Vous êtes sur la page 1sur 5

Les nourritures

terrestres
(1927)
André Gide
Brève contextualisation
● La biographie de l’auteur
● Son contexte social et historique
● Ses inspirations

André Gide (né à Paris le 22 novembre 1869 et mort, aussi à Paris,

le 19 novembre 1951). Il vient d’une famille de protestants

bourgeois.
LES NOURRITURES
TERRESTRES (1897/1927)

Les Nourritures terrestres, parfois appelé plus


simplement Les Nourritures, parle sur le désir et
l'éveil des sens. Il ne s'agit pas à proprement parler
d'un roman, mais plutôt d'un long poème en prose,
où s'exprime une sensualité teintée de ferveur, de
contact avec la nature. La question du genre des
Nourritures Terrestres trouve sa réponse dans une
esthétique de la diversité. Gide propose des
structures hybrides, faites de formes poétiques
obsolètes (ballades, rondes), de fragments de
journal intime, de cahiers de bord, etc. L'oeuvre est
divisée en 8 livres, un hymne et un envoi.
Les personnages
Le narrateur:
Nathanaël : Nathanaël est un
Pour certains critiques littéraires,
personnage fictif qui porte un prénom le narrateur est le propre auteur,
biblique, ce qui correspond à l’une des en considérant que l’oeuvre peut
influences des Nourritures. être une autobiographie de lui.
Cependant, il y a des critiques que
Ménalque : Ménalque est présenté ne considèrent pas cette
comme un sage dangereux, à la fois hypothèse.
initiateur et tentateur. Le narrateur fait Il s’adresse à Nathanaël et veut
référence à lui mais Ménalque lui enseigner sa conception de la
n’apparaît jamais directement. vie,
tirée de la philosophie de
Ménalque.
Quelques citations:
“Nathanaël, j’aimerais te donner une joie que ne t’aurait donnée encore aucun autre. Je ne sais comment te la donner,
et pourtant, cette joie, je la possède. Je voudrais m’adresser à toi plus intimement que ne l’a fait encore aucun autre.
Je voudrais arriver à cette heure de nuit où tu auras successivement ouvert puis fermé bien des livres cherchant
dans chacun d’eux plus qu’il ne t’avait encore révélé ; où tu attends encore ; où ta ferveur va devenir tristesse, de
ne pas se sentir soutenue. Je n’écris que pour toi ; je ne t’écris que pour ces heures. Je voudrais écrire tel livre d’où
toute pensée, toute émotion personnelle te semblât absente, où tu croirais ne voir que la projection de ta propre
ferveur : Je voudrais m’approcher de toi et que tu m’aimes.”

« Ne me dites pas trop que je dois aux évènements mon bonheur, évidemment ils me furent propices, mais je ne me
suis pas servi d’eux. Ne croyez pas que mon bonheur soit fait à l’aide de richesses mon cœur sans nulle attache sur la
terre est resté pauvre, et je mourrai facilement. Mon bonheur est fait de ferveur. A travers indistinctement toute
chose, j’ai éperdument adoré. »

« Camarade, n’accepte pas la vie telle que te la proposent les hommes. Ne cesse point de te persuader qu’elle pourrait
être plus belle, la vie, la tienne et celle des autres hommes… Ne sacrifie pas aux idoles. »

Vous aimerez peut-être aussi