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Introduction …………………………………………………………………………
Conclusion
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Introduction :
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PARTIE I : LES EFFLUENTS AGRICOLES
Ses types :
Les pollutions ponctuelles sont localisées : fuites d'effluents, issus
directement des bâtiments d'élevage ou fuites de produits de traitement des
cultures liées à leur manipulation (pendant le remplissage ou la vidange des
pulvérisateurs).
Les pollutions diffuses, liées à l'utilisation des fertilisants et des produits de
traitement des cultures dans les champs, concernent des millions d'hectares.
Les régions d'agriculture intensive (liée à l'élevage ou aux grandes cultures)
sont les plus touchées par la pollution.
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Ses origines :
L’eutrophisation : est une forme de pollution de l’eau qui se caractérise par un enrichissement
excessif en substances nutritives comme l’azote, le phosphore, les oligo-éléments. Ces éléments
agissent comme un engrais pour les plantes et les algues, qui se développent alors de manière
excessive. Leur prolifération provoque une chute de la quantité d’oxygène présente dans l’eau, qui
entraîne la mort par asphyxie des autres espèces vivantes, poissons et insectes aquatiques
notamment.
Produit phytosanitaire : est un produit chimique utilisé pour soigner ou prévenir les maladies
des organismes végétaux.
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Ses impact sur la santé et l’environnement :
Dégradation des milieux aquatiques, pollution des eaux par les fertilisants
et pesticides, défrichements non contrôlés de grandes surfaces contiguës.
Actuellement, ces impacts sont faibles.
L'impact des activités agricoles sur la qualité des eaux est la conséquence
des pertes de fertilisants (engrais chimiques, effluents d'élevages, effluents
agro-alimentaires et boues) et des produits de traitement des cultures
(produits phytosanitaires).
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Pour limiter les effluents agricoles , il faudrait tout d’abord limiter la
présence des nitrates , puisque ils sont présents naturellement dans le sol, ils
proviennent de la décomposition ou des déjections des végétaux, des animaux
et des hommes.
Le problème, c'est que l'agriculture produit trop de nitrates, que ce soit par
les élevages, notamment de porcs et de poulets, dont les déjections sont
importantes, ou par les cultures intensives qui nécessitent l'emploi d'engrais
contenant des nitrates. Les activités agricoles sont donc, en France,
majoritairement responsables des apports excédentaires en nitrates.
Or, ces nitrates en excédent ne sont plus absorbés par la terre. Ils sont
transportés par les eaux (fleuves, rivières...) ou encore s'infiltrent dans le sol et
polluent les sources d'eau. Il faudrait donc que les agriculteurs changent de
comportement et adoptent de nouvelles techniques : éviter le surdosage de
nitrates, utiliser des engrais naturels (compost ou fumier)...etc. il faut aussi :
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PARTIE II : L’EPANDAGE
Définition de l’épandage :
L’épandage est l’action d’épandre au champ
des matières présentant un intérêt
agronomique. Le terme « épandage » est
utilisée quelles que soient les matières
épandues : engrais ou amendements minéraux
,matières organiques brutes ou transformées.
Déchets concernées :
Les déchets concernées sont de diverses
origines :urbaine (boues de station d’épuration
des eaux),agricole(fumiers ,lisiers, effluents de
fabrication de produits agroalimentaires)ou industrielle (boues de papeterie).
Description du procédé :
Epandage des boies d’épuration des eaux :
Les stations d'épuration traitant les eaux usées des collectivités ou des
industries génèrent un sous-produit
inévitable : les boues d’épuration.
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Les impacts :
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molécules chimiques issues notamment des pesticides, des hydrocarbures
et des détergents ou issues de leur dégradation. Ces molécules ont une
origine anthropique (produits de la chimie, résidus de combustion, etc.) à
la différence des éléments traces métalliques qui sont présents à l’état
naturel dans le sol. Les risques de pollution des sols et de l’eau par ces
molécules concernent essentiellement les produits organiques qui sont
composés de déchets urbains et industriels (boues urbaines, boues
industrielles, déchets verts) et dans une moindre mesure les déjections
animales des élevages.
Conclusion :
L’épandage est du point de vue réglementaire est très bien encadré. Sur le
terrain cependant, de nombreuses questions pratiques se posent, pas toujours
résolues. La recherche doit poursuivre ses efforts pour que les épandages de
matières organiques collent mieux aux besoins des sols, des cultures. Ceci
nécessite de mieux connaître les produits épandus mais également de
s’entourer d’une logistique efficace pour réaliser les épandages dans les
meilleurs conditions : performance du matériel, connaissance du milieu
récepteur. Ainsi , La pollution agricole entraîne de graves conséquences sur la
planète et sur la vie des êtres vivants. Elle est l’affaire de tous, Nous devons
réagir en trouvant des solutions à cet abus de pesticides et d’engrais ,même
s’ils sont particulièrement difficiles à évaluer et à réduire à cause de la
multiplicité des sources possibles
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