On définit la relation ∼ sur Z par x ∼ y ⇔ x2 ≡ y 2 (mod 5). 1) Déterminer l’ensemble quotient. 2) Peut-on définir une addition quotient ? une multiplication quotient ? Exercice 2. Produit cartésien Soient deux relations d’équivalence : R sur E, et S sur F . On définit sur E × F : (x, y) ∼ (x0 , y 0 ) ⇔ xRx0 et ySy 0 . ∼ est une relation d’équivalence. 1) Vérifier que E × F −→ (E/R) × (F/S) 2) Soit ϕ : (x, y) 7−→ (ẋ, ẏ) Démontrer que ϕ est compatible avec ∼, et que l’application quotient associée est une bijection. Exercice 3. X ∪ A = Y ∪ A Soit E un ensemble et A ⊂ E. On définit la relation sur P(E) : X ∼ Y ⇔ X ∪ A = Y ∪ A. 1) Montrer que c’est une relation d’équivalence. P(E) −→ P(E \ A) 2) Soit ϕ : X 7−→ X \ A. Montrer que ϕ est compatible avec ∼, et que l’application quotient associée est une bijection. Exercice 4. Équivalences sur E E Soit E un ensemble non vide. On considère les relations sur F = E E : f ∼ g ⇔ ∃ n ∈ N∗ tq f n = g n , f ≈ g ⇔ ∃ m, n ∈ N∗ tq f n = g m , f ≡ g ⇔ f (E) = g(E).
1) Montrer que ∼, ≈, ≡ sont des relations d’équivalence.
2) Pour f ∈ F , on note f ∼ , f ≈ , f ≡ les classes d’équivalence de f modulo ∼, ≈, ≡. a) Comparer f ∼ , f ≈ . b) Montrer que toute classe d’équivalence pour ≈ est réunion de classes d’équivalence pour ∼. c) Que pouvez-vous dire de f s’il existe g ∈ f ≈ injective ? surjective ? d) Même question avec f ≡ . Exercice 5. Relation d’équivalence quotient Soient R et S deux relations d’équivalence sur un ensemble E telles que : ∀ x, y ∈ E, xRy ⇒ xSy. On définit Ṡ sur E/R par : ẋṠ ẏ ⇔ xSy. Vérifier que Ṡ est une relation d’équivalence, puis définir une bijection entre (E/R)/Ṡ et E/S. Exercice 6. Complétion d’une relation réflexive et transitive Soit R une relation binaire sur un ensemble E réflexive et transitive. On définit les deux relations : xSy ⇔ (xRy et yRx), xT y ⇔ (xRy ou yRx).
Est-ce que S et T sont des relations d’équivalence ?
Exercice 7. Parties saturées pour une relation d’équivalence S Soit ∼ une relation d’équivalence sur un ensemble E. Pour A ⊂ E, on définit s(A) = x∈A ẋ. 1) Comparer A et s(A). 2) Simplifier s(s(A)). 3) Montrer pour x ∈ S E : (x ∈ s(A)) S ⇔ (ẋ ∩ s(A) T 6= ∅). En déduire T s(E \ s(A)). 4) Démontrer que s i∈I Ai = i∈I s(Ai ) et s i∈I Ai ⊂ i∈I s(Ai ). 5) Donner un exemple d’inclusion stricte.