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Gamme isotherme pour les professionnels

alliant à la fois fonctionnalité, esthétisme


et longévité.

Gamme isotherme pour les professionnels alliant à la fois fonctionnalité, esthétisme et longévité.

Plan
Introduction

Section 1 : gamme isotherme pour les professionnels alliant à la fois

fonctionnalité, esthétisme et longévité ; Section 2 : Les responsabilités

du commissaire aux comptes ;

Section 3 : Les
Gamme isotherme pour les professionnels
missions du
alliant à la fois fonctionnalité, esthétisme et
commissaire aux longévité
comptes ;

Section 4 : La durée de validité et la cessation des fonctions du CAC.


Introduction
Le développement des sociétés commerciales et des marchés financiers a entraîné une
prolifération des opérations économiques (commerciales, financières ….) réalisées par ces
entreprises avec leurs partenaires. Cette tendance a eu un impact sur le système d’information
comptable qui devient de plus en plus complexe d’où la création à cet effet d’une nouvelle
fonction externe appelée « Le commissariat aux comptes ».
Réalisée par des experts comptables et financiers, le commissariat aux comptes est une
mission réalisée dans le but de garantir la fiabilité et la sincérité du système comptable des
entités économiques. Cette garantie est matérialisée par une opinion (signature légale), ce
qu’on appelle dans le jargon professionnel la certification. Pour la bonne réalisation de leur
mission, les commissaires aux comptes doivent disposer de compétences élevées dans des
domaines spécifiques tels que la comptabilité, la finance, la fiscalité, le droit, les
assurances…. Cette mission noble est constituée de plusieurs sous-missions. En effet, le
commissaire aux comptes réalise une mission principale qui est l’audit financier légale ainsi
que d’autres missions qui relèvent de son domaine de spécialité. La réalisation d’une mission
d’audit légal nécessite une démarche rationnelle qui commence par une planification et se
solde par un rapport rédigé par le commissaire aux comptes.

Le commissaire aux comptes


Définition du CAC :

Le commissaire aux comptes est une personne exerçant à titre libéral une
profession réglementée avec le rôle de contrôler la régularité des écritures comptables des
sociétés et la véracité de leurs constatations au regard des documents qui les justifient.

Section 1 : La désignation et les qualités du commissaire aux comptes

I. La désignation du commissaire aux comptes

L’article 159 de la loi 17-95 stipule :


 Le commissaire aux comptes doit être désigné dans chaque société anonyme, un
ou plusieurs commissaires aux comptes chargés d'une mission de contrôle et du suivi
des comptes sociaux dans les conditions et pour les buts déterminés par la présente
loi.

 Toutefois, les sociétés faisant appel public à l'épargne sont tenues de désigner au
moins deux commissaires aux comptes ; il en est de même des sociétés de banque, de
crédit, d'investissement, d'assurance, de capitalisation et d'épargne.
Dans le même contrat, il est évident de signaler que pour les autres formes juridiques des
sociétés, à savoir la SARL, la SNC et la SCS, cette obligation est applicable lorsque le
chiffre d’affaires hors taxe dépasse le seuil de 50.000.000 DH

N.B. : Par ailleurs, il est à souligner que même en l’absence d’une obligation juridique
de nomination, les clauses statutaires peuvent envisager une telle nomination

II. LES QUALITÉS DU COMMISSAIRE AUX COMPTES :

Au Maroc aucune prescription légale n’existe dans les textes relatifs aux
sociétés par actions quant aux qualités requises chez le commissaire aux comptes. Seul le
décret royal de 1966 relatif aux sociétés d’investissement consacre quelques dispositions aux
conditions requises pour la désignation des commissaires dans ces sociétés. Il va de soi,
cependant, que malgré la lacune de loi, il y a intérêt à choisir, dans tous les cas, des
commissaires indépendants vis-à-vis du Conseil d’Administration dont ils sont chargés de
vérifier les opérations, d’une moralité ne prêtant à aucun doute, en compétents en matière de
gestion des affaires.
Ces qualités d’indépendance, de moralité et de compétence devraient
faire l’objet de prescriptions légales rigoureuses au moyen d’un certain nombre de procédés
relativement simples qui sont actuellement répandus dans beaucoup de pays et que nous
mentionnons ci-après :

a) L’indépendance

L’obligation d‘indépendance du commissaire peut résulter d’un ensemble


de dispositions générales qui sont prévues pour éviter au commissaire d’être placé dans des
conditions qui risqueraient de porter atteinte à son indépendance ou pour assurer un contrôle
de ses pairs sur son activité professionnelle ; et de certaines règles d’incompatibilité ; au
Maroc le régime des incompatibilités n’existe que pour les sociétés d’investissement en vertu
du dahir du 22 Octobre 1966 relatif à ces sociétés.
b) La moralité
Les qualités morales exigées du commissaire aux comptes peuvent résulter
d’une part de l’organisation de la profession elle-même et d’autre part de diverses dispositions
générales

c) La compétence

La compétence du commissaire aux comptes devrait, ce qui n’est pas


encore le cas au Maroc, être assurée par l’exigence d’un niveau de formation supérieure
attestée par un diplôme d’enseignement supérieur (licence ou équivalent) et par une
compétence professionnelle prouvée.

Section 2 : Les responsabilités du commissaire aux comptes

Le CAC assume une triple responsabilité :


1. RESPONSABILITÉ CIVILE :

Le CAC reste responsable à l’égard de la société que des tiers, des conséquences
dommageables résultantes de ses fautes ou de ses négligences. Il est également responsable
des fautes des dirigeants non révélées dans son rapport. Cette responsabilité reste non
générale et se prescrit par cinq ans à compter du fait dommageable ou de sa date de
révélation.

Pour faire face à cette responsabilité, la loi réglementant la profession d’expert-


comptable a prévu la souscription d’une police d’assurance.
2. RESPONSABILITÉ PÉNALE :

Cette responsabilité est engagée dans le cas où le commissaire aux comptes ne respecte pas
les lois sur les sociétés. Les infractions visées sont les suivantes :

- Le non observation de l’incompatibilité, il peut encourir un emprisonnement de


1 à 6 mois et d’une amende de 8000 à 40.000 DH.
- La confirmation des informations mensongères sur la situation de la société.
- Emprisonnement de 6 mois à 2 ans et d’une amende de 10.000 à 100.000 DH ou
de
L’une de ces deux peines.
- Le non révélation des faits délictueux (mêmes sanctions que dans le deuxième cas)
- La réalisation des opérations de bourse sur la base des informations obtenues
lors de l’exercice de sa mission.
Le CAC est sanctionné aussi en application du code pénal pour les motifs ci-après :
- Il peut être suivi lorsqu’il se trouve complice des dirigeants pour escroquerie ou
abus de confiance (article 540 et 547 du code pénal).
- La divulgation du secret professionnel (art 446 du code pénal).

3. RESPONSABILITÉ DISCIPLINAIRE :

Etant un expert-comptable, le CAC peut faire l’objet de sanctions disciplinaires


lorsqu’il commet des fautes mettant en cause la profession et contraire à la probité et à
l’honneur. Ces sanctions sont énumérées par l’article 68 de la loi 15-89 à savoir :

- L’avertissement ;
- Le blâme ;
- La suspension pour une durée ne dépassant pas 6 mois ;
- La radiation du tableau.

Les premières sanctions peuvent être assorties par une amende allant de 10.000 à
100.000 DH

Section 3 : Les missions du commissaire aux comptes

La mission du CAC est d’intérêt général, en ce sens qu’elle ne concerne pas


uniquement les actionnaires ou les associés, mais elle intéresse toutes les personnes en
relation avec l’entreprise notamment : clients, fournisseurs, banques et investisseurs
éventuels.
a) LE CONTRÔLE LÉGAL :

Le CAC a pour mission principale de vérifier les livres et les valeurs de l’entité et il
contrôle également la régularité des comptes du point de vue conformité avec les règles
d’évaluation et de présentation, et il contrôle aussi la sincérité des comptes en cherchant la
loyauté et la bonne foi dans leur établissement.

Le CAC certifie que les comptes annuels sont réguliers et sincères et donnent une
image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation
financière et du patrimoine de l’entité. A ce niveau, il doit s’assurer que la comptabilité a
été tenue conformément aux principes comptables prévus par le code de normalisation
comptables. Cette certification reste un engagement personnel fondé sur l’accomplissement
des diligences normales du métier.
Pour la vérification et contrôle, le CAC a le droit de se communiquer toute pièce qu’il
estime nécessaire pour l’accomplissement de sa mission, à savoir les contrats, les
livres, documents… etc.
Le CAC doit communiquer le résultat de ses investigations :
- Aux dirigeants sociaux : les contrôles et les vérifications procédés, les modifications
proposées pour les méthodes d’évaluation, les irrégularités découvertes.
- Aux associés : à l’AGO, les CAC établissent et présentent un rapport général
relatant l’accomplissement des missions générales, et un rapport spécial sur les
conventions conclues entre la société et l’un de ses dirigeants ou dans le cadre de la
procédure d’alerte sur certaines opérations particulières (fusion, réduction du
capital).
b) LES DIFFICULTÉS DE L’ENTREPRISE :
Le CAC peut être sollicité dans le cas des entreprises en difficulté pour juger de la possibilité ou non
de la continuité de l’activité
c) L’EXPERTISE DE GESTION

Il peut également intervenir pour établir une expertise sur les opérations de gestion en cas de
litige suite à la demande faite généralement par des actionnaires minoritaires.
d) L’ÉVALUATION DES APPORTS :

Le rôle du CAC est aussi considérable dans l’évaluation des apports, dans ce cas le CAC est
dit « commissaire aux apports ».

e) LA RÉVÉLATION DES FAITS DÉLICTUEUX :

Le CAC est tenu de par la loi de porter à la connaissance des dirigeants tous faits lui
apparaissant délictueux dont il a eu connaissance dans l’exercice de sa mission.

Section 4 : La durée de validité et la cessation des fonctions du CAC.

I. DURÉE DE VALIDITÉ DES FONCTIONS DU CAC :

Selon l’article 163 de la loi 17-95 :


Le ou les commissaires aux comptes sont nommés pour trois exercices par
l'assemblée générale ordinaire des actionnaires. Dans le cas prévu à l'article 20, la durée de
leurs fonctions ne peut excéder un exercice.

Les fonctions des commissaires aux comptes nommés par l'assemblée générale
ordinaire des actionnaires expirent après la réunion de celle qui statue sur les comptes du
troisième exercice.

Le commissaire aux comptes, nommé par l'assemblée en remplacement d'un autre,


ne demeure en fonction que pour le temps qui reste à courir de la mission de son
prédécesseur.

Lorsqu'à l'expiration des fonctions d'un commissaire aux comptes, il est proposé à
l'assemblée de ne pas les renouveler, le commissaire aux comptes doit être, s'il le demande,
entendu par l'assemblée.
L’article 20 stipule :
Les premiers administrateurs, le premier membre du directoire et le premier
membre du conseil de surveillance et le CAC sont désignés soit par les statuts, soit dans un
acte séparé, mais faisant corps avec les statuts et signés dans les mêmes conditions
II. CESSATION DES FONCTIONS DU CAC :

La cessation des fonctions du CAC peut intervenir de façon normale. Elle peut être
également provoquée par la mise en cause de la personne exerçant des fonctions ou par
l’évolution de la société ou du groupement contrôlé. Elle peut être, à cet égard, issu de :
- L’arrivée du terme : le CAC se voit achever ses fonctions une fois que l’alarme de
clôture sonne ;
- Décès du CAC : Le décès du CAC met fin à l’exercice de ses fonctions ;
- Empêchement du CAC : Ne met pas automatiquement fin à ses fonctions, mais s’il
est temporaire, le commissaire suppléant intervient ;
- Démission du CAC : met également fin à ses fonctions, peut intervenir pour
différentes raisons :

+ Rencontre d’obstacles lors de l’accomplissement de ses missions ;


+ Maladie ;
+ Survenance d’une incompatibilité ou d’une interdiction ;
+ Refus de société de tenir compte d’observations répétées ;
+ Impossibilité d’obtenir des honoraires jugés nécessaires pour accomplir les
diligences normales ou de non-paiement de ses honoraires dus

Pour conclure sur ce point, il est à signaler que le CAC est censé, avant de
démissionner, d’informer la société et toutes les parties intéressées par ce départ.

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