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DROIT INTERNATIONAL PENAL

BIBLIO:
→ pas de manuel en français recouvrant tt le cours
− Dt inter pénal (ASCENSION, DECAUX, PELLET) → ouvrage de référence, nvl édition
à paraître en janvier
− CASSESE
− code de dt inter (DAVID) → compilation de ts les txt
− la justice pénale inter (ZAPPALA) → couvre tt de manière succinct

INTRO:

L'opinion publique commence à s'intéresser au dt inter pénal pcq ce sont des chefs d'E qui
sont inculpés.
Rapport Goldstone sur les crimes de guerre commis par Israël et le Hamas
Consensus sur le fait que les auteurs de certains crimes particulièrement graves (crime de
guerre, crime c/ H et génocide) doivent ê poursuivis, jugés et condamnés dvt jur° nationale ou
internationale. Ds la pratique, la réalité est plus relative, cpdt depuis qlq années les chefs d'E se
sentent qd même moins protégés qu'avant.

6 grds types de mécanismes:


− un E enclenche une procédure soit pcq un crime grave a été commis son territ soit pcq
victimes du crimes st ses ressortissants → compétence territ/perso
− un E va réagir à des crimes commis à l'étranger; ex: Adolf Eichmann, caché en Argentine,
Mossad l'a kidnappé → ppe de compétence universelle: les auteurs de certains crimes t
graves méritent d'ê poursuivis par ts les E du monde (pas de lien de nationalité/territorialité
nécessaire).
− L'établissement d'une commission de vérité et de réconciliation; ex: celle de l'Afrique du
Sud, la plus connue; d'autres existent en Amérique latine. Après le passage d'une dictature à
une démocratie, on met en place une commission indépendante dt la mission est d'établir les
faits qui se sont passés sous la dictature en entendant les victimes, bourreaux, témoins. Elles
vt chercher à déterminer les respT. Certaines (pas toutes, pcq certaines ont mis en place un
système d'amnistie) vt transmettre le dossier aux autT judR pr que les coupables puissent ê
jugés. L'idée est de libérer la parole. L'inconvénient est l'amnistie.
− Mise en place de « tribunaux » de la sté civile internationale: ONG, intellectuels qui
réagissent à la suite de crimes t graves où aucun E n'a rien fait. Vt examiner les faits et
rendre un « jugement » qui va condamner les faits commis. Ex: crimes en ex URSS, crimes
sexuels pdt 2GM au Japon; Algérie.
− Intervention d'un organe inter de contrôle du respect des dts de l'h. Parallèlement à des
procédures judiciaires internes, un organe indépendant se prononce sur des exactions qui lui
st présentées, ex: CEDH, comités onusiens mis en place à la suite de conventions (experts
indépendants qui contrôlent le respect par les E de ces conventions)
− mise en place d'une jur° pénale internationale ou internationalisée (mixte) à qui on donne
compétence pr juger auteurs de crimes internationaux.

Les juristes ont essayé de trouver de plus en plus de solutions pr sanctionner les auteurs de crimes
inter et il y a un intérêt croissant du public; pourtant la matière reste peu connue.
A. Définition et caractéristiques du dt inter pénal

1. Définition

Le dt inter pénal et le dt pénal inter relèvent de 2 ordres jur diff: ordre international et ordre
interne. Ces 2 discipline st cpdt interdépendantes: le dt inter pénal relève du dt inter, pourtant ses
sources st issus du dt interne et inversement.
On distingue les deux matières de la manière suivante: le dt inter pénal a une dimension
inter (il se situe au niveau des E) alors que le dt pénal inter a une dimension nationale (au sein des
E) ms ac des éléments d'extranéité (ex: coopération de deux E en matière d'extradition).
Ex: le crime c/ l'H est une infraction définie par txt et JP inter, dc on se situe au niveau inter,
pourtant M. Papon a été condamné pr complicité à des crimes c/ H sur des fondements légaux
français.
Ds une sté mondiale parfaite, les auteurs de crimes inter seraient poursuivi par les E eux-
mêmes, ms ce n'est presque jms le cas, d'où l'intervention de la sphère inter pr pallier ce
manquement; ex: TPIY, la Serbie n'aurait jms pu juger les criminels.
Dt inter pénal = ensemble des règles inter qui définissent des infractions et obligent les E à
poursuivre et juger les auteurs de ces infractions selon des règles déterminées elles aussi au niveau
international
Dt pénal inter = la mise en oeuvre du dt pénal national ayant une dimension d'extranéité du
fait de la nationalité de l'auteur ou du caractère extra-territorial de l'infraction.

2. Principales caractéristiques du dt inter pénal

− branche à part entière du DIP


− branche relativement nouvelle en DIP (surtt après 2GM)
− il revêt un caractère rudimentaire/lacunaire; discipline en constante évolution, encore en
train de se construire

B. Délimitation du dt international pénal par rapport à d'autres branches du DIP

1. Dt inter pénal et dt inter humanitaire

Dt inter humanitaire/dt des conflits armés/jus in bello → discipline qui cherche à atténuer les
souffrances des personnes impliquées ds les conflits armés, à « humaniser » la guerre.
Dt contenu ds pls txt:
− conventions de La Haye, 1899 et 1907 (conduite des combats);
− conventions de Genève et protocoles additionnels (protection des prisonniers de guerre,
blessés et pop° civiles). Mis en place au quotidien par CICR.

Lien entre les 2 disciplines: le dt humanitaire est à la base de l'incrimination du crime du


guerre, la toute 1° infraction régie par dt inter pénal. Il y a un même souci humaniste ms deux
objectifs diff et ces matières interviennent à deux moments diff, le dt pénal intervient a posteriori.

2. Dt inter pénal et dt inter des dts h

Le dt inter et européen des dts h a bcp contribué au dvlpt du dt inter pénal pcq il a proclamé
les ppes à la base de l'incrimination des infractions qu'on va étudier. 2 obj diff: le dt intr des dt h
énoncent des règles de protection des dts h, le dt pénal punit les auteurs de violations des dts h.
TITRE I: LA FORMATION DU DROIT INTERNATIONAL PENAL

Il existe qd même des sources assez anciennes. Le dvlpt du dt inter pénal a été empirique càd
poussé par des circonstances précises; ex: génocide des juifs et tziganes pdt 2GM, génocide en ex-
yougo et au cambodge.

CHAPITRE 1: Des sources multiples

Source matérielle: raisons pr lesquelles on adopte la norme


Source formelle: procédé d'élaboration et de modification de la norme

Lien ac ppe de légalité:

Section 1: le ppe de légalité en dt inter pénal

Ppe de légalité des délits et des peines → un individu ne peut ê poursuivi qu'en vertu d'un txt
suffisamment clair et précis.

Ppe de non rétroactivité de la loi pénale plus sévère

Les origines et sources du ppe de légalité st t variés, ts les systèmes jur ont proclamé ce ppe (art. 7
et 8 ds DDHC, art 7 CESDH, DUDH et pacte de NY sur dts civils et pol).
Ce ppe pose pb en dt inter pénal car il n'existe pas de code de règles ou de grille de peines comme le
code pénal ou le code de procédure pénal en dt français; il y a certes des txt ms l'essentiel du dt inter
pénal réside ds la JP.

→ Le dt inter pénal respecte-t-il le ppe de légalité?


A Nuremberg, il a été affirmé par les avocats de la défense que le tribunal violait le ppe de légalité,
c'est faux, ce ppe était respecté ms de manière différente: l'interprétation du ppe de légalité est plus
souple en dt inter pénal pcq le contxt est t différent. Les règles st réparties ds diverses sources
variées (txt, JP), ms il est qd même possible de connaître les grds catégories d'infractions et les
peines encourues, de +, en cas de lacunes, les E peuvent regarder leur propre dt.

Section 2: Les sources du dt inter pénal

→ art. 21 statut CPI: la cour applique le statut, les traités et ppes du DIP, les PGD dégagés par la
cour, la JP.

3 catégories de sources:

− les txt qui régissent les jur° pénales inter


− les règles pertinentes du DIP
− les sources subsidiaires

§1. les txt régissant les jur° pénales inter

A. les statuts

Tte les jur° pénales inter ont été mises en place par des txt adoptés au niveau inter (accord de
Londres pr Nuremberg, 1945 jusqu'à la convention de Rome pr la CPI, 1998). Les statuts st soient
un traité soit un acte unilatéral d'une OI (résolution CS ONU). Ds le cas du traité, il faudra
appliquer les règles du dt des traités (CVDT, 1969).
Source incontestable du dt inter pénal car ils donnent les règles applicables tant sur le dt
matériel que le dt processuel. Donnent des indications imp sur les q° de compétence, les déf° des
infractions, et les étapes/modalités de la procédure.

B. les autres textes pertinents

Le statut ne peut pas tt détailler, d'où l'importance d'autres txt. Les jur° disposent d'une
autonomie fonctionnelle: les juges st compétents pr adopter les règles qui vt régir leur L quotidien.
Ttes les jur° ont adopté des règlements qui viennent compléter le statut sur les q° de procédure, de
preuve, d'organisation interne. La CPI dispose de 2 règlements: celui adopté par les juges et celui
adopté par les E parties au statut (sur preuves et procédure).

§2. Les traités et autres règles pertinentes du DIP

→ art. 21 statut CPI renvoie à une catégorie t vaste qui comprend les traités, la coutume et les PGD.

A. le dt conventionnel

1. le dt conventionnel humanitaire

Les conventions de La Haye contiennent des règles sur las conduite des hostilité, l'utilisation
de certaines armes et les méthodes de guerre. Ppe de proportionnalité mis en avant ds ces
conventions → a chaque fois que la pop° ou des biens st atteints alors que ça n'était pas nécessaire,
les personnes responsables de ces actes pourront ê poursuivi.
Dt de Genève (4 conventions de 1948: protection des blessés sur terre, sur mer, prisonniers
et civils et 2 protocoles de 1977). Art. 3 commun aux conventions est t imp, c'est un noyau dur de
la protection des individus concernés par un conflit → tte personne ne participant pas directement
aux hostilités doit ê traité avec humanité; s'en suit une liste d'actes interdits. Apparaît aussi la notion
« d'infraction grave commise contre des personnes ou des biens protégés »; c'est une formule +
large que le crime de guerre, puisqu'elle recoupe la liste des actes prohibés ds l'art. 3 commun
(meurtre, torture etc.)

2. les autres traités pertinents

a) la Convention pr la prévention et la répression du crime de génocide

L'un des txt les + imp et ancien (1948) du dt inter pénal, 140 E y sont parties.
→ Il donne une déf° du crime de génocide (= persécuter, tuer un grp social, ethnique, religieux
donné pr aboutir à sa disparition)
→ il évoque la respT pénale des individus ms aussi des E qui auraient organisé un génocide
→ pls de ses normes ont acquis la valeur de norme coutumière de DIP
Critiques:
→ la convention ne précise pas les grp pouvant faire l'objet d'un génocide
→ échec des mécanismes des sanctions prévues ds la convention (jugement par jur° nationales ou
cour criminelle permanente), la CPI est arrivée au bout de 50 ans.

b) la Convention pr la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains et


dégradants
Adoptée en 1984, entrée en vigueur en 1989, 150 E parties.
Il impose des obligations aux E en matière de prévention, répression de la torture. Comité c/ la
torture qui peut enquêter sur les allégations de torture.

c) la Convention inter sur la répression et le châtiment de l'apartheid, 1973

Adopté pr réagir à la situation en Afrique du Sud. Source d'inspiration imp pr les rédacteurs du
statut de la CPI.

d) la Convention inter pr la protection de ttes les personnes contre la disparition forcée, 2006
(pas encore en vigueur)

Donne une déf° de la disparition forcée, impose des obligations de prévention...

B. Le droit coutumier

La coutume nécessite une pratique générale et répétée et l'opinio juris. La coutume s'impose
à tous les E.
Le juge pénal inter actuel (CPI et TPI) va pvr s'appuyer sur la pratique des précédentes jur°
inter (celles de la 2GM) pr dégager des coutumes inter.
Ex: affaire TPIY, Furundzija → F faisait partie d'un grp de paramilitaires qui opérait en
Bosnie Herzégovine, condamné pr avr maltraité une femme à 10 ans de prison; TPIY s'est appuyé
sur les txt c/ la torture et l'arrêt Nicaragua (prohibition de la torture est une norme coutumière) en
allant plus loin: prohibition de la torture est une norme de jus cogens. Le TPIY va en déduire
l'applicabilité de la compétence universelle et le caractère imprescriptible des actes de torture. Il va
dire que la déf° de la torture contenue ds la convention de 1984 est devenue une coutume inter. Le
TPIY va en conclure que le viol peut en lui même relever de la qualification de torture, dc que son
interdiction est une norme coutumière.

C. Les principes généraux de droit

les PGD peuvent ê classés ds 2 catég:


− les ppe de droit national
− les ppe de droit international

1. les ppes issus des droits nationaux

Les PGD doivent combiner les deux approches issus de la culture jur de la common law et
du dt romano-germanique où le rôle de la JP varie.
Le juge va se référer à des ppes consacrés ds les ordres internes; ex: arrêt TPIY Erdenovic,
1996: il est un ppe général de droit commun aux E selon lequel la peine la plus sévère est prévue pr
les auteurs de crimes c/ l'H.

2. les principes issus du droit international

Le juge pénal inter y fait référence; ex: le principe du respect de certaines considérations
élémentaires d'humanité. Ex: le principe de bonne foi, qui est censé régir les relations inter, le TPIY
s'y est référé ds l'appréciation de ses relations avec les E, qui st censé collaborés → affaire Blaskic,
où la Serbie refusait de fournir certains doc.
§3. les sources subsidiaires
A. La doctrine

A joué un rôle considérable ds le dvlpt du dt inter pénal, qlq auteurs :


− Gustave Moynier, un des fondateurs de la croix rouge
− Henri Donnedieu de Vabres, juge à Nuremberg, a participé à la création de l'association de
dt international
− Pr. Pella, 20', 30', sur la respT pénale des Etats

B. La jurisprudence

Rôle t imp ds le dvlpt du dt inter pénal. Pls catég de JP existent:


− la JP des jur° pénales internationales; application du ppe stare decisis, les jur° suivent le plus
svt les précédents et s'en écartent rarement.
− la JP d'autres jur° internationales non pénales (CIJ, CEDH)
− les JP nationales

CCL: les jur° pénales inter préfèrent se référer aux traités qd elles statuent, s'il n'y en a pas, elles
feront référence à la coutume plus qu'aux PGD.

CHAPITRE 2: Le développement empirique du droit international pénal

Section 1: le bilan mitigé des premières tentatives de mise en place du dt inter pénal

la mise en place effective du DIP nécessite la réunion de 2 conditions:


− définir les infractions du DIP
− mettre en place des mécanismes de répression de ces infractions
ces conditions n'ont été réunies que t tardivement en DI, bien que certains Etats ont essayé de
définir des infractions de DIP, ms au niveau interne. Les premières expériences concrètes du DIP
datent du 19°s, ac le dvlpt du dt de la guerre.

§1. le développement du droit de la guerre

Il permettra de remplir la 1° condition suscitée: la déf° d'infractions. Avt les conventions de La


Haye, 3 précédents existaient:
− le code de Lieber (1863) qui regroupe des règles élaborées par ce prof de dt et qui cherchait
à réglementer un minimum la conduite de la guerre (en l'occurrence la guerre de sécession).
Code repris et transposé pr la guerre maritime.
− le manuel d'Oxford (1880) élaboré par l'Institut du Dt inter; reprend certains ppes du code
Lieber et le développe pr en faire un manuel sur le dt de la guerre.
− Les conventions de La Haye. Clause Martins, § contenu ds le préambule des conventions II
et IV → dès 1899, les E admettent qu'ils existent des règles supérieures du DI qui visent à
protéger les individus en dehors même des conventions; cette clause préfigure l'art. 3
commun aux conventions de Genève.
Cpdt, à cette époque, le DIP n'est pas encore une réalité tangible, pr 2 raisons:
− aucune sanction n'est prévue en cas de violation des règles des conventions de La Haye
− ces normes ne visent que les E, les individus ne st pas visés par ces obligations; dc aucun
individu criminel de guerre ne peut être poursuivi et condamné.

On s'est demandé si ac le choc de la 1° GM, les choses allaient changer un peu.


§2. les suites de la 1GM

2 manifestations de cette prise de cs:

A. le traité de Versailles (juin 1919)

Il comprend 2 dispositions:
− art. 227 → mise en accusation de Guillaume II dvt un trib inter pr avr déclenché la guerre.
Ms ça n'arrivera jms pcq il a fui aux pays-bas qui refusaient de l'extrader pcq l'infraction
prévue à cet art. n'existait pas ds la législation néerlandaise et en plus les PB la considérait
comme une infraction pol
− art. 228 → poursuivre des responsables militaires pr crimes de guerre. a eu plus d'effets: +
900 personnes ont été poursuivies, ms peu ont été condamnées.

B. Les autres initiatives

→ consensus sur l'idée de codifier les règles en DIP et créer des jur° pénales inter.
→ bilan mitigé

Section 2: l'essor de la discipline après 1945

l'horreur des camps nazis va profondément choquer la communauté inter. Cette réaction comporte 4
éléments:
− la communauté inter met en place un système de proclamation et de garanties des dts h →
DUDH, 1948; adoption la même année de la convention sur la prévention et la répression du
crime de génocide.
− Le DI humanitaire prend son essor (conventions de Genève, protocoles additionnels)
− la CDI va se voir confier la respT de rédiger un projet code des crimes c/ la paix et la
sécurité de l'Humanité et un projet d'une cour pénale inter.
− Parallèlement à la multiplication des normes, vt enfin apparaître pr la 1° fois des jur°
pénales inter chargées de juger les criminels inter.

2 étapes clés ds le dvlpt du DIP:


− mise en place de tribx pr juger les auteurs de crimes pdt la 2GM
− dvlpt des jur° pénales inter contemporaines

§1. l'apport des tribx inter de Nuremberg et de Tokyo

parallèlement à ces tribx, des avancés en dt interne ont été faites; bcp de poursuites ont été menées
par des juges internes c/ des criminels nazis.

A. Le tribunal de Nuremberg

1. le fondement et la légalité du tribunal

Dès 1943, Churchill, Roosevelt et Staline vt se mettre d'accord sur la punition des grds criminels de
guerre. L'accord figure ds l'accord de Moscou, 1943 auquel se ralliera le Gnl de Gaulle, repris ds la
déclaration de Potsdam en 1945. ms divergence des alliés sur 2 q°:
− la nature même du processus à entreprendre: le RU s'oppose à l'idée d'un procès
international pcq ils ont peur que ça offre aux nazis une tribune publique de propagande, ils
préfèrent les arrêter et les exécuter ss procès. Les autres préfèrent une procédure judiciaire
respectueuse du procès équitable.
− Les modalités d'organisation du procès, qui se comprend par les divergences entre common
law et dt romano-germanique. Le système mis en place est plus inspiré par la common law,
càd du système accusatoire anglo-saxon.

Création du tribunal par l'Accord de Londres, 8 août 1945. 19 autres E vst se rallier à cet accord, en
plus des 4 alliés.
Procès durera plus d'un an, ds un lieu symbolique.

2. composition, fonctionnement et compétence du tribunal

4 juges désignés par les 4 puissances alliés, idem pr les 4 procureurs. Ce st des civils et non des
militaires. Le statut est t succinct sur l'organisation du trib, ce st dc les juges qui vt tt inventer. Les
compétences du trib st énoncés à l'art. 6 du statut; 3 chefs d'inculpation st visés:
− crimes c/ la paix. C'est la première fois qu'on prévoit une sanction pr le fait même de
déclencher un conflit.
− Crimes de guerre → violations des lois et coutumes de la guerre. Ex: assassinat, mauvais
traitement, déportation, pillage des biens publics/privés, exécution des otages...
− crime contre l'Humanité → première fois qu'on définit ce crime. Ce tm couvre le crime de
génocide, tm qui n'apparaît nulle part ds les statut du trib.

3. bilan du tribunal

bilan des sentences: 12 condamnations à mort. 7 peines de prison, 3 inculpés ont été aquittés. La
gestapo, les SS, le parti nazi ont été qualifiés d'organisations criminelles et déclarées responsables
collectivement.

Le procès a été t critiqué; la doctrine était t divisée pcq:


− Tribunal vu comme un tribunal des vainqueurs jugeant les vaincus, dc partial. ms on admet
mtn que le travail du trib a été remarquable et que le critère d'impartialité a été bien respecté.
− Tribunal aurait méconnu 2 ppes fonda: le ppe de légalité et de non rétroactivité de la loi
pénale. Mais, pour les crimes d'agression et de guerre, les grds ppes existaient déjà avt la
2GM. Pr le crime c/ l'humanité, on constate que les faits qui rentrent ds cette catégorie
regroupent finalement en grde partie les crimes de guerre.
− De nbx criminels nazis ont réussi à s'enfuir et n'ont jms été jugés; de plus, les crimes
commis par les alliés n'ont jms été jugés. Ms ça n'est pas le faute du tribunal.

→ le procès de N a été une réussite sur 3 pts:


− a donné une déf° précise des 3 grdes infractions inter
− a posé les bases de la respT pénale inter de l'individu, y compris la repT des plus hauts
représentants de l'E.
− A conclu à la respT collective de pls organisations, ce qui est une nouveauté.

B. Le tribunal de Tokyo

1. fondements et légalité du tribunal

dès 1943 on a un accord des grdes puissances sur la nécessité de punir les grds criminel japonais
(pas seulement pdt la guerre ms aussi ds années 30)→ conférence du Caire entre Chine, RU et EU,
repris ds déclaration de Potsdam et acte de reddition des japonais en sept 1945.
Juridiquement, le tribunal est mis en place par une déclaration du Commandant Suprême des Forces
Alliées de janvier 1946, Gnl MacArthur.
2. Composition, fonctionnement et compétences

11 juges représentant les E victorieux, dc on retrouve la même critique de « juge et partie », sauf
qu'ici c'est un peu plus justifié car sur le terrain, le fonctionnement du trib dépendait d'une logique
américaine et le gnl MacArthur n'hésitait pas à intervenir auprès des juges pr les influencer.

Compétence calquée sur celle de Nuremberg ac les mêmes infractions, ms aucun japonais n'a été
condamné pour crime d'agression.

3. le bilan

Du pt de vue de l'E de dt, les mêmes ppes que N st réaffirmés: idée que tt individu peut être
poursuivi, quel que soit ses fonctions.
Jugement rendu le 12 novembre 1948: seulement 25 accusés, 7 condamnations à mort, 18 peines de
prison, aucun acquittement.
L'empereur et les principx officiels n'ont jms été jugés pr leurs crimes pdt les année 30
(considérations pol).

On s'accorde qd même à dire que le bilan de ces 2 tribx est largement positif car les grds ppes ont
été posés.

§2. l'évolution ultérieure du DIP

A. l'oeuvre de réflexion et de codification

dès la fin de 1946 on va confirmer les ppes de Nuremberg: AG ONU adopte une résolution 95-1 du
11 déc 1946 reprenant les ppes de N.
dès 1947, la CDI se voit confier la respT de réfléchir sur l'évolution du DIP concernant le dt
matériel et la mise en place d'une jur° pénale inter.
− sur le dt matériel:
− en 1950, la CDI adopte un txt consacrant 7 ppes fonda issus de Nuremberg.
− projet de code sur les crimes c/ la paix et la sécurité de l'Humanité. Premier txt date
de 1954, et les trvx ultérieurs vt être ajournés à cause des controverses sur la déf° des
crimes (accrus par les tensions de la guerre froide). Il faut attendre 1991 pr un nv
projet, et 1996 pr le projet définitif; le code dresse une liste de 5 infractions inter:
agression, crime c/ H, crime de guerre, génocide et crimes commis c/ les personnels
de l'ONU. Valeur du code → il n'est pas contraignant, ms il reflète les évolutions de
la discipline depuis la 2GM, il reprend des ppes ayant acquis valeur coutumière (dc
contraignante) pdt cette période; il établit une hiérarchie des infractions en faveur des
5 crimes énoncés. Il peut servir de guide pratqiue aux jur° inter et nationaux. A
influencé les rédacteurs du statut de la CPI.
− Sur la création d'une jur° pénal inter :
− dès la fin 2GM, on envisage de mettre en place une chambre pénale au sein de la
CIJ. Pas d'unanimité pr cette proposition dc on se tourne vers la CDI pr qu'elle
travaille sur une nvl jur°. Ds la convention de 1948 sur le génocide, on parle déjà
d'une cour criminelle inter qui serait compétente pr juger ce crime. Les trvx st mis de
côté pcq on préfère se concentrer sur la déf° des infractions. Ces blocages
s'expliquent aussi par le contxt de la guerre froide, l'URSS et le bloc soviétique ont
tjs été opposés à l'idée d'une jur° inter, c'est pk la CDI ne recommencera les trvx
qu'après la chute de l'URSS. En 1994, la CDI adopte un projet de statut et
recommande à l'AG de convoquer une conférence pr l'adopter (conférence de
Rome). Il aura fallu 50 ans de travx pr aboutir à une Cour pénale inter pérmanente.
B. La mise en place des jur° pénales contemporaines

1. les juridictions temporaires pr l'ex-Yougoslavie et le Rwanda

Ont été crée pr juger certaines infractions, sur une certaine période et sur un territoire limité → ad
hoc

a) fondement et légalité des TPI

Pt commun: mise en place par des résolutions du CS. Il en résulte une grd légitimité puisque mis en
oeuvre par l'organe principal de l'ONU.
Résolutions adoptées ds le cadre du chap. VII de la charte.

Le TPIY a été crée par 2 résolutions du CS: 808 et 827.


A partir de 1991 un grd nb d'exactions ont été commises. Dès 1993 le TPIY est mis en place à La
Haye. Le TPIY devra achever ses trvx en 1010. l'idée était qu'il devait se concentrer sur les
principaux responsables et que les jur° internes prendrait la suite pr les autres auteurs.

Le TPIR a été institué par la résolution 945 du 8 nov 1994. c'est la première fois que le terme
génocide apparaît ds le statut d'une jur° interne. Le CS est intervenu à la demande du gvt rwandais,
dc grde légitimité du tribunal. Il siège depuis 1995 à Arusha en Tanzanie, la chambre d'appel est
cpdt à La Haye. Il est censé achever ses travx en 2010.

Le fait que ces 2 tribx aient été mis en place par des résolutions du CS, ne les a pas protégé des
critiques. Les avocats de la défense ont contesté la régularité de la création de ces tribx.
Le TPIY a répondu à ces critiques ds un arrêt de la chambre d'appel Tadic → Tadic a été le
premier individu jugé depuis N et T. ses avocats ont soulevé des exceptions préliminaires sur la
licéité du tribunal. Le trib expose que la création du trib a été faite sur le fondement du chap. VII
qui octroie au CS un certain nb de pvrs en cas de menace à la PSI: il peut adopter des mesures
militaires et non militaires; le trib va interpréter ces dispositions en affirmant que le CS peut mettre
en place une jur° pénale inter pr réagir à une menace à la PSI.
Le TPIR a pris le même raisonnement à son compte ds un jugement de 1997, ds l'affaire
Kanyabashi.

Les deux TPI ont bien été mis en place conformément au DI.

b) les compétences des TPI

Conditions de lieu et de date précises st énoncées ds les résolutions:


TPIY: crimes commis en Ex-Yougoslavie à partir de 1991
TPIR: crimes commis pdt l'année 1994 au Rwanda ms aussi ds des E avoisinants

Les TPI n'ont pas le monopole de la poursuite et de la punition de ts les crimes commis, ils agissent
en concurrence avec les jur° nationales qui sont censé agir pr tous les autres auteurs « secondaires »
des infractions.
Seules les personnes physiques peuvent être poursuivies dvt ces TPI.

c) bilan des TPI

Globalement positif ms critiques:


− critiques budgétaire: des centaines de millions de dollars. Le budget repose sur le budget des
NU et sur des contributions des E.
− critiques sur la durée des procédures
− critiques sur la sélectivité des poursuites (que les principx auteurs)

3 éléments positifs au moins:


− les TPI ont permis d'établir les faits concernant des conflits majeurs et complexes
− ils ont prouvé que la poursuite et le jugement de hauts reponsables est possible (ancien 1er
ministre rwandais, pdt de l'Ex-Yougoslavie, Milosevic qui est mort avt son jugement)
− ont permis la reconstruction des sté yougoslaves et rwandaises

Le TPIY a examiné le cas de plus de 160 accusés, plus de la moitié ont déjà été condamnés
définitivement. Du pt de vue des hauts responsables, Karadic (ancien chef pol des serbes en Bosnie)
est en train d'ê jugé.

Le TPIR a examiné 70-80 affaires, plus de la moitié ont été condamné définitivement, dont l'ancien
1er ministre.

2. la Cour pénale internationale

A fait l'objet d'une doctrine foisonnante (cf livre de Bourdon).

a) fondement et légalité de la CPI

Comment expliquer la concrétisation de cette cour en 1998?


→ l'influence des ONG a été fondamentale ds la mise en place de la CPI. La coalition pour la CPI
(ensemble d'ONG) a milité pdt des années pr aboutir à l'adoption du statut de Rome
→ la fin de la guerre froide
→ ds les années 90, on comprend qu'on ne pourra pas créer une cour ad hoc pr chaque situation ds
le monde, il est plus logique d'avoir une jur° permanente
→ la communauté inter est rassurée par l'expérience des TPI

Le statut de Rome a été élaboré par la CDI puis une commission préparatoire a repris ses travx pr
élaborer un txt qui sera soumis aux E, puis on convoque une conférence inter à Rome en 1998 (+
160 E y participent) où le statut est adopté après négociation. 120 E signent le statut dès 1998 (dt la
Fr), 7 E votent contre le statut (dt Israel, Irak, EU), les autres s'abstiennent. Les ratifications
interviennent progressivement, l'entrée en vigueur se fait le 1er juillet 2002. ajd, 105 E parties, ms
de gros E n'y st pas parties (EU, Chine, Inde, Russie).
Élection des juges et procureurs en 2004. siège à La Haye.

b) ses compétences

→ art. 5 du statut → crimes les + graves: génocide, crime c/ H, agression, crime de guerre
→ 4 limites imp ds la compétence de la cour:

− il faut une condition préalable à l'exercice de sa compétence, soit une des 4 hyp:
− l'E du lieu de la commission du crime est partie au statut; ds ce cas, le procureur de
la CPI va déferrer l'affaire à la cour soit à la demande de tt E intéressé (renvoi) soit
pcq il a reçu des info qui le poussent à faire une enquête (auto-saisine)
− l'E de la nationalité de l'auteur du crime est partie au statut; même système de
renvoi/auto-saisine.
− Le CS déferre l'affaire à la CPI; il agit alors sur le fondement du chap. VII CNU. La
CPI va alors ê compétente quel que soit la nationalité de l'auteur ou le lieu de
l'infraction. Cette hyp est révolutionnaire pcq un E non partie au statut pourra voir un
de ses ressortissants déferré dvt la CPI. Ms hyp limité par le système de veto au CS.
Le seul cas est celui de la situation au Darfour, actuellement examiné par la CPI.
− La CPI peut intervenir ac l'accord d'un E non partie à la convention de Rome. On
imagine mal qu'un E adopte cette position, c'est envisageable ds le cas d'un E qui
change de régime et qui veut condamner les crimes commis pdt la période de
dictature.

− limite ratione personae: la CPI ne peut agir que contre des personnes physiques, et que c/ les
personnes majeures au moment de la commission de l'infraction. Le pb c'est que se
développe depuis qlq tps le phénomène des enfants soldats, ce qui limite quantitativement la
compétence de la cour, car ds bcp d'E la majeure partie des crimes st commis par ces enfants

− limite ratione temporis: la CPI n'est compétente que pr les crimes commis après l'entrée en
vigueur de son statut (1er juillet 2002)

− art. 124 du statut a été t critiqué → un E partie au statut peut suspendre pr 7 ans la
compétence de la cour pr ses ressortissants accusés de crimes de guerre. cette situation se
réfère aux exactions commises par les soldats envoyés en OMP. Ms en ce moment se tient
une conférence de révision du statut et se pose la q° de la révision de cet article.

La CPI travaille en complémentarité ac les jur° nationales. La CPI n'intervient que si les jur°
nationales n'interviennent pas. → compétence résiduelle.

c) Bilan

Affaires pendantes dvt CPI

− la RDC : exactions commises ds une région par des milices rebelles armées, exacerbé par
une région riche en minerais et par la présence de génocidaires rwandais. Le gvt de
transition a demandé à la CPI d'intervenir pr ces crimes. C'est le cadre de la première
hypothèse, puisque la RDC est partie au statut. Nubanga, premier accusé dvt la CPI sera
sans doute le premier à être condamné par la cour. Accusé d'avr utilisé des enfants soldats
(crime de guerre au tm du statut de Rome).

− L'Ouganda: depuis une dizaine d'année, la pop° du nord est victime d'un grp religieux
fanatique; le gvt a fait une demande au procureur de la CPI qui a ouvert une enquête en
2004. pls mandats d'arrêts on été émis. Le pb c'est que l'exécution de ces mandats est
difficile à obtenir pcq le gvt est en négociation de paix ac le groupe.

− La République centrafricaine: ravagée par pls crises depuis pls années après un coup d'Etat.
Il s'agit surtout de viols à grande échelle. Partie au statut, le gvt a demandé au procureur
d'ouvrir une enquête, pas encore de mandat d'arrêt exécuté.

− Le Soudan (Darfour): milice affiliée à l'armée régulière du Soudan martyrise les pop° civiles
non musulmanes depuis 2003, c'est dc le CS qui a saisi la CPI par résolution dès 2005.
mandats d'arrêt émis c/ responsables soudanais, notamment c/ le ministre aux affaires
humanitaires et c/ le pdt, Omar El-Bachir (mars 2009).

3. les juridictions mixtes


→car st semi interne, semi internationale du pt du vue du dt matériel, et du fonctionnement.

Elles jugent des infractions inter ms st organisées au niveau interne ac l'assistance de la


communauté inter. Dc au sein de ces jur° on y trouve des juges étrangers. Et l'acte mettant en place
la jur° est une acte inter, svt entre l'E et un organe inter.

Elles st – intéressantes que les jur° vues plus haut, car elles ont une compétence territoriale et
matérielle t limitée. Ms sur le terrain, elles ont un rôle t imp ds le processus de réconciliation
nationale car st plus proches des victimes.

Le degré d'internationalité est variable. Ms il y a des constantes: c'est un texte international qui met
en place les jur° et présence de juges internx ds les jur°.

a) la cour spéciale pr la Sierra Leone

Créée par deux txt:


− résolution 1315 du CS, 2000 qui visait à mettre fin à la guerre civile qui durait depuis 10 ans
− accord entre SL et ONU, 2002
Le trib est compétent pr juger les plus sérieuses violations du dt humanitaire et des lois de la SL
commises sur le territoire depuis 1996. il fonctionne selon une logistique nationale ms ac de juges
inter. Charles Taylor, ancien pdt du Liberia, est accusé de divers crimes de guerre et c/ H pr avr
soutenu des grp rebelles en SL pr le contrôle des mines de diamants; son jugement au fond a
commencé.
C'est aussi la première fois qu'on obtient un arrêt de condamnation sur la pratique des enfants
soldats.
Condamnation de la pratique des mariages forcés (cf. fiche de td) comme crime c/ l'H.
Il y a qlq jours, il a rendu son dernier jugement. Mtn on attend plus que la condamnation de Charles
Taylor (dt le procès se passe à La Haye pr plus de sécurité et non à Freetown, capitale de la SL)

Critiques:
− politique de sélectivité. Les grp accusés ont été aidés par des E européens qui eux ne seront
pas poursuivi
− lenteur des procédures

b) Les chambres spéciales pour le Cambodge

→ génocide entre 1975 et 1979. 2 millions de morts. Pdt lgtps il a été impossible de juger ces
personnes pr des raisons pol (guerre froide, invasion vietnamienne...)
finalement ce st les autT cambodgiennes qui vt demander à l'ONU d'intervenir. Négociations entre
les deux qui aboutissent à l'accord du 6 juin 2003 pr mettre en place ces chambres. + loi
cambodgienne qui va intégrer cet accord en dt interne.
Juges internx y siègent. Les chambres se réfèrent aux lois cambodgiennes et aux conventions
internationales.
Bilan assez négatif car les autT ft mtn tt pr ralentir les actT du tribunal, il a fallu t lgtps pr
matériellement mettre en place les tribx, adopter un règlement intérieur. Mtn en place, les
accusations ont commencé, ms la plupart des responsables st t âgées, certains st morts pdt la
procédure.
Le démarrage a été t lent à cause de:
− désaccord entre juristes internx et cambodgiens sur la procédure pénale
− des pb de financement, locaux, traduction et surtout
− le maintien au pouvoir d'individus impliqués ds le génocide → pression sur les chambres
spéciales, lenteur forcée pour ne pas juger certaine spersonnes

6 accusés en instance de jugement, dt deux personnalités imp: Duch, ancien responsable du centre
de torture S21, son jugement devrait ê vite rendu pcq a plaidé coupable; ancien n° 2 du régime:
Nuon Chea.

Au final, on risque d'avr un bilan judiciaire assez pauvre, ms on ne peut pas ê totalement critique,
pcq à ce jour c'est la seule réponse qui a été apporté au génocide cambodgien → prise de cs.

actualités:
− veuve de l'ancien pdt du rwanda avait demandé l'asile pol en France, le CE vient de rejeter
sa demande en vertu de la convention de Genèvre, pcq fortement soupçonné d'avr participé à
l'organisation du génocide.
− TPIY: procès de R. Karadic vient de commencer, même s'il a refusé de comparaître.
− en Guinée, fin sept, la junte militaire a réprimé t violemment une manifestation pacifique.
Le SG ONU a établi une commission inter d'enquête (c'est assez rare) et le bureau du
procureur de la CPI a dit qu'il allait commencer une enquête pcq des crimes c/ l'humanité
ont peut ê été commis en Guinée.
− D'autres E sont aussi sous la surveillance du procureur de la CPI pour des faits graves:
Afghanistan, Colombie
− suite au rapport goldstone, possible saisine de la CPI pour ce qui se passe ds les territoires
palestiniens. Ms regarder les conditions de saisine: Israël n'est pas partie à la CPI, et la
saisine par le CS est peu probable (probable veto des EU), dc faire attention à ce qui se dit
ds les médias.

c) les chambre spéciales pour le Timor Lesté (timor oriental)

Ancienne colonie portugaise envahie par l'Indonésie en 1975, forte répression par l'armée suite à la
procédure d'autodétermination (référendum, 1999). Le CS a réagi par la réso 1272, 25/10/1999 qui
met en place une admin° transitoire des NU au TO et lui donne le pvr d'organiser l'administration de
la justice au TO. C'est alors qu'on met en place les chambres spéciales pr les crimes graves en vertu
de 2 règlements adoptés en 2000. il s'agit de mettre en place des juges internx ds les tribx sur place
chargés de juger les violations du dt humanitaire. Les autT indonésienne ont tout fait pr bloquer la
procédure → la plupart des responsables se st réfugiés en Indonésie qui les a protégé.
Critiques:
− bcp d'acquittement ont été protégés, ds des circonstances criticables; seuls des responsables
subalternes ont été condamnée, et tous les hauts dignitaires ont réussi soit à s'enfuir soit ) ê
acquitté. Et les règles de procès équitable n'ont pas tjs été respectées.

Les chambres se st fermées en 2005; mais les affaires tjs en cours ont été transférées aux trib
locaux. Ms même obstacles sur les pressions indonésiennes et sur la méconnaissance du procès
équitable.

Ms au moins il y a une reconnaissance de ce qui s'est passé au TO.

d) Cas du Kosovo et de la Bosnie Herzégovine

K était à majorité albanaise et voulait se détacher du régime serbe, d'où conlfit armé entre l'armée
centrale et l'armée de libération. La communauté inter réagit tardivement av la réso CS 1244, 12
juin 1999 instaurant une administration provisoire des NU au K (MINUK: mission intérimaire des
NU au Kosovo). Règlements adopté pr mettre en place de juges internx ds les tribx locaux. Ils vt avr
une compétence ext large, la même que les juges kosovars, ils peuvent dc juger de tout. Leur seul
pvr extraordinaire est de pvr reprendre une enquête qui aurait déjà été commencé à ê jugé par les
juges kosovars.

Bilan: environ 20 procès.


Critiques des ONG du fait des retards ds les procédures, manque de protection des témoins et
victimes.
L'action pénale inter n'est aps suffisante, les autres missions vt aider à reconstruire le K, notamment
une formation à l'Etat de droit etc.

pb: forme de CPP entre les juridictions de Bosnie et le TPIY; le TPIY ne pouvait pas traiter ttes les
affaires et il fallait dc en délocaliser certaines vers les jur° de Bosnie.
Réso 1503 et 1534 adoptés en 2003 et 2004: le SC évoque la stratégie d'achèvement du TPIY et
demande le transfert vers les jur° nationales.
Pr se faire, une chambre pr les crimes de guerre a été mise en place au sein de la cour d'Etat de
Bosnie. Elle n'est composée que de juges internx.

e) le tribunal spécial pour le Liban

A l'origine de ce tribunal: assassinat du premier ministre, R. Hariri en 2005. le CS réagit dès avril
ac l'adoption de la réso 1595 par laquelle il met en place une commission d'enquête qui aboutit à la
mise en cause de pls hauts responsables libanais et syriens ds l'organisation de l'attentat. Le gvt
libanais se montre cpdt favorable à la création d'un tribunal spécial pr juger les auteurs. → Réso
1757 du 30 mai 2007. en réalité cette réso oblige à l'entrée en vigueur d'un accord entre les NU et le
Liban; le pb c'est que la mise en place a dc été imposée par le CS (chap VII) alors même qu'au
Liban il y avait encore de fortes oppositions c/ ce tribunal (parlement libanais) → pb de légitimité
du tribunal.
A commencé à fonctionné t récemment en juin 2009. comporte juges natx et internx. Pas encore
de jugement. En ppe la mise en place d'un tribunal est censé apaiser les tensions nationales, là c'est
le c/. le tribunal ne s'intéresse qu'aux attentats de 2005 et non aux crimes de grande échelle. On
trouve dc la critique d'une justice sélective. Ces actes auraient pu ê jugés au niveau interne. Autre
pb: tribunal est au P-B, dc la pop° conteste cette justice qui vient de loin.
Le tribunal pourra rendre des jugements in abstentia → sans la présence de l'accusé. Ce qui est une
exception en dt pénal inter.
Cpdt les premières DC rendues par les juges ont été positives car ils ont libérés des individus qui
avaient été arbitrairement détenus.
Réticences nationales, régionales et internationales.

f) tribunal spécial irakien

Il ne correspond pas du tt aux canons des jur° pénales inter.


Crée par une DC du gvt irakien en 2003, qlq mois après l'invasion américaine.
On lui donne la compétence pr juger les crimes c/ l'H commis entre 1968 et 2003. 1968: coup d'E
suivi par la dictature de S. Hussein .
Critiques:
− non respect de règles élémentaires du dt au procès équitable
− violation du ppe d'interdiction de la peine de mort
→ pr la prof, jur° pas du tt représentative du dt pénal inter ou même du dt pénal moderne

Bilan: Hussein et 6 autres responsables condamnés. Hussein a été condamné à mort pr crime c/ l'H.
Une autre procédure a ensuite été lancée sur le gazage de kurdes en Irak; on a à nouveau condamné
ces personnes pr ces faits.

→ si ces tribx ont tous un bilan judiciaire mitigé, il n'en reste pas moins qu'ils ont été pr certain,
Cambodge, TO, la seul réponse à des exactions graves, qui sinon auraient été occultées.

le Dt pénal inter est une branche du DI, mais sa mise en oeuvre concrète ne s'est fait qu'à partir de la
2GM, et tjs suite à des évènements précis et particulièrement graves.
Évolution non achevée. Il y a parfois des coups d'accélérateur et de frein.

TITRE II. LA RESPONSABILITÉ PÉNALE INTERNATIONALE

Sujet: titulaire de dts et débiteur d'obligations

RespT pénale inter = la règle au terme de laquelle tout auteur d'un fait qui constitue une infraction
inter est responsable de ce chef et est passible d'un châtiment qui est prononcé sur le cas par un
tribunal interne ou une jur° pénale internationale.

les sujets tradi du DIP st les Etats, voire les OI


le dt pénal inter vise les individus et non les E, ce qui rend la matière très différente du DIP.

CHAPITRE I: La détermination des sujets du droit international pénal

Le principal sujet est l'individu, car c'est le seul qui peut ê traduit dvt une jur° et ê condamné.

Section 1: la question débattue de la responsabilité de l'Etat

L'histoire nous démontre que les crimes les + graves ont été commis au nom de l'E. En dehors
des dictatures ext poussées où la condamnation d'une personne suffirait à punir tous les crimes, c'est
normalement l'E ds son ensemble (les organes: exécutif, parlement etc.) qui mériterait d'ê
sanctionné.

§1. les termes du débat en DIP

A. Impossibilité de poursuivre pénalement un Etat

C'est svt au nom d'un E que st commis des crimes graves, ms ce n'est jms l'E qui sera condamné
ms les individus qui ont agi en son nom. Pcq l'entité abstraite de l'E ne peut pas ê poursuivie et
jugée pénalement, que ce soit au niveau interne ou international → sacro-saint ppe de souveraineté
des E. on tire aussi de ce ppe la technique des immunités de l'E et des des représentants de l'E qui
gênent fortement la mise en oeuvre du dt inter pénal.

B. La responsabilité de l'E en DIP

A défaut de sanction pénale, le DIP prévoit d'autres formes de réactions inter qd un E viole le
DIP :
→ art. 41 et 44 CNU: le CNU peut adopter des mesures pr sanctionner un E qui commettrait des
violations graves du DIP (ex: embargo) → ms pb d'efficacité de ces mesures (affecte la pop° plus
qu'autre chose).
Confusion autour de la notion de respT inter de l'E. La respT inter de l'E fait référence aux actes
internationalement illicites, et on essaye de mettre en place des règles sanctionnant la commission
de ces actes. La CDI a bcp travaillé dessus → Articles de 2001. adoptés par l'AGONU. C'est le
projet le plus légitime en la matière. Et on espère qu'un traité sera adopté sur leur fondement. Ds la
version de 1996, le projet parlait de « crime international de l'E »; cette connotation pénale a attiré
l'opposition des E qui y voyait la possT d'une respT pénale inter. la version de 2001 a abandonné ce
terme, et ne parle que de fait internationalement illicite ou de violation grave d'obligations
découlant de normes impératives de DIP général. L'idée est cpdt la même: violation de principes
particulièrement importants, essentiels à la préservation de la paix, au respect des dts de la
personne. Ms la CDI ne prévoit pas de sanctions pénales pr ce qu'on pourrait qualifier de crime de
génocide, crimes c/ H...elle ne va pas aussi loin puisqu'elle ne prévoit que 3 obligations en cas de
violation de ces obligations essentielles:
− obligation de réparer le dommage
− obligation de cessation de l'acte illicite et de non répétition
− les victimes pourront prendre des contre-mesures c/ l'E
→ ce n'est en aucun cas une respT pénale ms une respT sui generis (respT différente)

§2. La réponse du droit international pénal

A. Des éléments de réponse contradictoires

1) les textes faisant référence à une responsabilité de l'Etat

→ le dt inter humanitaire
− Ds la convention de La haye: les E belligérants seront resp de ts les actes commis par sa
propre armée
− Convention de G reprend la même idée: impossT pr l'E de s'exonérer de sa respT pr les faits
de son armée.
− Convention sur le génocide: les différends entre les parties contractantes, y compris ceux
relatifs à la respT d'un E, seront soumis à al CIJ
− projet de code sur les crimes c/ la paix et la sécurité de l'H (1996): art. 4: reconnaissance du
fait qu'il puisse y avr une respT de l'E parallèlement à celle des individus.

Ces txt évoquent explicitement l'idée que les E puissent ê responsables

2) la solution retenue ds les textes régissant les jur° internationales

Aucun des statuts des jur°inter ne prévoient la possT de poursuivre un E. ça ne signifie pas qu'il
n'y aura jms ds l'avenir cette possT. Les E n'ont juste pas pu se mettre d'accord sur ce point.

Rq sur l'absence de compétence de la CPI sur la respT des E:


− au moment des négociations entourant le statut de Rome, certaines délégations nationales
proposaient de donner une compétence pr poursuivre les E. on peut imaginer qu'à l'avenir
cette proposition reviendra, ms peu probable qu'elle sera acceptée.
− Si on lit l'art. 25§4 statut CPI on peut imaginer certaines évolutions: l'idée d'une coexistence
entre respT de l'E et respT de l'individu.
Le DIP et dt inter pénal st complémentaires: le DIP essaie de mettre en place un régime de respT
inter de l'E pr commission d'actes particulièrement graves et le dt inter pénal vise exclusivement la
respT pénale de l'individu.
Ms pr le même fait, une double respT va pvr ê mise en oeuvre; ex: massacre de Srebinica:
condamnation individuelle par le TPIY (Krstic, arrêt 2004) et condamnation de la Serbie pour
génocide par le CIJ (arrêt 21/2/2007, Bosnie H c/ Serbie Monténégro).

B. Le retour à la responsabilité de l'individu: le cas de crime d'agression

Ca concerne le fait de sanctionner pénalement le fait de déclencher une guerre. Le crime


d'agression est un moyen de compenser le fait qu'on peut pas sanctionner un E pénalement, en
sanctionnant les principaux dirigeants qui ont déclenché la guerre au nom de l'E.

1) les origines de l'incrimination d'agression.

L'un des grd ppe qui régit les RI est l'interdiction du recours à la force armée. Alors qu'avant, tt E
avait le droit de déclencher une guerre (corollaire de sa souvT). Après 1GM, on établit cette
interdiction dans pls tx:
− art. 227 et 231 Traité de Versailles
− Pacte SDN, art. 10
− Traité de Paris (Pacte Briand-Kellog): EU et F s'engagent à ne jms se faire la guerre entre
eux
− CNU, art. 2§4 qui interdit le recours à la force. Art. 39: compétence du CS pr réagir en cas
de commission d'un acte d'agression.

2) la définition du crime d'agression

a) les difficultés entourant la définition

→ Les débats ds le cadre de l'ONU

La CNU interdit l'acte d'agression, des trvx au sein de l'ONU vt ensuite ê entrepris pr définir
cette notion.
L'AG va adopter la réso 3314 du 14/12/1974 qui définit l'agression de manière t vague. A la suite
de cette affirmation, on trouve une liste d'actes qui peuvent constituer un acte d'agression; ex:
invasion d'un E par les troupes armées d'un autre E, envoi par un E de grp armés/mercenaires qui se
livrent à des actT armées c/ un autre E.
La réso ne dit pas si l'agression entraîne une respT individuelle ou étatique.

Le code sur les crimes internx de1996 dit que ce st les dirigeant de l'E qui seront tenus responsables
du crime d'agression.

→ les débats dans le cadre de l'élaboration du statut de la CPI

Ds la CNU, il est prévu que seul le CS détermine s'il y a ou non crime d'agression. Qd ils ont
rédigé le statut de Rome, certains E ont demandé à ce que le CS soit systématiquement interrogé sur
l'existence ou non d'un crime d'agression avant d'enclencher les poursuites. Ms d'autres E et des
ONG ont préféré que ce soit le procureur de la CPI qui constate le crime d'agression. Une troisième
option consistait à demander à l'AGONU et une quatrième attribuait cette fct° à la CIJ. Aucun
consensus n'a pu ê obtenu sur cette q°. dc l'art. 5§2 se contente d'énoncer que le txt sera adopté plus
tard, lors de la révision du statut. On est justement en train de la réviser.

b) les éléments constitutifs du crime d'agression


→ l'élément matériel
L'agression suppose une attaque armée, qui comporte pls phases:
− ordre de mener l'attaque
− planification
− préparation
− déclenchement et conduite des opérations

Il est mtn admis que la participation à l'une de ces phases uniquement suffit à entraîner la respT
inter.

L'attaque peut ê menée selon pls modalités:


− attaque directe d'un E contre un autre E (envoi de forces armées sur le territoire)
− attaque – directe/officielle: envoi de grp armés par un E sur le territoire d'un autre E (pas de
déclaration de guerre) → JP de ppe: Nicaragua, CIJ, 1986: assimilation d'une attaque
officieuse à un acte de guerre. La cour a dit que c'était une règle de dt coutumier.

→ l'élément intentionnel
Il faut prouver que l'individu a agi en pleine connaissance de cause en participant à l'agression.
De plus, l'agression suppose un but immédiat de domination: l'E agresseur doit vouloir dominer le
territoire agressé. La doctrine est assez divisée sur la q°: une partie considère que ce but doit
absolument ê prouvé pr que l'élément intentionnel soit constitué, alors qu'une autre partie considère
qu'il suffit simplement de montrer que l'individu avait pleinement cs de ses actes.

Ccl°: Tribunal Nuremberg: « le crime d'agression est le crime international suprême, ne


différant des autres crimes de guerre qu'en ce qu'il les contient tous ».
Aucun procès pénal n'a abouti à une condamnation pr crime d'agression.

Section 2: l'affirmation de la respT pénale inter des personnes physiques et morales

§1. Une respT pénale inter bien établie pour les individus

Le sujet principal de dt inter pénal est l'individu, c'est qlc de bien établi ajd. Alors qu'avant on
s'y opposait notamment pr les hauts dirigeants ou les membres de gouvernement → l' immunité des
chefs d'E traduit bien cet argument.
Malgré ce pb des immunités, quel que soit les fct° remplies par un individu, il pourra, en ppe, ê
poursuivi.

A. l'étape décisive franchie à Nuremberg

Lors du procès de N, les accusés ont affirmé qu'ils ne pouvaient pas ê condamnés pcq ils avaient
commis ces crimes au nom de l'E allemand et ds le cadre du dt allemand.
Ms le tribunal énonce que « Ce st des hommes et non des entités abstraites qui commettent les
crimes dt la répression s'impose »

3 ppes fonda et nvx st issus du jugement:


− la possT de mise en cause de la respT pénale d'un individu au niveau inter
− cette respT ne peut pas ê écartée au motif de la qualité officielle de l'individu
− cette respT ne peut pas ê écartée au motif que l'individu a respecté le droit national. En
d'autres terme, un individu doit désobéir au dt interne s'il est c/ au DIP.

B. La confirmation coutumière

Les 2 caractéristiques de la coutume (pratique et opinio juris) se retrouvent s'agissant de la respT


pénale de l'individu. Les étapes du processus de confirmation de la coutume:
1° étape: Les 3 ppes posés à Nuremberg ont été confirmé au sein de l'AGONU (réso 951 de
1946).
2° étape: la codification. En 1950, la CDI rédige un txt en 7 pts reprenant le « dt de Nuremberg ».
3° étape: projet de code des crimes c/ la paix et la sécu de l'H.
4° étape: pls conventions inter ft directement référence au ppe de respT inter de l'individu
(génocide, apartheid).
5° étape: contenu des statuts des jur° pénales inter

+ JP → Arrêt de ppe: TPIY, Tadic, 1997: la respT pénal inter de l'individu est devenu une coutume
de DI.

§2. Une responsabilité moins évidente pour les personnes morales

A. Les enjeux de la respT pénale inter des personnes morales

Ex: la radiotélévision libre des milles collines au Rwanda. Pdt le génocide, cette radio diffusait
un appel au massacre des tutsis. On a dc enclenché dvt le TPIRle procès des « médias de la haine ».
pb: le TPIR n'est compétent que pr juger les individus, dc il n'a pu que condamner des journalistes
et le directeur de cette radio (condamné pr génocide, complicité et incitation).
Cette affaire a servi à soulever une lacune du TPIR.

Ex: société Totale en Birmanie. Totale avait construit un gazoduc en partenariat ac le gvt. Pb de L
forcé et violations des dts h.

Actualité récente :
-révision du statut de la CPI : la commission chargée de la révision se tiendra en mai 20?? sur les
problèmes du crime d'agression. Le thème de révision de l'article 54 : les Etats parties peuvent
suspendre la compétence de la CPI pour 7 ans concernant les crimes de guerre ==> art très litigieux.
-Chambre pour les crimes de guerre en bosnie : les juges I vont devoir quitter leur fonction à la fin
de l'année car le mandat n'a pas été renouvelé. Situation très critiquée par le TPIY et ONG. Plus
probable que les juges nationaux puissent travailler dans de bonnes conditions.
-Affaire Karadzic : K a enfin accepté de se présenter devant les juges. Sans doute grâce aux
menaces d'imposition d'un avocat devant le représenter.
-Darfour : depuis 2003, les population du Sud Soudan sont régulièrement attaquées par les milices
arabes. L'union africaine a annoncé la mise en place d'une juridiction mixte. Comment ça va se
dérouler au vue des initiatives lancées par la CPI : concurrence ou complémentarité ? sans doute la
CPI se concentrera sur les cas les plus graves comme l'affaire issue du mandat d'arrêt contre Omar
El Bachir.

Ex: les entreprises privées américaines en Irak.


ex : Black water (entreprise) a des contrats avec l'adm° américaine pour assurer une prestation de
sécurité pour le compte des US.
2007 : des agents de cette société sont impliqués dans la mort de 17 personnes lors du passage d'un
convoi US. Résiliation de tous les contrats à la suite de ce scandale. Mais ces agents bénéficient
d'une immunité : pas de procédure possible en irak, il faut le faire aux US.

Avt affaire Blackwater, d'autres sociétés ont été mise en cause.


ex : Abu grahib les exactions ont été commises par des soldats ricains et des sociétés privés.
==> de plus en plus de sociétés militaires : privatisation de la guerre. Mais le pb c'est qu'il ne
connaissent pas le DIP, il n'y a pas de formation, pas de hierarchie, (revue de science criminelle
2007 p156).

autre exemple de mise en cause de pers morales : SNCF

B. les éléments de réponse

1) solutions du DIP : actuellement impossible de poursuivre une pers morale devant une J° pénale
inter.
Possibilité évoquée au moment de la négociation du statut de la CPI en l'occurrence proposé par la
délégation fr.

2 nuances :
- condamnation de la gestapo, des SS et du parti nazi par Nuremberg (art 9ss : resp des org°
criminelle). Mais N ne condamne pas des pers morales en tant que tel, mais des individus se sont
associés dans le but précis d'accomplir ensemble des méfaits. Ce sont des groupements de fait et le
lien avec les personnes morales est ténu. C'est la sanction pénale du complot (accord entre pls
personne en vue de commettre ensemble un acte criminel. En l'espèce, complot des nazis pour le
commettre le crime d'agression.
==> mise en oeuvre très rare de ce concept. Elle est très peu admise dans les ordres juridiques
internes donc peu repris par les JP interne et inter. Mais on s'en sert dans le cadre de l'établissement
de l'entreprise criminelle commune (complicité) cf plus tard.

-certains txt inter évoquant plus ou moins directement une forme de resp pen des personnes morales
: conventions sur des dormes de délinquances eco où les entreprises peuvent avoir une resp pénale ;
certains txt relatif au mercenariat et la lutte contre le terrorisme qui évoque les crimes commis par
des regroupement d'individus.

Prk diff de les mettre en cause ?


=> entreprises privés rarement reconnus comme sujet en DIP mais comme des acteurs sauf en
contentieux du commerce inter.
=> les OI sont des sujets depuis 1945. Mais leur resp est toujours discutée. la CDI prépare un projet
d'art sur leur resp pour fait illicite. Mais ca sera pas une responsabilité pénale.
=> On peut contourner en engageant la resp des fonctionnaires (cf fiche 4 du td)

2) en droit interne

certaines legis (rare) interne traite de la criminalité des pers morales

exemple fr de criminalisation des pers morales:


art 121-2 "les pers morales ac l'exclusion de l'Etat sont resp pénalement des infractions commises
pour leur compte par leur organe ou leur représentant.
art 213-3 : les pers morales peuvent etre déclarées resp pénalement de crime contre l'humanité (cf
SNCF) ==> donc on comprend la position des fr au moment de la négoc du statut de la CPI.

meme en belgique, canada, USA. Plus fréquent dans pays de common law que chez les civilites.
ex : total en birmanie. Accusation de travail forcé. Actions civ et pénales par réfugiés birman en
fr/USA,Belgique => procédure contre total et ses partenaires soit contre les dirigeants. Mais affaires
aboutissent pas. Total a fait des arrangements financier en fr / USA, et en belgique, elles ont été
arrêté car la loi belge de la compétence universelle a été modifiée.

???remarque sur DPI et DIP.

conclusion du chapitre :
-seul véritable sujet du DIPen est l'individu. Ppe qui a valeur de coutume inter. Il joue quelque soit
la qualité de l'individu, et quelque soit les prescriptions du droit interne auquekl il dot s'etre
conformé.
-La resp de l'Etat est exclue sur un plan pénal. Mais peut etre a l'avenir.
-pour les autres personnes morales, ne le sont pas au niveau inter, mais certaines (entreprises
privées) devnat les J° nationales.

Chapitre 2 : régime de la resp penale de l'individu.

conditions
-preuve de la violation de la norme (dans le prochain titre)
-paritcipation de l'individu à l'infraction :
*élément matériel (actus reus)
*élément psychologique (mens rea) : intention de commetre l'infraction
Meme quand ces trois éléments sont réunis, il se peut que la resp soit écartée (section 2)

Section 1 la participation de l'individu à la commission de l'infraction internationale.

§1 la qualité de l'individu responsable

A) gouvernants
depuis nuremberg, la qualité de haut dirigeant n'empêche en rien la mise en oeuvre de la resp. Au
contraire c'est dans la logique du DIPen car ce sont les gouvernants qui préparent un plan pour
organiser un génocide et utilisent tous les moyens en oeuvre pour executer ce plan par exemple.

Apres Tokyo et Nuremberg, c'est le premeir dirigeant condamné : Kambanda, 1er minitres du
Rwanda en 1994 : il distribue des armes et fait des discours invitant au meurtre et à la haine et
planification du génocide des tutsi. C'est une première : il plaide coupabble. Condamnation à la
prison à vie (jugement de 1998) pour multiples crimes dont génocide. Première condamnation
fondée sur le génocide depuis l'adoption de la convention sur le génocide de 1948.

Milosevic, présidnet de la Rep fed de yougoslavie. Arrêté alorq qu'encore le Pdt. pour planification
de crilmes de guerres et crimes contre l'humanité. Mais "malheureusement" il cane avant le
jugement en 2006 : mais important car c'est la première fois qu'on arrête un président en exercice.

Karadic (en TPIY actuellement) : président de la république serbe de bosnie (massacres de


srebreniska et sarajo en 1995)

B) les supérieurs hierarchiques

1) les hypothèses

- la plus fréquente : ordre à un subordonné de commettre des crimes.


- en cas d'omission : il n'a pas accompli une obligation. Approche qui parait évidente après WWII
pour mettre en cause les infractions de masses. Les supérieurs donnent pas forcément l'ordre mais
donnent l'assentiment silencieux. Deux cas :
* il n'a rien fait pour empêcher la commission de l'infraction par les subordonnés alors qu'il
savait qu'ils allaient le faire. Ex : un mili veut tuer un prisonnier. Si on le laisse rentrer dans la
cellule avec une arme.
*le supérieur n'a rien fait pour punir les auteurs de l'infraction. ex : prévenu les autorités
militaires, les autorités judiciares.

Le sup n'est pas complice mais cest une infraction directe : ommisison de prévention / répression.
Cela relève de la coutume aujourd'hui : Arrêt Delalic TPIY 1998 (chef mili dans un camp de
prisonnier). En l'espèce acquitté. Arrêt Halilovic 2005 (commandant militaire n'a rien fait pour
empêcher le massacre de civils de massacres croates)/ acquitté en l'espèce.
Prk acquitté : il faut trois conditions cumulatives pour retenir la resp d'un supérieur hiérarchique :
− existence d'un lien de subordination entre le supérieur et l'individu auteur = contrôle
effectif par supérieur sur l'auteur de l'acte ==> difficile à prouver. Ex : mili qui déserte et
qui vont buter des gens, alors le supérieur n'est pas resp.
− il doit savoir ou avoir de bonne raison de savoir qu'un crime va ou a été commis
(intention criminelle) : difficile a prouver.
− il n'as pas pris les mesures nécessaires et raisonnable pour empêcher et réprimer l'action.

Rq: les familles de victime du massacre de Srebenica ont cherché à engager la respT, sur le plan
civil, de l'ONU pr ne pas avr empêché le massacre alors même qu'il s'est produit ds une zone sous
sa protection. Le TGI de la Haye les a déboutés en ce fondant sur l'immunité de l'ONU qui ne
pouvait pas ê levée même à l'égard d'une violation d'une norme de jus cogens. JP 2001, la CEDH
avait dit la même chose. La CEDH a dit la même chose ds le cas de violations alléguées du dt au
procès équitable pr ne pas faire obstacle au bon déroulement d'une OMP (JP 2007)

2) les catégories de supérieur hiérarchiques

a) les chefs militaires

Sanctionner des individus qui ont profité de leur pvr de commandement pr participer à la
commission d'infractions. Ils ont soit ordonné la commission d'infractions par les soldats placés
sous leur commandement, soit n'ont pas prévenu/réprimé ces infractions.
Affaires t nbx, surtt dvt le TPIY, ex: Karadic et Milosevic ont été aussi poursuivi en tant que
chef militaire (en plus de gouvernants). Les deux qualités sont cumulables. Mladic, chef d'état
major de l'armée de B-H, fait l'objet d'un mandat d'arrêt depuis 1995 et n'a tjs pas été arrêté.
JP Bamengo, poursuivi dvt la CPI en tant que VP RDC et chef de milice.

b) les supérieurs hiérarchiques civils

Personnes disposant de certains pvr au sein d'une structure non militaire (églsie, école,
administration) et qui s'en servent pr commettre des infractions inter. Ex ds la JP du TPIR: Jean Paul
Akayesu, condamné en 1998, était le maire d'une commune, notable local et avait fait des
déclarations publiques encourageant au génocide. Il a été condamné en sa qualité de supérieur
hiérarchique civil. Autre ex: Soeur gertrude, poursuivie pr participation au génocide rwandais,
condamnée; mère supérieure d'un couvent ds lequel s'était réfugié des tutsis, a alerté les milices.

C. les simples exécutants


→ sanctionner les individus coupables d'infractions inter ayant obéi aux ordres d'autres personnes.
Déf°= l'individu a obéi à un ordre alors qu'il était intégré à une hiérarchie au sein de laquelle il
occupe une position subordonnée. Cette hiérarchie peut ê militaire ou civile.

Depuis Nuremberg, on sait que le fait d'obéir à un ordre n'est pas une cause d'exonération de la
respT inter.
Ms il faut 2 conditions pr engager la respT du simple exécutant:
− prouver la participation de cet individu à l'acte criminel
− prouver l'intention coupable
C'est la catégorie la plus imp. Catégorie qui regroupe ts les fonctionnaires, membres de l'armée, de
la police, des milices, gardiens de prison... les jur° pénales inter ne vt cpdt pas s'intéresser en
priorité à ces personnes et préfèrent laisser leur cas aux jur° internes. Constat d'autant plus pertinent
ajd ac la stratégie d'achèvement des deux TPI.

§2. Les formes de la participation

Il existe pls manières de classifier ces différentes formes. Les txt des jur° pénales ne coïncident pas
tt le tps sur ce pt. CPI évoque 6 situations, les TPI 5.

3 grdes formes de participation:

A. La commission de l'infraction

2 hypothèses/

1) l'action

a) la commission directe personnelle

Eléments matériel et psychologique (commission de l'acte et intention).


En cas de commission indirecte de l'action, les choses st + difficiles: ordre et incitation.

b) l'ordre

A la lecture de la JP on peut faire 2 obs:


− l'ordre n'a pas besoin de respecter certaines conditions formelles (un écrit signé n'est pas
nécessaire par ex) → Arrêt de ppe: TPIR, M. Kanuhanda, ministre de l'éducation pdt le
génocide, a tenu des discours incitant au massacre, condamné pr ces discours. Ds cet arrêt,
le tribunal affirme que la forme est indifférente.
− Même si l'ordre n'a pas été exécuté par les subordonnés, le supérieur pourra qd même ê
condamné; ms il faudra prouver 2 choses: que le supérieur a donné cet ordre et qu'il avait la
ferme intention que l'ordre soit exécuté. Se pose un pb de preuves, de 2 ordres: pb de
preuves des ordres oraux et pb de preuves donnés par les supérieurs hiérarchiques civiles,
sui st plus difficiles à prouver que ceux des supérieurs militaires.

c) l'incitation

JP abondante, notamment du TPIR qui a donné des indications précieuses sur le moment de
l'incitation: l'incitation peut ê faite bien avant la commission de l'infraction; elle peut aussi ê
continue (faite avant et pdt la commission de l'infraction, ex: la radio des milles collines).
Il faut cpdt prouver le lien de causalité entre l'incitation et l'infraction commise.
Ex: affaire Akayesu, le seul fait qu'il ait été présent au moment des crimes et qu'il ne se soit pas
opposé à ces crimes, a été assimilé à une incitation à la commission de ces crimes.
Il existe tte une JP sur les « spectateurs approbateurs »: individus, qui, du fait du prestige social dt
ils bénéficient, encouragent du fait de leur seule présence, la commission d'infractions. Sans leur
présence, les infractions n'auraient pas été commises.

d) le cas de la pluralité d'auteurs

Rq: la difficulté réside ds le fait qu'il faut montrer l'actus resus et la mens rea pr chacun des
membres du grp. Ms une fois la preuve établie, tous le grp sera reconnu coupable, ms la peine peut
ê modulée selon leur degré de participation.
Il faut qu'un plan criminel d'ensemble ait été élaboré. Il n'est pas nécessaire qu'un plan ait été
établi à l'avance par ts les membres du grp, il suffit qu'à un moment donné ts les membres du grp se
réunissent ds le but de commettre l'infraction → théorie de l'entreprise criminelle commun,
développé par le TPIY ds l'affaire Tadic, arrêt 1999. Tadic a été poursuivi pr son implication de
meurtre de pls civils ds un village, en tant que partie d'un plan d'élimination de toutes les personnes
non serbes. Le tribunal se repose sur pls éléments JPL aux termes de laquelle il affirme qu'il y a une
coutume inter née après la 2GM en vertu de la quelle un individu va pvr ê reconnu auteur d'une
infraction en sa qualité de participant d'une entreprise criminelle commune ds 3 types de cas:
− ts les coaccusés st coupables pcq ils ont partagé la même intention évidente de commettre
une infraction qu'ils aient ou non participé à la commission de cette infraction. Ça vise les
resp pol et militaires qui vt élaborer le plan criminel.
− Ts les coaccusés st coupables s'ils ont participé à un système généralisé de mauvais
traitement. Vise les gardiens de prisons et de camps de concentration.
− Ts les coaccusés st coupables de la commission d'une infraction qui n'a pas été directement
planifiée ms dt on pouvait raisonnablement se douter qu'elle pouvait se produire du fait du
plan criminel d'ensemble. Ex: des individus veulent mener une pol de nettoyage ethnique en
forçant les membres du grp à quitter une région; pdt la mise en oeuvre de ce plan, des
personnes du grp ethnique st tués or ds le plan initial il n'était pas prévu de les tuer ms juste
de les chasser; ms on peut se douter que ces meurtres étaient susceptibles de se réaliser. C'est
ce qui s'est passé ds l'affaire Tadic.
→ Théorie JPL, absente des statuts des jur° pénales, avancée par le TPIY et reprise par les autres
jur°. Cette création JPL est une bonne chose pcq cette théorie va permettre de poursuivre des
individus qui n'ont pas participé physiquement à la commission de crimes, ms qui en st les
principaux responsables, en tant que penseurs, organisateurs.

2) L'omission

→ règle de DIP coutumier qui permet d'engager la respT inter d'un supérieur hiérarchique pr n'avr
pas empêché la commission d'une infraction.

B. La complicité

actus resus et mens rea requis.


Pr qu'un individu soit condamné pr complicité, il faut:
− prouver que l 'aide apportée par l'accusé a directement contribué à la commission du crime,
effet substantiel sur celle-ci.
− Prouver que la personne était consciente du fait qu'elle apportait son aide à la réalisation
d'un acte criminel.
Ex: Akayesu, condamné pr incitation et complicité. sa simple présence a aidé à la commission des
crimes et il en était conscient.
Ex: TPIR, Bagaragaza, vient d'ê condamné à 8 ans de prison. Directeur d'une usine de thé au R,
intime de l'ancien pdt. Condamné pcq se servait de son usine pr entreposer des armes qu'ils
fournissait aux miliciens. 8 ans c'est peu ms c'est pcq il a collaboré ac le tribunal et a permis de faire
condamner d'autres personnes.
La complicité et l'entreprise criminelle organisée ne st pas la même chose. Ds le cas de la
complicité, pas de plan criminel, pas de préméditation.

C. La tentative et le commencement d'exécution de l'infraction

On sanctionne un crime qui n'a pas été commis. Il s'agit de crimes d'une telle ampleur que
leurs auteurs méritent d'ê sanctionnés qd même. Bcp de systèmes natx ne reconnaissent pas cette
modalité de sanction. Il a fallu attendre le statut de la CPI pr voir cette catégorie consacrée.
Les auteurs et les complices vt ê reconnus coupables à 3 conditions:
− ont commencé à commettre ou à préparer une infraction.
− Avaient la ferme intention de commettre cette infraction
− les accusés n'ont pas pu commettre le crime du fait de circonstances qui leur st extérieures.
Ex: un militaire tire sur un civil, ms celui-ci survit.

Exception: qd l'individu abandonne volontairement et complètement son projet criminel. Ex: si le


militaire décide de ne plus tirer sur le civil.

Section 2: les moyens de défense de l'accusé

vt aboutir au prononcé de non culpabilité, ou d'une peine plus légère.

§1. moyens de défense liés à l'intention criminelle (mens rea)

Le dt inter pénal prévoit 4 situations ds lesquelles la respT de l'individu sera écartée ou


atténuée aux vues d'éléments qui perturbent l'intention criminelle.

A. la déficience mentale et l'erreur

ces 2 arguments st rarement retenus par les jur° pénales inter.

1) la déficience mentale

hyp d'exonération qui n'apporte pas bcp de commentaires. Elle s'inspire des dt internes. On
ne peut pas juger un individu pr un crime s'il n'avait pas ttes ses capacités mentales. La déficience
mentale doit ê considérée comme une maladie entravant complètement les capacités mentales d'un
individu, l'empêchant d'apprécier toutes les csq de ses actes.

2) l'erreur

On considère que l'auteur de l'infraction n'a pas réellement eu la volonté de commettre l'acte
criminel. On distingue entre l'erreur de fait et l'erreur de dt.
− Erreur de fait: qd l'individu pensait vraiment qu'il existait des circonstances qui rendaient
son comportement légal. Pensait en tte bonne foi que son acte n'était pas criminel. Ex:
militaire participant à un peloton d'exécution, s'il a pu croire que les individus avaient été
jugés et condamnés à la peine de mort selon une procédure régulière.
− Erreur de droit: en ppe un individu ne peut pas dire qu'il ne connaît pas la loi pr s'exonérer
de son crime. Ms exceptions:
− qd l'auteur ne connaissait pas la règle de dt prohibant son acte. Cet argument tombe
pr les cas de génocides; ms possible ds des hyp d'atteintes aux biens.
− L'absence de connaissance de la règle de dt ne résulte pas d'une négligence de sa
part. Ex: les militaires st censé connaître les règles de la guerre, s'ils ne les
connaissent pas, c'est de la négligence dc si un sabotage a été commis et que les
soldats détruisent en représailles des biens civils, le militaire de base pourra invoquer
l'erreur de dt, ms pas son chef militaire pcq il devait savoir que les représailles st
interdites en dt de la guerre.

B. L'ordre supérieur

Argument t svt invoqué en défense. En ppe, le fait d'obéir à un ordre n'est pas un motif
d'exonération, ms deux atténuations à cette règle existent:
− la personne ne sera pas condamnée si elle démontre que:
− elle ne savait pas que l'ordre était illégal. Ça se rapproche de l'erreur de dt.
− L'ordre n'était pas manifestement illégal.
− la personne pourra voir sa peine réduite si elle démontre qu'elle n'avais absolument pas le
choix

C. Légitime défense

= moyen de défense visant à justifier les actes d'une personne qui se défend ou défens ses biens ou
défend autrui et les biens d'autrui contre une agression à condition que ces actes constituent une
réponse raisonnable, nécessaire et proportionnée à l'agression.
Cette déf° a la valeur de dt inter coutumier → arrêt Kordic et Cerkez, TPIY, 2001.

Tant la JP des deux TPI que celle de la CPI reconnaissent la LD comme mode d'exonération. Ms le
fait d'admettre la LD paraît un peu contradictoire. La LD n'est en fait pratiquement jms reconnue
comme mode d'exonération.

1) le crime d'agression
Ici, l'argument de la LD n'est pas pertinent, car celui qui exerce l'agression est le premier à
agir dc n'est pas en situation de LD. De plus, en DIP, la théorie de l'agression préventive n'est pas
reconnue.

2) les crimes de guerre


Situation de conflit pdt laquelle des violations du dt humanitaire st commises. Ds l'affaire
Kordic et Cerkez, ces deux croates ont invoqué la LD en disant que leurs crimes de guerre étaient pr
répondre à une agression des personnes musulmanes. TPIY rejette cet argument: les opé militaires
effectuées en LD ne sauraient justifier les violations graves du dt inter humanitaire.
La doctrine avance que ds l'absolu, cet argument de LD pourrait ê reçu. On se situe ds le cas
où le crime n'a aucun lien ac le confit armé, et que c'est un crime de dt commun, dc la LD
retrouverait sa pertinence. Ex: un civil attaque un militaire pdt un conflit armé pr des raisons
personnelles et non liées au conflit, si le militaire tue le civil, l'argument de la LD pourra ê
recevable.

3) le crime contre l'humanité et le génocide


ils supposent des attaques volontairement ciblées contre une pop° civile ou un grp ethnique
particulier. Incompatibilité notable de ces crimes ac l'argument de la LD. Dc la LD ne peut jms ê
invoquée par une personne accusée de ces crimes.
→ la LD ne semble viser que des cas exceptionnels de crimes commis ds un pays en guerre.

D. l'état de nécessité et la contrainte irrésistible

1) la signification des notions

état de nécessité = situation d'une personne qui, pr sauvegarder ses intérêts légitimes ou ceux
d'autrui, est obligé de commettre une infraction. Ex: un militaire qui réquisitionne de la nourriture
auprès de civils.

contrainte irrésistible = pression exercée par un tiers sur un individu pr l'obliger à commettre une
infraction. Ex: chef militaire oblige un soldat à tuer un prisonnier.

Le dt inter pénal considère que ces situations peuvent ê des causes d'exonération si 4 conditions st
remplies:
− l'infraction a été commise par l'individu sous l'effet d'une menace immédiate et grave à sa
vie/intégrité physique
− l'individu ne dispose d'aucun moyen pr écarter cette menace
− l'infraction doit répondre à la règle de la proportionnalité (ê la – grave possible aux vues des
circonstances)
− l'individu ne doit pas avr provoqué lui-même la situation de contrainte ou de nécessité.

2) l'utilisation de ces notions

Il semble contradictoire de permettre à l'auteur d'une infraction inter d'écarter sa respT pr


contrainte/état de nécessité. Légitimité de ces causes d'exonération?
Un soldat peut parfois commettre une infraction sous les ordres de qln → si erreur de dt ou
contrainte irrésistible. Importante JP du TPIYds l'affaire Erdebelodic: le fait que E ait obéi à des
ordres et ait été menacé de mort s'il ne les obéissait pas peut-il atténuer sa condamnation? → le
TPIY dit que oui, si l'accusé montre qu'il n'avait aucune possT de se soustraire à l'ordre illégal, il
peut ê exonéré. La chambre d'appel a censuré cette décision à une t faible majorité: l'argument de la
contrainte irrésistible ne peut pas jouer qd l'accusé doit répondre de crimes impliquant des pop°
civiles.
Ces notions ne st que t rarement admises par les jur° pénales.

§2. moyens de défense tenant à la qualité d'officiel de l'accusé: la q° des immunités

immunité = exemption faisant échapper certaines personnes aux procédures relevant du dt commun.

A. les données et enjeux du problème

Il résulte de la séparation des pvrs, l'impossibilité pr la justice de juger les parlementaires ,


les membres du gvt et le chef de l'E pdt l'exercice de leurs fct°.
En DI on trouve aussi cette logique de protection des individus pdt l'exercice de leurs fct°; 2
catégories d'immunité existent en DI:

1) les immunités fonctionnelles

Selon une règle coutumière de DI aucun individu agissant au nom de l'E ne peut ê poursuivi
par un E tiers pr les actes réalisés ds le cadre de ses fct°. L'acte est imputable non à l'individu mais à
l'Etat. L'explication réside ds la souveraineté des E, et la nécessité d'absence d'interférence dans les
actes de leurs agents. Cette immunité reste valable même après que l'agent ait cessé ses fct° car
l'immunité est attachée à une fonction, à un poste et non à une personne. Actes protégés
indéfiniment.

2) les immunités personnelles/juridictionnelles/diplomatiques


Résultent de conventions internationales.
Elles cherchent à protéger une personne: tous le personnel diplomatique et consulaire d'un E,
et ses plus hautes autorités politiques (membres du Gvt et chef de l'E). ça repose sur le ppe
d'inviolabilité des agents les + importants de l'E. Ils doivent pvr mener leurs actT en tte tranquilité
qd ils st à l'étranger?
L'immunité cesse qd l'individu quitte son poste.
L'immunité concerne tous les actes des individus: qu'ils soient commis ds le cadre de leurs
fct° officielles ou à titre personnelle.
Un représentant de l'E pourra dc ê personnellement poursuivi pr ses actes personnels dès lors
qu'il a quitté ses fct°.

B. La levée de l'immunité fonctionnelle pour les crimes les + graves

Depuis Nuremberg, on sait qu'un individu ne peut plus dire qu'il agissait au nom de l'E pr se
décharger de sa respT. Les immunités fonctionnelles tombent. Les actes st en effet considérés
comme tellement grave qu'ils ne peuvent ê attribués aux fonctions officielles.
Ppe rappelé par ttes les jur° pénales inter.

C. l'immunité personnelle

Ds la JP, c'est à l'égard des plus hauts resp de l'E que le pb se pose le plus svt. Dc certains
cas, l'E lève l'immunité personnelle des agents; ms c'est t rare. Ds tous les autres cas, c'est t
complexe.

1) la situation où le représentant a quitté ses fct°

En ppe cet individu devrait pvr ê poursuivi sans que cela ne pose de pb jur. Bcp de diffT pol
et pratiques vt cpdt se poser. Ex avec l'affaire Pinochet → poursuivi par un juge espagnol alors qu'il
n'est plus pdt du Chili, P était présent à ce moment là sur le territoire britannique, dc jur°
britannique compétente. La défense a invoqué son immunité personnelle de chef d'E. Arrêt de la
Chambre des Lords, 24/2/99, rejette l'argument des avocats: toutes les immunités doivent ê levées
s'agissant d'infractions grave. Précédent important qui a suscité d'autres initiatives; d'autres anciens
chef d'E ont fait l'objet de procédures. Le ppe est claire: les représentants d'E ayant quitté leurs fct°
ne peuvent invoquer leurs immunités dès lors qu'ils ont commis des infractions inter .

2) la situation où le représentant est toujours en fonction

Cette situation ne fait pas obstacle à ce qu'un représentant en exercice soit poursuivi dvt le
sjur° pénales inter (ex: Milosevic, Omar El-Bachir).
Ms ds les ordre internes, les choses st compliquent.

a) la JP interne

→ Arrêt ccass, 2001, Kadhafi: « en l'absence de dispositions inter contraires liant les parties
concernées, il est impossible de poursuivre un chef d'E en exercice dvt les jur° étrangères ». arrêt t
critiquée car ne distingue pas entre immunité fct°l et perso et ne contient pas de motivation.

b) la JP internationale
→ CIJ, mandat d'arrêt du 11 avril 2000, RDC c/ Belgique. Un juge belge émet un mandat
d'arrêt c/ M. Yerodia, MAE en exercice de la RDC. RDC saisit la CIJ pr protester c/ ce madnat
d'arrêt en invoqant l'immunité du ministre. Ds un arrêt 14/2/2002, la CIJ déclare que l'émission du
mandat d'arrêt a viola l'immunité du ministre. Même position que la ccass. Mais la CIJ expose 4
situations ds lesquelles la respT d'un ministre pourra ê engagée:
− les poursuites intentées par les jur° de l'Etat d'origine (ext rare, ms possible pr un E de lever
l'immunité)
− les poursuites intentées à l'étranger après que l'E d'origine ait levé l'immunité de l'individu
− les poursuites intentées à l'étranger après que l'individu ait quitté ses fct°
− les poursuites dvt les jur° pénales internationales

→ arrêt t critiqué pcq fonde une impunité des représentants tant qu'ils st en focntion.

CIJ, Affaire des disparus du Beach, RDC c/ France → 300 réfugiés disparus ds un port congolais.
Nbx plaintes. Mise en cause de hauts représentants par des juges français. On attend la réponse de la
CIJ.

En ppe, les immunités, quel qu'elles soient, ne jouent plus dvt les jur° pénales inter.
Ms dvt les jur° internes, les choses sont – simples: les poursuites st en ppe impossibles pdt que
l'individu est en fct°, mais st possibles une fois qu'il a quitté les fct°.

TITRE III: LA REPRESSION DES CRIMES INTERNATIONAUX

La poursuite et la sanction des auteurs de crimes interx peut se faire dvt les juges nationaux ou
internationaux. L'essentiel des procédures se fait cpdt dvt les juges natx.

CHAPITRE I: la répression pénale internationale

Section 1: les grandes étapes du procès pénal international

§1. La phase préliminaire

→ marquée par le rôle essentiel du procureur

A. Du déclenchement de la procédure à l'acte d'accusation

1) le déclenchement de la procédure

Les victimes de crimes internx ne peuvent pas saisir les jur° pénales inter ms peuvent transmettre
au procureur de ces jur° certaines info. → dt d'info offert aux victimes, à tt E et aux OI et ONG.
Sur la base de ces info, le procureur peut décider d'ouvrir une enquête officielle → hypothèse
d'autosaisine. Au sein de la CPI la procédure peut aussi ê engagée par renvoi par un le CS ou par
un E. Quel que soit l'hypothèse et quelle que soit la juridiction ds laquelle on se trouve, le procureur
va mener une enquête s'il y a un commencement de preuves des crimes allégués, suffisamment de
preuves.
A partir des info qu'il a reçu, le procureur de la CPI a lancé 4 enquêtes: Ouganda (5 accusés),
République centrafricaine (1 accusé), la RDC (4 accusés) → les E ont eux-mêmes saisi le procureur
de la CPI; et le CS a saisi la CPI pour la situation au Darfour. D'autres situations st à l'étude:
Colombie, Afghanistan

2) les modalités concrètes de l'instruction

a) l'instruction dvt les deux TPI


Le procureur est totalement libre ds le choix de mener une enquête et qt à ses modalités. Son rôle
est de réunir des preuves c/ les accusés. Pr trouver ses preuves, le procureur peut solliciter l'aide des
E concernés, ou peut se déplacer sur le terrain (envoyer une équipe). Le juge de la mise en état peut
intervenir ds cette phase pr faciliter les échanges entre l'accusation et l'équipe de la défense, ms
n'aide pas le procureur ds son travail.

b) l'instruction dvt la CPI

La liberté du procureur est limitée à 3 pts de vue:

− le procureur qui s'est autosaisi ou qui a été saisi par un E doit notifier à ts les E parties au
statut sa DC d'ouvrir une enquête.
Ceci est du au ppe de complémentarité: la CPI ne doit intervenir que si les jur° nationales n'ont pas
mené leur L à bien soit pcq il n'ont pas la volT d'agir soit par incapacité de le faire: dc si l'auteur
d'un crime est déjà poursuivi par une jur° nationale, la CPI doit se déclarer incompétente, sauf si
elle constate un retard anormal ds les procédures internes ou si déni de justice. La CPI ne peut dc
intervenir qu'en cas de défaillance des jur° nationales. D'où cette obligation de notification pr mettre
les E en mesure de mener leurs enquêtes le cas échéant.

− Le procureur doit demander l'autorisation de la chambre préliminaire pr mener des actes


d'instruction. Il doit montrer qu'il a de bonne raisons pr enclencher l'enquête; la chambre
préliminaire vérifie dc la pertinence de mener une enquête.

− Le procureur est obligé d'instruire à charge et à décharge, contrairement aux procureurs des
TPI. La chambre préliminaire va aussi vérifier que cette obligation est bien remplie par le
procureur.

→ dvt la CPI, le procureur a moins de libertés que dvt les TPI

c) la nécessaire collaboration des Etats

La bonne coopération des E est indispensable à l'efficacité de la phase d'instruction. Cette


collaboration peut revêtir deux aspects:
− qd les E ont mené des enquêtes, ils ont l'obligation de transmettre les info recueillis au
bureau du procureur
− les autT nationales st censées faciliter la mission des représentants du procureur envoyés sur
le terrain.
Le bureau du proc peut aussi demander l'assistance aux forces internationales présentes sur le
terrain.

L'absence de collaboration des autT nationales est le principal obstacle au L des jur° inter. Cette
collaboration étant en effet absolument indispensable à toutes les étapes: instruction, localisation,
arrestation et transfert des suspects et protection des victimes. Les jur° pénales ont le dt de rappeler
par tous les moyens aux autT nationales leur obligation de coopérer (voie diplo, interpol...).
Le pb c'est qu'en pratique, les autT nationales ne respectent pas ces obligations, svt pcq elles ne le
veulent pas:
− raisons politiques, ex: si un suspect se trouve sur le territoire d'un E et que celui-ci ne veut
rien faire pcq ne veut pas se brouiller avec l'E national du suspect
− considérations de sécurité nationale (par ex pr refuser de transmettre des info au procureur)
ou pcq matériellement elles ne peuvent pas → dispositions nationales qui ft obstacle à la
collaboration; ex: un E peut ne pas avr adopté de législation habilitant ses forces de police à arrêter
qln et le transmettre à la CPI.

Autre pb incident: absence de pvr de contrainte à la dispositions des jur° pénales. Celles-ci ne
peuvent obliger les E à collaborer. Elles ne disposent pas d'une police inter.
Tt ce qu'elles peuvent faire c'est informer le CS sur cette défaillance de la part des E. pr l'instant, il
n'y a eu que des menaces de sanction éco, non suivies de faits. Ou dénoncer publiquement le
comportement des E (pub médiatique), ex: le TPIR a récemment dénoncé le comportement de la
France, dt l'ambassade à Kigali a refusé de transmettre certaines info pertinentes au tribunal (liste
des personnes présentes ds l'ambassade au moment du déclenchement du génocide, ce qui leur
donnerait un alibi; on peut supposer que ce refus montre la gêne de la Fr)

3) les missions de l'acte d'accusation

Au sein des TPI, à l'issue de l'instruction, le procureur établit l'acte d'accusation qui résume les
faits et énonce les crimes reprochés au suspect. Cet acte est ensuite transmis au juge d'une chambre
de première instance qui doit alors le confirmer pr que cet acte d'accusation devienne définitif. Pr
prendre sa DC, ce juge organise une audience à huit clos pdt laquelle l'accusé n'est pas présent; c'est
seulement à partir de ce moment qu'un mandat d'arrêt pourra être émis par cette chambre.

Dvt la CPI, la poursuite de la procédure est décidée par la chambre préliminaire. On a mis en
place cette chambre pr remédier à un défaut remarqué chez les TPI: le cloisonnement entre le
procureur et les juges. La chambre décide si l'acte d'accusation est prêt ou non. Elle organise ensuite
une audience de confirmation des charges où l'accusé est par contre obligatoirement présent →
début de contradictoire. La chambre peut entendre l'accusation, la défense et même entendre des
témoins. Si est convaincue par l'acte d'accusation, la suite de la procédure sera lancée (le mandat
d'arrêt a déjà été lancé avt puisque l'accusé doit ê présent à l'audience)

B. l'arrestation, le transfert et la détention des suspects

1) le mandat d'arrêt

Emis soit par la chambre de 1e instance (TPI) soit par la chambre préliminaire (CPI). L'émission
de ce mandat suppose l'existence de pls éléments convaincants permettant de penser que le suspect
a bien commis un crime. De plus, il faut démontrer que ce mandat est nécessaire pr soit garantir la
comparution de l'accusé dvt la jur° soit pr l'empêcher de faire obstacle à l'enquête soit pr l'empêcher
de commettre à nouveau un crime.
Le mandant contient: identification de l'accusé, actes en causes et faits reprochés.

2) de l'arrestation du suspect à sa détention

Son arrestation, transfert et détention doivent se faire ds le respect des dts fonda du l'accusé.
Suppose le dt à bénéficier de l'assistance d'un avocat, de connaître les faits qui lui st reprochés,
l'interdiction de mauvais traitements
Le ppe est la détention de l'accusé et non l'exception. Il y a parfois des libérations
conditionnelles, ms c'est exceptionnel.
Le comité inter de la croix rouge est habilité à visiter les détenus et inspecter leur conditions de
détention.
§2. La phase de jugement

Comprend 4 étapes:
A. l'ouverture du procès

→ se fait par une audience publique dvt la chambre de 1e instance qui lit l'acte d'accusation à
l'accusé, celui-ci plaide coupable ou non coupable.
− S'il plaide coupable, la chambre commence par vérifier qu'il est bien cs de ce qu'il vient
d'avouer et des csq de ces aveux. Si elle considère que ces aveux ont été faits en tte cs et que
la culpabilité est probable, elle va juste déterminer une date d'audience pr le prononcé d'une
peine.
− S'il plaide non coupable (majT des acs), la chambre va demander au procureur de
transmettre tt le dossier à l'équipe de la défense. Un échange de documentation se met alors
en place entre ces deux parties, des motions de procédure st adressées à la chambre qui y
répond. Ensuite, la chambre reprend le dossier et organise la procédure de mise en état: le
véritable procès commence.

B. l'instance

1) les caractéristiques de l'instance

La chambre de 1e instance est libre qt aux choix des modalités d'organisation du procès. Elle doit
aussi prendre ttes les mesures nécessaires à la protection des témoins et victimes (témoignages à
huit clos...).
La chambre doit examiner les éventuelles exceptions d'incompétence et d'irrecevabilité. La
chambre peut écouter à nouveau des témoins si le proc ou les parties l'estime nécessaire. Ts ces
débats doivent amener les juges de 1e instance à se faire une opinion sur la culpabilité de l'accusé
au delà de tt doute raisonnable.
Le procureur fait une dernière déclaration, ainsi que l'équipe de la défense, avt le prononcé du
jugement.

2) la position de victimes

La notion de victime désigne nécessairement une pphy qui a subi un préjudice physique ou moral
du fait de la commission d'une infraction inter sachant qu'un lien de causalité doit ê établi entre cette
infraction et le préjudice subi; s'agissant du préjudice moral, les proches d'une victime peuvent ê des
victimes aussi.
Dvt les TPI, les victimes n'ont aucun dt, pas de statut particulier; dc ils peuvent ê amenés à
témoigner ms n'ont aucun dt à participer à l'instance. Ceci s'explique par le fait que les rédacteurs
des statuts des TPI ont été influencé par la méthode accusatoire qui ne laisse pas de place aux
victimes.

Ms la place des victimes s'est améliorée dvt la CPI (cf. art 68 du statut): la victime pourra ê
entendue à tous les stades de la procédure. Le témoignage se fait par le biais d'un représentant, qui
peut représenter pls victimes pr que les juges n'aient qu'un interlocuteur. Les victimes doivent faire
une demande de participation à la section des victimes. A partir du moment l'individu se voit
reconnaître le statut de victime, la section devra lui communiquer ttes les info du procès. De plus,
au sein du greffe de la CPI, pls divisions existent qui st dédiées aux victimes (assistance médicale,
psycho, matérielle, juridique). Le 31 juillet 2006 la CPI a pris une DC historique en autorisant
la participation de 3 victimes au procès du premier accusé. C'est la première fois que des victimes
sont autorisées à participer à un procès pénal inter.
Autre innovation de la CPI: les victimes pourront recevoir une réparation. cf. Art. 75 statut. Un
fond au profit des victimes a été mis en place, alimenté par des contributions volontaires et le
produit des amendes et confiscations qui peuvent ê ordonnées par la cour c/ les personnes
condamnées.

Actualités:
Fin des audiences ds le procès de Duch, directeur du centre S21. Jusqu'à présent il avait plaidé
coupable, collaboré ac les chambres spéciales, ms il vient de faire volte-face en demandant d'être
libéré (soutient qu'il avait agi sous la contrainte). L'accusation demande 40 ans de prison.

La CPI a statué sur la situation de JP Bamba, commandant militaire en RCA. An aout dernier, la
chambre préliminaire avait décidé de le libérer sous conditionnelle; la chambre d'appel a rejeté cette
DC de libération pcq il aurait fallu déterminer un E d'accueil avant même de prononcer sa
libération. Pr l'instant, aucun prévenu dvt la CPI n'a été placé en libération conditionnelle.

L'assemblée des E parties au statut de la CPI vient de s'achever et a décidé pls choses:
− la conférence de révision de printemps 2010 va aborder 3 thèmes: définition du
crime d'agression, q° de savoir s'il faut ajouter de nouvelles armes au statut et dt
l'usage est considéré comme un crime de guerre, la possT de réviser voire
supprimer l'art. 124 du statut (un E peut décider, au moment où il ratifie le statut,
que pdt 7 ans il pourra décliner la compétence de la cour s'agissant des crimes de
guerre
− la DC de mettre en place un organisme indépendant de contrôle de la cour. C'est
une bonne chose, ms c'est qd même t tardif.

C. Le prononcé du jugement

A l'issue de leur délibération, les juges vt rendre leur DC ds un délai + ou – rapide: qd l'accusé
plaide coupable, c'est t rapide, sinon ça peut prendre pls mois.
Le jugement contient une motivation détaillée sur le constat de la culpabilité ou l'innocence. Les
juges qui ne st pas d'accord ac la majT peuvent émettre des opinions séparées.

Le jugement contient aussi la peine.


La peine ne peut pas être une peine de mort
Rq: le Rwanda n'a aboli la peine de mort qu'en 2007: dc avant cette date, situation paradoxale où
des rwandais pouvaient ê condamnés à mort par les jur° rwandaises et d'autres ne le pouvaient pas
pcq ils étaient traduits dvt le TPIR → inégalité.
Dvt les TPI; les deux peines possibles sont: emprisonnement ou restitution (de biens volés par les
condamnés)
Dvt la CPI, palette plus large: des peines d'amende et de confiscation de biens sont possibles en +.
Les jur° pénales inter ont retenu la possT d'une peine de prison à perpétuité. La 1° condamnation de
ce type a été faite par le TPIY, CA, affaire Galic, 2006.
Ds la pratique des deux TPI et ds le statut de la CPI, o constate que la durée de la peine
d'emprisonnement peut ê diminué en fct° du tps que l'accusé à déjà passé en prison. La peine peut
aussi ê diminuée si l'accusé a coopéré avec la jur°, mais rien n'est automatique: la coopération doit
avr été significative.
Les peines de prison prononcées vt ê exécutées ds les prisons d'Etats qui auront passé des accords à
cet effet ac les jur°. Les prisons nationales ne peuvent en aucun cas revenir sur la peine qui a été
prononcée par la jur° inter. Ms il est admis que ces autT nationales peuvent faire des demandes à la
jur° si leur système prévoit des mesures de pardon par ex (ms peu probable en pratique). Les
prisons doivent respecter les standards internx de traitement des prisonniers; le CICR peut aller les
vérifier.

D. Les recours possibles

1) la procédure d'appel

Procédure prévue ds ts les statuts des jur° inter.


1° ppe: la défense comme le procureur ont le dt de former un appel. Cet appel peut concerner 3
types de DC:
− les DC procédurales (motions interlocutoires); ex: ttes les exceptions d'incompétence, les
ordonnances relatives à la libération d'un accusé...
− celles qui touchent au constat de culpabilité de l'accusé
− le prononcé de la peine
ds ces deux derniers cas, la CA ne pourra statuer que sur 3 types de pb (dc l'appel n'est pas un dt
automatique → logique t sévère car procédure d'appel est t lourde dc volonté de la limiter):
− l'erreur de fait
− l'erreur de droit
− vices de procédure

a) l'erreur de fait

Tte erreur n'est pas invocable, il faut qu'elle aboutisse à un véritable déni de justice. X: affaire
Tadic, TPIY. La CA a dit qu'elle devait s'incliner dvt ttes les constatations factuelles dégagées par la
chambre de 1° instance (car c'est elle qui examiné toutes les preuves, les pièces du dossier), elle
n'accepte de revenir sur les ccl° de cette chambre que ds le cas où elles constituent un véritable déni
de justice. En l'espèce, Tadic invoquait qu'une témoin à charge n'était pas crédible; mais argument
rejeté.

b) l'erreur de droit

Il faut démontrer qu'elle doit invalider l'ensemble de la DC. La CA retient l'erreur de dt ds les cas où
la chambre de 1° instance a méconnu la règle du constat de culpabilité fondée sur la preuve au delà
de tout doute raisonnable. Ex: arrêt 16/11/09, TPIR, accusé a été libéré par la CA qui a annulé sa
condamnation au motif que pls erreurs graves (de dt et de fait) avaient été faites.

c) le vice de procédure

« vice de procédure ou tte autre circonstance de nature à compromettre l'équité ou la régularité de la


procédure ou de la DC ». cette formule ne figure que ds le statut de la CPI.

Quel que soit me motif, la CA aura 3 possT:


− soit rejeter l'appel
− soit renvoyer l'affaire en 1° instance pr qu'elle soit rejugée
− soit revoir elle-même la DC prise en 1° instance

2) le recours en révision

les conditions de la procédure en révision st t restrictives, 3 cas:


− des fautes graves ont été commises ds la procédure
− des faits nouveaux et importants ont été découverts depuis l'instance
− des preuves importantes ont été falsifiées

On peut même faire un recours en révision c/ un arrêt de la chambre d'appel.


Recours ouvert au procureur, aux accusés et la CPI offre aussi ce recours aux ayants dts de l'accusé
qui serait décédé entre temps.
Ex: Tadic avait fait une demande de révision sur la base de faits nvx mais ça a été rejetée
TPIR, affaire Barayagwisa, libéré en 1999 par la CA qui avait trouvé que ses dts avaient été
méconnus à cause de fautes graves. DC mal vue par la pop° → le procureur a fait une demande de
révision de cette DC, demande acceptée aux vues de faits nvx et importants: les fautes pdt la
procédure étaient en fait – graves que celles estimé par la CA.

Peur d'avr une multiplication des demandes en révision à cause de faux témoignages; mais en fait il
faudrait que la condamnation ne soit basée que sur des témoignages.

Section 2: les grands principes régissant le procès pénal international

ppe de légalité. cf. supra.

Ppes inspirés par les systèmes de common law et romano-germanique

§1. Traditions de common law contre traditions romano-germaniques

A. Caractéristiques principales

La grd différence entre les 2 systèmes tient à la place + ou – imp accordée à la JP. Ms il y a aussi
bcp de divergences procédurales.

En common law, la procédure se caractérise par une logique accusatoire. L'accent est aussi
fortement mis sur les dts de la défense.

A l'inverse, les dts romano-germaniques se caractérisent par une logique inquisitoriale; et on met en
avant la protection de l'intérêt public.

Ms les 2 tendances se rapprochent et s'inspirent mutuellement.

B. le choix opéré pour les jur° pénales internationales

Dès Nuremberg et Tokyo, c'est la vision de common law qui prend le dessus ac un aspect surtt
accusatoire.

Ce modèle se retrouve ds les TPI. 3 explications de ce choix:


− la réussite de N et T
− parmi les rédacteurs des statuts, la majT était issue des systèmes de common law
− il valait mieux choisir un système + protecteur des dts de la défense aux vues de la gravité
des accusations et des peines encourues.
→ modèle basé sur la common law ms certaines caractéristiques du dt romano-germanique st
introduites ds les statut ou ds les révisions: ex: en 1998, le TPIY a révisé son règlement intérieur pr
officialiser une pratique: les juges doivent avr un pré-aperçu de l'affaire en ayant accès au dossier du
procureur. Idem pr le TPIR, et figure ds le statut de la CPI.
La tendance à se tourner vers le dt romano-germanique s'observe à 3 égards:
− importance croissante du juge
− rôle du procureur. Qui doit instruire à charge et à décharge dvt la CPI.
− place accordée aux victimes

Procédure essentiellement accusatoire ms on se dirige de + en + vers un modèle mixte (c'est flagrant


ac la CPI), qui demande cpdt à ê confirmé par la pratique de la CPI.

§2. Les règles du procès équitable

→ art. 14 pacte de NY sur dts civils et politiques.

A. la présomption d'innocence

→ art. 66 statut CPI.


L'existence d'un doute va conduire à l'acquittement de l'accusé. ex: TPIR a acquitté un prêtre
rwandais justement pcq au moment de l'appréciation des preuves des doutes subsistaient.

B. Le droit à un juge indépendant et impartial

Entraîne 3 csq:
− s'assurer de la qualité des juges, doivent ê indépendant et libres de tte pression politique.
Élection des juges des TPI par l'AGONU sur une liste du CS à partir des propositions des E-
m. 16 juges permanents au TPIY et 12 ad litem (juges temporaires pr aider ds le cadre de la
stratégie d'achèvement). Pr le TPIR, 15 juges permanents et 11 ad litem. 18 juges pr la CPI,
élus par l'assemblée des E-parties au statut à partir d'une liste proposée par ces E.
− mise en place d'un régime d'incompatibilité et d'immunité, notamment interdiction d'exercer
d'autres actT pdt leur mandat; st intouchables pdt la durée de leur fonction.
− Mise en place d'un système de déport ou de révocation pr les juges qui ne seraient pas
indépendants ou impartiaux ds une affaire donnée. Un juge qui ne s'estimerait pas impartial,
peut refuser de siéger ds cette affaire; si le juge ne se déport pas, ses collègue peuvent le
révoquer par un vote. Ms jms arrivé, même si t svt les accusés invoquent le manque de
partialité des juges, ex: Furundzija, TPIY, l'accusé contestait l'impartialité de l'un de ses
juges pcq elle avait travaillé au sein de l'ONU pr la protection des femmes. Argument rejeté.

C. L'équité, la publicité et la rapidité de la procédure

1) l'égalité des armes et droits de la défense

Droit de l'accusé de connaître l'ensemble des charges qui figurent ds l'acte d'accusation (cf common
law). Il doit ê pleinement conscient des csq de son aveu. Il doit pvr examiner ts les éléments de
preuves réunis contre lui. Dt de pvr ê représenté et de choisir son avocat, ce qui implique un dt à
l'assistance judiciaire si l'accusé ne peut pas . Dt d'interroger les témoins à charge et présenter ses
propres témoins. Dt de garder le silence (cf. common law). Dt à un interprète.

2) la publicité de la procédure

fondamentale pcq c'est ce qui assure que l'accusé bénéficie d'un procès équitable. Ms ça n'exclut pas
la possT d'ordonner des audiences à huit clos. + système de brouillage de voix

3) droit à ê jugé ds un délai raisonnable

C'est d'autant + imp, que ds 99% des cas, l'accusé est détenu.
La procédure est ext longue si l'accusé plaide non coupable puisqu'il fat examiner tous les éléments
à charge et à décharge; or là aussi le manque de coopération des E entre en jeu.

D. la présence de l'accusé au procès

Contrairement au dt romano-germanique, la présence de l'accusé est obligatoire (common law). Pas


de jugement par contumace. C'est bien le pb qui se pose pr Mladic.
Cette présence obligatoire ne figure pas ds les statuts ms est une pratique constante.

Conclusion

1) la position de la France vis à vis de la CPI

notons cpdt la position de la Fr vis à vis des TPI qui se trouve dans la loi du 2/1/95 portant
adaptation de la législation fr aux résolutions instituant le TPIY et le TPIR.

Rôle important de la Fr autour de l'idée de la création d'un CPI, rôle doctrinal et rôle de
mobilisateur. E leader.
De plus, la Fr a activement participé à la rédaction du statut de la CPI. Et c'est sous son influence
que 3 éléments (vus comme des progrès) ont été retenus : création d'une chambre préliminaire,
participation des victimes à la procédure, réparation aux victimes.
Le tt premier greffier de la CPI était un français. Deux juges fr : Claude Jorda et Bruno Kott.

La Fr a signé le statut de Rome dès le 18/7/98 et l'a ratifié le 9/6/00. ratification adoptée à un vote à
l'unanimité du parlement. Md qd même un délai de 2 ans, qui s'explique par la nécessité de réviser
la C° fr (statut pénal particulier du PR). Loi c°l 8/7/99 qui introduit un nvl article 53-2.
A l'initiative de Badinter, la Fr a ensuite adopté une loi sur la coopération ac la CPI sur les pb
d'arrestation, de transferts de suspects et de détention des accusés.
Accord de 2002 sur les privilèges et immunités accordés au CPI.

Ce qui est + problématique c'est qu'un projet de loi devait ê examiné pr adapter la législation fr et la
mettre en conformité ac le statut de la CPI. Dès 2003 un 1° projet circule visant à incorporer la
définition des infractions internationales figurant ds le st de Rome. Nbx critiques, nv txt en 2006. a
nv bcp de critiques de la part d'ONG sur la définition du crime de guerre. Les projet de txt ne
reprenait pas la définition du st de Rome et pb sur l'imprescriptibilité, la compétence universelle et
certains pts sur la respT individuelle. Un nv projet a été présenté et adopté par le Sénat en 2008, ms
on attend tjs son adoption par l'AN. Dc pr le moment le code pénal fr n'a pas été adapté à la CPI.

Autre critique: la position de la FR sur l'article 124 du st CPI. La Fr a poussé à l'adoption de cet
article ds le statut et de +, c'est le seul E européen qui a souscrit à cet article; ms la Fr s'en est retiré
en 2008.

2) les EU et la CPI

Clinton avait signé le txt en 2000, ms Bush l'a annulé en 2002. les EU ne st dc pas parties au statut.
De plus, les EU ont gêné le travail de la CPI en empêchant tte poursuite c/ leurs ressortissants par:
− la signature d'accords bilatéraux d'immunité. Les EU ont fait pression sur une centaine d'E
visant à empêcher que les ressortissants américains se trouvant sur leur territoire ne soient
poursuivis et attraits dvt la CPI. Doctrine abondante: elle s'accorde que ces accords st c/ au
DIP.
− L'adoption de diverses lois nationales depuis 2002 qui visent à empêcher tte action de la CPI
à l'égard de citoyens américains. Dc dès que les EU veulent participer à un OMP, ils
s'arrangent pr se voir garantir une immunité à leurs ressortissants. + menace d'arrêter les
aides financières au profit d'E qui n'ont pas encore signé le st et qui seraient tenté de la faire.
− soutient à la réso 1422 du 12/7/02 CSONU. Art. 16: le CS peut demander à la cour de
suspendre ses enquêtes et poursuites pdt 12 mois s'agissant d'opé que le CS mène pr la PSI.
Réso renouvelée en 2003. concrètement, le CS demande une immunité pr toutes les
personnes impliquées ds des OMP.
Des éléments récents montrent que les EU sont – hostiles à la CPI (ils ont par ex envoyé un
observateur à l'assemblée des E-parties), ms rien ne dit qu'ils vt y adhérer. Il s'agit juste d'un léger
infléchissement.
CHAPITRE II: Le rôle des juridictions internes

Procès d'un nazi, Demjanjuk, en Allemagne en ce moment pr sa participation au camps de Sobibor


en Pologne. Était parti au EU. C'est sans doute l'un des tout derniers criminels nazis qui va être jugé.

Deux juges fr viennent de se rendre au Rwanda ds le cadre d'enquêtes menées sur des personnes
vivant en Fr et qui st suspecté d'avr participé au génocide. Une dizaine d'affaires st en cours en fr.
cela fait suite à la reprise des relations diplomatiques entre Fr et Rwanda qui vient d'ê annoncée.

Le ppe: compétence de ppe des jur° nationales ds la poursuite des criminels inter. Ce n'est qu'en cas
de carence de ces jur° que les jur° inter st mises en place.

Section 1: les critères de compétence des juges nationaux

§1. les critères classiques de compétence

A. le critère de la compétence territoriale

Les jur° d'un E st compétentes pr juger des crimes commis sur le territoire de cet E. critère retenu
par ts les E.

ex: Rwanda. À la suite du génocide, deux types de procédure ont pu ê engagées: procédure dvt les
jur° Gacaca, jur° tradi de notables (dc pas de procédure juridictionnelle à proprement dite), pls
individus ont été condamnés par ces jur°; et aussi dvt les jur° officielles du R.

ex: France. Art. 113-2 code pénal: ppe territorial. Les jur° fr étaient compétentes pr juger des crimes
c/ l'H commis pdt la 2GM:
− Affaire Barbi, chef de la Gestapo, condamné pr crimes c/ l'H en 1987.
− Maurice Papon, secrétaire général de la préfecture de Gironde, condamné pr complicité de
crimes c/ H en 1988 et confirmation par la ccass en 2004.
− Touvier, chef de la milice à Lyon, condamné pr complicité de crimes c/ H en 1994.

B. La compétence personnelle active

→ Les jur° d'un E st compétentes pr poursuivre l'auteur d'une infraction dès lors que cette personne
est de la nationalité de cet E. ts les E retiennent ce ppe. → art. 113-6 code pénal.
Ex: aux EU, pls procès menés c/ soldats américains pr des actes commis ds la prison d'Abou Graib.
Idem pr soldats canadiens et britanniques ds leur pays.

C. La compétence personnelle passive

→ les jur° d'un E st compétentes pr traiter d'une infraction commise c/ un de ses ressortissants.
Critère bcp - svt retenu par les E que les 2 précédents. En fr, c'est retenu à l'art. 113-7 code pénal.
Ex: disparition forcée de 2 françaises en Argentine; auteur condamné par contumace par les jur° fr.

l'application de ces 3 critères est parfois insuffisante ds la lutte c/ l'impunité pr 3 raisons:


− tous les E n'ont pas nécessairement adopté ces 3 critères
− la mise en oeuvre de ces critères peut ê empêché par des mesures particulières (ex: amnistie)
− critères insuffisants parfois, ex: l'application de ces 3 critères ne permet pas de poursuivre un
individu étranger qui serait soupçonné d'avr commis un crime à l'étranger sur une personne
étrangère. C'est pk on a imaginé le ppe de la compétence universelle.

§2. la compétence universelle

A. présentation du ppe

= les jur° d'un E peuvent entreprendre des poursuites c/ des auteurs de crimes particulièrement
graves et ce, quel que soit le lieu de commission de l'infraction, la nationalité de l'auteur et la
nationalité de la victime. L'E qui poursuit n'a dc aucun lien direct avec l'infraction.
L'idée est que certains crimes st tellement graves qu'il doivent ê réprimés en passant outre les
critères classiques de compétence juridictionnelle.
Ms parfois, les E veulent faire apparaître un certain lien ac l'infraction qu'ils veulent réprimer.
C'est pk des E peuvent poser des conditions à l'application de cette compétence; la + répandue est
celle qui impose que le suspect soit présent sur le territoire de l'E (sol° retenue en Fr). D'autres
législations imposent qu'au – certaines victimes présumées soient de la nationalité de l'E qui
poursuit.

B. les sources de la compétence universelle

1) conventionnelle

pls conventions inter imposent aux E-parties de mettre en place un mécanisme de compétence
universelle ds la matière qu'elles traitent: domaines relevant du dt humanitaire (conventions de G de
1949) et des dts h (convention contre la torture). Ces conventions donnent le choix aux E de soit
poursuivre soit extrader.

2) coutumière

La doctrine est assez divisée sur l'existence d'une coutume posant le ppe de compétence universelle,
car la pratique des E est t diverse. Il semble malgré tout que l'existence d'une coutume soit reconnue
s'agissant des infractions les + graves et à l'égard de personnes présentes sur le territoire de l'E qui
veut agir.

C. illustrations de la mise en oeuvre de la compétence universelle

1) l'affaire Pinochet

Dictateur pdt les années 70. juges fr et espagnols ont agi sur le fondement de la compétence
universelle alors qu'il n'y avait aucun lien entre ces E et les crimes.
Arrêté au RU. Le juge espagnol a demandé son extradition. La HoL a conclu à la possT d'extrader
Pinochet. Ms est décédé avt de pvr ê jugé. Ms cas où la compétence universelle a marché.

2) l'exemple français

→ art. 689 et s. code de procédure pénale sur la compétence universelle. Ms le projet de loi actuel
pourrait remettre en cause cet article.

Ex: Affaire Ely Ould Dah. Tt premier cas d'application de la compétence universelle en Fr. EOD a
participé à une campagne de répression en Mauritanie, accusé d'avr torturé des prisonniers. Passe en
FR en 1999, est arrêté car des plaintes avaient été déposées c/ lui par des mauritaniens réfugiés en
Fr. a réussi a s'enfuir, a été jugé par contumace en 2005. il a présenté un recours dvt la CEDH sur le
fondement du respect du ppe de légalité. Arguent rejeté.
Ex: Donald Rumsfeld. Secrétaire d'Etat américain à la défense. Pls plaintes déposées c/ lui ds pls E,
ms n'ont jms abouties. Lors d'un passage en Fr, une plainte avait été déposée contre lui alors qu'il
avait cessé ses fct°, ms le parquet de Paris a classé l'affaire sans suite au motif qu'il bénéficierait
d'une immunité coutumière même après avr quitté ses fct°. Cas où la CU a échoué.

3) l'exemple belge

La législation belge sur la compétence universelle a bcp évolué. Ds la version de 1993, une
compétence universelle absolue était prévue. Ms bcp de pression d'autres E, dc loi remplacée par
une autre qui impose un lien entre l'E et la victime ou ac l'auteur présumé..
Grâce à cette loi, des procédures avaient été engagées c/ Total en Birmanie, idem pr personnes ayant
participé au génocide rwandais.

4) l'affaire Hissen Habré

Ancien Pdt du Tchad. Réfugié a Sénégal. Actions menées par juges belges et sénégalais. Les jur°
sénégalaises se st déclarées incompétentes; la B a demandé son extradition, qui a été refusée. S s'est
dit prêt à rouvrir un nv procès avr adopté une nvl loi, ms pr l'instant rien n' a été fait. Cette inaction
a fait l'objet d'une affaire dvt la CIJ entre B et S.

Concept récent (1990'). obstacles pol, diplo à sa mise en oeuvre. Obstacles jur aussi.

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