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Essadki
Introduction
Potentiomètre résistif
Un potentiomètre est constitué d’une résistance fixe Rn sur laquelle peut se déplacer un contact
électrique, le curseur.
Le curseur étant solidaire de la pièce dont on veut mesurer le déplacement ; il en est isolé
électriquement. Selon la forme géométrique de la résistance fixe et donc du mouvement du curseur,
on distingue :
- le potentiomètre de déplacement rectiligne (fig.3-1-a) : R(l)= (l/L).Rn.
- le potentiomètre de déplacement angulaire : R(α) = (α/αm).Rn ; pour le potentiomètre
circulaire : αm < 360° (fig.1-b) et pour le potentiomètre hélicoïdal : αm>360° (fig.3-1-c).
On désigne par la suite le déplacement par x (x = l ou x =α).
La résistance est constituée soit par un fil bobiné soit par une pièce conductrice. Les alliages
utilisés pour constituer le fil sont en général : Ni-Cr, Ni-Cu, Ni-Cr-Fe, Ag-Pd qui présentent des
coefficients de température de la résistivité ainsi que la f.é.m thermoélectrique avec le cuivre,
faibles. Les pistes conductrices sont fabriquées à partir d’un plastique chargé par une poudre
conductrice de carbone ou de métal dont les grains ont des dimensions de l’ordre de 10-2 mm. Les
valeurs de la résistance Rn sont le plus souvent comprises entre 1 kΩ et 100 kΩ et peuvent atteindre
quelques MΩ.
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Le potentiomètre est alimenté par une source de tension Es de résistance interne Rs. La tension vm
aux bornes de la résistance variable R(x) est mesurée par un dispositif de résistance d’entrée R i
(fig.3-2). On établit :
Fig.3-2
Rn Appareil de
Rs mesure
1-3 Montage de mesure
L’information de la position est fournie par la tension vm entre le curseur et une extrémité du
potentiomètre.
Es Elle peut être mesurée àVl’aide
m d’un voltmètre deR résistance
v interne importante. On
peut aussi réaliser un amplificateur en montage suiveur (fig.3-3-a) ou en amplificateur inverseur
(fig.3-3-b) : la résistance d’entrée du R(x)
montage, R1, doit être très supérieure à Rn.
Es
Fig.3-3-a
Rn -
R2
Fig.3-3-b +
V0
s E
Capteurs inductifs
Rn -
2-1 Bobine à noyau plongeur R1
+
Un noyau ferromagnétique est solidaire de la pièce dont on veut repérer la position ou les
V0
déplacements. Ce noyau est enfoncé d’une longueur lf variable dans un bobinage portant N tours
R
de fils régulièrement répartis sur une longueur l (fig.3-4). Le coefficient d’autoinduction L du
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3
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Figure 3-4
* Principe de base
e1 = E1 cos ωt
Le déplacement d’un noyau ferromagnétique modifie le couplage entre le primaire et chacun des
secondaires (fig.3-5). Les secondaires sont reliés en opposition de façon que les f.é.m qui y sont
induites par mutuelle induction avec le primaire se soustraient. La figure 3-5-c représente un
schéma électrique simplifié. Les équations des circuits primaire et secondaires sont
respectivement :
La tension aux bornes du dispositif de mesure branché au secondaire peut être déduite :
vm = Ri i2
vm s’annule lorsque le noyau est dans une position médiane : c’est la position origine : x = 0 où
l’on a M'(0)= M"(0).
Ri élevé (Ri > 50 kΩ) permet de trouver une relation linéaire entre vm et (M'(x)-M" (x)) :
Le capteur qui est en déplacement joue le rôle de l’une des armatures d’un condensateur. Ce dernier
peut être plan ou cylindrique dont les capacités sont :
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Capteurs capacitifs
3-1 Principe
εr étant la permittivité relative du milieu placé entre les armatures, A et D étant respectivement
leur surface en regard et la distance ;
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l étant l’enfoncement du cylindre intérieur de rayon r1 dans le cylindre creux de rayon r2.
ε0 = 8.85 10-12 MKSA.
La variation de la capacité d’un condensateur plan peut se faire soit pour A constant et D variable
soit pour A variable et D constant tandis que pour le condensateur cylindrique seul l est variable.
En général, le condensateur plan est muni d’une armature tournante (fig.3-6-a) et pour le
condensateur cylindrique, l’armature est translatable le long de l’axe (fig.3-6-b). Dans les deux cas
la capacité varie linéairement en fonction du déplacement x :
x = α en degrés
x = l en m.
L’armature mobile A1 est déplacé entre deux armatures fixes A2 et A3 constituant deux
condensateurs dont les capacités C21 et C31 varient en sens contraire en fonction du déplacement x
(figs. 3-6-c et 3-6-d) :
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Il ne s’agit que d’un condensateur plan destiné à la traduction de déplacement rectiligne (fig.3-7)
L’armature mobile A1 est déplacée, perpendiculairement à son plan entre deux armatures fixes A2
et A3 (fig.3-7-b), on a :
avec ε0.A/D0 = C0
L
d
3-4 Méthodes de mesure des variations
0 de capacité d
r2
0
D0 le déplacement avec le signal approprié.
On présente quelques montages permettant de corréler
D0 l
D0
3-4-1 Ponta)de Sauty et condensateur différentiel b)
Condensateur simple : a) rotatif, b) à déplacement rectiligne
On mesure la tension de déséquilibre (fig.3-8) :
a) b)
L
Fig.3-7 : Principe
des capteurs capacitifs à écartement variable
A1 r2
A2 A1 A3
A2 A3
Cette relation du signal de mesure est fonction linéaire du déplacement pour le condensateur à
l
variation de surface comme pour le condensateur à écartement variable à condition que :
c) d)
2 2
d /D0 << 1 pour ce dernier
Condensateur doublecas.
différentiel : c) rotatif, d) à déplacement rectiligne
où
on a :