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DCRG 1/3
Depuis le 1er janvier 2006, les renseignements généraux ont recensé 1.578 cas de
vulnérabilités ou d’agressions économiques hostiles, concernant 888 entreprises (sur plus de 2.000
sensibilisées).
Les risques financiers, sur la base d’un rapport présenté par M. Roger
Mongereau, ont récemment fait l’objet d’un avis du Conseil économique et social, intitulé
« Intelligence économique, risques financiers et stratégies des entreprises ».
Très prépondérante parmi l’ensemble des risques (I), cette famille d’atteintes
économiques se caractérise par un taux de commission important (II) et une grande diversité
opératoire (III). Reposant sur des logiques moins territoriales (IV) ou catégorielles (V) que
sectorielles (VI), l’agression financière des entreprises est aujourd’hui le fait d’opérateurs hostiles
bien identifiés (VII).
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I –- FORTE PRÉPONDÉRENCE STATISTIQUE DU RISQUE FINANCIER
Avec 557 cas sur 1578 signalés, les risques de nature financière représentent à
eux seuls 35,2% des cas d’insécurité économique.
Ils présentent une fréquence d’apparition plus de deux fois supérieure à celle de
la catégorie de risques suivante.
risques humains
atteintes à la réputation
risques informatiques
intrusions consenties
risques financiers
Sous cet angle de vue, on constate que les signalements d’insécurité financière
traitent, dans plus de la moitié des cas (52.7%), de comportements offensifs commis et avérés, et
non sur de simples vulnérabilités passives et/ou structurelles.
RISQUE FINANCIER et/ou CAPITALISTIQUE:
Ce taux de « passage à l’acte » est cependant NIVEAUX DE REALISATION DU RISQUE
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III – GRANDE DIVERSITÉ DES RISQUES FINANCIERS et/ou CAPITALISTIQUES
Ainsi quantifié, le risque financier et/ou capitalistique doit être examiné dans sa
pluralité, tant les modes d’agressions sont diversifiés.
R E P A R T IT IO N R E G IO N A L E
D E S V U L N E R A B IL IT E S E T A T T E IN T E S
corse
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V – ABSENCE DE FRAGILITÉS CATÉGORIELLES DES ENTREPRISES
392 entreprises concernées par le risques financier ont fait l’objet d’une étude
détaillée, aux fins de déterminer si une proportion significative d’entre elles présentait des
caractéristiques communes, pouvant être interprétées comme des signaux prédisposant une société
à être victime d’une agression de ce type.
5 à 10 000 000
On relève à l’inverse que les
faibles chiffres d’affaires, supposés 1 à 4 999 999
fragilité des sociétés, sont loin d’être 100 001 à 500 000
Les entreprises ayant présenté une vulnérabilité ou ayant subi une atteinte de
nature financière évoluent dans 93 secteurs d’activités distincts (Cf. page suivante).
Prés de la moitié (48.9%) des risques ou agressions de cette nature ont été
concentrés sur 14 secteurs : Automobile, métallurgie et sidérurgie, aéronautique, emballage et
papeterie, télécommunications, microélectronique, plasturgie, menuiserie, meuble et équipement
de la maison, agroalimentaire, composants électroniques, distribution, mécanique, robotique et
automatismes.
Or, tous types de risques confondus, le taux de ciblage constaté sur ces 14
activités retombe de 48.9% à 39.4%. Il est ainsi démontré que le risque financier et/ou
capitalistique constitue, pour ces secteurs, une menace spécifique méritant l’attention des pouvoirs
publics.
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FREQUENCE DES AGRESSIONS FINANCIERES
PAR SECTEURS D'ACTIVITES
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Il permet en revanche, par comparaison avec le classement « tous risques
confondus », d’identifier les pays qui s’avèrent préférer les atteintes financières aux autres modes
d’agressions économique. Tel est le cas de la France, les Etats-Unis, l’Allemagne, l’Italie,
l’Espagne, l’Inde, le Canada, les Pays-Bas, la Belgique.
B A N N IE R E S E C O N O M IQ U E M E N T O F F E N S IV E S :
C O M P A R A T IF R IS Q U E F IN A N C IE R / T O U S R IS Q U E S C O N F O N D U S
a g re s s io n s fin a n c iè re s to u te s a g re s s io n s c o n f o n d u e s
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suède
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