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Principes de la

transmission WDM
Fabrice Dève

page 1 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Sommaire

1. La technologie du multiplexage en longueur d’onde


2. Les équipements WDM Long Haul, Metro et Regional
3. Gestion des systèmes de transmission WDM
4. Principes d’ingénierie WDM
5. Des réseaux WDM aux réseaux OTN
6. Les évolutions technologiques dans le domaine WDM

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Sommaire

1. La technologie du multiplexage en longueur d’onde


1. Définitions
2. Les blocs fonctionnels WDM
3. La transmission WDM
2. Les équipements WDM Long Haul, Metro et Regional
3. Gestion des systèmes de transmission WDM
4. Principes d’ingénierie WDM
5. Des réseaux WDM aux réseaux OTN
6. Les évolutions technologiques dans le domaine WDM

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Principe du multiplexage en longueur d ’onde

Transmettre sur une certaine distance plusieurs


signaux optiques sur une seule paire de fibre optique,
indépendamment de leur débit et de leur format

WDM WDM

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Position du WDM dans le modèle des couches

ATM IP
COMMUTATION
(Services de transmission (Services de transmission
(Voix, Services Intelligents) de cellules) de datagrammes)

TRANSMISSION SDH
(Transport de voix et de données
WDM avec qualité de service)
(Transmission «Fibre Virtuelle»)
FIBRE OPTIQUE
(Infrastructure matérielle de transmission)

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Principe du multiplexage en longueur d ’onde

 Larépartition des signaux est « spectrale » : à chaque


signal est affecté une longueur d ’onde ou λ

λ1 100101101011

λ2 100101101011 chaque « 1 » est une


impulsion optique
λ3 100101101011 créée par un laser

λ4 100101101011
t
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Principes de fonctionnement :WDM Long Haul
(1)

 Les liaisons WDM sont “point à point” entre deux Terminaux


 Les signaux sont amplifiés le long de la liaison par des Amplificateurs
 Certains canaux sont extraits/insérés en ligne par des OADMs
 La topologie point à point ne permet pas de sécuriser la transmission

amplificateurs OADMs

terminaux
Système de transmission WDM Long Haul
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Principes de fonctionnement : WDM Metro
 Les liaisons WDM sont “en anneau” entre deux Terminaux
 Les canaux sont extraits/insérés en ligne par des OADMs
 Les signaux peuvent être amplifiés le long de la liaison par des
Amplificateurs
 La topologie anneau permet de sécuriser la transmission

terminaux
amplificateurs
OADMs

page 8 Fabrice Dève Système de transmissionFormation


WDMContinue
Metro
Télécom ParisTech
Nomenclature OTN
 Comme en technologie SDH, on définit une hiérarchie OTN:
 Section de régénération optique
 Section de multiplexage optique
 Canal optique

Section de régénération
optique : OTS

Section de multiplexage Section de multiplexage Section de multiplexage


optique : OMS optique : OMS optique : OMS

canal optique : OCh

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Sommaire

1. La technologie du multiplexage en longueur d’onde


1. Définitions
2. Les blocs fonctionnels WDM
3. La transmission WDM
2. Les équipements WDM Long Haul, Metro et Regional
3. Gestion des systèmes de transmission WDM
4. Principes d’ingénierie WDM
5. Des réseaux WDM aux réseaux OTN
6. Les évolutions technologiques dans le domaine WDM

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Le Terminal WDM : fonctionnalités
multiplexeur booster

transpondeurs

récepteurs

démultiplexeur preamp
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L ’OADM WDM : fonctionnalités

démultiplexeur multiplexeur

amplificateur
filtre optique

transpondeur récepteur

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Le Terminal WDM : le transpondeur

 Rôle: transformer le signal optique du client SDH,


ATM, IP ou WDM en un signal optique à une longueur
d’onde donnée
photodiode
analyse de performances

signal à λgris signal à λrouge


1010110

modulateur externe
source laser
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Les composants du transpondeur WDM
Mirroir semi
 Photodiode Mirroir réfléchissant
 Conversion optique-électrique
 Régénération 3R Milieu actif Lumière amplifiée

 Analyse des performances de


transmission

 Diode laser WDM


 Distributed Feedback Bragg : raie
unique
 Stabilité fréquencielle critique : mise
en place d’une boucle de
rétrocontrôle

 Modulateur externe : LiNbO3


 Commande électro-optique
 Qualité de modulation excellente
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La régénération 2R et 3R

Reamplify
 Régénérations dans le domaine
électrique

 Les transpondeurs WDM 3R


procèdent à une triple modification
du signal :

Reshape
 Ré amplification du signal
 Remise en forme du signal
 Re synchronisation du signal

 Les transpondeurs WDM 2R ne

Resynch.
synchronisent pas le signal :
 Utilisation d’une boucle à verrouillage
de phase locale
 Ré émission des octets reçus « au fil
de l’eau »
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le multiplexeur/démultiplexeur

 Rôle : agréger les canaux colorés sur une seule fibre


(Mux) ou séparer le multiplexe en N canaux (Démux)

N canaux multiplexés
Chaque canal sur une fibre multiplexeur sur une fibre

N canaux multiplexés démultiplexeur Chaque canal démultiplexé


sur une fibre sur une fibre
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Technologies de multiplexage

 Les coupleurs optiques


• Epissure des fibres optiques d’entrée sur celle de sortie
• Coût faible
• Pertes optiques importantes (>10dB)
• Pas utilisés dans les systèmes WDM de grandes
capacité

 Les multiplexeurs AWG


• Routage des λ dans les fibres optiques par
interférences
• Pertes optiques faibles
• Utilisés dans les systèmes WDM de grandes capacité

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Technologies de démultiplexage
 Dépend du plan de fréquence
WDM
• Définit l’espacement des filtres
• Définit la qualité du filtre
 Utilisation de démultiplexeurs
AWG
 Utilisation de réseaux de Bragg
• Chaque réseau de Bragg est centré
sur une λ
• Extinction des autres λ par
interférences destructives
 Miroirs diélectriques

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le filtre de l ’OADM

 Rôle: filtre une partie du multiplexe optique (canaux


Add/Drop), il est transparent pour le reste des
canaux (canaux Express)

Canaux express
Canaux express
Canaux Add/Drop
Filtre optique
(filtre les canaux A/D)

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Aiguilleur de longueur d’onde

 Wavelenght Selective Switch (WSS) ou


tap
1x9 WSS
WSS aiguilleur de longueur d’onde
 Matrice optique
 Aiguillage de n’importe quelle
longueur d’onde
tap
9x1 coupler  Matrice non bloquante

Ports Add/Drop

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Comparaison des technologies de matrice
optique
HOLOGRA
MEMS 2D MEMS 3D BULLES
MMES
Taille max. 256×256 4000×4000 32×32 240×240

Modularité Elevée Faible Elevée Moyenne

Pertes Faibles Faibles Elevées Faibles

Vitesse Faible Faible Faible Elevée


Facilité de
Réalisée Réalisée ? Grande
monitoring
Robustesse Faible Faible Pb. D’usure Haute
Tellium –
Calient-
Fournisseurs Alcatel Trellis
Nortel-
Corvis

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Micro Opto Electro Mechanical Systems
(MOEMS) 3D

 Des miroirs dirigés par des forces


électrostatiques guident la lumière

 Les fibres et la matrice sont dans


des plans différents. Le guidage
se fait avec 2 miroirs,
accompagnés d ’un réflecteur

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Bulles

 Des bulles d ’encre


réfléchissent la lumière quand
elles sont à l ’état vapeur et la
laissent passer lorsqu ’elles
sont à l ’état liquide

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Hologrammes
 Des filtres de Bragg sont inscrits dans un matériau
solide. L ’application d ’un champ électrique les
révèle
 Existe aussi avec des matériaux liquides. On parle
alors de « liquid grating » (max 32×32)

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L’amplificateur optique
 Rôle : amplification analogique et simultanée de
l’ensemble des canaux optiques

signaux entrants fibre dopée Erbium signaux sortants

pompe laser
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Principe de l’amplification optique
Pin Pout = GPin
G
 la pompe laser transfère sa puissance à
l’ensemble des signaux à travers la fibre
dopée Erbium pour les amplifier

 1ère amplification à faible bruit et gain EDFA EDFA

par pompes laser à 980nm 980nm 1480nm

(préamplificateur)

 2ième amplification à fort gain et bruit par


pompes laser à 1480nm (Booster)

 Amplification de 20dB à 35dB. Facteur de


bruit typique de 5dB

 Amplification des canaux de la bande C


et L
• Bande C : 1530nm-1565nm
• Bande L : 1565nm-1625nm

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La protection optique

 Rôle: assurer automatiquement la continuité de la


transmission en cas de coupure sur un chemin optique

Commutateur optique
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Typologies de protection optique
Détection et commutation

Demux
 Laprotection optique est mise en W
sur coupure

œuvre dans les systèmes WDM Récepteur


Émetteur
Metro uniquement Récepteur

Demux
P
• Nécessite une diversité de
chemin optique Activation du transpondeur
de secours sur coupure par CPU

Demux
• Commutation en réception CPU
Transpondeur
W
2 types de protection optique : Transpondeur
P

Demux
• Protection de canal : O-SNCP
• Protection de multiplexe optique: O-SNCP
O-MSP W

Demux
• Protection assurée en moins de
Transpondeur
50ms P
O-MSP
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Multiplexage temporel des affluents
 Capacitéd’assembler plusieurs services sur une
longueur d’onde
• utilisation de Muxpondeurs 4ports ou 8ports
• Solution d’attente avant OTN

Muxpondeurs

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Le WDM : une technologie transparente

 Le WDM est transparent au format


• Dans la section de multiplexage optique, pas de régénération
électrique
• Dans les transpondeurs et les récepteurs, pas de correction
de la trame (sauf pour les transpondeurs WDM FEC)

 Le WDM n’est pas forcément transparent au débit


• Dans les transpondeurs et les récepteurs, la régénération 3R
est dépendante du débit
• Dans les transpondeurs et les récepteurs, la régénération 2R
est indépendante du débit

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Historique du WDM

 La technique de multiplexage en fréquence dans le domaine optique est


ancienne
 L ’amplificateur optique est l ’innovation technologique qui est apparue
en 1989
 La technologie apparaît d ’abord pour le sous-marin
• rareté du câble
• contrainte de très longues distances
• souhait d ’une transparence des systèmes
 En 1996, les premières commercialisations de systèmes terrestres Long
Haul apparaissent
 En 1998, les premières commercialisations de systèmes Metro sont
disponibles

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En résumé
 La technologie WDM repose sur le multiplexage fréquentielle : il
s’agit essentiellement d’une transmission analogique

 Cette technologie permet de multiplier la capacité de transport de


l’infrastructure en fibre optique

 Un système de transmission WDM repose sur 4 blocs fonctionnels


• La transposition en longueur d’onde et de multiplexage des canaux
(Terminal et OADM)
• L’amplification optique (Terminal, OLA et OADM)
• L’insertion et extraction en ligne de canaux WDM (OADM)
• La protection de canaux (Terminaux et OADM Metro)

 2 types de systèmes WDM : Long Haul et Metro

 La transmission WDM est transparente au format et au débit

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Sommaire

1. La technologie du multiplexage en longueur d’onde


1. Définitions
2. Les blocs fonctionnels WDM
3. La transmission WDM
2. Les équipements WDM Long Haul, Metro et Regional
3. Gestion des systèmes de transmission WDM
4. Principes d’ingénierie WDM
5. Des réseaux WDM aux réseaux OTN
6. Les évolutions technologiques dans le domaine WDM

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Bandes de transmission WDM normalisées

Pic d’absorption de l’eau


Atténuation
(dB/km)

0,33 Bande S Bande C Bande L

0,19
λ
1310 1500 1530 1560 1620 (nm)

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Les grilles de fréquence WDM
 La terminologie WDM est liée à
Technologie Espacement (nm) Système WDM
l’espacement inter canaux:
WWDM 25 Metro(Accès)
• WWDM : Widely Spaced WDM
CWDM 20 Metro (Accès)
• CWDM : Coarse WDM
WDM 1,6 Metro (Cœur)
• DWDM : Dense WDM
DWDM 0,8 Long Haul
• UDWM : Ultra Dense WDM
UDWM 0,4 Long Haul
• YWDM : Hyper Dense WDM
YWDM 0,2 Long Haul

? 0,1 Long Haul


 Le choix de l’espacement intercanal
définit :
Accès métropolitain
• Le coût de la solution de transmission
• La capacité totale de transmission Coeur métropolitain
• Son positionnement dans le réseau de
l’opérateur DWDM+
WDM Coeur longue distance
CWDM/WWDM
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Plan de fréquences DWDM Long Haul

C Band

Band
Band11Band
Band2 2Band
Band3 Band 4 Band
3 Band 5 Band
4 Band 6 Band
5 Band 7 Band
6 Band 8
7 Band 8 Band 9 Band 10 Band 11 Band 12

50 GHz inter-canal (0,2 nm)

1565 nm
1530 nm

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1605.73 nm 186.7 THz

Band 8
Ch 4
1604.02 nm 186.9 THz

2,5 THz inter-canal CWDM


1602.31 nm 187.1 THz

Plan de fréquences “DWDM et CWDM” Metro 1600.60 nm 187.3 THz


1598.89 nm 187.5 THz
1597.19 nm 187.7 THz

(20 nm)
1595.49 nm 187.9 THz

Band 7
Ch 1
1593.80 nm 188.1 THz
1592.10 nm 188.3 THz

L Band 1590.41 nm 188.5 THz


1588.73 nm 188.7 THz

Formation Continue Télécom ParisTech


1587.04 nm 188.9 THz

Band 6 1585.36 nm 189.1 THz

Ch 1
1583.69 nm 189.3 THz
1582.02 nm 189.5 THz
1580.35 nm 189.7 THz
1578.69 nm 189.9 THz
1577.03 nm 190.1 THz
1575.37 nm 190.3 THz
Band 5

1573.71 nm 190.5 THz


Ch2

1572.06 nm 190.7 THz


1570.42 nm 190.9 THz

600 GHz inter-bande


1568.77 nm 191.1 THz
1 Thz

1567.13 nm 191.3 THz


1565.48 nm 191.5 THz
1563.86 nm 191.7 THz
1562.23 nm 191.9 THz
Band 4
Ch 3

1560.61 nm 192.1 THz


1558.98 nm 192.3 THz
1557.36 nm 192.5 THz
1555.75 nm 192.7 THz
1554.13 nm 192.9 THz
1552.52 nm 193.1 THz
Band 3
Ch 4

1550.92 nm 193.3 THz


1549.32 nm 193.5 THz
200 GHz inter-canal DWDM
C Band

1547.72 nm 193.7 THz


1546.12 nm 193.9 THz
1544.53 nm 194.1 THz
Fabrice Dève
Band 2

1542.94 nm 194.3 THz


Ch 3

(1,6 nm)

1541.35 nm 194.5 THz


1539.77 nm 194.7 THz

1538.19 nm 194.9 THz

1536.61 nm 195.1 THz

1535.04 nm 195.3 THz


Band 1

1533.47 nm 195.5 THz


Ch 2

page 37

1531.90 nm 195.7 THz


1530.33 nm 195.9 THz
1528.77 nm 196.1 THz
Évolution du nombre de canaux WDM
 Début du WDM (fin 80)
• 2 longueurs d’onde largement séparées (1310, 1550nm)
 WDM de “Seconde generation” (début 90)
• 2 à 8 canaux dans la fenêtre des 1550 nm
• 400+ GHz d’espacement intercanal
 Systèmes DWDM (milieu 90)
• 16 à40 canaux dans la fenêtre des 1550 nm
• 100 to 200 GHz d’espacement intercanal
 Nouvelle generation de systèmes DWDM
• 64 à 200 canaux dans la fenêtre des 1550 nm
• 50 and 25 GHz d’espacement intercanal

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Capacité de transport WDM
 Objectif N°1 : Transporter une capacité maximale par:
 Densification de la bande passante (espacement inter canal
réduit):

 Augmentation du débit de chaque canal optique (canal 10G):

 D’étendre la bande d ’amplification (filtre à gain plat étendu):

 Ouvrir de nouvelles bandes d ’amplification (bande L, bande S):

 La fibre aura une incidence sur la capacité maximale

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Rapidité de modulation et encombrement
spectral
 Dans le cas de modulation NRZ (Non Remis
à Zéro) de 0 et de 1 équiprobables, la
fonction de modulation est :
Nb
m(t ) = ∑ bk g (t − kT ) P(ν)
k =1
 La densité spectrale de puissance est :
97%
TA 2 sin 2 (πυT ) A 2
S b (υ ) = + δ (υ )
2(πυT ) 2
2 t ν1
T=1/R
 On peut restreindre la puissance du signal
transmis à son 1er lobe

 Conséquence :
• Plus les débits sont importants, plus l’espacement
inter canal doit être important :
• ∆λ> 5GHz pour une rapidité STM-16 (2,5Gbs) ν1 ν2 ν3 ν4
• ∆λ> 20GHz pour une rapidité STM-64 (10Gbs)
∆λ>2R
• ∆λ> 80GHz pour une rapidité STM-256 (40Gbs)
page 40 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech
Qualité de transmission en WDM
 Objectif N°2 : Transporter des flux avec un minimum
d ’erreurs de transmission
• Cette qualité de transmission est définie par le BER (taux
d ’erreur binaire)
• Le BER est relié à un paramètre physique: l ’OSNR (rapport
signal sur bruit optique)
- BER= 0,5 x erfc(OSNR/√2)
• La qualité de transmission WDM demandée est : BER<10-15
Ex : Pour des canaux 2,5Gbs, l ’OSNR minimum est de 18dB

Ex : Pour des canaux 10Gbs, l ’OSNR minimum est de 24dB


 Donc l ’OSNR aura des répercussions sur l ’ingénierie WDM
page 41 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech
Pourquoi doit on se soucier d’ingénierie WDM ?
 Parce que la transmission WDM doit assurer une
excellente qualité de service
• Couche support des services voix et données
• La transmission de données nécessite un BER excellent
donc un OSNR excellent

 Parce que la transmission WDM est analogique


• Plusieurs facteurs inhérents à la transmission optique
introduisent des dégradations de l’OSNR
• Des règles d’ingénierie doivent être dégagées permettant
à l’architecte réseau d ‘éviter les limitations physiques de
la transmission WDM et de concevoir une solution
technique permettant:
- Une optimisation des coûts
- Une solution technique la moins complexe
page 42 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech
Les limitations de la transmission WDM
 Phénomènes perturbant sensiblement le BER :

Les amplificateurs optiques


le bruit des amplificateurs
la non platitude des amplificateurs

La fibre optique


la dispersion chromatique (10G/canal)
La PMD (10G/canal et plus)
Les effets non linéaires: mélange à 4 ondes, auto modulation de phase, modulation
de phase croisée,...
 Mais il faut aussi tenir compte de :

les rétroréflexions des connecteurs influencent sur le budget optique


la sensibilité du photodétecteur est influencée par la dispersion
la qualité du modulateur influence sur la qulité d ’émission des « 0 » et des « 1 »
la qualité des diodes lasers émettrices influence sur la finesse et la stabilité des
impulsions

page 43 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Le bruit d ’amplification

Puissance
perte de
signal booster atténuation en ligne démultiplexage préamp
λgris
signal

OSNR
amplification en ligne
bruit
conversion conversion
λgris en λrouge perte de λrouge en λgris
multiplexage

 La transmission WDM est analogique


page 44 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech
La non platitude du gain

P P
∆Gain

Gain
λ λ

1 n
P Nombre d'amplificateur en ligne P

λ λ
Ampli 1 Ampli n
page 45 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech
La limitation des amplificateurs optiques

 Contrainte la plus importante pour l’ingénierie WDM


 Le triplet : (distance en tout optique, débit/canal, # canaux) est
limité par l’amplification optique
 L’OSNR des canaux limite le nombre d ’amplificateurs à cascader
 Le nombre de longueurs d ’onde est limité par la zone
d’amplification (1530-1560 nm en standard) et l’espacement inter
canal

 Les moyens mis en œuvre pour lever cette contrainte


 platitude accrue des amplificateurs (Amplificateurs à Gain plat)
 introduction de Transpondeurs FEC (Forward Error Correction)
 technologie d ’amplificateurs différentes (Amplificateur
Raman+EDFA)

page 46 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Technologies d’égalisation du gain

 Égalisation par réseau de Bragg photo


inscrit x x =
• Fonction de transfert réciproque de celle de Gain
l’amplificateur
• Égalisation non dynamique
• Utilisé pour élargir la bande de transmission Egalisation
(C et L)
• Non platitude résiduelle de 2dB
 Égalisation par VOA (Variable Optical
Attenuator) VOA
VOA
Bragg VOA
• Démultiplexage des canaux et atténuation de VOA
chaque canal en fonction du profil
d’égalisation voulue CPU

• Égalisation non dynamique


• Dispositif mis en œuvre pour les systèmes
très longue portée (sous marins)
• Non platitude dynamique <0,5dB

page 47 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Technologie FEC Bit Error Rate
FEC gain ∼ 6.3 dB @ 10-15 BER
 F.E.C : Forward Error Correction
1

 Principe : BER sans FEC


• Code correcteur d’erreur inséré en fin de trame SDH permettant de
10 -10
corriger des erreurs dues à la transmission. Le débit en ligne est supérieur
au débit client. Gain du codage
• Utilise un code Reed Solomon 239/255 permettant de détecter 16 erreurs
10 -20
BER plancher
et d’en corriger 8
• Nécessite des Transpondeurs FEC dans les terminaux et OADM
BER avec FEC
10 -30
 Utilisation : -46 -44 -42 -40 -38 -36 -34 -32

• Utilisé en SDH sous marin depuis 25ans (ITU G.975) Received Optical
• Permet le transport à 10Gbs avec une puissance optique par canal réduite power (dBm)
• Permet de diminuer l’espacement inter canal et d ’augmenter le nombre
de canaux sans changement des pompes d’amplification
STM-16
• Augmente la portée optique des systèmes (un site d’amplification en plus)

FEC
STM-16
 Evolutions :
• Évolution de la trame FEC vers l ’Och : norme ITU G.709
• Définition de transpondeurs Ultra FEC à 9dB (5dB initialement) de gain PM
pour : 10Gbs @ 25GHz d’espacement, 40Gbs@ 100GHz d ’espacement
• Sans technologie FEC pas d’OTN ! 1010110

Débit 2,5Gbs
FEC Débit 2,6Gbs

page 48 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Pré-amplification Raman
 Principe :
• Utilisation d’un effet non linéaire comme amplificateur optique
• La fibre optique devient un amplificateur distribué sur 20km
• Nécessite une pompe optique ultra puissante (500mW) à
émission contra-propagative
20km
• Gain de 6 à 10dB par segment selon le type de fibre

 Utilisation :
• Transport à 10Gbs par canal, avec des amplificateurs
espacés
• Transport à 10Gbs ou 40Gbs par canal, sur de longues
distances
Bandes C et L
• Amplificateur de bande S Cascade des pompes

Gain Raman dB
9

6
 Contraintes :
3
• Nécessite une fibre de bonne qualité, avec peu d’épissures et
de connecteurs sur les 20 premiers km λ
• Pas de courbure ou de torsion de la fibre sur les 20 premiers 1443 1470 1500 1530 1560 1590 1620 en nm

km
• Utilisation de connecteurs à très faible pertes optiques

page 49 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Les limitations de la fibre optique

 3 phénomènes perturbent sensiblement la


transmission :
la dispersion chromatique
la dispersion modale de polarisation
les effets non linéaires optiques
Facteur de qualité émise
L'atténuation le long de la fibre limite uniquement
la distance
elle est compensée par les amplificateurs optiques

Atténuation
(dB/km)

0,33 Bande S Bande C Bande L

0,19
λ Facteur de qualité
1310 1500 1530 1560 1620 (nm)
après 1000 Km
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Conséquences de la transmission analogique
Attenuation:
La distance réduit le niveau de puissance

Dispersion et Nonlinearités:
distance et vitesse de transmission numérique réduisent le facteur de qualité

La détection cohérente du signal est un


problème de transmission analogique

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Manifestation des perturbations en
transmission WDM

Configuration initiale Espacement δλ Limitations


Bande passante Btot
Canal de débit * Technologie
R * Effets physique dans la fibre

Configurations modifiées
Btot
ASIC haut débit
(a) R’>R Dispersion chromatique
Dispersion modale de polarisation
Btot
(b) δλ’<δλ
δλ <δλ
Multiplexage/démultiplexage
B’tot>Btot Non linéarités optiques (FWM, SPM)

(c) Amplificateur large bande (C+L)


Effet Raman

page 52 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


a) La dispersion chromatique
 Description :
L=T/(Dδλ)
δλ∼1,2R
∆T
L= 1/(1,2R2)
 Compensation : t fibre optique t
δλ ∆T=DLδλ
 Émission de pulses lasers « chirpés » Interférences Entre Symboles
 Fibres à forte dispersion négative ajoutées à la G.652
Fibre optique ligne(SMF)
optique
TrueWave E-Leaf MetroCore/TeraLight
Disp. Chrom. (ps/nm.km) 17 4 4,5 8 et -8
 Déploiement de réseaux avec
L max non la nouvelle
compensée @ 2,5Gbs fibre
(km) de type
976 G.655,
4148 dont
3689 la dispersion
2079 est très
L max
faible à 1550 nm (différent non compensée
de la G.653)@ 10Gbs (km) 61 259 231 130
L max non compensée @ 40Gbs (km) 4 16 8 8

18 G.652
Dispersion
(ps/nm*km)

LEAF-Enh.
TrueWaveRS
2 G.653
1525

1550

1560
1530

1535

1540

1545

1555

LS
MetroCOre

page 53 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Comparaison des divers types de fibres
SMF »Bonne pour TDM @1310 nm
(G.652) »OK pour TDM @1550nm
»OK pour DWDM (avec gestion de la Dispersion)
DSF »OK pour TDM @1310 nm
(G.653) »Bonne pour TDM @1550 nm
»Mauvaise pour DWDM (C-Band)
NZDSF »OK pour TDM @1310 nm
(G.655) »Bonne pour TDM @1550 nm
»Bonne pour DWDM (C + L Bands)
Extended Band »Bonne pour TDM @1310 nm
(G.652.C) »OK pour TDM @1550 nm
(suppression du pic »Ok pour DWDM (avec gestion de la Dispersion)
d’absorption d’eau) »Bonne pour CWDM (>8 longueurs d’onde)

La principale différence réside dans les caractéristiques de dispersion chromatique


page 54 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech
a) Compensation de la dispersion chromatique
 Utilisation de fibre à dispersion
négative (DCF)
• Valeurs typique de -80ps/(nm.km)
• Pente négative
• Faible diamètre de mode : risque EDFA DCF EDFAEgalisation
EDFA
d’apparition d’effets non linéaires
980nm 1480nm 1480nm
• Atténuation linéique importants
(0,8dB/km) : Amplificateur
- La DCF est insérée entre 2 étages
d ’amplification

- Dans ce cas, l ’amplificateur optique


100km DCM 100km DCM 100km DCM 100km DCM
comporte 3 étages d’amplification
1700 ps
Dispersion
 Principes d’ingénierie de chromatique
accumulée sur
compensation de DC fibre G.652
150 ps
Distance optique km
• On compense la dispersion
accumulée à 90%

page 55 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


a) La dispersion modale de polarisation (PMD)

Causé par l’ellipticité du coeur


résultant de :
• Processus de fabrication
• Contraintes mécaniques internes
(revêtement fibre)
• Contraintes mécaniques externes
(mise en câbles)
Découvert dans les années 90
La plupart des fibres optiques
antérieures à 1997 ne sont pas
caractérisées en PMD

page 56 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


a) La dispersion modale de polarisation (PMD)
Ey
 Description :
nx

Ex ny
Impulsion incidente Impulsion résultante

 Compensation :

 Augmentation de la qualité des fibres pour avoir


une faible biréfringence (ellipticité réduite)
 Utilisation de dispositifs de compensation
spécifiques incluant, entre autres composants,
des fibres à maintien de polarisation, des formats
de transmission RZ

page 57 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


b) L’auto modulation de phase (SPM)
 Description :
Pin:

2 dBm

17 dBm

fibre optique 18 dBm


Pin

20 dBm
 Compensation :

 Utilisation de la fibre G.652


 Diminution de la puissance des EDFA et utilisation d’amplificateurs
Raman d’appoints
 Utilisation de transpondeurs FEC permettant de réduire la
puissance optique de chaque canal
page 58 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech
b) Le mélange à quatre ondes (FWM)

 Description :

fibre optique

 Compensation :

 Utilisation de la fibre G.652


 Diminution de la puissance des EDFA et utilisation d’amplificateurs
Raman d’appoints
 Utilisation de transpondeurs FEC permettant de réduire la
puissance optique de chaque canal
page 59 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech
c) Diffusion Raman stimulée (SRS)
 Description :

2.3 dB

fibre optique
 Peut apparaître dans les systèmes WDM utilisant la bande C+L

 Compensation :

 Utilisation de la fibre G.652


 Diminution de la puissance des EDFA et utilisation d’amplificateurs
Raman d’appoints
 Utilisation de transpondeurs FEC permettant de réduire la
puissance optique de chaque canal
page 60 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech
En résumé
 La transmission WDM est analogique : des limitations sur la
distance totale WDM sont introduits par les amplificateurs qui
dégradent le BER

 La montée en débit des canaux WDM font apparaître des limitations


physiques dues uniquement à la fibre optique

 La transmission WDM étant multicanaux, une importante puissance


optique est concentrée dans la fibre optique : apparition possible
d’effets non linéaires qui dégradent la qualité de transmission
optique

 Tous ces paramètres induisent des règles d’ingénierie optique et


structurent les systèmes WDM commerciaux

page 61 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Sommaire

1. La technologie du multiplexage en longueur d’onde


2. Les équipements WDM Long Haul, Metro et Régional
1. Équipements WDM Long Haul
2. Équipements WDM Metro
3. Équipements WDM Regional
3. Gestion des systèmes de transmission WDM
4. Principes d’ingénierie WDM
5. Des réseaux WDM aux réseaux OTN
6. Les évolutions technologiques dans le domaine WDM

page 62 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Fonctionnalités communes aux systèmes WDM
 Ajout des longueurs d ’onde par pas de 1
• Aucune perturbation des autres longueurs d ’onde en service
• Ajustement automatique des niveaux de puissance des pompes des amplificateurs
optiques
• Mixité des longueurs d’onde 2,5Gbs et 10Gbs
 Propagation de la perte de transmission sur l ’ensemble de la section de
multiplexage optique

 Coupure automatique des pompes dans les 2 sens en cas de coupure


fibre (mécanisme d ’ALS)

page 63 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Données typiques d’un système WDM Long Haul

 Nombre de longueurs d ’onde


• 16 à 192 canaux (longueurs d ’onde)
• 80 canaux est un standard

 Distance maximale
• 640 km (normalisée par l ’ITU-T G.652)
• Systèmes ULH > 4000km

 Nombre maximal d’amplificateurs


• 7 amplificateurs en ligne en standard
• Plus de 50 pour les systèmes ULH
• Beaucoup plus en technologie sous-marine
• Gain : 20dB, 25dB, 30dB, 33dB

 Capacité d’extraction des OADM


• 4 OADM en ligne au maximum
• 4 à 8 longueurs d’onde Add/Drop
• Extraction des canaux non reconfigurable dynamiquement

 Débit et formats acceptés


• STM-16 , STM-64, STM-256, GbE, 10GE, OTU-1 à 3

page 64 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


L ’amplificateur optique en ligne Long Haul
AMP 25
B P P P BS S B B B N O A P P
L U
1 U U LC C L L L C R M O O
1 1
D
9 4 4 A M M M AM M A A A P D M W W
U
8
A
0
8
0
8
0
P
O
P
O
N P IN OUT MON
P P N N N N E E E
OLA N D A
L
P P P
S
C
C I M
W
E
W
E
K K K K K R R R
25 P G M
U
9
dB
U U M R R 9 1 1 W
M
8 M M
P
0 P P 8 4 4 I S S
0 8 8 R U U
/ 2 0 0 E P P

1 / / P P
1 IN OUT MON 1 1 L L
0 2 2 Y Y
- 0 0
2 - -
1 1

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 1
6

page 65 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Le Terminal WDM Long Haul
AMP 25
B P P P B S B B B N O A P P
L U
1 U U L C L L L C R M O O
A M M M A M A A A P D M W W
D
9
1
4
1
4 N P IN OUT MON
P P N N N N E E E
U
8
A
0
8
0
8
0
P
O
P
O
K K K K K R R R
OLA N D A
L S
C I M
W W 9 1 1 W
P P P C E E
25 P G M
U
9
dB
U U M R R 8 4 4 I S S
M
8 M M
P
0 P P 0 8 8 R U U
/ 2 0 0 E P P

1 / / P P
1 IN OUT MON 1 1 L L
0 2 2 Y Y
- 0 0
2 - -
1 1
D
U
P P 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 1
A
L
O O 6
W W
E E
9
R R
8
0
D D D D
W W W W W W W W
U U U U
D D D D D D D D A A A A
M M M M M M M M L L L L
D D P P
X X X X X X X X U U O O
W W W W
M M M M M M M M A A W W
D D D D
T T T T T T T T L L E E
M M M M
R R R R R R R R R R
/ / / / / / / / C S
R R R R
P P P P P P P P O P S S
C C C C
M M M M M M M M M L U U
V V V V
B I P P
R R R R
I T P P
N T L L
D 1, 2, 5, 6,
E E Y Y
U 3 4 7 8
R R
A P P
L O O
W W
9 E E
8 R R
0

CH 1 CH CH C C CH C C
OF 2 3 H H 6 H H
16 OF OF 4 5 OF 7 8
192.5 16 16 OF OF 16 OF OF
THz 19 19 16 16 19 16 16
2.6 2.7 19 19 3.0 19 19
TH TH 2.8 2.9 TH 3.1 3.2
page 66 Fabrice Dève 1
Formation Continue Télécom9 ParisTech
z
2
z
3
TH
z
4
TH
10
z
5
11 12 13
z
6
TH
z
7
TH
z
8 14 15 1
6
L ’OADM Long Haul
OADM
FUSE PANEL P P AMP 20 P P S S A A B N O A P P
U U
1 U U C C D D L C R M O O
M M M M M M M M A P D M W W
IN OUTMON
P P P P N E E E
OADM 1 K R R R
AMPLIFIER 9 9 1 1 2 W
8 8 4 4 I S S
SHELF 0 0 8 8 R U U
/ /
2 0 0 E P P
1 1 / / P P
IN OUTMON
FAN SHELF 1 1 1 1 L L
0 0 2 2 Y Y
- - 0 0
1 1 - -
OADM CHANNEL SHELF 1 1
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 1
6
(4 CHANNELS E-W
4 CHANNELS W-E) W W W W W W W W A A D D D D P P
D D D D D D D D D D U U U U O O
M M M M M M M M MM A A A A W W
FAN SHELF L L L L E E
X X X X X X X X C C R R
FAN FILTER M M M M M M M M O O WWWW
T T T T T T T T MM D D D D S S
R R R R R R R R B B MMMM U U
/ / P P
E E E E W W W W S S R R R R P P
/ / / / / / / / P P C C C C L L
W W W W E E E E L L V V V V Y Y
T T R R R R
R R
E E WW
E W / / / /
/ / WWE E
1 2 3 4 5 6 7 8
WE
9 10 11 12 13 14 15 1
6

page 67 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Sommaire

1. La technologie du multiplexage en longueur d’onde


2. Les équipements WDM Long Haul, Metro et Régional
1. Équipements WDM Long Haul
2. Équipements WDM Metro
3. Équipements WDM Regional
3. Gestion des systèmes de transmission WDM
4. Principes d’ingénierie WDM
5. Des réseaux WDM aux réseaux OTN
6. Les évolutions technologiques dans le domaine WDM

page 68 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Données typiques d’un système WDM Metro
 Nombre de longueurs d ’onde
• 4 à 32 canaux (longueurs d ’onde)
• 8 canaux est un standard

 Distance maximale
• Canaux jusqu’à 2,5Gbs : 200km
• Canaux 10Gbs : 60km (distance limite sans compensation)

 Nombre maximal d’amplificateurs


• Beaucoup de systèmes sont non amplifiés
• 5 amplificateurs maximum
• Gain de 25dB environ

 Capacité d’extraction d’un OADM


• La totalité pour un OADM Terminal (32λ)
• 4 à 8 λ pour un OADM standard
• 1 à 4 λ pour un OADM petite capacité

 Protection des canaux en option


• La topologie anneau permet une sécurisation des λ
• Mécanisme de protection O-SNCP ou O-MSP

 Débits et formats acceptés :


• 2 types de cartes :
- Débit fixe : SDH (STM-1, STM-4, STM-16 et STM-64)
- Débit variable de 50Mbs à 2Gbs : Fast et GigaEthernet, ESCON, Ficon et Fiber Channel, SDI, HDTV
• Cartes Multiports : multiplexage temporel des affluents sur canal 2,5Gbs ou 10Gbs
page 69 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech
Terminal Metro : Présentation

WEST EAST

T T T T T T
T M M T T T T T T T T T C O
X X X X X X
X A A X X X X X X X X X P S
/ / / / / /
/ T T / / / / / / / / / U C
R R R R R R
R R R R R R R R R R R R
X X X X X X
X I I X X X X X X X X X
C C
C C C C λ λ λ λ E E λ λ λ λ C C C C
L L L L L L L L
I I I I I I I I

FIBER MANAGEMENT

VENTILATION

MUX/DEMUX EAST

MUX/DEMUX WEST

page 70 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


OADM Metro : présentation
WEST EAST

T T T T
T M M T T T T T T T T T T T C O
X X X X
X A A X X X X X X X X X X X P S
/ / / /
/ T T / / / / / / / / / / / U C
R R R R
R R R R R R R R R R R R R R
X X X X
X I I X X X X X X X X X X X
C C
C C C C λ λ λ λ E E λ λ λ λ C C C C
L L L L L L L L
I I I I I I I I

FIBER MANAGEMENT

VENTILATION

MUX/DEMUX EAST

MUX/DEMUX WEST

OU Maintenance Panel
OSC

Fiber Management
CPU

Ventilation

EAST WEST
Tx/Rx λ
Tx/Rx Cli
Tx/Rx λ
Tx/Rx λ

Mux/Demux West Mux/DemuxEast

page 71 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


OADM & Terminal WDM Metro: Blocs
fonctionnels

Ligne WDM Ligne WDM

Mux/Demux chainés Mux/Demux chainés

optique
Tx / Rx λ

Matrice Matrice Matrice


(OADM Grande capacité seulement) A B
électrique

Tx/Rx Client
optique
page 72 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech
Amplificateur WDM Metro : présentation

C L L C

B M M B B C O
B
A A A A A P S
A

WEST
T T U C

EAST

WEST
EAST
N N N N
D R R D D
D
I I
O C C O O
O
F E E F F
F
A A A A

FIBER MANAGEMENT

Ventilation

Equalizer/Coupleur C&L East

Equalizer/Coupler C&L West

page 73 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Protection de longueur d’onde
 Un Tx/Rx Cli envoie son signal sur 2 Tx/Rx λ ...
 Protection sur : OMX

OMX

 Coupure fibre
 Panne OMX
 Panne carte Tx/Rx λ
 Panne carte matrice λ principal λ secours

 Switch en moins de 50 ms

 Configurations anneau
...
OMX

OMX

page 74 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Protection de section de multiplexage optique

 Switch indépendant des équipements ...


WDM Metro 32 λ
OMX

OMX

 Protection sur coupure fibre uniquement

 Switch en moins de 100 ms


32 λ 32 λ

 Configurations Point à Point

 Economise les transpondeurs WDM


(Tx/Rx λ) et Mux/Demux par rapport à 32 λ
une protection de λ ...
OMX

OMX

page 75 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Le WDM Long Haul et le Métro
 Avantage du Metro :
• Flexibilité : topologies en anneau ou en linéaire (point à point) :

Toutes les λ sont à sortir


à l ’extrémité de la liaison

• Intérêt économique : chaque noeud Metro est un OADM (-30%). On évite d ’utiliser
un OLA (coût important)
• Possibilité de protéger les longueurs d’onde sans besoin d ’équipement SDH
(protection d ’anneaux)
 Avantages du Point-à-Point :
• Capacité plus importante (96 λ contre 32 λ)
• Distances plus grandes
⇒ Les deux technologies sont complémentaires

page 76 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Sommaire

1. La technologie du multiplexage en longueur d’onde


2. Les équipements WDM Long Haul, Metro et Régional
1. Équipements WDM Long Haul
2. Équipements WDM Metro
3. Équipements WDM Regional
3. Gestion des systèmes de transmission WDM
4. Principes d’ingénierie WDM
5. Des réseaux WDM aux réseaux OTN
6. Les évolutions technologiques dans le domaine WDM

page 77 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Données typiques d’un système WDM Regional
 Nombre de longueurs d ’onde
• 4 à 88 canaux (longueurs d ’onde)
• 8 canaux est un standard
 Distance maximale
• Plus de 2000km
 Nombre maximal d’amplificateurs
• Des 10aines
• Gain de 20dB
 Capacité d’extraction d’un ROADM
• 1 à 88 λ pour un ROADM standard
• 1 à 4 λ pour un ROADM fixe
• De 2 à 8 directions WDM
 Protection des canaux en option
• La topologie anneau permet une sécurisation des λ
• Mécanisme de protection O-SNCP
 Débits et formats acceptés :
• 2 types de cartes :
• Cartes Multiports OTN : multiplexage temporel des affluents sur canal OTU-1 (2,5Gbs), OTU-2
(10Gbs) OTU-3 (40Gbs)
- Affluents SDH (STM-1, STM-4, STM-16 et STM-64)
- GigaEthernet, 10GE, ESCON, Ficon et Fiber Channel, SDI, HDTV
• Carte Ethernet « Commutateur virtuel » fournissant des services Ethernet
page 78 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech
WDM Regional
Le ROADM est le
facilitateur des nouveaux
 Le WDM doit être aussi agile que la SDH services Ethernet:
• Prolifération de services très haut débits tendant
vers 10Gbs. La longueur d’onde devient le service Résidentiel: services
Video (IPTV et
services multimedia
 Créer des réseaux maillés métro pour augmenter
interactifs)
la capacité de transport et la disponibilité des
services Entreprise: Services
Business Ethernet
 Réduire les délais de configuration (MEF ELINE &
ELAN)
 Etendre la topologie maillée sur des longues Wholesale: services de
distances (>1000km) longueur d’onde

page 79 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Évolutions de l’OADM
 Déclencheurs :
• Réduire le nombre de terminaux dos à dos (réduction
des coûts)
Régénération OEO
• Apporter de la flexibilité à l’OADM en terme
d’extraction de canaux 1
1  1ère Phase d‘évolution : ROADM
• Configuration dynamique de canaux Express en Add/Drop
Add/Drop.
• Conversion de λ dans le domaine électrique en
conjonction de transpondeurs accordables

2  2ième phase d’évolution : OXC-O OADM fixe ROADM OXC-O

• Réduire la complexité de jarretièrage optique et les


erreurs humaines associées
• Créer et gérer une route optique de bout en bout Brassage automatique de λ
dans le réseau routage et routage par gestionnaire
Offre de protection de λ

2
Brassage manuel de λ
routage et jarretièrage complexe

page 80 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Evolution de la fonction de filtrage des OADM
vers le routage dynamique

ROADM Configuration avantage inconvénient

Premier disponible, # Encombrant, couteux,


ports A/D = N (tous les Fixe λ/port, non évolutif
Bloqueur de λ
λ’s) vers le multi degrés

Bas coût, taille réduite, Fixe λ/port, non évolutif


Ensemble de petites Software & hardware, vers le multi degrés
matrices simple s# A/D ports = N
(tous les λ’s)
N’importe quel groupe de couteux, software &
λ’s vers n’importe quel hardware, complexe #
Commutateur sélectif de
port, évolutif vers le multi ports A/D M < N, pas
λ
Degré évolutif par λ,
Encombrant
N’importe quel groupe de La prochaine génération
λ’s n’importe quel port, pour certains opérateurs
Optical Cross-Connect évolutif vers le multi
(OXO) degré, évolutif par λ,
software & hardware
simple, taille réduite

ROADM Regional ROADM Long haul et Metro


page 81 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech
Technologie ROADM : routage dynamique des λ

Green Port 2 Rearrangement


Rearrange: :
Blue Port 3
Red Port 8 Red Port 3
Orange Port 9


… …
Port 1 Port 1

Port 9 Port 9
Port 2 Port 2
Port 3 Port 8 Port 3 Port 8

Permet de router n’importe quelle longueur d’onde vers n’importe quel port
Égalisation dynamique des canaux
Permet d’élaborer des OADM multi degré réseau maillé
Reconfiguration réseau “Point & click”
page 82 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech
Applications des ROADM multi degrés
Partionnement d’anneaux Ajout de systèmes
Z DWR
Utilisation λ améliorée

A C
Noeud à 3 degrés

Réseau maillé
Routage à la demande

NMS
Routage à
la demande
Noeud
à 5 degrés

page 83 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Étages de commutation du RAODM

Matrice express 2.5G 10G 40G


optique LH ouULH
anneau/ maillé
Ports optiques WDM
WDM
Accordables intégrés
Terminal

Clients haut débit


(Switch/Routers)
10G - 40G 155M - 10G Clients

 ROADM :
• 1 matrice électronique (320Gbs) pour les “bas” débits eROADM
• 1 matrice optique permettant des extractions “haut” débits de groupe de 8 ports
 Evolutif à chaud de eROADM vers ROADM multi degré ou hydride
 Route de manière transparente les longueurs d’onde de 155Mb à 40G
 Extraction à chaud de longueurs d’onde
page 84 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech
Le commutateur sélectif de λ

from tap  N’importe quelle λ parmi les 88 λ


OAV
(west)
1x9 WSS
WSS to OAF de n’importe quel port et avec
(east)
n’importe quelle combinaison
 Matrice non bloquante
to OAF
(west) tap  Ports Add/drop :
9x1 coupler
• Simple canal avec transpondeur
accordable
• Interconnexion multi-canaux

Add/Drop Ports

page 85 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


ROADM Blocs constitutifs du ROADM

 Un degré RAODM est toujours composé de : OAV-….. DWR


• OAV(préamp), DWR, TxOA WSS
Express out to
• 1 OCM pour 4 degrés maximum another degree

Transmission fiber
Coupler
 L’interconnexion inter-degré est toujours

pair

OSC
effectuée de la manière suivante :
• La sortie des canaux Express en sortie du
WSS
• L’entrée des canaux Express à partir d’un OAF-….
WSS d’un autre degré

Coupler
Rx OCM

Tx OCM
Express in from
another degree

OCM

page 86 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


ROADM de Degré-2

West Shelf East Shelf


OAV-….. DWR DWR OAV-…..

WSS WSS

Coupler Coupler

OSC
OSC

OAF-…. OAF-….

Coupler
Coupler
Rx OCM

Rx OCM
Tx OCM

Tx OCM
OCM OCM

page 87 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


ROADM de Degré-2

DCM DCM

9 9
OAV-VS-U-C 8 8 OAV-VS-U-C

COM IN
COM IN
MAN-OS-CP 7 7 MAN-OS-CP
6 6

DROP

DROP

DW
WR
5 5

DEGREE 2
WR
DW
DEGREE 1

7 CH ADD/D

7 CH ADD/D
4 COM COM 4

NTWK
NTWK

OSC
OSC

3 IN IN 3
2 2
1 1

ADD/DROP

DD/DROP
COM COM

DWR

DWR
TX RX OUT OUT RX TX

9 CH AD

9 CH AD
D

D
OAF-BC-B OAF-BC-B
A1 COM COM 1A
OCM A2 OUT OUT 2A OCM
EXP EXP
E3 3E
E2 2E
E1 1E

FS06553

page 88 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


ROADM de degré 2 à 16 canaux/degré

page 89 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


ROADM de degré 8
Les connexions en réception du WSS ne sont pas indiquées
DWR DWR DWR DWR DWR OAV-…..
WSS WSS WSS WSS WSS

Coupler Coupler Coupler Coupler Coupler

OSC
Degree #2 DWR Out OAF-BC-B

Coupler
Degree #3 DWR Out

Rx OCM
Tx OCM
Degree #4 DWR Out

Degree #5 DWR Out


OAF-BC-X
OCM
Degree #6 DWR Out Coupler

Degree #7 DWR Out

Degree #8 DWR Out

page 90 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


1 O A V -… .. DW R D W R O A V -… .. 2
W SS W SS

C o u p le r C o u p le r
OSC

OSC
EXP 1-2 EXP 2-1

O A F -… . O A F -… .

Coupler

Coupler
EXP 1-3
Rx OCM

Rx OCM
Tx OCM

Tx OCM
O CM O CM
EXP 4-1
O A V -… .. DW R D W R O A V -… ..
4 W SS
3
W SS

C o u p le r
C o u p le r

OSC
OSC

EXP 1-4
EXP 3-1
O A F -… .
O A F -… .

Coupler
Coupler

Rx OCM
Tx OCM
Rx OCM

Tx OCM

O CM
OCM
ROADM à 4 degrés

page 91 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


ROADM-4 Degrés, 16 canaux/degré

page 92 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Sommaire

1. La technologie du multiplexage en longueur d’onde


2. Les équipements WDM Long Haul, Metro et Regional
3. Gestion des systèmes de transmission WDM
4. Principes d’ingénierie WDM
5. Des réseaux WDM aux réseaux OTN
6. Les évolutions technologiques dans le domaine WDM

page 93 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Supervision du WDM
Optical Supervisory Channel : canal de supervision à 1625 nm

Data Communication
Network (DCN)

Gestionnaire d ’éléments de réseau WDM


page 94 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech
Gestion des systèmes WDM
 Les 4 fonctions d’un gestionnaire : CAPS
• Configuration : des équipements, des cartes et des circuits
• Alarmes : remontée temps-réelle des événements, alarmes et défauts
- Critique : perte de supervision des équipements ou impact trafic
- Majeure : défauts gênant la supervision des équipements, dysfonctionnement pouvant avoir un impact trafic
si durée prolongée
- Mineure : défaut n’ayant pas d’impact sur les équipements, fonctionnement anormal des cartes n’entraînant
pas d’impact trafic
• Performance : activation de compteurs de performance de transmission et supervision non
intrusive
- Interfaces SDH : supervision non intrusive du B1. Vérification du J0
- Interfaces non SDH : supervision non intrusive de la transmission des trames WDM propriétaires (CRC)
• Sécurité : profils d’utilisateur avec des privilèges de gestion distincts
- Lecture : supervision de réseau
- Configuration seulement : production de services
- Maintenance : maintenance réseau
- Administrateur : gestion des profils utilisateur et du système informatique
- Debug : utilisation de commandes de diagnostic équipement bas niveau. Réservé au fournisseur WDM
 2 types d’architecture de gestion :
• SNMP sur pile UDP/IP : plus adaptée à un environnement d’administration Datacom
• TNM (Telecommunication Network Management) sur pile OSI : adaptée à une gestion
d’opérateur
page 95 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech
Transparence des interfaces WDM

 WDM Long Haul


• Interfaces de type « SDH » :
- Gestion des octets A1, A2, et B1 uniquement
- Transparence au contenu (Voix, Data, Vidéo) et à la structure de la payload
de la trame SDH (VC structurés, cellules ATM, VC concaténés)
- Supervision de l ’octet B1 (non-intrusive)

 WDM Metro
• Interfaces de type « SDH » : idem que WDM Long Haul
• Interfaces « multiprotocoles » :
- Totalement transparente au débit et au type de trafic, transporté de manière
native (non-encapsulé dans de la SDH) : pas de B1 !

page 96 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Gestion non intrusive de l’octet B1

 Le transpondeur vérifie la qualité de la transmission (supervision B1)


 Le système WDM ne modifie pas l’octet B1 en cas d’erreur
Alarme B1 sur Alarme B1 sur
réception client réception ligne

Trame SDH avec MS erronée

Trame SDH sans erreur

 En fonction du nombre d’alarmes et de leur localisation, l’opérateur est


capable d’incriminer le système WDM ou l’équipement SDH raccordé
Alarme B1 sur
Pas d’alarme réception ligne

page 97 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Gestion du WDM Long Haul

 Configuration :
• Déclaration du type d’équipement Terminal OLA ou OADM
• Activation des cartes transpondeurs d’émission et réception
• Pas de configuration des circuits ni du système d’amplification
optique
• Pas de commande de maintenance de type Loopback

page 98 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Gestion du WDM Metro

 Configuration :
• Déclaration du type d’équipement Terminal OLA ou OADM
• Activation des cartes transpondeurs d’émission et réception
• Configuration des circuits :
- Protégé ou non protégé

- Passthrough (régénération électrique)

Anneau 1
– Régén. OEO dans le même anneau

- Brassage de canaux
– Régén. OEO et transit sur deux anneaux
Anneau 2
• Commande de maintenance de type Loopback

page 99 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Bouclages Logiciels en WDM Metro

• Facility = vers l’extérieur, côté optique


• Terminal = vers la matrice, côté électrique

Facility Terminal

Tx/Rx λ WDM Matrice Client WDM Matrice Client

Tx/Rx Cli WDM Matrice Client WDM Matrice Client

page 100 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


En résumé
 Les équipements sont supervisés sur un gestionnaire spécifique
 Les flux de gestion passent au travers d’un réseau de routeur IP
 La gestion de l’amplification optique est effectuée automatiquement
par les équipements WDM
 La supervision du trafic est non intrusive
• supervision SDH non intrusive du B1
• La supervision non intrusive d’autres formats « data (Ethernet, Fiber
Channel) reste propriétaire
 Seul le WDM Metro nécessite une configuration des canaux optiques
par l’opérateur et propose des commandes de diagnostic

page 101 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Sommaire

1. La technologie du multiplexage en longueur d’onde


2. Les équipements WDM Long Haul, Metro et Regional
3. Gestion des systèmes de transmission WDM
4. Principes d’ingénierie WDM
1. Principes généraux d’ingénierie optique
2. Ingénierie WDM Long Haul
3. Ingénierie WDM Metro
4. Déclencheurs économiques des systèmes WDM
5. Des réseaux WDM aux réseaux OTN
6. Les évolutions technologiques dans le domaine WDM

page 102 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Règles d’ingénierie WDM

1. Étude de la matrice de trafic

2. Positionnement des terminaux et des OADM

3. Mesure de la perte optique de chaque segment de transmission + marge


optique de vieillissement réseau

4. Sélection des sites de déploiement des équipements WDM


5. 2 cas :
1. WDM Long Haul : sélection du gain des amplificateurs EDFA + utilisation de
transpondeurs FEC+ utilisation d’amplificateurs Raman le cas échéant
2. WDM Metro : utilisation de transpondeurs WDM de portée étendue ou utilisation de
régénération OEO ou d’amplificateur EDFA

page 103 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Règles d’ingénierie
Débit des longueurs d’ondes
 Plus le débit par canal augmente plus L’OSNR en réception doit être plus
élevé
- 30dB @40Gbs
- 24dB @10Gbs
- 18dB@2,5Gbs
 De plus, la transmission à 10Gbs par canal et au delà nécessite la mise
en œuvre de compensation de dispersion chromatique
- Dispersion chromatique se traduit en atténuation supplémentaire
 A partir de 40Gbs/canal il faut prendre en compte la PMD
- modulation RZ et récepteur cohérent
 Favoriser des « pas » d’amplification de 15-18dB pour des débits de
40Gbs par canal, 18-22dB pour des débits de 10Gbs par canal contre des
pas de « 20-25dB » pour des débits de 2,5Gbs par canal
- Impact sur les nombre de « shelter »

page 104 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Distance optique vs espacement inter OLA

Capacité par longueur d’onde (Gb/s) Espacement inter OLA


20
60 km

10
80 km

100 km
5
120 km

140 km
2.5
0 2000 4000 6000 8000
Longueur Totale du Systeme WDM (km)

La portée du système et son coût dépendent fortement de l’espacement inter OLA


page 105 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech
Règles d’ingénierie
 Amplification
• Utiliser des transpondeurs FEC plutôt qu’une amplification EDFA
élevée
- Bonne efficacité du FEC en dB
- Lisse les investissements par longueur d’onde plutôt que par système
d’amplification
• Utiliser l’amplification Raman en dernier recours
- Fibre optique de très faible atténuation et avec des épissures parfaites sur
les 20 premiers km
- Amplification plus efficace avec la G655/G652 (diamètre de cœur)
• WDM Metro : éviter l’utilisation d’amplificateur optique
- Complexe à mettre en œuvre
- Réduit l’intérêt économique du WDM Metro

page 106 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Règles d’ingénierie

 Amplification/compensation de la dispersion chromatique à


10Gbs et au delà
• On compense en « moyenne » entre 2 équipements d’extraction de
longueur d’onde installés sur le même type de fibre
- Si l’on a un chainage de fibre de nature différente on compense
exactement la dispersion chromatique au niveau de la jonction entre les
fibres de nature différente
• On peut donc « sur-compenser » un span court pour « sous-
compenser » un span long
- Pour soulager l’amplificateur EDFA et ainsi minimiser le bruit généré
optimisation OSNR

page 107 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Règles d’ingénierie

 Choix du nœud d’extraction de trafic OADM/ROADM vs Terminal


• Le choix s’impose par le nombre de longueurs d’onde à extraire sur
un site et par le nombre de systèmes WDM aboutissant dans le site
- Moins de 8 longueurs d’onde à extraire OADM fixe
- Plus de 8 longueurs d’onde à extraire et/ou 3 directions WDM ou plus
différentes dans un site ROADM
- Un terminal sur un site à grande capacité d’extraction
• Privilégier l’OADM pour rester en tout optique le plus loin possible
- Économique pour l’opérateur
- Permet de fournir des services de longueurs d’onde plus bas coût
- Permet une évolutivité vers les haut débits à plus bas coût
- Simplifie la supervision des longueurs d’onde

page 108 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Règles d’ingénierie
 Déploiement des longueurs d’onde
• Démarrer en bande C
• Organiser la bande C en sous bandes homogène en débit/canal
- Sous bande 2,5Gbs
- Sous bandes 10Gbs
• Pour des ingénieries optiques « limites » (pas d’amplification élevé,
systèmes ultra long haul), on peut réduire le nombre maximal de
longueurs d’onde déployer des sous bandes de longueurs proche
de 1550nm (bonne platitude du gain, OSNR optimal)

page 109 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Règles d’ingénierie
 Choix des transpondeurs
• Installer systématiquement un transpondeur accordable en secours
sur le systèmes WDM
• A défaut de transpondeurs accordables, réserver un canal de
secours
- Passthru s’il n’y a pas d’OADM

- Add/drop si le système comporte des OADM

• Multiplexer le plus possible les affluents de débit <10Gbs sur des


canaux STM-64 ou OTU-2
- Ex: à partir de 2 STM-16 dont l’insertion/extraction se situent aux mêmes
points du système WDM

page 110 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Sommaire

1. La technologie du multiplexage en longueur d’onde


2. Les équipements WDM Long Haul, Metro et Regional
3. Gestion des systèmes de transmission WDM
4. Principes d’ingénierie WDM
1. Principes généraux d’ingénierie optique
2. Ingénierie WDM Long Haul
3. Ingénierie WDM Metro
4. Déclencheurs économiques des systèmes WDM
5. Des réseaux WDM aux réseaux OTN
6. Les évolutions technologiques dans le domaine WDM

page 111 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Matrice de trafic et déploiement WDM
 La matrice de trafic définit les points d ’arrêts du WDM
 L ’équipement WDM est choisi selon la capacité du noeud
• Capacité maximale cible < capacité Add/Drop OADM : OADM

Client 1 Client 1
Client 2 Client 2
Client 3 Client 3

• Capacité maximale cible > capacité Add/Drop Terminaux : « Back to Back »

Client 1 Client 1
Client 2 Client 2

Client 3 Client 3

Client 4 Client 6
Client 5 Client 7
Client 8

page 112 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Règles d’ingénierie système WDM Long Haul
 Limites propres à la technologie
• Le triplé distance x capacité x débit est limité
• Le nombre d ’amplificateurs en ligne est limité
 Règles d ’ingénierie standard à 2,5 Gb/s (STM-16)
• Budget optique de 25 dB entre les sites :
- 8 tronçons pour une capacité de 16 λ maximum
- 5 tronçons pour une capacité de 40 λ maximum
• Budget optique de 30 dB entre les sites :
- 5 tronçons pour une capacité de 16 λ maximum
- 3 tronçons pour une capacité de 40 λ maximum
• Budget optique de 33 dB entre les sites
- 4 tronçons pour une capacité de 16 λ maximum
- 2 tronçons pour une capacité de 40 λ maximum
 Exemple d ’ingénierie affinée : Nombre de tronçons 1 2 3 4 5

Budget optique maximal des tronçons


34 33 32 31 30
avec des amplificateurs 30 dB

page 113 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Utilisation de transpondeurs FEC en
transmission longue distance

30-50% du coût total du système !


Régénération OEO

Solution sans FEC


1,600km

5x80km 5 x 80km 5x80km 5x80km

Solution avec FEC Terminaux dos à dos


1,600km

20 x 80km

page 114 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Utilisation de l’amplification Raman
 Les sites de déploiement des équipements WDM peuvent être
éloignés
• Jusqu’à 150km
• Complément d’amplification par préampli Raman

80 km 100 km 130 km 50 km 80 km

20 dB 25 dB 33 dB 12 dB 20 dB

 Cas extrême : les festons


• Équipements WDM terrestres mais fibre optique immergée
• Distance de 300km maximum
• Utilisation d’amplificateurs EDFA fort gain (50dB) + Raman
• Ex : transmission Corse-continent
< 300 km

60 dB

page 115 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Sommaire

1. La technologie du multiplexage en longueur d’onde


2. Les équipements WDM Long Haul et Metro
3. Gestion des systèmes de transmission WDM
4. Principes d’ingénierie WDM
1. Principes généraux d’ingénierie optique
2. Ingénierie WDM Long Haul
3. Ingénierie WDM Metro
4. Déclencheurs économiques des systèmes WDM
5. Des réseaux WDM aux réseaux OTN
6. Les évolutions technologiques dans le domaine WDM

page 116 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Le problème du budget optique en WDM Metro
 Les canaux WDM sont répartis en bandes

 Les canaux d’une même bande sont multiplexés entre eux

 Les bandes sont multiplexées entre elles dans les OADM et


terminaux

 Ces cascades de multiplexage et démultiplexage introduisent des


pertes optiques

 Solutions palliatives aux pertes optiques :


• Utilisation de transpondeurs WDM à portée étendue ou FEC
• Régénération OEO : dans le cas où certains canaux d’une bande sont
extraits mais pas tous
• Passthrough optique : dans le cas où tous les canaux d’une bande donnée
ne sont pas extraits sur l’équipement
• Utilisation d’OFA : dans le cas où le nombre de canaux WDM en transit est
important

page 117 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Exemples de régénération du signal en WDM Metro

 Hypothèses :
• 1 bande = 4λ
• 8 bandes par OMS O O
E E
O O

 Régénération OEO B1
B1 B1
B1

B2 B2
 Passthrough optique

Demux 1/2

Mux 1/2
B1+B2 B1+B2
B1

 Amplification optique
• L’introduction d’un OLA B1+B2+B3+B4 B1+B2+B3+B4
nécessite des terminaux WDM OLA
Metro systématiquement
page 118 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech
Ingénierie WDM Metro

 Transmission en anneau : protection de λ λ protégée

 Transmission point à point avec protection OMS


λ protégée

 d’anneaux : brassage OEO des λ


Interconnexion d’
λ protégée λ protégée

 Transmission point à point avec ré


régénération OEO : λ non protégée
λ non proté
protégée

page 119 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Ingénierie de raccordement de clients
quelques km

 Raccordement distant sur les OCI λ protégée λ non protégée


Site client

 Raccordement par liaison point à point λ protégée

 Raccordement par liaison point à point λ protégée


en double attachement

 Raccordement par anneau de collecte λ protégée

Filtre W
 Raccordement par utilisation d ’éléments
passifs (OMX connectorized
connectorized)) λ protégée

Attention : le budget optique est calculé de bout en bout Filtre E


page 120 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech
Ingénierie hybride WDM Metro + Long Haul
 Remarques : fonctionne uniquement pour les services SDH ou
data sur SDH

 Anneaux hybrides :protection de λ extraites sur WDM Metro

λ protégée

 Protection de λ en anneau virtuel :

λ protégée

page 121 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Équipements intégrant des interfaces WDM
 Ingénierie : transmission métropolitaine
sur grille CWDM Small form Factor Plugable
 Utilisation d’interfaces colorées : SFP
(Small form Factor Pluggable)
 Utilisation de
multiplexeur/démultiplexeur

ADM
Equipements ADM SDH Switch ATM Switch Ethernet Router IP DSLAM
Interface STM-N VCX-NC sur STM-N GbE ou 10GE GbE ou POS GbE ou STM-N

λ1 λ2
λ2 Mux/Demux CWDM

ADM
λ non protégée λ3
ADM

λ3
λ1
λ4 <30km
λ4

page 122 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Sommaire

1. La technologie du multiplexage en longueur d’onde


2. Les équipements WDM Long Haul et Metro
3. Gestion des systèmes de transmission WDM
4. Principes d’ingénierie WDM
1. Principes généraux d’ingénierie optique
2. Ingénierie WDM Long Haul
3. Ingénierie WDM Metro
4. Déclencheurs économiques des systèmes WDM
5. Des réseaux WDM aux réseaux OTN
6. Les évolutions technologiques dans le domaine WDM

page 123 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Les déclencheurs du déploiement WDM

 Fibres enterrées
• Parc FO existant
 Droits de passage dans les conduits
• Location ou achat
 Enfouissement des Fibres
• Couteux en temps en argent et/ou location
• €12,000 to €70,000 par Km
 Régénérateurs 3R
• Encombrement, puissance, exploitation dans le POP
 Exploitation plus simple,du réseau
• Complexité d’ingénierie proportionnel au nombre d’éléments
• Configurations des services longues car proportionnelle au nombre d’éléments
• GTR élevée car temps de diagnostique proportionnel au nombre d’éléments
• Evolutivité du réseau complexe et couteuse
• Etc…

page 124 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Avantages du WDM

L ’augmentation du débit sur une seule paire de fibres


 L ’amplificateur optique amplifie toutes les longueurs
d ’onde
 La transparence au débit et au format

page 125 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Intérêt économique du WDM par rapport à la
SDH

 Cas d ’étude 1 : liaison longue distance (600 km)


 Cas d ’étude 2 : liaison moyenne distance (300 km)
 Cas d ’étude 3 : liaison courte distance (50 km)

Liaison longue distance Liaison moyenne distance Liaison courte distance

Coût
Coût

Coût

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16

Nombre de couches SDH Nombre de couches SDH Nombre de couches SDH

SDH sur WDM SDH SDH sur WDM SDH SDH sur WDM SDH

page 126 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Justification économique du WDM

Transmission SDH —10 Gbps


40km 40km 40km 40km 40km 40km 40km 40km 40km
TERM 1310 1310 1310 1310 1310 1310 1310 1310 TERM
TERM RPTR
1310 RPTR
1310 RPTR
1310 RPTR
1310 RPTR
1310 RPTR
1310 RPTR
1310 RPTR
1310 TERM
TERM RPTR
1310 RPTR
1310 RPTR
1310 RPTR
1310 RPTR
1310 RPTR
1310 RPTR
1310 RPTR
1310 TERM
TERM 1310
RPTR 1310
RPTR 1310
RPTR 1310
RPTR 1310
RPTR 1310
RPTR 1310
RPTR 1310
RPTR TERM
RPTR RPTR RPTR RPTR RPTR RPTR RPTR RPTR

Transmission DWDM —10 Gbps OC-48


OC-48
OC-48 OC-48
OC-48 120 km 120 km 120 km OC-48
OC-48 OLA OC-48
OLA OLA OA

4 Paires de FO 1 Paire FO
32 Regenerateurs 4 OLA

page 127 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Quels systèmes WDM doit-on déployer ?
Des solutions différentes à des coûts différents
 WDM Metro
• Pour du transport « bas coût » de services de données point à point protégé ou non.
• Ne pas utiliser l’amplification optique (augmentation des côut + gestion complexe des OLA)
• Extension des services < 100km
 WDM Long Haul
• Backbone très haut débit pour raccorder 2 puits de trafic opérateurs
• L’usage de l’OADM n’est qu’un appoint pour extraire quelques longueurs d’onde
• Capacité de transmission de plusieurs Terabit/s
• Économiquement rentable sur les longues distances ou pour d ’importantes capacités de
transport
 WDM Regional
• La solution OTN (multiplexage haut débit, réseau maillé multi directionnel, sécurisation
automatique des longueurs d’onde)
• Certainement la solution de remplacement des systèmes WDM Long Haul point à point
• Héberge des « nœuds » de service Ethernet

page 128 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


En résumé
 Une ingénierie optique se doit d’être la moins complexe…
• Éviter au possible la pré amplification Raman en WDM Long Haul
• Éviter l’amplification optique en WDM Metro
• Utiliser plutôt la technologie FEC, plus versatile

 …et la moins côuteuse
• Éviter les terminaux dos à dos : minimiser les régénérations OEO
• Privilégier des solutions évolutives : prévoir des marges optiques sur les ingénieries
WDM de départ

 La criticité des services de transmission a un impact sur l’ingénierie


optique
• Pour une protection SNCP, le segment le plus long fixe la contrainte
• Besoin éventuel de double adduction, de routage physiquement disjoint

 L’infrastructure physique est cruciale


• Qualité de la fibre optique : atténuation faible
• Choix de fibre G.652 ou G.655 pour le WDM Long Haul et G.655 pour le WDM Metro
page 129 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech
Sommaire

1. La technologie du multiplexage en longueur d’onde


2. Les équipements WDM Long Haul et Metro
3. Gestion des systèmes de transmission WDM
4. Principes d’ingénierie WDM
5. Des réseaux WDM aux réseaux OTN
6. Les évolutions technologiques dans le domaine WDM

page 130 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Nécessité d’une nouvelle hiérarchie numérique
 Augmentation des débits des services de transmission
• GbE, 10GE, STM-16, STM-64, FC 4Gbs,…
 Définir un mode de transmission orienté circuit sur le modèle SDH
• Hiérarchie synchrone avec multiplexage de circuit « bas débit » dans
un conteneur « haut débit »
• Des indicateurs sur la qualité de la transmission
• Définition d’une super trame de transport : ITU-T G.709

2002 fin 2005 2009


IP router

switch
switch switch ADM SDH IP router
ADM SDH IP router ATM
ADM SDH ATM ATM
Equipement OTN Ethernet
Equipement WDM Equipement WDM
fibre optique
fibre optique fibre optique

interface SDH interface OCh Autre type d ’interface : GbE


page 131 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech
G.709 OTN for Multi-Protocol Transport
• Trame numérique nouvelle permettant de transporter un éventail de format client de manière
transparente
• Hierarchie de multiplexage permettant le transport des services multipléxés dans un conteneur
haut débit (40Gbs, bientot 100Gbs)
• Une supervision riche à la “SDH”
• Un FEC standardisé permettant le transport en tout optique sur de longues distances
• Asynchrone par nature (comme SDH) : Evite ainsi un plan complexe de distribution de la
synchronisation au travers du réseau (à l’inverse de la PDH)

page 132 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Sections de la hiérarchie OTN

page 133 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Hiérarchie OTN

Domaine optique Domaine électrique

page 134 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Les conteneurs OTN
 OPUk : conteneur du signal client.
• La justification de débit est effectuée à ce niveau.
• Le conteneur n’est plus modifié jusqu’à son extraction terminale.
• Analogue au Ck SDH
 ODUk : entête du conteneur signal client
• Analogue au POH SDH
 OTUk : conteneur « high Order »
• Effectue le multiplexage des conteneurs client dans un conteneur
plus haut débit
• Insertion du FEC
• Analogue au VCk « high Order » en SDH

page 135 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Débit des OPU, ODU et OTU

page 136 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Extension OTN G.709 pour les “bas débits”

 Extension transparente OPVC1-n


Services du multiplexage aussi bas que STM-1 (OPVC1)
Services OPVC1-n
Fast Ethernet, OC-3/STM-1 1 HD-SDI 10

ESCON, ASI, SDI 2 2 Gbps FibreChannel – FC200 12

OC-12/STM-4 4 OC-48/STM-16 N/A1

1 Gbps FibreChannel – FC100 6 OC-192/STM-64/10GbE WAN N/A1

Gigabit Ethernet 7 10GbE LAN, 10Gbps FC N/A1

1. mapped directly into OTU1/OTU2


OPVC1 ODU-1
155 Mbps 2.5Gbps ODU-2
10 Gbps
1 ODU-3
40 Gbps
Sub-
Wavelengths

16

Multiplexage OTN
page 137 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech
Trame OPUk

 PSI : Payload Strucutre Identifier


 Décrit le type de signaux client contenu
 JC : Justification Control
 Définit le besoin en justification
 NJO : Negative justification Opportunity
 PJO : Positive Justification Opportunity

page 138 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Trame ODUk

 TCMi : Tandem Connection Monitoring


 TTI : Trail trace Identifier
 BDI : Backward Defect Identification
 BEI : Backward Error Identification
 STAT : Path Monitoring Status
 GCC : General Communication Channel
 APS : Automatic Protection Switchning

page 139 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Trame OTUk

page 140 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Sommaire

1. La technologie du multiplexage en longueur d’onde


2. Les équipements WDM Long Haul, Metro et Régional
3. Gestion des systèmes de transmission WDM
4. Principes d’ingénierie WDM
5. Des réseaux WDM aux réseaux OTN
6. Les évolutions technologiques dans le domaine WDM
1. Évolutions des débits vers le 100Gbs
2. Mise en place d’une couche photonique : ASON

page 141 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


La course au débit…

System Capacity
(Tbps)
6

5
Croissance 50%

4 Croissance du trafic:
40G per λ between 40x100G
10G inadéquat après 2010-12
3 2009-10
Croissance 30%
2
40x40G
1
80x10G
50chx10G

1H08 2H08 1H09 2H09 1H10 2H10 1H11 2H11 1H12 2H12

10G 10G Maturity 10G in decline Inefficient Inefficient Inefficient


40G Introduced 40G Deployed 40G in decline Inefficient
100G Not Available Not Available Introduced 100G Deployed

page 142 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


L’IT pousse vers le 100G

Interconnexion de Router
Evite l’aggregation de liens (limité à 8 ports)
Evite le coût d’activation d’une paire de fibre
Améliore les performances des Data Center
Interconnexion de SAN
Cluster géographique de serveurs virtualisés
Répond à des besoins spécifiques du milieu financier et de la recherche
Grid Computing, Cloud Computing

SDH limitée à 40G


Demande croissante pour 100G

page 143 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


100G : les Standards

Definition du G.709 OTU-4


ITU-T Study Group 15
• Proposition pour un débit optimisé 100GbE ~112 Gbps vraisemblablement
• Inclut également le multiplexage de sous débits (e.g. 10x10G; 2x40G + 2x10G)

Proposition OTU4 = 130Gbps


Cible Standard
Proposition OTU4 = 112Gbps

2007 2008 2009 2010

P802.3baTask Force formé Cible Standard

Definition du 40GbE & 100GbE


P802.3ba Task Force
• Support d’une structure MAC de débit de 40 Gbps et 100 Gbps
• Autorise le transport transparent du 40GbE & 100GbE sur OTN
• Spécification de la couche physique :
1m backplane 10m copper 100m MMF 10km SMF 40km SMF
40GbE    
100GbE    

page 144 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Les challenges du 100Gbs pour les
technologies optiques

Challenges

Doit fonctionner sur les infras WDM 10Gb actuelles et en


paralèlle de canaux 10G et 40G
Portée comparables à celles du 40G
Support des contraintes de fibre optique (DC, PMD,…)
Multiplexage de sous débits 10G et 40G
Fournir une efficacité spectrale accrue
Coût du bit comparable aux technologies 10G/40G
Réduction de l’encombrement et de la puissance électrique
nécessaires

page 145 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Disponibilité du λ 100Gbs courant 2011
2 x 10G FlexiPorts

Muxceiver
2 x 40G FlexiPorts
• 40GbE 1 x 100G (OTU-4 w/ EFEC)
• OC-768 • longueur d’onde unique
• STM-256 • espacement 50GHz
• OTU-3/2e
• portée 1000 – 1500 km
1 x 100G FlexiPort XCVR
• 100GbE
• OTU-4

Capacité de 8 Tbps
ASIC 2 de 20-30
Modulation PM-QPSK couplée à un récepteur Cohérent Millions de
 Excellente tolerance à la Dispersion Chromatique portes logiques
 Excellente tolerance à la PDM de 1ère & 2nde ordre
 Excellente sensibilité à l’ OSNR

page 146 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Sommaire

1. La technologie du multiplexage en longueur d’onde


2. Les équipements WDM Long Haul, Metro et Régional
3. Gestion des systèmes de transmission WDM
4. Principes d’ingénierie WDM
5. Des réseaux WDM aux réseaux OTN
6. Les évolutions technologiques dans le domaine WDM
1. Évolutions des débits vers le 100Gbs
2. Mise en place d’une couche photonique : ASON

page 147 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Eléments clés d’une infrastructure dynamique

Prérequis

Automatisation et auto protection

Matrice de trafic configurable/re-Routable

Formats de trafic configurable

Croissance imprédictible Bande passante évolutive

Technologies facilitatricess

Capacité de G.709 OTN Routage Automatisation par


transmission Transport Optique plan de contrôle
élevée transparents Interfaces Configuration rapide,
80xλ 40G signaux client programmable s: facilitée de migration du
aujourd’hui Conteneur flexibilité des trafic, resilience des
normalisé services fournis services améliorés
(restauration)
page 148 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech
Les grandes évolutions des réseaux de
transport

Data efficiency Exploitabilité multi-


Data overlays (Vitrual Switch) niveaux

Asynchronous WDM 3rd Gen SONET/SDH


transmission capacity Next big
ASON
thing
SONET /SDH 2nd Gen SONET/SDH
manageability ROADM

Transport transparent OTN exploitabilité


des données Eth SAN des λ, G.709

-10 2000 2005 +10

page 149 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Evolution du réseau de transport

FR IP/MPLS
Services

Carrier
ATM Ethernet
Service Ethernet LAN
OTN
Clients Évolution vers…
Evolution vers…
Des nouveaux Évolution
Infrastructure
Services vers…
Multi-Service
Infrastructure

Agile WDM
SDH Mesh Évolution
Switching vers…
Prémices du…
Routage λ
SDH Rings Routage λ
Switching

ROADM
Transmission WDM

page 150 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Evolution des plates-formes WDM Metro/Regional
Application
Access + Metro Core-
Core- Servers
Aggregation Edge

Services Services
Service Convergence: sur Ethernet ouOTN Ethernet
Entreprise
agrégés
Services
Optiques
Legacy SONET/
SDH “Clients” IP/MPLS
Services
Paquets
Triple Play Ethernet/
Residentiel OTN/WDM Ethernet WAN

Aggregation
DSLAM
Plate-forme convergente
OTN
permettant une simplification du réseau
Backhauling de
réseaux mobiles
SONET/SDH
Demarcation/ Aggregation/ Distribution Services
optiques
Concentration Backhaul agrégés
WDM

Gestion des services sur infrastructure multi-niveau Noeuds de services


CES = Carrier Ethernet Switch (SAS)
page 151 CESR = Carrier Ethernet Switch Router
Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech
Transport optique multi-niveaux: OTN + couche Photonique

Low-Med Low-Med Speed at OTN Layer


Speed
Clients
Couche OTN

OTN Plan deancontrôle


Layer is “internal client” to the Gestion et
multi-niveaux
photonic layer plannification /
High outils de conception
de réseau
Speed λ
CN4200RS
Couche Photonique λ
CN4200RS
Clients
High Speed at Photonic Layer

Réseau optique multi-niveaux


• La couche OTN est structurée de brasseurs TDM hybrid (SDH/OTN), sous-multiplexage de services optiques <10G
• Couche photonique composée de brasseurs optiques (OXO) pour les services haut débits et l’agrégation de services
optiques <10G sur des conteneurs haut débit (40G-100G)

page 152 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Réseau optique– avant Protection basée anneau peu
efficace en terme de bande
passante
Empilement Back-to-back
d’ADMs ADMs

PDH MSPP
SDH /
10/100 SONET/SDH SONET

GbE
IP/MPLS
Des noeuds séparés
Separate nodes pour
for les
service SDH et and
SONET/SDH les servoces
virtual
Ensemble de λ distintes
de λservices
wavelength
pour chaque type de
service haut débit Brassage
entreprise manuel

OC/STM-n

FC/GbE
Long Haul WDM
SDI WDM

L2 Ethernet

muxponders. Back-to-
back pas de PM bout en λ partiellement utilisée Protection 1+1 couteuse,
bout du service optique spécifique par service et et partiellement efficace
par destination

page 153 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Réseau optique– après

Plus
Ensemble de λ d’empilement IP/MPLS
partagées pour ni d’ADMs
tout type de back-to-back
Legacy service et
destination L2 EoS
PDH or
EoOTN
10/100

OC/STM-n
SDH
FC/GE OTN/WDM
Long Haul
OTN WDM
SDI

L2 10/100/GbE
(incl. PDH
pseudowires)
Moins de λ bien utilisées avec
Brassage OEO possibilité de restauration

U n seul noeud pour les


services SDH et de λ
Aucun back-to-back
muxponders. Supervision bout
en bout des services optiques

page 154 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Evolutions du transport WDM
 Systèmes ULH (Ultra Long Haul) : 4000km
• Transport du 10 Gbs à plus faible coût :
- Nouvelle génération d’amplificateur EDFA bas coût
- Introduction de nouveau type de codage : duobinaire
- DCM bas coût
• Évolution vers le 40Gbs par canal
- Amplification 20dB
 Introduction du ROADM dans les systèmes
• Mise en place d’OTN
- Topologies maillées
- Mutliplexage affluents SDH, vidéo, stockage, Ethernet
- Routage dynamique des longueurs d’onde
 Introduction de transpondeurs accordables
• Simplification du stock de maintenance des transpondeurs
 Introduction d’interfaces OTN
• OTU-3 4000km maximum
Pompe Raman
Transpondeurs
WDM sur Brasseur OTN

50-80km
192λ @10Gbs
ROADM OADM
Accordables

page 155 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Migration vers le ROADM Long Haul

WDM 1ère génération

WDM 2nde génération

Saturation du premier sous système


remplacement WDM ULH

Saturation du deuxième sous système


Remplacement terminaux dos à dos par OADM remplacement WDM ULH

Service de λ de bout en bout


Service de λ de A/D

page 156 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


OXC-O : brasseur optique à matrice optique
 Utilisation de base : répartiteur optique intelligent
• Cross-connexion dynamique de conduits optiques
Cross-connexion
• Nouvelles technologies : mirroirs 3D (MEMs), bulles réfléchissantes; hologrammes
photonique
 Différences avec un brasseur SDH de grande capacité (DXC 4/4) :
• Suppression des interfaces haut débit OEO : interfaces OOO
- gestion des ports clients haut débit (40 Gb/s et au delà) : PM ?
– faisabilité en technologie électrique ? , coût prohibitif

- transparence au format et au débit

- gain en compacité et en consommation électrique

- coût du λ traversé dans l’équipement moins cher


• Granularité minimum : λ
- intéressant économiquement pour plus de 100 λ @ 10Gbs en traversée
Conduits optiques
Switching Fabric

Fiber Jumper

page 157 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Architecture couche optique
Représentation
Logique

Dijon

OTU-1
OTU
DXC
4/3/1

Corbas OCh with insertion/extraction


Annemasse fo client traffic
Bron 2

OCh cross-connected
in pass-through

page 158 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Annexes

 Quelques définitions
 Normes et standards ITU

page 159 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Quelques définitions
 Decibels (dB): unité de mesure (mesure relative)
• X dB = 10-X/10 en dimension linéaire ex: 3 dB d’atténuation = 10-.3 = 0.501
• Unité logarithmique mesurant le rapport de 2 quantités. En optique, il s’agit d’un rapport
de puissances qui représente des gains ou des pertes.
 Decibels-milliwatt(dBm) : Decibel rapporté à un
milliwatt de puissance
 X mW = 10×log10(X) en dBm, Y dBm =10Y/10 en mW. 0dBm = 1mW, 17dBm = 50mW

 Longueur λ): extension spatiale d’une onde


d’onde (λ
dans un média spécifique.en nanomètre, 10-9m (nm)
• Spectre visible: 300nm (bleu) -700nm (rouge) visible. En transmission optique on utilise
comme longueur d’onde : 850, 1310, & 1550nm

 Fréquence (ν): nombre de répétition d’une onde par


seconde. Unité commune en optique: TeraHertz, 1012
cycles par seconde (Thz)
• Longueur d’onde x fréquence = vitesse de la lumière ⇒ λ x ν = C
- 300000 km/s dans le vide
- 200000 km/s dans la fibre optique
page 160 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech
Quelques définitions

 Attenuation = perte de puissance en dB/km


• Indique la diminution de la puissance optique d’un signal lors de sa propagation dans un
média donné. Caractérise la qualité de transmission du média (fibre optique, air, vide,...)

 Dispersion
Chromatique = étalement d’une impulsion
lumineuse en ps/nm-km
• Une impulsion lumineuse est composée de plusieurs longueurs d’onde
monochromatiques se déplaçant à des vitesses différentes dans un média.

 Rapport Signal sur Bruit Optique (OSNR) = rapport de


la puissance du signal par la puissance du bruit

page 161 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Budget Optique

Budget optique= puissance d’émission– sensibilité du récepteur

Pout = +6 dBm R = -30 dBm

Budget = 36 dB

Le budget optique est dépendant:


• de l’atténuation de la fibre optique
• des épissures
• des tableaux de répartition et des connecteurs optiques
• des composants optiques (filtres, amplificateurs, multiplexeurs,…)
• des courbures extrêmes de la fibre optiques
• des,salissures (poussières)

page 162 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Pureté de la fibre optique

Les fibres optiques sont issus de verres de très


grande pureté
Distance de propagation
réduisant la puissance
lumineuse de moitié (3 dB)

Vitre ~3 cm
Verre de lunette ~3 m
Fibre optique ~14 km

page 163 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Géométrie de la fibre optique

 Une fibre optique est composée de 3 niveaux:


• Le coeur transporte le signal optique Coeur Gaine
• La gaine confine le signal optique
• Le révêtement protège l’ensemble

Revêtement

page 164 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Propagation dans une fibre optique

n2 gaine

θ0 θ1
n1 coeur

Profil d’intensité

 La lumière se propage par réflexion totale entre le coeur et la gaine


 Les réflexions totales internes sont sans pertes
 Chaque rayon pouvant se propager est un mode de propagation

page 165 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Les divers types de fibres

 Fibre Multimode
•Plusieurs diamètres de coeurs
n2 gaine
possibles
-50 mm (profil d’indice en créneaux)
n1 coeur
-62.5 mm (profil d’indice en gradient)
•Produit Débit-distance
>500 MHz-km
 Fibre Monomode
•Diamètre de coeur d’environ 9 mm
•Produit Débit-distance n2
>100 THz-km gaine

n1 coeur

page 166 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Spectre Optique

UV IR 125 GHz/nm
λ
Visible

850 nm
980 nm
1310 nm
1480 nm
 Longueurs d’onde de transmission 1550 nm
• 850, 1310, 1550 nm 1625 nm
• perte optiques minimales
 Longueurs d’onde “communication inter-équipements”
• 980, 1480, 1625 nm
•Pertes optiques plus élevées

page 167 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Types de fibres monomdes

 SMF-28(e) (standard, optimisée @1310 nm, G.652)


• La plus largement déployée, introduite en 1986, la plus économique
 DSF (Dispersion Shifted, G.653)
• Conçue pour une transmission mono-canal @1550 nm
 NZDSF (Non-Zero Dispersion Shifted, G.655)
• Conçue pour la transmission WDM, optimisée autour des 1550 nm
• TrueWave, FreeLight, LEAF, TeraLight…
- La plus récente génération de fibre conçue au milieu des années 90
- Pour de meilleures performances associées à une importance capacité de
transmission WDM
• des fibres pour la transmission WDM Metro MetroCor, WideLight…
• des fibres à faible PMD pour les systèmes ULH

page 168 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Normes et standards ITU-T
 Transmission WDM
 ITU-T G.872 : Architecture of optical transport networks
 ITU-T G.664 : Optical safety procedures and requirements for optical transport systems
 ITU-T G.694.1 : Spectral grids for WDM applications: DWDM frequency grid
 ITU-T G.694.2 : Spectral grids for WDM applications: CWDM frequency grid
 ITU-T G.957 : Optical interfaces for equipments and systems relating to the synchronous digital hierarchy
 ITU-T G.959.1 : Optical transport network physical layer interface
 ITU-T G.975 : Forward error correction for submarine systems
 ITU-T G.709 : Interface for the optical transport network
 ITU-T G.65x : Series on optical fibre cables and test methods
 ITU-T G.874 : Management aspects of the optqical transport network element
 ITU-T G.7712 : Architecture and specification of data communication network

 Automatic Switch Optical Network (ASON)


 ITU-T G.8080 : Architecture for the automatically switched optical network
 ITU-T G.807 :Requirements for automatic switched transport network
 ITU-T G.7713 : Distributed call and connection management (DCM)
 ITU-T G.7713.1 : DCM signalling mechanism using PNNI
 ITU-T G.7713.2 : DCM signalling mechanism using GMPLS RSVP-TE
 ITU-T G.7713.3 : DCM signalling mechanism using GMPLS CR-LDP
 ITU-T G.7714 : Generalised automatic discovery techniques
 ITU-T G.7715 : Architecture and requirements of routing for automatic switched transport network
 ITU-T G.7716 : Architecture and requirements of link ressource management for automatic switched transport
network
 ITU-T G.7717 : ASTN connection admission control
 ITU-T G.7041 : Generic framing procedure
 ITU-T G.7042 : Link capacity adjustmrnt scheme

page 169 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech


Normes et standards IETF
 RFC GMPLS
 RFC 3471 : GMPLS Signaling Functional Description
 RFC 3472 : GMPLS Signaling Constraint Based Routed Label distribution Protocol Extensions
 RFC 3473 : GMPLS Signaling ressources ReSerVation Protocol – Traffic Engineering Extension
 RFC 3477 : Signaling Unnumbered Links in Ressource ReSerVation Protocol – Traffic Engineering
 RFC 3469 : Framework for MPLS based Recovery

 Internet Draft GMPLS


 GMPLS Extension for SONET and SDH Control
 GMPLS Architecture
 Link Management Protocol (LMP)
 Routing Extensions in Support of GMPLS
 OSPF Extensions in Support of GMPLS
 GMPLS Extensions to Control Non Standard SONET and SDH Features
 LMP MIB
 LMP for DWDM Optical Line Systems
 Framework for GMPLS based Control of SONET/SDH Networks
 GMPLS Signaling – Implémentation Survey
 GMPLS Signaling for G.709 Optical Transport Network Control
 GMPLS – TE MIB
 GMPLS Label Switch Router MIB
 Recovery Terminology for GMPLS
 Tracing Requirements for Generic Tunnels
 SONET/SDH for LMP Test Messages
 GMPLS RSVP Support for Overlay Model
 Analysis of GMPLS based Recovery Mechanisms
 GMPLS Recovery Functional Specification
 Link Bundling in MPLS TE
 Signaling Unnumbered Links in CR-LDP
page 170 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech
Pour faire le point sur la technologie WDM
 Quels sont les 3 types d ’équipements WDM ainsi que leurs fonctions associées ?
 Quelle fonction est disponible uniquement en WDM Metro ?
 En quoi l ’amplificateur optique WDM est il différent d ’un régénérateur SDH ?
 Où est habituellement positionnée dans un réseau opérateur la technologie CWDM ? DWDM ?
 Quel est le principal intérêt de normaliser une grille WDM espacée (CWDM) par rapport à une grille dense (DWDM) ?
 Un bon OSNR est il toujours synonyme d ’un bon BER ?
 Quelles sont les 2 principales causes de dégradation de l ’OSNR d ’un amplificateur optique ? Ces dégradations sont
elles plus pénalisantes pour les systèmes longue portée ou plus courte portée ?
 Les caractéristiques de la fibre optique sont elle plus pénalisante pour des λ à 2,5Gbs ou 10Gbs ?
 Que doit on compenser lorsqu ’on transmet des canaux à 10Gbs ? Quels sont les moyens techniques d ’amélioration de
la transmission ?
 Quelles sont les caractéristiques typiques d ’un système WDM Long Haul ? WDM Metro ?
 Quelles sont les deux fonctionnalités WDM assurant une transparence des mécanismes de coupure du signal de la
couche SDH ?
 La transmission WDM Metro est elle moins coûteuse que la transmission WDM Long Haul à nombre de λ transportées
égale et distance de 100 km ?
 Quelles sont les 4 fonctions d ’un gestionnaire WDM ? Comment supervise t on à distance les équipements WDM ?
 Pourquoi la matrice de trafic structure la physionomie des systèmes WDM ?
 En WDM Long Haul, si l ’ingénierie est non standard et nécessite soit des transpondeurs FEC soit une préamplification
Raman, quelle solution technico-économique optimale choisiriez vous ? Pourquoi ?
 En ingénierie WDM Metro peut on : réaliser des anneaux ? Une liaison point à point ? Une interconnexion d ’anneaux
WDM ?
 Doit on privilégier l ’amplification optique en WDM Metro ? Quelles sont les techniques alternatives de régénération des
λ?
 Quelles sont les 3 axes d ’évolution des systèmes WDM ? Vers quel type de service de transport ?
 Quels sont les bénéfices attendus d ’une gestion GMPLS dans le réseau WDM ?
 GMPLS reprend et étend les techniques de routage, de signalisation et de plan de contrôle MPLS en transmission ?
Quelles mécanismes GMPLS sont notablement différents de ceux de MPLS dans le cadre de la signalisation ?

page 171 Fabrice Dève Formation Continue Télécom ParisTech

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