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DE RECHERCHE
C'est avec lui que l'on parle, pour la première fois de psychanalyse ou de
cure psychanalytique. Mais à ses débuts, on parlait plutôt de psycho-
analyse.
Il fut une époque où l'on pensait qu'il était nécessaire d'être malade pour
entamer une cure psychanalytique. On part désormais du principe que
même lorsque tout va bien, la psychanalyse freudienne ne peut avoir
que des points positifs.
Spinoza est considéré comme l'une des figures les plus importantes de la
philosophie classique à cause de sa rigueur, de son sens critique qui lui vaut d'être
poursuivi et persécuté (il reçoit un coup de couteau). Par son rationalisme, il ouvre la
voie qui conduira à l'athéisme du XVIIIe siècle.
Quelques oeuvres : Court traité de Dieu, de l'homme et de la béatitude (1660),
Traité de la réforme de l'entendement (1661, publié en 1677), Traité théologico-
politique (1670), Les principes de la philosophie de Descartes (1663), Pensées
métaphysiques (1663), L'Ethique (1677), Traité politique (1677).
Emmanuel Kant est l'un des plus grands philosophes allemands, fondateur de la
philosophie critique. Il est issu d'une famille modeste de Königsberg, où il demeurera
toute sa vie. Sa mère piétiste et dévote protestante influence profondément son
esprit. Grâce à un oncle cordonnier aisé, il peut suivre des études complètes de
théologie, de philosophie et de sciences (mathématiques). A la sortie de l'université,
il passe quelques années hors de sa ville natale comme précepteur.
Dans son ouvrage le plus célèbre, "Critique de la raison pure" (1781), Kant réalise ce
qu'il dénomme "une révolution copernicienne" (la Terre tourne sur elle-même et non
le ciel autour de la Terre), considérant dans une vision idéaliste que c'est le sujet qui
construit l'objet de sa connaissance et non les objets qui définissent la connaissance.
Il définit la "raison pure" comme la faculté de connaître a priori (sans recours à
l'expérience) la nature des objets, par la sensibilité et l'entendement. Kant démontre
en particulier l'impossibilité pour la métaphysique d'être une science en raison de
l'absence d'objet réel pouvant lui apporter du contenu. Pour lui, l'homme ne connaît
pas les choses "en soi", mais "telles qu'elles lui apparaissent d'après les principes de
son organisation comme être sentant et pensant". Dit autrement, les connaissances
de l'homme sont celles des phénomènes et il ne lui est donc pas possible, à partir de
la "raison pure" de connaître Dieu, l'immortalité de l'âme, le monde, la liberté, le
moi... qui ne sont que des concepts et n'appartiennent pas au domaine sensible. La
métaphysique, qui en fait des objets, est donc une illusion.
C'est dans la partie "idéal" (traitant de Dieu) de la "Critique de la raison pure" que
Kant réfute les trois "preuves" métaphysiciennes de l'existence de Dieu :
Dieu, aussi indémontrable qu'irréfutable, est considéré par l'auteur comme un idéal
exempt de défauts.
Quelques années plus tard, Kant publie "Critique de la raison pratique" (1788), où il
soutient qu'une action est moralement bonne si elle s'accomplit par pur respect du
devoir sans considération pour un intérêt ou une satisfaction espérée. La moralité se
mesure donc dans l'intention qui conduit à l'action et non sur son aspect extérieur. La
loi morale s'exprime sous forme d'un devoir impératif ("tu dois") tel qu'il puisse être
érigé en règle universelle. Dieu, la liberté de la volonté et l'immortalité de l'âme ne
sont pas du domaine de la connaissance, mais des postulats nécessaires à la raison
pratique en tant qu'exigence rationnelle de la morale. Pour le philosophe allemand,
l'existence de Dieu est donc une nécessité morale. Sa morale, cependant, ne se
fonde pas sur la religion mais sur l'autonomie de la volonté.
Son influence sur la philosophie, qu'il exerce tant par son enseignement que par ses
écrits, est immense en Europe en particulier sur l'idéalisme allemand (Johann
Gottlieb Fichte, Friedrich Schelling, Friedrich Hegel) dont il peut être considéré
comme le fondateur.
Né en 1844 à Röcken, près de Leipzig, mort en 1900 à Weimar, Friedrich Nietzsche est un
philosophe allemand, auteur notamment d'"Ainsi parlait Zarathoustra". Sa pensée déliée et
puissante a marqué le vingtième siècle ; son influence s'étend bien au-delà des cercles
philosophiques traditionnels.
Nietzsche a cinq ans lorsque meurt son père, un pasteur luthérien. À vingt-quatre ans, il
devient, à l'issue de brillantes études, professeur de philologie à l'université de Bâle.
Influencé par Schopenhauer, dont il lit très jeune le principal ouvrage, "Le Monde comme
volonté et représentation", et par Wagner dont il est un temps l'ami, Nietzsche se fait
connaître par un premier livre, "La Naissance de la tragédie", qui divise l'opinion universitaire
allemande.
Mais la santé du jeune philosophe, précaire depuis la fin de son adolescence se dégrade petit à
petit.
Sa carrière
La maladie va libérer Nietzsche de ses obligations universitaires. Il entame en 1875 une vie
errante, dévolue à la pensée et à la recherche d'une forme supérieure de santé. Il écrit à une
vitesse stupéfiante ses ouvrages majeurs.
Citons :
- "Aurore",
- "Par-delà bien et mal",
- "Le Gai Savoir",
- " Ainsi parlait Zarathoustra",
- "L'Antéchrist". Son obsession : délivrer l'homme du christianisme, c'est-à-dire du nihilisme,
et faire advenir le surhomme, dont "La morale des esclaves" vise à interdire l'apparition.
"Deviens ce que tu es" est sa devise. Mais Nietzsche, en tant qu'homme, n'est peut-être pas à
la hauteur de son esprit. La solitude et le peu d'échos que suscite son œuvre finissent par le
torturer. Son dernier livre, témoigne d'une mégalomanie que l'humour n'atténue qu'en partie.
En 1889 à Turin, l'anecdote est restée célèbre, Nietzsche se jette au cou d'un cheval que
fouettait un cocher. Il ne recouvrera pas la raison et mourra aphasique en 1900.
Son action
La pensée de Nietzsche a influencé tout le vingtième siècle. Les nazis ont tenté de la
récupérer, mais il suffit de lire "Ecce homo", par exemple, pour constater que Nietzsche ne
méprisait rien tant que l'antisémitisme. Il est aujourd'hui considéré comme un très grand
philosophe, peut-être celui qui permet de comprendre le mieux notre époque, et il est
désormais évident que sa pensée est irréductible aux idéologies.
Philosophe et épistémologue, né à Vienne de parents juifs convertis au
Protestantisme. Il devra fuir les persécutions nazies et en gardera une vive
sensibilité aux menaces politiques.
Thèmes majeurs
Dans le domaine des sciences exactes comme dans celui des sciences humaines,
Popper, en tant qu'épistémologue, n’a cessé de s'interroger sur la démarcation
entre science et pseudo science.
Le dogmatisme au contraire est une attitude d’esprit qui consiste à croire que l’on
détient la vérité absolue de façon indiscutable.
Dans les deux cas, toute discussion rationnelle est rendue impossible. Or, si on ne
peut pas départager les adversaires par des arguments, alors, la seule façon de
régler les conflits d’opinions est de se battre, puisqu’il est impossible
de débattre.
En donnant l'alerte très tôt sur la chaîne de production, dès qu'une erreur survient, le
système Toyota facilite l'identification du problème et empêche le défaut de migrer
vers des étapes ultérieures de la production. Seul un système aussi agile et aussi
centré sur la qualité que le TPS peut rendre de telles mesures économiquement
viables.
Cette méthode permet non seulement de réduire le gaspillage, ce qui rend TPS plus
respectueux de l'environnement, mais il garantit également au client une conformité
aux plus hautes exigences en termes de qualité, de fiabilité et de durabilité.
Le big data, littéralement « grosses données », ou méga données (recommandé3), parfois
appelées données massives4, désignent des ensembles de données qui deviennent
tellement volumineux qu'ils en deviennent difficiles à travailler avec des outils classiques de
gestion de base de données ou de gestion de l'information.
Certains[Qui ?] supposent que le big data pourrait aider les entreprises à réduire leurs
risques et faciliter la prise de décision, ou créer la différence grâce à l'analyse prédictive et
une « expérience client » plus personnalisée et contextualisée[réf. nécessaire].
Fils d'un plombier devenu par la suite agent de change, Bernard Madoff est né à New York dans
le quartier du Queens en 1938. Entrepreneur autodidacte, il fonde en 1960 à 22 ans sa propre
société d'investissement.
Plus tard la « Bernard L Madoff Investment Securities LLC » devint l'une des principales
sociétés d'investissement de Wall Street et plus particulièrement du marché de valeurs
technologiques NASDAQ (National Association of Security Dealers Automated Quotations), Madoff
lui-même ayant été le président de la NASD entre 1990 et 1993.
Derrière une société de courtage, Bernard Madoff gérait dans le plus grand secret une société de
gestion de portefeuilles selon les méthodes des « hedge funds », garantissant à un petit nombre
de clients (au départ) des rendements annuels oscillant entre 10 % et 17 %.
Ces clients furent bientôt également des établissements financiers américains et européens, qui
placèrent du « Madoff » pour le compte de leurs propres clients, des milliers voire des centaines
de milliers de personnes.
Or pas un seul cent ne fut jamais placé par Madoff dans cette activité à la fois secrète et très
officielle, pour la bonne raison qu'une « pyramide de Ponzi » (du nom de l'escroc des années 1920
Charles Ponzi) expliquait seule la garantie de si improbables rendements : les intérêts des
investisseurs étaient payés avec les apports de capital des nouveaux entrants, et cela à l'infini...
ou presque.