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ANNEXES
L'agitation des molécules provoque de multiples chocs contre les parois. Les forces pressantes qui
en résultent s'appliquent sur toute la surface interne du ballon et créent donc une pression.
Cette pression exercée par le gaz dépend du nombre de chocs par unité de surface
(Pression = Force/Surface) et est donc fonction :
– du nombre de molécules de gaz, c'est-à-dire de la quantité de gaz enfermée dans le
ballon
– de la surface offerte aux chocs, c'est-à-dire des dimensions du ballon ou appareillage
contenant le gaz
–- de l'agitation des molécules qui augmente avec la température
a - Corps pur
Pour un corps pur donné, la présence simultanée de ces deux phases suppose des conditions telles
que leur point représentatif dans le diagramme pression-température soit sur la courbe de tension de
vapeur de ce corps pur.
La pression absolue, dans l'équipement, est la tension de vapeur du corps pur à la température de
stockage.
PRESSION = TENSION DE
VAPEUR DU CORPS PUR
t
D MEQ 3008 B
Pression dans une capacité contenant une phase liquide et une phase vapeur
00549_A_F
En effet chaque corps pur possède une courbe de tension de vapeur qui délimite, dans le diagramme
pression-température, deux zones comme représenté ci-dessous.
Etat Etat
LIQUIDE VAPEUR
P2 V
P3
V
P1 L L+
D TH 009 D
Température
t1 t3 t2
Sur la courbe elle-même (conditions P3 et t3 par exemple) il y a coexistence des deux phases liquide
et vapeur
Les planches en annexe présentent les courbes de tension de vapeur de quelques corps purs.
À titre d’exemple on a représenté ci-dessous une sphère contenant du propane liquide et gazeux à la
température de 20°C.
Courbe de tension de
Propane vapeur du propane
gazeux P P
20°C TV20
C3
Propane
liquide
D SEC 009 A
t
20°C
La condition d’équilibre liquide-vapeur étant réalisée, puisqu’il y a coexistence des deux phases, la
20
pression P régnant dans le ballon est la tension de vapeur du propane à 20°C, que l’on note TVC .
3
00549_A_F
La courbe de tension de vapeur d’un corps pur permet donc de connaître la pression régnant
dans une capacité contenant ce corps à l’équilibre liquide-vapeur, à une température connue et
ceci quel que soit le niveau de liquide.
b - Mélange
Si l'on considère un ballon dans lequel un mélange est à l'équilibre liquide-vapeur, la pression P
régnant dans le ballon est appelée tension de vapeur du liquide à la température considérée.
PRESSION = TENSION DE
VAPEUR DU MÉLANGE
t
D MEQ 3008 C
Dans un tel ballon, une augmentation de température provoque la vaporisation partielle immédiate du
liquide; on dit que celui-ci est à son point de bulle. Par contre, une diminution de température
provoque la condensation partielle immédiate de la vapeur, on dit que celle-ci est à son point de
rosée.
00549_A_F
(F - 1) V1 (F - 2) V1
P P
V2 V2
(F - 2) En service (F - 1) En service
D CH 3001 A
P = Presse de refoulement de P = Pression Atmosphérique
la pompe à débit nul
00549_A_F
1- APPORT DE CHALEUR
Un apport de chaleur à un corps peut avoir les deux conséquences suivantes :
La pression augmente. Elle varie approximativement comme la température absolue du gaz qui est
mesurée en Kelvin (K = ° C + 273).
Tout liquide tend à se dilater quand la température augmente; il y a une expansion thermique.
Cette caractéristique entraîne des risques car l'élévation de température d'un liquide emprisonné dans
un récipient peut par expansion thermique entraîner des surpressions considérables capables de
rompre tous les équipements non protégés, ce liquide étant incompressible.
Dans le cas d'un ballon en acier plein d'eau à 20°C, une élévation de température de 30°C entraîne
une pression de l'ordre de 180 bars, soit en moyenne 6 bars/°C d'élévation de température. Aux
températures plus élevées le gradient d'élévation de pression est encore plus grand car la dilatation
de l'eau est plus élevée.
bar rel
D SEC 012 A
00549_A_F
Le graphique ci-dessous montre dans un récipient plein de gaz liquéfiés, sans phase gazeuse,
l’élévation de pression approximative en fonction de l’élévation de température, en négligeant les
variations de volume du récipient.
70
60
50
40
30
20
10
(°C) Élévation de
D SEC 013 A
température
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
S’il existe un “ciel gazeux” au-dessus du liquide, lors de l’élévation de température, cette phase vapeur
est d’abord comprimée et la pression à l’intérieur du réservoir s’élève plus lentement.
Mais lorsque le liquide a occupé, après dilatation, tout le volume du récipient, la pression croît de
nouveau brutalement.
Ces risques peuvent apparaître en particulier dans une capacité isolée (telle que sphère, camion-
citerne, wagon-citerne, ballon, bouteille d’échantillons, …) par élévation de la température ambiante.
On ne doit donc jamais remplir une capacité afin qu'il subsiste un ciel gazeux permettant la libre
dilatation du liquide par élévation de température.
La température maximale de référence pour des conditions normales de stockage en France est de
50°C.
Elle est prise à 40°C si l’équipement est muni d’un pare-soleil (exemple : wagon et camion-citerne).
Compte tenu de ce qui précède la règle couramment utilisée est qu'il subsiste un ciel gazeux au
moins égal à 3 % du volume total du récipient quand le liquide est à 50°C.
La quantité maximale du produit que peut contenir un réservoir se calcule donc en masse.
00549_A_F
Application :
Quelle est la quantité maximale de propane pur à 20°C que l’on peut introduire dans une sphère de
1000 m3 ?
Il en est ainsi pour une bouteille de propane ou de butane commercial qui nouvellement remplie à
un ciel gazeux de 15 % à 15°C environ. Celui-ci subsiste à 50°C (3 % minimum).
15 % 3%
15°C 50°C
D SEC 019 D
GPL
commerciaux
Surveiller les niveaux : dans les sphères en particulier, se souvenir que le volume n’est pas
proportionnel au niveau.
Ces risques concernent aussi une tuyauterie isolée. L’augmentation de température du produit par
la soleil peut entraîner des ruptures de joints et/ou même de la tuyauterie, ou tout au moins
empêcher l’ouverture de robinet-vanne à opercule.
00549_A_F
DN 25 (1")
Vanne
cadenassée O
BAC ouverte (CO) DN 20(3/4")
D SEC 014 A
F F
D MEQ 3009 A
00549_A_F
Application :
Calculer la quantité de propane pur évacuée par une soupape d’expansion thermique placée sur une
ligne isolée soumise à une élévation de température.
Avec :
- ligne : longueur 100 m diamètre nominal 4” (DN 100) section de passage : 82,1 cm2
- température initiale : 20°C
- température finale : 40°C
– sur les échangeurs, s'il n'existe pas de soupape d'expansion thermique : ne jamais isoler
le fluide froid si le fluide chaud est en service.
Fluide chaud
NE JAMAIS ISOLER
LE FLUIDE FROID,
SI LE FLUIDE CHAUD
EST EN SERVICE D MTE 1041 B
Fluide froid
00549_A_F
Tant qu’il subsiste un ciel gazeux, la pression augmente avec élévation de température conformément
à la courbe de tension de vapeur du corps concerné.
L’exemple ci-dessous permet d’observer l’augmentation de pression avec la température dans une
sphère de pur.
20 °C 50°C
D SEC 015 A
Les pressions qui en découlent sont moins importantes que dans le cas précédent et
n’engendrent généralement pas de risques particuliers.
Néanmoins il faut tenir compte de cette propriété physique lors de toute opération inhabituelle :
détournement de produit, démarrage, conditions climatiques inhabituelles, …
Dans le cas de l'eau : à 100°C et à la pression atmosphérique, l'eau donne un volume de vapeur
environ 1600 fois plus grand que son volume à l'état liquide. Aussi l'eau qui entre accidentellement
dans une installation, si elle est vaporisée par un produit chaud, peut occasionner une rupture de
l'installation.
On comprend donc que les surpressions puissent se produire dans des équipements lors de la
vaporisation de quantité même faible d'eau si le volume offert à la vapeur n'est pas suffisant.
00549_A_F
T > 100°C
VAPEUR
D SEC 016 A
PV
CONDENSAT
• une vaporisation dans la masse (BOIL OVER) provoquée par le produit qui, en
brûlant, crée une onde de chaleur qui se déplace vers le fond du réservoir et
provoque l’ébullition de l’eau libre située en fond de bac
Fractions légères
distillantes
Fractions légères
remontant
Ondes de chaleur
Fractions lourdes
coulant
D SEC 3000 A
Eau libre
ou en émulsion
Phénomène de boil-over
00549_A_F
Le produit enflammé, projeté dans les airs, génère une véritable boule de feu.
D SEC 018 A
Vapeur
PV
D SEC 021 A
Condensats
00549_A_F
2- RETRAIT DE CHALEUR
Un retrait de chaleur a les conséquences inverses :
Dans les deux cas, une mise sous vide est à craindre si la capacité considérée est isolée.
Elle sera néanmoins bien plus importante lors de condensation de vapeur. Il peut y avoir déformation
et même “implosion” du matériel.
F F
retrait
de
120
chaleur 50
°C °C
eau
F F
D SEC 030 A
00549_A_F
Les accidents les plus fréquents sur les équipements isolés se produisent lors de
refroidissement inopinés (pluie, baisse de la température extérieure, …) :
- mettre les évents et les purges à l’air libre s’il n’y a pas de risque de mélange explosif, et
vérifier qu’ils ne sont pas bouchés
- vérifier le bon fonctionnement des soupapes de respiration double effet sur les bacs de
stockage
Les risque existe aussi dans une capacité contenant un corps à l’équilibre liquide-vapeur.
En effet, selon la température certains corps ont une tension de vapeur inférieure à la pression
atmosphérique.
Dans le cas du n-butane pur, ceci est illustré par l’exemple dessous :
20 °C 0 °C
n. Butane n. Butane
gazeux à l'équilibre
D SEC 1223 B
Par temps froid pour éviter la mise sous vide, il peut être nécessaire de pressuriser les capacités
(sphère, wagons-réservoirs, habituellement en pression).
00549_A_F
Lors d’une vaporisation par baisse de pression dans une vanne, il n’y a pratiquement pas d’échange
thermique avec le milieu ambiant.
La chaleur latente nécessaire à la vaporisation du liquide est prise au liquide lui-même. La baisse de
température qui en découle amène en présence d’humidité, un givrage au point de détente et peut
créer des blocages par le gel de l’eau ou par la formation d’hydrates.
b - Formation d’hydrates
• Hydrates d'hydrocarbures
Les hydrates sont des structures cristallines qui peuvent se former lorsqu’on met des
hydrocarbures et de l’eau en présence dans certaines conditions.
Il est admis que les hydrates sont des inclusions de molécules de gaz dans les espaces laissés libres
dans un réseau cristallin de molécules d’eau avec de faibles liaisons chimiques entre le gaz et l’eau.
H H
Molécules
H d'Hydrocarbures
H
H
H
H
H
D CH 3000 A
H
H
H
H H
00549_A_F
- le premier intéressant les molécules de faibles tailles (méthane, éthane, éthylène) avec
pour formules :
• CH4 7,6 H 2 O
• C2H6 7,6 H 2 O
Les tailles des molécules au-delà du n-butane sont trop importantes pour permettre la pénétration
dans une cavité du réseau cristallin de sorte que les homologues supérieurs au butane ne peuvent
donner lieu à des formations d’hydrates.
Les hydrates sont des solides de couleur blanche qui peuvent revêtir différents aspects (neige, givre,
cristaux ou arborescences) et dont la densité est d’environ 0,98.
Le diagramme ci-dessous représente les domaines de formation d’hydrates ou d’eau libre pour
quelques hydrocarbures :
100
90
atm Méthane
80
70
60
50
40 Éthane
30
20
Eau liquide
10 Pression +
9 HC liquide
8
ane
7
Prop
6 ZONE DE
5 FORMATION
D'HYDRATES
4
tane
2
Isobu Eau liquide
+
ane vapeur d'HC
n-but
+ vapeur d'HC
1
Eau solide
0,9
0,8
0,7
0,6
°C
D TH 008 B
0,5
-5 0 5 10 15 20 30
0°C Température
Température (°C)
00549_A_F
Ces températures n’ont bien entendu aucun rapport avec les températures de solidification des
hydrocarbures résumées dans le tableau ci-dessous.
Température de
Constituants
solidification (°C)
Méthane – 182,5
Éthane – 183
Propane – 187
Isobutane – 159,4
Éthylène – 169,4
Propylène – 185,4
• Autres hydrates
Il peut y avoir formation d'hydrates avec d'autres gaz tels que le gaz carbonique, l'hydrogène sulfuré, le
chlore, le brome.
Les hydrates occupent un volume important étant donné leur faible masse volumique.
Ils sont capables de boucher en partie ou en totalité les équipements tels que lignes, filtres,
robinetterie, …
Ils peuvent s'accumuler dans les échangeurs, se déposer dans les machines tournantes en
entraînant un balourd du rotor générateur de vibrations.
L’adhérence aux parois et la dureté du bloc d’hydrates est telle qu’aucun moyen mécanique normal de
débouchage ne peut être mise en œuvre.
00549_A_F
– diminuer la teneur en eau dans le gaz (ex : 0,01 % à 15°C dans le propane)
– injecter du méthanol, avide d'eau
Lors d’une fuite de gaz liquéfiés sous pression il y a détente brusque de la pression interne du
récipient à pression atmosphérique et donc vaporisation instantanée d’une partie du gaz liquéfié
libéré.
La partie non vaporisée s’écoule en nappes circulaires et se vaporise lentement grâce aux apports
thermiques de l’environnement (conduction et convection avec le sol ou de l’eau, rayonnement solaire,
température ambiante, …).
Le phénomène est différent dans le cas d’un gaz liquéfié cryogénique stocké à la pression
atmosphérique puisque la vaporisation instantanée n’apparaît pas, le produit libéré se répand sur le
sol, formant une nappe qui se vaporise peu à peu.
00549_A_F
1- DESCRIPTION DU PHÉNOMÈNE
Un coup de bélier est une brusque variation de pression et a pour cause une brutale variation de
débit :
– fermeture / ouverture de robinets
– démarrage / arrêt de pompe (en particulier à distance)
Dans une tuyauterie où circule du liquide, une fermeture brusque de vanne ne bloque pas
immédiatement toute la masse de liquide se trouvant dans la tuyauterie. Ce liquide encore en
mouvement vient “s’écraser” sur la face amont de l’opercule de la vanne en produisant une
augmentation de pression et de la même façon, la pression en aval de la vanne chute brutalement.
Amont Aval
D SEC 025 A
Amont Aval
Cette surpression (ou dépression) localisée sur une petite longueur va se déplacer sous forme d’une
onde le long de la conduite (à la vitesse du son dans le liquide ≅ 1 km/s) jusqu’à ce qu’elle rencontre
un obstacle qui la fait repartir dans l’autre sens.
On crée ainsi un mouvement de va et vient de surpression et de dépression qui diminue avec le temps
grâce aux frottements qui amortissent le mouvement.
La valeur de la surpression atteinte est fonction de la vitesse de fermeture de la vanne. Une formule
simplifiée permet d’estimer cette surpression.
∆P = surpression en bar
L = longueur de la tuyauterie en m
t = durée de la fermeture de la vanne en s
L . (V 1 – V2 )
∆P =
t . 50
v 1 = vitesse du produit ligne en service en m/s
v 2 = vitesse après fermeture vanne = 0 m/s
00549_A_F
Application :
Débit =
Diamètre tuyauterie =
Longueur de la tuyauterie =
Temps de fermeture de la vanne =
11
Vitesse en m/sec.
10
Sch 40
0
ch 4
- 3" S
40
rie F - 2"
Sch
rie F
4"
9
F-
0 Sé
DN 50 Sé
rie
DN 8
Sé
100
8
DN
40
ch
"S
-5
eF
éri
5S
7
12
DN
6
0
c h4
"S
-6
eF
éri
5 0S
15
DN
0
"S ch 4
3 ie F-8
0 Sér
D N 20
40
- 10 " Sch
2
50 S érie F
DN 2
Sch 40
Série F - 12"
DN 300
40
1 e F - 16" Sch
DN 400 Séri
D SEC 032 A
Débits en m3/h
50 100 150 200 250 300 350 400
00549_A_F
Vanne fermée
Air
D SEC 026 A
– un arrêt brutal de pompe n’est pas souvent précédé par la fermeture de la vanne de
refoulement
– les automatismes de chargement créent systématiquement des coups de bélier
– soit pour amortir les coups de bélier par exemple avec une capacité antipulsatoire
– soit pour se protéger contre des surpressions occasionnelles importantes par exemple avec
une soupape ou un disque d’éclatement.
00549_A_F
Pour éviter la dissolution du gaz dans le liquide, on utilise des bouteilles à membranes de type Olaer.
La pression de gonflage est fonction des caractéristiques du circuit. Une bouteille ne peut amortir
qu’une seule fréquence.
On n'est donc pas protégé dans le cas d'une pompe à vitesse variable
Orifice de
gonflage
Ouvert
Gaz
comprimé
Vessie
D SEC 027 B
Bouteille anti-pulsatoire de type Olaer Clapet Neyric sur réseau d'eau incendie
00549_A_F
00549_A_F
Pression (Atm)
50 50
40 40
30 30
ne
20 20
th a
e
Mé
ne
y lè n
15 e 15
ha
lèn e e
e
Et
Eth
p y p an u ta n tan
o o oB B u
10 Pr Pr is n- 10
9
e e 9
8 n ta n tan 8
P e e n
7 7
is o n-P
6 6
ne ne 5
5 xa ta
e ep
4 n-H n-H 4
3 3
23
2 2
1 1
0,9 0,9
0,8 0,8
0,7 0,7
0,4 0,4
COURBES DE TENSION DE VAPEUR
0,3 0,3
DE QUELQUES HYDROCARBURES
0,2
(Origine équation d'Antoine) 0,2
Température (°C)
D PPC 010 A
0,1 0,1
-190 -180 -170 -160 -140 -130 -120 -110 -90 -80 -70 -60 -40 -30 -20 -10 10 20 30 40 60 70 80 90 110 120 130 140 160 170 180 190
-200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200
A3
24
A3
500
Pression (bar)
400
300 Point
critique
221,29 bar C
200
374,15 °C
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
9
8
7
6
5
4
1
0,9
0,8
0,7
0,6
0,5
0,4
COURBE DE TENSION DE VAPEUR
0,3 DE L'EAU DE 50 °C AU POINT CRITIQUE
0,2
Température (°C)
D TH 018 E
0,1
50 100 150 200 250 300 350 400
00549_A_F
00549_A_F
100 100
90 90
80 80
70 70
60 Cl 2 60
50
I NH 3 HF 50
HC
40 2 40
CO
30 30
Pression (bar)
3
BF
20 20
10 10
9 9
8 8
7 l 7
6 CC 4 6
5 5
PT
4 4
3 3
25
2 2
F3
Br
1 1
0,9 0,9
0,8 0,8
0,7 0,7
0,6 0,6
0,5 0,5
0,4 0,4
0,3 0,3
PT
COURBES DE TENSION DE VAPEUR
DE QUELQUES COMPOSÉS CHIMIQUES
0,1 0,1
0,09 0,09
0,08 0,08
0,07 0,07
0,06 PT 0,06
PT Température (°C)
0,05 0,05
-130 -120 -110 -90 -80 -70 -60 -40 -30 -20 -10 10 20 30 40 60 70 80 90 110 120 130 140 160 170 180 190 210 220 230 240
-100 -50 0 50 100 150 200 250
D TH 1005 A
A3
26
A3
Densité d
Nom Formule
-80°C -60°C -40°C -20°C 0°c 20°C 40°C 60°C 80°C 100°C 150°C 200°C
Acétaldehyde C 2H 4O 0,78
Acétate de butyle C 6H12O2 0,882
Acétate d'éthyle C 4H8O2 0,901
Acétone C 3H 6O 0,855 0,832 0,811 0,791 0,765 0,74
Acide acétique C 2H 4O 2 1,049 1,028 1,003 0,98 0,96
Acide formique CH2O2 1,221 1,192 1,169
Acrylonitrile C 3H 3N 0,806
Anhydride acétique C 4H 6O 3 1,082
Benzène C 6H 4 0,879 0,858 0,836 0,815 0,793 0,731 0,661
Butane n-butane C 4H10 0,674 0,658 0,640 0,621 0,601 0,579 0,555 0,528 0,500 0,488
isobutane 0,605 0,584 0,559 0,534 0,505
Chlore (liquide) Cl2 1,571 1,522 1,448 1,411 1,348 1,279 1,203 1,113
Chlorobenzène C 6H5Cl 1,13 1,108 1,087 1,065 1,04 1,02 0,96 0,896
Chloroforme CHCl 3 1,64 1,60 1,56 1,52 1,48 1,43 1,40 1,36 1,32 1,21 1,06
Chlorure de méthyle CH3Cl 1,101 1,067 1,031 0,997 0,960 0,921 0,881 0,837 0,790 0,733
Chlorure de méthylène CH2Cl2 1,49 1,455 1,42 1,385 1,35 1,318 1,28 1,248 1,212 1,175 1,06 0,90
Chlorure de vinyle C 2H3Cl 1,06 1,03 1,00 0,975 0,945 0,915 0,88 0,845 0,80 0,745 0,51
Cyclohexane C 6H12 0,78 0,76 0,74 0,72
Diéthylène glycol C 4H10O3 1,135 1,122 1,107 1,091 1,075 1,06 1,02
Éthanol C 2H 6O 2 0,855 0,835 0,82 0,806 0,789 0,765 0,745 0,736 0,716 0,645 0,50
Éthylène glycol C 2H 6O 2 1,127 1,113 1,098 1,083 1,069 1,054 1,017 0,974
Formaldéhyde CH2O 0,815
Fréon 22 CHClF 2 1,512 1,465 1,411 1,350 1,285 1,213 1,133
Furfural C 5H 4O 2 1,16
Glycérine C 3H 8O 3 1,263 1,251 1,237 1,224 1,21 1,17 1,132
Méthanol CH4O 0,880 0,862 0,845 0,827 0,810 0,792 0,774 0,755 0,736 0,714 0,646 0,563
Mercure Hg 13,64 13,60 13,55 13,50
Nitrobenzène C 6H3NO2 1,203 1,182 1,163 1,142 1,122 1,071 1,018
Oxyde d'éthylène C 2H 4O 0,95 0,92 0,891 0,864 0,834 0,804 0,78 0,75 0,63
Propane (liquide) C 3H 8 0,624 0,603 0,579 0,556 0,530 0,502 0,469 0,433
Soufre fondu S 1,80 1,78 1,76
Styrène C 8H 8 0,907
Tetrachl. de carbone CCl4 1,67 1,63 1,585 1,545 1,505 1,46 1,42 1,31 1,18
Toluène C 7H 8 0,960 0,942 0,923 0,905 0,886 0,868 0,849 0,830 0,811 0,791 0,739 0,679
Trichloréthylène C 2HCl3 1,60 1,57 1,535 1,50 1,465 1,43 1,395 1,36 1,33 1,24 1,13
Urée (fondue) CH4N2O 1,335
m-xylène 0,885 0,866 0,851 0,833 0,814 0,793 0,738 0,68
Xylène o-xylène C 8H10 0,91 0,881 0,865 0,846 0,83 0,812 0,764 0,708
p-xylène 0,861 0,84 0,823 0,805 0,786 0,738 0,682
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