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18/11/2019 Compresseurs alternatifs à piston
- mono étagé
Si le taux de compression désiré est faible (2 à 4 selon la nature du gaz). On appelle taux de compression de
rapport de la pression absolue de refoulement sur la pression absolue d'aspiration.
- multiétagé
Cylindres
- à simple effet
La compression ne s'éffectue que d'un seul coté du piston. Les clapets d'aspiration et de
refoulement sont disposés dans la tête du cylindre. C'est la version la plus simple du
compresseur à piston, réservé aux machines de faible capacité.
- double effet
- à piston étagé
Pour simplifier la conception mécanique d'un compresseur multi étagé, les pistons des étages 1 et 2 peuvent être
superposés et coulisser dans deux cylindres concentriques et de diamètres différents. L'étage 1 est affecté au
cylindre de plus grande capacité. Les efforts sur l'entrainement sont très irréguliers puisque les phases de
compression des deux étages sont simultanées.
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18/11/2019 Compresseurs alternatifs à piston
- piston différentiel
pour avoir deux étages avec un seul piston. L'étage 2 doit nécessairement avoir la section
la plus faible. Les efforts sur l'entrainement sont moins intenses qu'avec un piston étagé
puisque le début de la détente d'un étage correspond au début de la compression de
l'autre.
- à cylindres verticaux
Pour les compresseurs de faible puissance, quand la place au sol est limitée.
1: piston et cylindre
2: clapet
3: dispositif de bloquage de clapet
4: tige de piston
5: étanchéïté de tige de piston
6: vilebrequin
7: palier
8: carter d'huile
9: étanchéïté d'arbre
- à cylindres horizontaux
7: palier
8: segment d'étanchéïté
9: segment support
10: chassis
Vitesse de rotation
On distingue trois types de
compresseurs différentié par leur
vitesse:
- vitesse lente et course longue
- vitesse modérée et course courte
- vitesse rapide et course courte
Le tableau ci-dessous résume leurs caractéristiques
rapide modérée lente
rotation (t/mn) 1000-1800 700-1200 300-700
piston (m/sec)
4,5-6 2,8-4,5 2,8-4,8
si lubrifié
piston (m/sec)
2,3-3,8 2,3-3,8
si non lubrifié
course (m) 0,08-0,2 0,08-0,2 0,2-0,5
Lubrifié ou sec
Les cylindres peuvent être lubrifiés ou non. Les éléments mécaniques qui ne sont pas au contact du gaz
(vilebrequin, embiellage, ...) sont quant à eux toujours lubrifiés.
Les compresseurs à piston non lubrifié seront préférés pour les usages où un entraînement d'huile dans le gaz
comprimé est néfaste pour l'utilisation qui en est faite en aval (empoisonnement de catalyseurs ou encrassement
de tamis moléculaires par exemple). Leurs performances sont plus limitées (vitesse <4m/sec, taille, pression
<300 bars) et la maintenance des étanchéïtés travaillant à sec plus fréquente.
Les cylindres disposés verticalement peuvent être équipés d'une étanchéïté sans
contact entre piston et cylindre. Elle est assurée par un système de labyrinthe. Une
très faible fuite subsiste affectant l'efficacité volumique de la machine. Mais
l'absence de contact assure un fonctionnement prolongé sans maintenance.
Pour les pistons disposés horizontalement certains constructeurs peuvent proposer un système de supportage par
un coussin de gaz (Free Floating Piston™) qui réduit le frottement contre le cylindre et prolonge la durée de vie
de l'étanchéïté fonctionnant à sec. C'est le gaz comprimé qui est utilisé pour cela. Un très faible recyclage du gaz
en est la conséquence.
Si l'entraînement d'huile n'est pas rédhibitoire, un compresseur lubrifié sera un meilleur choix.
L'étanchéïté entre piston et cylindre est généralement assurée par des segments disposés dans des gorges
ménagées à la périphérie du piston. Le choix du matériau pour les réaliser est de la plus haute importance pour:
- s'opposer au passage du gaz de la chambre àhaute pression vers la chambre à basse pression
- résister à l'usure pour maintenir l'étanchéïté aussi longtemps que possible
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Clapets
Les clapets (ou soupapes) doivent laisser passer
librement le gaz pendant les phases d'aspiration et de
refoulement, mais doivent être parfaitement étanches
pendant la phase de compression. La perte de charge
qu'ils génèrent doit être aussi faible que possible.
Pendant le travail du compresseur, cette perte de charge
viendra s'ajouter à la différence de pression qu'il doit
générer et se traduira en énergie supplémentaire
consommée.
Le mouvement des clapets n'est dû qu'à la différence de
pression entre la chambre de compression et le
collecteur d'aspiration ou de refoulement. Aucun
dispositif mécanique n'est nécessaire pour assister leur
mouvement. Par contre, pour ajuster la capacité du
compresseur, les clapets d'aspiration peuvent être
maintenus ouvert dans certaines phase de
fonctionnement de la machine. Dans ce but, un
dispositif mécanique est installé, destiné à empêcher la
fermeture pendant la phase de compression.
Bouteilles anti-pulsatoires
Généralement connectées aux aspirations et aux refoulement du compresseur, leur but est d'ammortir les ondes
de pression générées par le fonctionnement discontinu et alternatif de la machine.
Elles peuvent aussi servir à recueillir le liquide entrainé vers le compresseur.
Leur dimensionnement précis résulte de l'analyse acoustique de l'ensemble compresseur, capacités, échangeurs
et tuyauteries, pour rechercher en particulier les fréquences de résonnance du système. Il existe cependant une
règle empirique, qui suggère les volumes suivants pour des pressions de gaz jusqu'à 40 bars:
- pour l'aspiration, un volume égal à 7,5 fois le volume balayé par les pistons
- pour le refoulement, un volume égal à 5 fois le volume balayé par les pistons
Si les cylindres sont à double effet, doubler ces valeurs.
On retrouve cette règle dans la norme EN ISO 13631, qui la prolonge par une courbe allant jusqu'à une pression
de 150 bars.
Refroidissement
Le refroidissement des cylindres est souvent requis par le constructeur. Il peut être obtenu par des aillettes
disposées sur la surface externe, ou par un liquide circulant dans une double enveloppe. Le premier objectif du
refroidissement est d'éviter des échauffements excessifs aux parois du cylindre ou aux étanchéïtés afin de limiter
la dégradation des joints et des segments.
La mission du refroidissement des cylindres n'est pas de refroidir le gaz. Cependant si un bilan énergétique du
compresseur doit être fait, la chaleur évacuée par ce refroidissement doit être prise en compte.
Le liquide de refroidissement doit être protégé contre le risque de gel en période d'arrêt hivernal de la machine.
On utilisera alors un classique mélange d'eau et de glycol en circuit fermé.
La température du liquide de refroidissement doit être telle qu'elle ne permette pas l'apparition de liquide par
condensation partielle du gaz traité. Une température froide du liquide de refroidissement 10°C au dessus de la
température d'entrée du gaz est souvent recommandée.
Le liquide de refroidissement peut aussi servir de fluide de préchauffage des cylindres avant un démarrage. En
effet une température minimale de l'ordre de 40°C est souvent recommandée par le constructeur, pour limiter les
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tensions mécaniques sur la machine. Le circuit de refroidissement devra donc comporter, en plus du
refroidisseur, un réchauffeur.
Normes applicables
Les compresseurs à vitesse faible, lubrifiés ou non, font l'objet de l'API 618.
Le compresseurs à vitesse élevée ou modérée font l'objet de l'API 11b ou de l'ISO 13631.
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Description du fonctionnement
Un piston coulisse dans un cylindre obturé à une
extrémité. Le volume compris entre le piston et la tête du
cylindre est nommé la chambre. La tête du cylindre et
équipé de deux clapets; un clapet d'aspiration et un clapet
de refoulement. Ces clapets mettent en communication le
cylindre avec deux circuits distincts : le circuit
d’aspiration et le circuit de refoulement.
Le piston est raccordé à un vilebrequin au moyen d'une
bielle. Le vilebrequin est entraîné par un moteur externe
dans un mouvement de rotation. Celui-ci entraîne le
piston dans un mouvement linéaire alternatif. On
distingue deux phases principales :
1- ASPIRATION: le piston s’éloigne de la tête du
cylindre, le clapet d’aspiration s’ouvre sous l’effet de la
dépression créée par le mouvement du piston ; le gaz
entre dans la chambre.
Cycle de compression
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le volume de gaz aspiré par le compresseur est inférieur à sa cylindrée. Cet écart est dû à la phase
d'expansion d'autant plus importante que le volume mort est important
le volume aspiré dépend également de la nature du gaz et plus exactement de la valeur de γ=Cp/Cv
Taux de compression
Contrairement aux compresseurs centrifuges, le taux de compression n'est pas une donnée de performance d'un
compresseur alternatif à piston. C'est le procédé amont et aval qui fixe les pressions correspondantes.
Contrairement aux compresseurs à vis, il n'exite pas de taux de compression interne correspondant à un
optimum de fonctionnement de la machine.
Cependant le taux de compression existant affecte la capacité volumique d'aspiration du cylindre. Cette dernière
sera plus faible pour un taux de compression plus élevé. Cette sensibilité dépend de la fraction de volume mort,
et du rapportCp/Cv du gaz.
Théoriquement, le taux de compression n'est limité que par la résistance mécanique de l'entraînement et par le
volume mort du cylindre.
Le taux de compression limite pour lequel le volume effectivement engendré devient nul est:
8 30
En pratique, c'est souvent la température de refoulement qui limite le taux de compression. Il sera choisi tel que
la température du gaz sortant du compresseur ne dépasse pas 150°C.
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Capacité volumique
Le volume théoriquement engendré (ou aspiré) par le compresseur est égal au
produit de la section du piston par son déplacement.
La vitesse du piston est en général de 2 à 4m/sec.
La capacité du compresseur est proportionnelle à la vitesse de rotation du
vilebrequin.
La capacité réelle est inférieure en raison de:
- l'échauffement du gaz à l'aspiration au contact du corps du cylindre qui dilate
le gaz
- la perte de charge créée par les clapets à l'aspiration et au refoulement qui
provoquent une dépression (à l'aspiration) et une surpression (au refoulement).
- le volume mort du cylindre (celui qui n'est pas balayé par le mouvement du piston)
Le rendement volumétrique est le rapport:
- du volume effectivement engendré
- sur le volume théoriquement engendré
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