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Sections GM & EL
• Semestre II : 56 h de cours
• Mécanique classique et relativité (30 h)
• Thermodynamique (26 h)
• Semestre IV : 28 h de cours
• Électromagnétisme (12 h)
• Mécanique quantique (16 h)
Traité de la lumière
• Le Cours de physique de Feynman. Tome 1.
La mécanique constitue l’un des fondements de la physique. Elle engendre des révolutions conceptuelles et
représente l’accomplissement d’un idéal scientifique.
(R.P. Feynman, Son étude
R.B. Leighton &forme l’esprit duDunod.
M. Sands). futur chercheur et initie à la
pratique de l’ingénieur. Cet ouvrage présente l’ensemble des bases fondamentales de la mécanique
newtonienne, les principes – de laMécanique du point
mécanique analytique matériel
ainsi : Chapitres
qu’une introduction à la 7, 8, 9, 10,
relativité. Très11, 12
didactique, il illustre l’usage
– de laMécanique
démarche mécaniste
du solideà l’aide de nombreux
: Chapitres 18,exemples
19, 20
issus d’une longue
pratique d’enseignement, permettant ainsi une bonne assimilation des concepts développés et l’acquisition
– de Oscillateur harmonique
Le Traité de la lumière se présente à la
d’un savoir-faire. Deux niveaux lecture rendent cet ouvrage :accessible
Chapitres à la21,
fois 22, 23, 24, en
aux étudiants 25sciences
fois comme un livre de science et un
exactes et en sciences appliquées. Une perspective historique est proposée en début de chaque chapitre en
livre d’art. En cultivant cette double
guise d’initiation culturelle à la matière traitée.
allégeance, les auteurs ont cherché à
exorciser les aspects les plus durs de la
technoscience d’aujourd’hui.
Cette référence s’adresse principalement aux étudiants en sciences niveau Bachelor et à leurs enseignants.
M. Schiltz: Physique générale I (GM& EL)
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Electrodynamique
Avant-propos - Les bases de la mécanique newtonienne - Le solide indéformable - Le formalisme de
et optique
Lagrange - La théorie de la relativité restreinte - Pratique de la mécanique - Postface: la rationalité - Index
quantiques
Introduction:
Objet et méthodes de la physique
Loi
(= généralisation)
déduction
induction
Réalité
Isaac Newton
(1643–1727)
Experimentum crucis
INDUCTION
DÉDUCTION
Axiome
(loi fondamentale)
Loi générale
Loi générale
Loi générale
Cas particuliers
Réalité
Isaac Newton
« Tout corps persévère dans l'état de repos ou de
(1643–1727)
mouvement uniforme en ligne droite dans lequel
il se trouve, à moins que quelque force n'agisse
sur lui, et ne le contraigne à changer d'état. »
• Relativité (Einstein)
– La vitesse de la lumière dans le vide c est une constante (c = 299792458 m/s)
☞ La loi d’addition des vitesses n’est plus valable pour des objets qui se déplacent à des
grandes vitesses (vitesses proches de c)
– Le temps et l’espace ne sont pas des absolus; ils se “mélangent“ (espace-temps)
– Relaitivité générale: l’espace-temps est « courbe », déformé par la présence de
grandes masses dans l’univers.
Albert Einstein
(1879–1955)
Erwin Schrödinger
(1887–1961)
Paul A. M. Dirac
(1902–1984)
Werner Heisenberg
(1901–1976)
Expérience de Galilée
0
T!
2T!
3T
• La valeur d'une grandeur physique est généralement exprimée sous la forme du produit
d'un nombre par une unité. L'unité n'est qu'un exemple particulier de la grandeur
concernée, utilisé comme référence. Le nombre est le rapport entre la valeur de la
grandeur en question et l'unité.
• Pour une grandeur particulière, on peut utiliser de nombreuses unités différentes. Par
exemple, la vitesse v d'une particule peut être exprimée sous la forme
v = 25 m/s = 90 km/h
les unités mètre par seconde et kilomètre par heure étant des unités alternatives pour
exprimer la même valeur de la grandeur « vitesse »
• Documentation Système SI :
– http://www.bipm.org/fr/si/si_brochure/
Le système international d’unités (SI)
adopté par la 11e Conférence générale des poids et mesures (1960)
Mécanique
• Cinématique
– Étude du mouvement des corps, en faisant abstraction des
causes du mouvement
• Dynamique
– Étude de la relation entre le mouvement des corps et les
causes de leur variation (forces)
• Statique
– Étude des systèmes mécaniques au repos (à l’équilibre)
5"
4"
3"
2"
1"
0
5" 10" 15" 20" 25" 30" 35" 40" 45" 50" 55"
∆x
v=
∆t
Isaac Newton
Gottfried Wilhelm Leibniz
(1643–1727)
(1646 –1716)
• Équation différentielle :
• Intégration :
0
• Constante d’intégration :
• Équation horaire :
• Équation différentielle :
0
• Intégration :
• 2ème intégration :
• Équation horaire :
Parabole !
0
motus uniformis
motus uniformiter
difformis
0
0
« unité » de distance =
Expérience de Galilée
0
T!
2T!
Galilée (1594–1642)
D
3T
• La valeur numérique de g
Simon Stevin
– dépend de la latitude géographique
(1548–1620)
• à l’équateur: g = 9.780 m/s2
• aux pôles : g = 9.832 m/s2
• valeur moyenne en Europe : g = 9.80665 m/s2
– dépend de l’altitude
• diminue en altitude
• g = const. est vrai uniquement sur des distances pas trop grandes !
Une légende …
M. Schiltz: Physique générale I (GM& EL)
45
I.3. La chute libre des corps
Balistique: chute libre des corps avec composante horizontale
Grandeurs scalaires
Grandeur vectorielle
• Addition de vecteurs
– on amène l'origine du deuxième vecteur à l'extrémité du premier,
la somme est le vecteur qui joint l'origine du premier vecteur à
l'extrémité de second
– on amène les origines des deux vecteurs en un même point, on
trace un parallélogramme dont les vecteurs sont deux côtés, la
somme est alors la diagonale du parallélogramme partant de
l'origine.
O
• Vecteur de position
P
– Un point P dans l’espace peut être repéré par un P’
vecteur de position : x(P)
x(P)
– Important: le vecteur de position dépend du choix
de l’origine !
x(P’)
– A l’inverse, le vecteur vitesse ne dépend pas du
choix de l’origine:
O
indépendant du choix de O
F = ma
Philosophiae Principia
Mathematica (1687)
facteur de proportionalité
= propriété intrinsèque du
corps, appelée masse
• La masse est une propriété intrinsèque de chaque corps. Elle caractérise son
inertie, c'est-à-dire sa résistance à un changement de mouvement (accélération). Il
s'agit d'une grandeur extensive
• Dans le système SI, la masse est une des sept grandeurs de base. Son unité est le
kilogramme.
[m] = 1 kg
• Unité de la force:
F = ma
Trajectoire = parabole
M. Schiltz: Physique générale I (GM& EL)
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I.6. Exemples de forces
Force électrostatique
• Force électrique s'exerçant entre deux particules chargées immobiles
µ : coefficient de frottement
– dépend de la nature des matériaux en contact
v
Ff = −µ |N|
|v|
I.6. Exemples de forces
Forces de frottement
• Frottement statique
o S'applique au cas d'un corps immobile sur une surface
o La force de frottement s'oppose à la mise en mouvement du corps
o Elle peut atteindre une valeur maximale; au-delà, il y a décrochement et le
corps commence à glisser.
60
I.6. Exemples de forces
Forces de frottement
• Frottement visqueux
o S'applique au déplacement d’un corps dans un liquide ou dans un gaz.
o En première approximation, la force de frottement est proportionnelle à la
vitesse v de déplacement relatif entre les deux corps. Elle a la même direction
que la vitesse de déplacement et agit en sens inverse.
<
61
I.6. Exemples de forces
Force de rappel d'un ressort
• La loi de Hooke est valable pour
• Force de rappel d’un ressort
des faibles déformations (régime
linéaire)
Ressort
détendu
|Fr |
∆x (allongement)
(= grandeur
Ressort vectorielle !)
tendu
Domaine Rupture
linéaire
Domaine
non-
linéaire
|∆x|
• Phénomènes oscillatoires
– Mouvement périodique autour d’une position d’équilibre
• Exemples
– Masse pendue à un ressort (si la déformation du ressort n’est pas
trop importante)
– Pendule (si les écarts sont faibles)
– Circuits électriques RLC
– Vibrations acoustiques: diapason, corde de guitare
– Vibrations moléculaires
– …
ex a (amplitude)
0 t
x
T (période)
• Généralisation
On appellera oscillateur harmonique tout système équivalent à un point matériel astreint à se déplacer en
ligne droit et soumis à une force de rappel proportionnelle à la distance à un point fixe sur cette droite.
Un tel système est capable d’effectuer un mouvement oscillatoire, appelé mouvement harmonique.
k
Équation différentielle : ẍ = − x
m
Remarque importante
L’équation différentielle qui régit le mouvement de l’oscillateur harmonique est une
équation différentielle linéaire:
y z
r
θ
x
• Avec :
• Remarque :
a
2. Solution générale
t
II.3. L’oscillateur harmonique amorti
Sans amortissement:
Amortissement faible:
Amortissement important:
Mouvement périodique
Mouvement pseudo-périodique
Mouvement apériodique
Force de frottement : Ff = −b ẋ
Force de rappel : Fr = −k x
b k
• 2 loi de Newton : F = m ẍ
e
⇒ ẍ + ẋ + x=0
m m
k b
Posons : = ω◦2 et : =δ
m 2m
⇒ ẍ + 2δ ẋ + ω◦2 x = 0
(Équation différentielle du mouvement)
⇒ (−α2 + 2 i α δ + ω◦2 ) z◦ ei α t = 0
⇒ −α2 + 2 i α δ + ω◦2 = 0
�
⇒ α = i δ ± ω◦2 − δ 2
e−δ t
a cos(ω t + ϕ◦ )
b k Fe
• 2 loi de Newton : F = m ẍ
e
⇒ ẍ + ẋ + x=
m
���� m
���� m
2δ ω◦2
F◦
⇒ ẍ + 2δ ẋ + ω◦2 x= cos(ω t)
m
Équation différentielle du mouvement
F◦
• Équation différentielle : ẍ + 2δ ẋ + ω◦2 x = cos(ω t)
m
�
x(t) −→ z(t) , avec : x(t) = Re[z(t)]
• Passage en fonctions complexes :
Fe (t) −→ F̂e (t) , avec : Fe (t) = Re[F̂e (t)]
F◦ i ω t
• Avec : F̂e = F◦ ei ω t , l’équation différentielle s’écrit : z̈ + 2δ ż + ω◦2 z = e
m
• En régime stationnaire, l’oscillateur effectue un mouvement harmonique
à la pulsation ω de la force externe. Nous pouvons donc choisir comme
Ansatz : z = z◦ ei ω t , l’équation différentielle s’écrit alors :
F◦ i ω t
[(i ω)2 + 2δ i ω + ω◦2 ] z◦ ei ω t = e
m
F◦
⇒ (ω◦2 − ω 2 + 2δ i ω) z◦ =
m
F◦
⇒ z◦ = (ω◦2 − ω 2 + 2δ i ω)−1
m
M. Schiltz: Physique générale I (GM& EL)
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II.4. L’oscillateur harmonique forcé
Solution de l'équation différentielle
• La quantité (ω◦2 −ω 2 +2δ i ω)−1 est un nombre complexe que nous notons : R̂
F◦ i (ω t+θ)
z(t) = z◦ ei ω t = ρ e
m
• Après projection sur l’axe des réels :
– Mouvement harmonique de pulsation ω
F◦ F◦
x(t) = ρ cos(ω t + θ) − Amplitude : ρ
m
m – Déphasage par rapport à la force externe : θ
R̂ = ρ ei θ = (ω◦2 − ω 2 + 2δ i ω)−1
1
⇒ ρ= �
(ω◦2 − ω 2 )2 + 4 δ 2 ω 2
Amortissement
(3) Résonance
faible
�
moyen
ωres = ω◦2 − 2 δ 2
fort (mais sous-critique)
1
très fort (sur-critique)
ρres =
2 δ ωres
2δω
⇒ tan θ = −
ω◦2 − ω 2
2δω
tan θ = −
ω◦2 − ω 2
Amortissement
faible
moyen
fort
1
ρres =
2 δ ωres