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Contrôle du compactage
des remblais au moyen
du pénétrodensitographe LPC
le PDG 1000
Alain QUIBEL
Avril 1989
MINISTÈRE DE L'ÉQUIPEMENT, DU LOGEMENT,
DES TRANSPORTS ET DE LA MER
LABORATOIRE CENTRAL DES PONTS ET CHAUSSÉES
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d'essai
www.ifsttar.fr
~R E S U K E
Présentation 4
Références bibliographiques 8
Notations et unités 9
1 - LE PRINCIPE DE LA MESURE 11
2 - L'APPAREIL 18
3 - LE LOGICIEL 19
4 - L'INTERPRÉTATION 20
5 - LA PRÉCISION 24
6 - LES APPLICATIONS 29
8 - CONCLUSIONS 34
Annexes:
- Les droites-seuil en partie supérieure
- Les droites-seuil en partie profonde
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sans l'autorisation du Directeur du Laboratoire central des Ponts et Chaussées
(ou de ses représentants autorisés).
1989 · LCPC
ISBN 2-7208-3567·6
...J
P RE S E NT AT I 0 N
Marc SCHAEFFNER
Chargé de mission "Terrassements"
Division Géotechnique
Géologie de l'Ingénieur-Mécanique des roches
Laboratoire central
4
compactage se fait alors par la vérification en
continu du respect de l'application de ces modali-
tés, vérification qui se fait avec une commodité et
un coût sans commune mesure avec les méthodes de
contrôles à posteriori évoquées précédemment.
La publication en 1976 des 3 premiers fascicules de
la R.T.R. (2) et en 1979 du 4e fascicule relatif en
contrôle à officialiser cette démarche et l'on a pu
croire un temps qu'elle apportait une solution
quasi-définitive au problème du contrôle du
compactage des remblais.
En fait, après un recul de plus de 10 années, on
dispose de nombreuses observations montrant que
cette méthode n'apporte dans certains cas, dont le
nombre va croissant, qu'une garantie "de papier"
sur la qualité du compactage, ceci pour la double
raison
que la méthode n'est pas Cou mal> adaptée au cas
des remblais d'accès difficile <fond de remblai
dans une vallée, remblai contigu aux ouvrages, rem-
blai de tranchée ...
Ces cas étaient d'ailleurs explicitement signalés
dans le fascicule 4 de la R.T.R>.
mais surtout que, pour la grande masse des rem-
blais, on observe progressivement une perte de com-
pétence et Cou> de rigueur dans la vérification
opérationnelle des modalités de compactage, notam-
ment en ce qui concerne l'identification des maté-
riaux, condition "sûre qua non" de la validité de
la méthode.
Ces observations ont donc conduit à "remettre
l'ouvrage sur le métier" pour trouver les moyens de
remédier à cette situation, et c'est ainsi que l'on
a été amené à concevoir, dès le début des années
80, deux nouveaux matériels
Le premier est la Double Sonde Gamma "Terrasse-
ments" avec ses dispositifs de forage, de mesure
d'entraxe et de contrôle neutronique de teneur en
eau associés (4) [9]. Ce matériel, dont les perfor-
mances et la finesse de résolution sont uniques à
l'heure actuelle, permet de réaliser une diagraphie
de densité au travers d'un remblai, sur plusieurs
mètres de profondeur.
Les interventions sont lourdes de mise en oeuvre,
et par conséquent coûteuses. Ceci conduit à les ré-
server aux actions d'expertise, en cas de litige
important, et aux études générales <modalités de
compactage de matériaux particuliers ou avec des
engins nouveaux, suivi dans le temps de la
5
densification de remblais, etc ... >.
Le second matériel est précisément le
pénétrodensitographe P.D.G. 1000 qui réalise, lui
aussi, une diagraphie sur plusieurs mètres
d'épaisseur mais cette fois, non plus de densité,
mais de résistance à l'enfoncement, résistance qui
est ensuite traitée en relation avec le taux de
compactage par l'intermédiaire d'un logiciel origi-
nal intégrant les différentes lois densités
enfoncement déterminées expérimentalement pour tou-
tes les classes de nature et d'état des sols pré-
vues dans la classification R.T.R. Ce matériel
peut, en quelque sorte, être considéré comme le sy-
métrique de la double sonde "Terrassements" en ce
sens qu'il possède une remarquable facilité
d'utilisation et une rapidité de fourniture des ré-
sultats intéressantes, mais qu'il présente, en con-
trepartie, une précision sensiblement plus faible.
6
d'une mesure de résistance mécanique en termes de
taux de compactage sur des sols compactés
non-saturés .
7
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
8
NOTATIONS ET UNITES
Da droite de refus
droites-seuil, dont la position
est définie par les valeurs du
o•• ~ droite de référence paramètre enfoncement par coup e
9
Vue d'ensemble du pénétromètre dynamique LPC
10
1 - LE PRINCIPE DE LA MESURE APPLIQUEE AU CONTROLE DU COMPAC-
TAGE
la masse tombante M
la hauteur de chute h pour le
la section de la pointe S, matériel
et sa forme
la nature
l'état d'humidité pour le
le taux de compactage T sol
s
On peut donc écrire pour un pénétromètre dynamique
avec ses caractéristiques propres :
~
Limon Sable Grave Argile
peu peu argileuse à
t plastique argileux silex
IJOPN - 2 9.4 1 5. 9 6 . .3 4.6
11
1-2- Utilisation de la classification RTR
12
Ceci se justifie par les raisons suivantes
le contrôle du compactage ne porte pas uniquement sur la
densification réalisée : le contrôle des épaisseurs réelle-
ment mises en oeuvre est primordial, car il est la cause
principale des insuffisances constatées. La discrimination
des interfaces est d'autant meilleure qu'on choisit le pas
de mesure le plus petit avec la profondeur, c'est-à-dire
l'enfoncement par coup. La méthode de travail par pas de
10 cm ne peut donc être retenue.
Mgh M
e s M+M'
avec qd en bars
e en mm
K et K' en kg
q = 9.81 m/s 2
h en cm
s en cm 2
13
1-4- Choix des paramètres du pénétromètre dynamique
14
Les caractéristiques opérationnelles en contrôle de
compactage sont donc fixées comme suit :
s pointe = 45 mm
L'énergie unitaire f !Pl d'un tel pénétro1ètre vaut 10.36 J/c1 2 sans allonge et 9.71 J/cm 2
avec une allonge.
Avec les unités habituelles <qd : bars et e : 11>, on peut donc écrire approxi1ative1ent pour
les deux mètres supérieurs :
1000
si l'on souhaite estimer qd (1)
e
Cela peut être un inconvénient par rapport à l'expression en q4, plus "universelle", si l'on
désire faire intervenir d'autres types de pénétromètres. Kais ce problème doit être nuancé avec les
éléments suivants :
1 Kgh K
- la relation qd = - •f !Pl avec f !Pl
e S K+K'
qui est appelée énergie unitaire, permet par la théorie, et en première approche, de caler un ma-
tériel par rapport à un autre, en procédant par homothétie des valeurs-seuil d'enfoncement par coup
dans le rapport des énergies unitaires : f !P matériel "X"l
f !P matériel de base>
15
Hollandais (et par suite la relation ci-dessusl est théorique. Dans la dernière partie du
rapport, les résultats expérimentaux tendraient à montrer qu'en modifiant sensiblement l'énergie uni-
taire, l'incidence sur les enfoncements par coup est quelque peu différenciée suivant qu'il s'agit
d'un sol fin ou d'un sol c2 par exemple, la moyenne du rapport des enfoncements par coup, tous sols
confondus, rejoignant toutefois le rapport des énergies unitaires.
Si donc, un pénétromètre léger CIO kgl était jugé utile sur des sables ou des sols fins,
pour des raisons de coût par exemple, ou encore si un pénétromètre avec une énergie plus forte
que celui retenu était envisagé (pour une grande rapidité d'auscultation sur des remblais com-
pacts et d'épaisseur importantel, il conviendrait d'être prudent dans l'exploitation théorique des
résultats par homothétie, comme exposé ci-dessus. Au cas où la demande se confirmerait (ce n'est
pas le cas actuellementl, il faudrait d'abord retenir un modèle donné Cdans la configuration lé-
gère, autant que dans la hautel et prévoir une étape, indispensable, de confirmation expérimentale
des seuils, seulement amorcée.
La version lourde, par exemple, toujours avec un diamètre de pointe 1 45 mm, consisterait à
utiliser la masse :
2000
~ : (2)
e
Cette version a commencé d'être testée en grande profondeur. Il n'apparaît cependant pas
nécessaire de la développer dans l'immédiat.
16
e{mm) 50 7.o 10
profil \ partie.
pénétrométrique supérieure
intercouche
Droite de
REFERENCE
Droite de
REFUS
1rn
couche trop
épaisse partie
(insuffisance prof onde
de compactage)
17
En partie profonde, théoriquement, l'adjonction de
rallonges de tiges c= 4 kg> modifie la masse morte battue par
paliers de 1 m.
Il a été calculé qu'entre 1 m et 5 m de profondeur,
les valeurs - seuil devraient de ce fait être diminuées de 15 %
c20 mm à 1 m - - -> 17 mm à 5 m>. Ceci a été pour l'instant
négligé compte tenu de l'utilisation actuelle des
pénétromètres, et de la faible incidence sur le résultat
C15 % correspondraient à entre 1 et 2 % de taux de
compactage>. Ce léger biais ne peut en outre pas pénaliser le
réalisateur de l'ouvrage.
2 - L'APPAREIL
18
Positions des ~~cites de refus et référence en fuartie profonde!
(les droites verticales sont caractérisées par leur abscisse en
enfoncement par coup ; en mm) •
QUALITE q4
SOLS DR DRéf
REFUS REFERENCE
Al - A2 - CV~ E 60
30
15
25
13
7
B1 25 10
h 40 15
B:.! m 25 10
1s 15 7
B3 20 9
40 15
84 - B5 - B6'- A3
{: 20
12
9
6
h 35 17
C1 - C2
1m
s
18
10
30
9
5
15
01 - 02
02 1/2 conc._o 3 20 9
• CV a cendres volantes.
39
Publié par le LCPC, 58 bd Lefebvre - 75732 PARIS CEDEX 15 sous le numéro 3567
Dépôt légal : avril 1989
40
A. N N E .X E s
37
.i
QUJILITE q4 QUALITE q3
DR DRéf DR DRéf
IlEFUS REFERENCE REFUS REFERENCE
Ath ou A2h
Alm ou A2m
SOLS z=20cm z=60cm
74
37
55
28
z'=20cm z=60cm
30
15
22,5
11,5
..
z=20 cm z=60cm z=20cm z=60cm
38
23,5
28
17, 5
19
12
6
14,5
9
4,5
Als ou A2s 18,S 14 8 6 12 9
Bt 56 33 32 18,S 32 18,S 18 10,5
B2h 98 58 43 25 tt 50 30 26 15
Blm 5~ 35 26 15 38 22 19,S 11, 5
B2s 36 21 19 11 24 14 14 8
83
B4h ou B5h
B4m ou B5m
57
87
44
34
52
26
24
41
20,5
14
24
12
. 32
46
30,5
19
27
18
15
2J,5
15,5
9
13,S
9
3,5
B4s ou B5s 17,5 10,5 7,5 4,5 13 8 6
B6h ou A3h 61 48 28 21,5 ~ 31 24,5 16,5 13
BGm ou A3m 31 24,5 14 11 21 16,5 11 9
B6S
C1h ou C2h
C1m ou C2m
14
47,5
24,S
10
40
20,5
7
25
13
4,5
20,5
10,5
. 11
29
1~
9
23,5
15,5
5,5
15
10
4,5
13
8,5
c1s ou C2s 12 10 6 5 10 8,5 5 4 1
cas des tranchées étroites : Pour une largeur de 15 cm, on multiplie les
valeurs ci-dessus par les pourcentages suivants :
DR DRéf
z = 20an z = 60c.m z = 20(m z = 60c"'
70 ' 70 ' 50 ' 50 '
• Entre 15 cm et 30 cm de largeur, une interpolation linéaire est faite
par le logiciel.
38
Il est dénommé pénétrodensitographe ou PDG 1000,
parce que
La pénétration a été étalonnée en fonction de la densité.
L'appareil comporte un système d'acquisition et de traite-
ment Cmicro et imprimante dans une valisel qui permet la
sortie du graphe des résultats simultanément à la mesure.
L'interprétation est immédiate sur le terrain, dès lors que
le classement RTR Cnature et étatl des sols aux divers ho-
rizons en fonction de la profondeur a été effectuée au
préalable.
De par les contacts avec le C.E.C.P. de Rouen dès
la seconde étape de l'étude, le pénétromètre dynamique LPC
Cméca solsl et le PDG 1000 Ccontrôle de compactage) peuvent
donc être un appareil unique Cau diamètre de pointe et au lo-
giciel de traitement prèsl, ce qui évite de doubler
l'équipement au niveau d'un laboratoire.
35
Dans le cas contraire, des prélèvements de sols doivent
être effectués à proximité des endroits contrôlés
Ctarièrel, pour le réaliser. On conçoit ainsi tout
l'intérêt qu'il y a d'adjoindre au PDG 1000 un dispositif
de prélèvement mécanique des matériaux sur la hauteur
d'investigation recherchée Ctarière, carottier etc ... l
Il est important de considérer que le PDG 1000 n'a pas la
prétention de détecter de faibles insuffisances de qualité
de compactage C2 à 3 X de densité par exemple>. Ceci tient
au fait que les droites-seuil sont établies par classe et
sous-classe de sol, constituant une certaine fenêtre, et
qu'il a été pris soin de ne pas conclure à tort cmauvais
quand le résultat réel est bon> pour tout sol à l'intérieur
de cette fenêtre. Le PDG 1000 est capable de déceler d'une
façon sûre des insuffisances de taux de compactage de 6 X
ou plus en bas des couches, alors que la pratique des con-
trôles montre que des insuffisances jusqu'à 20 X existent
dans certains cas de tranchées.
36
.J
ENFONCEMENTCmm/eoup) 2Cem)
100 50 20 10 s 2
10
20
30
40
1
50.
J 60
.1 70
J 80
J 90
J 100
~
110
120
130
140
~
150
160
1/0
1 180
ï 190
'
..J 200
210
220
230
240
250
260
! 270
ï... 280
1
"'1 290
- 300
33
B - CONCLUSIONS
34
7 - EXEMPLES PROVENANT DE CAS REELS DE CONTROLE DE CHANTIER
J 180
i90
>
? ~ 200
> 210
~
220
230
S.
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240
250
<
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1
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1 ~-()
~.:.. ·
23ü
~ 190
1
...: 380
Figure 10 Très bon compactage sur les 1 .50 m supérieurs. Le
fond n'a par contre pas été mis en oeuvre par
couches, et une zone de forte insuffisance existe
sur le dernier mètre ausculté
31
ENFON,CEMEtHEmm/C'OUP l. 2Ccm)
1'00 50 20 10 5 2
10
-;. 20
/ 30
·---
r>
<i
40'
· 50
___?
.>-- 60
70
80
90
100
110
120
J 130
JJ 140
150
lô0
J 170
J 180
...• 11 190
~
2tl0
211(1
220
J 230
240
~
...,j
1
250
2se
270
1: 280
~
< _,.
...
' 290
::00
~...,
,.,
-. 310
3213
...,1 33e
32
6 - LES APPLICATIONS
29
détecter les zones faibles pour faire intervenir
d'autres types de contrôle Cdensités> uniquement à ces
endroits .
30
5-4- Evaluation de la prec1sion globale. et comparaison
avec les mesures de densité <double sonde Y>
matériau sans
____ - 8 7.
< 50 7. du 1
nom~re
-57.-37.
1---....---'
1
1 Un
+
~h/~~~fü~
e de ne pas per-
e eie conclure
f icativement dans
ce d maine
27
sur les sols "proctorisables", CD peu élevéJ on ne doit
guère se tromper en affirmant que le pénétrodensitographe
détecte d'une façon certaine un manque de densité de 6 Z ou
plus à une profondeur donnée. Les insuffisances entre 4 et
6 Z ont une bonne probabilité d'être ressenties mais cela
reste à confirmer par un autre moyen.
28
5-2- Sensibilité de l'enfoncement par coup aux varia-
tions de densité
Il a été déterminé que dans l'expression reliant
l'enfoncement par coupe au taux de compactage T, d'un sol
sensible à l'eau :
W teneur en eau
Log e = m. LI + a z + b T + c
profondeur Cen partie z
supérieure
avec m, a, b, c, coefficients de la régression,
le coefficient b, variable suivant les natures de sols, vaut
en moyenne 0.04. Ceci permet Cdans un cas moyen)
d'effectuer une correspondance entre le manque de taux de
compactage Cpar rapport à un seuil donné qil et le facteur
multiplicatif de l'enfoncement par coup :
·-
- 5 z - 10 z - 15 z - 20 z
e
k = 1. 6 2.5 4.0 6.3
ENFONCEMENT Caiavcoup)
l0B SB 2B lB s 2
0
2B
4B
6B
e0
120
l4B
160
190
20B
220
'- ~::~~~~~~~~~...~248
268
29B
B11 4
l--~....L-=:::::=::!:1~~.J.-~--1.~~~300
PROFONDEUR <ca>
Figure 8 Reproductibilité de profils pénétrométriques sur
un massif multicouche homogène, avec insuffisance
de compactage
25
5-3- Fluctuations à l'intérieur d'une classe ou d'une
sous-classe de sol
26
rect, ou si elle est faible, amener éventuellement des moyens
complémentaires ccontrôles de densité> pour établir plus
finement le respect de qualité exigée. A titre indicatif une
insuffisance de 3 Z en taux de compactage peut signifier en
moyenne, à épaisseurs de couches respectées, un nombre de
passes réel sur chantier moitié de celui exigé.
Il faut souligner que dans le cas où le profil
pénétrométrique obtenu ne déborde pas à gauche de DR, mais en
est proche, on ne peut pas conclure sans risque de se tromper
à un non-respect des conditions de compactage, mais on ne
peut pas non plus affirmer que la qualité est atteinte.
L'espace entre DR et DR•r• est une zone de doute vis-à-vis
des insuffisances modérées de la qualité.
4-3- Remarques
1
\
\
1 état m.
1
\
1
1
état S.
1
1
\
1 Le prof il CPl est jugé correct dans
\
1 le cas où le sol est à l'état met
\1 insuffisant dans le cas où il est à
1
1
l'état S.
1
1
1
1
\
'
M$. \ \DMr
23
Dans le cas hydrique situé précisément à la fron-
tière entre deux états, on devra comparer le prof il
pénétrométrique aux deux jeux de droites respectifs, avant de
conclure. Si besoin est, on en tracera la moyenne.
La qualité q2 Cqualité de compactage relative à la
couche de fondationl ne s'applique qu'à un matériau de réta-
blissement de chaussée non traité, mais élaboré au niveau de
la courbe granulométrique. Deux cas sont prévus matériau
entièrement concassé et matériau semi-concassé.
5 - LA PRECISION
24
X X
Assez bl)nne
probabili t6
d'obtention
de la qualité.
Oualitf pouvant êtr s'il y a insuffis
elle est faible.
Des •esures de d~n~i~~
peuvent éventuell~Ment
être faites pour affine
la conclusion.
~fus D~fus
X X
© 0
Faible d'obtention Insuffisance en Fon
de la qualité. de tranchée (cas où n
Une insuffisance a pu aller jusqu'en
Faible à •oyenne Fond). Le compactage
du lit de pose est en
peut exister.
cause. Au~essus, le
Des ~esures de densitf co•pactage du rellblai
sont utiles pour précise est jugé satisfaisant.
ce cas.
ce
Yz
X X
Cas d1insuffisM1ce
c... ~ fi•,.f~c~:!~
sance 1arqufe de
-
"Z.
21
chette de cas possibles en T.E., on dira en termes
probabilistes que la droite de refus DR est située de telle
rnan1ere qu'un profil pénétrométrique la débordant à gauche
Cvers les enfoncements par coup plus élevés) traduit une pro-
babilité très faible de conclure à tort que la qualité est
insuffisante.
matériau de chaussée
semi-concassé
0,30 - - · - - -
matériau X
0,\:10-----
matériau X
1,60 - . ---
matériau Y (ex : X
dans une sous-classe
d;état plus sèche)
Arret programmé .
10 à 15 cm au-dessus
de la canalisation
22
Une automatisation du traitement a été recherchée.
Les capteurs qui permettent l'acquisition des données consis-
tent
3 - LE LOGICIEL
Il comporte en mémoire les positions des
droites-seuil Ccf §1-5> pour chaque classe de sol et qua-
lité. De ce fait, le processus est le suivant
19
être renseignée Cidentifications et classements faits
ultérieurement>, l'utilisation des droites-seuil en mémoire
n'est pas mise en application sur le chantier. Les axes sont
tracés et le prof il se dessine en temps réel commme précédem-
ment. Il faudra après coup reporter manuellement les
droites-seuil, à partir des tableaux fournis en annexe, lors-
que l'on connaîtra le classement des sols.
4 - L'INTERPRETATION
20