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Notes de cours :
Réalisé par :
Prof : A. EL FARNANE
I. Généralités:
1- Définition
On nomme perturbation un signal électrique parasite qui vient se superposer à un signal utile.
Les perturbations sont d’autant plus gênantes qu’on travaille avec des signaux utiles de faible niveau.
2- Exemples :
3- Sources de bruit :
Ce bruit affecte déjà le signal d’entrée et est amplifié et filtré avec le signal. Ce bruit provient des
parasites industriels et domestiques (réfrigérateur, aspirateurs, …) et du bruit de fond cosmique (tous les
astres qui rayonnent des ondes électromagnétiques et surtout le soleil lorsqu’il est dans l’axe de
l’antenne).
Ces parasites possèdent un spectre très étendu. Pour réduire leur importance, on peut réduire la bande
passante du système de réception et orienter l’antenne vers l’émetteur (comme en TV).
L’agitation thermique des électrons provoque des fluctuations aléatoires de la tension en tout point
d’un circuit appelées bruit thermique.
Dans un récepteur, tous les étages (amplificateurs, mélangeurs…) rajoutent leur bruit propre au bruit
capté par l’antenne. Pour diminuer ces bruits, il faut choisir des composants à faible bruit.
Les fluctuations du bruit étant aléatoires, la tension b(t) est aussi souvent positive que négative. Si
nous regardons, avec un oscilloscope très sensible et de grande bande passante la tension b(t) aux bornes
d’une résistance R, nous voyons ceci :
Nous en déduisons un premier résultat important, La valeur moyenne d’une tension de bruit
2- Valeur efficace:
La mesure de la valeur efficace du bruit se fait avec un voltmètre, mais la mesure est délicate car les
tensions de bruit sont très faibles et les voltmètres utilisés doivent avoir un bruit propre très faible et une
bande passante large.
La valeur crête à crête est difficile à estimer car elle dépend de l’intensité du spot.
Dans la pratique la tension de bruit crête à crête est définie par : Bcc 6 Beff
4- Puissance de bruit :
Un bruit de valeur efficace Beff, appliqué à un étage de résistance d’entrée R, correspond à une
2
Beff
puissance P : P
R
Comme le bruit dépend de la bande B0, il est plus pratique de le caractériser à la fréquence f0 par
sa densité spectrale D qui est la tension de bruit qu’on aurait dans une bande de B0 autour de f0
Beff V
D Exprimée en
B0 Hz
La valeur efficace d’un bruit de densité spectrale D donnée dépend donc de la bande B0, ce qui entraîne
un certain nombre de conséquences pratiques qu’il ne faut pas perdre de vue :
Exemple :
→ bruit non filtré de valeur crête-crête BCC = 1,5 V. soit Beff = 0,25 V
→ Valeur efficace du bruit filtré : B’eff = 0,025V, Valeur crête-crête : B’CC = 0,15 V
La tension de bruit b(t) a une allure désordonnée, il est donc impossible de prévoir la valeur qu’aura
b(t) à un instant t donné:
La tension b(t) a souvent une valeur nulle ou très faible, mais beaucoup plus rarement une valeur
élevée.
Pour la grande majorité des bruits, la courbe de probabilité est une courbe gaussienne ; la valeur
moyenne, du bruit étant nulle, il s’agit d’une répartition centrée réduite.
7- Rapport signal-bruit :
Pour caractériser l’importance du bruit qui affecte un signal, on définit le rapport signal-bruit :
S 1.41
20 log 18.4dB
B dB 0.17
Chaque quadripôle rajoute son propre bruit et dégrade le rapport signal-bruit. Le facteur de bruit F
d’un quadripôle caractérise cette dégradation et se définit par :
F toujours supérieur à 1 car le bruit en sortie est toujours supérieur au bruit en entrée.
On détermine F :
Le bruit total de sortie vaut : Bs =10 Be+ Bp= 1,6 + 0.4 = 2mV
Exemple : une résistance R = 100 kΩ à la température ambiante de 20°C produit dans une bande
B0= 1MHz un bruit blanc (bruit de spectre très étendu) de valeur efficace Beff.
Beff 4kTRB0 = 40 µV
Beff
Sa densité spectrale de bruit vaut D 40nV / Hz
B0
2- bruit dans une diode :
Exemple : Pour une diode traversée par un courant de I = 1 mA, la valeur efficace du courant de bruit
La lumière blanche est composée de radiations de toutes longueurs d’onde entre 400 et 800 nm.
Lorsque la lumière contient davantage de radiations d’une certaine longueur d’onde, elle est
colorée devient rouge si elle contient de grandes longueurs d’onde (fréquences basses) ou bleue si elle
contient des radiations de longueur d’onde basse (fréquences élevées).
De la même façon et par analogie avec la lumière, lorsqu’un bruit traverse un filtre, certaines
composantes sont atténuées. Le spectre n’est donc plus constant et on dit que le bruit est coloré.
Le courant dans une jonction est lié à la circulation des porteurs (électrons et trous). Le courant
électrique, qui paraît continu à l’échelle macroscopique, est donc au niveau microscopique constitué par
un grand nombre d’impulsions de courant.
Tous les composants actifs produisent leur bruit propre et on peut définir pour chacun d’eux un
schéma équivalent pour le bruit qu’il faut utiliser si on veut calculer le niveau de bruit en sortie d’un
étage.
Les logiciels de simulation actuels intègrent les paramètres de bruit dans les modèles et permettent
donc d’avoir une idée précise du comportement d’un étage par rapport au bruit.
Pour un transistor, les sources de bruit correspondent aux bruits thermiques des différentes
résistances du schéma équivalent et aux bruits de grenaille des différentes jonctions.
Les sources de bruit sont les sources de bruit de grenaille ib et ic, la source de bruit thermique eb
liée à la résistance de base rbb
Lorsqu’on désire concevoir un étage à faible bruit, on choisira donc un amplificateur opérationnel
dit « à faible bruit ».
l’environnement électromagnétique est calme et le seul bruit à l’entrée est le bruit thermique de
l’antenne 50 ohms.
l’amplification du préampli RF est suffisante pour que les bruits thermiques des étages suivants
soient négligeables
le signal reçu a une amplitude de Seff = 0,01 mV et l’indice de modulation est de m = 5.
Les bruits de l’antenne et de l’ampli RF étant filtrés par le filtre fi, on calcule ces bruits dans la
bande Bo qui est plus large qu’en AM :
La mesure du bruit généré par un dipôle se fait en utilisant une source de bruit blanc de niveau Eg
connu. La source Em représente le bruit propre de la chaîne de mesure.
K en 1, Eg =0 : V2 A. Em2 E x2
K en 1, Eg≠0 : V3 A. Em2 E x2 E g2
V2 V12
2
On déconnecte ensuite le signal de bruit : la distance A entre les deux traces est égale au double de
la valeur efficace du signal de bruit. Beff = A/2
En utilisant cette méthode particulièrement simple, l’erreur de mesure ne dépasse pas 10%, et
cette technique est indépendante du réglage de luminosité se l’oscilloscope.
N = 15
horloge fh = 22 kHz
la périodicité de la séquence sortie est de 32767.Th = 1,5 s
le spectre est un spectre de espacées de 1/1,5 = 0,66 Hz
l’enveloppe est en sin(X)/X
Bibliographie :
Ce support de cours est un extrait des cours de M. jean-philippe muller.
Pour consulter la version complète et d’autres cours, vous pouvez accéder au site suivant :
http://www.ta-formation.com/