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les empiristes (Locke et Hume en particulier) auquels Kant s'est vigoureusement opposé prétendaient

que l’expérience est la seule source de connaissance, quand on voit un chat, l’idée du chat entre dans
notre esprit, comme entreront les idées de couleur, de quantité, etc l’esprit est selon locke une sorte de
tableau vide dans lequel vient se greffer les idées fruit de la seule expérience. Kant s'oppose à cela et
son argument est solide; pour lui cela voudrait dire qu'on reçoit les idées sans pouvoir donc les changer,
elles restent telles quelles. Pour lui il y a d’abord l’entendement qui aurait une forme, i.e. l’entendement
n’ accueille pas les idées des objets extérieurs sans les modifier (les idées pas les choses) car pour y
exister l’idée doit épouser la forme de l’entendement comme le contenu épouse la forme du contenant.
La forme de l’entendement est justement un ensemble de concepts à priori, c-à-d des concepts
fondamentaux avec lesquels nous construisons nos idées. Kant cite beaucoup d’exemples de ces
concepts à priori (causalité, quantité,…) un objet comme un essaim d'abeilles se constitue comme idée
grâce au concept fondamentale de la quantité. Un concept à postériori est un concept empirique il faut
voir il faut toucher pour avoir l’idée du bois, de l'eau etc. à priori veut dire donc qui précèdent
l’expérience et donc fondamentale et basique à l’opposé des concepts à postériori qui sont donc
empiriques. Toutes nos idées sont constituées à l'aide de ces deux concepts, les à priori ne se formant
point grâce à l’expérience et permettant de penser les objet d'expérience. Il y aurait une connaissance
empirique et une connaissance à priori c.-à-d. pure que Kant affirme être nécessaires et universelles.
Nécessaires car on ne peut s'en passer pour constituer toutes les idées même celles d'ordre empiriques.
Les jugements mathématiques constituent un exemple (2 droites parallèles ne se coupent pas), un autre
exemple celui de la causalité un changement de parcours d'un mobile à une cause. Il faut dire que du
fait que l'entendement à une forme cela induit nécessairement que notre connaissance est limitée car
ne se constituent que les idées qui épousent la forme de l'entendement. En dehors de cela la
connaissance est impossible! Que peut-on déduire de cela? On en déduit qu'il y a un domaine où la
connaissance est vérifiable (certitude) et un domaine où la connaissance est invérifiable (pure
spéculation). La croyance fait indéniablement partie de ce dernier domaine car on ne peut rien prouver

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