisse.

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