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Objectifs spécifiques :
I. Généralités
L’optoélectronique est une science qui combine l’optique et l’électronique. Elle s’intéresse aux
composants et techniques permettant d’émettre ou de recevoir les signaux lumineux par des
systèmes électroniques. L’optique est la branche de la physique qui traite de la lumière et de la
vision.
La lumière peut être considérée comme un flux de particules énergétiques (photons) carac-
térisées par leur longueur d’onde. Il existe deux types de sources de lumières :
La lumière utilisée est la lumière blanche. Elle est constituée du rayonnement visible (le
rouge, l’orange, le jaune, le vert, le bleu, le violet) et du rayonnement invisible (rayons X et les
UV)
Les dispositifs optoélectroniques sont diversifiés, variés et classés en trois grands groupes.
On distingue : les photodétecteurs, les photoémetteurs, les photos coupleurs.
III.1.1. Définition
La diode électroluminescente est un composant à jonction PN qui émet dans toutes direc-
tions de la lumière visible ou infrarouge selon le matériau utilisé lorsqu’elle est traversée par un
courant direct. Elles sont utilisées comme voyants lumineux et peuvent être comparées à des
ampoules miniatures, équipées de deux sorties dont l’une est la cathode et l’aut
III.1.4. Applications :
☞ Visualisation de la présence d’une tension
☞ Guirlande
☞ Signalisation
☞ Télécommande.
III.2.1. Définition
C’est un composant à jonction PN qui émet dans une seule direction de la lumière visible
ou infrarouge selon le matériau utilisé lorsqu’elle est traversée par un courant direct. Un rayon
laser est composé d’une lumière monochromatique (une seule longueur d’onde), dont les rayons
sont tous en phase (on parle de lumière cohérente, concentrée dans une direction).
III.2.4. Applications :
☞ les télécommunications (liaison par fibre optique),
☞ la lecture de disque optique,
☞ le pointage
☞ la télémétrie etc. . .
Les afficheurs sont des circuits permettant de présenter les informations qui seront directe-
ment lues et interpréter. On distingue plusieurs types d’afficheurs, par exemple les les afficheurs
7 segments à LED et les afficheurs à cristaux liquide.
III.3.1.1. Définition
L’afficheur 7 segments est un afficheur alphanumérique sous forme de circuit intégré sur
lequel sont regroupés 7 diodes LED en forme de segment et disposées de façon à former un 8.
III.3.1.2. Symbole
III.3.1.4. Applications
☞ Photocopieur
☞ Téléviseurs
☞ Feux de signalisations
III.3.2.1. Définition
C’est un afficheur constitué d’un cristal, d’épaisseur 20 µm, dans un état semi-liquide,
mis en entre deux plaques de verres. La plaque de verre supérieure est reliée à une électrode
de commande. La plaque de verre inférieure est couverte d’une zone conductrice reliée à une
électrode commune. A l’état de repos l’ensemble est translucide. Si on applique une différence
de potentiel entre la plaque supérieure et celle inférieure, la zone concernée peut nous permettre
d’afficher.
III.3.2.4. Applications
☞ Signalisation
☞ Téléviseurs
☞ Ordinateurs portables
☞ calculatrices
Les photo-détecteurs captent des radiations lumineuses visibles ou invisibles et les trans-
forment en signaux électriques.
IV.1.1. Définition
IV.1.4. Applications
Ses applications sont multiples, on peut citer entre autres : la photographie, le détecteur
de flamme, la commande de l’éclairement automatique des rues, la commande automatique
du flash des appareils photo, l’allumage des lumières lorsque la luminosité diminue (éclairage
public ou domestique).
IV.2.1. Définition
IV.2.2. Symbole :
IV.2.4. Applications
☞ La détection des effractions et de la fumée
☞ le détecteur d’infrarouge
☞ la télécommande ou la transmission à distance. . .
IV.3. Le phototransistor
IV.3.1. Définition
Un phototransistor est un transistor bipolaire type NPN dont la base est sensible au rayon-
nement lumineux. Il fonctionne comme une photo diode.
IV.3.2. Symbole
On a : IC = IB + IE et IC = β × IB
Pour des simplifications, lorsque la base est éclairée le phototransistor est équivalent à un
interrupteur fermé entre l’émetteur et le collecteur et lorsque la base n’est pas éclairée, c’est
équivalent à un interrupteur ouvert.
IV.4. Photo-thyristor
Il est amorcé par un courant produit par effet photoélectrique au niveau de la jonction
de commande NP. Le photo-courant Iph est équivalent au courant de gâchette utilisée pour
amorcer le thyristor.
Son symbole est :
IV.5. Photo-triac
Le photo triac possède une structure comparable à celle du triac conventionnel. Cependant
sa gâchette est sensible à l’énergie des radiations lumineuses visibles et infrarouge qui permet
de l’amorcer. Il peut être utilisé pour déclencher à l’aide de petits signaux lumineux, des triacs
de puissance. Son symbole est donné par :
V. Optocoupleur/photocoupleur.
V.1. Définition
Figure 11 : Photo-coupleur.
Solution de l’exercice 1
Lorsque T1=0, T2=0, alors aucun de nos deux phototransistors n’est éclairé. Ils sont blo-
qués, aucun courant n’attaquera la base de T qui permettra sa saturation. Donc T est bloqué,
S=Vcc donc au niveau haut (1 logique), S=1.
Lorsque T1=0, T2=1 le phototransistor T1 est bloqué car pas éclairé, le phototransistor
T2 est saturé car éclairé. Le fait que T1 soit boqué implique il ne permet pas le passage du
courant dans T2 qui entrainera la saturation de T. Ainsi aucun courant n’attaque T, donc il
reste bloqué, S=Vcc donc au niveau haut (1 logique) S=1.
Lorsque T1=1, T2=0 le phototransistor T1 est saturé car éclairé, le phototransistor T2 est
bloqué car pas éclairé. Le fait que T2 soit boqué implique qu’il ne permet pas le passage d’un
courant dans T qui permettra la saturation de T. Ainsi aucun courant n’attaque T, donc il
reste bloqué, S=Vcc donc au niveau haut (1 logique) S=1.
Lorsque T1=1, T2=1 Le phototransistor T1 est saturé car éclairé, le phototransistor T2
est saturé car éclairé. T1 et T2 étant saturé on a le potentiel A qui vaut
V × R2 10 × 10
VA = = = 5.26V
R1 + R2 10 + 9
On voit que cette tension est supérieure à la tension de T donc T est saturé, la masse se retrouve
en S donc S=0.
Table de vérité Equation Schéma
T1 T2 S
0 0 1
0 1 1
S = T 1 + T 2 = T 1.T 2
1 0 1
1 1 0
Questions de cours
1. Définir l’optoélectronique.
Exercice
Dans le montage de la figure ci-dessous, le relai est enclenché lorsque ic est supérieur ou égal à
20Ma (ic ≥ 20mA). On considère le gain β comme étant constant et égale à 100 (β = 100).
Solution de l’exercice
1. Calculons IB
IC
IC = β × IB =⇒ IB =
β
200.10−3
AN: IB = = 0.2mA =⇒ IB = 0.2mA
100
2. Calculons IR1
VC C − (VL + VBE)
On a : VC C − VBE − R1 .IR1 − VL = 0 =⇒ IR1 =
R1
12 − (10 + 0.56)
AN: IR1 = = 0.65mA =⇒ IR1 = 0.65mA
2, 2 × 10−3
3. Calculons ILDR et RLDROn a:
On a:
RLDR .ILDR − VBE − VL = 0 =⇒ RLDR = VBE + VL
ILDR