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L’I.

U se définit par l’association de signes cliniques et d’une bactériurie dont le seuil de


significativité dépend de l’espèce bactérienne en cause, du sexe du patient, du cadre
nosocomial ou communautaire et de la présence ou non d’un dispositif endo-urinaire. Les
seuils de significativité varient globalement entre 103 et 105 UFC.ml-1, (sauf cas particulier du
prélèvement d’urine direct au niveau de la vessie ou du bassinet, pour lequel le seuil de
significativité est de 102 UFC.ml-1). Pour information, la présence de bactéries à l’examen
direct correspond le plus souvent à une bactériurie de l’ordre de 10 5 UFC.ml-1 pour les urines
non centrifugées. [1]

Les infections des voies urinaires sont définies par la présence d’un nombre significative de
bactéries qui se développent au niveau des voies excrétrices urinaires hautes ou basses.

Il existe trois types d’infection urinaire selon l’organe de l’appareil urinaire qu’elles touchent :

 La cystite ou l’infection de la paroi vésicale avec pullulation bactérienne dans les


urines.
 La pyélonéphrite ou infection du parenchyme rénal
 La prostatite ou infection de la prostate

Une autre situation infectieuse urinaire est constituée par la bactériurie asymptomatique ou la
colonisation, ainsi dénommée en l’absence de signes cliniques urinaires d’orientation, elle
correspond à l’une des 3 infections précédentes.

L’infection est dite « simple » en l’absence d’anomalies urologiques décelables ou jouant à


l’évidence un rôle dans sa survenue et/ ou sa présentation. Elle est dite « compliquée » (à ne
pas confondre avec une infection urinaire grave ou sévère) lorsqu’une anomalie urologique
hautes ou basse entraîne une stase urinaire ou lorsqu’un corps étranger tel un calcul même
minime constitue un gîte bactérien.

Les infections urinaires peuvent être compliquées également par une maladie générale :
insuffisance rénale, maladie de système notamment diabète ou maladie immunosuppressive
(cancer, SIDA), ou traitement immunosuppressif au long cours.

Sont aussi considérées comme compliquées la pyélonéphrite aiguë survenant chez la femme
enceinte et d’une façon plus générale les pyélonéphrites aiguës de l’homme. [2]
1. L’infection urinaire :

L’urine normale est stérile, c’est à dire qu'elle ne contient à l'état normal ni microbe, ni virus
ni champignon. Cependant, les infections urinaires sont les plus fréquentes de toutes les
infections bactériennes car l’urine n’a en fait aucune propriété pour résister aux microbes, et
peut donc être un excellent milieu de culture. [3]

1. L’infection urinaire :
L’IU est définit par une bactériurie supérieure ou égale à 10 5 bactérie / ml associée à une
leucocytaire supérieure à 104 leucocyte / ml d’urine.

Il existe deux types d’infection urinaire selon la complication :

 Infection urinaire simple : encore appelée non compliquée regroupe les infections du
bas ou du haut appareil chez un individu normal ne présentant pas d’anomalie
anatomique ou fonctionnelle de l’appareil urinaire.
 Infection urinaire compliquée : C’est une IU potentiellement compliquée, survenant
sur un terrain particulier ou chez un individu présentant une ou plusieurs anomalies
anatomiques ou fonctionnelles. [4]

Il existe trois types d’infection urinaire selon l’organe de l’appareil urinaire qu’elles touchent :

 La cystite ou l’infection de la paroi vésicale avec pullulation bactérienne dans les


urines ;
 La pyélonéphrite ou infection du parenchyme rénal ;
 La prostatite ou infection de la prostate.

Une autre situation infectieuse urinaire est constituée par la bactériurie asymptomatique ou la
colonisation, ainsi dénommée en l’absence de signes cliniques urinaires d’orientation, elle
correspond à l’une des 3 infections précédentes. [2]
1. Epidémiologie :
Les IU sont des infections très fréquentes. La prévalence est beaucoup plus élevée chez la
femme que chez l'homme. Un tiers des femmes a une IU au cours de leur vie.

 Chez la femme, la fréquence augmente avec l'âge avec 2 pics, l'un au début de la vie
sexuelle et l'autre après la ménopause. La grossesse est un facteur favorisant.
 Chez l'homme, la fréquence augmente après 50 ans du fait de la pathologie prostatique.

La colonisation urinaire :

La prévalence de la colonisation urinaire varie en fonction du sexe, de l'âge et de l'existence


ou non d'une anomalie urologique sous-jacente. Pour information :

 Chez la femme, la prévalence augmente avec l'activité sexuelle et avec l'âge (1 à 5 %


chez la femme jeune contre 20 à 50 % après 80 ans), et est plus élevée chez les
patientes diabétiques (8 à 14 %). En revanche, la grossesse n'augmente pas la
fréquence de la colonisation urinaire.
 Chez l'homme jeune, la colonisation urinaire est rare ; la prévalence augmente après
60 ans.
 Dans les deux sexes, la prévalence est plus élevée chez les personnes âgées vivant en
institution (20 à 50 % des personnes).
 100 % des sujets sondés à demeure sont colonisés au bout d'un mois de sondage. [5]

2. Physiopathologie :

3. Les facteurs favorisants l’IU :

4. Symptomatologie :

5. Les principaux germes en cause :

6. Les complications des infections urinaires :


Référence :

[1] S. Figueiredo and N. Colegrave, “FAUT-IL FAIRE DES EXAMENS


CYTOBACTÉRIO-LOGIQUES DES URINES (ECBU) EN RÉANIMATION?”

[2] E. Chartier, Urologie.: 4ème édition. De Boeck Secundair, 2002.

[3] T. FLAM, “Infections urinaires.[en ligne],” UROpage. com. Dispon. sur http//www.
uropage. com/ART_infec3. php (page Consult. le 30/05/2015).

[4] S. Ismail and Y. Mouzaoui, “Infection urinaire chez l’enfant.” Université de béjaia,
2017.

[5] E. Pilly and C. des universitaires de maladies infectieuses et tropicales (France),


Maladies infectieuses et tropicales, 6e édition. Alinéa plus, 2019.

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