Livres Vos Premiers Pas Dans Le Bois 1

VOS PREMIERS PAS DANS LE BOIS – LE SECRET DU BOIS 1

Sommaire
Commencer la menuiserie, oui, mais par où ? ................................. 5
Qui suis-je ? ....................................................................... 6
L’auteur............................................................................................. 7
Pourquoi ce guide ? .......................................................................... 7
Clef 1 : les bois et les panneaux ........................................ 9
Les familles du bois ........................................................................ 10
1re famille .......................................................................................................................................... 10
2e famille ........................................................................................................................................... 11
La composition ............................................................................... 12
Le débit en plot ............................................................................... 13
Où se fournir ? ................................................................................ 15
Le stockage du bois .................................................................... 18
Les panneaux dérivés ..................................................................... 19
Clef 2 : les outils .............................................................. 20
Voici les 3 listes : ............................................................................. 21
1. Outils à main ................................................................................................................................ 21
2. Machines portatives .................................................................................................................. 23
3. Machines lourdes ...................................................................................................................... 24
Clef 3 : l’affutage ............................................................. 26

Comment choisir son matos ?......................................................... 27
La théorie et pratique ..................................................................... 28
Astuce .............................................................................................. 30
Clef 4 : Etablissement et tracé de ses bois ..................... 31
Etablissement des bois ................................................................... 32
Traçage des bois.............................................................................. 32
Clef 5 : les assemblages ................................................... 34
A quoi sert un assemblage ? ........................................................... 35

Les assemblages pour une porte ! .................................................. 35
Le tenon/mortaise .........................................................................................................................35
L’huisserie.......................................................................................................................................... 37
Les assemblages en agencement .................................................... 37
Le tourillon ....................................................................................................................................... 38
Le lamello ......................................................................................................................................... 38
Conclusion ...................................................................................... 39
Clef 6 : les colles .............................................................. 40
Quelle colle utilisée ? ...................................................................... 41
Colle vinylique ................................................................................ 41
Colle polyuréthane ......................................................................... 42
Colle contact .................................................................................... 42
Clef 7 : la finition ............................................................. 43
Le ponçage ...................................................................................... 44
Le vernis ......................................................................................... 46
L’huile ............................................................................................. 47
La cire ............................................................................................. 47
Conclusion ...................................................................................... 48
Clef 8 : Planifier son travail ............................................ 49
Le cahier des charges ..................................................................... 50
La recherche ................................................................................... 50
Le plan ............................................................................................ 51
Feuille de débit ............................................................................... 52
Analyse de fabrication .................................................................... 54
Conclusion Finale ............................................................ 55

Commencer la menuiserie, oui, mais par
où ?
Depuis un moment, vous êtes en pleine réflexion pour vous initier
à la menuiserie, mais vous ne savez pas par où commencer ? Vous êtes
attirés par l’idée de faire vos propres créations, meubles, objets ? À ce
jour, il existe malheureusement peu de solutions pour vous y aider ; la
solution de reconversion est envisageable, mais vous aimez votre travail
et voulez être amateur et bon ! En revanche, il faudra faire des
formations sur la période des vacances, mais cela sera onéreux.
Dans un premier temps, vous vous décidez à acheter quelques
outils et un peu de bois pour vous lancer dans un coin de votre
appartement, maison et garage, pour les chanceux. Mais vous y arrivez
difficilement, car il faut comprendre quelques notions sur le bois. Le fil
et le contre-fil est un exemple parmi des notions essentielles pour
réussir une pièce.
Dans ce petit manuel, je ne vais pas faire de vous un menuisier,
mais je vais vous donnez 8 secrets essentielles de cet art pour vous
lancer.
Elles sont issues d’une analyse personnelle sur le nécessaire pour
faire de vous un menuisier amateur. Ces clefs vous donneront un
aperçu, car je ne peux pas tout vous dire, cela serait trop long…
Cependant, la menuiserie est un art issu de l’ancien temps. Ce métier
est né suite à une scission entre les charpentiers gros ouvrages et aux
charpentiers menus ouvrages.
Tout cela, pour vous dire que cet art est vaste, et même à
l’intérieur de celui-ci il y a eu des scissions pour faire naitre les
ébénistes. Et ainsi de suite pour les autres métiers du bois marqueteur,
sculpteur…
Passons !!! Le contenu de cet ouvrage est composé de texte, bien
sûr, mais aussi de schémas et de vidéos pour permettre une bonne
compréhension.
Ce que je vous propose, c’est de partager mon expérience et vous
transmettre les bases. Il ne vous restera qu’à approfondir pour vous
parfaire dans la menuiserie. C’est une passion qui ne cessera de grandir
avec le temps. Je vous souhaite de bons copeaux et une bonne
progression !!!
Jérémy Lipreau
Qui suis-je ?
[TITRE DU DOCUMENT] JEREMY LIPREAU

L’auteur
Je m’appelle Jérémy Lipreau, menuisier depuis maintenant 10
ans. Je suis avec le temps devenu professionnel, mais cela n’a pas été
toujours le cas.
Mes débuts commencent comme un grand classique, dans le
garage familial. Les outils sont, pour le dire, de mauvaise qualité. Enfin
bon, je n’en savais rien et cela m’a quand même permis de faire mes
premiers pas.
J’avais une scie sauteuse qui ne coupait pas à 90° et en plus, je ne
coupais pas droit. Celle-ci ne coupait plus et s’était rouillée. Aussi, les
assemblages, ressemblaient à un mix entre clous et vis. Tout ça pour
vous dire que mes débuts ont été très drôles en y repensant !!!
Puis je décide enfin à me lancer dans une formation. Mes débuts dans
le côté pro malgré que j’en suis loin, non, très loin… Un Certificat
d’Aptitude Professionnel (CAP), chez les Compagnons du Devoir en 2006
/ 2008. Cette première étape me fais passer du rang d’amateur à ouvrier
amateur.
L’aventure continue, mais passons directement en 2010 où je
décide de reprendre ma formation en main pour nourrir ma soif
d’apprendre. Que tout bon passionner a en lui ?! Me voilà parti sur un
tour de France pour apprendre les techniques de chaque région. On ne
fait pas la même porte en Anjou et en Alsace.
Lors de ce voyage qui dure 6 ans, je décide dans celui-ci de passer
des diplômes en candidat libre, tels que le Brevet Professionnel (BP) et
le Diplôme d’Enseignement Universitaire Scientifique et Technique : en
conduite de travaux (DEUST). Tout cela s’est fait grâce à des semaines de
formations et surtout au temps que je passais à côté.
Et oui, il m’arrive encore aujourd’hui d’apprendre pendant mes
vacances. Notre esprit est plus libre et par conséquente, on apprend
plus vite.
J’ai eu le loisir d’être chef d’atelier mais aussi responsable de
cours, enseignant pour une école au Cambodge, …
Pourquoi ce guide ?
Ce guide est un peu un lancement vers cette passion qui est le
travail du bois. Je vous donne 8 secrets sur la base des connaissances
du bois et des outils pour le travailler.

À l’issue de ce guide, vous ne serez pas menuisier. Cependant,
vous aurez plus de connaissance que la majorité des gens, car oui, vous
êtes une minorité qui allez lire ce guide. Un grand nombre va l’avoir,
mais ne l'utilisera pas et voir même ne pas le lire jusqu’au bout.
Je félicite déjà les personnes qui vont tout lire, car l’ensemble va
vous apprendre beaucoup… Suivez le guide !

Clef 1 : les bois
et les panneaux

Le bois, c’est le pourquoi tu es là aujourd’hui… Du moins, j’espère
et si ce n’est pas le cas, je ne sais pas comment tu es arrivé ici ^^
Le bois est une matière naturelle, si je le promets, c’est mère nature qui
me l’a dit. Je pense bien que tu le savais. Il faut que je passe par cette
étape, car c’est à partir de cette prise de conscience que n’importe qui
peut travailler le bois et je dis bien n’importe qui.
« Le bois est une matière vivante, donnes lui le même

amour qu’un être chère ! »
Jérémy Lipreau
Les familles du bois

L’ensemble se décompose en 3 familles, mais nous allons voir déjà
l’essentielle avec 2 familles en vidéo (clic sur l’image) ;
1re famille,
Les feuillus sont les bois les plus utilisé de par leurs densité et
résistance au choc. Ainsi que la chair du bois qui plait à un très grand
nombre. Ce type de bois est pour la menuiserie le plus utilisé par ses
propriétés mécaniques mais aussi visuel. Effectivement, c’est des bois
qui résistent bien pour tout type de réalisation pour l’ensemble. Il y a
des feuillus qui sont plutôt conseillés de les utiliser pour l’intérieur.
Voici une petite liste de bois non exhaustive :
• Hêtre,
• Chêne,

• Noyer,
• Frêne,
• Érable,
• Et plein d’autres.
2e famille,
Les résineux sont des bois très peu utilisés en menuiserie de par
l'esthétique. Les nœuds et la résine sont des éléments qui causse
beaucoup de désagrément. Il y a des nœuds saints des nœuds morts.
Les nœuds saints on l'avantage d'être bien intégrer au bois cela veut
dire qui fait partie de la masse. Cependant les nœuds morts eux causes
des trous car ils ne sont pas solidaires à la masse. Venons-en à la
résine, elle se présente sous forme de poche qui peut à tout moment de
la réalisation créer des coulures de résine. Imagine à toi à la fin de ton
ouvrage après avoir remplacé tous les nœuds morts par des pièces de
bois, tu y es ... le moment du ponçage arrive donc l'une des dernières
étapes et là soudainement une poche éclate ! Les boules non ?!
Il faut savoir aussi que la majorité des personnes préfère un bois
comme le chêne cela leurs parait moins bon marché et ils ont raison et
tort à la fois. Il existe des bois à prix équivalent des résineux comme le
hêtre.
Voici une petite liste de bois non exhaustive :
• Sapin
• Mélèze
• Pin des landes
• Et plein d'autre
La génétique des résineux est particulière car ils se nourrissent toute

'année et par conséquent poussent aussi toute l'année. Tendance à être
léger car pas de zone dense dû qu'ils ont une croissance rapide.
Cependant beaucoup d'insecte aime les bois tendres et de ce fait sont
plus vulnérable.
Soyons généreux parlons rapidement de la 3me famille

est particulière, car le cœur du bois que l’on retrouve dans tous les bois
en générale lui n’en a pas. Pour certain ils considèrent cette 3me famille
comme un imposteur, mais pour d’autre comme une race à part comme
le résineux et feuillus.

Pour donner une vision du bois voici comme exemple, le palmier, mais il
y aussi le cocotier.
La composition

Le débit en plot
Il existe énormément de forme de débit qui ont chacun leurs
avantages et inconvénients, mais il ne sert à rien de tout connaitre. Il te
suffit de retenir celui que tu risques de trouver le plus du moins pour
l'usage de la menuiserie. Le débit en plot c'est la forme de débit que tu
trouveras partout en France du moins (les autres pays je ne sais pas
trop ^^). Allons-y !!!
Voici un débit en plot, woh, c’est beau ^^ (clic sur l’image)

1 – La dosse : elle n’est
pas utilisée en
menuiserie, mais en
palette ou bois de
chauffage.
2 – La contre dosse : elle comporte

beaucoup d’aubier, mais on l’utilise
pour faire les panneaux flammés.
Cependant elle travaille beaucoup
et gauchit
3 – Le faux quartier : bois plus

ou moins stable, utilisé dans la
plupart des ouvrages de
menuiserie.
4 – Le quartier :
partie la plus
stable, car la plus
proche du cœur. Le
cœur causse
beaucoup de perte dû à son attraction qui fissure le bois. Il
est donc privilégié pour les parties importantes d’un ouvrage
(montant, poteau d’escalier, …)
Le débit est régi par les épaisseurs commerciales qui se
décompose en 3 parties. Voyons cela ensemble ;
• Les feuillets : 7, 10, 15, 18 et 20 mm, sont utilisé soit pour
faire des séparations dans un tiroir, panneau, ...
• Les planches : 27, 34, 41 et 54 mm, représente-les 3/4 de
l'utilisation d'un ouvrage standard en menuiserie.
• Les plateaux : 65, 80, 100, 120 mm, aujourd'hui on utilise
le 65 mm pour faire essentiellement des fermetures à
étanchéité renforcé. Le reste cela est rare de le voir dans
un atelier de menuisier ...

Où se fournir ?
Beaucoup de personne trouve des excuses pour se
fournir en bois, mais la vérité c'est qu'aujourd'hui il est très
simple de se fournir.
Je t'invite à regarder la vidéo pour te donner des pistes pour
des futur achat de bois, qui est aussi valable pour le reste
(quincaillerie)
Maintenant que tu as vu la vidéo, tu te rends compte que ce

n’est pas si compliqué de se fournir en bois ^^
Voici les 5 façon d'avoir du bois :
• 1° L'artisan, il aura à cœur de te conseiller et de partager
son savoir voir même, pourquoi pas, son atelier le
weekend. Spécialement je le recommande fortement
c'est une source de connaissance à portée de main. Il est
rare qu'il refuse de débiter du bois contre rémunération.
• 2° Les scieries, permet de choisir son bois parmi un large
panel. Et sous différente forme, débit en plot ou avivé. Le
gros inconvénient c'est que tu dois disposer d'un
véhicule.
• 3° L'atelier participatif, tu retrouveras le même avantage
mais ce sont des lieux où il faut payer la location d'un
établi sous forme de cotisation. Souvent il faut s'inscrire

sur liste d'attente. Cependant celui qui ne tend à rien n'a
rien ... L'avantage s'est de se retrouver entre passionner
avec tous les niveaux pour partager les connaissances.
• 4° Ton voisin, celle-ci est souvent délaissais pour des
versions plus simples. Cependant il se peut que tu aies
un voisin à deux pas de chez toi et qui voudra bien
partager son garage. Surtout que cela peut-être un bon
moyen d'avoir de l'aide pour le serrage des ouvrages.
• 5° Le fournisseur pro, il est rare de voir des particuliers
là-bas mais ils ont comme avantage de pouvoir fournir
en bois, panneaux dérivés, et quincaillerie avec en prime
une livraison à domicile comme en scierie. Cependant se
sont des revendeurs donc il y a leur marge à rajouter,
normal. Déplus ICI sur l'AIR DU BOIS, il y a un onglet
fournisseur
Pour finir il est intéressant pour toi de voir et tester toute ces
versions pour t'enrichir de savoir-faire et de trouver ta version
qui te conviens le mieux
La xylothèque
Une xylothèque est

un genre de bibliothèque
où tu récences tous les
essences de bois ou
panneaux bois que soit
tu utilises ou soit que tu
pourrais utiliser.
Elle se compose
donc d’un ou plusieurs
échantillon d’un bois
avec son nom, utilité,
caractéristique, prix, et
un conseil, votre/vos
fournisseur(s). Toutes ces
informations sont utiles lorsque tu te lances dans un projet et
que tu ne sais pas quel bois prendre. Déplus si tu fais un

meuble pour un ami par exemple cela lui permet de choisir
selon ses goûts ^^. Cela évite les surprises !
Je te conseille donc de prendre des échantillons, 3 par
essence dans trois troncs d’arbre différent, qui font 100x50x10
mm. Marque le nom en bois de bout, plus simple à retrouver
au début. N’oublie pas de prévoir une boîte pour garder le
bois à l’abris de la lumière (changement de couleur avec le
temps).
Cependant, il existe des substituts comme les livres ou
site internet qui pourront te convenir. Spécialement, je préfère
de loin la réalité car les couleurs sont vrai et on se rend mieux
compte des contrastes et décors du bois. Je me permets cela
dit de t’orienter vers un site qui est sympas, je te laisse la
surprise ici et là …

Le stockage du bois
Et j’en profite pour faire un parallèle sur le stockage.
Le bois, ce stock à l’abri des intempéries et sur des bois épais (cela
permet à un transpalette de passer) que l’on appelle chantier. Ensuite
on dispose des tasseaux, appelés des rablettes entre chaque
planche. Pourquoi ? Tout simplement le séchage et ainsi que le garder à
l’abri de tout désordre comme le vent, la pluie, le froid.
Il serait dommage d’acheter du bois qu’au final se retrouverait
inutilisable par une erreur ?! Je vous explique le tout dans la vidéo qui
suit !
Mise en œuvre : prendre 2 morceaux de bois identique et épais,

80mm. Puis disposer les sur un sol propre et à l’abri des intempéries
comme votre atelier ou garage… Ensuite mettre votre première planche,
si c'est une bille complète, cela sera la dosse. Disposer
des rablettes entre 15 – 20 mm, identique encore une fois, au même
niveau que vos chantiers. Ainsi, la force est au même niveau et évite les
déformations pour avoir un bois bien droit. Répéter ainsi de suite pour
tous vos bois.
Les rablettes et les chantiers permettent une circulation d’air,
mais aussi élimine le risque d’insecte entre deux plateaux (bois sur bois
provoque de l’humidité et les insectes aiment quand cela est tendre).
Précaution : ne jamais mettre le bois de bout face au vent cela
provoque des gerçures (fentes et fissures).
Les panneaux dérivés
Les panneaux, actuellement, sont essentiellement utilisés dans
l’agencement (cuisine, dressing, meuble de salle de bain, banque
d’accueil, …). Ils permettent, avec leurs coûts de revient, d’avoir un
meuble, NON PAS IKEA, mais plus accessible. On peut trouver ce type de
matériaux très facilement.
Attention !!! les grandes surfaces vendent des panneaux, et
malheureusement cela est souvent de mauvaise qualité. Je vous
conseille donc d’aller voir les grossistes, comme Dispano, PanoFrance, …
Tu trouveras tout ce que tu veux, que cela soit du bois ou panneaux se
sont de bonne adresse.
Il existe bien évidemment plusieurs types de panneau pour tous
types d’ouvrages. Détaillons suivant les types d’ouvrages :
- Milieu humide : utiliser des panneaux hydrofuges, cela permet
de mieux résister à l’humidité. On les utilise pour les salles de
bain par exemple.
- Milieu sec : tous les panneaux conviennent. Les types de
réalisations sont généralement dressing, bibliothèque, …
- Laqué, je conseille du panneau Médium (MDF) ou mélaminé

avec le chant plaqué (prendre ce panneau que si tu n’as pas le
choix). J’ai une préférence pour le MDF, le support est selon moi
idéal pour la laque
- Brute, ici il en a qu’un qui est le mélaminé
- Vernis : le choix est vaste donc je vais juste dire le seul
panneau qui pour moi n’a pas besoin de ce type de finition,
c’est le mélaminé. Et oui tous les autres peuvent être vernis,
après cela est juste question de goût ^^ !
En ce qui concerne les épaisseurs il y a un large panel entre du 8
mm à 18-19 mm dans quasiment l’ensemble des panneaux. Il existe bien
sûr du plus épais allant généralement de 22 à 50 mm. Au-dessus je
préconise un collage pour économiser de la matière et par conséquent
de l’argent.

Clef 2 : les
outils

Quand on débute, la question que l’on se pose très souvent, c’est
quels outils achetés et là, on se retrouve souvent avec une liste au père
Noël si je te l’assure une liste avec un millier d’outils, mais que dans la
plupart du temps, resteront dans la caisse à outils.
J’ai donc d’après mon expérience faite une liste d’outils à main
pour ceux qui débutent. Une liste d’électroportatifs pour ceux qui le
désirent, mais cela demande un budget. Et une liste de machine fixe où
souvent une seule peut suffire.
« La main et l’esprit, le jour où ils font un, des exploits

arrivent massivement ! »
Jérémy Lipreau
Voici les 3 listes :

1. Outils à main
apprentissage et le suit toute sa
vie de menuisier.
Ciseaux à bois : utilisée pour Marteau : outils de frappe en

faire des assemblages ainsi que acier et un manche en
diverses entailles. Un manche en bois. Utilisé pour enfoncer des
bois de type fruité (Frêne) avec clous ou pointes.
un acier où en son bout se
trouve le coupant du ciseau.
Trusquin : l’indispensable pour

tracer ces assemblages, muni
Maillet : outil de frappe en bois d’un sommier, d’une tige avec sa
qui sert pour enfoncer des pointe et une clef. Le menuisier
pièces de bois (assemblage). Le se le fabrique dès son
menuisier se le fabrique dès son apprentissage.

Équerre : il en existe 2 types Scie : à ce jour, le menuisier
l’équerre de menuisier ou à utilise plusieurs types de
talon. Les 2 servent à reporter scie (scie à cadre, scie à dos, scie
des traits sur les pièces de japonaise). Outil de coupe qui
bois. Il faut aussi prévoir la selon la denture permet de
vérification de l’équerre, car il se couper à travers fil ou dans le
peut qu’elle ne soit pas sens du fil.
d’équerre. Dommage pour un tel
outil !
Rabot : généralement en métal, il

est utilisé pour la rectification
Fausse équerre : en bois ou en des ouvrages (désaffleure)
métal permet d’avoir des angles
voulus sous la simple action
d’ouvrir ou fermer…
Pierre a affûté : sans elle, il serait

difficile d’avoir des outils avec un
coupant qui permet de travailler
le bois.
Compas : permet de faire des
reports de point, mais aussi des
tracés géométriques.

Etabli : l’incontournable, le Serre-joint : appréciable pour
compagnon du menuisier. maintenir des éléments sur son
Vulgairement, c’est un modeste établi et indispensable lors du
plan de travail élaboré. Utile lors collage.
de la réalisation (plus
d’information dans cet article)
2. Machines portatives
Défonceuse : utilisé pour faire où elle fait des mortaises de

des usinages de type moulure, différentes tailles. Puis avec un
rainure, feuillure, mais aussi des morceau de bois que l’on peut
formes cintrées à l’aide d’une acheter ou faire soit même.
règle.
Lamello : utilisé généralement Ponceuse : l’étape de finition des

pour l’assemblage de panneau ouvrages passe par le ponçage et
mais peux être utilisé pour le l’aide de machine comme
bois. Cela ressemble au gâteau le tanque ou la ponceuse
langue de chat pour ceux qui oscillante.
connaisse ^^
Domino : machine récente qui
permet de faire des pigeons bois
Scie sauteuse : réalise des Scie pendulaire : composé d’une
découpes à l’aide d’une lame qui lame et d’une table avec
monte et descend. possibilité de réaliser des coupes
d’angle.
Scie plongeante : utilisé pour

couper des panneaux ou du bois, Visseuse ou perceuse : sert
très utile avec une règle. comme tu dois déjà le savoir à
soit percé des trous et/ou a visé
3. Machines lourdes
Scie à format : la découpe de bois se fait sur ce type de machine avec la

possibilité de couper soit du mélaminé ou massif en passant par
l’aluminium. Bien sûr, il existe des lames pour chaque utilisation.

Toupie : la version élaborée de la Raboteuse : utilisé après la
défonceuse et là aussi permet de dégauchisseuse, elle permet de
faire des profilages que l’on mettre les faces opposées
désire avec pour condition parallèle.
d’avoir l’outil pour …
Dégauchisseuse : utilisée pour Mortaiseuse : réalisation de

redresser les faces et de rendre mortaise, trou dans le bois. Les
le bois d’équerre. C’est la dimensions de ce trou
première pour dégauchir le dépendent de la taille de l’outil,
bois. Raboteuse : permet après le mais la largeur dépend de
dégauchissage de mettre le l’ouvrage.
morceau de bois à la section
voulue.
Un combiné : machine qui regroupe plusieurs machines en une. Il prend

peu de place et il est accessible à moindres coûts. Il comprend en
générale scie à format, toupie, dégauchisseuse, raboteuse et
mortaiseuse à mèche.

Clef 3 :
l’affutage

L’affûtage en a fait couler de l’encre, mais hélas très souvent, on
n’a pas de réponse sur comment affûter. Des articles parlent de telle ou
telle pierre oui, mais pourquoi ? On ne sait pas vraiment.
L’affûtage, c’est cette étape qui te permet de passer d’un ciseau
qui ne coupe pas à un ciseau qui coupe.
Commençons déjà par ce qu’il nous faut : un touret ou meule à
eau, une pierre, un outil.
« Qui sait affûter sait utiliser ses outils. »

Jérémy Lipreau
Comment choisir son matos ?

Il faut se poser la bonne question avant tout autre chose, c’est
l’usage que je vais en faire. Et oui, il sert à rien d’acheter son matos une
fortune pour commencer. L’usage est en lien avec un choix et ce choix
avec un budget.
Ici, je vous conseille que de l’équipement pour se lancer. Après
vous êtes libre et de ce fait, libre d’acheter de l’équipement cher. Qui
pour moi reste inutile.
Le touret : composé de pierre avec

des grains, guide selon l’angle
voulu et protection bien sûr.
Il en existe à eau le top pour moi et
je vous le recommande. Cependant,
je fonctionne encore aujourd’hui
avec un touret électrique qui fait
l’affaire.
Le prix : ne prenez pas le premier
prix, mais plutôt un milieu de
gamme entre 60€ - 130€, cela suffit
amplement.

La pierre : permet de faire
le morfillage des outils ainsi donné
le coupant à l’outil.
Là encore, il en existe de pierre
; pierre à eau, pierre, a diamant,
pierre à huile sans compter la
palette des grains 400, 800, 1000,
1200, 3 000, 6 000, 8 000, 12
000. J’en oublie sans doute.
Quoi choisir ? Une simple pierre à
huile ou à eau peut faire l’affaire
déplus que cela revient à pas chère.
Le prix mettre plus de 15€, mais pas plus 50€, deux faces une face à 800
et l’autre 1000 / 1200. J’ai commencé avec une pierre à huile deux faces
800 – 1000.
En ce qui concerne le grain, j’ai actuellement une 800 et 1200 de
chez DMT pierre à diamant prix 56€ la pierre.
La théorie et pratique
Les angles d’affûtage pour les outils varient selon l’outil,
car chaque outil est destiné à un usage. Beaucoup de monde l’oubli et
c’est pour cela que le chapitre suivant va vous parlez d’outil + usage…
Maintenant voyons ce qui vous intéresse, les angles ;
- Ciseau à bois : 25°
- Un bédane : 30°
- Un rabot : 30°
Ensuite, une fois l’angle connu un tour sur le touret avec à chaque
passage un coup dans l’eau, cela permet de garder les propriétés de
l’acier. Suivis de l’étape à la pierre.
J’ai retrouvé dans mes vieux cours un fichier qui représente bien le
processus d’affûtage. Je décide donc de vous le partager….

Astuce
Une technique qui fonctionne très bien pour finir vos ciseaux, c’est
le cuir. Il vous faut un cuir de 2 mm d’épaisseur suffisamment grand
environ la taille d’une pierre à affûter. Je vous conseille de le coller sur
un morceau de bois droit et dur pour une meilleure utilisation.
Il y a des personnes qui fonctionnent à la pâte à polir, c’est très
bien. Cependant, je trouve cela pas forcément nécessaire au début, mais
bon le bâtonnet est très abordable, essayez !
L’inconvénient de la pâte à polir sur le cuire, c’est que cela
encrasse votre cuir. On peut passer à côté de cet inconvénient vu la
qualité de coupe que cela donne.

Clef 4 :
Etablissement
et tracé de ses
bois

Le menuisier est obligé de passer par cette étape car
l’établissement ainsi que le traçage est source de réussite ! Cela permet
de soit déterminer la belle face (parement) soit les assemblages et
usinages au bonne endroit.
Maintenant imagine un trait fin et dis-toi que c’est le trait que tu
dois faire. Plus le trait sera fin plus tu seras précis. Et oui car si le trait
fait 2 mm d’épaisseur, il est très difficile de savoir où couper le trait. Les
millimètres en menuiserie sont très précieux ^^ !
« Qui trace en chantant, pleur en montant. »

Inconnu
Etablissement des bois

Cette étape te permet d’orienter le bois dans l’ouvrage. Elle te
permet aussi de pas te perdre dans ta pile de bois, fraichement débité.
Et enfin cela donne ta face de référence pour le traçage des bois et le
passage à la machine.
Il existe 3 signes d’établissement commun à
presque tous les ouvrages. On a les montants bois
verticale en extrémité. Ensuite les traverses, bois
horizontal qui permet souvent de relier les
montants. Et pour finir les éléments intermédiaire
(montant entre les 2 montants extérieure).
Le traçage s’exécute à la craie grasse pour les
menuisiers (couleur bleu ou rouge) et à la craie
blanche pour les ébénistes. Attention de les faire
suffisamment lisible pour les remarquer en un coup
d’œil.
Traçage des bois

Cette étape demande beaucoup d’intention car elle nous permet,
selon le plan, de repérer les assemblages et les usinages. Et c’est là que
le tracé doit être le plus fin possible tout restant visible et surtout
exécuté avec précision. Il y a des personnes qui le réalise au crayon fin
(j’utilise du 4H donc très fin) et d’autres à la pointe à tracer ou au
tranché (inconvénient cela marque le bois).

Les outils indispensables pour réaliser cette étape ; il te faut une
équerre juste, un mètre, un crayon ou tranché. Ces outils sont le
minimum. Cependant tu peux en prendre d’autre selon tes besoins ^^.
Le tracé est, comme tu peux l’imaginer, différent selon le type
d’usinage (moulure, entaille, mortaise, …). Voici les repères que l’on
utilise :
Entaille
Rainure
Tenon / Mortaise Feuillure

Clef 5 : les
assemblages

A quoi sert un assemblage ?
Un assemblage comme vous le savez, c’est un minimum de 2
éléments réunies en un. Voyons cela dans la menuiserie.
L’ensemble d’un ouvrage est composé de plusieurs éléments donc
pièces de bois, métal, plastique, résine et plein d’autres… Et oui
aujourd’hui le menuisier fait plus que l’assemblage de 2 pièces de
bois. Le menuisier fait bien plus il assemble plusieurs matériaux et
éléments. Ces éléments sont soit fait par le menuisier soit par un notre
corps d’état.
Une fois que l’on connaît le principe de base, nous pouvons voir
l’assemblage dans les ouvrages de menuiseries ! Alors ici, nous n’allons
pas voir les interactions avec d’autres matériaux que le bois cela serait
trop long.
Quand je parle de bois, je parle de bois massif et de dérivés
comme l’aggloméré ou le mélaminé même encore le contre-
plaqué. Vous avez compris, je pense …
Les assemblages pour une porte !

Quels sont les assemblages d’une porte ? La liste n'est pas si
longue mais importante, pour limiter la liste prenons une porte simple
; il y a des tenons/mortaises, assemblages de panneaux (dent de
scie, rainures languettes, plate de bande, parcloses), enfourchements.
Le constat, c’est qu’il y a déjà plus d’assemblage que vous auriez
pu penser au début. Vous êtes normal tout le monde qui débute ne vois
pas tout cela !
Détaillons l’ensemble des assemblages de la porte !!!
Le tenon/mortaise est un assemblage important mais pas
indispensable (cela fera l’objet d’un ouvrage plus élaboré). Comment
faire cet assemblage ? Il y a une règle de base c’est le 2/3 -1/3. Ce n’est
pas très clair pour vous et nous allons ensemble comprendre ce
principe. La hauteur du tenon doit faire 2/3 de haut et le reste fait 1/3.
Cela sert à quoi, vous allez me demander. Cela sert pour la tenue de
l’équerrage, la barbette oui-oui c’est son nom. (Voir plan ci-après)

Après il y a l’épaisseur du tenon qui est souvent déterminé selon
la rainure. En générale fait 15 mm d’épaisseur, pour une porte de
45mm. Le tenon doit forcer un minimum sur sa hauteur, mais un léger
flottement en épaisseur de 3/10ème environ. Cela permet une meilleure
mise en œuvre.
L’assemblage suivant…
Prenons le panneau ! Plus complexe qu’on imagine et oui, il a le
collage pour avoir le format désiré, mais aussi la liaison avec les
montants et traverses. Commençons par le collage celui-ci est très
important pour une bonne durabilité et stabilité. Pour mieux
comprendre, je joins une photo d’un bon collage ;
Panneau à glace Panneau plate-bande

Pour faire un panneau, il existe plusieurs types de collage, mais je
vous en montre 2 qui sont les plus utilisés. Le collage à plat joint et le
collage en dent de scie.
Le collage en dent de scie Le collage en plat joint

Précaution toujours vérifier l’orientation du cœur. On inverse le
cœur pour que le panneau ne cintre pas et qu’il fende.
Ensuite la liaison entre les montants et les

traverses est simple avec une rainure est une
platebande c’est le plus fréquent. Cependant il
existe des panneaux à glace et table saillante.
L’huisserie est souvent faite

avec des enfourchements c’est le
même principe qu’un tenon mortaise
sauf qu’ici il n’y pas de mortaise (voir
image ci-dessous)
Les assemblages en agencement

L’agencement aujourd’hui à une partie très présente dans le
métier de menuisier, il est donc important de faire quelque ligne là-
dessus…
La définition de l’agencement est d’agencer donc aménager un
espace choisi pour une harmonie d’espace. Ce type d’ouvrage se
confond généralement dans le décor, car il dépasse le simple meuble. Il
fait partie des murs et on imagine qu’il a toujours été là.

Les assemblages les plus courants sont les lamello et les
tourillons qui sont amené à disparaitre (cela n’est que mon avis) et
depuis peu les dominos. Le point commun entre, c’est 3 types de
liaisons, c’est qu’ils servent à réunir des morceaux de bois ou
panneaux. Le principe est simple tracé l’axe de L’assemblage. Puis avec
la machine faire les entailles pour recevoir soit le tourillon ou
le lamello ou le domino.
Attention se sont des assemblages qui demandent beaucoup de
précautions pour éviter les erreurs.
Les avantages et inconvénients
Le tourillon ne pardonne pas la moindre

imprécision, quel qui soit.
Effectivement 2/10ième à droite, 2/10ième à
gauche et vous voilà avec un assemblage non-
précis. Cependant, une fois le pointage fait,
l’assemblage ne demande aucun réglage.
Le lamello longtemps et toujours

très utilisé par les menuisier
agenceur. L’exécution est le même que le
tourillon sauf que lui peut être réglé lors
du serrage pour tout désaffleure (niveau
différent entre les morceaux). Cependant
attention à l’humidité,
car les lamello prennent en
épaisseur. Astuce frappée avec l’aide d’un
marteau pour affiner l’assemblage (lamello).
Le dernier, le domino,
encore tout récent, il est
encore que trop peu utilisé dû
à son prix d’achat (machine +
domino). Particularité très
intéressante permet de faire
plusieurs tailles, profondeurs,
largeur et épaisseur qui permet de répondre à plusieurs utilisations.

Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons la base des assemblages et bien sûr,
ils en existent beaucoup d’autres.
Cependant avec le peu que je vous ai montré, cela vous permettra
de faire déjà beaucoup d’ouvrage.

Clef 6 : les
colles

Quelle colle utilisée ?
Aujourd’hui, il existe un nombre très important de colles. Il existe
une colle pour tout ; métal + métal, bois + bois, plastique + bois, résine +
pierre…
Vous aurez compris pour tout domaine qui travaille des matériaux,
il y a une colle dédiée. La menuiserie est un domaine qui utilise
beaucoup de matériaux divers et variés. Nous n’allons pas faire la
longue liste de colle, car la plupart de vos réalisations seront en bois
pour le début. Du moins si je ne me trompe pas…^^
Je vais vous parler de colle qui va vous permettre de coller du bois
avec du bois, mais aussi du stratifié en passant par une colle très
résistante en milieu humide.
« Ce n’est pas la colle qui chie qui colle, mais c’est la

colle qui pousse la colle qui chie qui colle ! »
Inconnu
Colle vinylique
Surnommé vulgairement, colle blanche.
Il en existe 2 sortes ; colle prise rapide, colle
prise lente.
La différence est bien évidemment est
dans le temps d’application, mais aussi la
durée du séchage. Le séchage varie entre 1h30
à 4h. Au Cambodge la colle prise lente peut
atteindre selon l’humidité dans l’air, 4h.
Aujourd’hui, vous pouvez coller
quasiment tous les ouvrages avec ce type de colle. Cependant, il faut
bien regarder le domaine d’application (intérieur, extérieur). Il est
évident qu’on ne va pas utiliser une colle pour l’intérieur pour
l’extérieur. Où on verra sous peine notre ouvrage se ruiner en laissant
au passage un mauvais souvenir. Par contre, le contraire est possible.
Le passionné que vous êtes aura généralement besoin d’une colle
prise lente. La colle devra être polyvalente. Je conseille donc une colle
prise lente en qualité extérieure (D4 : colle servant pour milieu extérieur
et en contact ponctuel avec l’eau)

Colle polyuréthane
La colle polyuréthane, vous la trouverez sous le
nom de PU. Elle est souvent liée avec une
classification (D1 à D4, D4 ayant une très bonne
résistante à l’eau).
La PU est utilisée comme vous l’aurez compris
pour l’extérieur, mais aussi pour faire
des lamelles collés (les propriétés élastiques faites de
cette colle sont un bon choix).
Elle se trouve soit en cartouche (type
silicone) ou en pot (500g, 5kg). Une mise en garde pour le format pot :
bien fermer le pot. Autrement, votre colle sera sèche lors de votre
prochaine utilisation, dommage… Vous pouvez aussi retourner le pot
pour avoir l’intérieure bien hermétique.
Je vous conseille spécialement le format cartouche très facile
d’utilisation et de conservation.
Colle contact
Le domaine de l’agencement panneaux
fait souvent recourt au stratifié,
résine (Corian). Souvent, les autres colles
peuvent faire l’affaire comme la
vinylique. Mais on va favoriser une colle dite
contact, néoprène.
Une colle contact demande d’être
minutieux lors de l’application. Cependant, cela permet une rapidité
d’exécution.
Il faut toujours encoller les supports qu’on désire joindre avec une
régularité de produit (collage uniforme à l’aide d’une spatule). Puis une
fois sec au toucher, un peu plus que 5 minute, on peut coller
l’ensemble. Un affleurage du tout et le tour est joué. Le gros avantage,
c’est que cela réduit considérablement le temps de serrage. La colle
néoprène permet donc une prise rapide d’exécution mais elle demande
beaucoup de précaution.
Ce type de colle est indispensable lorsque vous travaillez avec du
mélaminé par exemple. Domaine possible : un chant, un stratifié ou un
collage de 2 panneaux aggloméré ensemble. Cette colle vous y aidera.

Clef 7 : la
finition

« La finition est un art qui permet de sublimer ou de
ruiner son œuvre. »
Jérémy Lipreau
Cette partie commence par une vidéo pour amorcer votre réflexion sur
quelles finitions choisir pour tel ou tel ouvrage. Bon visionnage, on se
retrouve après pour un détail de chaque point.
Le ponçage
Le ponçage est une étape
indispensable pour donner le
rendu que l’on désire (Ancien,
moderne, peint /mat, brillant, …).
Dans un premier temps, il
faut avoir votre surface propre. Je
veux dire hors poussières, sans
clou qui dépasse… Pour se faire
prendre un chiffon ou une brosse à poil doux ou encore le mieux une
soufflette (air comprimé). Être énergique et favoriser le sens du fil du
bois (habitude à prendre).
Ensuite prendre du papier de verre, mais lequel, il en a plein de
toutes les tailles. Je ne parle pas de la forme, mais surtout du grain.

- Gros grain : il sert à dégrossir en menuiserie on utilise le plus souvent
le P60 ou P80 mais il existe du P40
- Grain moyen : lui sert à donner au support une qualité avant le
vernis. P100, P120, P150 suffit largement.
- Grain fin : tant qu’à lui, il sert à égrener entre 2 couches de finition. On
prend du P180, mais le plus souvent du P220, P280 jusqu’au P320
- Grain très fin : cela permet de faire une finition brillante par exemple
de très bonne qualité, mais aussi la laque. Du P400 au P1000
- Grain ultra fin : rarement utilisé dans la menuiserie, cela est utilisé
dans la finition en carrosserie, généralement. Le papier P1500 à P10000
Le papier de verre s’utilise dans un ordre logique toujours du grain le
plus gros vers le plus fin et jamais l’inverse.
Une astuce pour avoir une finition de qualité, prendre un chiffon
humide de préférence chaud. Cette action permet de relever les
aspérités du bois. Puis recommencer le processus de ponçage jusqu’à
avoir aucune aspérité. Cette qualité est souvent obtenue avec 3
passages à l’eau.
Le matériel, le choix est simple soit à la main soit à la machine. La
méthode manuelle, il faut juste une main et d’une calle dure. Poncer
toujours dans le sens du fil du bois quand je dis cela, ce n’est pas une
blague. Le ponçage à travers fil laisse des traces qui rendent l’ouvrage
moins agréable à regarder. Les machines permettent généralement un
ponçage plus rapide, mais pas obligatoirement de meilleure qualité. Les
machines mangent plus vite le bois donc une déformation des surfaces
droite.
Les machines :
- La ponceuse a bande
- La ponceuse vibrante
- La ponceuse orbitale

Le vernis
,5Il existe là encore plusieurs types de
vernis, mais je ne vais pas m’attarder sur ce
sujet. Je vais surtout expliquer la base du
vernissage… Cependant, je peux quand même
faire un point rapide sur les types de vernis. Il
existe des vernis pour résister au milieu humide,
à l’eau ou simplement pour protéger le bois
contre le temps. Soit le
vernis PU (polyuréthane) pour les milieux
humides et le cellulosique pour le reste. Je suis d’accord c'est très
simplifié, mais la base est donnée.
Une fois votre support poncé, le vernis peut s’appliquer soit au
pinceau soit au rouleau, mais le mieux c’est avec un pistolet de
finition. Je conseille de bien charger la première couche en évitant les
coulures de vernis. Cela permet tout simplement à boucher les pores du
bois. Ensuite, une fois sec, égrené au P220/P280. Petit rappel toujours
poncé dans le sens du fil. Ensuite passer la seconde couche. Puis
égrener de nouveau et passer la troisième couche pour finir l’ensemble.
Astuce commencer par la face-là moins vue pour faire sur la face la plus
vue cela évitera un léger voilage, pas agréable au toucher. Pour ceux qui
se demandent comment éviter ce voilage mouillé votre sol.
Travailler dans une zone propre hors poussière, de préférence.
Utilisation : sur tout type d’ouvrage, mais attention d’utiliser le bon
produit pour l’usage final.

L’huile
La plus courante des huiles est de loin l’huile de
lin. Elle se trouve très facilement dans votre magasin
de bricolage.
Les avantages d’utiliser une huile ou une
cire (voir ci-après « La cire ») est que le bois n'est pas
enclavé dans un film plastique comme le vernis. Le
bois continu à respirer. Par contre, cela oblige un
entretien régulier (au minimum, 1 fois par an) cela va
permettre de garder son éclat (sa beauté).
L’idéal pour huiler votre ouvrage est de faire le ponçage que je
préconise (voir « Le ponçage »). Ce type de finition va vous donner un
rendu lisse sans aspérité presque comme un vernis.
L’application, je le préconise au chiffon sec et propre, mais cela
peut se faire au pinceau, ou au rouleau. Attention tout de même de bien
choisir des outils qui ne perdent pas leurs poils. Il serait dommage
d’avoir des poils de pinceau sur votre belle réalisation. Encore une fois
toujours finir l’application dans les sens du fil.
Astuce : faire un badigeonnage puis faire un essuyage 10-
15min plus tard. Le bois aura bien le temps d’absorber le
produit. Évidemment, l’essuyage se fait avec un chiffon propre et sec,
sans oublier le sens du fil du bois…
Utilisation : essentiellement pour du mobilier intérieur ou
extérieur à condition que l’huile en question corresponde bien au
critère.
La cire
La cire, un produit qui se trouve
facilement et son application est simple, tout
comme l’huile.
La cire d’abeilles a pour particularité de
sentir très bon. Elle parfume votre
ouvrage. Cependant, la cire demande une
attention particulaire, car elle n’aime pas
beaucoup l’eau.

Ainsi qu’un entretient de 1 à 2 fois par an pour nourrir votre bois.
L’application se fait au chiffon propre et sec. Possibilité de faire des
mouvements cylindriques, mais attention de finir dans le sens du fil.
Utilisation : je préconise sur les escaliers, parquet ou du meuble de
chambre (meuble avec un risque minimum).
Conclusion
Ce qui faut retenir dans ce chapitre ; de bien choisir son produit
par rapport à l’usage final de l’ouvrage. Et surtout de toujours bien
poncer votre ouvrage dans le bon sens du fil du bois. Ainsi que
l’application du produit de finition choisi…

Clef 8 :
Planifier son
travail

« Chaque travail commence par une idée. Ensuite se
réfléchie, se solutionne et se fabrique ! »
Jérémy Lipreau
Le cahier des charges

Le cahier des charges est la première étape à accomplir. Elle vous
permet de mettre le doigt sur les besoins réels.
Un exemple : un lit, il en existe des variantes entre table de chevet
intégrer ou tête de lit lumineuse ou encore avec des prises ou tout
simplement démontable ou avec des tiroirs intégrer …
Il suffit juste d’établir une liste avec les envies et l’utilisation que
vous en faites. Une fois cette précieuse étape réaliser il vous reste
encore le choix de l’espace que vous voulez dédier à ce lit (mètre carré).
L’espace est une des plus grosses contraintes car c’est elle qui dit si vos
choix sont possibles ou pas. De plus cela vous permet de répondre et
composer par rapport aux envies et à l’environnement.
Spécialement j’adore cette étape car c’est ici que tout se décide
pour l’avenir de l’ouvrage surtout de nos désirs ^^.
Ensuite il vous reste à choisir l’esthétique qui est à mon avis
l’étape la plus difficile car on doit souvent composer avec notre
entourage, conjoint(e). Je conseille donc de réaliser un minimum de 3
esthétiques puis de voir ce qui plait ou pas pour réaliser une esthétique
finale. Ainsi tout le monde trouvera son compte …
Pour finir il reste à choisir le type de matériaux que vous voulez
pour réaliser l’ensemble. Entre bois ou panneaux ou encore un mixe et
voir même rajouter d’autre matière comme le tissu ou autre. Cela va
influer votre plan final. Ainsi que la finition que vous voulez pour le
rendu final.
La recherche
Cette étape pour moi n’est pas possible sans avoir réaliser la
précédente. Tout simplement car elle influe sur la conception de
l’ouvrage en tout point.
Venons-en à la conception ! l’idéal est que vous fassiez des croquis
de connexion de vos pièces à l’échelle 1. Cela permet de se rendre
compte que si cela est possible ou pas / fragile ou pas / facile ou pas. Il
ne faut surtout pas oublier la quincaillerie !!!

La quincaillerie est à choisir selon votre budget et contraintes. Il
existe des milliers de quincaillerie avec des milliers de prix possible.
Spécialement j’utilise pour mes recherches des feuilles à petit
carreau de 5*5mm car cela facilite la recherche de solution. Le cerveau
se focalise sur la recherche et moins sur le tracer. Et ainsi vous verrez si
cela convient avec l’ensemble de vos quincailleries et de vos épaisseurs
de bois.
La recherche permet par la suite de faciliter votre réalisation de plan
car tout sera déjà résolue. Bien évidemment des oublies sont possible
mais il faut les réduire au maximum. Evidemment plus réaliserez cette
étape plus cela sera facile dans le temps …
Le plan
Il existe 2 famille de plan ; à la main ou à l’ordinateur. J’ai une
préférence à la main je trouve cela plus amusant. Cependant j’aime bien
la partie à l’ordinateur pour le rendu 3D.
Les plans à la main se décompose en 3 parties ;
1- Plan industriel : est constituer d’une
élévation et de coupe vertical et
horizontale de l’élévation avec de
réduction des parties linéaire. L’élévation
est une vue de l’ensemble de l’ouvrage,
souvent au 1/10, cela permet à quiconque
de savoir de quoi cela s’agit. Les coupes
sont toujours à l’échelle 1 pour une
meilleure visibilité.
2- Plan sur règle : est aussi constituer
d’une élévation cependant les coupes
sont en vrai grandeur, sans de réduction
des parties linéaires.
3- Epure : elle est tracée en vrai grandeur
et permet donc de faire des relever de
point sur les pièces de bois avec les quels
l’épure a été faite. Les traits sont tous
plus long pour justement permettre le
relever de point. Pour faire simple c’est
une élévation avec tous les assemblages
visibles et des traits qui file.

Le plan à l’ordinateur se décompose en 2 parties :
1- 2D : est très similaire au plan à la main car selon le

logiciel et l’imprimante permet de faire tous les types de
plan vu précédemment
2- 3D : comme le nom l’indique cela permet de voir le projet
en 3D et de se rendre plus vite compte des erreurs
possibles
Il existe un grand nombre de logiciel gratuit ou payant. Cependant
le plus utilisé par les passionner amateur c’est SketchUp. Il est très
facile à la prise en main et les ressources sont nombreuses.
Le plan doit aussi avoir tous les référence des quincailleries utilisé
ainsi que le type de finition et surtout tous les cotes utiles pour la
fabrication.
Feuille de débit
La feuille de débit vient obligatoirement après le plan. Le plan fini
permet de voir tous les côtes des éléments de l’ouvrage.
Elle est composée de plusieurs colonnes et lignes. Cela permet de
bien définir le débit des bois en évitant au maximum les erreurs. Je vous
conseille donc de bien vérifier à deux fois la feuille de débit.
L’avantage premier c’est de vous faciliter le débit mais aussi de
vous définir le cubage du bois en le nombre de m² pour vos panneaux.
Analyse de fabrication
L’analyse de fabrication son rôle est simple c’est de vous définir
une trame de travaille logique. Pour vous éviter d’arrivé au collage avec
un usinage manquant par exemple.
Professionnel ou amateur qui veut voir son ouvrage bien se
dérouler et sans encombre, réalise cette étape. Tout le monde connait
le bien fait de cette étape.
Un travail déjà penser permet à notre esprit d’être très clair et
diminue le temps de travail car vous aurez pensé à tous. Les machines
utilisés en passant par le pointage de la machine sans oublier l’outil.
Elle se fait sous forme de liste avec des complément d’information
comme le type de lame pour votre débit. Un gabarit à faire où vous
auriez déjà réaliser un croquis ou plan dans le meilleur des cas. Et les
vérifications à effectuer.

Conclusion
Finale

Merci à tous ! d’avoir lu se petit guide qui a pour but de vous
donner quelques secrets de la menuiserie. Et que vous aurez à cœur à
travailler du bois dans un avenir très proche … !
Ce guide vous permettra de faire vos premiers pas guider. Il va
permettre à certain de se lancer et à d’autre de s’améliorer par le biais
des 8 secrets dévoilés ! Bien sûr j’espère que vous vous ferrez plaisir
avec les bases de ce guide. Et que vous travaillerez avec sécurité pour
garder tous vos doigts ^^
Comme toujours vous pouvez laisser vos questions sous la vidéo
de présentation du guide. Cela permettra d’en profiter au plus grand
nombre de passionnés.
Je vous laisse à Vos premiers pas dans le bois ! et merci de votre
inscription à la liste des Gaziers. Je vous enverrai les derniers articles ou
vidéos qui seront un complément dans votre démarche.
A vos copeaux,
Jérémy

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Voici les 3 listes :

Ciseaux à bois : utilisée pour Marteau : outils de frappe en

Trusquin : l’indispensable pour

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Rabot : généralement en métal, il

Pierre a affûté : sans elle, il serait

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Défonceuse : utilisé pour faire où elle fait des mortaises de

Lamello : utilisé généralement Ponceuse : l’étape de finition des

Scie plongeante : utilisé pour

Scie à format : la découpe de bois se fait sur ce type de machine avec la

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Dégauchisseuse : utilisée pour Mortaiseuse : réalisation de

Un combiné : machine qui regroupe plusieurs machines en une. Il prend

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« Qui sait affûter sait utiliser ses outils. »

Comment choisir son matos ?

Le touret : composé de pierre avec

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« Qui trace en chantant, pleur en montant. »

Etablissement des bois

Traçage des bois

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Tenon / Mortaise Feuillure

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Les assemblages pour une porte !

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Panneau à glace Panneau plate-bande

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