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Rido PDF
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La loi du 11 mars 1957 n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article 41, d’une
part, que les copies réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation
collective, et d’autre part, que les analyses et courtes citations dans le but d’exemples et
d’illustration, toute représentation intégrale ou partielle, faite sans le consentement de
l’auteur ou par ses ayant droits ou ayant cause est illicite (alinéa 1er de l’article 40). Cette
représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une
contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du code pénal.
Par ailleurs le progiciel RIDO est protégé par la loi du 3 juillet 1985 qui étend la propriété
intellectuelle aux programmes informatiques.
RIDO © 1974..2010
est conçu et réalisé par
Le progiciel RIDO calcule les équilibres élastoplastiques d'un rideau de parois moulées, de
parois berlinoises, de palplanches, etc... aussi bien que d'un pieu en présence de sols de
natures variées.
Le calcul reprend phase par phase l'historique des travaux de mise en place car celui-ci
conditionne les efforts notamment en raison des irréversibilités de comportement du sol mais
aussi de l'incidence des états de la géométrie au moment d'interventions comme la mise en
place des butons ou tirants.
A la différence du programme PAROI cité dans (1) qui détermine la solution numérique d'un
système d'équations intégrales, le progiciel RIDO résulte d'une méthode énergétique aux
éléments finis selon le modèle "forces". Il établit les efforts ( réactions des sols, tensions dans
les tirants etc... ) qui minimisent l'énergie élastique du rideau, des tirants, du sol avec des
conditions linéaires:
- simule des excavations dans chacun des sols limités par le rideau,
- permet la redéfinition des caractéristiques des sols dans les cas d'injections et de
remblaiement,
- permet l'introduction directe des poussées actives, au repos et passives pour des cas
particuliers (méthode de CULMANN par exemple),
- considère, sur option, que les surcharges de BOUSSINESQ sont liées à l'état du sol (
poussée, butée ou élastique ) tout comme celles de type CAQUOT,
- fait la différence entre le cas où les surcharges sont préexistantes et le cas ou elles
interviennent après la mise en place de l’écran,
- ne néglige pas, sur option, l'effet de flambement des palplanches retenues par des
tirants fortement inclinés,
- permet facilement le calcul des parois berlinoises ainsi que des parois "jambes de
pantalon",
- considère des caractéristiques à long terme, tant pour le sol que pour le rideau (
module d'Young du béton ),
- permet des modifications des modules de réaction élastique du sol à toute phase,
- Des fonctions sont fournies qui permettent l’accès automatique à des valeurs situées
dans des tableaux EXCEL avec possibilité d’interpolation.
- Les unités peuvent être choisies indépendamment pour les données et les résultats
(unités pratiques avec les Tonnes-forces, unités S.I. avec les Newtons et unités américaines
avec les Pounds).
- Les sorties graphiques vectorielles ou « bitmaps » permettent, outre l’accès direct aux
traceurs et imprimantes compatibles, l’intégration des graphes dans une application
WINDOWS comme WORD (utilisation du « Presse-Papier »).
BIBLIOGRAPHIE
(17) JOHN N.CERNICA – FOUNDATION DESIGN – John Wiley & Sons 1995.
Depuis celui-ci, les fichiers exécutables se trouvent dans un sous-dossier nommé RIDO et les
notices dans le sous-dossier nommé DOC
De plus le sous-dossier BIRIDO contient depuis cette version des exemples de calcul de deux
écrans en interaction.
Les fichiers de travail (données et résultats) sont par défaut localisés dans le répertoire
..\RIDO mais ils pourront être placés dans le ou les répertoires de son choix (voir la notice
WRIDONOT).
Dans le cas particulier d’une installation de RIDO par copie de fichiers sans l’aide de la
procédure d’installation du CD-ROM et en cas de non fonctionnement, ce problème sera peut-
être résolu en créant une variable d’environnement de WINDOWS nommée RIDO et dont la
valeur sera le chemin d’accès aux exécutables (C:\RIDO412\RIDO pour l’exemple ci-avant).
Il est évidemment conseillé de toujours utiliser la procédure d’installation du CD-ROM.
Toutefois si l’on désire utiliser seulement le module de calcul, dans une chaîne de traitement
personnalisée par exemple, un exécutable nommé RIDO.EXE est fourni (il s’agit d’un lanceur
qui n’active dans WRIDO.EXE que la partie calcul) et qui, de manière transparente, se
comporte comme l’ancien RIDO.EXE.
Egalement est fourni l’exécutable GRID.EXE (application WINDOWS en mode console) qui
permet d’obtenir des fichiers graphiques HPGL ou WMF à partir d’un calcul avec
RIDO.EXE.
Son mode d’emploi s’affiche à l’écran s’il est lancé sans argument en invite de commande.
Il sera inutile dans le cadre d’un travail avec l’environnement WRIDO.EXE
Le lancement se fera normalement par un double clic sur l’un d’eux, toutefois voici
quelques indications utiles pour le mode « invite de commandes » ou depuis l’explorateur
WINDOWS :
GENERALITES
Dans ce qui suit le mot ligne désignera une ligne d'un fichier texte traité par un éditeur de
texte ou mieux par l’environnement intégré WRIDO qui permet la saisie assistée des
données.
Les données sont en format libre selon les spécifications suivantes propres au progiciel RIDO
version 4.12.
- la répartition des données sur les différentes lignes est imposée. Toutefois, une ligne
logique peut être répartie en plusieurs lignes physiques, chaque ligne suite commençant alors
par le signe + suivi d’un blanc.
- si la liste de données d'une ligne est plus courte que la liste requise, la fin de liste non
définie est prise pour une suite de zéros.
- une donnée peut être numérique comme 5.27 ou 1.02e-4 (pour 1.02 10-4) ou une
expression comme (5+2)/4.25 ou encore une expression algébrique faisant apparaître des
variables ou des fonctions comme niveau+2*tan(pi/4+phi/2). Ce dernier point sera
détaillé plus loin.
Il est possible d'insérer des lignes commentaires dont le texte sera reproduit en place
correspondante sur le listing de sortie. Ces lignes doivent comporter un * en tant que premier
caractère du texte. Il peut y avoir autant de lignes commentaires consécutives que l'on désire.
Des commentaires qui suivent la ligne titre sont considérés comme sous-titres et font l’objet
d’une présentation particulière.
Un commentaire portera sur les données sans être édité dans le listing s’il commence par le
signe : au lieu de *. Contrairement aux commentaires désignés par * un commentaire désigné
par : peut se trouver en partie finale d’une ligne de définition commençant par # (voir page
RIDO-NOT-31)
Une technique d'allocation dynamique de la mémoire est utilisée dans ce progiciel. De la sorte
il n'y a pas de limite à priori au nombre de couches de terrain, au nombre de butons, au
nombre de sections à inerties différentes du rideau, etc... que l'on peut décrire. C'est le nombre
total de toutes les données qui est limité à une valeur dépendant de l'ordinateur utilisé.
On n’a pas à introduire un nombre d’entités comme un nombre de butons, toutefois, lorsqu’un
numéro est requis comme, par exemple, un numéro de buton, ce numéro correspond à son
numéro séquentiel d’introduction dans les données.
GROUPE A
Ce sont les données de base décrivant l'état initial du rideau ou du pieu et du sol.
A1 : TITRE ET OPTIONS
E = les tableaux de résultats sont (E)tendus par l’indication des pressions limites de
poussée et de butée à tous niveaux (les lignes imprimées ont alors 168 caractères).
L = le nombre qui précède définit le nombre utile de (L)ignes dans le listing de sortie à
des fins de pagination, exemple: 80L (par défaut : 60 lignes).
M = si l’on désire que les (M)oments et les courbures soient de signes opposés selon la
convention de signe usitée fréquemment en résistance des matériaux.
T N P
m m Ft
mm mm In
1/m 1/m 1/Ft
T kN KiP
T/m kN/m KiP/Ft
T/m2 kPa KsF :Pression
T/m3 kN/m3 KcF :Poids volumique
T/m3 kPa/m KsF/Ft :Réaction Elastique
T/m3 kPa/m KsF/Ft :Rigidité cylindrique
T.m2/m kN.m2/m K.Ft2/Ft :Produit EI
m.T kN.m K.Ft
m.T/m kN.m/m K.Ft/Ft :Moment
Les unités choisies sont également utilisées dans les sorties graphiques.
A2 : LE RIDEAU
X0
suivie d’une ligne par section de rideau à inertie différente décrite du haut vers le bas
X EI Rc
Il est possible de décrire des sections à inertie nulle : cela signifiera que ces parties de paroi
sont absentes au début des travaux et seront par exemple coulées à un moment donné .(voir
ANNEXE A-1)
Il est possible de lancer un calcul avec pour toutes les sections une inertie nulle. En ce cas, on
calcule un équilibre initial du sol avant la mise en place du rideau: ceci permet le calcul des
précontraintes dans le sol sollicité, par exemple, par des surcharges préexistantes à la mise en
place du rideau.
A3 : LE SOL
- Une ligne donnant le niveau initial du sol identique de part et d'autre du rideau :
Z (m, Ft)
- Une ligne par couche de terrain composant le sol (description du haut vers le bas) :
Xc PVh PVd Ka K0 Kp C Da Dp Re Rp
où :
Xc (m, Ft) est le niveau de fin de couche
PVh (T/m3, kN/m3, KcF) est le poids volumique humide,
PVd (T/m3, kN/m3, KcF) est le poids volumique déjaugé,
Ka est le coefficient de poussée active (poussée) horizontale,
K0 est le coefficient de poussée des terres au repos,
Kp est le coefficient de poussée passive (butée) horizontale,
C (T/m2, kPa, KsF) est la cohésion,
(degrés) est l'angle de frottement interne,
Da, Dp sont les rapports / en poussée et butée ( est l'inclinaison de la contrainte du
sol sur la paroi).
Ces rapports déjà pris en compte dans Ka et Kp sont à donner ici pour le calcul
des termes dus à la cohésion selon les formules de CAQUOT,
Re (T/m3, kPa/m, KsF/Ft) et Rp (1/m, 1/Ft) permettent le calcul du coefficient de
réaction élastique horizontal Kh en un point où le poids des terres est P par
Kh = Re + Rp * P
Si l’on introduit Ka et/ou Kp nuls, cela signifie que l’on désire leur calcul par résolution des
équations d’équilibre limite plastique de BOUSSINESQ-RANKINE intégrée au progiciel
RIDO.
Normalement, les termes soustractifs en poussée et additifs en butée dus à la cohésion sont
calculés par RIDO par les formules de CAQUOT. Il est possible de fournir directement ces
Zh Pas
où
Zh (m, Ft) est le niveau initial de la nappe phréatique (en l'absence de nappe la rejeter
plus bas que la fin de rideau),
Pas (m, Ft) est une borne supérieure de la longueur des éléments de rideau engendrés
par le programme (Si Pas est trop petit c'est la limite de nombre d'éléments qui fixera leurs
longueurs). La pente (ou rotation) du rideau doit peu varier sur une distance égale à Pas.
Une valeur courante pour Pas est 0.5 mètre.
GROUPE B
Chaque opération est définie par un mot-code suivi éventuellement entre parenthèses d'un ou
deux arguments entiers puis d'une liste de valeurs.
Chaque mot-code, sauf le mot STOP, a exactement 3 caractères qui peuvent être écrits en
majuscules ou en minuscules. Ainsi, CAL, cal, Cal sont un même mot-code.
Le tableau ci-après contient la liste des mots-codes, le bref descriptif de leur action, et la page
de cette notice où ils sont décrits.
Pour faciliter l’exploitation multilingue de RIDO, on peut utiliser les mots-codes aussi bien
sous leur forme française qu’anglaise.
Cette version intègre un modèle d’équilibre global lié au fait qu’après une excavation il se
produit un léger déplacement d’ensemble du massif de sol en direction du demi-sol excavé.
Ceci permet de trouver des concentrations de contraintes dans le sol aux niveaux de butons
passifs très rigides et par conséquent une force plus grande obtenue dans ces butons.
Le modèle élastoplastique habituel ne prend pas en compte de ce phénomène.
De plus ce modèle, par ce déplacement d’ensemble, entraîne une modification apparente des
modules de réaction élastique du sol en fonction de la hauteur de fiche. Il s’agit de notre
réponse, par un modèle logiquement cohérent, aux recommandations du L.C.P.C., invitant à
corriger les modules de réaction élastique selon la géométrie : il ne conviendrait donc pas de
l’utiliser, pour ce même motif, avec l’ordre ELA.
Le déplacement d’ensemble est fonction de la différence des poids des sols de gauche et droite
calculés au-dessous du pied de rideau ainsi que des modules de réaction élastique à ce niveau.
GLO x
où
x est un facteur d’incidence facultatif.
Ceci pourra également servir pour limiter ces déplacements entre deux rideaux proches, dans
le cas d’une fouille blindée.
Comme il se doit, le choix de ce modèle est clairement indiqué dans les listings édités ainsi
que la valeur du déplacement global calculé dans les tableaux de résultats.
LIM(s,t)
où
s = 1 en tête,
s = 2 en pied,
t = 0 libre,
t = 1 appui simple au dernier déplacement,
t = 2 pente imposée à sa dernière valeur (cas de tête de pieu encastré sur une
plateforme),
t = 3 encastrement en dernière position ( déplacement et pente ).
COE Z1 Z2 CO
Du niveau Z1 au niveau Z2 les pressions des sols 1 et 2 sont affectées du coefficient CO avant
d'être appliquées, dans le calcul, au mètre linéaire de rideau.
- Pieu où l'on a introduit les produits EI non rapportés au mètre linéaire, alors
- Paroi berlinoise : On définit EI au mètre linéaire dans le groupe A et on utilise COE dans la
première phase avec
Dans le cas des pieux pour tenir compte d'un effet tridimensionnel dans le sol on prend
souvent un coefficient supplémentaire pour l'état de butée, écrire alors
COE Z1 Z2 CO CB
Cet ordre COE affecte aussi les pressions d’eau et les charges introduites par l’ordre CHA.
Si l’on désire utiliser une théorie autre que l’équilibre limite plastique de BOUSSINESQ-
RANKINE ou utiliser la méthode de CULLMAN, en cas de surface quelconque du terrain
naturel (RIDO comporte un modèle par les talus et risbermes : ordre EXC) on peut introduire
directement les courbes de pressions du sol : pour la cohérence du modèle électroplastique de
RIDO il faut introduire point par point les 3 courbes : pression active, pression au repos,
pression passive.
Pour chaque niveau (entre lesquels il y a interpolation linéaire) écrire une ligne
PRX(n) Z Pa Po Pp
où
En cas de discontinuité à un niveau, ne pas écrire deux lignes consécutives de même niveau
mais
où Pa’, Po’, Pp’ sont les secondes valeurs de pression au même niveau.
Pour les niveaux éventuellement à l’extérieur de l’intervalle décrit par PRX, il y a calcul
normal de pressions.
Si les modèles de surcharges intégrés à RIDO ne conviennent pas, il est possible de donner
point par point les courbes de contribution additive des surcharges aux 3 courbes de pression
active, au repos et passive avec autant de lignes que nécessaire.
SUX(n) Z Pa Po Pp
obéissent à la même syntaxe que l’ordre PRX y compris pour les discontinuités.
SUC(n) Q
où
SUB(n) Z A B Q
où
Cet ordre provoque le remplacement de toutes les charges de type Boussinesq dans le sol n par
la nouvelle ainsi décrite.
SUB(n,1) Z A B Q
Si l'on désire supprimer toutes les surcharges de Boussinesq du sol n écrire simplement
SUB(n)
SUB(n,r) Z A B Q CS
où
n est le numéro de sol
r est égal à 0 ou à 1 comme ci-avant
CS est un coefficient compris entre 0 et 1 affecté à la surcharge de Boussinesq sur le
sol n pour donner une initialisation à la pression du sol opposé.
Cet ordre ne sera accepté que dans la première phase mais son effet se poursuivra dans la suite
des opérations.
Ceci a été conservé par compatibilité avec des versions précédentes de RIDO.
Si l'on a précisé l'option 'A' dans la ligne titre les surcharges de type BOUSSINESQ sont des
charges réparties (A)dditives et simplement superposées aux pressions du sol sans tenir
compte de l'état de celui-ci : c'est le calcul traditionnel.
Dans le cas contraire la contrainte sur le rideau due à une surcharge de BOUSSINESQ est
obtenue par l'expression
k * S / 0.5
SUG(n,r) Z A Q
où
Z est la cote (m, Ft)
A est la distance (m,Ft) à la paroi du début de la bande semi-infinie surchargée
et sont les deux angles de Graux en degrés (<)
Q (T/m2, kPa, KsF) la charge unitaire.
SUG( ) obéit aux mêmes règles que SUB( ), en particulier pour la signification des paramètres
n et r.
Note : Le modèle de GRAUX suppose que l’on s’attende à ce que le sol du coté n soit en état
de poussée active.
SOL(n) Z Ki
où
Si l'on ne désire pas la réinitialisation des poussées du sol avec Ki, par exemple pour la prise
en compte de caractéristiques du sol à long terme utiliser le mot code FLU.
L’ordre ELA permet de ne modifier que les coefficients de réactions élastiques.
SOL(n,r) Z Ki OCR
REM(n) Z Ki
où
sera suivie d'une ligne définissant la couche remblayée et comportant nécessairement comme
niveau de fin de couche l'ancien niveau du sol.
(La définition d’une courbe de terrain est conforme à la définition d’une couche du groupe A.)
Si Ki est absent ou nul cela implique Ki = K0.
La couche remblayée est initialisée à l'état limite poussée-élastique pour la déformée actuelle
du rideau si Ki = Ka ce qui sera le cas habituel.
REM(n,r) Z Ki OCR
où
OCR présent permet le calcul de Ki si la valeur introduite pour Ki est zéro selon le modèle de
Ki = K0 (OCR)sin()
Excavation simple
EXC(n) Z
où
EXC(n) Z1 Z2 A B
où
Si l’on avait simplement écrit EXC(2) la risberme aurait été conservée et la limite de butée
aurait été automatiquement limitée à la capacité de tenue de la risberme (calcul à chaque
niveau sur sa hauteur).
Note : la version 4.11.04, et seulement celle-ci, faisait une hypothèse très sécuritaire pour le
calcul de la limite de tenue en supposant cette limite atteinte sur toute la hauteur de la
risberme.
La version 4.12, comme les version précédentes, effectue ce calcul pour les pressions
effectivement mobilisées dans sa hauteur.
On peut utiliser l’ordre EXC pour décrire un talus de manière symétrique à la description
d’une risberme. RIDO calcule automatiquement la décomposition appropriée en surcharges
(CAQUOT et BOUSSINESQ) selon les indications qui précisent comment le faire
manuellement. (voir ANNEXE B-4-3).
RIDO tiendra compte de l’éventuelle présence d’une nappe d’eau ou d’un changement de
couche de terrain interférant avec le talus.
BER(n) Z
où
Cet ordre suppose que l'on a, lors de la première phase, affecté les pressions des sols de
coefficients adéquats à l'aide du mot-code COE.
Il y a alors rétablissement à la valeur 1 de ces coefficients jusqu'au niveau Z pour tenir compte
de la mise en place des planches.
Le sol à l'arrière des planches, qui a été décompressé par l'excavation, voit son état initialisé à
la limite poussée-élastique pour la déformée actuelle.
BER(n,r) Z1 Z2
où
Si pour le sol n° n il y a également un talus ou une risberme, compléter l’ordre BER avec un
ordre EXC approprié.
EAU(n) Z
où
Il faut décrire point par point (interpolation linéaire entre les points) la courbe de pression
d’eau résultante par des lignes consécutives (du haut vers le bas) comme
EAU(n) Z Pw
où
En cas de discontinuité, ne pas écrire deux lignes consécutives avec le même niveau mais
EAU(n,1) Z Pw Pw’
où
Plus bas que le dernier niveau ainsi mentionné, c’est la courbe de poussée hydrostatique qui
est prise en compte.
Une pression Pw de valeur -1 est remplacée par la pression d’eau hydrostatique pour le niveau
concerné
Il est ainsi possible de décrire facilement des nappes suspendues.
L’effet de gradient hydraulique sur le poids volumique apparent du sol est automatiquement
pris en compte. En particulier une discontinuité de pression se traduit par une surcharge de
type CAQUOT appliquée à son niveau (qui peut être négative en cas de sous-pression sous
une couche de terrain étanche).
Pour les niveaux où la pression d’eau est nulle, c’est le poids volumique humide des couches
de terrain qui intervient dans les calculs et le poids volumique déjaugé si la pression d’eau
n’est pas nulle.
Remarque :
Si une nappe d’eau est emprisonnée par un radier, il convient d’annuler l’effet de sous-
pression dans le sol qui sera automatiquement introduit, par une surcharge de type GRAUX
(SUG) au niveau du radier.
CHD Z Q
où
Z (m,Ft) est le niveau du point anguleux
Q est la valeur algébrique de la correction (T/m2, kPa, KsF) pour ce point.
Les différentes lignes CHD seront placées pour des niveaux de haut en bas.
Une ligne comportant le mot CHD seul provoque la suppression d'une correction
hydrodynamique apportée précédemment.
Si l'on désire prendre en compte les variations de poids volumique apparent des sols dues au
gradient hydraulique écrire
La description des ces ordres est commune, c’est pour une question de lisibilité que deux
mots-codes sont utilisés.
BUT(k) Z E I F R (butons)
ou TIR(k) Z E I F R (tirants)
où
k est un code de liaison :
k = 0 signifie liaison bilatérale (dans ce cas BUT Z E I F R est équivalent),
k = 1 signifie liaison unilatérale, le rideau se libérant s'il se déplace vers le sol
numéro 1,
k = 2 comme k = 1 mais le rideau se libère s'il se déplace vers le sol numéro 2
Z est le niveau (m, Ft) du point de liaison avec le rideau
E est l'espacement longitudinal (m, Ft) entre deux butons ou tirants
I est l'inclinaison d'un tirant en degrés
F est la précharge (T, kN, KiP) sur un tirant
R est sa rigidité (T/m, kN/m, KiP/Ft)
Si dans la ligne titre on a précise l'option 'F' il y aura calcul au (F)lambage du rideau et prise
en considération de la composante verticale de la traction d'un tirant incliné dans le calcul des
moments. Dans ce cas le signe de l'angle I a son importance :
Si à la mise en place d'un buton il n'y a pas contact avec le rideau parce qu'il est trop court ou
qu'il simule un plancher qui a subit un retrait alors écrire
BUT(k,-1) Z E I D R
où
Les nappes de butons ou tirants successivement mises en place reçoivent un numéro qui est
leur ordre d'apparition. (voir ANNEXE C-1)
BUT(0,num) F
ou TIR(0,num) F
où
BUT(1,num)
ou TIR(1,num)
en ce cas la nouvelle précharge est la force actuelle dans le buton ou tirant (parfois
utile pour un calcul itératif automatisé de l’interaction entre deux écrans)
BUT(0,num)
ou TIR(0,num)
où
num est le numéro de la nappe supprimée.
RIG(n) rigid
Il sera préférable de créer une phase spécifique pour la ou les commandes RIG.
DEC(n) dec
ou encore
DEC(n,1) dec
Sauf pour le cas du calcul itératif sera préférable de créer une phase spécifique pour la ou les
commandes DEC.
FMC Z F C
où
Les valeurs sont non cumulatives (FMC à un même niveau que précédemment provoque un
remplacement) : pour supprimer un effort à un niveau donné appliquer une ou des valeurs
nulles.
Si à ce même niveau Z on avait placé précédemment une liaison élastique par FMC(1) cette
dernière est conservée et seuls F et C sont modifiés.
Si au niveau Z on a une liaison élastique, avec par exemple un plancher, il est possible d'en
introduire la matrice de liaison avec les 2 lignes
de sorte que
DT = CFY * DY + CFA * DA + F
DM = CMY * DY + CMA * DA + C
où
CHA Z1 Z2 Q1 Q2
où
Les valeurs sont non cumulatives; d'éventuelles charges de même type présentes entre les
niveaux Z1 et Z2 sont remplacées par celles-ci.
L'annulation de charges précédentes ne peut se faire qu'avec Q1 = 0 et Q2 = 0.
INE(n) EI Rc
où
Cet ordre permet d'évaluer l'effet de la variation à long terme d'un module d'YOUNG.
Si un sol est présent aux niveaux d'une section ainsi mise en place il est initialisé par un calcul
d’équilibre du sol avant cette opération.
FLU(k) Ka Kp C Da Dp
Normalement les termes soustractifs en poussée et additifs en butée dus à la cohésion sont
calculés par RIDO par les formules de CAQUOT. Il est possible de fournir directement ces
termes. Pour ce faire, entrer la cohésion avec le signe - (ce qui déclenche ce traitement
spécial) et remplacer les rapports / en poussée et en butée par les termes soustractifs en
poussée et additifs en butée.
Ceci permet de considérer l'effet de paramètres à long terme pour un sol après la fin des
travaux . (voir ANNEXE B-3-2)
Remarques : les différentes couches de terrain introduites dans le groupe A et dans le groupe
B (avec SOL ou REM) ont reçu un numéro qui est leur numéro d'ordre dans leur description.
Si Ka et/ou Kp sont nuls, ils sont calculés par la résolution des équations d’équilibre limite
plastique de BOUSSINESQ-RANKINE.
Il est possible de modifier les modules de réaction élastique à une phase quelconque et ce,
séparément dans le sol de gauche et le sol de droite par rapport au rideau.
ELA(n) Z1 Z2 c1
où
ELA(n) Z1 Z2 c1 c2
et entre Z1 et Z2 des coefficients sont appliqués qui sont interpolés linéairement entre c1 et
c2.
Lors d’utilisation consécutive de l’ordre ELA pour des mêmes niveaux, ce sont les derniers
coefficients qui jouent sur le module initialement introduit dans la description des couches de
terrain.
Dans les lois de comportement réaction du sol/déplacement la partie linéaire « pivote » autour
du dernier point d’équilibre (ou à la limite de pression nulle s’il y a décollement en présence
de cohésion).
Dans la description des opérations afférant à une même phase, l’effet du mot ELA est
toujours prioritaire sur les autres.
Il est à noter que par le biais du paramètre « GAIN A LA PRESSION » du module de réaction
élastique, une excavation, par exemple, entraîne aussi une modification de ce module.
Les modules de réaction élastique résultants apparaissent dans les tableaux de sortie.
Une phase peut comporter plusieurs opérations élémentaires décrites chacune par un des mots-
codes précédents.
Une phase étant décrite le mot "CAL" déclenche le calcul d'équilibre.
Toutes les opérations élémentaires décrites dans une même phase sont considérées comme
simultanées. Il convient de définir suffisamment de phases pour intégrer correctement
l'irréversibilité des efforts dans le sol.
CAL
provoque le calcul et la sortie des tableaux de résultats.
CAL(k)
provoque le calcul et différentes sorties suivant la valeur de k
CAL(k,1)
a la même signification mais en plus il y aura calcul des enveloppes des efforts tranchants et
des moments jusqu'à et depuis cette phase en plus de la phase finale pour laquelle les
enveloppes sont toujours calculées.
Le contrôle de l’édition des enveloppes se fait dans le groupe C (ordre BIL).
Si l'on s'attend à une rupture d'équilibre par défaut de fiche on peut en demander le calcul et
éventuellement relancer automatiquement le traitement complet du rideau avec une nouvelle
hauteur.
En ce cas écrire :
CAL(k,r) X Y Z
où
Remarque : Si X > 0 le déplacement du rideau peut ne pas être réduit par un allongement de la
fiche lorsque le rideau est trop souple et le calcul du défaut de fiche sera sans objet. Ceci est
signalé par l'information selon laquelle le rallongement Y est insuffisant.
RUPTURE D’EQUILIBRE
Il y a plastification complète des sols et l’équilibre ne peut être atteint. Le tableau des
résultats sous forme de texte présente par la dernière déformée calculée le mode de
rupture (basculement, soulèvement du fond de fouille …)
INSTABILITE NUMERIQUE
Les équations peuvent devenir très difficiles à résoudre numériquement en raison des
approximations dues à la représentation des nombres réels dans l’ordinateur et aux
erreurs inhérentes à chaque calcul élémentaire (erreurs « de chute »). Ceci se rencontre
lorsque le produit EI de l’écran est trop faible devant les modules de réaction du sol
et/ou lorsque l’on est proche de la rupture d’équilibre. Dans le premier cas le problème
peut disparaître en diminuant le pas de calcul (groupe A des données).
Cette situation, à ne pas confondre avec l’instabilité mécanique ou RUPTURE
D’EQUILIBRE, ne se rencontre pas avec des dimensionnements réalistes.
Le calcul est utilisable mais la précision du calcul est jugée insuffisante au regard de
l’exigence sévère de RIDO. Par exemple le moment calculé en pied d’écran libre
serait de 0.00562 (valeur théorique 0.0).
Cela peut signifier que l’on est proche de la rupture d’équilibre car en ce cas le calcul
numérique devient difficile (voir ci-avant « INSTABILITE NUMERIQUE »).
Le niveau z est à 0.50 m. sous le pied de l’écran. A ce niveau sont calculées les
poussées actives et passives des sols situés à gauche et à droite de l’axe de l’écran.
Si la poussée active d’un sol est supérieure à la poussée passive de l’autre ce message
apparaît.
- A t-on pris des sécurités sur les données géotechniques de sorte que le calcul n’ait
pas de sens ? Par exemple la cohésion a-t-elle été négligée ?
Usage :
Placer le mot REP au début de la description d’une phase et cette dernière reprendra le calcul
dans l’environnement précédemment mémorisé comme si les calculs depuis le MEM
n’avaient pas eu lieu.
Remarques :
On peut placer autant d’ordres MEM que l’on désire mais lors d’une reprise c’est le dernier
environnement mémorisé qui sera repris par REP
On peut placer autant d’ordres REP que l’on veut : chaque reprise reprendra la dernière
mémorisation (un REP non précédé d’un MEM sera ignoré)
Si MEM et REP ne sont pas placés en début de description de phase le fonctionnement sera
imprévisible
Exemple :
<titre>
<données de base>
: phase 1
<données phase 1>
CAL
: phase 2
<données phase 2>
CAL
: phase 3 première variante
MEM
<données phase 3>
CAL
: phase 4 première variante
<données phase 4>
CAL
: phase 5 deuxième variante reprise du calcul fin phase 2
REP
<données phase 5>
CAL
: phase 6 deuxième variante
<données phase 6>
CAL
: phase 7 troisième variante reprise du calcul fin phase 2
FIN
Ce groupe de données (éventuellement absent) contrôle par des mots-codes (à raison d’un par
ligne) certaines éditions et sorties sur fichiers.
Visualisation à l’aide de caractères des différentes courbes sur les listings imprimés.
Utile en l’absence d’imprimante graphique. Cas très rare car toute imprimante compatible
WINDOWS est graphique !
Edition des courbes sélectionnées par les phases calculées par CAL(2) ou toutes les phases si
aucune n’a été sélectionnée.
Sur le listing:
- courbes enveloppes des moments et efforts tranchants
- historique des forces dans les butons et tirants
- déplacements et moments maximums.
Afin de faciliter la reprise des résultats pour un calcul de ferraillage, un fichier lisible
aussi bien en FORTRAN,’en C et en BASIC est créé avec les attributs suivants:
- son contenu :
. 1ère ligne : le nombre de points, le numéro de la 1ère et de la dernière phase
concernée et un code précisant les unités (1: Unités pratiques, 2: Unités S.I.,
3: Unités américaines)
. une ligne par point : abscisse, effet tranchant mini et maxi, moment mini et
maxi
. répétition éventuelle de ce qui précède en fonction des données de RIDO
(duplication dans le fichier RIDON.EVP des enveloppes présentées sur
l’imprimante) qui autorisent la sortie des enveloppes pour plusieurs phases.
- remarque : du fait que les points sont susceptibles d’être des points de discontinuité
pour les courbes enveloppes, deux points consécutifs peuvent avoir la même
abscisse.
Au cas où l’utilisateur désire utiliser un outil développé pour une ancienne version de RIDO,
il peut obtenir un fichier nommé RIDON.EVP dans son ancien format pour ce faire, créez une
variable d’environnement de nom RIDONEVP et de valeur OLD
Le fichier créé porte le nom <nom du fichier de données>.XLS au format natif EXCEL.
On y retrouve, à raison d’un phase par feuille de calcul, les résultats numériques détaillés
identiques aux tableaux imprimés.
Production du fichier texte <nom du fichier de données>.EXP qui contient des données et
résultats de la dernière phase calculée pour un enchaînement possible avec une autre
application.
Dans un fichier de données d’extension .RIO, il est possible d’utiliser des expressions dans les
données avec les règles suivantes :
- Chaque donnée numérique peut être remplacée par une expression algébrique :
où
la rigidité du tirant est calculée (diamètre 4cm, longueur utile 15m)
pi est une constante prédéfinie
** est l’opérateur puissance entière (utiliser ^ pour les puissances réelles ou
provenant d’expressions. Il existe aussi la fonction pow() ).
Pour définir une fonction formule, mettre le caractère # au début d’une ligne et utiliser des
arguments formels.
Exemple: # rigid(diam,long)=2.e6*(pi*diam**2/4)/long
TIR(1) 5 2 20 0 rigid(4e-2,12+9/3)
Les arguments formels sont locaux et peuvent sans problème avoir le même nom que d’autres
éléments. On peut utiliser dans la formule des constantes, des variables ainsi que d’autres
fonctions à condition qu’elles soient définies au moment de l’appel.
Les arguments effectifs sont des expressions quelconques. Omis en fin de liste ils seront pris
pour 0.0. Ceci sera valide aussi pour les fonctions internes et externes.
- On peut aussi utiliser des fonctions externes que l’on aura écrites en langage C/C++,
FORTRAN ou VISUAL BASIC (et même d’autres langages de programmation s’ils
produisent des librairies dynamiques DLL standards)
Exemple : # elast(a,b,c)=@elastx.exe
Ceci suppose qu’un programme, en C par exemple, a été compilé en un exécutable nommé
elastx.exe. Le caractère @ est là pour indiquer un fichier (ici le fichier ELASTX.EXE).
(si ce nom et/ou chemin contient des espaces le placer entre ").
Le nom d’appel dans les données de RIDO sera elast(…,…,…).
Dans le répertoire ..\RIDO se trouve le fichier EXFONC.C qui est un exemple comportant les
instructions pour l’écriture de telles fonctions externes en langage C/C++. De même pour
EXFONC.F90 en langage FORTRAN et EXFONC.VB en VISUAL BASIC.
Dans le répertoire ..\RIDO se trouve le fichier DLFONC.C qui est un exemple comportant les
instructions pour l’écriture de telles fonctions externes sous forme de DLL en langage C/C++
mais adaptable à d’autres langages de programmation.
- On peut définir et modifier des variables dans les lignes commençant par #.
# Ea==2.e6
# rigid(diam,long)=Ea*(pi*diam**2/4)/long
A la différence d’une variable, une fois définie la valeur d’une constante, on ne peut plus la
modifier.
- Expressions logiques
Exemples :
# x=5 y=0 z=-3
# u = x<7 : u vaudra 1.0
# u = x<=y : u vaudra 0.0
# u = x==y : u vaudra 0.0
# u = x||y : u vaudra 1.0
# u = x!!z : u vaudra 0.0
# u = x!=1 : u vaudra 1.0
# u = (x > z) && (x < 10) : u vaudra 1.0
# u = !(x > z) : u vaudra 0.0
# u = !x : u vaudra 0.0
# u = ?x : u vaudra 1.0 .
Notez que l’espace n’est pas séparateur s’il est accolé au signe =
Il s’agit d’un fonction continue, linéaire par morceaux, nulle si x est négatif, de pente a
si 0 <= x <= x0 et de pente b si x > x0.
L’opérateur conditionnel ? \
Il s’agit d’un opérateur ternaire répondant aux spécifications suivantes :
<exp>?<exp1>\<exp2>
Exemple :
# ssx(x) = x==0?1\sin(x)/x
ou de manière équivalente en raison de l’interprétation logique d’une expression
numérique : # ssx(x) = x?sin(x)/x\1
Ces variables d’identificateurs %1, %2, %3, etc… ont pour valeurs respectivement les
évaluations des expressions de la ligne les contenant (%x : x ème donnée).
A condition qu’il n’y ait pas de référence cyclique ces variables sont utilisables dans toutes les
expressions de la ligne en cours
Par exemple la fonction interne chad(C,Phi) donne le coefficient de réaction élastique du sol
en fonction de sa cohésion C et de son angle de frottement interne Phi.
On pourra écrire pour une ligne de description d’un sol (ainsi on évitera une redondance des
données et leur cohérence sera garantie) :
…
Niveau+3.5 1.6 1.1 0 0 0 5 26 0 -2/3 chad(%7,%8) 0
De même %%1, %%2, %%3, etc…sont des variables dont les valeurs égales les variables
automatiques %1, %2, %3, etc… de la précédente ligne comportant des expressions.
Exemple :
- Si l’on place le caractère ! suivi d’un espace au début d’une ligne, on obtient dans
le listing de sortie la liste des fonctions, variables et constantes avec leurs définitions ou
valeurs actuelles. Après le signe ! peut se trouver un commentaire.
- Si une ligne de données est trop longue, on peut la couper en plusieurs lignes. Pour
indiquer qu’une ligne est une ligne ‘suite’, placer le signe + suivi d’un espace au début d’une
telle ligne (ne pas couper une expression).
Exemple : # precharge=50
TIR(1) (niveau + 3.55) esp 20 -precharge
+ rigid(2e-2,15)
Exemple :
# _NiveauTN==57.25
# CONST=@PAROI10.RIO
...
exc(2) __NiveauTN-2.40
...
On peut avec un éditeur de texte créer un fichier ne contenant que des constantes.
Son nom doit avoir comme extension .CST et en format libre, chaque ligne
commencera par un identificateur de constante suivi, après un ou plusieurs espaces, de sa
valeur numérique.
Tout autre texte sera considéré comme commentaire.
Exemple :
Fichier YOUNG.CST
# CONST=@YOUNG.CST
Et ainsi on pourra utiliser les constantes E_ACIER et E_BETON dans les données.
La règle des identificateurs commençant par _ ne s'applique pas ici.
1 : unités pratiques
2 : unités SI
3 : unités américaines
- Les expressions ainsi que leurs valeurs calculées sont présentées au début du listing
de sortie.
abs(x)
Retourne la valeur absolue de x
min(x,y)
Retourne la valeur minimum du couple x, y
max(x,y)
Retourne la valeur maximum du couple x, y
floor(x)
Retourne la plus grande valeur entière inférieure ou égale à x
ceil(x)
Retourne la plus petite valeur entière supérieure ou égale à x
sin(x)
Retourne le sinus de x en radian
asin(x)
Retourne l’arc en radian dont le sinus est x
cos(x)
Retourne le cosinus de x en radian
acos(x)
Retourne l’arc en radian dont le cosinus est x
tan(x)
Retourne la tangente de x en radian
atan2(x,y)
Retourne l’arc en radian dans –л,л dont la tangente est x/y
exp(x)
Retourne e puissance x
log(x)
Retourne le logarithme naturel de x
log10(x)
Retourne le logarithme à base 10 de x
sinh(x)
Retourne le sinus hyperbolique de x
cosh(x)
Retourne le cosinus hyperbolique de x
tanh(x)
Retourne la tangente hyperbolique de x
sqrt(x)
Retourne la racine carrée de x
hypot(x,y)
Retourne sqrt(x*x+y*y)
pow(x,y)
Retourne x élevé à la puissance y
fmod(x,y)
Retourne le reste de la division entière de x par y
d_r(x)
Retourne en degrés l’angle x exprimé en radian
r_d(x)
Retourne en radians l’angle x exprimé en degrés
result(f,p,z,r)
Retourne le résultat d'un calcul de RIDO lu dans un fichier ASCII obtenu par l’option
ASC (groupe de données C)
Retourne 0.0 si le fichier ASC n'existe pas.
En tenir compte pour la première itération du calcul de deux écrans en interaction.
Arguments :
La valeur retournée et le niveau z sont dans les unités des données en cours alors que les
résultats de calcul dans le fichier *.ASC sont dans leurs propres unités.
Cette fonction remplace l’ancienne fonction externe RIDORESU.EXE et peut donc être
utilisée directement dans les expressions des données.
Le fichier XLS concerné doit avoir été préalablement déclaré par la directive
# XLS=@<nom du fichier>.XLS
Ces fonctions retournent 0.0 en cas d’erreur de résolution par exemple valeur non numérique,
manquante ou non conforme.
xlc(n,l,c)
Retourne la valeur numérique présente dans la feuille de calcul numéro n dans la
cellule de ligne l et colonne c.
xly(n,ci,cv,y)
Retourne pour la feuille de calcul numéro n l’interpolation linéaire correspondant à
l’argument y. La colonne ci comporte les valeurs monotones (croissantes ou
décroissantes) où y est cherché et cv est la colonne de valeurs interpolées.
Le début des lignes consécutives concernées est automatiquement cherché à partir de
la ligne numéro 1.
Par exemple :
xlxy(n,x,y)
Retourne pour la feuille de calcul numéro n l’interpolation linéaire d’un tableau à
double entrée, x est cherché sur la première ligne comportant une échelle monotone et
y sur la première colonne comportant une échelle monotone, le tableau des valeurs
étant en dessous et à droite de ces échelles.
PHI --------> 25 30 35 40
BETA/PHI
0 0,364 0,3 0,247 0,202
0,4 0,422 0,352 0,291 0,239
0,6 0,468 0,395 0,329 0,271
0,8 0,546 0,469 0,397 0,33
1 0,879 0,822 0,756 0,683
EIpr(E,e)
Retourne le produit d’inertie EI au mètre lineaire en fonction du module d’Young
du matériau constituant l’écran et de son épaisseur e en mètre ou pied selon la
formule :
EI = E * e^3 / 12
Rcyl(E,e,R)
Retourne la rigidité cylindrique d’un écran circulaire de rayon R, d’épaisseur e et dont
le matériau a un module d’Young E selon la formule :
Rc = E * e / R^2
Rigid(E,d,l)
Retourne la rigidité d’un buton ou d’un tirant de diamètre d, de longueur utile l
constitué d’un matériau de module d’Young E selon la formule :
Kabr(φ,Da)
Retourne le coefficient horizontal de poussée active Ka en fonction de l’angle de
Frottement interne φ en degrés et du rapport Da=δ/φ en poussée active par résolution
Des équations d’équilibre de Boussinesq-Rankine.
Kpbr(φ,Dp)
Retourne le coefficient horizontal de poussée passive Kp en fonction de l’angle de
Frottement interne φ en degrés et du rapport Dp=δ/φ en poussée passive par résolution
Des équations d’équilibre de Boussinesq-Rankine.
Aac(C,φ,Da)
Retourne le terme soustractif appliqué à la poussée active selon la formule de Caquot
(formule 1 de la page RIDO-ANN-5) en fonction de la cohésion C, de l’angle de
frottement interne φ en degrés et du rapport Da=δ/φ en poussée active.
Apc(C,φ,Dp)
Retourne le terme additif appliqué à la poussée passive selon la formule de Caquot
(formule 3 de la page RIDO-ANN-5) en fonction de la cohésion C, de l’angle de
frottement interne φ en degrés et du rapport Dp=δ/φ en poussée passive.
C peut être négatif car abs(C) est utilisé.
Si φ=0 la valeur retournée est +2*abs(C) ce qui diffère de la page RIDO-ANN-5.
Exemple :
pour une couche de terrain avec φ=35° et C=20 kPa et utilisation de la fonction chad() pour le
module de réaction élastique (noter le signe – pour la donnée cohésion).
Si l’on désire que les coefficients de sécurité ne concernent pas les phases de travaux alors on
utilisera un ou plusieurs ordres FLU en phase finale comme :
En modifiant les valeurs de sC, sKa et sKp on obtiendra les diverses variantes de calcul
requises par les Eurocodes
K0jaky(φ)
Retourne le coefficient K0 des terre au repos en fonction de l’angle de frottement
interne φ en degrés selon la première formulation de Jaky(1944) qui n’est pas
empirique selon [[2]] :
K0jacky(φ) = (1-sin(φ))*(1+2/3*sin(φ))/(1+sin(φ))
K0brick(φ)
Retourne le coefficient K0 des terre au repos en fonction de l’angle de frottement
interne φ en degrés selon le modèle des blocs (bricks en anglais) pour des argiles
rigides (stiff clays). Simpson(1992), voir [[3]] :
K0brick(φ) = (√2-sin(φ))/(√2+sin(φ))
Re = tzgC(C,φ,Da,Dp,dr)
Rp = tzgG(Ka,Kp,dr)
Kh = Re + Rp * P(z)
TzgC() = (Cp+abs(Ca))/Dr
TzgG() = (Kp-Ka)/Dr
où :
- Ca et Cp sont les termes soustractifs et additifs aux poussées actives et
passives dues à la cohésion
- Ka et Kp sont les coefficients de poussée active et passive
- Dr est dr exprimé en mètre ou en pied
Ces valeurs sont obtenues à partir des fonctions Aac(), Apc(), Kabr() et Kpbr()
# Re(dr)=tzgC(%7,%8,%9,%10,dr) Rp(dr)=tzgG(%4,%6,dr)
…
…
niveau 18 10 0 0 0 20 35 0 –2/3 Re(15) Rp(15)
chad(C,φ)
Retourne le coefficient de réaction élastique Re par interpolation non linéaire de
l’abaque de Chadeisson.
Pour cette utilisation il faut prendre Rp=0 car, à partir du modèle de Terzaghi, les
valeurs du coefficient de réaction ont été moyennées sur la hauteur de la fiche.
En effet pour certains programmes de calcul élastoplastique ce coefficient doit être
constant.
Voir l’article de A. Monnet [[5]] qui en analyse la genèse et le contexte particulier.
monC(C,φ,Dp,dr) et monG(γ,K0,Kp,EI)
Ces deux fonctions sont à utiliser conjointement pour obtenir le coefficient de réaction
élastique Re. Rp devant être nul pour la même raison qu’avec la fonction chad( ).
La présence de EI provient d’une estimation du déplacement de la fiche nécessaire
pour donner une valeur moyenne constante au coefficient de réaction élastique.
C’est la somme de ces deux fonctions qui donnera Re (monC( ) est nul si C=0 et
pourra être omis en ce cas) selon la formule du paragraphe 3.6 de l’article de
A. Monnet [[5]] :
MonC() = Apc(C,φ,Dp)*th(C/Co)/Dr
MonG() = [20*EI*[Kp*γ*(1-K0/Kp)/Dr]4]1/5
Le déplacement caractéristique dr sera par défaut 15 mm s’il est nul ou absent lors de
l’appel.
# EI=13486
…
niveau 18 10 0 0 0 20 35 0 –2/3 (monC(%7,%8,%10)+monG(%2,%5,%6,EI)) 0
# EI=13486
# monnet(ei,dr)=monC(%7,%8,%10,dr)+monG(%2,%5,%6,ei)
…
niveau 18 10 0 0 0 20 35 0 –2/3 monnet(EI) 0
balay(Em,,a)
Retourne le coefficient de réaction élastique Re par utilisation de la formule de Balay
( voir [[6]] et [[8]] )
Pour cette utilisation il faut prendre Rp=0
schmitt(Em,,EI)
Retourne le coefficient de réaction élastique Re par utilisation de la formule de
Schmitt ( voir [[7]] , [[8]] et [[9]] )
Pour cette utilisation il faut prendre Rp=0
Références techniques relatives aux fonctions internes liées à la mécanique des sols
[[1]] Mayne, P.W. and Kulhawy, F.H. (1982). “K0-OCR relationships in soil”. Journal of
Geotechnical Engineering, Vol. 108 (GT6), 851-872.
[[4]] U.S. Army Corps of Engineers (31 march 1994) "Design of sheet piles walls"
Engineer Manual 1110-2-2504.
[[6]] Balay, J. (1984). "Recommandations pour le choix des paramètres de calcul des écrans
de soutènement par la méthode aux modules de réaction". Note d’information technique.
LCPC 1984.
[[8]] Delattre, Luc (2001). "Un siècle de méthodes de calcul d'écrans de soutènement :
L'approche par le calcul les méthodes classiques et la méthode au coefficient de réaction"
Bulletin du LCPC, n°. 234
[[9]] NF P94-282 (mars 2009) "Calcul géotechnique, Ouvrages de soutènement" ICS 93-020
A-1 ELASTICITES
Dans le sens vertical le rideau peut comporter des sections où diffèrent ses produits
d’inertie EI (au mètre linéaire) et sa rigidité cylindrique Kc. Pour un rideau plan Kc=0
alors que Kc 0 dans le cas d’un rideau cylindrique.
Dans le cas d’un rideau constitué d’un matériau plein (paroi moulée) d’épaisseur e, de
module d’Young E et formant une enceinte cylindrique de rayon R :
Ee
Kc si bien entendu e R
R2
Si le rideau cylindrique est constitué de palplanches, le calcul de Kc est complexe et
résulte de l’étude de la compression latérale d’une palplanche.
Dans le calcul on utilise l’équivalence entre un rideau cylindrique de grand diamètre
avec un rideau plan lié à des appuis élastiques fictifs uniformément répartis de rigidité
Kc.
Cette hypothèse et la stabilité numérique (voir page RIDO-NOT-25) ne seront garantis
que si R est suffisamment grand pour que Kc ne devienne pas trop grand avec un
produit EI relativement faible.
n=E*y/R
Ce cas est par exemple celui de parois dites en « jambes de pantalon » où dans la fiche
la paroi est régulièrement interrompue.
Pour la partie ajourée on définira une section dont on calculera l’inertie équivalente
rapportée au mètre linéaire (inertie moyenne entre les parties pleines et l’inertie nulle
des parties vides).
( EI ) pieu
EI voir figure 1 ci-dessous
d
On peut introduire l’inertie réelle d’un pieu et utiliser l’ordre COE pour affecter les
réactions des sols sur la largeur du pieu et non seulement sur un mètre.
Dans les sorties les moments, efforts tranchants etc... concerneront alors le pieu et non
un mètre de pieu.
Il est toutefois possible de mener le calcul pour un mètre de pieu.
Si l’on introduit une section à inertie nulle, il s’agit par convention d’une réservation
pour un prolongement ultérieur du rideau et signifie une absence de matière dans cette
section.
Il n’est pas permis de placer une telle section entre deux sections à inertie non nulle car
le programme RIDO est prévu pour calculer un rideau et non deux !
Lorsqu’une section à inertie nulle voit son inertie redéfinie (ordre INE) à une valeur
non nulle, cette nouvelle section mise en place est supposée parfaitement verticale et
capable de transmettre les moments au reste du rideau. Il en résulte notamment un
point anguleux sur la fibre neutre si la paroi a été préalablement déformée.
La paroi est découpée dans le sens de sa hauteur en éléments finis de type poutre.La
déformée d’un élément fini est décrite par un polynôme de degré 5 de sorte que le
calcul de son équilibre est théoriquement exact lorsqu’il est sollicité par une charge à
variation linéaire outre des efforts concentrés à ses extrémités.
Pour l’équilibre d’ensemble c’est le modèle « forces » qui a été adopté car il permet de
traiter plus efficacement les liaisons unilatérales que le modèle « déplacements ».
Pour garantir une bonne précision du calcul, certains points frontières d’éléments finis
sont automatiquement imposés.
Compte tenu de ces points frontières fixés, le programme RIDO répartit au mieux les
éléments de sorte que le plus long d’entre eux ne dépasse pas la longueur maximale
précisée dans les données (en général 0.50 mètre).
Si la paroi est de grande hauteur, le nombre d’éléments pourrait dépasser une limite
fixée par le nombre de points de calculs autorisé à l’installation du programme RIDO.
Dans ce cas, cette dernière condition prime et la longueur des éléments dépassera la
longueur maximale prévue.
Si différents niveaux décrits ci-avant sont voisins (différences inférieures à une dizaine
de centimètres), il sera avantageux de les fondre en une valeur unique tout en
conservant une précision de calcul acceptable. Toutefois on veillera à ne pas placer
différentes nappes de butons ou tirants à un même niveau.
L’angle de frottement interne et les rapports actif et passif (poussée et butée) où
est l’angle de frottement sol-rideau sont fournis pour deux raisons :
- documenter le listing de sortie qui est une note de calcul
- permettre le calcul des termes de cohésion si celle-ci n’est pas nulle.
A un niveau où la pression du sol sur une facette horizontale au voisinage du rideau est
p (dans le calcul de p on considère le poids du sol, en présence éventuellement de la
nappe phréatique, augmenté des surcharges) la poussée horizontale active vaut :
ou
q a K a p C 1 S si = 0 (2)
2
ou
q p K p p C 1 S si = 0 (4)
2
sin
0, est solution de l’équation sin
2 sin
C est la cohésion
S est un terme dû aux surcharges de type Boussinesq si celles-ci sont superposées (voir
B-2-2)
: raideur à p=0
: gain à la pression
selon la relation
w p
On peut ainsi grâce à , prendre en compte une augmentation de la raideur du sol par
son tassement.
Des essais in-situ et sur modèle à rouleaux ont montré que pour des sols pulvérulents il
convient de choisir non nul.
Pour la position initiale du rideau (déplacements nuls) les poussées de chaque sol de
part et d’autre du rideau sont initialisés à
q0 K0 p S (5)
De façon plus générale la poussée du sol au niveau z dans la zone élastique est liée à la
déformée y du rideau à ce même niveau par la relation
q K 0 p w y v z S (6)
où v(z) est la valeur du déplacement du sol qui conduit à une poussée égale à q0
(poussée des terres au repos).
Dans le cas d’un sol à cohésion non nulle, qa peut être négatif (figure 4). Le
programme RIDO admet dans ce cas un décollement sol-rideau si la déformée y
conduit à une pression négative selon le modèle précédemment défini.
B-1-3 L’irréversibilité
Pour un des sols et pour un niveau z donné, si après un calcul d’équilibre une des
limites de plasticité n’est pas atteinte (poussée ou butée) la loi de comportement
actuelle relative à ce niveau est conservée pour la phase de calcul suivante.
Dans le cas contraire y(z) est recalculé conformément à la figure 5, ce qui donne une
nouvelle loi de comportement pour la phase de calcul suivante.
Si l’on sollicite le rideau par des efforts alternés de droite à gauche et de gauche à
droite, on peut ainsi décrire des cycles d’hystérésis!
Pour ces surcharges appliquées uniformément sur toute la surface libre d’un sol, le
programme RIDO utilise le principe des états correspondants et prend la valeur de la
surcharge comme contribution additive dans le calcul de p ce qui conditionne qa, q0, qp
et w.
Pour une telle surcharge appliquée sur une bande au niveau z selon la figure 7, le terme
S apparaissant dans les expressions ci-avant prend l’expression
Q b a x ax bx
S x Arctg 2 2 si x > 0 (7)
ab x 2
a x 2
b x2
S x 0 si x 0
Q
S x
2
K
S ' x S x
0,5
où K=Ka, K0 ou Kp selon l’état du sol et ainsi de réaliser la continuité entre les types
Boussinesq et Caquot.
Cette hypothèse est mise en oeuvre très simplement dans RIDO à partir de la version 3
en annulant le terme S dans les expressions (1), (2), (3), (4), (5), (6) et en apportant,
pour chaque surcharge de type Boussinesq, la contribution additive
S x
Sv x
0,5
Pour adopter cette hypothèse, il suffit de ne pas placer l’option A dans la ligne de titre
des données.
Quelle que soit l’hypothèse choisie c’est toujours la valeur des S(x) cumulés pour
toutes les surcharges de type Boussinesq qui est présenté dans les tableaux de résultats.
B-3-1 Redéfinition
L’ordre SOL permet la redéfinition complète d’une couche de sol tout en permettant
une réinitialisation de la poussée du sol au niveau z (dans l’intervalle de redéfinition)
por la déformée y résultant d’un équilibre antérieur à une valeur fixée par Ki introduite
dans les données.
Cette poussée initiale qi est donnée par
q i Ki p en l’absence de cohésion
et par
Ki K a
qi q a q 0 q a si C 0
K0 Ka
V(z) est calculé en conséquence compte tenu de y pour obtenir une loi de
comportement au niveau z.
Dans le cas d’une possibilité de décollement, l’initialisation est faite de sorte que qi=0
mais que y corresponde à la limite du décollement.
Il convient de noter que cette redéfinition ne tient pas compte des états de poussées
précédents dans la couche concernée et qu’elle ne convient pas pour traiter des
modifications à long terme de certaines caractéristiques du sol.
L’ordre REM (remblaiement) admet une initialisation identique bien que dans le cas
d’un remblai, le remaniement du terrain invite à prendre Ki=Ka.
L’ordre FLU n’effectue pas une réinitialisation des poussées mais permet
l’introduction de nouvelle valeurs pour Ka, Kp, C et dans les formules (1), (2), (3) et
(4) pour un sol donné.
Les paramètres précisant la partie élastique de la loi : w, K0, V(z) sont invariants.
En particulier, on n’a pas permis la modification du coefficient de réaction élastique w
en raison de forts risques d’incohérence du modèle résultant.
Ce cas qui revient à un sol horizontal équivalent peut être traité par RIDO en
introduisant les coefficients Ka, K0, Kp adéquats.
Si les sols 1 et 2 sont tous deux inclinés, même si leur inclinaison est identique, les
sols horizontaux équivalents n’ont pas les mêmes coefficients. Il convient alors
d’utiliser l’ordre SOL pour redéfinir l’un d’entre eux.
B-4-2 Risbermes
1 zu a u. z u
Q z
e'
e
arctg
0.5
du
a u a u 2 z u 2
Il convient de noter que ce calcul approché, bien que donnant des courbes de limite de
poussée et butée satisfaisantes (voir figure 9), doit être accompagné, après calcul
d’équilibre par RIDO, d’une vérification de la stabilité du massif constitué par la
risberme.
Si le talus atteint le rideau, il sera introduit comme une surcharge de type Caquot.
Dans le cas contraire la figure 10 montre comment décomposer son effet sous forme de
deux surcharges de type Boussinesq Q1 et Q2 égales aux poids respectifs par m2 des
parties correspondantes du talus.
Si l’on veut être plus précis, on peut décomposer la partie inclinée en plusieurs
tranches verticales et placer autant de surcharges de Boussinesq équivalentes.
Pour un calcul correct, il ne faut pas choisir l’option A dans la ligne titre.
Cette décomposition est inutile à partir de la version 4.0 de RIDO car elle y est
faite de manière bien plus fine avec le mot code EXC (description géométrique du
talus de manière symétrique à celle d’une risberme) tout en étant compatible avec
l’option A.
E. s
Une nappe de tirants de rigidité K
l
où E est le module d’Young du matériau le constituant
s sa section
l sa longueur utile
incliné de I0 sur l’horizontale
espacé de a mètres
préchargé à F0 tonnes
f k y0 y f 0
En liaison unilatérale f est limité inférieurement à 0 si le rideau est libre vers le sol 2,
et limité supérieurement à 0 si le rideau est libre vers le sol 1.
Dans les sorties la charge indiquée est la charge effective dans un tirant soit
f .a
F
cos I
Cette option déclenchée par l’option F de la ligne titre, a été intégrée au programme
RIDO pour rassurer certains utilisateurs et leur prouver qu’il s’agit bien là d’effets du
second ordre ne commençant à être sensibles que pour des flèches de plusieurs
dizaines de cm!...
Le cas des butons est identique avec I=0 et la possibilité de liaison bilatérale.
En tout point du rideau, il est possible de placer une liaison élastique (purement
linéaire) avec une structure donnée.
Il faut pour cela étudier au préalable cette structure et calculer sa matrice d’influence
au contact du rideau.
Pour le niveau considéré :
Les conventions de signes du programme RIDO sont telles que dans le cas fréquent où
la structure est un plancher:
CFY 0
CFA 0
CMY 0
CMA 0
Initialement tête et pied de rideau sont libres. C’est le cas de loin le plus fréquent.