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Plus d'un tiers de la population résidante sur le territoire genevois est de nationalité étrangère,
plus de 100 nationalités différentes constituent la source du travail du service cantonal des
naturalisations.
L'étranger qui a un lien direct avec un parent suisse (père, mère, conjoint) peut bénéfier d'une
procédure facilitée.
N.B. : Les termes étranger, conjoint, partenaire enregistré, citoyen, mineur, candidat,
Confédéré, Genevois, Suisse désignent les personnes des deux sexes.
CONDITIONS GENERALES
Les conditions à remplir pour obtenir la naturalisation dont fixées au niveau fédéral par la loi
fédérale du 29 septembre 1952 sur l'acquisition et la perte de la nationalité suisse et au niveau
cantonal par la loi sur la nationalité genevoise du 13 mars 1992, ainsi que son règlement
d'application du 15 juillet 1992.
CONDITIONS DE RESIDENCE
Toute personne étrangère, au bénéfice d'un permis de séjour, valablement renouvelé, peut
déposer une demande de naturalisation ordinaire dès l'âge de 11 ans révolus, si elle totalise
une durée de résidence de 12 ans en Suisse, dont 3 ans au cours des 5 années qui précèdent la
requête. Les années passées en Suisse entre l'âge de 10 et 20 ans révolus comptent double.
Lorsque les conjoints forment simultanément une demande de naturalisation et que l'un
remplit les conditions supra, un séjour de cinq ans, dont l'année qui précède la requête, suffit à
l'autre s'il vit en communauté conjugale avec son conjoint depuis trois ans.
Un séjour de cinq ans, dont l'année qui précède la requête, suffit au partenaire enregistré d'un
ressortissant suisse s'il vit avec lui en partenariat enregistré depuis trois ans.
L'étranger qui remplit les conditions du droit fédéral ci-dessus peut demander la nationalité
genevoise s'il a résidé 2 ans dans le canton d'une manière effective, dont les 12 mois
précédent l'introduction de sa demande
Il peut présenter cette demande quel que soit le titre de séjour dont il bénéficie.
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CONDITIONS D'APTITUDE
• avoir avec le canton des attaches qui témoignent de son adaptation au mode de vie
genevois;
• ne pas avoir été l'objet d'une ou de plusieurs condamnations révélant un réel mépris de
nos lois;
• jouir d'une bonne réputation;
• avoir une situation permettant de subvenir à ses besoins et à ceux des membres de sa
famille dont il a la charge;
• ne pas être, par sa faute ou par abus, à la charge des organismes responsables de
l'assistance publique;
• s'être intégré dans la communauté genevoise, et respecter la déclaration des droits
individuels fixée dans la constitution du 24 mai 1847.
N.B. : Les termes étranger, conjoint, citoyen, mineur, candidat désignent les personnes des
deux sexes.
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Introduction de la requête
Le candidat étranger et, le cas échéant, son conjoint et ses enfants mineurs, s'ils sont compris
dans la demande, présentent la requête signée en naturalisation suisse et genevoise,
accompagnée des actes officiels suivants :
Tous les documents présentés doivent impérativement être des originaux et être établis depuis
moins de trois mois. Les documents qui ne sont pas rédigés dans une langue nationalie suisse
doivent obligatoirement être accompagnées d'une traduction officielle.
Le candidat accomplissant des études doit les effectuer sur le territoire de la Confédération.
Le candidat a le droit de choisir sa future commune, il peut opter soit pour sa commune de
résidence, soit pour une de celles où il a résidé.
Le candidat doit verser une taxe destinée à couvrir les frais de procédure. Cette taxe est
exigible au moment de l'introduction de la demande et reste acquise à l'Etat, quelle que soit la
décision prise au sujet de la requête.
Une fois l'encaissement de la taxe enregistrée, le service cantonal des naturalisations procède
à l'enquête prescrite par la loi, afin d'évaluer si le degré d'adaptation au mode de vie genevoise
et l'intégration dans la communauté genevoise sont suffisants. Il adresse ensuite le dossier à
l'autorité fédérale, et au conseil administratif ou au maire de la commune choisie :
• si le candidat est âgé de moins de 25 ans, le dossier est traité par le conseil
administratif ou le maire;
• si le candidat est âgé de plus de 25 ans, (dès que le candidat entre dans sa 25e année)
le dossier est traité par le conseil municipal. (A moins que le conseil municipal ait
délégué sa compétence au conseil administratif ou au maire).
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En règle générale, les autorités municipales auditionnent les candidats puis leurs
communiquent la décision.
Tout candidat majeur (18 ans) se devra de prêter serment devant le Conseil d'Etat dans la salle
du Grand Conseil, il sera convoqué à cette cérémonie par la Chancellerie d'Etat, au préalable
il aura payé 380 F pour émolument de Chancellerie.
La commande d'un passeport et/ou d'une carte d'identité se fait auprès de la Mairie de la
commune de domicile.
Classement de la procédure
Une procédure est classée, soit à la demande du candidat, soit par décision du département, si
la requête est déclarée irrecevable ou si elle a été suspendue pendant plus de 3 ans.
Elle ne peut être réengagée que si le candidat dépose une nouvelle requête.
Refus
Lorsque le candidat fait l'objet d'un refus, il reçoit toujours le motif du refus et les voies de
recours.
Durée de la procédure
Taxe ordinaire
Il est perçu, au moment du dépôt de la requête, une taxe ordinaire destinée à couvrir les frais
de procédure suivants :
La taxe ordinaire est doublée (1840 F) pour l'étranger dont le revenu déterminant, au sens de
la loi sur le revenu déterminant le droit aux prestations sociales cantonales, du 19 mai 2005 (J
4 06 et J 4 06.01), est compris entre 40 001 F et 80 000 F.
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La taxe est triplée (2760 F) lorsque le revenu déterminant est compris entre 80 001 F et 120
000 F.
La taxe est quadruplée (3680 F) au-delà d'un revenu déterminant de 120 001 F.
Cette taxe est exigible au moment de l'introduction de la demande et reste acquise à l'Etat,
quelle que soit la décision prise au sujet de la requête.
Frais administratif
Il est perçu 60 F par dossier pour la Direction cantonale de l'état civil pour contrôle et
approbation des documents d'état civil. Un supplément de 30 F à 150 F est perçu pour charge
de travail extraordinaire conformément à l'Annexe 2, article 8.8 et 8.8.1 de l'Ordonnance
d'Exécution en matière d'état civil.
Lors de la délivrance de l'autorisation fédérale qui est obtenue contre remboursement via la
Poste, il est perçu de 50 F pour un mineur, 100 F pour un majeur et 150 F pour un couple.
Elle s'adresse en principe à tous ceux qui ont un lien de parenté avec une personne de
nationalité suisse.
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La loi fédérale prévoit plusieurs cas aux articles 27, 28, 29, 30, 31a, 31b, 58, 58a et 58c :
Le conjoint étranger d'un ressortissant suisse qui a résidé en Suisse pendant cinq ans en tout, y
réside depuis une année et vit depuis trois ans en communauté conjugale avec un ressortissant
suisse.
Le conjoint étranger d'un ressortissant suisse qui a des liens étroits avec la Suisse et vit depuis
six ans au moins en communauté conjugale avec le ressortissant suisse. La personne qui
réside à l'étranger peut aussi déposer une demande.
L'étranger qui, pendant cinq ans au moins, a vécu dans la conviction qu'il était suisse et a été
traité effectivement comme tel par une autorité cantonale ou communale. Situation rencontrée
très rarement dans la pratique.
L'enfant mineur apatride, s'il a résidé au total cinq ans en Suisse, dont l'année précédant le
dépôt de la demande.
L'enfant étranger qui n'a pas été compris dans la naturalisation de l'un de ses parents, avant
son 22 ème anniversaire, s'il a résidé au total cinq ans en Suisse, dont l'année précédant le
dépôt de la demande.
Après 22 ans révolus il ne peut que faire une procédure ordinaire de naturalisation.
L'enfant étranger qui n'a pu acquérir la nationalité suisse parce que l'un de ses parents l'avait
perdue avant sa naissance peut obtenir la naturalisation facilitée s'il a des liens étroits avec la
Suisse.
L'enfant étranger né avant le 1er juillet 1985 et dont la mère possédait la nationalité suisse au
moment de la naissance ou l'avait possédée précédemment peut former une demande de
naturalisation facilitée s'il a des liens étroits avec la Suisse.
Sil a lui-même des enfants, ces derniers peuvent également former une demande de
naturalisation facilitée s'ils ont des liens étroits avec la Suisse.
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Enfant de père suisse (Article 58c LN)
L'enfant, avant l'âge de 22 ans, dont le père suisse et la mère étrangère n'étaient pas mariés au
moment de sa naissance, s'il est né avant le 1er janvier 2006. L'acquisition de la nationalité
suppose que le père reconnaisse son enfant avant que celui-ci n'ait atteint sa majorité (18ans).
L'enfant, après son 22ème anniversaire, se doit en plus de justifier des liens étroits avec la
Suisse.
L'enfant dont la mère était étrangère lors de sa naissance et qui a acquis ultérieurement la
nationalité suisse par le mariage avec un citoyen suisse. Avant l'âge de 22 ans révolu il peut
bénéficier d'une naturalisation facilitée. Après 22 ans révolus il ne peut que faire une
procédure ordinaire de naturalisation.
DÉPÔT DE LA DEMANDE
ACCUSÉ RÉCEPTION
ENQUÊTES ADMINISTRATIVE
ENQUÊTE DU SERVICE
Le candidat doit remplir les formulaires selon le type de procédure choisi et les déposer au
guichet du Service cantonal des Naturalisations en y joignant toutes les pièces nécessaires et
utiles.
a) les documents établissant l'état civil du ou des candidats;
b) une attestation de séjour établie depuis moins de 3 mois;
c) une photographie;
d) etc …
La procédure facilitée la plus demandée est celle afférant au conjoint d'un suisse Art. 27 LN,
c'est pourquoi nous mettons sur ce site pour information les formulaires la concernant.
Demande de naturalisation suisse et genevoise
Demande de naturalisation facilitée Art. 27LN
L'ODM (Office fédéral des migrations) demande au canton de domicile un bref rapport
d'enquête. A cette fin, l'enquêtrice ou l'enquêteur en charge du dossier prend contact avec le
candidat. Le rapport est envoyé à l'ODM qui transmet ensuite le dossier complet au canton
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d'origine du conjoint suisse. Le canton d'origine prend position (plusieurs cantons ont
abandonné ce droit d'examen dont Genève) sur la demande et retourne le dossier à l'ODM qui
finalement se prononce au nom du Département fédéral de justice et police sur la
naturalisation facilitée.
Durée de la procédure
Coûts et émoluments
Il existe uniquement des frais au niveau fédéral. Lors de la délivrance de la décision fédérale
de naturalisation qui est obtenue contre remboursement via la Poste, il est perçu entre 150 F et
750 F selon la spécificité d'une procédure facilitée.
La législation suisse permet aux personnes naturalisées de conserver leur nationalité d'origine.
L'acquisition volontaire de la nationalité suisse peut cependant avoir pour conséquence la
perte automatique de la nationalité actuelle, dans la mesure où la législation du pays d'origine
le prévoit. Seuls les ambassades et les consulats compétents du pays d'origine peuvent
renseigner utilement à ce sujet.
1. se rendre à la Direction cantonale de l'état civil (88, Route de Chancy, 1213 Onex)
avec le livret de famille et la feuille de décision de l'ODM.
2. envoyer une copie de la décision de l'ODM et le permis de séjour à l'Office cantonal
de la population (88, Route de Chancy, 1213 Onex).
3. se rendre à la mairie de la commune d'habitation pour obtenir une pièce d'identité,
muni du livret de famille, lequel aura été modifié par la Direction cantonale de l'état
civil.
1. écrire à l'état civil de la nouvelle commune d'origine pour demander un acte d'origine
et joindre à cette demande une copie de la décision de l'ODM ainsi que le livret de
famille.
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2. à la réception de ces pièces, se rendre à l'Office cantonal de la population avec l'acte
d'origine et votre permis de séjour pour y obtenir l'attestation d'établissement pour
confédéré.
3. se rendre à la mairie de la commune d'habitation pour obtenir une pièce d'identité,
avec la nouvelle attestation d'établissement pour confédéré.
• Art. 27 / 28 LN
Entre 450 CHF et 750 CHF
La réintégration est une décision purement administrative qui redonne la nationalité suisse à
une personne qui l'a perdue. L'autorité fédérale accepte toute demande lorsque les conditions
sont réalisées.
Les différents cas de réintégration et leurs conditions spécifiques sont les suivants :
• celui qui a perdu sa nationalité par péremption (article 21 LN), en plus des conditions
de l'art. 18 LN, l'étranger qui a omis de s'annoncer ou de faire une déclaration au sens
de l'article 10 LN doit fournir des raisons excusables. D'autre part la demande doit être
faite dans un délais de 10 ans. Après l'expiration de ce délais, une demande est encore
possible, à condition de démontrer des liens étroits avec la Suisse.
• celui qui a été libéré de la nationalité suisse (article 23 LN) en plus des conditions de
l'art.18 LN il doit résider en Suisse depuis 1 an. Les personnes vivant à l'étranger qui
ont renoncé à la nationalité suisse en raison de la non-reconnaissance de la double
nationalité peuvent former une demande de réintégration s'ils ont des liens étroits avec
la Suisse.
• l'ancienne Suissesse au sens de l'article 58 LN
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Naturalisation d'étrangers > Réintégration > Procédure
DÉPÔT DE LA DEMANDE
ACCUSÉ RÉCEPTION
ENQUÊTES ADMINISTRATIVES
ENQUÊTE DU SERVICE
1. se rendre à la Direction cantonale de l'état civil (88, Route de Chancy - 1213 Onex)
avec le livret de famille et la feuille de décision de l'ODM.
2. envoyer une copie de la décision de l'ODM et le permis de séjour à l'Office cantonal
de la population (88, Route de Chancy - 1213 Onex).
3. se rendre à la mairie de la commune d'habitation pour obtenir une pièce d'identité,
muni du livret de famille, lequel aura été modifié par la Direction cantonale de l'état
civil.
1. écrire à l'état civil de la nouvelle commune d'origine pour demander un acte d'origine
et joindre à cette demande une copie de la décision de l'ODM ainsi que le livret de
famille.
2. à la réception de ces pièces, se rendre à l'Office cantonal de la population avec l'acte
d'origine et votre permis de séjour pour y obtenir l'attestation d'établissement pour
confédéré.
3. se rendre à la mairie de la commune d'habitation pour obtenir une pièce d'identité,
avec la nouvelle attestation d'établissement pour confédéré.
L'ODM informe le candidat de sa décision par envoi postal contre remboursement. Il est
perçu entre 150 CHF et 600 CHF, si le candidat réside en Suisse. Cela correspond aux
émoluments fédéraux. En revanche, si le candidat réside à l'Étranger, il est perçu également
une somme dont il faut encore tenir compte des émoluments propres au Consulat.
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Si la décision est favorable, la procédure de naturalisation est alors terminée mais, le candidat
doit encore effectuer les démarches suivantes:
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représentant légal. S'ils sont sous tutelle, l'assentiment des autorités de tutelle n'est pas
nécessaire. Les mineurs de plus de 16 ans doivent exprimer par écrit leur intention).
La libération est prononcée par l'autorité du canton d'origine. Le droit de cité cantonal
et communal, de même que la nationalité suisse, se perdent lors de la notification de
l'acte de libération.
Attendu que pour renoncer à tout lien d'allégeance envers la Suisse, il faut impérativement
avoir son domicile hors de Suisse, toutes démarches administratives devront être faites auprès
de la représentation consulaire suisse, la plus proche de votre domicile étranger.
Le Conseil d'Etat établit un acte de libération (Arrêté) mentionnant toutes les personnes
libérées.
Le Département fédéral de justice et police est chargé de faire notifier l'acte à l'intéressé.
La double nationalité, voire la plurinationalité sont autorisées en Suisse depuis 1992 déjà et
cela sans aucune restriction. Quiconque acquiert la nationalité suisse, ne doit donc plus
renoncer à sa citoyenneté antérieure.
Il peut arriver que le droit du pays d'origine prévoie la perte automatique de la nationalité en
cas de naturalisation. Pour vous en assurer, il vous faut contacter les représentations
diplomatiques ou consulaires de votre pays afin qu'elles vous donnent les renseignements
exacts.
Les ressortissants suisses acquérant une autre nationalité à l'étranger ne doivent pas renoncer à
la citoyenneté suisse, à moins que l'autre Etat ne subordonne l'acquisition de sa citoyenneté à
l'abandon de la nationalité antérieure.
Le service militaire
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