Vous êtes sur la page 1sur 21

Pour faire face aux opportunités et aux défis de la mondialisation, les nations

développées et les pays en voie de développement s’attèlent à l’intégrer leur


économie au niveau régional, continental et mondial. Ainsi la régionalisation
économique est considérée comme une alternative. Surtout pour les pays en
voie de développement car ces derniers veulent établir un cadre multilatéral de
principes et de règles pour des échanges dans des conditions de transparence et
de libéralisation progressive. L’internationalisation de l’activité économique et
l’interdépendance entre les différents secteurs d’activité obligent les différents
Etats du monde à entretenir entre eux d’intenses réseaux d’échanges. La
constitution d’une zone d’intégration économique est une source de croissance
économique par le libre-échange qu’elle instaure, libre-échange profitable à
toutes les parties prenantes en ce sens qu’il stimule la concurrence. C’est
pourquoi l’on assiste depuis quelques décennies à des regroupements politiques
et socio-économiques intracontinentaux (l’Union Européenne, l’Union
Africaine) qui permettent d’établir des relations plus étroites entre pays compte
tenu des spécificités et des difficultés. En plus, de ces regroupements
intercontinentaux, on a des regroupements sous-régionaux telle la CEMAC qui
sont aussi données pour initiative d’accroître les échanges commerciaux. Afin de
pérenniser ces réseaux d’échanges entre les pays, d’autres organisations ont vu le
jour dans le but de réguler et de réglementer les relations et les échanges
commerciaux entre les pays comme l’Organisation Mondiale du Commerce et la
Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement. D'autres
acteurs jouent également un role indépendant , notamment la conférence de La
Haye , La commission des nations unies pour le droit commercial international
(CNUDCI) , Institut international pour l'unification du droit privé (UNDROIT),
Cependant une question se pose : quel est le rôle de chacune de ces organisations
internationales dans le commerce international ? Dans le cadre de notre exposer,
nous ne nous intéresserons dans une première partie qu’à trois de ces
organisations à savoire la conférence de La Haye , La commission des nations
unies pour le droit commercial international (CNUDCI) , Institut international
pour l'unification du droit privé (UNDROIT). Dans le but de parfaire ce travail
nous commencerons par présenter chacune de ces organisations (I) et ensuite la
chambre du commerce international dans une seconde partie ou on va essayer

1
d'aborder dans un premier temps tout ce qui se rapporte à sa création ses
composants ses fonctionemment et puis les méthodes suivis afin de résoudre les
conflits et litiges résultant entre les differends

2
Plan
Partie-1 : les organisations internationales régissants les opérations
du commerce international

A) la comission des nations unies pour le droit commercial international


( CNUDCI)

1) la création de la CNUDCI

2) les missions et principaux travaux de la CNUDCI

3) le fonctionnement CNUDCI

B) La conférence de la Haye:

1) création et organisation de la conférence de la Haye

2) Réalisations de la conférence de la Haye

C) Institut international pour l'unification du droit privé ( unidroit)

1) création d'unidroit

2) les normes élaborées par unidroit

3) realisations et programmes de travail d'unidroit

Partie-2: la chambre du commerce international

A- Définition et généralité

1) Organes de la chambre de commerce international


2) Missions de la chambre de commerce international
3) Fonctionnement de la chambre de commerce international
- Le conseil
- La présidence
- Les commissions

3
B- La résolution des différents dérivant des relations reliants les différends
membres de la chambre de commerce international
1) Le rôle d'arbitrage
2) Les services de la cour
3) L’ADR
4) L'expertise
5) Les disputes board
6) Les autorités de nominations
7) La DOCDEX

Conclusion

4
Partie 1) : les organisations internationales régissants les opérations du
commerce international

A) la comission des nations unies pour le droit commercial international


( CNUDCI)

1) la création de la CNUDCI

La CNUDCI est le principal organe juridique des nations unies dans le domaine du
droit international. Elle a été créée par une résolution de l'Asemblée generale des
Nations unies du 17 décembre 1966. L'objectif était de faire progreser le droit
régissant le commerce international vers une plus grande unité. Deux raisons
étaient avancées :

La premiére était que la trop grande diversité des droits étatiques applicables au
commerce international constituait un obstacle à son developpement. La seconde
était qu'il fallait confier ce travail de progression vers une plus grande unité à un
organisme susceptible d'exercer une autoritée suffisante, non seulement auprés
des Etats industrialisés, mais également auprés des pays en developpement.

2) les missions et principaux travaux de la CNUDCI

L’AGNU a donné pour mandat général à la Commission d’encourager


l’harmonisation et l’unification progressives du droit commercial international.
La Commission est, depuis, devenue l’organe juridique principal du système des
Nations Unies dans le domaine du droit commercial international.

La Commission élabore des règles modernes, équitables et harmonisées sur les


opérations commerciales. Ses travaux prennent la forme :

De conventions, de lois types et de règles acceptables dans le monde entier ;

De guides et de recommandations juridiques et législatifs revêtant une grande


utilité pratique ;

D’informations actualisées sur la jurisprudence et l’adoption de législations


commerciales uniformes ;

5
D’une assistance technique dans le cadre de projets de réforme du droit et des
pratiques commerciales ;

De séminaires régionaux et nationaux sur le droit commercial uniforme.

La CNUDCI contribue à la promotion de l’état de droit dans les relations


commerciales et le commerce international ainsi qu’à la construction de l’état
de droit au sens large aux niveaux national et international. Ses activités
constituent un point d’articulation entre les deux mais également entre le droit
public et le droit privé. Les réformes normatives qui sont issues de ses travaux
ont de ce fait un impact sur le développement économique et commercial des
Etats.

les documents normatifs élaborés par la CNUDCI depuis sa créatoin forment


d'ores et déja un ensemble important . ils portent sur les secteurs clés du
commerce international.

1) la vente internationale de marchandises

a) convention sur la prescription en matiére de


vente internationale de marchandises ( New York 1974, modifiée en 1980) .
Entrée en vigueur : 1er aout 1988

b) convention des Nations unies sur les contrats


de vente internationales de marchandises ( Vienne 1980 ) . Entrée en vigueur le
1er janvier 1988.

c) guide juridique de la CNUDCI sur les opérations


internationales d'échanges compensés 1992.

2) Le transport international de marchandises

a) convention des Nations unies sur le transport


de marchandises par mer (1978) ( Régles de Hambourg ). Entrée en vigueur : 1er
novembre 1992 et modifiée depuis

b) convention des Nations unies sur la


responsabilité des exploitants de terminaux de transport dans le commerce

6
international (1991)

c) convention des Nations unies sur le


transport de marchandises par mer ( régles de Rotterdam ) (2008)

3) L'arbitrage commercial international et la conciliation. La convention de


New York pour la reconnaissance et l'exécution des sentences arbitrales
étrangéres (1958) avait été élaborée par l'ONU avant la naissance de la
CNUDCI. En matiére d'arbitrage les principales productions de cette
derniéres sont :

a) le réglement d'arbitrage de la CNUDCI


(1976) (révisé en 2010)

b) les recommandations visant à aiderles


institutions d'arbitrage et autres organismes intéresé en cas d'arbitrage régis
par le réglement d'arbitrage de la CNUDCI (1982)

c) le réglement de conciliation de la CNUDCI


(1980)

d) la loi-type sur l'arbitrage commercial


international (1985)

e) l'aide-mémoire sur l'organisation des


procédures d'arbitrage (1996)

f) la loi-type sur la conciliation


commerciale internationale (2001) (adoption en 2002).

g) recommandations sur l'intérprétation


de la convention de New York (2006)

4) la passation de marchés publics et le developpement des


infrastructures

a) loi-type sur la passation de marchés de


biens, de travaux et de services (1994) et guide pour son incorporation dans les

7
droits internes

b) loi-type sur la passation de marchés


de biens, de travaux (1993) et guide pour son incorporation dans les droits
internes

c) guide législatif sur les projets


d'infrastructure (publique) à financement privé (2001) et dispositions-type sur
ces projets (2003)

d) loi-type sur la passation de marchés


pulics (2011)

5) Les contrats de construction : guide juridique pour l'établissement


de contrats internationaux de construction d'installations industrielles
(1988)

6) Les paiments internationaux et les suretés

a) convention des Nations unies pour les


lettres de change internationales et les billets à ordres internationaux (New
York , 1988)

b) loi-type sur les virements


internationaux (1992)

c) convention des Ntions unies sur les


garanties indépendantes et les lettres de credit stand-by (New York , 1995)

d) convention des Nations unies sur la


cession de créances dans le commerce international (2001)

e) guide législatif sur les opérations


garanties.

7) Le commerce éléctronique : loi-type sur le commerce éléctronique


(1996)

8
et guide pour son incorporation dans les droits internes, loi-type sur les
signatures éléctroniques (2001) , convention des Ntions unies sur l'utilisation
des communications éléctroniques dans les contrats internationaux (2005),
confiance dans le commerce électronique (2007)

8) L'insolvabilité internationale : loi-type sur l'insolvabilité internationale


(1997) et guide pour son incorporation dans les droits internes . Un guide
législatif sur le droit de l'insolvabilité - également destiné aux
législateurs internes - a aussi été élaboré (2004) ainsi qu'un guide
pratique (2009).

La CNUDCI a mis en place, parallélement à la publication de tous ces documents,


un systéme de recueil de la jurisprudence ( décisions judiciaires et sentences
arbitrales) concernant un certain nombre de ces texte. Ce systéme est en
extension progressive.

3) le fonctionnement CNUDCI

La CNUDCCI se compose des représentants de 60 Etats Membres élus par


l’AGNU pour un mandat de six ans. Le Secrétariat de la CNUDCI fait partie du
Secrétariat général des Nations Unies et est dirigé par un magistrat français, M.
Renaud Sorieul.

La Commission est constituée de six groupes de travail chargés d’effectuer les


travaux préparatoires de fond sur les thèmes inscrits à son programme de
travail. Chacun d’entre eux est composé de tous les États membres de la
Commission. Les six groupes de travail sont les suivants :

Micro-, petites et moyennes entreprises ;

Arbitrage et conciliation ;

9
Règlement des litiges en ligne ;

Commerce électronique ;

Insolvabilité ;

Droit des sûretés.

La Commission s’acquitte de ses tâches lors de sessions annuelles, qui se


tiennent alternativement au Siège de l’Organisation des Nations Unies à New
York et au Centre international de Vienne. Chaque groupe de travail de la
Commission tient en règle générale une ou deux sessions par an, selon le sujet
traité. Ces sessions se tiennent également alternativement à New York et à
Vienne.

Outre les États membres, les États non-membres de la Commission ainsi que les
organisations internationales intéressées sont invités à participer aux sessions
de la Commission et de ses groupes de travail en tant qu’observateurs. Ces
observateurs peuvent, au même titre que les membres, participer aux débats
des sessions de la Commission et de ses groupes de travail.

La CNUDCI accomplit ue oeuvre remarquable, mais elle est dépourvue de pouvoir


d'imposer les normes qu'elle élabore. Elle doit donc persuader. C'est bien
évidemment, une différence essentielle entre les normes CNUDCI et , par
exemple, les norme de droit européen. Lorsque la CNUDCI met au point une
convention internationale. celle ci n'entre en vigueur que lorsque le nombre
requis d'instruments de ratification est deposé et n'oblige que les Etats qui ont
ratifié. Lorsqu'elle publie une loi-type, les dispositions qu'elle propose aux Etats
ne deviennent obligatoires que dans la mesure ou ces derniers les incorporent
dans leur doit étatique, international ou interne. lorsqu'elle propose aux
opérateurs du droit commercial international un contrat-type, il est evidemment
necessaire, pour que les normes proposées trouvent application, que les
contractants décident de s'en inspirer pour rédiger leur propres accords. Il n'en
est que plus remarquable de constater que les normes CNUDCI jouissent dans
d'importants domaines d'une réelle autorité.

10
B) La conférence de la Haye:

1) création et organisation de la conférence de la Haye:

La conférence de La Haye de droit international privé est une organisation


intergouvernementale qui a pour but de travailler à l'unification progressive des
régles d droit international privé. La premiére session de la conférence La Haye à
été reunie en 1893 par le Gouvernemement néerlandais.

Six sessions eurent lieu avant la seconde guerre mondiale. C'est en 1951 qu'elle
fut dotée d'un statut qui en fit, à partir de 1955, une organisation
intergouvernementale permanente. Le secrétariat ( ou bureau permanent ) a son
siége à La Haye.

2) Réalisations de la conférence de la Haye

De 1951 à 2010, la conférence de La Haye a adopté trente-huit conventions


internationales.

Les conventions de La Haye posent, en géneral, des régles de conflits de lois, de


reconnaissance et d'éxecution de jugements étrangers, de coopération judiciaire
internationale. Elles portenet souvent des sujets de pur droit civil et ,
notammentn de droit des personnes . Un certain nombre d'entre elles, toutefois
intéresent le droit du commerce international.

On peut , par exemple, citer, parmi les conventions qui ont recu le plus grand
nombre de ratficiations, les conventions sur : la procedure civile, la signification et
la notification à l'etranger, l'obtention des preuves à l'etranger; la légalisation.
Depuis 2000, ont été adoptées en particulier les conventions suivantes : la
convention du 5juillet 2006 sur la loi applicable à certains droits sur des titres
détenus auprés d'un intermédiaire et la convention du 30 juin 2005 sur les
accords d'élection de for.

11
C) Institut international pour l'unification du droit privé ( unidroit)

1) création d'unidroit

Créé à Rome en 1926 à l’initiative du gouvernement italien et du conseil de la


Société des Nations, l’institut international pour l’unification du droit privé œuvre
pour l’unification et l’harmonisation des règles de droit privé dans le domaine
économique (63 membres en 2014, C’est un institut très actif dont l’activité est
intense dans le domaine du droit du commerce international.

2) les normes élaborées par unidroit

Le domaine des normes élaboréses par Unidroit est tracé par son statut
organique en termes trés larges. Ces normes relévent principalement du droit
privé, mais Unidroit ne s'interdit aucunement des incursions dans le droit public,
si necessaire. Leur vocation premiére est de constituer des normes de droit privé
matériel. Elles ne traitent de conflits de lois que de facon incidente. Le statut
indépendant d'Unidroit offre une garantie de neutralité politique. Les normes
qu'il élabore sont volontairement et essentiellement techniques.

Ces normes sont essentiellement de quatre types. La premiére catégorie est celle
des conventions internationales. C'est la plus conforme à la nature
intergouvernementale de l'institut. Les conventions internationales sont des
instruments efficaces lorsqu'elles sont entrées en vigueur et qu'elles sont ratifiée
par un nombre élevé d'Etats. Mais l'on observe que le processus de ratification
est souvent lent et que le cercle des Etats qui ratifient les conventions de droit
international ne s'élargit que trés progressivement. C'est la raison pour laquelle
Unidroit recourt en deuxiéme lieu à la publication de lois modéles. Ce sont des
normes qui sont proposées aux Etat désireux de modifier leur propre droit et de
le faire en harmonie avec le mouvement d'unification dessiné parla loi modéle.

12
Toujours pour tenter d'accélerer l'entrée en application effective de ses normes ,
Unidroit à élaboré par ailleurs, notamment en matiére contractuelle, des
"principes". ce sont des normes qui sont destinés directement aux parties
contractantes, à leurs conseils , aux magistrats et aux arbitres qui peuvent s'y
référer à leur initiative. Lorsque l'élaboration de régles uniformes semble
prématurée, enfin Unidroit recourt à la forme du "Guide juridique". C'est le cas,
notamment lorsqu'il s'agit d'accréditer de nouvelles techniques commerciales.

3) realisations et programmes de travail d'unidroit

Parmi les conventions directement élaborées par Unidroit, on citera : la


convention sur la vente internationale de marchandises (1964) (La Haye) ; La
convention sur la formation des contrats de vente internationale des objets
mobiliers corporels (1964) (La Haye); la convention relative au contrat de voyage
(1970) (Bruxelle) ; la convention portant loi unifrome sur la forme d'un testament
international (1973) (Washington) ; la convention sur le crédit-bail international
(1988) (Ottawa) ; la convention sur l'affacturage international (1988) (Ottawa), la
convention sur les biens culturels volés ou illicitement exportés (1995) (Rome) ; la
convention sur la représentation en matiére de vente internationale de
marchandises (1983) (Genéve) ; la convention relative aux garanties
internationales portant sur des matériels d'équipement mobile et le protocole
portant sur les questions spécéfiques aux matériels d'equipement aéronautique
(2001) (Le Cap) et convention d'Unidroit sur les régles matérielles relatives aux
titres intermédiés (2009) (Genéve). On doit citer, à coté de ces conventions : les
principes relatifs aux contrats du commerce international qui constituent une
réalisation majeure de l'Institut (1994) (nouvelle édition et complément : 2010) ;
la loi type sur la divulgation des informations en matiére de frnachise (2002); le
guide sur les accords internationaux de franchise principale (1998).

13
Partie 2. LA CHAMBRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

A- Définition et généralités
La chambre du commerce internationale crée en 1919 représente a titre mondial
des entreprises, elle est l'unique « porte parole » reconnu de la communauté son
objectif est de favoriser les échanges exterieurs (ventes et achats a l'étranger qui
est donc aujourd’hui une obligations pour l’ensemble des pays et qu’on peut le
traduire sous l’expression « d’import et d’export » et l'investissement qui se
traduit par une operation a but lucratif caractérisée par l'existence d'un bénéfice
tant pour l'investisseur que pour l'entreprise. l'ouverture des marchés aux biens
et aux services d'ou la rencontre de l'offre et de la demande ou se fixe le prix et
les quantités échangées , et enfin la libre circulation des capitaux. Le cigle en
anglais est ICC international chamber of commerce).
Comme des milliers d'entreprises et d'organisations internationale la chambre du
commerce internationale fut présentées dans 130 pays dont notamment le
Maroc.
Son secrétariat international se trouve a Paris. La chambre du commerce
internationale rédige depuis plusieurs années des règles ou contrats types dans
tous les domaines de la vie des affaires. Ces règles sont souvent reprises dans
tous les domaines de la vie des affaires

1) Organes de la chambre du commerce international :


La chambre du commerce internationale est constituée par plusieurs
voire des milliers des societes a travers le monde entier présenté par
leur représentant personnes physique.

2) missions de la chambre du commerce international :

14
A cote de leurs représentation des entreprises les chambres du commerce
internationl peuvent également gérer des infrastructure tels que les ports
maritimes, les aeroports ainsi que les zones industrielles suite a leur emplacement
géographique encourager la création des entreprises et leur transmission par des
entretiens, des services de mise en relation des accompagnement et des
formations.
Elles peuvent également orienter les créateurs ou repreneurs d’entreprises vers
les financements adaptés
Propose des formalités simplifiées avec les cfe ( centre de formalités des
entreprises ) mais également assurer un suivi ( clubs d'entreprise, parrainages,
accompagnement)
Mais les CCI offrent bien d'autres services, elles soutiennent les industries
françaises, se regroupant parfois par régions et elles sont particulièrement utiles
pendant les crises économiques.
Elles veillent également a developper le tourisme.

3) Fonctionnement de la chambre du commerce international


La chambre du commerce international ne peut fonctionner qu'avec
l'existence de trois organes important qui sont le conseil la présidence
et les commissions
• le Conseil
Le Conseil mondial de la CCI est l'équivalent de l'assemblée générale
d'une grande organisation intergouvernementale. La grande différence
est que les délégués sont des chefs d'entreprise et non pas des
représentants du gouvernement, il y a une structure fédérale, fondée
sur le Conseil que la CCI l'organe suprême.
Les délégués nationaux (nom de comités au Conseil), qui se réunit
normalement deux fois par an.

15
Dix membres directs - en provenance de pays où il n'y a pas de comité
national - peuvent également être invités à participer aux travaux du
Conseil.
Les comités nationaux et les groupes, ils représentent la CCI dans leurs
pays respectifs.
Les comités nationaux et les groupes veillent à ce que la CCI tient
compte de leurs préoccupations des entreprises nationales dans ses
recommandations de politique aux gouvernements et aux organisations
internationales.
• la Présidence
Conseil exécutif :
Le Conseil élit le président et le vice-président pour un mandat de
deux ans. Le président, son prédécesseur immédiat et le Vice-président
forme la présidence.
Le Conseil élit également le Conseil exécutif, responsable de la mise en
œuvre de la politique de la CCI, sur la recommandation du Président.
Le Conseil exécutif a entre 15 et 30 membres, qui siègent pendant trois
ans, avec renouvellement par tiers à la fin de chaque année.
Le secrétaire général :
Le Secrétaire général dirige le Secrétariat international et travaille en
étroite collaboration avec les comités nationaux pour mener à bien le
programme de travail de la CCI.
Le Secrétaire général est nommé par le Conseil à l'initiative de la
présidence et sur la recommandation du Conseil exécutif.
• les commissions

16
Les sociétés membres et les associations professionnelles peuvent
façonner l'orientation de la CCI sur toute question commerciale
déterminée en participant aux travaux des commissions de la CCI.
Les commissions sont le fondement de la CCI, composée d'un total de
plus de 500 experts d'entreprises qui donnent généreusement de leur
temps pour formuler une politique de la CCI et d'élaborer ses règles.
Commissions examiner les initiatives proposées gouvernementales
internationales et nationales qui touchent leurs domaines de
compétence et de préparer les positions des entreprises pour la
présentation aux organisations internationales et les gouvernements.
En collaboration avec l'Organisation des Nations Unies Depuis 1946, la
CCI s'est engagée dans un large éventail d'activités avec les Nations
Unies et ses agences spécialisées. En outre, la CCI a participé
activement aux conférences mondiales des Nations Unies telles que la
Conférence sur le financement du développement, le Sommet mondial
sur le développement durable et le Sommet mondial sur la société de
l'information. Tout au long de l'année de la CCI a participé activement
aux travaux du Conseil économique et social, la Commission du
développement durable, la Commission pour le développement social,
l'information des Nations Unies et de la Communication Groupe de
travail, la Commission économique pour l'Europe, la Commission des
Nations Unies sur les organisations internationales le droit commercial,
la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement
(CNUCED), le développement des Nations Unies (PNUD), l'ONU pour
l'environnement (PNUE) et l'ONU World AIDS Campaign, entre autres.

B- La résolution des différents dérivant des relations reliant


les membres de la Chambre du Commerce International

17
On peut pas vivre et réussir dans la vie des affaires sans faire face a des
conflits et litiges qui naissent en parallele des conventions et des
réalisées au niveau du commerce international.
Pour cela la chambre du commerce internationale dans ses services de
règlement des différents a pu relever le défit en prêtant main-forte au
commerce international, par la présentation d'un nombre de certaines
solution qui sont comme suit :
1) Le rôle d’arbitre : procédure formelle dans laquelle un tribunal
arbitral indépendant composé de plusieurs arbitres tranche un
différent par une décision ayant force obligatoire et exécutoire
procédure permettant d'obtenir des mesure d'urgence
2) Les services de la cour : l'arbitrage représente l'élément essentiel
des services du règlement administré des différends
en suite en passant a travers differents mecanismes tel que,
1) l'ADR médiation et autres méthodes de résolution amiable des
différents mises en œuvre avec l'aide d'un tiers neutre,
2) l’expertise aide à la sélection d'experts et à l'administration de
procédures d'expertise en vu d'obtenir un avis indépendant sur une
question technique, juridique, financière ou autre.
3) les disputes board comité permanent mis en place pour
accompagner l'exécution d'un contrat et aider à résoudre les
difficultés à mesure qu'elles surgissent,
4) Les autorités de nominations assistance apportée à la
nomination d'arbitres et décisions sur les demandes et récusation
formulées à leur encontre dans des procédures ad hoc ,

18
5) la DOCDEX procédure sur pièces aboutissant à une décision rendue
par trois experts pour résoudre un différend relatif à un crédit
documentaire, un encaissement ou une garantie sur demande.

Conclusion
Il n'en demeure pas moins que la chambre du commerce international
reste un organe qui vie dans un monde de possibilités son but n'est pas
uniquement d'aider mais reste aussi a la recherche de l'évolution et
de l'amélioration de la qualité du règlement des différents
internationaux.
La CCI veille à ce que chacun de ses membres ou bénéficiaires puissent
en savoir plus sur ses services de règlement de différents et sur l'aide
qu'elle est en mesure d'apporter.

19
BIBLIOGRAPHIE:
Ouvrages:

Jaques BEGUIN et Michel MENJUCQ. DROIT DU COMMERCE


INTERNATIONAL . 141, rue de Javel - 75015 Paris, LexisNexis SA, 2011.

HUGUES KENFACK. Droit du commerce international. DALLOZ 4eme


édition- 2012.

MATHIAS AUDIT, SYLVAIN BOLLEE, PIERRE CALLE. DROIT DU


COMMERCE INTERNATIONAL ET DES INVESTISSEMENTS ETRANGERS .
70 rue du Gouverneur Général Eboué 92131 Issy-les-Moulineaux
Cedex , Lextenso éditions, 2014

COUR INTERNATIONALE D'ARBITEAGE, CENTRE INTERNATIONAL


D 'ADR , L'EXCELLENCE AUX SERVICES DU RÈGLEMENT DES DIFFÉRENDS
LES. SERVICES CCI DE REGLEMENT DES DIFFÉRENDS UN GAGE
D'EXPERIENCE ET D'EXPERTISE.

SITE OFFICIEL DE LA CHAMBRE DU COMMERCE INTERNATIONAL.

20
21

Vous aimerez peut-être aussi