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COURS THERMODYNAMIQUE Introduction -La thermodynamique est une discipline, qui traite des transformations de I'énergie sous toutes ses formes. Elle est fondée sur deux principes fondamentaux le premier principe énonce la conservation de énergie - le second principe de la thermodynamique traite de 'évolution des systémes, en introduit la notion essentielle d'entropie. Notion de systeme Définitions : Un systéme est un ensemble de corps délimites par une surface fermée ou envelope. Ce qui n’appartient pas au systéme est le milieu extérieur. Un systéme peut réaliser des échanges avec le milieu extérieur, sous la forme de transfert de chaleur (Q), de travail (W), ou de matiere. On distinguera notamment les cas suivants : — systéme ouvert : tous les types d’échange sont possibles. ~ systéme fermé : systéme n'échangeant avec le milieu extérieur que de I'énergie et de la chaleur, mais pas de matiére. — systéme thermiquement isolé : le systéme n’échange pas de chaleur avec le miliou extérieur .— systéme isolé : il n'y a pas d'échange entre le systeme et le milieu extérieur. =0 Notamment, on a W= But de la thermodynamique : est l'étude de | évolution d’une partie de Vunivers appelée systéme en fonction des échanges d énergies avec tout ce qui n appartient pas au systéme et qui constitue le milieu extérieur. Conventions Lors d’un échange avec le milieu extérieur, le systéme peut soit donner, soit recevoir. Par convention, lorsque le systéme regoit, la quantité est comptée positivement pour le systéme. Ainsi, on a = Q>0: la chaleur pénatre dans le systéme (processus endothermique). -Q<0: le systéme céde de la chaleur au milieu extérieur (processus exothermique). =W> 0 : le systéme recoit un travail (systéme récepteur). -W<0: le systéme fournit un travail (systeme moteur wo Mileuextérieur 30 weo a0 2-Variables et fonctions Variables d’état. Un systéme est caractérisé par des grandeurs qui définissent I’état macroscopique du systéme. Ces grandeurs sont appelées variables d’état. Une relation mathématique qui relie des variables d’état est appelée équation d'état. Le volume V ; la température T ; et la pression P ; sont des variables d état la loi des gaz parfaits (PV= nRT) est une équation d'état. Un systéme physico-chimique est défini par la connaissance de toutes les variables d’état. Ces variables sont des variables physiques (P, T, V) et des variables chimiques fixant la composition du systéme (les quantités de matiére de chacune des espaces). On distingue deux types de variables : ~ variables extensives : variables proportionnelles a la quantité de matiére, définies pour ensemble du syst@me. Le nombre de moles et le volume par exemple sont des variables extensives. (m ; v) - variables intensives : variables indépendantes de la quantité de matiére, définies en chaque point du systéme. La pression ;température et concentration sont des variables intensives. (p ; T) On définit une phase (liquide, solide, gaz) lorsque, dans tout systéme ; les grandeurs intensives (température, pression, concentration,...) sont constantes. Equilibre thermodynamique. Etat stationnaire. L'état d'un systéme est dit stationnaire si toutes les grandeurs qui le caractérisent demeurent constantes au cours du temps. Dans le cas contraire (une ou plusieurs variables d'état évoluent dans le temps), le systéme subit une transformation (ou évolution) Etat d'équilibre thermodynamique - Un systéme est dit en équilibre thermodynamique lorsque ses parameétres d'état ont une valeur identique en tout point du systéme. Transformation réversible Une transformation réversible est constituée d'une suite d'états d'équilibre thermodynamique infiniment proches les uns des autres. Dans le cas contraire, elle est irréversible Equilibre thermodynamique d'un systeme L’équilibre thermique : a température T est la méme en tout point du systéme, et ne varie pas au cours du temps. L’équilibre mécanique : la pression P est la méme en tout point, et ne varie pas au cours du temps. L’équilibre chimique : la composition chimique du systéme ne varie pas. Différents types de transformations. Transformation isotherme : transformation s'effectuant a température constante. Transformation adiabatique : transformation au cours de laquelle le systeme n'échange pas de chaleur avec I'extérieur, Transformation isobare : transformation s'effectuant a pression constante. Transformation isochore : transformation s'effectuant a volume constant. Equation d'état d'un gaz parfait. Définition d'un gaz parfait. Loi de Boyle et Mariotte A température constante, la pression p d'une masse donnée m de gaz est inversement proportionnelle & son volume V. Elle est a été énoncée en 1662 PAV. P2V2 A(T, n) OUP est a pression, V le volume de gaz et f(T, n) dépend de la température et de la quantité de matiére n constantes entre les états 1 et 2. Loi de Gay-Lussac A pression constante p, le volume V occupé par une masse donnée m de gaz est proportionnel 8 sa température. 1800 Loi d'Avogadro et Ampére Des volumes égaux de gaz de nature différente, pris dans les mémes conditions de température et de pression, renferment le m&éme nombre de moles. 1811 Définition d'un gaz parfait Par définition, un gaz parfait est un gaz qui suit exactement les lois de Boyle et Mariotte, de Gay Lussac, et d'Avogadro et Ampére. Une conséquence des lois de d'Avogadro et Ampere et de Boyle et Mariotte est que, a température constante, le produit PV est proportionnel au nombre de moles. PV =NRT P: pression en Pa V: volume en m3 n: nombre de moles R : constante des gaz parfaits R = 8, 32) K-1 mole-1 T: température en °K R = 8,314 m*-Pa:mol-K* R = 0, 08206 L-atm-mol-K™ R = 1,987 cal-K*-mol" Lunité SI de la pression est le Pascal (1 Pa = 1 N/m2). En pratique, on emploie parfois d'autres unités : —l'atmosphére : 1 atm = 101325 Pa. —le bar: 1 bar = 105 Pa. —le millibar : 1 mbar = 1 hPa = 100 Pa + — le torr, ou millimetre de colonne de mercure : 1 torr = 1 mm Hg = 133,3 Pa et 1 atm = 760 torr. — le millimétre de colonne d'eau : 1 mm H,0 = 9,81 Pa. * Considérons deux systémes rigoureusement identiques, et réuni certaines variables vont doubler par rapport a chacun des deux systémes initiaux (masse, volume, nombre de moles) : on dit qu'il s'agit de variables extensives d'autres variables vont garder la méme valeur (pression, température, densité, concentrations) : on dit qu'il s'agit de variables intensives. Q Une transformation réversible est une transformation qui passe par une multitude d'états d'équilibres pour arriver a son état final. Q Il faut qu'elle soit trés lente.et P ext = Pint Q Une transformation réversible est une transformation au cours de laquelle le systéme reste en équilibre avec le milieu extérieure tout au long de la transformation Fonction d'état: Q.__ Une fonction d'état est une fonction des variables d'état qui définissent l'état d'équilibre d'un systéme thermodynamique OQ ExXeMPL Considérons la fonction altitude A Supposons que pour aller d’un sommet (1) 8 2 500 m4 un sommet (2) 2.600 m, deux chemins s‘offrent _un premier chemin qui suit la ligne de créte un deuxiéme chemin qui redescend dans la vallée a 500 m d’altitude. + La variation d'altitude AA est la méme pour les deux chemins : + BA=A(2)-A(1)=100m + La fonction altitude pourrait étre considérée comme une fonction d’état de la randonnée + travail et chaleur dégagée par les randonneurs ne seront pas identiques ! + Ces grandeurs ne seraient donc pas des fonctions d’état mais des grandeurs liges au chemin suivi. Premier principe de la thermodynamique : Travail d'un fluide en dilatation ou en compression la transformation est réversible. s Al 5 Foxt 18: GW = Fen dx = Pext S. dx = Pext. dV (dV>0) dW = Pext .dv (dv <0) Le travail est recu par le systéme. Le travail est fourni par le systéme contre done d W>0 Fex, done d W doit étre <0. Doned W=-Pext. dv | w=-p.fdv IWe=-Pon. dV |_W=-Pf.dv Premier principe de la thermodynamique : travail = Por. fY2dV | —— aire 7 Premier principe de la thermodynamique 1- Calcul du travail pour un volume constant w=-pjdv —> W=0 2-Calcul du travail pour une pression constante We -PfiPdV —> we-Ply -y) 3 -Calcul du travail pour une température constante Pext = P int & chaque instant dW=-Pew.dV =-(nRT/V). dV. J We J-(nRT/V). dv J We -nRT J dv/V JAV/V=InV2 - InVa =In(V2 /V1) wr =-nRTIn (V2 / Vi) Premier principe de la thermodynamique 4-LE travail pour une transformation irréversible Wirr = - Pext AV =-P (V2 - V1) L'unité SI de la pression est le Pascal (1Pa=1N/m2). —l'atmosphére : 1 atm = 101325 Pa. —le bar : 1 bar = 10° Pa. —le millibar : 1 mbar = 1 hPa = 100 Pa Premier principe de la thermodynamique Enoncé du premier p pe Cest le principe de la conservation de l’énergie : l’énergie se conserve Tout systeme thermodynamique posséde une énergie interne U, fonction d'état extensive dU=5q + dw dU est Ia variation d’énergie interne due 4 sa transformation qui n’est mesurable que si le systeme échange avec l’extérieur de la chaleur et/ou du travail. q et w ne sont pas des fonctions d’état. pour un systéme isolé, dU = (5q + dw)=0 Généralisation a un processus fini : AU= Q+ W Premier principe de la thermodynamique * Uest une fonction d'état, elle ne dépend que de |'état initial et de I'état final. * dU est une différentielle exacte AU = J dU = Ur-Ui * on peut écrire dU sous la forme d'une différentielle totale exacte: * Cela signifie qu'elle est égale a la somme de ses différentielles partielles par rapport a chaque variable. * dU=(dU/ dT )vdT+(d U/ dv)rdv + (4U/ dT) est la dérivée partielle de U par rapport a T et de méme pour V. EX (4 P/V )rn_: TAUX DE VARIATION DE P AVEC V AVEC T ET n CONSTANT Premier principe de la thermodynamique * Transformation a volume constant * Cest une transformation isochore + dU=5W+6Qv= -Pext.dV+5Qv + Vecte,dV=Oet dU=6Q AU =Qv La variation d'énergie interne d'un systeme chimique est égale a la quantité de chaleur échangée a volume constant. Enthalpie et chaleur spécifique * Transformation a pression constante * MU= U2-U1=W+Qp + W=- JPdV= PV1 -PV2 + U2-U1 =PV1 -PV2+Qp * Qp= (U2—U1)-PV1 +PV2 * Qp= (U2+PV2) - (U1 +PV;) * Qp=H2-H: ———> Q,=AH + Une autre fonction d'état est définie: . lenthalpie | H = U+ PV * La variation d'enthalpie d'un systeme chimique est égale a la quantité de chaleur échangée a pression constante. +H, fonction d’état est une fonction extensive. Enthalpie et chaleur spécifique. - transformation a volume constant * (fU/ dT )v=Cv = capacité calorifique molaire a V ct, en J /.K.mol * dU=(fU/dT)v dT =ncvat . > dU=Cv.dT et AU=JfC.dT AU =Qv=Cv. AT - & pression constante (SH/dT)P=Cp dH=(GH/dT)p dT =nCedT = AH =f Ce.Dt AH=Qe =Cr. AT relation de Mayer Relations entre les capacités calorifiques H=U +PV=U + nkRT pour un gaz parfait dH = dU + nRdT dH=CpdT dU=CvdT donc Cp dT = Cv dT + nRdT Ce-Cv=nR | relation de mayer CP/ = ¥ Transformation adiabatique et réversible transformation au cours de laquelle le systeme n'échange pas de chaleur avec I'extérieur. Q=0 dU=6q+6w: AU=q+w AU= w=nCv. AT Formule de Laplace Tv*t=ct en fonction de (T.V) TPl¥= ct en fonction de (T.P) PVY =ct en fonction de (PV) Application du 1 principe de la thermodynamique aux réactions chimiques (thermochimie) Dans le cas d une réaction ct terne ou d’enthal ue, a la variation d’ énergi correspond une variation de I’état d’avancement de la réaction chimique QV, ou Qp respectivement rapporté a une mole d'avancement, on les nomme «chaleur de réaction» a volume constant ou pression constante respectivement BU=QV , AH=QP Relation entre QV_et QP: pour un gaz parfait pVi=mRT pV2=mRT j= Ur = Ur Qe= BH = He -Hi =(U2+PV2) -(Ur+ PV3) Qe Qu = U2+PV2-Ur- PVi-Ur-Us = n2R T-miR T=An RT QP Qv=(U2-U1)+P(V2-V1)=(U2-UI)= neR T -naR T= An RT ‘Ang =n2 -n1 variation de quantité de matiére en gaz parfait * Relation entre Qp ET [AH et AU Pour un gaz parfait AH= AU + AnRT pour une transformation isotherme An: variation de quantité de matiére Pour les solides et les liquides H= AU car A( PV) pour les solides et les liquides et négligeable. + Exemple OH H,, +1/20,, ———> H,0z Qe = - 58 kcal Qe — Qv= AnRT An =m: -m= 1-(1 41/2) =-0,5 Qr-Qv =-0,5 x2x 298 =-298 cal Qv =298 - 5800 = - 57702 cal L'enthalpie standard de formation formation d’ une liaison: Venthalpie AHas de cette réaction est appelée enthalpie de formation de la liaison A-B. 'enthalpie de la réaction inverse A-B ———> A+B Est 'enthalpie de rupture de la liaison A -B soit AH! a-s=-AH a-s La formation d une liaison est exothermique AH< 0 La rupture d une liaison , endothermique AH>O L'enthalpie standard de formation L'enthalpie standard de formation noté AH*«r) est la différence d'enthalpie mise en jeu lors de la formation d'une mole de ce composé a partir des corps simples, purs, pris dans l'état standard P°=1 bar T= 298°K Exemple Cs+2H2g ———>» CH4g_ ArH*= fH? 2Cs +4H2g ——————> _ 2CH4g_ ArH°= 2 AtH® Par convention AH°f_d un corps pur simple dans | état standard = 0 AH°f(T) ( C graphite) = 0 H°298 (Kcal/mol ) AH*F(T)( 02(g)) =O H20(g) -57.8 AH°f(T)( Cozg)) #0 H20(1) -68.3 Og 0 HCI (g) -22.1 Exemple: formation de l’éthylene 2C + 4H —————-> (C2Ha AH im 4 2C+4H eaeaeinnPTPTTTTTITIT Je qc H H Energie de liaison ( Kcal/ mol ) C=C =145 Kcal/ mol C- H = 98 Kcal/ mol “AH =AHc-c+ 4AHCH AH=~-145 +4(-98) AH= — 537 Kcal/ mol Variation _de lenthalpie de réaction avec la température: A=CO+H20 soit la réaction B=CO2 +H2 A AHr B (1) (T) Hi = CadT AHt+ar A ———— B (+7) AH2 (+47) passage direct de AaB ( température T) | enthalpie est AH Passage indirect: «3 étapes » 1 étape: A passe de Ta T+dT . soit Ca capacité calorifique de A Le systeme échange avec le milieu extérieure l'enthalpie AH1 = Ca(T+dT-T) Hi = CadT 2 étape: réaction ala température T+dt I’ enthalpie correspondante AH2 = AHt+aT 3 étape: B passe de T+dT a la température T. soit Cs La capacité calorifique de B AHs= Ca( T -(T- dT) AH3 = - CedT Au total la variation d’enthalpie au cours du passage indirect s‘écrit: ‘AH= BH1 + BH2 + OH3 At = CadT + AHT+ar - CedT Air = (CA -CB) dT + AHT+ar AHrear~ AHr = = (Ca Ca) dT d(QH) =(Cs-Ca) loi de Kirchhoff aT La dérivée de | enthalpie par rapport a la T est égale a la différence entre les capacités calorifiques des composées du second membre et du premier membre de la réaction Pour déterminer les enthalpies de réaction on procéde: Soit par la mesure de I’ effet thermique : c est la méthode directe Q=CAT=AH Soit par le calcul, en utilisant les enthalpies: c est la méthode indirecte AH1 SH A —— X A B x———> B AH2 AHT AH2 x ces deux réactions permettent le passage par I'intermédiaire des substances X. état initial A et | état final B sont les mémes dans la réaction de passage direct et dans le passage en deux étapes par suite .la variation d enthalpie est la méme dans les deux passages AH = AH1 + AH2 AH = YAHi LOI DE HESS L’enthalpie de la réaction est la somme des enthalpies des réactions et transformations intermédiaires AH = YAH; produts)- SAHt éactis Deuxiéme et troisiéme principe de la thermodynamique INTRODUCTION: + EX :Le mélange d’une masse d’eau chaude avec un masse d’eau froide donne de Veau tiéde. + Leau tiéde ne peut pas se séparer en une partie froide et une partie chaude, ce qui ne serait pourtant pas contraire au premier principe de la thermodynamique {conservation de énergie). + Le transfert thermique s’effectue toujours spontanément du chaud vers le froid, et non l'inverse. + pour imposer un sens au transfert thermique, il est nécessaire d’introduire un principe supplémentaire a la simple conservation de l’énergie : c’est le second principe de la thermodynamique. D. Un systéme isolé qui a subit une évolution ne peut plus revenir a son état initial Définition de KELVIN: + iln’existe pas de moteur fonctionnant de maniére cyclique a partir d’une seule source de chaleur. ition de Clausius * un systéme subissant des évolutions cycliques ne peut transformer de la chaleur en travail (moteur thermique) s’il ne peut étre en contact avec au moins deux milieux extérieurs & températures différentes * le systéme n’est donc plus isolé + Machine de Carnot avec un gaz parfait ( pY=nRT oli Test la température ) + oucycle de CARNOT P T, 4 Na B adiabatique D TQ, ° Cycle de Carnot d’un gaz parfait 1- AB transformation isotherme réversible —» détente, laT et U cts —> AU =Us -Ua=0= wi +Q1 le gaz absorbe une quantité de chaleur Qi cédée de (source chaude) & Ta; (W< 0 fourni par le systéme gaz) i a Qu= - wi = J-pav 1 Ne B adiabatique Qu= - wi = Jortsav/v D Qyanen nO) T. c Ys 2Q& Le systéme regoit de la chaleur du milieu extérieure 2- BC détente adiabatique : le gaz se détend sans échangé de chaleur avec le milieux extérieure ——> échange de travail V TT1 jusqu'a Tz. Le systeme gaz fournit un travail Ag dU= 6w =-PdV Kaa B adiabatique dU =Cv.dt Cv. dT+ PdV=0 D Cv. dT/T+ RdV/V=0 hg? CV .In T2/Ti+ RinVc/Ve=O | (2) 3-CD transformation isotherme réversible: compression du gaz (Tz est la température) W2 et Q2 le travail et la chaleur échange. le gaz est en contact avec la source froide, II fournit Q2; A Nig 1B adtabatique Vr Q, = #RT, ln 2) (3) Fo D T c 2Q (We0 recu par le systéme gaz) 4- DA transformation adiabatique: (compression) le systeme n’échange pas de la chaleur avec le milieu extérieure. Vi Tt dU= 5w = -PdV A du=Cv.dt T Cv. dT+ Pdv=0 N29 Gv. dT/T+ RAV/V= 0 1B adiabatique Cv In T1/T2+ RinVa/Vo= O (a) D Tt, Oat De la relation (2) et ( 4) on obtient: De la relation ( 3) et (1) on obtient: Q, = #RT, In ay — > 21/T1 =RInVe/Va ¥, A Q2=RT2InVo/Ve —> Q2/T2=RIn Vo/Vce=- Rin Vc/Vo -Q2/T2= RinVe/Vo —» Q1/Ti=-Q2/T2 —> égalité de Clausius relative a un cycle bitherme réversible * Pour un cycle de Carnot nous avons trouvé : ta r Gr, Sa 4 7, * Pour un cycle ditherme irréversible : Or Fl Fi ¢g qh, =0 Le résultat obtenu pour deux sources de chaleur peut généraliser. Supposons que la machine échange Q1; Q2 Qn avec les sources Si $2; Sn respectivement au cours d’ un cycle. Ona: pour un cycle réel pour un cycle réversible ( x) S=0 3 principe dela thermodynamique , * tous les corps purs cristallisés ont une entropie nulle Les gaz ont des entropies plus élevées que les liquides et les solides. Calculs D’entrop 1) -La_substance est gazeuse dU=5Q+ dw nCv. dT =TdS — PdV n Cv. dT =TdS — nRTdV iv TdS =n Cv. dT +nRTdV “Vv dS =n Cv. dT+nRdV T Vv (1) (TV) Calculs D'entropi dS= nCp dT - nRdP_ T P (2) (1?) Pour la relation ( 2) dH =dU+ PdV +VdP- dH=6Q - Pdv + Pdv + VP > dH=dsT+VvdP nCpdT=TdS+ nRTdP P dS =n CpdT.-nRdP_ ul PR Calculs D'entropies: dS=nCp.dV+nCvdP v Pp (3) (vp) Pour la relation (3) Chauffage dugazdeT1 ——> T2avec Vets AS= fnCvdT/T dU = 6Qv = nCV.dT Chauffage dugazdeT1 ——> T2avecP cts AS= JnCpdT/T 2)- changement d’etat AS: = AHt fusion Tr OHV Ty Evaporation Ventropie standard d’une substance liquide a T= 298 K : if aT anf [at Hs) ta t+ oF h Tf hy Uentropie standard d’une substance gazeuse : si [esate le yn tets [ol Ventropie d’une substance a une température T différente de 298 K i ar S= S) { o> T 298+ oF Entropie standard d’une réaction: La variation de l’entropie d’une réaction est calculée a partir de la loi de HESSS Sot A+BOC+OD AS'a= 2S 769)-2 St4p Ex:CO+1/20, —»Co, T= 298 K S'z9g Cal /mol k co 47,3 02 49,0 C02 51,1 AS'z58= S298 (02) ~ 5.298 (co) ~ 4 S298 (02) = 51.1- 47.3 -24.5 =-20.7 cal/k Cette réaction s’accompagne d’une diminution d’entropie car on passe de 2 gaz a un seul >/’ordre augmente Calorimétrie La calorimétrie est la partie de la thermodynamique qui a pour objet la mesure des quantités de chaleur. Ce sont p.ex. les quantités de chaleur nécessaires pour augmenter la température d’un corps, pour changer son état, ou bien encore les quantités de chaleur cédées par un corps qui refroidit (ou qui passe de état gazeux a l'état liquide ou encore de I’état liquide a l'état solide). Relation entre la chaleur et la masse La chaleur recue par l'eau est proportionnelle a sa masse Q=m:cAT Pour élever la température de 1 g d’eau de 1 °C, il faut qu’on lui apporte une énergie (chaleur) Q=m-c-AT= 4,186). La constante c est appelée capacité calorifique massique. Elle dépend de la matiére qui recoit/céde la chaleur et est exprimée en Jikg -K Une calorie est l’énergie qu’il faut fournir a 1 g d’eau afin d’élever sa température de 1 °C : 1 cal = 4, 186 J Signe de la chaleur Pour élever la température de 1 g d’eau de 1 K, la chaleur recue par Veau vaut Q=+4, 186 J. Si 1 g d’eau refroidit de 1 K, la chaleur cédée par l’eau vaut Q=-4, 186 J. Chaleur et changements d’état “Fusion et chaleur latente de fusion La chaleur Q nécessaire a la fusion d’un corps solide de masse m se calcule par la formule : Q=m-LF>0 LF est la chaleur latente de fusion. Son unité est le J/kg. Solidification La chaleur Q cédée par un corps liquide de masse m lors de sa solidification se calcule par la formule : Q=-m-LF <0 -Vaporisation et chaleur latente de vaporisation La chaleur Q nécessaire a la vaporisation d’un liquide de masse m se calcule par la formule : Q=m-LV>0 LV est la chaleur latente de vaporisation. son u é est le J/kg. Apport de chaleur : les différentes étapes Tr) ‘ Thin wv a Tin Qui) Considérons un corps solide de masse m qui se trouve initialement a la température Tinit, Apportons continuellement de la chaleur a ce corps. Le graphique montre la variation de la température du corps en fonction de la chaleur qu’il regoit. phase | : la chaleur regue est u jusqu’a la température de fusion : Qi= m: Gs «(TF - Tinit.) phase Il : la chaleur regue est utilisée pour fondre le solide : phase Ill ; la chaleur regue est utilisée pour augmenter la température du liquide de la température de fusion a la température de vaporisation .ée pour augmenter la température du solide Qu=m: Cl: (TV-TF) phase IV : la chaleur regue est utilisée pour vaporiser le liquide phase V : la chaleur recue est utilisée pour augmenter la température du gaz QV = m: Cgaz : (Tin. - TV) EXERCICE On considére un calorimétre adiabatique, de masse en eau m a déterminer, contenant 0,200 kg d'eau a la température de 15°C. On y ajoute 0,200 kg d'eau a 45,9°C. La température finale est de 30°C. Calculer la masse en eau m du calorimétre. On donne la chaleur massique de l'eau c = 4180J/kg/°C. SOLUTION On mélange M = 0,200 kg d'eau "chaude (q, = 45,9°C), a un systéme “froid", a la température de : q',= 15°C, comportant une masse M' = 0,200kg d'eau et un calorimétre dont la “masse en eau" est u. La température finale est q, = 30°C. Principe des mélanges, on égale les chaleurs regue et cédée par les systémes chaud et froid. Chaleur cédée Q, : Q, = Mc (q,-q,) 5 ¢ chaleur massique de l'eau. Chaleur regue Q,: Q, = (M' + 4) ¢ (q;- q')) Egalité Q, = Q, ===> Mc (q;- q;) = (M'+u) c (q,-q';) soit : 4 = M (a; - a)! (Gy = a's) - Mt A.N: 4 = 0,200(45,9 - 30)/(30 - 15) - 0,200 = 0,012 kg = 12g EXERCICE Un calorimétre contient une masse m1 = 250g d'eau. La température initiale de l'ensemble est T1 = 18°C. On ajoute une masse m2 = 300g d'eau a la températureT2 = 80°C Quelle serait la température d'équilibre thermique Te de l'ensemble si la capacité thermique du calorimétre et de ses accessoires était négligeable . On mesure en fait une température d'équilibre thermique Te=50°C Déterminer la capacité thermique C du calorimétre et de ses accessoires. Chaleur massique de l'eau : Ce= 4185 J.kg-1 .K-1; Masse volumique de l'eau : 1=1000 kg.m-3 . SOL: Te = 51.8°C EXERCICE Un calorimétre de capacité thermique C=150J.K-1 .contient une masse m1=200g d'eau a la température initiale T1=70°C. On y place un glagon de masse m2=80g sortant du congélateur a la températureT2 = - 23° C Déterminer l'état final d'équilibre du systeme (température finale, dans le calorimétre). Données: Chaleur massique de l'eau : Ce = 4185 J.kg-1..K-1 1090 J.kg-1..K-1 =3 34,105 J.kg-1.. Chaleur massique de la glace: C, Chaleur latente de fusion de la glace: SOL: Te = 29.15°C

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