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PFE - JUIN 2014 2
Sommaire
Remerciements ....................................................................................................................................... 4
Introduction .............................................................................................................................................. 5
1. L’entreprise ...................................................................................................................................... 6
2. L'affaire ............................................................................................................................................ 7
2.1. Contexte .................................................................................................................................. 7
2.2. Situation ................................................................................................................................... 7
2.3. Géométrie de la passerelle .................................................................................................... 10
3. Dimensionnement du tablier de la passerelle ............................................................................... 13
3.1. Prédimensionnement d'après le guide de conception des ponts mixtes du SETRA ............ 13
3.2. Détermination des charges .................................................................................................... 15
3.3. Définition de la structure d’étude ........................................................................................... 16
3.4. Calculs de résistance en section ........................................................................................... 18
3.5. Vérification de la stabilité d’ensemble ................................................................................... 24
3.6. Résumé des vérifications ...................................................................................................... 27
3.7. Optimisation de la structure ................................................................................................... 27
3.8. Vérification ELS ..................................................................................................................... 29
3.9. Dimensionnement de la dalle ................................................................................................ 31
3.10. Dimensionnement de la connexion acier – béton ............................................................. 41
4. Dimensionnement des piles et culées ........................................................................................... 45
4.1. Vérification des consoles ....................................................................................................... 45
4.2. Conception des appuis .......................................................................................................... 48
4.3. Conception de la culée C2 .................................................................................................... 52
4.4. Bossage sur appui ................................................................................................................. 60
5. Étude dynamique ........................................................................................................................... 61
5.1. Classe de passerelle ............................................................................................................. 61
5.2. Détermination des fréquences propres ................................................................................. 62
5.3. Analyse dynamique ............................................................................................................... 63
5.4. Vérification structurelle .......................................................................................................... 64
6. Étude de prix .................................................................................................................................. 65
6.1. Choix de la grue..................................................................................................................... 65
6.2. Chiffrage de la réalisation de la passerelle ........................................................................... 66
Conclusion ............................................................................................................................................. 67
Annexes ................................................................................................................................................. 68

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Remerciements
Dans un premier temps, je voudrais remercier mon maître de stage, Sébastien Nendaz, chef d’unité
ouvrage d’art et géotechnique, de m’avoir permis d’intégrer son équipe de conception pendant les 20
semaines de mon projet de fin d’études.

Enfin, je voudrais également remercier mon tuteur d’étude, Guillaume Fargier, qui aura pris ses
responsabilités à cœur afin de m’intégrer au sein de l’entreprise dans son équipe, pour faciliter mon
adaptation dans un milieu qui ne m’était pas familier. Je voudrais le remercier plus spécialement de
m’avoir confié un grand nombre de responsabilités qui m’ont permis de faire mes propres expériences
du domaine de l’ingénierie de conception et du conseil. La réussite de mon stage aurait sans aucun
doute été moindre sans son encadrement de qualité.

Je pense également à la personne qui m’a aiguillé vers BG Lausanne lors de ma recherche de stage,
Laurent Chantron, chef de l’unité infrastructure grands projets France.

Finalement, je voudrais remercier le personnel de BG pour sa disponibilité et son amabilité qui aura
permis à mon stage d’être une expérience gratifiante et enrichissante.

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Introduction

Mon Projet de Fin d’Études (PFE) s’est déroulé du 27 janvier au 13 juin 2014, pour une période de 20
semaines. Il est l'achèvement des 5 années du cycle de formation d’ingénieur et doit constituer un
véritable trait d’union vers la vie professionnelle.

J’ai effectué mon PFE au sein du bureau d’étude BG Ingénieurs Conseils, au siège de Lausanne
(Suisse). Après un premier stage (ST2) effectué chez BG, lors duquel j’étais affilié en direction
technique sur un chantier de rénovation de tunnel ferroviaire à Chamonix (France), j’ai décidé, de
concert avec l’entreprise, de poursuivre l’expérience en stage de fin d’études. Afin de diversifier ma
formation et ma connaissance du milieu professionnel, je me suis dirigé vers un PFE en conception,
en phase d’avant-projet. Je n’avais alors que peu d’expérience dans le domaine des ouvrages d’art et
ce stage était donc pour moi l’occasion d’en faire ma propre expérience et ainsi de parfaire la
polyvalence de ma formation en génie civil.

Je me suis donc dirigé vers l’unité « Infrastructure Ouvrage d’Art et Géotechnique » (IOAG) dont le
chef, Sébastien Nendaz, m’a proposé un sujet de conception d’une passerelle cyclable dans la région
de Bienne (Suisse). La possibilité de concevoir et étudier l’intégralité de l’ouvrage, depuis son tablier
jusqu’à ses appuis en mêlant calculs structurels et méthodes constructives, sans oublier l’aspect
financier, m’a beaucoup plu et m’assurait la vision d’une grande diversité de tâches avec une grande
liberté de manœuvre. Le projet de réalisation de la passerelle s’inclut dans un grand projet de
réhabilitation de l’autoroute A16, actuellement en phase d’étude.

Parallèlement, au sujet de mon projet, j’ai souvent également été amené à intervenir dans des études
relatives à des ouvrages du projet de réhabilitation de l’A16. Ceci m’a permis de mieux saisir les
enjeux du projet dans lequel s’inscrit mon sujet d’étude.

C’est donc entouré d’ingénieurs spécialisés dans les ouvrages d’art que j’ai effectué mon stage. Leurs
conseils et leur expérience m’auront été d’une aide essentielle pour mener à bien l’étude complète de
ma passerelle.

Dans un premier temps sera présentée l’entreprise dans laquelle j’ai évolué, puis nous entrerons dans
le vif du sujet avec la présentation du projet. Viendra ensuite l’étape de conception et
dimensionnement du tablier puis nous redescendrons progressivement vers les appuis de la
passerelle. Nous conclurons l’étude structurelle avec une étude vibratoire. L’étude globale se
terminera avec un devis estimatif du coût de réalisation de la passerelle.

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1. L’entreprise

C’est au sein de l’entreprise


BG Ingénieurs Conseils,
membre du groupe suisse
Bonnard & Gardel Holding SA,
que j’effectue mon projet de
fin d’études. La société
Bonnard & Gardel Holding SA
est fondée à Lausanne en
1954 avec comme premier
domaine de compétence, les
ouvrages hydrauliques et les
fondations.

Le siège social de BG est


actuellement toujours à
Lausanne, mais le groupe
possède un réseau de 23
bureaux répartis entre la Figure 1 : implantation du groupe BG
France, la Suisse et l’Algérie (
plus de 600 collaborateurs et collaboratrices pour 21 nationalités) avec des prestations de
management et d’ingénierie multidisciplinaires dans les secteurs des infrastructures,
de l'environnement, du bâtiment ou de l'énergie. De la planification à l’assistance à maître d’ouvrage,
en passant par les études de sécurité, le Groupe BG est capable d’intervenir à toutes les étapes d’un
projet.

Les prestations de BG sont appréciées par une large clientèle, répartie à 60 % dans le secteur public
et à 40 % dans le secteur privé et semi-public. BG compte parmi ses clients des services et
administrations locales, régionales ou nationales, des grands syndicats et entreprises publiques, des
associations de communes et d’agglomérations, des grands groupes industriels, des constructeurs et
concessionnaires, des sociétés d’économie mixte, des entreprises de travaux publics ou encore des
promoteurs privés.

Côté finance, le groupe annonce un chiffre d’affaire de 87,2 millions de Francs Suisses pour l’année
2013 contre 85,7 Millions en 2012.

Figure 3 : domaine de compétence du groupe Figure 2 : évolution du chiffre d'affaire du


BG groupe BG

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2. L'affaire

2.1. Contexte
L´autoroute suisse A16 dite Transjurane relie la ville de Bienne en Suisse à Belfort en France. Elle a
une longueur de 85 km. Le groupe BG travaille sur la réhabilitation de cet axe majeur du Jura et
particulièrement sur le tronçon situé dans le Taubenloch, à proximité de Bienne. La circulation cycliste
actuelle emprunte l'autoroute sur dérogation spéciale. Afin d'éviter les risques de la circulation
automobile aux cyclistes et piétons et d’augmenter leur confort, la construction d'une passerelle est
commanditée par l'OFROU (Office Fédéral des Routes). Les profondes et étroites gorges du
Taubenloch ne permettent pas de créer un nouvel ouvrage indépendant. Il a donc été décidé d'élargir
le viaduc actuel en lui juxtaposant une passerelle cyclable dans le cadre du mandat « N16 Uplans
Tronçon Bözlingenfeld-La Heutte ».

2.2. Situation

Figure 4 : plan de situation

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Les images ci-dessous présentent la situation actuelle de l'ouvrage existant (figure 5) avant
intervention et une simulation de la position de la passerelle après intervention (figure 6) :
l’emplacement de la nouvelle passerelle est indiqué en rose.

Figure 5 : situation actuelle

Figure 6 : simulation d'intervention

Ce nouvel ouvrage se situe dans le prolongement latéral de l’ouvrage existant, comme le montre la
figure 7 ci-dessous.

Figure 7 : vue en plan générale

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La première idée qui vient à l’esprit du concepteur serait de recréer un ouvrage indépendant sur ses
propres piles. Des études développant ces variantes ont déjà été menées, mais le terrain escarpé et
la profondeur de la gorge dans laquelle se situe la passerelle nous poussent vers un autre type de
structure ne nécessitant pas d’appui direct au sol. On se dirige alors vers une modification de la
structure existante.

Figure 8 : piles existantes - D04A

La modification des piles de l’ouvrage existant D04A (figure 8) devient donc nécessaire afin de créer
une nouvelle zone d’appui. Elle situera en porte à faux des piles et du tablier existants. Le béton ne
semble donc pas être le matériau adéquat à ce genre d’intervention. On se dirige donc vers la mise en
œuvre de profilés acier en console servant d’appui pour le tablier de la passerelle D04G.
En raison du trafic autoroutier qu’il supporte, on se propose d’intervenir le moins possible sur la
structure du viaduc existant D04A. Un minimum d’intervention causera un minimum de perturbation du
trafic. Les consoles métalliques seront donc ancrées de part et d’autre sur les faces latérales des
chevêtres des piles du D04A (figure 9).

Figure 9 : schéma de principe des consoles

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Pour faciliter cette opération, les consoles sont choisies en section type U : elles présenteront donc un
maximum d’inertie flexionnelle grâce à d’importantes semelles tout en épousant la géométrie plane de
la face du chevêtre.
Ces consoles ont déjà été prédimensionnées dans une précédente étude. Nous reprendrons donc
dans une première approche les résultats de cette étude. Les figures 10 et 11 (ci-dessous) présentent
les principales dimensions transversales de ces consoles.

Figure 10: principales dimensions des consoles - appui 4

Figure 11 : sections transversales des consoles

2.3. Géométrie de la passerelle

Ce nouvel ouvrage est constitué d'un tablier du type bipoutre mixte acier-béton. Avec 5 appuis,
l’ouvrage comporte 4 travées continues. La longueur de ces travées devrait être optimisée d’après le
TGC12. Cependant, la position des appuis de la passerelle est déterminée par la position des piles de
l’ouvrage D04A. Aucune optimisation de la portée des travées de rive n’est donc possible. On en tire
donc 4 travées de longueur identique : 24,4 m. La passerelle présente donc une longueur totale de
97,6 m.
Le profil en long de la passerelle est présenté sur la page suivante (figure 12).

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Figure 12 : profil en long de la passerelle

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Le profil en travers de la passerelle est un profil en toit penté à 2 % pour l’évacuation de l’eau de pluie.
La largeur de son tablier est fixée à 3.10 m pour permettre une circulation aisée de cyclistes dans les
deux sens. Le profil comporte des gardes corps de part et d'autre afin d'assurer la sécurité des
cyclistes ainsi qu’un dispositif de retenue pour les véhicules d’entretien. Ces deux dispositifs seront
combinés en un seul élément assurant les deux fonctions. Il devra donc satisfaire aux exigences de
résistance pour le choc d’un véhicule tout en présentant une forme ergonomique pour les piétons et
cycliste.

Figure 13 : profil en travers de la passerelle

2.4. Cheminement de l’étude


Pour dimensionner la structure mixte du tablier, Figure 14 : diagramme de l'étude
nous appliquerons les étapes de
dimensionnement suivantes (figure 14). Une
structure mixte n’est pas dimensionnable
directement. En effet, le travail combiné des
matériaux acier et béton complexifie le processus
qui comporte alors trop d’inconnues. Nous
devrons donc suivre un jalonnement de
dimensionnement basé sur un principe de
vérification. L’existence d’une structure de base
est nécessaire pour se lancer dans la vérification.
La section transversale du tablier sera donc dans
un premier temps conçue à l’aide du guide de
conception des ponts mixtes du SETRA et des
élancements limites des poutres métalliques.
Nous pourrons alors travailler sur une cette
section en lui appliquant les différentes
vérifications de résistance (flexion, effort
tranchant), de stabilité (déversement, voilement
local) et de déformations limites (flèches). La
structure sera optimisée en fonction de ces
vérifications qui deviendront des critères de
dimensionnement.
Après le dimensionnement général du tablier, il
faudra se pencher sur le dimensionnement des
détails comme le ferraillage et la connexion de la
dalle. Lorsque le tablier sera dimensionné, nous
pourrons vérifier le prédimensionnement des
consoles. Puis il faudra s’intéresser à la
conception des appuis et de la culée (appuis,
butées parasismiques, stabilité de la culée). Pour
finir, une étude dynamique vibratoire validera la

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conception de la passerelle et de ses appuis.
3. Dimensionnement du tablier de la passerelle

3.1. Prédimensionnement d'après le guide de conception des ponts mixtes


du SETRA

On se réfère au guide du SETRA page 26 : « Prédimensionnement des bipoutres à entretoises ». Il


conseille des dimensions pour les différents éléments de la section transversale en fonction de la
longueur des travées du pont. Ci-dessous, nous présenterons d'abord les formules appliquées puis
les résultats correspondants à notre passerelle.

Figure 15 : paramètres du dimensionnement d'un bipoutre à entretoises

Figure 16 : prédimensionnement des bipoutres à entretoises

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Toutes ces dimensions sont déterminées en fonction de la géométrie connue de l’ouvrage, comme la
portée et la largeur de la dalle. Le guide du SETRA se base sur l’étude d’une grande population ponts
bipoutres dont on a extrapolé des formules de conception générales.

Les recommandations du guide du SETRA sont données pour des ponts bipoutres routiers. Certaines
extrapolations sont nécessaires pour la conception d’une passerelle. C’est le cas en particuliers des
entretoises : leurs dimensions sont choisies réduites par rapport aux recommandations afin de rester
en cohérence avec les dimensions générales de l’ouvrage (voir figure 18).

Les épaisseurs des semelles sont également extrapolées de dimensions d’ouvrages existants en
gardant toujours à l’esprit que nous sommes dans le cadre de la conception d’une passerelle avec
des charges et dimensions inférieures aux ponts routiers. Les dimensions usuelles de ces ponts sont
alors à diminuer. On se réfère au guide page 57.

Concernant la dalle, nous retenons une épaisseur moyenne entre la valeur déterminée au droit des
poutres et au centre de la dalle.

On retient donc les principales dimensions suivantes :


- Hauteur de poutre : 1,10 m
- Entraxe des poutres : 2 m
- Entretoises courantes : IPE 270
- Entretoises d’appui : IPE 500
- Entraxe des entretoises : 6 – 6,2 m
- Épaisseur de la dalle : 16,5 cm

Les autres dimensions de la section transversale de la poutre métallique sont présentées sur la
figure 17, ci-dessous.

Figure 17 : prédimensionnement du profilé

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Figure 18 : répartition des entretoises

La répartition des entretoises ci-dessus est proposée pour une travée courante, mais s'applique
également pour une travée de rive. Nous choisissons pour les montants, des demi-profilés HEB 220,
simples en travée et doublés sur appui. Le doublement du montant sur appuis permet de rigidifier la
section des poutres vis-à-vis de la descente de charge vers les appuis.

3.2. Détermination des charges

3.2.1. Matériaux

Béton C35/45 kN/m3 25


revêtement kN/m3 24
acier t/m3 7.85
kN/m3 77.0

3.2.2. Charges permanentes


Pour la suite de l'étude nous raisonnerons en largeur d'influence de poutre. La largeur d'influence
d'une poutre métallique correspond à la moitié de la largeur de la dalle, à savoir 3x1/2=1.55m.
Béton kN/m 6.39
Poutre kN/m 2.37
IPE270 kN/m 0.35
IPE500 kN/m 1.04
1/2 HEB 220 kN/m 1.07
Poids entretoise travée kN 1.47
Poids entretoise appui kN 3.28
Revêtement (épaisseur = 10cm) kN/m 3.72
Glissières kN/m 1.00

3.2.3. Charges d'exploitation

Pour les charges de trafic piéton : on se réfère à la norme suisse SIA 261 « Actions sur les structures
porteuses », paragraphe 9 : Trafic non motorisé.
La norme préconise deux modèles de charge indépendants et non concomitants.
- Le modèle de charge 1 représente le cas d’un fort rassemblement de personnes sur la
construction : charge uniformément répartie de valeur caractéristique qk = 4 kN/m2 agissant
dans la position la plus défavorable.
- Le modèle de charge 2 décrit les sollicitations locales provenant des véhicules d’entretien
légers : charge concentrée de valeur caractéristique Qk = 10 kN, dont la surface d’application,
correspond à un carré de 0,10 m de côté ou à un cercle de 0,11 m de diamètre.

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Pour les charges de chantier, on prendra une charge uniformément répartie de valeur caractéristique
1.5 kN/m2.

Modèle trafic 1 Charges de trafic piéton kN/m 6.20


Modèle trafic 2 Véhicule d'entretien kN 10
Charges de chantier kN/m 2.33

3.3. Définition de la structure d’étude

La structure est modélisée manuellement sur un logiciel de calcul aux éléments finis : SCIA.

3.3.1. Largeur d’influence


La largeur participante de la dalle correspond à
la largeur sur laquelle les contraintes normales
sont admises uniformes. Ce phénomène est
appelé « trainage du cisaillement » (figure 19). Il
est causé par le comportement mixte du tablier :
l’effort rasant - ν - se diffuse de la zone de liaison
mixte poutre-dalle vers les bords de la dalle
engendrant une répartition non uniforme des
contraintes. Les modèles de calcul de la largeur
participante de la dalle proviennent de résultats
de simulations numériques de ce phénomène. La
largeur efficace est ainsi déterminée en fonction
de la portée des travées, l’entraxe des goujons et
les points de moment nul.
On se réfère à la démarche du TGC12 13.3.4
Figure 19 : trainage du cisaillement (TGC10) (figure 20). Nous déterminons une largeur
efficace constante de 1,55 m, ce qui correspond
à la largeur d’influence d’une poutre, déterminée
précédemment (calculs détaillés, voir annexe 1).

Figure 20 : Travées équivalentes (TGC12 13.3.4)

3.3.2. Détermination des zones fissurées


En flexion négative, une poutre mixte est sollicitée en compression dans la semelle inférieure de la
poutre et en traction au niveau de la fibre supérieure de la dalle. Si la traction dans la dalle devient
trop importante, elle se fissure et ne présente plus de résistance. La poutre ne présente donc plus de
comportement mixte acier-béton et la résistance à la flexion est déterminée par la poutre et les

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armatures de la dalle ancrées dans les zones non fissurées. La détermination de ces zones permettra
d’avoir une approche plus réaliste du problème sur le modèle de calcul.

D’après l’EN 1994-2, 5.4.2.3 (2), certifiée Norme Suisse, pour déterminer les zones fissurées il faut :

- Dans une première analyse globale — appelée « analyse sans fissuration » —, le béton est
considéré comme non fissuré pour le calcul des propriétés de section transversale de toutes
les sections transversales de la poutre principale modélisée.
- Dans une section transversale donnée, si la contrainte de traction exercée dans la fibre
supérieure longitudinale σc de la dalle en béton est supérieure à -2.fctm sous l'effet de la
combinaison à l'ELS caractéristique, le béton de cette section transversale doit alors être
considéré comme fissuré dans la deuxième analyse globale. Ce critère définit donc des zones
fissurées de part et d'autre des appuis intermédiaires.
- Dans une deuxième analyse globale — appelée « analyse avec fissuration » —, la rigidité de
la dalle en béton dans les zones fissurées est réduite à la rigidité de son acier d'armature. Il
convient d'utiliser les sollicitations — ainsi que les distributions de contraintes
correspondantes de cette analyse avec fissuration pour vérifier toutes les sections
transversales du tablier.

Les charges appliquées sur la structure sont combinées aux États Limites de Service Rares.

SIA260 4.4.4.4 → Ed = E {Gk, Pk, Qk1, Ψ0iQki, Xd, ad}.

On cherche ensuite toutes les zones où les contraintes de traction dans le béton sont supérieures à
2x fctm. Pour cela, on cherche le moment dans la section mixte correspondant à cette contrainte : pour
fctm=-3,2 MPa, on obtient un moment de fissuration, M Ed=-123 kN.m. On en déduit aisément les zones
fissurées de la poutre mixte (figure 21).

5.81 8.9 6.2 6.2 8.9 5.81

Figure 21 : longueurs fissurées

On supprime alors la dalle dans les zones fissurées. Dans ces zones-là, la section résistante est
métallique, mais le poids propre de la dalle reste présent. On obtient la structure suivante. C’est sur
cette structure que nous nous basons pour les calculs mixtes postérieurs.

Figure 22 : structure mixte fissurée (SCIA)

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3.4. Calculs de résistance en section

3.4.1. Système statique

Le système statique de la passerelle est relativement simple : c’est une poutre continue à 4 travées de
portées égales (24.4m). Dans le sens longitudinal, on retrouve un appui fixe en culée et les autres
appuis sont glissants.

Figure 23 : système statique

3.4.2. Classification des sections

Avant tout calcul, il faut déterminer la classe de la section métallique. Pour cela, on se réfère à la
norme SIA 263 tableau 5a (pour l’âme) et tableau 5b (pour les semelles). On obtient une section
métallique de classe 3, autorisant des calculs EE (élastique élastique) d’après le tableau 4. Les
calculs sont explicités en annexe 2.

3.4.3. Méthodologie de la vérification


Pour une section de classe 3, on peut donc procéder à un calcul de type élastique. Le principe de ce
calcul est présenté par les tableaux ci-dessous. La vérification se fait en sommant toutes les
contraintes dues à l’historique du chargement. Après sommation, nous vérifierons que les contraintes
ne dépassent pas les contraintes admissibles dans chaque élément (semelles, âme, dalle, armatures).

Figure 24 : méthodologie – section en travée

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Figure 25 : méthodologie – section sur appui

3.4.4. Vérification de la flexion en travée

3.4.4.1. Poutre métallique – montage (n= ∝)


Caractéristiques de la section en annexe 3.
Pour ce cas d’étude, on considère les sollicitations des charges permanentes (béton frais, poids
propre de la structure métallique) et les charges de chantier. Les charges de chantier et béton frais
sont placées selon les lignes d’influence de manière à maximiser la valeur du moment en travée. Les
charges

Figure 26 : disposition défavorable du chargement de chantier en travée

Figure 27 : enveloppe des moments sous charges permanentes

Figure 28 : enveloppe des moments sous charges de chantier

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Les contraintes sont combinées selon les coefficients ELU type 2 (appliqués ultérieurement) : 1,35
pour les charges permanentes et 1,5 pour les charges de chantier. Il faut ensuite déterminer les états
de contraintes dans les différents éléments. On déterminera les contraintes dans les sections
extrêmes, à savoir celles qui sont les plus éloignées de l’axe neutre. Dans notre cas d’étude, c’est la
fibre supérieure de la semelle supérieure et la fibre inférieure de la semelle inférieure.

Les contraintes dans les fibres extrêmes sont obtenues de la manière suivante :

Avec :
- zel : axe neutre élastique de la section métallique coté à partir de la semelle inférieure.
- zsup : la position de la semelle supérieure cotée par rapport à la semelle inférieure.
- I : l’inertie de la section métallique.
- : la contrainte dans la semelle inférieure
- : la contrainte dans la semelle supérieure

On notera également les conventions de signe suivantes :


- traction contrainte positive
- compression contrainte négative

En suivant cette méthodologie, on obtient les valeurs de contraintes suivantes :

Contraintes sous charge propre (n ∞) Contraintes sous charge de chantier (n ∞)


σa_inf MPa 44 σa_inf MPa 12
σa_sup MPa -55 σa_sup MPa -15
coefficient - 1,35 coefficient - 1,5

3.4.4.2. Poutre mixte – courte durée (n=6)


Caractéristiques de la section en annexe 4 établies d’après les formules du TGC10 tableau 4.57

On passe ensuite à la vérification de la poutre mixte sous sollicitations de courte durée. Les
sollicitations à prendre en compte à ce stade correspondent aux charges de trafic du modèle 2 ainsi
que les gradients thermiques.

Les charges de trafic ont été présentées au 3.2.3 et sont à placer dans la configuration la plus
défavorable d’après les lignes d’influences, sur le principe des charges de chantier (figure 26).

Les sollicitations des gradients thermiques sont déterminées selon la SIA261 tableau 7 (figure 29) :

Figure 29 : valeur caractéristique de la partie linéaire de la variation de température pour les


ponts-routes avec chaussée revêtue

PFE - JUIN 2014 20


Ces deux combinaisons thermiques sont introduites sur le modèle de calcul SIA fissuré. C’est-à-dire
uniquement sur la dalle non fissurée, car la dalle fissurée ne transmet aucun effort et aucun
déplacement, donc elle ne transmet pas les déplacements de la dilatation thermique. La passerelle ne
comportant qu’un seul point fixe longitudinal, nous ne considérons pas la variation uniforme de
température. Les déplacements longitudinaux étant permis librement, ils n’engendrent pas d’effort
dans la structure.

Les contraintes induites par les gradients thermiques sont déterminées directement sur le modèle de
calcul SCIA. Le diagramme ci-dessous présente un exemple de sortie graphique pour les contraintes
dans la poutre sous gradient thermique. On y voit aisément l’influence de la fissuration de la dalle
dans le mécanisme de transmission des efforts dus aux dilatations thermiques : les zones fissurées
sont plus faiblement sollicitées en contraintes.

Figure 30 : enveloppe des contraintes de traction dans la poutre sous gradients thermiques

Pour les contraintes dues aux charges de trafic, nous raisonnons avec le moment calculé sur la
section homogénéisée mixte avec le modèle de calcul SCIA. La classe de section 3 nous permet de
procéder à un calcul Elastique-Elastique. Dans ce type de calcul, la répartition des contraintes est
triangulaire. L’homogénéisation de la section avec le coefficient d’équivalence est nécessaire afin de
calculer les caractéristiques de la section et de déterminer son axe neutre. En tenant compte de l’axe
neutre mixte (axe sur lequel s’applique le moment sollicitant) et du coefficient d’équivalence (n=6),
nous pouvons déterminer les contraintes dans les fibres extrêmes avec les formules suivantes
(d’après TGC 10 4.7.4) :

Ces formules sont identiques à celles énoncées au 3.4.4.1. Elles présentent la particularité de faire
intervenir le coefficient d’équivalence acier-béton pour transformer une contrainte acier en une
contrainte béton. On notera que h est la hauteur totale du profilé et Med,trafic = 398 kN.m, déterminé
avec SCIA (figure 31).

Figure 31 : enveloppe des moments - charges de trafic modèle 1

Les résultats de ces calculs sont présentés dans le tableau suivant :

Contraintes sous charge de trafic Contraintes sous gradients thermiques


σa_inf MPa 25,0 σa_inf MPa 10,4
σa_sup MPa -5,8 σa_sup MPa -6,0
σbéton MPa -1,7 σbéton MPa -2,3
coefficient - 1,5 coefficient - 1,5

PFE - JUIN 2014 21


3.4.4.3. Poutre mixte – retrait (n=12)

Dans un premier temps, il faut déterminer la valeur du retrait spécifique à 100 ans. On se réfère à la
norme SIA 262 3.1.2.5 et au TGC12 13.2.2 et l'on obtient une valeur de retrait spécifique
εcs(100ans)=0,35 ‰.

Le TGC 12 recommande des valeurs de retrait spécifique comprises entre 0.2 et 0.3 ‰ pour une dalle
de 300 mm en C30/37. En extrapolant ces valeurs au cas de notre étude, à savoir une classe de
résistance du béton supérieure C35/45, le retrait calculé présente une valeur tout à fait cohérente.

Cette déformation de retrait est imposée à la dalle non fissurée de la structure mixte présentée plus
haut. On obtient les résultats de sollicitations suivants :

Figure 32 : diagramme des moments — section mixte – retrait

On observe qu’en travée, le moment dû au retrait est toujours négatif. Il engendre donc un effet
favorable par rapport aux sollicitations de flexion positives. Nous ne prenons donc pas en compte les
effets du retrait pour les calculs de sections en travée.

3.4.4.4. Poutre mixte – longue durée (n=18)


Caractéristiques de la section en annexe 5.

Les charges correspondantes à cette durée de chargement sont les glissières et le revêtement. Leurs
valeurs ont été présentées au 3.2.2. Appliquées sur le modèle de calcul SCIA, on obtient un moment
maximum en travée de 235 kN.m. On suit alors la même méthodologie pour la détermination des
contraintes dans les fibres extrêmes qu’au 3.4.4.2 en prenant un coefficient d’équivalence « longue
durée » de 18. On obtient les résultats suivants :

Contraintes - Glissières & Revêtement


σa_inf MPa 16
σa_sup MPa -9
σbéton MPa -0,71
coefficient - 1,35

Il faut noter que les charges permanentes du poids propre de la structure métallique et de la dalle sont
déjà intégralement reprises par la structure métallique seule avant liaison mixte. Il n’y a donc pas lieu
de considérer ces charges ici.

3.4.4.5. Vérification flexion en travée

Les états de contraintes des différents éléments sont sommés avec leurs coefficients respectifs ELU
type 2. On compare ensuite cette sommation à leur capacité de résistance. Un taux de travail inférieur
à 100 % est synonyme de justification pour l’élément.

Montage-chantier Résistance Vérification Travail


σa_inf 77 328 vérifié 22 %
σa_sup -96 -328 vérifié 28 %

Montage Courte durée Retrait Longue durée Somme Résistance Vérification Travail
σa_inf 59 53 0 22 134 328 vérifié 41 %
σa_sup -74 -17 0 -12 -104 -328 vérifié 32 %
σbéton - -6 0 -1 -7 -22 vérifié 32 %

PFE - JUIN 2014 22


Pour ces vérifications nous nous référons aux normes SIA 262 4.2 pour la résistance à la compression
du béton et à la norme SIA 263 4.4 pour les résistances à la traction et à la compression du métal.

→ La section mixte est vérifiée en travée.

3.4.5. Vérification de la flexion sur appui intermédiaire

La section résistante considérée pour ce paragraphe est constituée de la section métallique et des
aciers d’armatures. D’après le guide du SETRA pour le prédimensionnement des ponts mixtes, nous
3
avons retenu un taux de ferraillage de 250 kg/m , équivalent à 128 kg/m de dalle. On en déduit une
2
section d’armature longitudinale d’environ 163,1 cm . On compare cette valeur à la section de la dalle
2
(3,1*0,165=5115 cm ) et l'on obtient un taux d’armature d’environ 3 %. Le TGC12 recommande une
valeur de 1.5 % sur appui. Étant donné que les valeurs du guide du SETRA sont données pour des
ponts routiers nous décidons de réduire ce taux à 2 % de la section, répartis de la manière suivante
dans la dalle :
- 2/3 du taux en partie haute de la dalle
- 1/3 en partie basse de la dalle
Cette répartition est choisie de la sorte, afin de s’adapter au mieux à la contrainte de traction régnant
dans la dalle sous moment négatif. Elle prend une valeur maximale dans la partie la plus tendue de la
dalle, c’est-à-dire celle-là plus éloignée de l’axe neutre.

3.4.5.1. Poutre métallique – montage (n= ∝)


Caractéristiques de la section en annexe 3.

Les charges considérées sont les mêmes que pour le cas « poutre métallique – montage en travée »
(3.4.4.1). Les charges de chantier et de béton frais sont placées selon les lignes d’influence de
manière à maximiser la valeur du moment sur appui. Le logiciel de calcul SCIA nous donne les
valeurs de moments suivantes (voir enveloppes de moments – figures 27 et 28) :
- Moment dû aux charges permanentes :
- Moment dû aux charges de chantier :

De la même manière qu’au 3.4.4.1 on obtient les valeurs de contraintes suivantes :

Contraintes sous charges permanentes (n ∞) Contraintes sous charges de chantier (n ∞)


σa_inf MPa -32,4 σa_inf MPa -14,5
σa_sup MPa 40,3 σa_sup MPa 18,0
coefficient - 1,35 coefficient - 1,50

3.4.5.2. Poutre métallique et armatures – toutes charges agissant


après liaison acier-béton

Caractéristiques de la section en annexe 6.

Pour ce cas d’étude, l’historique du chargement n’est pas à considérer, car nous nous intéressons à
une section purement métallique sans coefficient d’équivalence.

Les sollicitations à considérer dans ce cas d’étude sont les suivantes :


- Les charges de trafic modèle 1 (3.2.3 figure 31) :
- Les charges permanentes des glissières et du revêtement (3.2.2) :
- Les sollicitations des gradients thermiques dont les contraintes sont directement déterminées
avec le logiciel de calcul SCIA (3.4.4.2).
- La sollicitation due au retrait (3.4.4.3) :

Les valeurs de contraintes correspondant à ces sollicitations sont obtenues de la même manière qu’au
3.4.4 en considérant une section hybride « poutre métallique+armature » conformément à l’annexe 6.

PFE - JUIN 2014 23


Les résultats de cette étude sont présentés dans le tableau pas suivant :

Gradients thermiques Charges de trafic Charges permanentes Retrait


σa_inf MPa -6 σa_inf MPa -25,3 σa_inf MPa -17,3 σa_inf MPa -10,6
σa_sup MPa 10 σa_sup MPa 21,7 σa_sup MPa 14,9 σa_sup MPa 9,1
σarm_inf MPa 80 σarm_inf MPa 22,4 σarm_inf MPa 15,3 σarm_inf MPa 9,4
σarm_sup MPa 80 σarm_sup MPa 28,0 σarm_sup MPa 19,2 σarm_sup MPa 11,7
coefficient - 1,5 coefficient - 1,5 coefficient - 1,35 coefficient - 1,35

Avec :
- : la contrainte dans le béton de la dalle
- : la contrainte dans l’acier de la semelle inférieure de la poutre
- : la contrainte dans l’acier de la semelle supérieure de la poutre
- : la contrainte dans l’acier des armatures inférieures de la dalle
- : la contrainte dans l’acier des armatures supérieures de la dalle
- Les coefficients correspondants à une combinaison ELU type 2.

3.4.5.3. Vérification flexion sur appui

Les états de contraintes des différents éléments sont sommés avec leurs coefficients respectifs ELU
type 2. On compare ensuite cette sommation à leur capacité de résistance. Un taux de travail inférieur
à 100 % est synonyme de justification pour l’élément.

Montage-chantier Résistance Vérification Taux de travail


σa_inf -65,44 -328 vérifié 20 %
σa_sup 81,49 328 vérifié 25 %

Montage Après liaison mixte Retrait Somme Résistance Vérification Travail


σa_inf -44 -70 -14 -128 -329 vérifié 39 %
σa_sup 54 68 12 135 329 vérifié 41 %
σarm_inf - 174 13 187 414 vérifié 45 %
σarm_sup - 188 16 204 414 vérifié 49 %

Pour ces vérifications, on se réfère à la norme SIA 263 4.4 pour la détermination des résistances à la
traction et à la compression du métal.

→ La section mixte est vérifiée sur appui.

3.5. Vérification de la stabilité d’ensemble

3.5.1. Vérification au déversement

Pour cette étude, on se réfère à la norme SIA 263 4.5.2.et à l’Annexe B de la même norme. Le
schéma de la répartition des entretoises est revu pour des raisons géométriques et pour optimiser
l’efficacité de leur placement. Cette disposition est explicitée en Annexe 7.

Il existe sur une poutre continue, deux zones critiques, à vérifier au déversement :
- En travée, la semelle supérieure au stade de montage n’est pas bloquée transversalement
par le béton de la dalle encore frais. Cette semelle est comprimée en travée sous l’action du
moment de flexion positif des charges permanentes et de chantier. Sous cette action de
compression, il y a un risque que la semelle supérieure se dérobe latéralement. La résistance
au déversement dans cette zone dépend fortement de la rigidité des entretoises de travée
(IPE 270).
- Sur appui au stade de service, la semelle inférieure de la poutre est également comprimée
sous l’action du moment négatif. La poutre reposant sur des appuis simples n’est bloquée
latéralement que par l’entretoise d’appui. La résistance au déversement dans cette zone
dépendra donc fortement de la rigidité de l’entretoise d’appui (IPE 500).

PFE - JUIN 2014 24


3.5.1.1. En travée au montage

Les charges à considérer dans cette vérification sont


identiques à celle de 3.4.4.1, à placer de manière
défavorable pour maximiser le moment de flexion en
travée (voir figures 27 et 28). La section la plus
défavorable se situe donc proche du milieu de la
première travée (entre les appuis 2 et 3).

La vérification au déversement concerne la stabilité de la


structure. Les sollicitations sont ainsi déterminées sous
une combinaison ELU type 1 « durables et transitoires »
conformément à la SIA260. On retient les facteurs de
charge suivants :
- Actions permanentes → poids propre :

- Actions variables → charges de chantier :

On obtient donc un moment sollicitant au déversement

Pour le calcul de la résistance au déversement, il faut


dans un premier temps, déterminer la longueur de Figure 33 : appui latéral au déversement
déversement. On se réfère au plan des entretoises
présenté en annexe 7. La méthodologie du calcul est explicitée au 12.2.4 du TGC12. La longueur de
déversement n’est pas forcément égale à la distance entre les entretoises. Cette longueur dépend
également de la rigidité transversale des entretoises et peut être déterminée comme suit :

Avec :
- : rigidité flexionnelle de la barre de section de la poutre
- : la distance entre entretoises
- : le déplacement de l’appui latéral pour une charge unitaire agissant dans la direction de
l’appui (explicité en annexe 8)

En suivant cette méthodologie – détaillée en


annexe 9 –, on obtient une longueur de déversement
calculée de 2,23 m. Cette valeur est plus favorable
que la disposition géométrique des entretoises. Nous
considérerons donc une longueur de déversement de
4,2 m pour nos calculs.

Il faut ensuite déterminer le moment critique de


déversement élastique d’après l’annexe B de la SIA
263 puis le moment résistant au déversement
d’après SIA 263 4.5.2. Les étapes de ce calcul sont
Figure 34 : montant - entretoise travée détaillées en annexe 10.

Finalement, on en tire les résultats suivants :

Moment résistant au déversement Md,Rd kN.m 2309


Moment sollicitant Med kN.m 765
Vérification - vérifié
Taux de travail % 33

→ La poutre est vérifiée au déversement en travée.

PFE - JUIN 2014 25


3.5.1.2. Sur appui intermédiaire en service
La procédure de vérification est exactement la même qu’au 3.5.1.1.

Les charges à considérer pour ce cas d’étude sont les suivantes :


- Les poids propres de la structure métallique, de la dalle, du revêtement et des glissières
- La charge de trafic du modèle 1
- La déformation imposée du retrait
- Les gradients thermiques

Comme précédemment, ces sollicitations sont déterminées sous une combinaison ELU type 1
« durables et transitoires » conformément à la SIA260. On retient les facteurs de charge suivants :
- Actions permanentes → charges permanentes :
- Actions variables → charges de chantier :
- Actions variables d’accompagnement → gradients thermiques :

On obtient donc un moment sollicitant au déversement

Comme précédemment, il faut dans un premier


temps déterminer la longueur de déversement
(voir annexe 12) à l’aide de la rigidité de
l’entretoise (annexe 11). On retient comme
longueur de déversement : 3,5 m correspondant
à l’entraxe des entretoises d’appui.

Il faut ensuite déterminer le moment critique de


déversement élastique d’après l’annexe B de la
SIA 263 puis le moment résistant au
déversement d’après SIA 263 4.5.2. Les étapes
de ce calcul sont détaillées en annexe 13.

Figure 35 : montant - entretoise appui

Finalement, on en tire les résultats suivants :

Moment résistant au déversement Md,Rd kN.m 3467


Moment sollicitant Med kN.m 1571
Vérification - vérifié
Taux de travail % 45

→ La poutre est vérifiée au déversement sur appui.

3.5.2. Vérification à l’effort tranchant et au voilement local de l’âme


Pour la démarche de la vérification à l’effort tranchant on se réfère à la norme SIA 263 5.1.4.
Elle préconise que si √ , alors on procède à une vérification à l’effort tranchant classique. Si
cette inégalité n’est pas vérifiée, autrement dit, si les critères d’élancement pour une simple
vérification à l’effort tranchant ne sont pas respectés, il faut vérifier le voilement local de l’âme.

Dans notre cas :

Avec : « b » la hauteur de l’âme et « tw » l’épaisseur de l’âme.

PFE - JUIN 2014 26


Pour la vérification de l’âme de la poutre au voilement, on se réfère à la norme SIA 263 4.5.4
« voilement des éléments plans cisaillés ». La première étape est le calcul de la contrainte critique de
cisaillement , puis on pourra déterminer la résistance au cisaillement . Ces calculs sont explicités
dans l’annexe 14. On obtient :

L’étape suivante consiste à déterminer l’effort tranchant agissant. Nous considérons les mêmes
charges et les mêmes combinaisons qu’énoncées au 3.5.1.2 (ELU type 1). Avec la modélisation sur
SCIA de la structure on obtient au droit des appuis.

On peut alors effectuer la vérification de stabilité :

→ La résistance au voilement est donc vérifiée et l'on ne constate pas d’interaction moment – effort
tranchant.

3.6. Résumé des vérifications


Toutes les résistances en section et la stabilité d’ensemble sont vérifiées. Cependant, on remarque un
taux de travail globalement faible comme le montre la figure 37 (page suivante). Pour pallier ce défaut
de travail des sections, on se propose d’optimiser la structure.

3.7. Optimisation de la structure

À l’aide de l’outil Excel conçu pour les vérifications


précédentes, on peut rapidement déterminer une nouvelle
section optimisée (figure 36).

L’optimisation de la section est en partie conditionnée par


les limites d’élancement des éléments afin de rester en
classe 3 et ne pas plastifier la section. C’est pour cette
raison qu’une optimisation de la section n’est pas possible
en fonction de toutes les vérifications. Le taux de travail de
cette nouvelle section est présenté à la figure 38.

Figure 36 : section métallique


optimisée

PFE - JUIN 2014 27


Figure 37: taux de travail de la structure prédimensionnée

Figure 38 : taux de travail de la structure optimisée

PFE - JUIN 2014 28


3.8. Vérification ELS

3.8.1. Dimensionnement de la contre-flèche – poutre métallique

La contre-flèche de la poutre métallique est conçue pour équilibrer les charges permanentes. D’après
la modélisation de la structure sur SCIA on tire les diagrammes de flèches sous charges permanentes
de montage (poids propre de la poutre métallique et du béton frais) sur la poutre métallique ainsi que
les charges permanentes sur la poutre mixte (revêtement, glissières et retrait). Il s’agit de contre
flécher la poutre métallique avec les valeurs de flèches obtenues en combinant toutes ces valeurs de
flèches (figure 39).

Figure 39 : Contre flèche de la poutre métallique

PFE - JUIN 2014 29


3.8.2. Vérification des flèches – structure mixte
On se réfère à la SIA260 Annexe C tableau 9, concernant les flèches admissibles :

Les combinaisons sont également issues de la SIA260 4.4.4 :

Sont à déduire des diagrammes de flèches, les valeurs de contre-flèches. Nous ne prendrons donc
pas en compte dans notre modélisation, les charges des poids propres de la structure métallique, de
la dalle et des superstructures ainsi que le retrait.

Figure 40 : diagrammes des enveloppes de flèches ELS - SCIA

D’après l’article de la norme SIA260 énoncé plus haut, nous obtenons les flèches admissibles, qu’il
nous faut comparer avec celles des diagrammes ci-dessus.

ELS fréquent
Flèche limite (mm) Formule Flèche calculée (mm) Vérification
Aptitude au fonctionnement (joint) 5 - 0 vérifié
Confort 49 l/500 6,7 vérifié

ELS quasi permanents


Flèche limite (mm) Formule Flèche calculée (mm) Vérification
Aspect 35 l/700 1,8 vérifié

→ La structure mixte longitudinale de la passerelle est donc vérifiée aux ELS.

PFE - JUIN 2014 30


3.9. Dimensionnement de la dalle

3.9.1. Conception du dispositif de retenue

- Choix du dispositif

On se réfère à la directive de l’Office Fédéral des Routes (OFROU) pour les détails de construction
des ponts – Chapitre 4 : Bordure de pont et terre-plein central. L’article relatif au choix du dispositif de
retenue est présenté en annexe 15.
On retient le dispositif suivant : Système 21 – GSA 60/140_2m. Les détails du dispositif sont
présentés à l’Annexe 16. Il présente l’avantage d’assurer la double fonction de dispositif de retenue
pour le véhicule de services et les vélos ainsi que de garde-corps avec une main courante pour les
piétons.

- Effort transmis par le montant

Il s’agit de déterminer et , qui sont respectivement le moment et l’effort tranchant de choc


transmis par le montant, transversalement dans la dalle. On se réfère à la directive de l’OFROU
« Chocs provenant de véhicules routiers » exposée en Annexe 17.

Figure 41 : position de l'impact selon le guide OFROU

3
IPE 100 → W pl,y = 39,4 cm
Acier S355 → fu = 510 MPa (ép. Acier < 40 mm)

- Section de contrôle

Les efforts du choc se diffusent dans la dalle en béton sur une certaine largeur. L’angle de diffusion
vaut 45°. Le schéma ci-dessous représente ce mécanisme de diffusion et la section de contrôle de
l’effort de choc engendrée.

PFE - JUIN 2014 31


Figure 42 : section de contrôle de la dalle

3.9.2. Dimensionnement des armatures transversales

- Armature minimale transversale

Le tableau 17 de la norme SIA 262 (ci-dessous) préconise la mise en œuvre d’une armature minimale
pour le contrôle des fissures. Le tablier de la passerelle se situe en exigences accrues. On fixe
l’espacement des barres à 150 mm. Le contrôle des fissures est permis en limitant les contraintes
dans les armatures ( ). Les lettres A, B et C correspondent à des courbes de contraintes limites
dans les armatures en fonction de l’espacement des barres (voir SIA262 4.4.2.3.9).

Figure 43 : tableau 17 SIA262 - exigences pour le contrôle des fissures

fctd est déterminé à partir de fctm (tableau 3) et de kt (4.4.3.1). On obtient :

L’armature minimale est le résultat des 3 calculs


ϕ12 e=150 d’exigences limites « accrues » de la figure 43. Chaque
« objectif » détermine des sections minimales d’armatures
dans la dalle. Les calculs de déterminations des sections
ϕ12 e=150 minimales sont détaillés en annexe 18. Nous retenons la
combinaison des plus grandes sections minimales
d’armatures calculées (figure 44). Cette armature minimale
Figure 44 : résumé du doit ensuite être vérifiée. Nous déterminerons tout d’abord
dimensionnement de l'armature les combinaisons d’actions auxquelles sont soumises les
minimale transversale armatures en situation de projet ELU type 2 (résistance en
section).

PFE - JUIN 2014 32


- Structure d’étude

La dalle est modélisée sur SCIA afin de pouvoir déterminer les efforts dans le sens de flexion
transversale.

- Combinaison d’actions ELU – situations de projet durables et transitoires

Les valeurs de calculs des actions sont déterminées comme suit :

Avec :
 γG = 1,35 si favorable
 γG = 0,80 si défavorable (cas des glissières en flexion positive entre les deux poutres)
 γQ_trafic = 1,50

Sous cette combinaison, on obtient les moments agissants maximaux pondérés suivants :

-
MEd = -4,25 kN.m → flexion transversale sur la poutre maîtresse

+
MEd = 7,94 kN.m → flexion transversale entre les deux poutres maîtresses

- Combinaison d’action ELU – situations de projet choc :

Les valeurs de calculs des actions sont déterminées comme suit :

Avec : Ψ2_trafic = 0

Sous cette combinaison, on obtient les moments agissants maximaux pondérés suivants :

Med+ kN.m 2,27


Med- kN.m -30,1
Ved- kN 46,7

- Vérification de l’armature minimale – ELU durables et transitoires :

La dalle en béton est située dans la classe d’exposition XF1 (attaque de gel modéré sans agent de
déverglaçage). L’enrobage des armatures transversales est fixé à 35mm en raison de la faible
épaisseur de la dalle. Une attention particulière devra donc être portée à la réalisation dans les règles
de l’art du bétonnage de la dalle.

Afin d’avoir un point de comparaison possible ultérieur avec la situation de projet ELU Choc, l’étude
est faite sur la même section de contrôle (voir 3.8.1). Les calculs de résistance en section sont faits
sur le logiciel FAGUS.

Pour une largeur de 1 m : φ12, e150/m → S = 754 mm²/m. Pour une largeur de contrôle de 0,415 m
on obtient un ratio d’armatures de S = 754*0,415 = 313 mm² en lit supérieur et inférieur (voir
« armature minimale »). Les résultats de cette analyse sont présentés en annexe 19. Cette situation
de projet concerne la zone de la dalle sollicitée en flexion sous les chargements autres que le choc,
c’est-à-dire la zone de dalle entre les poutres.

On obtient un facteur de charge ultime de 224 % > 100 %. L’armature minimale est donc vérifiée pour
cette situation de projet.

- Vérification de l’armature minimale – ELU choc :

On procède à la même vérification qu’au paragraphe précédent (voir annexe 19). L’étude sur Fagus
donne un facteur de charge ultime de 54 % < 100 %. L’armature minimale n’est donc pas vérifiée.

PFE - JUIN 2014 33


- Dimensionnement de l’armature transversale :

L’armature transversale est dimensionnée sous la sollicitation la plus défavorable, à savoir la situation
de projet choc. On procède à l’étude sous Fagus et l'on obtient les résultats présentés en Annexe 20
pour un facteur de charge ultime de 100 %.
Section d'armatures dimensionnées sur Fagus
Lit d’armatures haut mm2/m 1581 → ϕ18 e150
Lit d’armatures bas mm2/m 754 → ϕ12 e150

- Recouvrement et ancrage des armatures :

La SIA262, tableau 19 préconise une longueur d’ancrage de 40ϕ : pour un ϕ18 et


pour un ϕ12. La longueur de recouvrement est préconisée égale à la longueur
d’ancrage. Des étriers seront mis en œuvre dans la zone de porte à faux de la dalle pour ancrer l’effort
de choc en face supérieure de la dalle. L’épaisseur faible de la dalle ne permet pas de positionner les
étriers dans le sens vertical. Nous les positionnerons donc dans le sens transversal. Ces dispositions
géométriques sont présentées sur la figure 45.

Figure 45 : disposition des armatures transversales

PFE - JUIN 2014 34


La figure 46 présente la disposition horizontale des étriers de choc :

Figure 46 : vue A - disposition des étriers

3.9.3. Dimensionnement des armatures longitudinales

- Armature de prédimensionnement

Au stade du dimensionnement de la structure mixte, nous avons supposé la mise en œuvre


d’armatures longitudinales équivalentes à 2 % de la section de la dalle. Ces 2 % sont supposés
réparties pour 2/3 en partie haute et 1/3 en partie basse de la dalle. Pour une classe d’exposition XF1
(attaque de gel modéré sans agent de déverglaçage) et un espacement de barres de 15 cm, on
obtient les sections d’armatures présentées ci-après. Ces armatures ont un taux de travail faible, on
se propose donc d’optimiser leurs sections.

Armatures au stade du dimensionnement - structure mixte


Section armatures supérieures mm²/m 2200 2/3*S_arm → ϕ22 e150
Section armatures inférieures mm²/m 1100 1/3*S_arm → ϕ16 e150

- Armature minimale longitudinale

Se référer à la détermination de l’armature minimale de la partie 3.8.2. Les calculs sont identiques.

ϕ12 e=150

ϕ12 e=150

Figure 47 : résumé du dimensionnement de l'armature minimale longitudinale

- Vérification de l’armature minimale

Déterminons dans un premier temps la section d’armature pour une largeur d’influence de dalle de
1,55 m. φ12 e150 correspondent à une section de 754 mm²/m. Donc pour une largeur de 1,55 m nous
aurons : 754*1,55=1169 mm². L’enrobage de ces armatures est déterminé par la position des
armatures transversales comme le montrent les schémas suivants (on fait l’hypothèse simplificatrice
et sécuritaire de l’existence de ϕ18 sur toute la largeur de la dalle pour la détermination des enrobages).

PFE - JUIN 2014 35


Figure 48 : définition des enrobages – armatures longitudinales

L’état de contrainte dans les sections d’armatures est déterminé selon la même méthode qu’à la
vérification de la section métallique sur appui (voir 3.4.5.2). Les sollicitations et combinaisons sont les
mêmes qu’au paragraphe 3.4.5.2 avec la section de la poutre métallique optimisée. On obtient ainsi
les états de contraintes suivants :

Contraintes dans les armatures longitudinales sur appui


Chargement montage après liaison mixte Retrait Σ Résistance Vérification Travail
σarm_inf - 385 28 413 414 vérifié 100 %
σarm_sup - 397 31 428 414 non vérifié 103 %

Avec fyd=fy.γM1=414 MPa.

L’armature longitudinale minimale n’est pas vérifiée. Il faut donc dimensionner l’armature longitudinale
en augmentant la section des armatures supérieures.

- Dimensionnement des armatures longitudinales

La répartition des contraintes dans les sections d’armatures se fait de manière identique à la
vérification précédente. Pratiquement, on se sert du classeur Excel élaboré pour les vérifications de la
structure mixte et on fait varier la section d’armature supérieure jusqu’à obtenir un taux de travail de
ces dernières inférieur à 100 %. On choisit ensuite une section d’armature du commerce proche et
supérieure à cette valeur dimensionnée. Les résultats de cette étude sont présentés ci-dessous :

c = 60mm ϕ14 e=150 →1030 mm²/m

c = 53mm ϕ12 e=150 →754 mm²/m

Contraintes dans les armatures longitudinales sur appui


Chargement montage après liaison mixte Retrait Σ Résistance Vérification Travail
σarm_inf - 337 27 363 414 vérifié 88 %
σarm_sup - 348 29 377 414 vérifié 91 %

PFE - JUIN 2014 36


Figure 49 : plan d'armatures longitudinales – coupe transversale de la dalle

3.9.4. Vérification de la dalle à l’effort tranchant

- Charge de trafic

Les charges de trafic sont issues de la norme SIA 261 « trafic non motorisé », modèle de
charge 2 (9.2.3) :

On appliquera donc une charge concentrée Qk=10kN sur un carré de 10 cm de côté, placé de manière
défavorable dans le sens transversal de la dalle.

- Section de contrôle

Figure 50 : diffusion des efforts dans la dalle

Dans la couche de revêtement ainsi que dans le béton les efforts se diffusent suivant un angle de 45°.
On obtient donc une largeur diffusée de 465 mm. Pour la définition des efforts et moments résistants
c’est cette largeur de contrôle que nous considérerons : 165 mm x 465mm. Les armatures mises en
œuvre dans cette section sont définies en 3.9.3.

PFE - JUIN 2014 37


- Modèle d’étude

Nous étudions sur SCIA 1m de longueur de dalle en y appliquant le modèle 2 de charge d’exploitation
à intervalles réguliers dans le sens de la largeur afin de mettre en évidence la section la plus sollicitée
en effort tranchant. La démarche de vérification au poinçonnement fait référence à la norme SIA 262
et à la publication de l’IBéton en accord avec l’OFROU concernant « Le dimensionnement et la
vérification des dalles de roulement des ponts routiers » en précision de la SIA 262 (AGB 028).

- Sollicitations
. Poids propre dalle : 25 kN/m² → calcul direct SCIA
. Glissière : 1 kN/m
3
. Revêtement : 24 kN/m → 2,4 kN/m²
. Modèle de trafic 2 : 10 kN/0,1x0,1m² → 1000 kN/m²
La charge de trafic type 2 n’est pas concomitante avec le modèle de trafic 1. Sa position la plus
défavorable en effort tranchant est à environ 2d de l’appui, avec

Figure 51 : position de la charge de trafic 2

Les sollicitations sont combinées en ELU type 2 :


. γG = 1,35
. γQ_trafic2 = 1,50

- Vérification

La position transversale de la section la plus sollicitée – S – Figure 52 : section la plus sollicitée


est à d/2 de l’appui : (voir figure 52).

Les diagrammes d’effort tranchants et de moments de flexion


concomitants sont présentés respectivement en annexe 21 et
22. Les positions des charges et des sections de contrôle sont
définies afin d’optimiser la valeur de l’effort tranchant. Pour la
même configuration de chargement, on obtient également un
moment, appelé concomitant. L’AGB028 recommande de
rechercher également la position du moment maximal avec
l’effort tranchant concomitant. Cette dernière configuration a
été étudiée dans notre cas, mais aboutit à des résultats plus
favorables pour la vérification de la dalle. On retiendra donc la
valeur d’effort tranchant agissant et de moment
concomitant .

PFE - JUIN 2014 38


Les vérifications sont font d’après la SIA 262 4.3.3 et sont détaillées en annexe 23. On obtient une
résistance à l’effort tranchant :

→ La dalle est donc vérifiée à l’effort tranchant

3.9.5. Vérification de la dalle au poinçonnement – entre les poutres

Figure 53 : poinçonnement entre les poutres (extrait AGB 028)

La vérification au poinçonnement concerne deux zones du tablier : entre les poutres et la zone de la
dalle en console. Dans chacune de ces zones critiques il faut alors étudier la résistance des armatures
transversales et longitudinales à l’effort tranchant induit par la sollicitation poinçonnement.

- Charge de trafic

Voir « charge de trafic » 3.9.4.

- Section de contrôle

On se réfère à la norme SIA 262 et à l’AGB 028. La figure 54, ci-contre issue de l’AGB 028 présente la
détermination du périmètre de contrôle. La formule proposée par l’ouvrage est la suivante :

Avec u le périmètre, d la hauteur statique de la dalle (0,9 h) et b la largeur d’application de Qk. Ce


calcul aboutit à un périmètre de contrôle .

Figure 54 : périmètre de contrôle

- Sollicitations

Les sollicitations correspondent aux charges de trafic relatées plus haut, affectées du coefficient ELU :
2003
γQ_trafic2 = 1,50. D’après AGB 028 et SIA262 4.3.6.2.2, la sollicitation de poinçonnement est définie
comme :

Avec Vd, la somme des charges incluses dans le périmètre de contrôle u. Vd correspond donc à la
charge de trafic du modèle 2 (10kN).

- Vérification des armatures transversales

Le processus du calcul de la résistance au poinçonnement tiré de l’AGB 028 est exposé en


annexe 24. Il en est de même pour les détails des calculs de la présente étude en annexe 25. On
trouve ainsi la résistance au poinçonnement de la dalle dans le sens transversal :

PFE - JUIN 2014 39


→ Les armatures transversales sont vérifiées au poinçonnement entre les poutres

- Vérification des armatures longitudinales

Le processus de calcul tiré de l’AGB 028 est exposé en annexe 24. Il en est de même pour les détails
des calculs de la présente étude en annexe 25. La méthodologie du calcul est identique à celui de la
vérification des armatures transversales. On trouve ainsi la résistance au poinçonnement de la dalle
dans le sens longitudinal :

→ Les armatures longitudinales sont vérifiées au poinçonnement entre les poutres

La dalle est donc vérifiée au poinçonnement pour la zone entre les deux poutres maitresses.

3.9.6. Vérification de la dalle au poinçonnement – consoles

Figure 55: poinçonnement sur les consoles (extrait AGB 028)

Pour cette vérification, on suit exactement la même démarche qu’au 3.9.5.

- Charge de trafic

Voir « charge de trafic » 3.9.4.

- Section de contrôle

On se réfère à la norme SIA 262 et à l’AGB 028. La figure 56 ci-après présente la détermination du
périmètre de contrôle. Le tableau ci-dessous transcrit les résultats de cette étude.

périmètre de contrôle Formule


Largeur d'application de Qk b mm 100
Épaisseur dalle ed mm 165
Hauteur statique de la dalle d mm 148,5 0,9.ed
périmètre de contrôle u m 0,53 d.π/2+3.b

Figure 56 : périmètre de contrôle

- Sollicitations

Voir « Sollicitations » 3.9.4.

PFE - JUIN 2014 40


- Vérification des armatures transversales

Le processus de calcul tiré de l’AGB 028 est exposé en annexe 24. Il en est de même pour les détails
des calculs de la présente étude en annexe 26. On trouve ainsi la résistance au poinçonnement de la
dalle dans le sens transversal :

→ Les armatures transversales sont vérifiées au poinçonnement sur les consoles

- Vérification des armatures longitudinales

Le processus de calcul tiré de l’AGB 028 est exposé en annexe 24. Il en est de même pour les détails
des calculs de la présente étude en annexe 26. On trouve ainsi la résistance au poinçonnement de la
dalle dans le sens longitudinal :

→ Les armatures longitudinales sont vérifiées au poinçonnement sur les consoles

La dalle est vérifiée au poinçonnement pour la zone de la dalle en console.

3.10. Dimensionnement de la connexion acier – béton

Le but du présent paragraphe est de dimensionner la liaison entre la semelle supérieure de la poutre
métallique et la dalle en béton. Cette liaison donne au tablier son caractère de structure mixte acier-
béton.

3.10.1. Calepinage de la dalle

La dalle de la passerelle sera constituée d’éléments préfabriqués. Ces éléments seront de deux types
et sont présentés annexe 27. La trame des dalles préfabriquées est uniforme sur l’intégralité du tablier
avec des éléments de 2,40 m (type 2). Seuls les deux éléments de rives sont plus courts avec une
longueur de 2 m (type 1). Cette trame est représentée sur l’annexe 28.

3.10.2. Disposition des goujons

- Géométrie et espacements des goujons

Dans le sens longitudinal seront disposées deux rangées de goujons. D’après la norme SIA 264
concernant la construction mixte et le TGC12, on retient les valeurs d’espacements suivantes :
 Transversalement :
 Longitudinalement :
Longitudinalement, on choisit une valeur de 150 mm en raison de l’espacement des armatures
transversales de 150 mm. La hauteur des goujons est choisie à 110mm.
Figure 57 : géométrie
- Répartition des goujons dans les réservations des goujons

Chaque réservation a les dimensions suivantes : . On pourra


donc mettre en œuvre au maximum dans le sens longitudinal :

On obtient donc un nombre maximal de goujons par réservation de :

PFE - JUIN 2014 41


3.10.3. Calcul de la connexion

Le calcul de la connexion se fait d’après le chapitre 13.5 du TGC12 « connexion acier-béton ». Nous
suivons la méthodologie du calcul élastique.

- Effort rasant

Dans un premier temps, il faut calculer l’effort rasant issu des différents chargements et de leur
chronologie.

Pour ce faire, un exploite la formule ci-dessous (TGC 12) :

L’effort rasant doit être calculé pour une combinaison ELS et ELU. Les diagrammes ci-dessous sont
établis pour la moitié du tablier, mais sont valables pour son intégralité par symétrie. En effet, la
passerelle présente une géométrie symétrique et donc une répartition symétrique de l’effort tranchant.

Diagramme d'effort rasant - ELS


250
Effort rasant (kN/m)

200
150
100
50
0
0 10 20 30 40 50 60
Abscisse du tablier (m)

Figure 58 : combinaison ELS

PFE - JUIN 2014 42


Diagramme d'effort rasant - ELU
250

Effort rasant (kN/m)


200
150
100
50
0
0 10 20 30 40 50 60
Abscisse du tablier (m)

Figure 59 : combinaison ELU

- Résistance et répartition des goujons

La résistance des goujons déterminera le nombre de ces derniers à mettre en œuvre dans chaque
réservation. Les goujons sont choisis en diamètre φ16.

La résistance de la connexion dépend des deux critères cités ci-dessous (TGC12) :

Dans la pratique, il faudra retenir la plus petite valeur de ces deux résistances. Notre calcul aboutit
aux résultats suivants :
- Écrasement du béton :
- Rupture de la tige du goujon :

On retient donc la valeur de calcul de la résistance de la connexion, la plus faible de ces deux
valeurs :

On en déduit facilement le nombre de goujons par réservation en fonction de l’effort rasant agissant. Il
faut noter qu’une réservation présente une largeur d’influence de 2,40 m pour la reprise de l’effort
rasant. Il nous faudra donc résonner par paliers d’effort rasant moyens.

La répartition des goujons présentée ci-dessous correspond au cas le plus défavorable des deux
combinaisons ELU et ELS.

PFE - JUIN 2014 43


Répartition des goujons sur l'ouvrage - combinaison ELU

14

12
goujons par réservations

10

Positions des réservations sur l'ouvrage (m)

Abscisse réservation goujon/réservation Abscisse réservation goujon/réservation


m - m -

2 12 50 10
4,4 6 52,4 8
6,8 6 54,8 6
9,2 4 57,2 6
11,6 4 59,6 4
14 6 62 4
16,4 8 64,4 6
18,8 10 66,8 8
21,2 10 69,2 10
23,6 12 71,6 12
26 12 74 12
28,4 10 76,4 10
30,8 8 78,8 10
33,2 6 81,2 8
35,6 4 83,6 6
38 4 86 4
40,4 6 88,4 4
42,8 6 90,8 6
45,2 8 93,2 6
47,6 10 95,6 12

Figure 60 : répartition des goujons sur l'ouvrage

PFE - JUIN 2014 44


4. Dimensionnement des piles et culées

4.1. Vérification des consoles

4.1.1. Descente de charge sur les consoles


Les valeurs de descentes de charges sont issues du modèle SCIA (tableau ci-dessous).

Appui i Combinaisons Maximum

Brut ELS quasi perm ELS rares ELS fréquents ELU Brut ELU
2 197 127 197 155 277
3 476 358 476 405 660
4 364 291 364 320 502 476 660
5 472 355 472 402 655
6 193 123 193 151 271

4.1.2. Descente de charge sur les piles existantes


Des valeurs des réactions d’appuis de la passerelle sur ses consoles, combinées avec la géométrie
des piles existantes on déduit facilement les réactions sur les piles existantes. Les consoles sont
fixées sur les chevêtres par des ancrages en deux points. Les Annexes 29 à 32 résument les résultats
de ces calculs. Les piles et leurs fondations devront être vérifiées sous ces valeurs de surcharges
dans une étude ultérieure.

4.1.3. Vérification des consoles à la flèche

La structure est modélisée sur SCIA. On lui applique les charges définies par la norme SIA261
combinées d’après la SIA260 en ELS Fréquent avec la charge de trafic modèle 1.

Figure 61 : modélisation des consoles sur SCIA

Les sections des consoles sont présentées ci-dessous. Il faut noter que la géométrie en section de la
console 5 a dû être modifiée par rapport au prédimensionnement afin de satisfaire aux conditions de
flèches. Sont donc énumérés ci-dessous uniquement les résultats des vérifications des sections
modifiées.

On ne considère pas dans cette combinaison ELS les charges permanentes du tablier ainsi que le
poids propre des consoles. Ces sollicitations seront prises en considération lors du dimensionnement
ultérieur de la contre-flèche des consoles.

La vérification de la combinaison sous ELS quasi permanents n’est pas faite, car toutes les
sollicitations des poids propres sont prises en compte dans la contre-flèche. De plus, cette
combinaison affecte aux charges de trafic un coefficient ψ2=0. Il n’y a donc pas de charge à
considérer dans cette combinaison.

PFE - JUIN 2014 45


.
Figure 62 : coupe console – appuis 3 et 4 Figure 63 : coupe console – appui 5

On se réfère à la SIA260 tableau 8 pour la vérification des flèches. Les résultats des calculs sont
relatés dans le tableau suivant :

Cas de charge fréquent - trafic modèle 1


Console Portée Flèche admissible Flèche calculée Vérification
i m mm mm -
3 6,29 10 5,4 vérifié
4 8,5 14 8,6 vérifié
5 4,45 7,4 7,2 vérifié

4.1.4. Dimensionnement des contres flèches des consoles

Les consoles sont contre fléchées pour les charges permanentes des descentes du tablier (poids
propre dalle et métal, revêtement, glissières, retrait) ainsi que leur poids propre.

Figure 64 : flèche sous charges permanentes

PFE - JUIN 2014 46


Figure 65 : contre flèche - console 3

Figure 66 : contre flèche - console 4

Figure 67 : contre flèche - console 5

Les figures 65 à 67 explicitent les contre-flèches à mettre en œuvre en usine avant le montage de la
structure métallique.

4.1.5. Vérification des consoles à l’effort tranchant

Les consoles sont vérifiées sous combinaison ELU type 2 d’après la SIA 260. Les efforts agissants
sont obtenus par une modélisation sur SCIA. Nous vérifierons la section des consoles au droit de

PFE - JUIN 2014 47


l’ancrage le plus sollicité, c’est-à-dire celui de droite. La figure 68 présente les diagrammes d’efforts
tranchants correspondants.

Figure 68 : diagramme d'effort tranchant – consoles

Vérification des consoles d’après la norme SIA263 :


- Pour les consoles 3 et 4 on retient donc pour . Ces sections sont
donc vérifiées et ne présentent pas de risque d’interaction moment effort tranchant (
) ni de voilement. Voir les détails de calculs en annexe 33.
- Pour la console 5 on retient pour . Cette section est donc vérifiée
et ne présente pas de risque d’interaction moment effort tranchant ( ) ni de
voilement. Voir les détails de calculs en annexe 33.

4.2. Conception des appuis

4.2.1. Disposition et nature des appuis

PFE - JUIN 2014 48


4.2.2. Dimensionnement des appareils d’appui 3, 4, 5 et 6.
On se propose de créer des appuis simples à l’aide d’appareils d’appui en élastomère fretté. On se
réfère donc au catalogue du constructeur : MAGEBA. Nous choisissons un appui néoprène Lasto-
block type B dont on se propose de déterminer les dimensions. La méthode de calcul est exposée en
annexe 34 et les détails du calcul en annexe 35.

On détermine dans un premier temps le déplacement maximal de l’appui longitudinalement. Ces


résultats sont déterminés à l’aide de SCIA pour les sollicitations induisant des déplacements
longitudinaux (variation uniforme de température et retrait). On retient la valeur maximale
déterminée sur l’appui 6.

La deuxième étape consiste à déterminer la charge verticale minimale (Ndmin) et maximale (Ndmax) sur
les appuis. Ndmin est déterminé sous combinaison de charges permanentes ELS et Ndmax sous
combinaison ELU type 2. On obtient les valeurs de charges suivantes :

Ensuite, on s’intéresse à la rotation maximale des appuis déterminée sous combinaison ELS :

Et finalement, on peut déterminer les dimensions de l’appui néoprène comme la plus petite des
combinaisons préconisées par le constructeur :

a (longitudinal) mm 200
b (transversal) mm 250
t (épaisseur) mm 52

4.2.3. Conception des appuis 3, 4, 5 et 6.


On se propose de faire reposer les poutres maitresses sur les consoles par l’intermédiaire de deux
entretoises de consoles. Cette conception augmentera également considérablement la rigidité face au
déversement des consoles. La semelle supérieure de l’entretoise doit être suffisamment large pour
recevoir l’appui néoprène – au moins 250 mm. Les dimensions de cette entretoise PRS sont
optimisées en fonction des dimensions des consoles, de l’appareil d’appui et de la classe du profilé
(classe 3). Elles sont mises en évidence sur les schémas ci-dessous:

Figure 69 : géométrie des entretoises d'appui

PFE - JUIN 2014 49


- Appui 3 : 2 appuis simples

La géométrie de l’appui 3 est présentée en Annexe 36.

- Appui 4 : 2 appuis simples et une butée transversale

La géométrie de l’appui 4 est présentée en Annexe 37.

- Appui 5 : 2 appuis simples

La géométrie de l’appui 5 est présentée en Annexe 38.

- Appui/culée 6 : 2 appuis simples et une butée transversale

La géométrie de l’appui 6 est présentée en Annexe 39.

4.2.4. Vérification des butées parasismiques

- Sollicitations accidentelles sismiques

Déterminons dans un premier temps les sollicitations sismiques à prendre ne considération dans notre
cas d’étude, d’après la SCIA 261 paragraphe 16 :

Ces caractéristiques sismiques sont rentrées directement dans le logiciel SCIA pour le calcul des
réactions sismiques.

- Réactions d’appuis sismiques transversales

D’après SCIA, on obtient les réactions sismiques sur les différents appuis. On ne considère ici que le
séisme transversal pour la vérification des butées transversales :

Appui RY
2 41 kN
4 122 kN ← dimensionnant
6 42 kN

- Vérification des butées transversales 4 et 6

Les butées transversales de ces deux appuis sont composées des mêmes profilés. Nous vérifierons
donc uniquement la butée avec la géométrie la plus défavorable, à savoir celle de l’appui 6. En effet,
elle présente le plus grand bras de levier comme le montrent les figures ci-après.

PFE - JUIN 2014 50


Figure 70 : bras de levier des butées transversales

Le profilé de butée central HEB140 est vérifié à la flexion, au cisaillement et à l’interaction-flexion


cisaillement. Ces calculs sont effectués d’après la SIA 263 et sont détaillés en annexe 40.

Pour on obtient avec un excentrement de un moment de flexion transversal dans


le profilé de butée . Le profilé HEB140 présente une résistance à l’effort tranchant dans
le sens transversal . Il présente un taux de travail de 48 %. Le profilé de butée est donc
vérifié au cisaillement et ne présente pas de risque d’interaction flexion-effort tranchant. Son moment
résistant est bien supérieur au moment agissant. Le profilé est donc bien aussi vérifié
à la flexion. Les butées transversales des appuis 4 et 6 sont ainsi vérifiées sous combinaison d’action
sismique.

- Vérification des ancrages de la butée 6

Pour les dispositions géométriques, se référer à la figure 69 et à l’annexe 39.

Les ancrages précontraints sont choisis de diamètre M12 et de classe 10,9 pour un nombre total de 6
ancrages. La vérification à la traction et au cisaillement est faite d’après le TGC10 8.4.4 explicitée ci-
après.

PFE - JUIN 2014 51


On considère sous flexion transversale, la mise en traction de 2 ancrages uniquement. La résistance
au cisaillement dépend de la réserve de précontrainte restant dans les ancrages. La répartition de
l’effort de cisaillement entre les ancrages en traction et en compression n’est pas connue. Nous
supposons donc une réserve de précontrainte réduite dans tous les ancrages correspondant à la
précontrainte initiale moins la contrainte de traction due à la flexion. Cette considération est
défavorable pour notre système. Elle est donc acceptable pour nos calculs.

Les calculs sont détaillés en annexe 41. On obtient un taux de travail à l’interaction traction-
cisaillement de 62 %. Les ancrages précontraints de l’appui 6 sont donc vérifiés sous combinaison
sismique transversale.

4.3. Conception de la culée C2

4.3.1. Conception géométrique


La géométrie de la culée est présentée en annexe 42.

4.3.2. Hypothèses de calcul


Pour les calculs de vérification de la stabilité de la culée, nous avons considéré les hypothèses
suivantes :
 La culée est fondée sur du rocher calcaire avec les caractéristiques suivantes :
 φrk = 33°
 crk = 50 kPa
 γrk = 23 kN/m3
 Les caractéristiques de l’interface semelle-rocher sont les suivantes :
 δik = 32°
 cik = 0 kPa
 γik = 21 kN/m3
 Sauf avis contraire, il est admis l’absence de fissuration ou pendage au niveau du rocher
pouvant entraîner des problèmes de glissement
 lors des travaux d'excavation de la fondation ces caractéristiques seront contrôlées et
validées par un spécialiste.

Les calculs du présent paragraphe font référence au guide du SETRA « Ponts en zone sismique »,
complément à l’EC8 et à la norme SIA261 paragraphe 16 « Séisme ».

4.3.3. Vérification de la sécurité au glissement

4.3.3.1. Calcul des coefficients sismiques kh et kv


Dans un premier temps, il faut déterminer les coefficients sismiques horizontaux et verticaux,
respectivement kh et kv. L’annexe 43 présente le détail de ces calculs. On retient :

PFE - JUIN 2014 52


4.3.3.1. Calcul de la poussée dynamique des terres
On peut ensuite déterminer la valeur de la poussée dynamique des terres sur le voile du la culée C2. Il
faut distinguer deux cas :
- Le cas
- Le cas –

Ces deux cas d’étude conduisent respectivement aux résultats suivants (calculs détaillés en
annexe 44 et 45) :
-
-

On retiendra la plus grande de ces deux valeurs ( ) pour les vérifications ultérieures. À
noter également qu’aucun calcul de poussée statique n’est nécessaire. En effet, les calculs de
poussée dynamique selon l’EC8 incluent directement la part statique de la poussée.

4.3.3.2. Calcul de l'effort sismique sur la culée C2


Le but de ce paragraphe est de calculer l’effort sismique engendré l’excitation de la masse de la culée
C2. Les données sismiques de la passerelle sont rappelées dans le tableau ci-dessous :

En considérant la section transversale de la culée (annexe 46), ainsi que la valeur de l’accélération
sismique déterminée sur le spectre ci-contre (a=f(T)) établi avec SCIA, on peut déterminer la valeur de
l’effort sismique sur la culée.

Figure 71 : spectre d’accélération sismique

On peut noter que le calcul de l’effort sismique est fait en utilisant la valeur d’accélération sismique du
palier. Cette démarche est sécuritaire.

PFE - JUIN 2014 53


4.3.3.3. Effort sismique du tablier sur la culée C2
L'étude sismique est faite sur SCIA. La démarche à identique à celle énoncée au 4.2.4. On obtient les
réactions sismiques suivantes :

Séisme X
Appui RX (kN)
2 188 ← dimensionnant
Séisme Y
Appui RY (kN)
2 41
4 122 ← dimensionnant
6 42

La descente de charge sismique longitudinale du tablier sur la culée vaut donc :

4.3.3.4. Efforts statiques dus aux autres chargements

Figure 72 : géométrie de l'excavation


3
Revêtement : 24 kN/m → ⁄ avec 0,1 m l'épaisseur de revêtement.
Pour une largeur d'excavation de 2,61 m :

 Poids propre de la semelle : ⁄ ⁄ de largeur de semelle. Avec


2
1,97 m la section transversale de la semelle. Pour une largeur de 3,5 m :

PFE - JUIN 2014 54


 Poussée verticale du remblai :

Figure 73 : géométrie du terrain sur la culée

 Poids propre du tablier : Pt

Les valeurs du poids propre du tablier proviennent des descentes de charges déjà énoncées au 4.1.1.
On ne considère que la descente de charge des charges permanentes du tablier :

4.3.3.5. Calcul des coefficients ka et k0

 ka :
 On fait l'hypothèse d'un remblai à surface horizontale : β=0 → inclinaison du terrain
par rapport à l'horizontale.
 δ/φ'=2/3=0,66 → coefficient de frottement remblai/béton
 φ'k=2/3*δik=2/3*32°=21,3°, γφ=1,2 → ( ) ( )
 On se réfère au graphique issu de l'EC 7 Annexe C (figure 74, page suivante).

 k0 : k0= (1-sinφ'd)*(1+sinβ) / cosβ

AN : k0= (1-sin18°)*(1+sin0) / cos0 = 0.69

 Choix de la combinaison défavorable


 ka*1.35=0.48*1.35=0.65
 k0=0.69
 σh=σv*max(k0;1.35* ka) → σh = 0.69*σv

PFE - JUIN 2014 55


Figure 74 : détermination de ka d’après EC7

4.3.3.6. Combinaison sismique des actions

 Sollicitations horizontales
 Ed=68kN
 Rx=188kN
 Rsis=31kN
 Rth* k0=19.4*0.69=13,4 kN
 Edestab= Ed+ Rx+ Rsis+ Rth* k0=300kN

PFE - JUIN 2014 56


 Sollicitations verticales stabilisantes
 Ps= 172kN
 Pt=127kN
 P1 = 126 kN
 Pstab=ΣPi=425kN

4.3.3.7. Résistance au glissement de la semelle

 ( ) ( )
 ΤRd = [σv*tan(φrd) + crk/γc]*Ssemelle = Pstab*tan(φrd)+γc*cr* Ssemelle

AN : ΤRd = 425*tan(28,4°)+50*2.47*3.5/1,2=590 kN

 Edestqb/TRd=300/590≈51 % → la culée est vérifié au glissement en situation de projet


sismique.

4.3.4. Vérification de la sécurité au renversement

4.3.4.1. Calcul du centre de gravité de la culée


Dans cette vérification interviennent les moments. Il est donc nécessaire de déterminer le centre de
gravité de la culée et ensuite les bras de levier des efforts que nous avons déterminés dans la
vérification 4.3.3. Les sollicitations qui sont à prendre en considération sont donc les mêmes et
suivent la même combinaison accidentelle sismique. Le calcul du centre de gravité de la culée est
détaillé en annexe 47.

Figure 75 : centre de gravité de la culée C2 – cotation en mm

PFE - JUIN 2014 57


4.3.4.2. Détermination des moments agissants

Figure 76 : bras de levier des sollicitations sismiques

Afin de vérifier la stabilité au renversement de la culée, nous faisons la somme des moments
déstabilisants et la somme des moments stabilisants. Le point de réduction de ces moments est
symbolisé sur la figure 76 ainsi que l’intégralité des bras de levier des forces. Ces moments sont
calculés sous combinaison accidentelle sismique (coefficients égaux à 1). En suivant cette démarche,
nous obtenons les résultats suivants :

Moments déstabilisants
Sollicitation Force Valeur Bras de levier Moment Total Coefficients
- - kN m kN/m kN/m -
Poussée dynamique des terres Ed 68 1,11 75,5
Poussée due au revêtement Rth 13,4 1,11 14,9
294 1
Réaction sismique tablier Rx 188 0,995 187,1
Réaction sismique culée Rsis 31 0,54 16,7

Moments stabilisants
Sollicitation Force Valeur Bras de levier Moment Total Coefficients
- - kN m kN/m kN/m -
poids propre remblais arrière P1 126 1,97 248,2
poids propre culée Ps 172 1,19 204,7 544 1
descente de charge tablier Pt 127 0,72 92,2

4.3.4.3. Vérification au renversement

Σ moments stabilisants
= 1,85 > 1,5
Σ moments déstabilisants

→ la culée est vérifiée au renversement en situation de projet sismique.

PFE - JUIN 2014 58


4.3.5. Conception du point fixe de la culée

4.3.5.1. Descente de charges verticales

La reprise de charges verticales se fait par l’intermédiaire d’appuis en néoprène sous chaque poutre
dimensionnés au 4.2.2 (250*200*52 – voir annexe 48).

4.3.5.2. Géométrie du point fixe

La géométrie est présentée en annexe 49. La mise en place des appuis a nécessité de légères
modifications de la culée qui ne viennent cependant pas remettre en cause la vérification de stabilité
précédente, car ces modifications sont minimes et le facteur de sécurité de la stabilité est assez élevé.
Le point fixe est réalisé à l’aide d’un buton HEB140. Il est fixé sous l’entretoise et se glisse dans une
réservation de la culée. Les mouvements sont bloqués dans toutes les directions, mais les rotations
restent possibles grâce à un léger jeu entre le profilé HEB et sa réservation.

4.3.5.3. Vérification de la butée

Les butées doivent être vérifiées à la flexion déviée et au cisaillement dévié selon la SIA263 5.1.6. Les
sollicitations sont identiques à celles déterminées au 4.3.3.3. Ces réactions sismiques sont rappelées
dans le tableau suivant, avec X la direction longitudinale et Y la direction transversale.

Séisme X
Appui RX (kN)
2 188
Séisme Y
Appui RY (kN)
2 41
Il faut étudier 2 combinaisons :
- Une combinaison de RX avec 0,3.RY (1)
- Une combinaison de 0,3.RX avec RY (2)

La norme SIA 263 préconise que sous une sollicitation de flexion déviée, la somme taux de travail
dans les deux sens de flexion reste inférieure à 100 %. Concernant les vérifications de cisaillement, ce
sont deux éléments distincts du profilé HEB qui reprennent l’effort longitudinal (âme et raidisseurs –
figure 78 en vert) et transversal (semelles – figure 78 en rouge). Chacune de ces vérifications d’effort
tranchant suit donc le processus de vérification classique de résistance - ⁄ . On
vérifiera également le risque d’interaction moment effort tranchant de manière classique - ⁄
. Il faut donc déterminer les efforts tranchants et les moments associés dans les deux directions X
et Y. Les moments associés sont calculés avec l’excentricité de l’effort tranchant sur la butée par
rapport à son encastrement sur l’entretoise d’appui. Ce bras de levier (250mm) est visible sur le
schéma ci-dessous :

Figure 77 : bras de levier du point fixe

PFE - JUIN 2014 59


La capacité de résistance dans les deux directions d’effort est déterminée à l’aide de la coupe
transversale du buton (figure 78). À noter que le profilé est raidi afin de présenter une surface de
butée homogène sur ses 4 côtés. Ces raidisseurs sont supposés participants à la résistance au
cisaillement dans le sens longitudinal. Nous ne les considérerons cependant pas dans le calcul de la
résistance à la flexion et nous nous réfèrerons directement aux données du catalogue constructeur
Arcelor.

Figure 78 : coupe transversale du buton – semelles en rouge – âmes en vert

Les détails des vérifications sont exposés en annexe 50. Nous retiendrons les résultats suivants :
- Sous combinaison (1) :
. Taux de travail à la flexion déviée → 64 %
. Taux de travail au cisaillement longitudinal → 24 %
. Taux de travail au cisaillement transversal → 2 %
- Sous combinaison (2) :
. Taux de travail à la flexion déviée → 42 %
. Taux de travail au cisaillement longitudinal → 7 %
. Taux de travail au cisaillement transversal → 6 %

Le profilé de butée du point fixe de la culée C2 est donc vérifié sous combinaison accidentelle
sismique.

4.4. Bossage sur appui


La passerelle s’appuie sur les piles existantes de l’ouvrage D04A. Son tracé est donc naturellement
parallèle à ce dernier ouvrage, tout comme sa pente. La zone d’appui de la poutre sur la console doit
donc présenter une surface plane. Ceci est réalisé sous la forme d’un bossage réalisé en usine sous
la poutre métallique.

Figure 79 : pente longitudinale D04G

Les détails du bossage de chaque appui sont détaillés en annexe 51.

PFE - JUIN 2014 60


5. Étude dynamique
En raison de leur structure assez légère, les passerelles sont souvent soumises à des problèmes de
vibrations. La norme suisse ne préconise pas de vérification à la fatigue pour les passerelles
piétonnes cependant une étude dynamique est nécessaire.
Pour cette étude, on se réfère au guide du SETRA « Évaluation du comportement vibratoire sous
l’action des piétons ». Le guide propose la méthodologie énoncée ci-dessous :

Figure 80 : organigramme de la méthodologie d'analyse vibratoire

5.1. Classe de passerelle

Il existe 4 types de passerelles énoncés ci-


contre. La passerelle que nous étudions se
trouve dans la Classe III.

PFE - JUIN 2014 61


5.2. Détermination des fréquences propres

D’après le guide du SETRA, il faut déterminer les fréquences propres à vide et la passerelle chargée
2
sur toute sa surface à raison d’un piéton de 700N/m .

5.2.1. Détermination des fréquences propres à vide

L’étude se fait avec le logiciel SCIA : le logiciel génère automatiquement les masses correspondant
aux charges usuelles de la passerelle, avec lesquelles nous avons mené les calculs précédents. Pour
l’étude vibratoire, nous étudions la structure avec une dalle en béton fissurée établie au 3.3.2
présentée ci-dessous :

Figure 81 : structure fissurée

Pour vérifier qu’un mode propre est critique pour la


structure, il doit à la fois mobiliser plus de 15 % de la
masse modale et être compris dans certaines plages
définies par le guide et présentées ci-dessus. Pour
les passerelles de classe III, seule la plage 1 est
critique. Les résultats de l’étude dynamique détaillée
sont proposés en Annexe 51.

On remarque un mode propre critique : 0.8 Hz →


mode propre transversal.

Figure 82 : plages de fréquences critiques

5.2.2. Détermination des fréquences propres avec piétons

On suit exactement la même démarche qu’au paragraphe précédent en ajoutant la masse des piétons
sur la passerelle (700kN/m²). On retrouve le même mode propre critique que précédemment : 0,8 Hz
en mode propre transversal. Les calculs sont exposés en annexe 52.

PFE - JUIN 2014 62


5.3. Analyse dynamique

Pour le mode propre critique mis en évidence, le guide du SETRA demande de faire une analyse sous
charge dynamique dépendante de la fréquence du mode afin de déterminer si les accélérations
engendrées sont compatibles avec les conditions de conforts requises par la norme ou le maitre
d’ouvrage. La démarche à suivre est explicitée dans le guide au paragraphe 2.4.

2
Direction du mode considéré Charge par m à appliquer

Verticale ( )

Longitudinale ( )

Transversale ( )

Avec :
2 2
- d : la densité de piétons au m dépendant de la classe de passerelle 0,5 piéton/m dans
notre cas.
- 280N : la valeur de charge associée à un piéton pour l’analyse dynamique
- fv : la fréquence de vibration critique considérée
- : le pourcentage d’amortissement critique 0,6 % dans notre cas.
- : le nombre total de piétons sur la passerelle
- : facteur de réduction dépendant de la fréquence.

Pour les passerelles de classe III, seul le cas de foule « peu dense et dense » est à considérer.

On applique donc ces charges sur la structure fissurée de la passerelle pour le mode propre critique
mis en évidence. Les résultats d’accélérations maximales obtenues lors du calcul sont à comparer
avec les données du tableau suivant :

Figure 83 : critères de confort

PFE - JUIN 2014 63


Ces charges sont à orienter dans la direction de la déformée modale afin d’accentuer le phénomène,
comme le montre la figure 84 :

Figure 84 : répartition des charges dynamiques

En considérant les précédentes conditions de confort, on obtient les résultats suivants :


Le logiciel de calcul SCIA nous donne une déformation maximale de 0,15 mm. Les valeurs
d’accélérations sont obtenues en multipliant la déformation donnée par le logiciel par la pulsation
propre :

Les exigences de confort sont donc respectées et il n’y aucune nécessité de mettre en œuvre des
amortisseurs. Le risque de mise en résonnance est également écarté. Les calculs détaillés sont
présentés en Annexe 53.

5.4. Vérification structurelle


Le guide du SETRA préconise une vérification dynamique structurelle en cas de mise en évidence de
modes propres critiques. Cependant, il précise que cette vérification n’est pas nécessaire si les modes
propres sont transversaux, ce qui est notre cas ici. Il n’y a donc pas lieu de procéder à une vérification
de ce type.

PFE - JUIN 2014 64


6. Étude de prix

Après l’étude structurelle de la passerelle, il faut désormais s’intéresser à l’aspect budgétaire de la


conception. La résistance structurelle ne doit en effet pas être détachée de toute considération
économique, car la réalisation de ce type d’ouvrage est toujours corrélée à un budget fixé par le
mandataire. Cette présente étude a donc pour but de présenter une approche de prix au client pour la
réalisation de l’ouvrage.

6.1. Choix de la grue

Le présent paragraphe traite du choix de la grue mobile pour le levage de la structure métallique
préfabriquée du tablier de la passerelle D04G. Le choix de cette dernière est conditionné par le poids
de la structure métallique, élément le plus lourd à soulever.

6.1.1. Poids propre charpente métallique


La poutre métallique présente une section transversale pour une longueur de travée
3
de 24,4 m. Pour deux poutres et une masse volumique de l'acier γ s=7850 kg/m , on obtient une
masse . Une entretoise de travée présente une masse de
alors que celle d'appui .

Chaque travée de 24,4 m sera préfabriquée en usine. Ces travées seront soudées sur appui pour
assurer la continuité de la poutre puis l’entretoise d’appui sera soudée sur chaque appui. Pour une
travée, on compte 3 entretoises de travée et 2 entretoises d'appui montées en usine. L’annexe 55
présente la structure préfabriquée d’une travée.

Ceci nous conduit à un poids propre de la structure métallique préfabriquée totale

6.1.2. Situation du levage


L’annexe 56 présente le plan de situation du levage. La distance minimale du levage est de 7 m pour
t
une masse de 9.25 . Le tableau ci-dessous présente la capacité de levage de la grue mobile « GMK
4080-1 ».

Figure 85 : capacité de levage de la grue GMK 4080-1

Pour une distance de levage de 16m – on tient compte d’une marge de sécurité par rapport à la
position de dépose de la travée préfabriquée avant le levage et de l’encombrement de la grue
(12m+4m) – la grue peut soulever 11t. Cette grue correspond sur le plan technique au contexte de la

PFE - JUIN 2014 65


passerelle D04G. Voir l’annexe 56 pour la correspondance géométrique de l’emprise des patins de la
grue aux dimensions de la chaussée du D04A.

6.2. Chiffrage de la réalisation de la passerelle


Le chiffrage est organisé en CAN (Catalogue des Articles Normalisés), qui sont des regroupements de
types de travaux. Dans le cadre de la construction de la passerelle D04G, on retrouve les CAN
suivants avec leurs prix correspondants.

CAN Intitulé prix [CHF] % / Total


111 Travaux en régie fr. 31 817 2%
112 Essais fr. 0 0%
113 Installations de chantier fr. 206 359 15 %
117 Démolitions et démontages fr. 7 000 1%
164 Tirants d'ancrages et parois clouées fr. 18 000 1%
172 Étanchéité d'ouvrages enterrés et de ponts fr. 35 099 3%
211 Fouilles et terrassements fr. 32 375 2%
241 Constructions en béton coulé sur place fr. 6 680 1%
244 Appareils d'appuis et joints de chaussée fr. 33 500 3%
281 Dispositifs routiers de retenue fr. 47 160 4%
315 Construction préfabriquée en béton et en maçonnerie fr. 117 129 9%
321 Construction métallique fr. 490 633 37 %
Divers et imprévus : 30 % montant des travaux fr. 307 726 23 %
Total HT fr. 1 333 478
Total HT/m² tablier fr. 4 407

Les prix indiqués sont le fruit de calculs détaillés à partir de prix unitaires qui ne seront pas divulgués
pour cause de confidentialité. Les détails du chiffrage des travaux préparatoires sont présentés dans
le tableau ci-dessous en exemple.

Prix Désignation des travaux Unités Quantités PU (HT) Montant HT N° CAN

TRAVAUX PRÉPARATOIRES,
200 SÉCURISATION, TERRASSEMENTS

Préparation du chantier
201 Nettoyage - Débroussaillage m² 488,00 2 440 F 116 Défrichement
203 Dépose de glissières profil A m 100,00 2 000 F 117 Démolitions/démontages
204 Repose de glissières profil A m 100,00 5 000 F 281 Dispositifs de retenue
205 Pose + enlèvement de varioguard m 150,00 18 000 F 113 Installations de chantier
206 Location de varioguard m / mois 600,00 51 000 F 113 Installations de chantier

Terrassements
210 Déblais en terrain rocheux pour fouilles culée C2 m³ 37,50 30 000 F 211 Fouilles et terrassement
211 Autres fouilles en terrains de toutes natures m³ 3,75 375 F 211 Fouilles et terrassement
212 Remblais de fouilles C2 m³ 25,00 2 000 F 211 Fouilles et terrassement

TOTAL TRAVAUX PRÉPARATOIRES,


SÉCURISATION ET TERRASSEMENTS 110 815 F

On retiendra donc un prix estimatif de 1,33 Million de CHF pour la construction de la passerelle D04G.
Près de 40 % du prix provient des travaux de construction métallique. Si l’on cherchait dorénavant à
optimiser les dépenses relatives à la construction de l’ouvrage, c’est sur ce domaine-là qu’il faudrait
concentrer nos efforts.

PFE - JUIN 2014 66


Conclusion
Pour conclure sur cette étude, nous retiendrons que le dimensionnement d’un ouvrage dans le cadre
d’un projet de réhabilitation ne s’apparente en rien à celui d’un ouvrage neuf indépendant. Il faut
composer avec beaucoup de données fixes de l’environnement, ce qui empêche de suivre les
optimisations et conventions usuelles. De plus, un ouvrage mixte ne se dimensionne pas directement
et doit suivre un processus itératif jalonné par un certain nombre de vérifications. Il faut donc
composer avec ces différentes exigences pour optimiser la structure d’un tel ouvrage. Tout cela doit
se faire sans oublier les phénomènes particuliers comme les problèmes de vibration, rencontrés
couramment sur des ouvrages légers.

En plus de dimensionner cette passerelle, il a fallu l’intégrer à l’ouvrage existant, de la manière la plus
simple possible, sur le plan de l’esthétique et de la réalisation. De nombreuses variantes ont fait l’objet
d’une étude poussée et celle développée dans ce projet de fin d’étude en fait partie. La démarche de
conception qui exploite les atouts déjà présents sur le site, en s’appuyant sur le viaduc existant,
propose d’optimiser les structures entre elles. Le viaduc est une structure massive en comparaison
des sections élancées de la passerelle. C’est le même esprit d’élancement et de légèreté que nous
avons voulu donner à ses appuis en la posant sur des consoles bien ancrées dans les piles massives
du viaduc. Un devis estimatif joue finalement le rôle d’ultime argument pour guider le client parmi les
différentes variantes qui lui seront proposées.

Mon projet de fin d’études chez BG à Lausanne m’a donné une bonne appréciation du fonctionnement
d’un grand bureau d’étude.
Je noterai les grands points suivants de cette expérience :
- La structuration préalable d’une étude par la mise en place d’un « plan de route » est
primordiale pour perdre un minimum de temps et avoir une démarche de calcul et de
conception cohérente, sans perdre le souci des détails primordiaux comme les butées
parasismiques.
- Une étude se fait en équipe, car on ne peut pas maitriser la connaissance et l’expérience
dans tous les domaines de pointe. Il faut donc savoir quand se documenter et se renseigner
auprès de spécialistes judicieusement.
- Le calcul n’est pas une fin en soi. L’exploitation des normes doit se faire à bon escient, sans
considérer le résultat positif d’une vérification comme seul argument d’une bonne étude. Il faut
s’assurer de trouver un équilibre harmonieux entre capacité de résistance, aisance de
réalisation et budget raisonnable. C’est là que le génie de l’ingénieur doit s’exprimer.

PFE - JUIN 2014 67


Annexes

Table des annexes

Annexe 1 : largeur participante de la dalle ............................................................................................ 70


Annexe 2 : classification des sections ................................................................................................... 71
Annexe 3 : caractéristiques de la section métalliquege ........................................................................ 72
Annexe 4 : caractéristiques de la section mixte courte durée ............................................................... 73
Annexe 5 : caractéristiques de la section mixte longue durée .............................................................. 74
Annexe 6 : caractéristique section métallique sur appui………………………………………… ............. 75
Annexe 7 : répartition optimisée des entretoises……… ....................................................................... 76
Annexe 8 : déplacement unitaire de l’appui latéral (v) en travée…………………………… .................. 77
Annexe 9 : détermination de la longueur de déversement en travée…………………………… ............ 78
Annexe 10 : calculs détaillés – déversement de la semelle supérieure en travée…………… ............. 78
Annexe 11 : déplacement unitaire de l’appui latéral (v) sur appui…………………………… ................ 79
Annexe 12 : détermination de la longueur de déversement sur appui…………………………… .......... 80
Annexe 13 : calculs détaillés – déversement de la semelle inférieure sur appui…………… ................ 80
Annexe 14 : vérification au voilement .................................................................................................... 81
Annexe 15 : Directives de l’OFROU – chapitre 4 .................................................................................. 82
Annexe 16 : Dispositif de retenue GSA60/140 ..................................................................................... 82
Annexe 17 : Directives de l’OFROU – Choc provenant de véhicules routiers (extrait) ......................... 83
Annexe 18 : dimensionnement de l’armature minimale ........................................................................ 84
Annexe 19 : Étude Fagus – vérification ................................................................................................. 85
Annexe 20 : Étude Fagus – dimensionnement de l’armature transversale au choc ............................. 86
Annexe 21 : Diagramme d’effort tranchant ............................................................................................ 87
Annexe 22 : Diagramme de moment concomitant ................................................................................ 88
Annexe 23 : Détails du calcul de vérification de la dalle à l’effort tranchant ......................................... 89
Annexe 24 : AGB 028 « résistance au poinçonnement » ..................................................................... 90
Annexe 25 : calcul de la résistance au poinçonnement entre les poutres ............................................ 92
Annexe 26 : calcul de la résistance au poinçonnement sur les consoles ............................................ 93
Annexe 27 : géométrie des dalles préfabriquées .................................................................................. 94
Annexe 28 : calepinage de la dalle ....................................................................................................... 95
Annexe 29 : coupe Appui 3 ................................................................................................................... 96
Annexe 30 : coupe Appui 4 ................................................................................................................... 97
Annexe 31 : coupe Appui 5 ................................................................................................................... 98
Annexe 32 : coupe Appui 6 ................................................................................................................... 99
Annexe 33 : vérification des consoles à l’effort tranchant – calculs détaillés ...................................... 100
Annexe 34 : méthode de dimensionnement des appuis (MAGEBA) .................................................. 101
Annexe 35 : détails de calcul du dimensionnement des appuis .......................................................... 102
Annexe 36 : coupe détaillée appui 3 ................................................................................................... 104
Annexe 37 : situation coupes appui 4 ................................................................................................. 105

PFE - JUIN 2014 68


Annexe 37 : coupe AA-BB appui 4 ...................................................................................................... 106
Annexe 37 : coupe DD-CC appui 4 ..................................................................................................... 107
Annexe 38 : coupe détaillée appui 5 ................................................................................................... 108
Annexe 39 : coupe détaillée appui 6 ................................................................................................... 109
Annexe 40 : vérification des butées transversales – appuis 4 et 6 ..................................................... 110
Annexe 41 : vérification des ancrages – appui 6................................................................................. 110
Annexe 42 : coupe culée C2 ............................................................................................................... 111
Annexe 42 : culée C2 coupe FF .......................................................................................................... 112
Annexe 43 : calcul des coefficients k h et kv ......................................................................................... 113
Annexe 44 : calcul de la poussée dynamique des terres – cas +kv ................................................... 114
Annexe 45 : calcul de la poussée dynamique des terres – cas -kv .................................................... 115
Annexe 46 : section transversale – culée C2 ...................................................................................... 116
Annexe 47 : calcul du centre de gravité de la culée pour la détermination des moments .................. 117
Annexe 48 : appui néoprène – culée C2 ............................................................................................. 118
Annexe 49 : culée C2 coupe FF .......................................................................................................... 119
Annexe 49 : culée C2 coupe GG ......................................................................................................... 120
Annexe 50 : vérification du profilé HEB 140 du point fixe ................................................................... 121
Annexe 51 : détermination des modes propres critiques – structure à vide ....................................... 122
Annexe 52 : détermination des modes propres critiques – structure chargée en piétons .................. 123
Annexe 53 : calculs dynamiques ......................................................................................................... 124

PFE - JUIN 2014 69


Annexe 1 : largeur participante de la dalle

Culée 6 Appui 5 Travée 54 Appui 4 Travée 43 Appui 4 Travée 32 Culée 2


20.74 12.2 17.08 12.2 17.08 12.2 17.08 20.74 le m
2.593 1.525 2.135 1.525 2.135 1.525 2.135 2.593 bei m
0.493 0.4925 0.493 0.4925 0.493 0.4925 0.493 0.493 b1 m
0.943 0.9425 0.943 0.9425 0.943 0.9425 0.943 0.943 b2 m
1.550 1.55 1.550 1.55 1.550 1.55 1.550 1.550 beff m

PFE - JUIN 2014 70


Annexe 2 : classification des sections

Classe de section 3
ε 0,814
Semelle supérieure - compression
B m 108
t m 25
b/t - 4,30
9ε - 7,32
10ε - 8,14
14ε - 11,39
Classe - 1
Semelle inférieure - compression
b m 148
t m 30
b/t - 4,92
9ε - 7,32
10ε - 8,14
14ε - 11,39
Classe - 1
Âme - flexion simple
b m 1045
t m 15
b/t - 69,67
72ε - 58,58
83ε - 67,53
124ε - 100,89
Classe - 3

PFE - JUIN 2014 71


Annexe 3 : caractéristiques de la section métallique

PFE - JUIN 2014 72


Annexe 4 : caractéristiques de la section mixte courte durée

Inertie mixte : travée - courte durée


kE - 10000
Ecm Mpa 35034
Ea Mpa 210000
coeff d'é quivalence calculé - 6.0
coeff d'é quivalence retenu nel - 6
résistance caractéristique compression béton fck Mpa 35
résistance moyenne compression béton fcm Mpa 43
Position de l'axe neutre mixte - dans le profilé
axe neutre p.r. fibre inf poutre zmixte mm 892
hauteur totale section mixte h mm 1265
Inertie section mixte Ib mm4 1.43E+10

PFE - JUIN 2014 73


Annexe 5 : caractéristiques de la section mixte longue durée

Inertie mixte : travée - longue durée


kE - 10000
Ecm Mpa 35034
Ea Mpa 210000
coeff d'é quivalence calculé - 18.0
coeff d'é quivalence nel - 18
résistance caractéristique compression fck Mpa 35
résistance moyenne compression fcm Mpa 43
Position de l'axe neutre mixte - dans le profilé
axe neutre p.r. fibre inf poutre zmixte mm 709
hauteur totale section mixte h mm 1265
Inertie section mixte Ib mm4 1.03E+10

PFE - JUIN 2014 74


Annexe 6 : caractéristique section métallique sur appui

Inertie section métallique


résistance caractéristique compression fck Mpa 35
résistance moyenne compression fcm Mpa 43
axe neutre poutre + arm Z p+a mm 592
Position de l'axe neutre profilé + arm - dans le profilé
Inertie section p+a I p+a mm4 7.90E+09

PFE - JUIN 2014 75


Annexe 7 : répartition optimisée des entretoises

PFE - JUIN 2014 76


Annexe 8 : déplacement unitaire de l’appui latéral (v) en travée

PFE - JUIN 2014 77


Annexe 9 : détermination de la longueur de déversement en travée
La membrure comprimée prise en compte dans le calcul de est explicitée à la figure 42 de la SIA
263 :

Figure 86 : membrure comprimée de la poutre en travée

Détermination de la longueur de déversement en travée


Déplacement latéral unitaire v mm/N 4,50E-05
Hauteur comprimée âme hca mm 525
Inertie membrure comprimée / z ID/z mm4 25397142
Espacement des raidisseurs (travée) e mm 4200
Module Acier Ea MPa 210000,00
Longueur de déversement calculée l m 2,23
Longueur de déversement lD m 4,20

Annexe 10 : calculs détaillés – déversement de la semelle supérieure en travée

Vérification au déversement semelle sup en travée Article SIA 263


zel mm 490
fy MPa 345
Wel mm3 9,2E+06
γM1 1,05
G kN/m2 81
K mm4 5,1E+06
Espacement des entretoises (travée) e m 4,2
Wel,y mm3 9,2E+06
Hauteur comprimée hc m 610
Rapport des contraintes extrêmes Ψ - -0,80 Annexe B6
η - 2,35 Annexe B6
Composante de torsion uniforme σDv MPa 0,559 Annexe B4
inertie de la membrure comprimée/z Id mm4 2,5E+07 Annexe B5
Aire membrure comprimée Ad mm2 8375 Annexe B5
rayon de giration de la membrure id mm 55 Annexe B5
Longueur de déversement réduite Lk m 2,74 Annexe B5
Élancement membrure λk - 49,75 Annexe B5
Composante de torsion non uniforme σDw MPa 837,3 Annexe B5
Contrainte critique de déversement élastique σcr,d MPa 837,3 Annexe B3
Coef d'élancement au déversement λd - 0,642 4.5.2.3
Profilés laminés 0,21 4.5.2.3
αd
Profilés soudés 0,49 4.5.2.3
Coef d'imperfection ϕd - 0,81 4.5.2.3
Facteur de réduction Χd - 0,7603 4.5.2.3
Moment résistant au déversement Md,Rd kN.m 2309 4.5.2.2
Moment sollicitant Med kN.m 765
Vérification - Vérifié
Taux de travail % 33

PFE - JUIN 2014 78


Annexe 11 : déplacement unitaire de l’appui latéral (v) sur appui

PFE - JUIN 2014 79


Annexe 12 : détermination de la longueur de déversement sur appui

15 135

30
310
Figure 87 : membrure comprimée de la poutre sur appui

Détermination de la longueur de déversement sur appui


Déplacement latéral unitaire ν mm/N 1,08E-05
hauteur comprimée âme hca mm 405
inertie membrure comprimée / z ID/z mm4 74515462
Espacement des entretoises (appui) e mm 3500
module Acier Ea MPa 210000,00
longueur de déversement calculée l m 1,95
longueur de déversement lD m 3,50

Annexe 13 : calculs détaillés – déversement de la semelle inférieure sur appui

Vérification au déversement semelle inférieure sur appui Articles SIA 263


zel mm 610
fy MPa 345
Wel mm3 11511435
γM1 1,05
G kN/m2 81
K mm4 5079687,50
Espacement des entretoises (appui) e m 3,5
Wel,y mm3 11511435
Hauteur comprimée hc m 490
Rapport des contraintes extrêmes Ψ - -1,24522419 Annexe B6
η - 2,35 Annexe B6
Composante de torsion uniforme σDv MPa 0,5389517 Annexe B4
inertie de la membrure comprimée/z Id mm4 74515462,1 Annexe B5
Aire membrure comprimée Ad mm2 11324,64 Annexe B5
rayon de giration de la membrure id mm 81,12 Annexe B5
Longueur de déversement réduite Lk m 2,28 Annexe B5
Élancement membrure λk - 28,15 Annexe B5
Composante de torsion non uniforme σDw MPa 2616,2 Annexe B5
Contrainte critique de déversement élastique σcr,d MPa 2616,2 Annexe B3
Coef d'élancement au déversement λd - 0,4 4.5.2.3
Profilés laminés 0,21 4.5.2.3
αd
Profilés soudés 0,49 4.5.2.3
Coef d'imperfection ϕd - 0,61 4.5.2.3
Facteur de réduction Χd - 0,9166 4.5.2.3
Moment résistant au déversement Md,Rd kN.m 3467 4.5.2.2
Moment sollicitant Med kN.m 1571
Vérification - vérifié
Taux de travail % 45

PFE - JUIN 2014 80


Annexe 14 : vérification au voilement

Articles SIA 263 Vérification à l'effort tranchant - voilement sur appui


5.1.4.2 b/tw - 70
5.1.4.2 √4E/fy - 49
Ea MPa 210000
5.1.4.2 Risque voilement sous cisaillement oui
4.5.4.2 α - 3,35
4.5.4.2 Espacement des raidisseurs (appui) m 3,5
4.5.4.2 kt - 5,70
4.5.4.1 Tcr MPa 222
4.5.4.1 Vrd kN 2865
Tableau 1 fy MPa 355
Tableau 1 Ty MPa 205
4.5.4.1 Vrd = Ty*b*t/γ kN 3060
4.5.4.1 Vrd < Ty*b*t/γ OK
Ved kN 363
Vérification - vérifié
5.1.5.1 Interaction M-V non
Taux de travail % 12 %

PFE - JUIN 2014 81


Annexe 15 : Directives de l’OFROU – chapitre 4

Annexe 16 : Dispositif de retenue GSA60/140

PFE - JUIN 2014 82


Annexe 17 : Directives de l’OFROU – Choc provenant de véhicules routiers
(extrait)
« 2.2.3 Éléments de construction voisins

Des vérifications de la sécurité structurale ne doivent pas seulement être effectuées pour l'élément de
construction directement touché par un choc, mais aussi par principe pour les éléments voisins. Il
s'agit alors de vérifier que ces éléments résistent également aux forces et moments produits par le
choc.
La figure 4a) montre l'exemple d'un parapet encastré de manière rigide au bord d'un pont. La
vérification de la sécurité structurale de la console de pont voisine doit porter dans ce cas sur les
forces Vd et moments Md produits par la force due au choc Qd,y dans la section de contrôle. Lors
d'un choc contre un élément de construction en acier, en comparaison peu rigide comme la glissière
représentée dans la figure 4 b, ce sont les forces et moments maximaux transmis par le poteau qui
sont déterminants lors de la vérification de la sécurité structurale de la console du pont.
Les valeurs de calcul Vd et Md de ces actions sont calculées à partir de la résistance plastique à la
flexion MR,pl des poteaux en acier. Lors d'une déformation plastique, la résistance à la flexion
s'obtient avec le moment de résistance plastique Wpl et la résistance à la traction fu donnée dans la
norme SIA 263 [26].
Le moment maximal Md transmis au bord du pont par le poteau d'une glissière et qui doit être
employé comme valeur de calcul est égal à 1,4 fois la résistance plastique à la flexion MR,pl de ce
même poteau. Le facteur 1,4 tient compte de la différence entre les fractiles 5 % déterminants pour la
résistance et les fractiles 95 % déterminants pour les actions.
L'effort tranchant Vd correspondant au moment agissant Md se calcule avec la hauteur d'action
déterminante hQ du poteau en acier. On peut ainsi admettre que la force due au choc agit au niveau
de la glissière, resp. au milieu dans le cas de plusieurs glissières. »

PFE - JUIN 2014 83


Annexe 18 : dimensionnement de l’armature minimale

Eviter une défaillance fragile lorsque fctd est atteint


σs,adm Mpa 435 Courbe A
Mr k N.m 14,13 fctd*bh²/6
As cm2 2,43 Mr/(0.9*0.9*h*σs,adm)
6,7 x ϕ8

Limitation ouverture fissures - déformations imposée - fctd atteint


σs,adm Mpa 400 Courbe B 6,7 x ϕ12
S_dalle/m cm2 1650 e_dalle*1m
S_sup cm2 6,4 1/2*fctd*S_dalle/σs,adm
S_inf cm2 6,4 1/2*fctd*S_dalle/σs,adm 6,7 x ϕ12

Limitation ouverture fissures - cas de charge freq - fsd-80


fsd Mpa 435
fsd-80 MPa 355
Mr kN.m 14,13 fctd*bh²/6
As cm2 2,98 Mr/(0.9*0.9*h*σs,adm) 6,7 x ϕ8

PFE - JUIN 2014 84


Annexe 19 : Étude Fagus – vérification

- Vérification armature minimale ELU durable et transitoire

- Vérification armature minimale ELU choc

PFE - JUIN 2014 85


Annexe 20 : Étude Fagus – dimensionnement de l’armature transversale au choc

PFE - JUIN 2014 86


Annexe 21 : Diagramme d’effort tranchant

PFE - JUIN 2014 87


Annexe 22 : Diagramme de moment concomitant

PFE - JUIN 2014 88


Annexe 23 : Détails du calcul de vérification de la dalle à l’effort tranchant

Vérification à l'effort tranchant


Matériaux Référence SIA 262 Formule
fsd MPa 435
module acier Es MPa 210000
Tcd MPa 1,2 Tableau 8
enrobage armatures c mm 35
diamètre des granulats max Dmax mm 32 Doc. Holcim
épaisseur dalle ed mm 165

Armatures
Aire armatures sup Aas mm2/m 1581
diamètre armatures sup φs mm 18
bras de levier des armatures sup ds mm 121 ep-c-φs/2

Résistance à l'effort tranchant


largeur diffusée ld mm 465
moment agissant concomitant md kN.m/m -0,44
moment résistant mrd kN.m/m -35 ld.Aas.ds.0,9.fsd
déformation spécifique εv - 0,000026 4.3.3.2.2 (38) fsd.md/(Es.mrd)
coefficient kg - 1,0 4.3.3.2.1 (37) 48/(16+Dmax)
coefficient kd - 1,0 4.3.3.2.1 (36) 1/(1+εv.d.kg)
Résistance à l'effort tranchant Vrd kN 145 4.3.3.2.1 (35) kd.Tcd.dv
Effort tranchant agissant Ved kN 53
Ved < Vrd vérifié

PFE - JUIN 2014 89


Annexe 24 : AGB 028 « résistance au poinçonnement »

PFE - JUIN 2014 90


PFE - JUIN 2014 91
Annexe 25 : calcul de la résistance au poinçonnement entre les poutres

Armatures transversales SIA262-2003 Formule


fsd MPa 435
Section armatures inf Ainf mm2/m 754
enrobage c mm 35
diamètre armatures inf ϕ mm 12
largeur diffusée ld mm 465
Ratio d'armatures/largeur diffusée Ainf' mm2 351 Ainf.ld/1000
bras de levier armatures inf di mm 124 ed-c-φi/2
Moment résistant inférieur Mrd_inf kN.m/m 17 0,9.di.Ainf'.fsd
Section armatures sup Asup mm2/m 754
enrobage c mm 35
diamètre armatures sup ϕ mm 12
Ratio d'armatures/largeur diffusée Asup' mm2 351 Asup.ld/1000
bras de levier armatures sup ds mm 124 ed-c-φs/2
Moment résistant supérieur Mrd_sup kN.m/m 17 0,9.di.Asup'.fsd
distance entre poutres e m 2
largeur semelle sup bs m 0,18
distance équivalente deq m 1,82 4.3.6.3.2 e-bs
résistance flexion dalle Vflex,d kN/m 214 2.Π.(Mrd_inf+Mrd_sup)
rayon plastique ry m 3E-03 4.3.6.3.2 0,15.deq.(Vd/Vflex,d)^(3/2)
coefficient kr - 2,21 4.3.6.3.2 1/(0,45+0,9.ry)
Tcd MPa 1,2 tab. 8
résistance au poinçonnement Vrd kN/m 329 kr.Tcd.di

Armatures longitudinales 262-2003 Formule


Section armatures inf longi Ainf mm²/m 754
enrobage c mm 35
diamètre armatures inf longi ϕil mm 12
diamètre armatures inf trans ϕit mm 12
largeur diffusée mm 465
Ratio d'armatures/largeur diffusée Ainf' mm² 351 Ainf.ld/1000
bras de levier armatures inf di mm 112 ed-c-φi/2
Moment résistant inférieur Mrd_inf kN.m/m 15 0,9.di.Ainf'.fsd
Section armatures sup longi Asup mm²/m 1030
enrobage c mm 35
diamètre armatures sup longi ϕsl mm 14
diamètre armatures sup trans ϕst mm 18
Ratio d'armatures/largeur diffusée Asup' mm² 479 Asup.ld/1000
bras de levier armatures sup ds mm 105 ed-c-φs/2
Moment résistant supérieur Mrd_sup kN.m/m 20 0,9.di.Asup'.fsd
distance entre poutres e m 2
largeur semelle sup bs m 0,18
distance équivalente deq m 1,82 4.3.6.3.2 e-bs
résistance flexion dalle Vflex,d kN/m 220 2.Π.(Mrd_inf+Mrd_sup)
rayon plastique ry m 3E-03 4.3.6.3.2 0,15.deq.(Vd/Vflex,d)^(3/2)
coefficient kr - 2,21 4.3.6.3.2 1/(0,45+0,9.ry)
Tcd MPa 1,2 tab. 8
résistance au poinçonnement Vrd kN/m 297 kr.Tcd.di

PFE - JUIN 2014 92


Annexe 26 : calcul de la résistance au poinçonnement sur les consoles

Armatures transversales 262-2003 Formule


fsd MPa 435
Section armatures sup Asup mm2/m 1700
enrobage c mm 35
diamètre armatures sup ϕs mm 18
largeur diffusée ld mm 465
Ratio d'armatures/largeur diffusée Asup' mm2 791 Asup.ld/1000
bras de levier armatures sup ds mm 121 ed-c-φs/2
Moment résistant supérieur Mrd_sup kN.m/m 37 0,9.ds.Asup'.fsd
porte à faux p m 0,55
porte à faux équivalent peq m 1,1 4.3.6.3.2 2.p
résistance flexion dalle Vflex,d kN/m 225 6.Mrd_sup
rayon plastique ry m 2E-03 0,15.deq.(Vd/Vflex,d)^(3/2)
coefficient kr - 2,22 1/(0,45+0,9.ry)
Tcd MPa 1,2
résistance au poinçonnement Vrd kN/m 322 kr.Tcd.ds

Armatures longitudinales 262-2003 Formule


Section armatures inf longi Ainf mm²/m 754
enrobage c mm 35
diamètre armatures inf longi ϕil mm 12
diamètre armatures inf trans ϕit mm 12
largeur diffusée mm 465
Ratio d'armatures/largeur diffusée Ainf' mm² 351 Ainf.ld/1000
bras de levier armatures inf di mm 112 ed-c-φit-φil/2
Moment résistant inférieur Mrd_inf kN.m/m 15 0,9.di.Ainf'.fsd
Section armatures sup longi Asup mm²/m 1030
enrobage c mm 35
diamètre armatures sup longi ϕsl mm 14
diamètre armatures sup trans ϕst mm 18
Ratio d'armatures/largeur diffusée Asup' mm² 479 Asup.ld/1000
bras de levier armatures sup ds mm 105 ed-c-φst-φsl/2
Moment résistant supérieur Mrd_sup kN.m/m 20 0,9.di.Asup'.fsd
Moment résistant min Mrd_min kN.m/m 15 min[Mrd_inf;Mrd_sup]
porte à faux p m 0,55
porte à faux équivalent peq m 1,1 4.3.6.3.2
résistance flexion dalle Vflex,d kN/m 184
rayon plastique ry m 2E-03 4.3.6.3.2 0,15.deq.(Vd/Vflex,d)^(3/2)
coefficient kr - 2,2 4.3.6.3.2 1/(0,45+0,9.ry)
Tcd MPa 1,2 tab. 8
résistance au poinçonnement Vrd kN/m 394 kr.Tcd.ds

PFE - JUIN 2014 93


94

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Annexe 29 1282 kN

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Tiran ancrage 1 ancrage 2

660 kN 660 kN
ge
cra
'an
nt d
Tira

2791 kN

Coupe Appui 3 MASE Echelle


D04G 08.04.14 1/100e
97
Annexe 30

1315 kN

760.76

502 kN 502 kN
ge
cra
'an
nt d
Tira

2414 kN

Coupe Appui 4 MASE Echelle


D04G 08.04.14 1/100e
98
Annexe 31

553 kN

760.76

e
crag
t d'an
Tiran

655 kN 655 kN

1897 kN

Coupe Appui 5 MASE Echelle


D04G 08.04.14 1/100e
99
Annexe 32

760.76

e
crag
t d'an
Tiran

196 kN

271 kN 271 kN

737 kN

Coupe Appui 6 MASE Echelle


D04G 08.04.14 1/100e
Annexe 33 : vérification des consoles à l’effort tranchant – calculs détaillés

Vérification effort tranchant Consoles 3, 4


Résistance effort tranchant SIA 263 Formule
Classe de section 1
Ty MPa 205
Av mm2 35280 5.1.4.1 (42a) A-2.b.tf+tw.tf
γM1 - 1,05
Vrd kN 6888 5.1.4.1 (41) τy.Av/γM1
Effort tranchant agissant
Ved_max kN 1368
Vérification
Ved/Vrd - 20 %
Interaction pas d'interaction M-V 5.1.5.1 Ved/Vrd<50 %
Voilement par cisaillement
h-tf mm 900
tw mm 36
E MPa 210000
fy MPa 355

Vérification pas de voilement 5.1.4.2 √

Vérification effort tranchant Console 5


Résistance effort tranchant SIA 263 Formule
Classe de section 1
Ty MPa 193
Av mm2 24300 5.1.4.1 (42a) A-2.b.tf+tw.tf
γM1 - 1,05
Vrd kN 4467 5.1.4.1 (41) τy.Av/γM1
Effort tranchant agissant
Ved_max kN 1345
Vérification
Ved/Vrd - 30 %
Interaction pas d'interaction M-V 5.1.5.1 Ved/Vrd<50 %
Voilement par cisaillement
h-tf mm 440
tw mm 45
E MPa 210000
fy MPa 335

pas de voilement 5.1.4.2 √


Vérification

PFE - JUIN 2014 100


Annexe 34 : méthode de dimensionnement des appuis (MAGEBA)

PFE - JUIN 2014 101


Annexe 35 : détails de calcul du dimensionnement des appuis

- Dans un premier temps il faut déterminer le déplacement maximal de l’appui

Thermique
Acier 10^-6/°C 10
Coefficient de dilatation thermique Béton 10^-6/°C 10
Mixte /°C 0,00001
Variation uniforme de température °C 25
Allongement relatif mm/100m 0,00025
Longueur totale pont m 97,6
position m 0
appui 2
allongement mm 0
position m 24,4
appui 3
allongement mm 6,1
position m 48,8
appui 4
allongement mm 12,2
position m 73,2
appui 5
allongement mm 18,3
position m 97,6
appui 6
allongement mm 24,4
Retrait
Retrait (100ans) ‰ 0,35
position m 0
appui 2
allongement mm 0
position m 24,4
appui 3
allongement mm 4,1
position m 48,8
appui 4
allongement mm 4,5
position m 73,2
appui 5
allongement mm 5
position m 97,6
appui 6
allongement mm 9,1
Déplacement total par appui
position m 0
appui 2
allongement mm 0
position m 24,4
appui 3
allongement mm 10,2
position m 48,8
appui 4
allongement mm 16,7
position m 73,2
appui 5
allongement mm 23,3
position m 97,6
appui 6
allongement mm 33,5 ←max
Vxyd max mm 33,5

- Il faut ensuite déterminer la charge verticale minimale (Ndmin) et maximale (Ndmax) sur les
appuis :
Charges verticales
appui 2 kN 127,5
appui 3 kN 350,4
appui 4 kN 291,0
Charges permanentes ELS
appui 5 kN 347,0
appui 6 kN 122,8 ←min
Ndmin kN 122,8
Charges max ELU Ndmax kN 650,0

PFE - JUIN 2014 102


- Puis on s’intéresse à la rotation maximale des appuis :

Rotation des appuis


appui 2 mrad 0,0
appui 3 mrad 3,8
appui 4 mrad 2,6
Combinaison ELS Température + trafic + retrait appui 5 mrad 3,8
appui 6 mrad 7,2
mrad 7,2
αab % 0,72 %

- Et finalement, on peut déterminer les dimensions de l’appui néoprène en choisissant la plus


petite dimension des 3 combinaisons.

cas de charge 1
Vxyd mm 8,375
a mm 200
avec taquets
b mm 250
t mm 63
cas de charge 2
Vxyd mm 16,75
a mm 200
sans taquet
b mm 250
t mm 52
cas de charge 3
Vxyd mm 33,5
a mm 200
avec taquets
b mm 300
t mm 63

PFE - JUIN 2014 103


104

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109
Annexe 40 : vérification des butées transversales – appuis 4 et 6

Vérification des butées transversales - Séisme direction y SIA 263 Formule


Sollicitations
Ry kN 122
e1 m 0,217
Mx kN.m 26 Mx=Ry*e

Géométrie
Choix profilé de butée HEB 140
b mm 140
h mm 140
tf mm 12
h-tf mm 128
Cisaillement transversal
Av mm2 1308 Catalogue
Ty MPa 205 tab. 1
γM1 - 1,05 4.1.3
Vrd kN 255 5.1.4.1 (41) τy.Av/γM1
Taux de travail 48 % Ved/Vrd
Vérification pas d'interaction M-V 5.1.5.1 Ved/Vrd<50 %
Flexion
Wel_y mm3 215600
fy MPa 355
Mrd kN.m 73 Wel_y*fy/γM1
Taux de travail 36 % Medx/Mrd

Annexe 41 : vérification des ancrages – appui 6

Vérification des ancrages précontraints la butée de l’appui 6


Éléments Formule
Ancrages M12
Classe 10,9
Traction Formule
Ved transversal Ved_tr kN 42
bras de levier de la butée e2 m 0,27
Med transversal Med_tr kN.m 11,34 Ved_tr*e2
bras de levier ancrages ea m 0,63
nombre d'ancrages en traction nt - 2
Effort de traction / ancrage Ft kN 9 Med_tr/(nt*ea)
fub MPa 1000
Aire M12 A12 mm2 84,3
Force de précontrainte ancrage Pb kN 59,01 0.7*fub*A12
Taux de travail en traction τt 15 % Ft/Pb
Cisaillement Formule
Ved transversal Ved_tr kN 42
Coefficient de frottement acier béton cf 0,3
nombre total d'ancrages ntot 6
Ved / ancrage Ved_a kN 7 Ved_tr/ntot
Effort de traction / ancrage Ft kN 9 Med_tr/(nt*ea)
Vrd / ancrage Vrd_a kN 15 (Pb-Ft)*cf
Taux de travail au cisaillement τc 47 % Ved_a/Vrd_a
Interaction traction -cisaillement Formule
Taux de travail τ(t+c) 62 % τt+τc

PFE - JUIN 2014 110


111

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112

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Annexe 43 : calcul des coefficients kh et kv

Coefficient sismiques kh et kv Référence Formule


coefficient - type d'ouvrage r - 1 SETRA tableau p156
pente<15°
amplification topographique ST - 1 SETRA Annexe A
talus<30 m
classe de sol - - A SETRA tab. 2
Sismicité - - Z1 faible SIA261 16.2.1.2
accélération horizontale du sol agd m/s² 0,6 SIA261 16.2.1.2
paramètre de sol S - 1 SETRA tab. 4
Classe d'ouvrage CO - I SIA261 tab. 26
coefficient d'importance γf - 1 SIA261 tab. 26
accélération maximale au rocher ag m/s² 0,6 EC8 1.2.2 γf.agd
Coefficient sismique horizontal kh - 0,061 SETRA p156 ST.ag.S/(g.r)
Coefficient sismique vertical kv - 0,031 SETRA p156 kh/2

PFE - JUIN 2014 113


Annexe 44 : calcul de la poussée dynamique des terres – cas +kv

β kh + kv θ φk γφ φd
rad - - rad ° rad - rad
arctan(kh/(1+kv)) arctan(tanφd/γφ)
Condition 0 0,061 0,031 0,06 32 0,56 1,2 0,48

β < φd-θ
0 < 0,42

γφ δa δad ψ ψ+φd-θ ψ-θ-δad φd+δad φd-β-θ ψ+β


- rad rad rad rad rad rad rad rad
2/3*φk arctan(tanδa/γφ)
1,2 0,37 0,31 1,571 1,99 1,20 0,79 0,42 1,571

sin²(ψ+φd-θ) cosθ sin²ψ sin(ψ-θ-δad) sin(φd+δad) sin(φd-β-θ) sin(ψ+β) Kad


- - - - - - - -
Coefficient K 0,833 0,998 1 0,931 0,714 0,409 1 0,369

γk H Ews Ewd Ed/m largeur culée Ed


kN/m³ m kN/m kN/m kN/m m kN
Poussée
21 2,21 0 0 19,5 3,5 68,2
dynamique des
terres Ed

PFE - JUIN 2014 114


Annexe 45 : calcul de la poussée dynamique des terres – cas -kv

β kh - kv θ φk γφ φd
rad - - rad ° rad - rad
arctan(kh/(1-kv)) arctan(tanφd/γφ)
Condition 0 0,061 -0,031 0,06 32 0,56 1,2 0,48

β < φd-θ
0 < 0,42

γφ δa δad ψ ψ+φd-θ ψ-θ-δad φd+δad φd-β-θ ψ+β


- rad rad rad rad rad rad rad rad
2/3*φk arctan(tanδa/γφ)
1,2 0,37 0,31 1,571 1,99 1,19 0,79 0,42 1,571

sin²(ψ+φd-θ) cosθ sin²ψ sin(ψ-θ-δad) sin(φd+δad) sin(φd-β-θ) sin(ψ+β) Kad


- - - - - - - -
Coefficient K 0,836 0,998 1 0,930 0,714 0,405 1 0,371

γk H Ews Ewd Ed/m largeur culée Ed


kN/m³ m kN/m kN/m kN/m m kN
Poussée
21 2,21 0 0 18,5 3,5 64,6
dynamique des
terres Ed

PFE - JUIN 2014 115


116

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Annexe 47 : calcul du centre de gravité de la culée pour la détermination des moments

Calcul CDG culée


n° S ex S*ex CDG x ey S*ey CDG y
i m² m m³ m m m³ m
1 0,24 1,37 0,33 1,6 0,38
2 0,48 0,97 0,47 1,19 0,74 0,36 0,54
3 1,24 1,24 1,54 0,25 0,31
total 1,96

PFE - JUIN 2014 117


118

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119

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Annexe 49 ݱ«°» ÚÚ íðòðìòïì ïñîð»
120

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Annexe 49
ݱ«°» ÙÙ íðòðìòïì ïñîð»
Annexe 50 : vérification du profilé HEB 140 du point fixe
Combinaison (1)
Combinaison X Ved,l kN 188 Rx
Combinaison Y Ved,t kN 12 0,3.Ry
Bras de levier de la butée e m 0,25
Moment de la combinaison X Med,y kN.m 47 CXx.e
Moment de la combinaison Y Med,z kN.m 3 Cxy.e
Géométrie
Profilé HEB 140
b mm 140 Catalogue
h mm 140 Catalogue
Géométrie profilé
tf mm 12 Catalogue
h-tf mm 128
Flexion déviée
Module plastique axe local z Wpl,z mm3 119800 Catalogue
Module plastique axe local y Wpl,y mm3 245400 Catalogue
limite élastique fy MPa 355
coefficient de sécurité γM1 - 1,05
Moment plastique résistant axe local y Mpl,y kN.m 83 Wpl,y.fy/γM1
Moment plastique résistant axe local z Mpl,z kN.m 41 Wpl,z.fy/γM1
Taux de travail vérifié 64 % Med,y/Mpl,y+Med,z/Mpl,z
Cisaillement longitudinal
r mm 12
Géométrie profilé
tw mm 7 Catalogue
Section cisaillée du profilé Avz mm2 2024
Épaisseur des raidisseurs epr mm 7 epr.h
Aire des raidisseurs Ar mm2 980
nombre de raidisseurs/profilé nr 2 nr.Ar+Av
Section cisaillée totale Av,l mm2 3984
limite élastique au cisaillement τy MPa 205
coefficient de sécurité γM1 - 1,05
résistance à l'effort tranchant longitudinal Vrd,l kN 778 τy.Av/γM1
Taux de travail vérifié 24 % Ved,l/Vrd,l
Vérification pas d'interaction M-V Ved,l/Vrd,l<50 %
Cisaillement transversal
Section cisaillée totale Av,t mm2 3360 2. b.tf
limite élastique au cisaillement τy MPa 205
coefficient de sécurité γM1 - 1,05 τy.Av/γM1
résistance à l'effort tranchant transversal Vrd,t kN 656 Ved,t/Vrd,t
Taux de travail vérifié 2% Ved,t/Vrd,t<50 %
Vérification pas d'interaction M-V

La vérification sous combinaison sismique Y suit exactement le même cheminement que sous
combinaison X. Les étapes des déterminations des efforts et des résistances ne sont donc pas
rappelées ici.
Combinaison (2)
Combinaison X Ved,l kN 56 0,3.Rx
Combinaison Y Ved,t kN 41 Ry
Bras de levier de la butée e m 0,25
Moment de la combinaison X Med,y kN.m 14 CYx.e
Moment de la combinaison Y Med,z kN.m 10 CYy.e
Flexion déviée
Moment plastique résistant axe local y Mpl,y kN.m 83 Wpl,y.fy/γM1
Moment plastique résistant axe local z Mpl,z kN.m 41 Wpl,z.fy/γM1
Taux de travail vérifié 42 % Med,y/Mpl,y+Med,z/Mpl,z
Cisaillement longitudinal
résistance à l'effort tranchant longitudinal Vrd,l kN 778 τy.Av/γM1
Taux de travail vérifié 7% Ved,l/Vrd,l
Vérification pas d'interaction M-V Ved,l/Vrd,l<50 %
Cisaillement transversal
résistance à l'effort tranchant transversal Vrd,t kN 656 Ved,t/Vrd,t
Taux de travail vérifié 6% Ved,t/Vrd,t<50 %
Vérification pas d'interaction M-V

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Annexe 51 : détermination des modes propres critiques – structure à vide

Facteur modal de participation Structure à vide


Mode Masses modales/x Masses modales/y Masses modales/z Prépondérance du Masse Déterminant
ωn Tn Fréq. Plage
n Wxi /Wxtot Wyi /Wytot Wzi /Wztot mode excitée (>15 %)
[rad/s] [s] [Hz] [%] [%] [%] - - [%] -
1 4,8 1,3 0,8 0% 1% 0% Y plage 1 1% non
2 5,2 1,2 0,8 0% 52 % 0% Y plage 1 52 % oui
3 7,1 0,9 1,1 0% 5% 0% Y plage 2 5% non
4 7,6 0,8 1,2 0% 0% 72 % Z plage 2 72 % non
5 8,6 0,7 1,4 0% 0% 0% Y plage 3 0% non
6 8,7 0,7 1,4 0% 0% 0% Z plage 2 0% non
7 8,8 0,7 1,4 0% 1% 0% Y plage 3 1% non
8 9,0 0,7 1,4 0% 0% 0% X plage 2 0% non
9 9,0 0,7 1,4 0% 0% 0% X plage 2 0% non
10 9,5 0,7 1,5 0% 1% 0% Y plage 3 1% non
11 9,7 0,6 1,5 0% 4% 0% Y plage 3 4% non
12 10,5 0,6 1,7 0% 0% 0% Y plage 3 0% non
13 11,0 0,6 1,8 0% 0% 13 % Z plage 1 13 % non
14 11,1 0,6 1,8 0% 1% 0% Y plage 3 1% non
15 11,4 0,5 1,8 0% 0% 0% Y plage 3 0% non
16 11,4 0,5 1,8 0% 1% 0% Y plage 3 1% non
17 11,6 0,5 1,8 0% 0% 0% X plage 1 0% non
18 11,6 0,5 1,8 0% 0% 0% X plage 1 0% non
19 11,6 0,5 1,8 0% 0% 0% X plage 1 0% non
20 11,6 0,5 1,8 0% 0% 0% X plage 1 0% non
21 11,6 0,5 1,8 0% 0% 0% X plage 1 0% non
22 11,6 0,5 1,8 0% 0% 0% X plage 1 0% non
23 11,7 0,5 1,9 0% 0% 0% Z plage 1 0% non
24 11,9 0,5 1,9 0% 1% 0% Y plage 3 1% non
25 14,1 0,4 2,2 1% 0% 0% X plage 2 1% non
26 14,6 0,4 2,3 0% 0% 0% Y plage 3 0% non
27 14,9 0,4 2,4 0% 0% 0% X plage 2 0% non
28 15,1 0,4 2,4 0% 0% 0% X plage 2 0% non
29 15,1 0,4 2,4 0% 0% 0% X plage 2 0% non
30 15,3 0,4 2,4 0% 1% 0% Y plage 3 1% non
2% 68 % 85 % ← Totaux

PFE - JUIN 2014 122


Annexe 52 : détermination des modes propres critiques – structure chargée en piétons

Facteur modal de participation Structure chargée


Masses modales / x Masses modales/y Masses modales/z Prépondérance du Masse Déterminant
Mode n ωn Tn Fréq. Plage
Wxi /Wxtot Wyi /Wytot Wzi /Wztot mode excitée (>15 %)
[rad/s] [s] [Hz] [%] [%] [%] - - [%] -
1 4,6 1,4 0,7 0% 1% 0% Y plage 1 1% non
2 5,0 1,3 0,8 0% 52 % 0% Y plage 1 52 % oui
3 6,8 0,9 1,1 0% 5% 0% Y plage 1 5% non
4 7,3 0,9 1,2 0% 0% 72 % Z plage 2 72 % non
5 8,2 0,8 1,3 0% 0% 0% Y plage 3 0% non
6 8,3 0,8 1,3 0% 0% 0% Z plage 2 0% non
7 8,4 0,7 1,3 0% 1% 0% Y plage 3 1% non
8 8,6 0,7 1,4 0% 0% 0% X plage 2 0% non
9 8,6 0,7 1,4 0% 0% 0% X plage 2 0% non
10 9,1 0,7 1,4 0% 1% 0% Y plage 3 1% non
11 9,3 0,7 1,5 0% 4% 0% Y plage 3 4% non
12 10,0 0,6 1,6 0% 0% 0% Y plage 3 0% non
13 10,5 0,6 1,7 0% 0% 13 % Z plage 2 13 % non
14 10,6 0,6 1,7 0% 1% 0% Y plage 3 1% non
15 10,9 0,6 1,7 0% 0% 0% Y plage 3 0% non
16 10,9 0,6 1,7 0% 1% 0% Y plage 3 1% non
17 11,0 0,6 1,8 0% 0% 0% X plage 1 0% non
18 11,0 0,6 1,8 0% 0% 0% X plage 1 0% non
19 11,0 0,6 1,8 0% 0% 0% X plage 1 0% non
20 11,1 0,6 1,8 0% 0% 0% X plage 1 0% non
21 11,1 0,6 1,8 0% 0% 0% X plage 1 0% non
22 11,1 0,6 1,8 0% 0% 0% X plage 1 0% non
23 11,2 0,6 1,8 0% 0% 0% Z plage 1 0% non
24 11,4 0,6 1,8 0% 1% 0% Y plage 3 1% non
25 14,0 0,4 2,2 0% 0% 0% Y plage 3 0% non
26 14,1 0,4 2,2 1% 0% 0% X plage 2 1% non
27 14,3 0,4 2,3 0% 0% 0% X plage 2 0% non
28 14,4 0,4 2,3 0% 0% 0% X plage 2 0% non
29 14,4 0,4 2,3 0% 0% 0% X plage 2 0% non
30 14,7 0,4 2,3 0% 1% 0% Y plage 3 1% non
2% 68 % 86 % ← Totaux

PFE - JUIN 2014 123


Annexe 53 : calculs dynamiques

Calcul dynamique - cas 1 foule peu dense et dense

Données du calcul Calculs dynamiques


classe de passerelle - 3 fréquence propre f Hz 0,8
densité de la foule d piéton/m2 0,5 coefficient réducteur ψ - 1
surface totale passerelle S m2 302,56 Direction - transversale
Nombre de piétons N Piétons 151 Coefficient piétons - 35
Type de passerelle - Mixte N/m2 1,2
Amortissement critique ξ % 0,60 % Charge dynamique N/charge nodale 1,8
Neq Piétons 10,3 L m 1
Surface d'influence charge nodale
Neq/ml Piétons 0,11 l m 1,55
piétons équivalents Neq/m2 Piétons 0,0340 Décrément logarithmique - 0,038
Déformation SCIA mm 0,15
Accélération m/s2 0,004
Confort Max

PFE - JUIN 2014 124


Bibliographie

- Normes Suisses SIA

- Normes Européennes Eurocodes

- SETRA
. Guide méthodologique « Passerelles piétonnes » (2006)
. Guide méthodologique « Eurocode 3 et 4 » (2007)
. Guide méthodologique « Ponts en zone sismique » (2012)
. Guide de conception « Ponts mixtes acier-béton »

- « Guidelines for the design of footbridges » par FIB (Fédération Internationale du


Béton) (2005)

- Projet de recherche AGB 2002/028 « Dimensionnement des dalles de roulement des ponts
routier » par Ruiz – Rodrigues – Muttoni (2009)

- Traité de génie civil (TGC) :


. « Construction métallique » par Hirt – Bez (1994)
. « Ponts en acier » par Lebet – Hirt (2006)

- Documentation commerciale MAGEBA

- Office Fédéral des Routes (OFROU)


. « Choc provenant de véhicules routier » (Directive 2005)
. « Détails de construction des ponts » (Directive 1990)

- « Catalogue des articles normalisés » par le Centre suisse d’étude pour la rationalisation de la
construction (CAN Construction 2013)

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