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L’APPORT DE LA PHYSIQUE
AU DIAGNOSTIC MÉDICAL
A. Le programme
LA SANTÉ
✔ Commentaires
La plupart des contenus de ce chapitre ont été étudiés au collège : propagation rectiligne
de la lumière, tracés de rayons (4e et 3e) ; vitesse de la lumière et du son, propagation des
signaux (4e) ; période, fréquence, valeur maximale et minimale d’une tension, utilisation d’un
oscilloscope ou d’une interface d’acquisition comme instrument de mesure de tension et de
durée (3e). La propagation rectiligne de la lumière dans un milieu transparent et homogène
et la modélisation par un rayon n’ont donc pas donné lieu à une activité spécifique. Ils ont en
revanche fait l’objet d’un questionnement lors de l’étude expérimentale de la réflexion totale.
La réfraction et la réflexion totale ne sont introduites que très qualitativement, la loi de
Snell-Descartes n’étant énoncée que dans le thème Univers (chapitre 15). Nous avons limité le
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phénomène au cas où l’air est l’un des deux milieux, puisque l’application qui semble dédiée
est celle du guidage de la lumière dans les fibres optiques constituant les fibroscopes.
䉴 Activité 1 p. 12
Dans le cadre du thème santé, cette activité sur les signaux périodiques est introduite par la
présentation d’un électrocardiogramme. Un électrocardiogramme reproduit l’activité électrique
du cœur dans 12 directions différentes, correspondant à la pose de 12 électrodes. L’échelle
d’un électrocardiogramme doit respecter la norme de Ashmann : 1,0 mV/cm et 0,40 s/cm.
La notion de signal périodique ayant déjà été abordée en collège et compte tenu des courbes
observées, nous avons estimé que les élèves étaient capables de proposer une définition plus
ou moins aboutie de la périodicité.
Cette activité est aussi l’occasion de manipuler deux appareils incontournables du labora-
toire de physique : le GBF et l’oscilloscope. La compréhension par les élèves de ce qu’est une
courbe affichée par un oscilloscope n’est pas évidente pour tous. Il faut du temps pour expliquer
ce que représentent les coordonnées d’un point, surtout sur l’axe temporel.
Pour un signal sinusoïdal (ou harmonique) d’expression u(t) = A cos ω t, il est couramment
admis que l’amplitude est définie par la grandeur A. Pour un signal périodique quelconque,
il n’y a pas convergence sur la définition de l’amplitude. Dans les ouvrages de traitement du
signal, on trouve une définition de l’amplitude crête à crête UCC = Umax − Umin ou UPP (pike to pike
en anglais).
expérimentales près.
1
La fréquence f est égale à . Sa valeur est égale au nombre d’oscillations périodiques pendant
T
une seconde.
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3. a. Umax et Umin en V. Umin < 0.
b. Umax = −Umin.
4. Pour les signaux triangulaires et rectangulaires symétriques, les réponses sont identiques à
celles de la question 3.
5. a. I1 est considéré comme périodique sur la durée.
b. T = 4,6 × 0,2 = 0,92 s.
1
6. a. f = = 1,1 Hz.
T
60
b. rc = = 65 pulsations/min.
0, 92
7. Umax = 0,50 mV et Umin = −0,45 mV environ.
䉴 Activité 2 p. 13
Un fibroscope est constitué de plusieurs parties. Il comprend en particulier un objectif inter-
changeable qui donne une image dans un plan. Ce plan est celui de la section droite d’un paquet
de fibres. Il est observé par un oculaire qui fournit ainsi l’image de l’organe. La réalisation de
fibroscopes souples a été rendue possible par l’élaboration de fibres au diamètre très faible
(actuellement de 5 µm environ). Dans de telles fibres, les lois de l’optique géométrique trouvent
leurs limites.
Cette activité fait appel à la modélisation de la propagation rectiligne de la lumière par des
rayons lumineux, dont les supports sont des droites dans un milieu homogène tel que l’air, le
verre ou le plexiglas, ce que les élèves a priori savent.
Ils découvrent le phénomène de réfraction lorsque le rayon incident n’est pas trop incliné
sur la surface et constatent dans tous les cas l’existence d’un rayon réfléchi. L’augmentation de
l’angle d’incidence les conduit à observer le phénomène de réflexion totale et à comprendre son
exploitation dans l’utilisation de la fibre optique en médecine. Les lois de Snell-Descartes sont
vues au chapitre 15.
d. Il y a réflexion totale lorsqu’il n’y a pas de rayon réfracté. Toute la lumière incidente est réflé-
chie. La réflexion totale se produit lorsque l’angle d’incidence est supérieur à une valeur carac-
téristique.
䉴 Activité 3 p. 14
Le principe de l’échographie est présenté de façon simple comme l’exploitation de la ré-
flexion d’une onde ultrasonore sur des obstacles. L’étude expérimentale au laboratoire de lycée
de la transmission de l’onde à travers différents matériaux en plaques minces n’a pas donné de
résultats suffisamment probants pour être exploitables par des élèves.
Le site indiqué en 7.b propose une animation facilement abordable par les élèves. La confé-
rence de Mathias Fink dont il est question dans les commentaires précédents donne un aperçu
de la complexité de l’échographie, aussi bien dans son aspect théorique que dans la réalisation
du dispositif.
䉴 Activité 4 p. 16
Il est impossible en Seconde de définir le caractère électromagnétique des rayons X. On se
limite à indiquer qu’ils sont de même nature que la lumière visible, mais de fréquences beau-
coup plus élevées. Il est remarquable que les plaques photo qui sont sensibles à la lumière
visible le soient également aux rayons X, contrairement à la rétine. La propagation rectiligne
des rayons X issus d’un point source permet d’interpréter facilement une radiographie comme
l’ombre projetée des organes traversés.
Il est intéressant de présenter aux élèves le caractère purement expérimental de cette décou-
verte, qui ne correspondait en rien à la mise en évidence d’un phénomène établi par la théorie.
L’aspect historique de l’utilisation des rayons X au cours de la guerre de 14-18 avec l’implication
de Marie Curie permettra d’ancrer l’époque de cette percée scientifique majeure.
L’abandon des tubes de Crookes pour les tubes à cathode chaude dans les années 1930 a
permis de réels progrès dans la réalisation et les performances des tubes émetteurs de rayons X.
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2. Non, les rayons X sont de nature électromagnétique comme la lumière : ils se propagent dans
le vide. En échographie, on utilise des ondes ultrasonores qui ne peuvent se propager dans le
vide car elles sont associées à des oscillations de la matière.
3. a. Dans l’ordre croissant de fréquence : rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet.
b. Du côté des fréquences plus basses : les infrarouges (IR) ; du côté des fréquences plus éle-
vées : les ultraviolets (UV).
4. Ce sont des électrons qui sont accélérés. La présence d’un gaz entraînerait des collisions
entre ses molécules et les électrons.
5. Les os absorbent davantage les rayons X.
6. Les rayons X peuvent arracher des électrons aux molécules qu’ils rencontrent, provoquer des
brûlures, des cancers et des cassures de l’ADN. On s’en protège généralement avec des maté-
riaux contenant du plomb.
D. Déroulement du cours
On pourra consacrer à ce chapitre 2 séances de TP et 2 séances de cours.
Exemple de progression :
Séances de TP • 1 séance de TP sur les signaux périodiques : utilisation du GBF et de l’oscillo-
scope.
• 1 séance de TP sur l’étude qualitative de la réfraction et la réflexion de la lu-
mière sur les interfaces verre/air et air/verre, ou au choix 1 séance de TP sur
les ondes sonores. L’activité documentaire 4 p. 16 servira alors à préparer
cette séance.
Cours • 1 séance sur des rappels et approfondissement des phénomènes pério-
diques.
• 1 séance sur les ondes sonores, lumineuses, le phénomène de réfraction et
de réflexion totale.
cause d’erreur dans la détermination de ∆t. 2. X-rays are used in medicine to make radio-
graphies ; they allow doctors to examine bones
32 1. Les rayons tracés sont rectilignes. of our skeleton.
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1, 7 1
3. X-rays are invisible contrary to light. 3. T = = 0,34 s. F = = 2,9 Hz.
5 0, 34
4. a. No. 2, 3
b. X-rays can pass through tissues and organs 4. a. T = = 0,38 s ;
6
but not through bones. F = 2,6 Hz donc très voisine de celle de T6.
36 1. La période est égale à la durée entre 0, 3
b. T’ = = 0,1 s environ soit F = 10 Hz environ.
deux pics séparés par un autre pic. 3
3, 95 40 Les fréquences sonores couvrent 10 oc-
2. 3T = 4,25 − 0,30 = 3,95 s soit T = = 1,3 s.
3 taves, soit Fmax = 20 × 210 = 20 kHz.
1
3. F = = 0,77 Hz. 2. a. Les fréquences lumineuses ne couvrent
1,3
7, 5 ⋅ 10 14
4. La position du capteur est décalée par rap- qu’une octave : F = = 3,7 ⋅ 1014 Hz
port à la position d’équilibre du pendule. 2
pour le rouge.
b. Les domaines de fréquence du son et de la
37 1. 5 MHz = 5 ⋅ 106 Hz.
lumière visible sont nettement différents.
2. a. Les particules vibrent dans la même di-
3. a. La légende du doc. 19 précise que dans
rection que celle de la propagation de l’onde.
le sens horaire, il faut multiplier la fréquence
b. Elles vibrent à la fréquence de l’onde, soit
par 1,5, d’où la suite demandée : do, sol, ré,
5 MHz.
la, mi, si… fa.
3. a. k = pF = 5 × 12 = 60 MHz ⋅ cm. b. Du do au mi, les couleurs passent du rouge
k 60
b. F = = = 3 MHz. au bleu, la fréquence des ondes lumineuses
p 20 associées aux notes évolue donc dans le
La précision spatiale serait moins bonne et même sens, ce qui apparemment ne semble
donc l’image de moins bonne qualité. plus le cas du si jusqu’au fa.
38 1. Le rayon est rectiligne. 41 1. La propagation des rayons X est recti-
2. Il y a réflexion et il peut y avoir réfraction. ligne.
3. Pour un angle d’incidence de 60°, il y a ré- AX TX AA’ × TX
flexion totale : il y a un rayon réfléchi mais pas 2. = d’où AX = .
AA’ TT’ TT’
de rayon réfracté. AA’(TA − AX) AA’ × TA
4. Il s’agit de l’angle entre le rayon et la sur- 3. AX = d’où AX = .
TT’ AA’ + TT’
face du jet, c’est-à-dire l’angle complémen- 4,5 × 100
taire de l’angle d’incidence : 90° − i. 4. AX = = 31 cm.
4,5 + 10
5. a. Les angles d’incidence successifs doi- GX = 31 − 12 = 19 cm.
vent être supérieurs à 49°.
42 1. La seconde (s) sur l’axe des abscisses
et le millivolt (mV) sur l’axe des ordonnées.
2. Sur l’axe des abscisses : le temps ; sur l’axe
des ordonnées : une tension électrique.
3. a. Le signal se reproduit régulièrement,
identique à lui-même.
6,2 × 0,4
b. T = = 0,25 s.
10
1
c. F = = 4,0 Hz.
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E. Bibliographie
✔ C. Ray et J.-C. Poizat, La physique par les objets quotidiens, Belin, 2007 (chapitre sur l’écho-
graphie).
✔ B. Valeur, Sons et lumière, Belin, 2008.
✔ J.-L. Funck-Brentano, « L’impact des nouvelles technologies sur la pratique médicale », Re-
vue de Palais de la découverte n° 242, nov. 1996.
✔ P. Radvanyi, Les Curie, Belin-Pour la Science coll. « Les Génies de la science », 2005.
✔ A. Rousset et J. Six, Des Physiciens de A à Z, Ellipses, 2000.
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