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Le lagunage naturel

Catherine BOUTIN, Cemagref Lyon


catherine.boutin@cemagref.fr

Le lagunage naturel

Processus
Hydraulique (évolution des flux)
Performances (NH4+)
Curage

Catherine Boutin, Cemagref Lyon, IFORE février 2008

1
Processus

Équilibre
biologique
complexe

Catherine Boutin, Cemagref Lyon, IFORE février 2008

Euglènes
Processus

Eaux usées + Bactéries  boues + eau traitée


oxygène O2

Daphnie

masse végétale +  masse végétale


sels minéraux +
+ O2
CO2
lumière (UV)

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2
Processus
Évolution de l’O2 au cours de la journée

6h 18 h 24 h
4
Évolution diurne de la teneur en oxygène (d’après Edeline 1970)
 Courbe des radiations solaires reçues
 Courbe de la production d’O2 (intégrale de 1)
3  Respiration de la communauté
 Profil d’oxygène résultant (2-3)

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Lagunage naturel

 Oxygénation naturelle (par les microphytes)

 Fractionnement du traitement

 Maintien d'une hauteur d'eau (< 1,2 m)

 Surface utile totale de plans d'eau


(6 + 2,5 + 2,5 = 11 m2/éq.hab.)

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3
Les macrophytes en épuration d’après Vymazal, 1998.

Cultures libres

Lagune utilisant des végétaux flottants.

Lagune utilisant des végétaux submergés.

Catherine Boutin, Cemagref Lyon, IFORE février 2008

Les macrophytes en épuration d’après Vymazal, 1998.

végétaux enracinés.

Cultures libres

Cultures fixées

Cultures fixées

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4
Le rôle des macrophytes

 réduction des MES par ombrage (moins d’algues)


ralentissement de la vitesse (meilleure décantation)

 réduction de la DCO dissoute par bactéries épiphytiques

 réduction de N par macrophytes pour leur développement

 réduction de P par macrophytes pour leur développement

processus prouvés en laboratoire par la F U L (Arlon)

Catherine Boutin, Cemagref Lyon, IFORE février 2008

Le rôle des macrophytes


Comparaison de 3eme bassin à macrophytes et à microphytes :
Méthode : traitement statistique de données de terrain critiquées et
jugées comme représentatives des données nationales
Conclusion : aucune différence significative.

En situation réelle, l’apport des végétaux enracinés vis à vis de la


qualité de l’eau traitée n’est pas quantifiable.

Faucardage indispensable (maintien des conditions aérobies)


MAIS très pénible.
problèmes d’exploitation du lagunage à macrophytes clairement
identifiés

Catherine Boutin, Cemagref Lyon, IFORE février 2008

5
Macrophytes et lagunage
 Le lagunage à macrophytes n’est plus recommandé

évacuation mécanique des


végétaux

Satese 38

Extrait , Racault et al 2004

Satese 38

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Le lagunage naturel
Processus
Hydraulique (évolution des flux)
Performances (NH4+)
Curage

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6
Hydraulique: Études de sol
L’aspect qualitatif du sol :

hydrogéologie : nappe (niveau, protection,..)

géotechnique : hétérogénéité, texture,…

Étude de perméabilité nécessaire :


(V eaux usées + V pluie ) > (V infiltration + V évaporation )

K= 10-8 m.s-1

–Si K < 10-8 m.s-1 : étanchéité naturelle suffisante


–Si 10-8 m.s-1 < K < 10-6 m.s-1: mesures complémentaires
pour possibilité d’atteindre 10-8 m.s-1
–Si K >10-6 m.s-1: étanchéité artificielle indispensable

Catherine Boutin, Cemagref Lyon, IFORE février 2008

Nécessité d’une bonne mise en oeuvre


exemple:

1000 hab à 150 L/j/EH

taux de raccordement = 75 %

pluie : 0 mm/j

évaporation = 5 mm/j (été)
BILAN: (eaux usées + pluie) > (évaporation + infiltration)

eaux usées : 1000 x 0,150 m3/j x 0,75 = 112,5 m3/j


surface des plans d'eau = 11 000 m2
évaporation = 5 10-3 x 11 103 = 55 m3/j
infiltration maxi : q < 112,5 – 55 = 57,5 m3/j

Kmax = Q/S = 57,5 / 11000 = 6,05 10-8 m/s


on néglige l’infiltration dans les pentes dans une première approche
C’est pourquoi K < 10-8 m/s

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Nécessité d’une bonne mise en oeuvre
Si BON compactage

Infiltration = KS = 10-8 S = 9,5 m3/j


Q sortie = 112,5 - 55 - 9,5 = 48 m3/j

Si MAUVAIS compactage sur 5% de la surface totale


et maintien de la perméabilité initiale à 10-6 m/s

Infiltration = KS = 10-8 x(0,95S) + 10-6 x(0,05S)


= 0,9510-8 S + 510-8 S = 5,9510-8 S
= 56 m3/j
Q sortie = 112,5 - 55 - 56 = 1,5 m3/j

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SINON!!!!

Réalisation soignée

Mesures de K

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Le lagunage naturel

Processus
Hydraulique (évolution des flux)
Performances (NH4+)
Curage

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Objectifs de qualité européen et français


ancienne version

Charge
Charge>>120kgDBO
-1
120kgDBO55.j.j-1 Charge
Charge<<120
120kgDBO
-1
kgDBO55.j.j-1

Législation
Législationfrançaise
française((Arrêté
Arrêté Législation
Législationfrançaise
française((circulaire
circulaire
du
du22 dec1994))et
22dec1994 et 17
17février
février1997
1997))
européenne
européenne niveau
niveauD3
D3
DCO
DCOfiltré=120 mg.L-1-1
filtré=120 mg.L
Rendement
Rendementen
enflux
flux::
MES
MES==150
150mg.L-1
mg.L-1 60%
60%
pour
pourDCO
DCOet etN-NK
N-NK

Extrait , Racault et al 2004


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Objectifs de qualité européen et français
nouvelle version
Charge
Charge>>120kgDBO
-1
120kgDBO55.j.j-1 Charge
Charge<<120
120kgDBO
-1
kgDBO55.j.j-1
Législation
Législationfrançaise
française((Arrêté
Arrêté
du
du22
22juin 2007))et
juin2007 et Législation
Législationfrançaise
française
européenne
européenne ((Arrêté
Arrêté du 22juin
du 22 juin2007)
2007)

DCO
DCOnonfiltré=125 mg.L-1-1
nonfiltré=125 mg.L Rendement
-1
Rendementenenflux
flux::
MES
MES==(35)
(35)150
150mg.L
mg.L-1 60% surDCO
60%sur DCOnonfiltré nonfiltré
DBO
DBO55non =25 mg.L-1-1
filtré =25 mg.L
nonfiltré

Valeurs
Valeursincohérentes
incohérentes
entre
entreelles
elles!!!!!!
!!!!!!

Extrait , Racault et al 2004


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Performances en mg.L-1
DCO DCO DBO5 DBO5 MES NKj N-NH4 Pt
brute filtrée brute filtrée

Tous
réseaux Moyenne 162 99 43 23 60 22 14 8,5

Réseaux Moyenne 198 123 53 24 69 25 17 10


séparatifs
écart-type 109 61 44 24 57 17 15 8

Autres
Moyenne 141 85 37 22 54 19 12 7,5
réseaux
écart-type 69 37 26 18 41 11 9 6

étude Cemagref Bordeaux1995 à partir de 280 bilans en flux

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Performances à partir
des rendements en flux %
Flux entrée – Flux sortie
R = --------------------------------
Flux entrée

DCO MES NK Pt

Moyenne 78 79 72 66
Écart type 16 20 23 24

Dans 90 % des cas, Rdt en DCO > 60 %


Dans 50 % des cas, Rdt en DCO > 80 %

étude Cemagref Bordeaux1995 à partir de 280 bilans en flux

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PERFORMANCES: évolution de N-NH4+ au cours d'une année


Lag.2, N-NH4+ Lag.3, N-NH4+ Lag.1, N-NH4+
50
45
40
35
N - NH4 (mg/l)

30
25
20
15
10
5
0
20/09 04/11 19/12 02/02 18/03 02/05 16/06 31/07 14/09 29/10

Lagune de Saint Pierre d’Aurillac: réseau séparatif ;45 % charge


nominale
Peu de variations dans L1 (Dysfonctionnement)
Influences saisonnières très marquée sur L2 et L3
Décroissance au fil de l'eau des concentrations en hiver
Extrait , 15 ans d’exp 1997
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11
Performances
1EH= 50gDBO5.j-1
45
hiver
40

35

30
N-NH4 (mg/l)

25

20
été
15 été hiver
10

0
0 10 20 30 40 50 60 70 80
charge organique en kg DBO/ha.j

18 m2/EH 11 m2/EH (TS=73j pour 150L/EH)


(TS=60j pour 300L/EH)
[N-NH4+ ] en hiver = f(charge surfacique appliquée)

Extrait , 15 ans d’exp 1997


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Performances: conclusion N
N résiduel essentiellement = N-NH4+ ⇒ NGL= N-NK

Variations saisonnières très marquées : rapport = 10 hiver /


été
Rendement d'élimination = 60 et 70 %
178 lagunes à 50 % de charge nominale; âge < 4 ans
concentrations été indépendantes âge et charge organique
concentrations hiver dépendantes âge ou/et charge organique

Meilleures performances obtenues pendant la période d'étiage

Extrait , Racault et al 1996


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Le lagunage naturel

Processus
Hydraulique (évolution des flux)
Performances (NH4+)
Curage

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Curage des boues


Curage: Opération lourde de faible fréquence

A cause de sous-charge organique, le premier curage est retardé

Enquête dans 5 départements



Caractéristiques de l’échantillon
• Environ 15% du parc de lagunage
• Taille moyenne : 590 EH

Lagunes curées
Mise en eau : entre 1977 à 1998
Correspond à 20 % du parc complet

Extrait, Racault et al, 2004


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Curage : résultats

Statistiques à partir des données globales


Age au Charge
curage organique Quantité extraite du 1er Bassin
au curage

Ans % cm cm.an –1 L.(eh) –1.an –1


Moyenne 13.1 91 25.5 2.05 111
Max 26 194 57 6.6 395
min 5 17 3 0.4 21
Écart-type 4 37 13.7 1.4 80
Nbre de valeurs 67 45 27 27 27

Extrait, Racault et al, 2004


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Techniques de curage(1)

Radeau spécialement
équipé pour le curage

Photo SATESE 38

Photo SATESE 38

Photo SATESE 38 Tonne à lisier


Catherine Boutin, Cemagref Lyon, IFORE février 2008 Extrait, Racault et al, 2004

14
Techniques de curage(2)
Lagune avec étanchéité naturelle
Exemple de bulldozer des marais
à larges chenilles

Ratrack adapté
pour pousser la boue

Photo SATESE 38

Photo SATESE 38
Photo SATESE 38
Extrait, Racault et al, 2004
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Coût du curage

Coût de l’opération de Coût annuel par EH


curage

€ HT.m-3 € HT.(EH) –1.an –1


Moyenne 23.9 3.2

MAX 67 12
min 9.2 0.2
Ecart-type 15 2
Nombre de données 25 26

Extrait, Racault et al, 2004


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Le lagunage n’est pas adapté
aux effluents industriels et/ou concentrés

Le lagunage présente
un fort pouvoir tampon hydraulique mais…..

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Charges appliquées
théorique et vraie en milieu rural
Surface Charge sur la 1ère lagune
EH en milieu rural
1ère
lagune

Théorique Vrai Théorique Vrai

m2 .EH-1 g DBO5.j-1 kg DBO5. ha-1. j-1

Avant 1997
5 50 100 70 à 80

Après 1997
6 50 35 à 40 83 60 à 70

Surface augmentée jusqu’à 7 m2 .EH-1 si réseau


drainant + faible coût pour l’ étanchéification

Extrait, Racault et al, 2004


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Conclusion
Nouveau dimensionnement depuis 1997

–Hauteur d’eau :1-1.2m pour limiter les zones anaérobies


–Forme de la 1ere lagune: Ratio Longueur/ largeur ≤ 3

Extrait, 15ans d’exp, 1997


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Association lagunes / FPRv

2 possibilités d’association en cas de


réhabilitation de lagunes existantes

1- Accroissement de population

FPRv amont + lagunes

2- Accroissement des exigences de qualité pour


le milieu

Lagunes + FPRv aval

dans les 2 cas, on cherche à associer


les capacités hydrauliques du lagunage et
les performances des FPRv (MO et Nitrification)

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17
1Accroissement de population: FPRv + lagunes
S totale des filtres = 1915 m2 1 700EH

S totale des lagunes = 9000 m2

exemple de
Gensac La Pallue (16)

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1Accroissement de population: FPRv + lagunes


Analyses réalisées sur échantillons bruts

120mg.L-1

Ts = environ 30 jours = environ 5m2/EH (h=1m et 1EH=150L)

Mesures 1987-1994

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18
1Accroissement de population: FPRv + lagunes
Dimensionnement:

1,2 m².hab-1 de FPRv (1er étage) +

5m².hab-1 de lagunes existantes transformées en
lagunes de maturation

Niveau de qualité du rejet = « D4 »

Contraintes hydrauliques similaires à celle d’un


FPRv classique

« facilement réalisable » si accroissement de


charge organique inférieur à 2,2.

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2-Amélioration de qualité: Lagune et FPRv


Suivi:
Août 2003 -
Juillet 2005

300 EH + volume eaux pluviales (150 l + 100 l /EH)


Charge nominale : 75 m3/j (dont 45 m3/j d’eaux usées)
STEP d’Aurignac dans le cadre d’un projet LIFE 2002-2005
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Étage de filtration

6 filtres de 50 m2
•Roulé, Concassé, Roulé planté de roseaux
•2 hauteurs de matériaux (25 cm – 65 cm)


Période d’alimentation/Repos: 3,5j / 7 j

Dimensionnement: 1 m2/hab

Charge hydraulique théorique: 75 cm/j
Extrait, Molle 2005
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2-Amélioration de qualité: Lagune et FPRv


Niveau D4
140 DCO DBO5

Respect du niveau D4 pour 120


Concentration (mg/l)

l’ensemble des filtres sur 100

toute l’étude 80

60

40

Nitrification quasi totale 20

0
C25 R25 M25 C65 R65 M65

Sécuritaire de travailler avec


des filtres de plus de 25 cm de 120
matériaux
Concentracion (mg/l)

100

80

Concassé pas rédhibitoire 60

mais demande plus de marge 40

au dimensionnement 20

0
C25 R25 M25 C65 R65 M65
DCO 96,9 79,8 80,0 76,4 59,3 57,7
Roseaux ou non ? énorme MeS 26,3 17,8 17,1 19,7 17,8 9,8
avantage des roseaux pour la NK 8,7 6,5 6,9 6,7 6,5 4,9

maintenance des filtres


Extrait, Molle 2005
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20
Catherine Boutin, Cemagref Lyon, IFORE février 2008

2-Amélioration de qualité : lagunes + FPRv


Dimensionnement:

(6 + 2,5) m².hab-1 de lagunes existantes +

1 m².hab-1 de FPRv (2ème étage sable) à la place du
3ème bassin de lagunage (ou à l’aval de ce dernier)

Q admis = 10 Qpts
Lame d’eau sur FPRv en fonctionnement = 80cm

Niveau de qualité du rejet = « D4 »

Contraintes d’exploitation similaires à celle


d’un FPRv classique

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21
Proposition de rehabilitation de lagunes existantes

Combien de lagunes ?
et création avec 2 lagunes
Lagune de tête
6 m2/EH classique •Pour curage du bassin 1

•Pour NK <15mg.L-1
Lagune 2
2,5 m2/EH
classique •Pour objectifs sanitaires
Filtres plantés
1 m2/EH
roulés ou concassés
h=40 cm (ou 25cm)

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Nouvelle filière: 1 lagune + FPRv


Dimensionnement:

1 zone de décantation des boues primaires et pompage quotidien

6 m².hab-1 de lagune avec marnage de 40-50cm +

1 m².hab-1 de FPRv

Lits de séchage de boues (40kgMS/m²/an)

Hydraulique admis à l’aval d’un réseau unitaire : 10Qpts

Contraintes d’exploitation similaires à celle d’un FPRv classique

Niveau de qualité du rejet = « D4 »

Variante possible: + 2,5m². hab-1 de lagune intermédiaire pour



Assurer un rejet de qualité au moment du curage

Réduire la teneur en NGL
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proposition de filière
Combien de lagunes ? sous réserve d’une
confirmation du
Décanteur + lits de séchage plantés rôle très
positif du
6 m2/EH Lagune de tête « décanteur »
classique et
de la mise en place
de
Filtres plantés lits de séchage
1m2/EH
roulés ou concassés plantés de
h=40 cm boues primaires

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Conclusion: lagunage

Depuis 10 ans : déclin


Petites communautés sont déjà équipées
Accroissement des objectifs de qualité
Désintérêt de la filière par certains consultants dans certaines
zones
Mauvaise expérience suite à un dimensionnement et/ou une
exploitation inapproprié(s)
Néanmoins, le lagunage reste un procédé très apprécié du monde
rural

Extrait, Racault et al, 2004


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Conclusion

Le lagunage fournit un rejet de « niveau D3 » avec un très haut


rendement en nutriments aux périodes de faible étiage
Le lagunage présente des résultats plus fiables s’il est alimenté par
un effluent dilué
En conséquence du taux de charge réduit, le premier curage est
désormais à prévoir après 13 ans de fonctionnement.
Les boues accumulées sont de l’ordre de 110 L (EH)-1.an-1
Le coût du curage représenterait 2-3% du coût d’investissement.
2 voies de réhabilitation possibles:

(D3→D4) et ré
(D3→ réseau unitaire: 1lagune à 6m2/EH ou 2 lagunes à (6 +
2,5)m /EH puis FPR à1m2/EH
2

Dysfonctionnement et réseau « séparatif » : FPR à 1m2/EH puis lagunes


5m2/EH

Catherine Boutin, Cemagref Lyon, IFORE février 2008

Exemple
d’un lagunage
naturel
en Allemagne

Merci pour
votre attention

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