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3 Résistance en section

3.1 Notions

3.1.1 Définition
Selon la norme, "la vérification de la sécurité structurale d'une construction métallique
comprend en règle générale la vérification de
• la résistance en section,
• la stabilité de la structure et de leurs éléments (stabilité globale, voilement, dé-
versement, flambage),
• la résistance des assemblages.
Vérifier la résistance en section d'un élément de structure consiste à contrôler que la
section étudiée peut supporter les efforts intérieurs auxquels elle est soumise, sans
tenir compte les phénomènes d'instabilité tels que le flambage ou le déversement.
Cette vérification consiste donc à s'assurer que la résistance du métal ne sera pas
dépassée. En d'autres termes, la norme exige qu'en tout point de chaque section la
contrainte soit égale ou inférieure à la limite d'élasticité.

3.1.2 Méthodes de calcul


Le contrôle de la résistance en section peut se faire de deux façons, soit par la mé-
thode élastique, soit par celle plastique. Il faut noter ici que la résistance en section
peut toujours être vérifiée selon la méthode élastique, quelle que soit la section
considérée, mais que des conditions d’élancement doivent être respectées pour pou-
voir utiliser la méthode plastique, ceci afin d’éviter toute instabilité au voilement local.
C’est pourquoi on différencie quatre classes de section (& 3.2)
Dans l'exemple d'une poutre à double té, soumise à de la
flexion pure, nous distinguons les trois cas décrits ci-
dessous. Une section atteint sa résistance ultime élastique
lorsque la ou les fibres les plus sollicitées sont soumises à
une contrainte égale à la limite d'élasticité fy, toutes les au-
tres étant soumises à une moindre contrainte (Figure 3.1a).
Pour les profilés à double té, la limite d’élasticité fy peut être
rapportée au plan moyen de l’aile mais ce concept n’est tou-
tefois pas utilisé dans la norme européenne.
On parle de résistance ultime plastique quand toutes les fi-
bres de la section sont plastifiées et donc soumises à une
contrainte égale à f y (fig. 3.1c).

De plus, si les sections sont très élancées (classe de section


4), il faudra calculer leur résistance au moyen d’une section
réduite afin de prendre en ligne de compte le risque de voi-
lement. Ce type de section sera étudié au chapitre 5

Figure 3.1

EIA-FR, GC
Construction en acier 3.1
C. Deschenaux
3.1.3 Limites d’élasticité
La valeur de calcul de la limite d’élasticité vaut :
fy fy
f y ,d = = (3.1)
γ M1 1.05
La limite d’élasticité en cisaillement τy est déduite de la relation (3.8) en posant
l’hypothèse que les contraintes σx et σy sont nulles.
fy
σ x2, Ed + σ y2, Ed − σ x , Ed ⋅ σ y , Ed + 3τ Ed
2

γ M1
fy fy τy
3τ Ed
2
≤ → τ Ed ≤ =
γ M1 3γ M 1 γ M1
fy
→τ y = (3.2)
3
Sa valeur de calcul est donnée par la relation
τy fy
τ y ,d = = (3.3)
γ M 1 1.05 ⋅ 3

3.2 Classes de section

3.2.1 Caractéristiques des classes de section


Pour qu’une section puisse atteindre sa pleine résistance, il faut s’assurer qu’elle
possède une capacité de rotation suffisante pour éviter tout phénomène de voile-
ment. C’est pourquoi toutes les sections métalliques sont regroupées en quatre clas-
ses dont les propriétés sont récapitulées dans le tableau ci-dessous (Figure 3.2).
Le classement d'une section transversale dépend des dimensions de chacune de ses
parois totalement ou partiellement comprimées.
Classe 1, sections très compactes pouvant former une rotule plastique avec la ca-
pacité de rotation requise pour un calcul plastique des efforts intérieurs.
Classe 2, sections compactes pouvant développer leur moment de résistance plasti-
que, mais avec une capacité de rotation limitée.
Classe 3, sections élancées dont la contrainte calculée dans la fibre extrême com-
primée de l'élément en acier peut atteindre la limite d'élasticité, mais dont
le voilement local est susceptible d'empêcher le développement du mo-
ment de résistance plastique
Classe 4, Sections très élancées dont la résistance au moment fléchissant ou à la
compression doit être déterminée avec prise en compte des effets de voi-
lement local.

EIA-FR, GC
Construction en acier 3.2
C. Deschenaux
Figure 3.2

3.2.2 Classement d’une section

3.2.2.1 Contraintes de compression


Le classement d’une section transversale dépend des dimensions et des appuis laté-
raux de chacune de ses parois totalement ou partiellement comprimées ainsi que de
la répartition des contraintes qui les sollicitent. Ce classement se fait à partir des cri-
tères donnés dans les tableaux ci-dessous tirés de la norme [N6].

EIA-FR, GC
Construction en acier 3.3
C. Deschenaux
Figure 3.3

Figure 3.4
Il faut prendre garde en calculant la grandeur b de bien respecter les définitions des
tableaux car sa définition diffère d’un élément à l’autre.

EIA-FR, GC
Construction en acier 3.4
C. Deschenaux
3.2.2.2 Contraintes tangentielles
Bien qu’on ne parle pas de classe de section dans ce cas, la résistance à l’effort
tranchant dépend aussi des dimensions du panneau d’âme et de ses appuis latéraux.
Ainsi, pour que la résistance au cisaillement de l’âme d’un profil à double té puisse
être égale à la limite τ y , il faut que son élancement n’excède pas la valeur ci-dessous

b 4E
≤ (3.4)
tw fy

Exemple 3.1
Déterminer à quelle classe appartient la section esquissée dans la figure ci-dessous,
sachant qu’elle est en acier S 235 puis contrôle l’élancement de son âme.
200x20
a=4 mm
b=1000-2x6=988

cpl

cel
1000x12

1050

1040-cpl

1040-cel
a=4 mm

200x30
Figure 3.5
Axe neutre plastique
4000 + 12(c pl − 20) = 6000 + 12 (1050 − 30 − c pl ) → c pl = 603 mm

Axe neutre élastique


200 ⋅ 20 ⋅ 10 + 1000 ⋅ 12 ⋅ (500 + 20) + 300 ⋅ 20 ⋅ (1040 − 15)
cel = = 566 mm
200 ⋅ 20 + 1000 ⋅ 12 + 300 ⋅ 20

Classe de l’âme
M>0
c − 20 − 6 577
α = pl = = 0.584
b 988
⎛b⎞ 456ε 456 ⋅ 1
⎜ ⎟ = = = 69
⎝ t ⎠lim,2 13α − 1 13 ⋅ 0.584 − 1
⎛ b ⎞ 988 ⎛b⎞
⎜ t ⎟ = 12 = 82 > ⎜ t ⎟ = 69 → classe 3 ou 4, calcul plastique impossible
⎝ ⎠ ⎝ ⎠lim,2

EIA-FR, GC
Construction en acier 3.5
C. Deschenaux
σ opposé 1000 − cel − 6 1000 − 546 − 6
ψ = =− =− = −0.852
σ max

cel − 6 546 − 6
⎛b⎞ 42ε 42 ⋅ 1
⎜t ⎟ = = = 108
⎝ ⎠lim,3 0.67 + 0.33ψ 0.67 + 0.33 ( −0.852 )
⎛ b ⎞ 988 ⎛b⎞
⎜ t ⎟ = 12 = 82 < ⎜ t ⎟ = 108 → classe 3
⎝ ⎠ ⎝ ⎠lim,3

M>0
1050 − c pl − 36 411
α= = = 0.416
b 988
⎛b⎞ 456ε 456 ⋅ 1
⎜t ⎟ = = = 103
⎝ ⎠lim,2 13α − 1 13 ⋅ 0.416 − 1
⎛b⎞ 396ε 396 ⋅ 1
⎜ t ⎟ = 13α − 1 = 13 ⋅ 0.416 − 1 = 90
⎝ ⎠lim,1
⎛ b ⎞ 988 ⎛b⎞
⎜ ⎟= = 82 > ⎜ ⎟ = 90 → classe 1, calcul plastique possible
⎝ t ⎠ 12 ⎝ t ⎠lim,1

Classe de l’aile
M < 0, aile inférieure comprimée
300 − 12 − 2 ⋅ 6
b= = 138 mm
2
⎛ b ⎞ 138 ⎛b⎞
⎜ t ⎟ = 20 = 6.90 < ⎜ t ⎟ = 9ε = 9 → classe 1
⎝ ⎠ ⎝ ⎠lim.1

M>0, aile supérieure comprimée


Par comparaison avec le calcul ci-dessus, classe 1
Elancements limites pour le calcul de la résistance à l’effort tranchant

Elancement limite pour l’effort tranchant


hw 1000 4 ⋅ 210 '000
= = 83.3 ≥ = 59.8 → τ R < τ y
tw 12 235
L’élancement de cette âme est si grand que sa résistance au cisaillement n’atteint
pas la limite d’élasticité au cisaillement. Sa résistance devra être calculée selon les
données du chapitre 9 de ce cours.

3.3 Calcul élastique de la résistance en section (Classes 3 et 4)

3.3.1 Principes
Selon la norme "la détermination de la résistance ultime élastique des sections est
caractérisée par l'application sans restriction de la loi de Hooke. La limite d’élasticité
fy constitue alors la contrainte limite aux fibres extrêmes de la section; pour des pou-
tre fléchies en double té, elle peut être rapportée au plan moyen de l’aile." Cet article
EIA-FR, GC
Construction en acier 3.6
C. Deschenaux
signifie que la résistance des sections peut être déterminée selon les principes de la
partie "classique" de la résistance des matériaux étudiés durant le cours de calcul
des structures. La résistance de toutes les sections des classes 1 à 3 peut être dé-
terminée selon la méthode élastique bien que cette façon de procéder soit normale-
ment consacrée à la seule classe 3.

3.3.2 Contrôles des sections de classe 3

3.3.2.1 Sollicitations engendrant une contrainte normale


Les contraintes normales de dimensionnement doivent être en tout point inférieures
ou égales à la limite d'élasticité, ce qui est le cas quand
N Ed M M f
σ Ed = + y , Ed + z , Ed ≤ y (3.5)
A Wy ,el Wz ,el γ M1

3.3.2.2 Sollicitations engendrant une contrainte tangentielle


La valeur de calcul de la contrainte tangentielle se calcule au moyen de la relation
3.6 ci-dessous. La valeur de calcul de la contrainte tangentielle sera plus petite ou
égale à la contrainte limite de cisaillement.
VEd ⋅ S τ y fy 1
τ Ed = ≤ = ⋅ (3.6)
I ⋅t γ M1 3 γ M1
Toutefois, pour tous les profils en double té, il est loisible de simplifier cette dernière
formule (3.6) de la façon suivante :
VEd
τ Ed = (3.7)
( h − t f ) tw
Sollicitations engendrant des contraintes normales et tangentielles
La vérification de la résistance élastique d'une section soumise à des contraintes
normales et tangentielles est basée sur les critères de von Mises (SIA 263, § 3 23 2)
qui peuvent être exprimés par la relation
fy
σ g , Ed = σ x2, Ed + σ y2, Ed − σ x , Ed ⋅ σ y , Ed + 3τ Ed
2
≤ (3.8)
γ M1
dans laquelle σg,Ed est appelée contrainte de comparaison
et σx,Ed, σy,Ed et τEd sont les contraintes calculées à partir des
valeurs de calcul des sollicitations.

Dans le cas de flexion simple, cette même équation devient


fy
σ g , Ed = σ x2, Ed + 3τ Ed
2
≤ (3.9)
γ M1

EIA-FR, GC
Construction en acier 3.7
C. Deschenaux
La figure (Figure 3.6) illus-
tre la répartition élastique
des contraintes dans une
section rectangulaire ainsi
que le principe de la super-
position des contraintes σ
et τ.

Figure 3.6

3.3.3 Contrôles des sections de classe 4


Les sections très élancées (classe 4) ont tendance à voiler et c’est pourquoi il faut
diminuer leur section de calcul avant de pouvoir appliquer les relations ci-dessus. Ce
problème n’est pas traité dans ce cours.

3.4 Calcul plastique de la résistance en section (Classes 1 et 2)


La résistance de toutes les sections des classes 1 ou 2 peut être déterminée selon la
méthode plastique.

3.4.1 Sollicitations simples

3.4.1.1 Effort normal


La plupart du temps, la résistance à la compression des barres comprimées est dic-
tée par le flambage. Comme il n’est question dans ce chapitre que de la résistance
en section, ce problème n’intervient pas dans cette théorie et la vérification de la ré-
sistance à la compression se traite de la même façon que celle à la traction.
La valeur de calcul de la résistance plastique à l’effort normal vaut :
fy A
NRd = (3.10)
γ M1
On se reportera au paragraphe 3.5 pour les barres munies de trous de fixation des
boulons.

3.4.1.2 Flexion
La valeur de calcul de la résistance plastique à la flexion est déterminée selon la for-
mule (3.11) ci-dessous.
fyWpl
MRd =
γ M1 (3.11)

EIA-FR, GC
Construction en acier 3.8
C. Deschenaux
3.4.1.3 Effort tranchant
b 4E
Pour autant que l’élancement de l’âme soit plus petit que , la valeur de cal-
tw fy
cul de la résistance à l’effort tranchant vaut :
τy f 1
VRd = Av = y Av (3.12)
γ M1 3 γ M1
avec AV= A − 2bt f + (tw + 2r )t f quand l’effort tranchant agit parallèlement à l’âme (Vz)

2bt f + ( tw + 2r ) t f quand il agit parallèlement aux ailes de la section (Vy)

b 4E
Si > , l’âme peut voiler et sa résistance diminue. On peut noter que cet élan-
tw fy
cement limite est respecté dans tous les profilés laminés européens.
La valeur de calcul des résistances plastiques de tous les profilés métalliques lami-
nés en double té sont données à la fin de ce chapitre.

Exemple 3.2
Déterminer les valeurs de calcul des résistances à l’effort normal, à la flexion et à
l’effort tranchant d’un IPE 270 en acier S 235

Résistance à l’effort normal


f 235
N Rd = y A = 4'590 ⋅10−3 = 1'028 kN
γ M1 1.05
On peut remarquer que cette résistance est la même, que l’on calcule selon la mé-
thode élastique ou plastique.

Résistance à la flexion
235
M y , Rd = f y ,dWpl = 484 ⋅10−3 = 108.3 kNm
1.05
Résistance à l’effort tranchant
Effort tranchant parallèle à l’âme (la valeur de AV est donnée dans [5])
τ 135
Vz , Rd = y Av = 2 ' 214 ⋅10−3 = 286 kN
γ M1 1.05
Effort tranchant parallèle aux ailes

Av = 2bt f + (tw + r )tw = 2 ⋅135 ⋅10.2 + ( 6.6 + 15 ) 6.6 = 2 '897 mm 2


τy 135
Vz , Rd = Av = 2 '897 ⋅10−3 = 372 kN
γ M1 1.05

EIA-FR, GC
Construction en acier 3.9
C. Deschenaux
3.5 Interactions entre efforts intérieurs pour profilés laminés bi symétriques
Les formules ci-dessous ne peuvent être utilisées que pour le calcul des sections en
double té bi symétriques, à l'exception d'aucunes autres.

3.5.1 Flexion et effort normal

3.5.2 Influence de l’effort tranchant


Pour des efforts tranchants VEd ≤ 0.5VRd , la réduction de la résistance plastique par la
présence du cisaillement est faible et peut être compensée par l’écrouissage du ma-
tériau. Ainsi, aucune interaction ne doit être prise en considération et les formules ci-
dessus s’appliquent sans restriction.
Quand VEd > 0.5VRd , l’influence de l’effort tranchant peut être analysée à l’aide de la
formule (50) de [N6], pour autant que l’on y introduise les résistances à la flexion ré-
duites My,V,Rd.
Nous obtenons :
N Ed M y , Ed M z , Ed
+ + ≤ 1 et M y , Ed ≤ M y ,V , Rd
N Rd ξ M y ,V , Rd M z ,V , Rd
A 4
ξ= ≤ (Cette valeur est ausi donnés dans les tables SZS C5/05 p. 24 et 25)
0.5 A + bt f 3
bt f f y ( h − t f )+h t f y ⎡ ⎛ VEd ⎞ ⎤
2 2

M y ,V , Rd = 2 w
⎢1 − ⎜ ⎟ ⎥ quand Vz , Ed > 0.5Vz , Rd
γ M1 4γ M 1 ⎢ ⎝ VRd ⎠ ⎥
⎣ ⎦

EIA-FR, GC
Construction en acier 3.10
C. Deschenaux
3.6 Influence des trous de fixation des boulons

3.6.1 Compression
Dans les zones comprimées, l’influence des trous de fixation des boulons est nulle
pour autant que ceux-ci ne soient ni oblongs, ni surdimensionnés. On admet que les
efforts de compression se transmettent par les boulons qui reconstituent la presque
totalité de la matière manquante.

3.6.2 Traction
L’influence des trous de fixation des boulons doit être prise en considération dans les
zones en traction. Ainsi, en plus de la vérification des contraintes normales dans la
section pleine, il faut alors vérifier la résistance de la section nette au moyen de la re-
lation suivante :
0.9fu Anet
NRd = (3.13)
γM2

Il est aisé de prouver que la relation (3.13) n’est pas déterminante quand

fu fy fy
0.9 Anet ≥A → Anet ≥ 1.32 A (3.14)
γ M2 γ M1 fu
La section Anet se calcule avec la plus courte de toutes les lignes de rupture possi-
bles. Ainsi, dans la figure ci-contre tirée, la section
Anet,2 est déterminante si Anet ,2 < Anet ,1 (Figure 3.11).
Aucune rotule plastique ne doit se produire aux en-
droits où la section nette est déterminante.

Figure 3.7
3.6.3 Flexion
Les trous de fixation dans l’aile comprimée de la section transversale peuvent être
négligés, à l'exception toutefois des trous oblongs et des trous surdimensionnés.
Il n'est pas non plus nécessaire de tenir compte des trous de fixation dans l’aile ten-
due à condition que celle-ci satisfasse la condition de ductilité (3.14). Si cette condi-
tion n'est pas remplie, il faut diminuer la résistance de la section. La valeur de calcul
du moment résistant vaut alors approximativement

{
M Rd = W pl − 2d 0t f ( h − t f )} 0.9
γM2
f u
(3.15)

3.6.4 Efforts tranchants


Il n’est pas nécessaire de prendre en compte les trous de fixation dans les âmes si
f
Av ,net ≥ y Av . Lorsque Av,net ne satisfait pas à cette condition, la vérification d’effectue
fu
sur l’aire de cisaillement nette réduite de calcul suivante :

EIA-FR, GC
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fu
Av ,réduite = Av ,net (3.16)
fy
La résistance plastique au cisaillement de la section nette devient :
τy fy
Vpl ,Rd = Av ,réduite = Av ,réduite (3.17)
γ M1 3γ M 1
Exemple 3.6
Déterminer la résistance à la flexion d’un IPE 270 dont les ailes sont percées de deux
trous de diamètre 22 mm.
0.9fu 0.9fu 0.9 ⋅ 360 −3
Af ,net = ( b − 2d0 ) tf = (135 − 2 ⋅ 22 ) 10.2 10 = 240.6 kN
γM2 γM2 1.25
fy fy 235 −3
Af = btf = 135 ⋅ 10.2 10 = 308.2 kN
γ M1 γ M1 1.05
fy
→ MRd = {Wply − 2d0tf ( h − tf )}
0.9fu 0.9fu
Af ,net < Af
γM2 γ M1 γM2

{
MRd = 484 ⋅ 103 − 2 ⋅ 22 ⋅ 10.2 ( 270 − 10.2 ) } 0.91.2⋅ 360
5
10 −6
= 95.2 kNm

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Construction en acier 3.12
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Construction en acier 3.13
C. Deschenaux
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