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La fibre optique offre une énorme largeur de bande pour effectuer les opérations
d’accès multiples, permettant à plusieurs utilisateurs de communiquer simultanément.
Parmi les techniques présentées précédemment, les techniques TDMA et FDMA sont
largement déployées dans les réseaux optiques. Les techniques d’accès multiples dans
les systèmes de communications optiques peuvent être classées en trois familles [1], à
savoir, l’accès multiple par répartition temporelle en optique(OTDMA), l’accès multiple
par répartition en longueurs d’ondes(WDMA) et l’accès multiple par répartition de codes
en optique (OCDMA).
La figure 1 représente les trois systèmes d’accès multiple dans le domaine optique qu’on
va détailler dans la section suivante.
1. La technique OTDMA
2. La technique WDMA
La plage normalisée des longueurs d’ondes selon la recommandation G.692 de ITU‐T est
comprise entre 1530 et 1565nm avec un espacement de 1,6nm ou 0,8nm [2].
3. La technique OCDMA
Deux approches de détection pour une chaîne tout optique. D’une part, la détection
cohérente qui utilise des codes bipolaires orthogonaux (séquence PseudoNoise,
Séquence de Gold, etc.). Celle‐ci n’est pas utilisée dans la communication optique pour
une raison de difficulté à préserver la phase du signal durant la transmission à travers
un canal optique.
D’autre part, la détection non cohérente qui utilise des codes optiques spéciaux même
s’ils ne sont pas strictement orthogonaux. On utilise des séquences unipolaires comme
des mots code pour l’étalement de spectre et la modulation. De nouvelles classes de
codes optiques unipolaires sont alors proposées, à savoir, les codes optiques orthogonaux
(OOC) ou les séquences de codes premiers (PC) sont les plus connus dans la littérature.
4. La technique OFDMA
La figure suivante décrit l'utilisation des sous porteuses : celles en noir, en vert et bleu
(les plus nombreuses) transportent les données des utilisateurs, celles en rouge, les
informations de synchronisation et de signalisation entre les 2 extrémités de la liaison
radio.
Représentation et rôle des sous-porteuses
Un filtrage séparé de chaque sous-porteuse n'est pas nécessaire pour le décodage dans
le terminal récepteur, une « transformée de Fourier » FFT est suffisante pour séparer
les sous-porteuses l'une de l'autre (dans le cas du LTE, il y a jusqu'à 1200 porteuses
indépendantes par sens de transmission).
Orthogonalité (le « O » de OFDMA) : en utilisant des signaux orthogonaux les uns aux
autres pour les sous-porteuses contiguës, on évite les interférences mutuelles. Ce
résultat est obtenu en ayant un écart de fréquence entre les sous-porteuses égal à la
fréquence des symboles sur chaque sous-porteuse (l'inverse de la durée du symbole).
Cela signifie que lorsque les signaux sont démodulés, il y a un nombre entier de cycles
dans la durée d'un symbole et la contribution aux interférences de 2 porteuses
orthogonales est égale à zéro ; en d'autres termes, le produit scalaire entre chacune
des sous-porteuses est nul pendant la durée de transmission d'un symbole. Dans les
réseaux mobiles LTE, la durée du symbole est 66,7 µs, soit une fréquence de 15 kHz, ce
qui correspond aussi à l'écart entre les fréquences de 2 sous-porteuses contiguës ; dans
les versions récentes des normes Wi-Fi (IEEE 802.11g, n et ac), la durée de chaque
symbole est de 3,2 µs, soit une fréquence et un écart entre les sous-porteuses de
312,5 kHz.
Dans la partie radio (eUTRAN) des réseaux mobiles LTE, deux durées différentes de
préfixe cyclique sont définies pour s’adapter à des temps de propagation différents du
canal de transmission ; ces temps dépendent de la taille de la cellule radio et de
l'environnement : un préfixe cyclique normal de 4,7 μs (utilisé dans les cellules radio de
moins de 2 à 3 km de rayon, les plus nombreuses), et un préfixe cyclique étendu de 16,6
μs utilisé dans les grandes cellules radio ; ces préfixes représentent de 7 à 25 % de la
durée d’un symbole et réduisent donc un peu le débit utile, surtout dans les grandes
cellules (zones rurales).