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MINISTÈRE DES ARMÉES

CONCOURS EXTERNE POUR L’ACCÈS


AU CORPS
DES ATTACHÉS

ANNALES
Session 2018
ÉPREUVES
D’ADMISSIBILITÉ

L’administration n’a volontairement pas corrigé


les imperfections de fond et de forme dans les
copies communiquées ci-après.
1ère ÉPREUVE D'ADMISSIBILITÉ
CONCOURS EXTERNE POUR L’ACCES AU CORPS D’ATTACHE

Rédaction d’une note de synthèse établie à partir d’un dossier portant sur un sujet économique,
politique, de relations internationales ou de société et pouvant comporter des graphiques et des
données chiffrées de trente pages maximum permettant de vérifier les qualités d’expression,
d’analyse et de synthèse du candidat, ainsi que son aptitude à dégager des conclusions et à formuler
des propositions.

Durée : 4 heures ; coefficient 5

Sujet :

A partir du dossier joint, rédigez une note de synthèse sur « l’évolution des équilibres régionaux en
Asie de l’Est ».
_________________ NOTE DE SYNTHESE ___________________

COPIE AYANT OBTENU LA MEILLEURE NOTE À CETTE EPREUVE

MINISTÈRE DES ARMEES


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Session de 2018

CONCOURS
Pour l'accès à l'emploi d'attaché
Épreuve : Note de Synthèse

17.70 / 20

L’évolution des équilibres régionaux en Asie de l’Est

La Chine est devenue, en l’espace de quelques années, un acteur régional et


international majeur. Sur le plan économique, si le produit intérieur brut de la Chine était
similaire à celui de la France il y a 13 ans, celui-ci devrait lui être cinq fois supérieur en
2018. La Chine pourrait bien devenir la première économie mondiale dès les années 2020.
Sur le plan géopolitique, la Chine est devenu un acteur régional important, de par ses
activités militaires en Asie de l’est et du sud-est. De plus en plus, la Chine
s’internationalise, et investit dans la sécurité de l’Afrique, ou encore participe à des
exercices militaires avec la Russie. Ce rôle prépondérant de la Chine pose un certain
nombre de défis pour les puissances régionales asiatiques préexistantes : Quel avenir pour
le Japon, troisième économie mondiale ? Quel impact le rôle de la Chine sur l’équilibre des
pouvoirs dans la région, dans le contexte tendu de la multiplication des essais nucléaires
nord-coréens ? Plus largement, quel est le rôle des Etats Unis dans la région et
qu’adviendra –t-il de ses alliances ? Afin d’appréhender ces enjeux et de mesurer l’impact
de la montée en puissance de la Chine, nous étudierons dans un premier temps son
influence grandissante dans la région sur les plans économique, géopolitique et sécuritaire
(I). Cette influence est liée à la forte croissance économique chinoise (A), ainsi qu’à l’usage
d’une combinaison de « soft » et de « hard » power (B), qui se trouvent renforcés par le
déclin d’autres puissances (C). Toutefois, cette influence a des limites (II) liées aux
difficultés internes de réforme de la Chine (A), ainsi qu’au poids des alliances américaines
(B) et à la remilitarisation de certains acteurs régionaux (C).

En premier lieu, il convient d’exposer et de mesurer l’influence grandissante de la


Chine sur les fronts économiques et sécuritaires. Celle-ci est liée à la puissance économique
du pays et sa forte croissance (A), ainsi qu’à la mise en œuvre d’instruments de soft et de
hard power au service de ses ambitions géopolitiques (B), et au déclin des puissances
régionales, à l’instar du Japon, et au retrait des Etats Unis.

La Chine est devenue une puissance économique incontestable. Son PIB s’évalue en
2018 à plus de 13 000 milliards de dollars, selon les indications du Fonds monétaire
international et le site d’indicateur économique en ligne « objectif import-export ». Depuis
1960, le PIB chinois a été multiplié par plus de 200, selon la Banque mondiale. Selon
Nicolas Gallant du Capital, la Chine pourrait devenir la première économie mondiale dès
les années 2020. Les raisons sont multiples. L’entrée de la Chine au sein de l’Organisation
mondial du commerce en 2001 a très largement favorisé l’expansion de la Chine, tout
particulièrement à travers le soutien apporté à son commerce extérieur. De même, la
Chine a très largement investi dans l’innovation et la recherche et le développement (RD)
afin d’améliorer sa compétitivité au plan mondial et de devenir un leader en la matière
d’ici 2035. Le nombre de brevets déposé par la Chine en 2017 a augmenté de 16.6% par
rapport à l’année précédente, selon l’Office européen des brevets. En outre, la Chine a
détrôné les Etats Unis au rang de première puissance commerciale en 2013. En parité de
pouvoir d’achat, la Chine est qui plus est devenue la première puissance économique en
2014. Selon ce critère, en 2014 le PIB de la Chine était en effet supérieur à celui des Etats
Unis, s’élevant à 18000 milliards de dollars, contre 17419 milliards de dollars pour le
partenaire américain. Si la domination des Etats unis devait perdurer dans les prochaines
années, les performances économiques chinoise et américaine devraient converger aux
alentours de 2024, puis se creuser à l’avantage de la Chine en 2050. En d’autres termes, la
Chine pourrait bien devenir la superpuissance du XXIe siècle, comme l’avait prédit Oded
Shenkan dans son best-seller Chinese Century.
L’influence économique grandissante de la Chine s’accompagne d’une véritable
volonté du régime de projeter la puissance chinoise, à travers l’usage d’instruments de
« hard » et de « soft » power. Concernant le hard power, la multiplication des crédits
alloués au budget militaire fait état d’une volonté du régime de développer une armée
puissante. Le budget de l’année a en effet été multiplié par trois en l’espace d’une dizaine
d’années atteignant environ 175 milliards d’euros en 2016, selon l’Institut de recherche
international pour la paix de Stockholm. Ce budget représente 1.9% du PIB chinois. En
outre, l’armée populaire de libération a été mise au service direct du parti communiste, ce
dernier ayant renforcé son emprise sur l’appareil militaire. Enfin, la Chine vise à
développer davantage l’innovation à travers l’intégration des capacités civiles et
militaires. Ce processus de renforcement et de modernisation de l’appareil militaire
illustre une volonté de « projeter la civilisation chinoise » (Pierre Rousset, géopolitique
chinoise : continuités, réflexions, incertitudes, ESSF, 3 juillet 2018) et serve des
considérations géopolitiques. Ainsi, Pékin a repris le contrôle militaire de la partie
méridionale de la mer de Chine, la militarisation de la mer de Chine du sud ayant
neutralisé les pays riverains.
En outre, la Chine revendique des possessions historiques sur l’archipel Senkaku/Dioyo,
pourtant contrôlé par le Japon. Ces revendications s’illustrent par l’envoi récurrent de
navires dans la zone et notamment de gardes côtes. Enfin, la Chine cherche à maintenir
son emprise sur Taiwan, au nom du principe « une seule Chine ». Les velléités chinoises se
sont traduites une nouvelle fois par l’usage de l’instrument militaire, notamment par la
conduite de manœuvres navales dans le détroit de Taiwan. Cette influence de la Chine
toutefois ne saurait se limiter au « hard power » et comporte en effet un volet issu du
« soft power ». La multiplication des instituts Confucius (environ 500 en 2017) sur environ
140 pays du monde, ainsi que l’ouverture de bureaux à l’étranger de compagnies
médiatiques chinoises, à l’instar de Xinhua, suggère que l’influence de la Chine pourrait
s’étendre aux domaines culturels et idéologiques.
L’expansion de la Chine, tant en matière économique que géopolitique, a été rendue
possible par un autre facteur, celui du déclin des puissances actives dans la région. Il
convient tout d’abord de mentionner le déclin du Japon. Si celui-ci demeure la troisième
économie mondiale, sa croissance économique est moindre par rapport à celle de la Chine,
une tendance qui risque de s’aggraver dans les années à venir. En effet, le potentiel de
croissance future du Japon est limité, de par le vieillissement de sa population, la pénurie
de main d’œuvre qui en résulte, la précarisation du marché du travail, ainsi que la
formation de bulles sur les marchés qui gonflent la dette publique, laquelle s’élève à 240%
du PIB. En outre, le Japon a souffert en 2018 du premier recul du PIB en neuf trimestres,
lequel met fin à une longue période de croissance. En termes géopolitiques, le déclin
démographique du Japon, qui ne représentera qu’1% de la population dans le monde,
diminue son poids et son influence vis-à-vis de la Chine, l’Inde ou le Brésil. Ce paramètre
rend difficile pour le Japon la tâche de contrer les avancées chinoises en mer de Chine,
d’autant plus que le régime chinois a bénéficié d’une « paralysie temporaire » de
Washington face à ses ambitions (Pierre Rommet ESSF, 3 juillet 2018).

Si la Chine est devenue un acteur incontournable sur les plans économiques et


géopolitique au niveau régional, il convient toutefois de ne pas surestimer sa puissance.
L’influence chinoise reste limitée par des difficultés de réformes internes au plan social et
économique, lesquelles pourraient entraver le développement de la Chine (A).
Puis les ambitions chinoises sont entravées par la présence américaine dans la région (B),
tandis que la Chine reste impuissante face à la remilitarisation de certains acteurs, le
Japon et la Corée du Sud en particulier (C).

En dépit de sa croissance économique fulgurante, le développement de la Chine


souffre de nombreux obstacles, en matière social et démographique en particulier. En
effet, le pays souffre de nombreuses inégalités ainsi que d’une pauvreté manifeste. La
Chine se situe en outre dans une très mauvaise position en ce qui concerne le PIB par
habitant. Aussi la Chine demeure –t-elle l’un des pays les plus inégalitaires, puisque
d’immenses disparités régionales subsistent. En outre, la forte hausse du coût salarial,
après des années de main d’œuvre bon marché, pourrait faire ralentir la productivité et
la croissance. La Chine pourrait ainsi tomber dans le « piège du revenu intermédiaire »
auquel sont confrontés de nombreux pays émergents. Par ailleurs, des doutes émergent sur
la viabilité du modèle chinois fondé sur les exportations et les investissements en matière
d’infrastructures, lequel a favorisé une envolée de la dette. Enfin, la Chine devra faire
face à des obstacles démographiques, à l’instar du vieillissement de sa population, et
environnementaux, du fait de l’important taux de pollution.
Aux limites à l’influence économique chinoise s’ajoutent des obstacles à ses
ambitions géopolitiques et sécuritaires. En effet, si la Chine cherche à accroitre son
influence régionale, celle-ci se trouve fortement entravée par la présence des Etats Unis en
Asie de l’est et du sud-est. Les Etats Unis possèdent en effet des alliances fortes avec le
Japon et Taiwan, deux pays qui s’opposent à l’hégémonie chinoise. Tokyo envisage en effet
son autonomie stratégique par le biais de l’alliance avec les Etats Unis (Alain Barluet, le
Figaro, 12 mars 2018) et joue pleinement la « carte Trump ». Cette alliance s’est traduite
par de nombreux entretiens téléphoniques entre le président japonais Shinzo Abe et le
président américain Trump, ainsi qu’une intense coopération militaire entre le Pentagone
et l’armée japonaise. De ce fait, la Chine n’a jamais tenté de prendre le contrôle des îles
Senkaku, précisément à cause de l’alliance Etats Unis - Japon. De la même manière,
l’alliance Taïwan – Etats Unis s’est trouvée relativement efficace pour contrer les
ambitions de la Chine. La nomination de Mike Pompeo au poste de secrétaire d’Etat fut en
effet une bonne nouvelle pour Taïwan, ce dernier étant favorable à l’île. En outre, l’entrée
en vigueur du Taïwan Travel Act permet aux Etats Unis de soutenir volontairement
Taïwan. La Chine s’est donc dispensée de lancer une attaque sur l’île qui provoquerait une
réaction militaire des Etats Unis. Enfin, la Chine s’est trouvée marginalisée dans le dossier
nucléaire nord-coréen, ce qui limite davantage son influence géopolitique dans la région.
En effet, les liens économiques entre la Chine et la Corée du Nord, ainsi que la réticence de
la Chine à imposer des sanctions à cette dernière, ne lui ont pas permis d’imposer son
agenda diplomatique sur le dossier nucléaire, permettant ainsi un rapprochement entre
Pyongyang et Washington. Un accord entre les Etats Unis et la Corée du Nord sur le plan
nucléaire pourrait ainsi entraver les ambitions chinoises d’un « nouvel ordre mondial
chinois » (le Monde, 13 juin 2018).
Enfin, certains acteurs régionaux se remilitarisent au sein de la région, à l’instar
de la Corée du Sud et du Japon, une remilitarisation que Pékin n’a pas pu empêcher et qui
pourrait entraver son influence.
Ainsi, le déploiement de missiles américains THAAD sur le sol sud-coréen, en vue de
contrer la menace issue de la Corée du Nord et potentiellement de la Chine, signifie que
Séoul a raréfié sa relation avec la Chine au profit de celle entretenue avec Washington.
En effet, le pays entretient une dépendance stratégique vis-à-vis des Etats Unis du fait de
la persistance de la menace nord-coréenne, surtout qu’il semblerait que le développement
des installations de missiles par la Corée du Nord continue, en dépit de la rencontre de
Singapour avec le président Trump. Enfin, le Japon poursuit également un effort de
remilitarisation, figurant ainsi au 7e rang des puissances militaires. Le Japon poursuit de
plus en plus une doctrine de « pacifisme offensif » afin de présenter une dissuasion
crédible face à la Chine et la Corée du Nord (Alain Barluet, le Figaro, 12 mars 2018). La
remilitarisation de ces acteurs, en plus de la présence des Etats Unis contribuent ainsi à
limiter l’expansionnisme chinois.

Si la Chine fait aujourd’hui figure d’acteur incontournable dans la sphère


économique et, de plus en plus, sur le plan géopolitique il convient toutefois de poser un
certain nombre de limites à son influence. En effet, la croissance économique de la Chine
est entravée par les nombreuses inégalités de développement qui persistent au plan
interne. En termes géopolitiques, les Etats Unis, en dépit d’une paralysie temporaire sous
les administrations Obama et Trump, demeurent un acteur essentiel de l’équilibre des
pouvoirs régionaux. Le bouclier militaire assuré par les Etats Unis à ses alliés le Japon et
Taïwan, a dissuadé toute intervention chinoise. Diplomatiquement, la Chine s’est
également trouvée marginalisée face à l’activisme américain sur le dossier nucléaire nord-
coréen. Enfin, la remilitarisation de certains acteurs, tels que la Corée du Sud ou le Japon,
pourrait entraver davantage les velléités expansionnistes chinoises.
2ème ÉPREUVE D’ADMISSIBILITÉ
CONCOURS EXTERNE POUR L’ACCES AU CORPS D’ATTACHE

Épreuve d’anglais constituée d’une série de quatre questions à réponse courte traitant de
problématiques dans les domaines européen, international et économique rédigées en langue
anglaise et nécessitant une réponse rédigée en langue anglaise. Chaque question peut être
accompagnée d’un ou plusieurs documents en rapport avec la question posée qui n’excèdent pas
une page au total.

Durée : 2 heures ; coefficient 3

Sujet : 4 questions
___ QUESTIONS A RÉPONSE COURTE ___
COPIE AYANT OBTENU LA MEILLEURE NOTE À CETTE EPREUVE

MINISTÈRE DES ARMEES


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Session de 2018

CONCOURS
Pour l'accès à l'emploi d'attaché
Épreuve d’anglais : 4 questions à réponse courte

20 / 20

Question 1 :

With only one percent of the water available on earth being suitable for drinking
and an increase in water consumption over the next decades, a full water crisis could
arise in the future. Tensions around the allocation of water have already emerged
between Egypt and Ethiopia or between Uzbekistan and Tajikistan. Hence, one must
consider ways to mitigate theses tensions to avoid a global crisis in the medium term.

To avoid a full water crisis, three options are currently available:

1. International cooperation on water management.


States could avoid conflict by fostering coordination among them. The United Nations
offers a convenient platform to carry negotiations on water issues. Discussion and
compromise should be privileged to resolve outstanding problems. To further
international cooperation, a set of rules and guidance could be agreed upon by the
international community. If negotiations were to fail, peaceful conflict resolution could
also be delivered with the help of the International Court of Justice.
2. Investment in innovative technology
Water found in oceans and seas is not suitable for drinking and processes to remove the
salt are costly. Nonetheless technological progress could help enhancing current methods
in order to increase the volume of drinkable water, investment in water systems should be
supported. If the cost to filter ocean water could be lowered, shortages of fresh water could
be avoided in the future.
3. Sustainable use of water resources
Water is needed in agriculture and industrial activities. But it’s use can sometimes be
unsustainable and lead to water shortages. To avoid a water crisis, improvements could
be made in the agricultural sector in particular. The exchange of best practices at the
regional level could constitute the basis for a global initiative.

Question 2 :

The development of digital technologies and computer programming necessarily


comes along with unprecedented challenges. In the near future, it could be possible to
produce autonomous robots with artificial intelligence. To prevent the risk of robots
manipulating human beings, some have argued that moral constraints should be imposed
on robots.

But robots are not human beings and therefore cannot be constrained by moral
considerations. Judged morality is a philosophical concept that human beings can device
from reality thanks to their capacity of abstraction. However moral values are not
universally accepted and vary across time. It would thus be difficult to imagine a robot
able to reflect on what morality is. A robot functions in a logical manner by executing
computer code without the ability to think critically. Hence a robot cannot be constrained
by moral considerations.

Notwithstanding, it is desirable to determine constraints for a computer program.


For example, one could set safeguards in robots computer code so that they could never
attack human beings. Such limitations would allow the safe use and development of
artificial intelligence. Another constraint would be for instance to systematically ask for
permission before modifying its own computer code in order to avoid dangerous
modifications. In the end, one shall determine a set of computer constraints to ensure that
robots contribute to the improvement of human life.

Question 3 :

Since the election of Donald Trump in 2016 trans-Atlantic relations have suffered
from new political line adopted by Washington. The alliance sealed with European
countries in the aftermath of the Second World War has survived throughout the Cold
War and after the collapse of the Soviet Union. Yet, today, the strategic partnership seems
to be challenged by its first supporter: The United States of America.
Does that mean Europe should develop its own military autonomy?

On the one’s hand, the attitude of Donald Trump undermines the confidence
European countries had in their American ally. If Russia were to attack Estonia, it seems
unclear whether Washington would be striking back. Indeed, America appears to be
unwilling to protect Europe at all costs. Therefore it is sensible for European leaders to
increase their own military capabilities. The current situation forces EU leaders and
European people to reconsider their defense strategy. In this context, President Emmanuel
Macron expressed his views in favor of a pan European army.

But on the other hand, it is very unlikely that America would have NATO. The
organization has proven to be useful to the United States during the Cold War as well as
in the fight against terrorism. Despite the fact that United States contributes relatively
less to the NATO budget than America, they still support US interventions for the most
part. Building a fully integrated European army would be both financially and politically
very costly at a period when Brussels is the primary target of populist movements across
the EU. Thus only a more balanced relationship between US and EU contributions to
collective security would be desirable.
Question 4 :

In the United States, president D. Trump faces a strong opposition from Democrats
as well as from part of the Republicans, which consider themselves as more moderate than
D. Trump. Observant expected midterm’s elections to reveal the strong disapproval of
part of the population with regard to the current administration. Nonetheless, president
D. Trump lost his majority in the lower house but strengthened it in the senate. This
situation can be explained by two elements.

First of all, the American society is not actually more opposed to the current
administration than before but it is more polarized. Indeed, the opposition to the
president is more vocal than it was during the Bush administration. If the proportion of
people in the opposition is relatively constant, the number of voters strongly against the
administration has undeniably increased. This results in a situation where citizens in
America are deeply attached to their current political opinion and very unlikely to vote
differently from what they did two years ago. It may give the impression that the
opposition is stronger than it used to be but it is actually essentially louder than before.

Secondly, it is also possible that moderate Republicans managed to get elected at


the recent midterm’s elections whereas more radical politicians in the Republican party
failed to gain enough support. Indeed, the increase in the number of Republican seats at
the senate should not be considered as an approbation of D. Trump’s policies. Many
conservative voters decided to support their Republican candidate to influence the
decisions making process in Washington. This hype of voter’s behavior should be taken
into consideration. Indeed, it could partially explain the puzzling results at midterm’s
elections.
3ème ÉPREUVE D’ADMISSIBILITÉ
CONCOURS EXTERNE POUR L’ACCES AU CORPS D’ATTACHE

Épreuve consistant à répondre à une série de questions portant sur la spécialité choisie. Il est
demandé au candidat de démontrer les étapes de son raisonnement en exploitant les documents du
dossier comprenant dix pages maximum et en faisant appel à ses connaissances personnelles.

Spécialité : Rédaction et analyse dans les domaines de la géopolitique

Durée : 4 heures ; coefficient 8

Sujet :
___ SÉRIE DE QUESTIONS A RÉPONSE COURTE ___
COPIE AYANT OBTENU LA MEILLEURE NOTE À CETTE EPREUVE

MINISTÈRE DES ARMEES


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Session de 2018

CONCOURS
Pour l'accès à l'emploi d'attaché
Épreuve de spécialité : Rédaction et analyse dans les domaines de la géopolitique

17.57/20

Question 1

« Démocratie » et « populisme », deux mots cousins par l’étymologie, l’un nous


venant du grec, l’autre du latin, et par leur définition, a priori : les deux renvoient au
peuple comme détenteur légitime et exclusif du pouvoir d’organiser la vie de la cité.
Comment donc en faire des concepts antithétiques ?
Si l’on entend par « démocratie », le régime occidental de démocratie libérale et par
populisme la force politique agissant comme contre-courant on aboutit certes à une
opposition radicale, au prix d’une tautologie. En considérant le socle de droits et libertés
fondamentaux des démocraties, il est possible d’identifier le caractère liberticide du
populisme, donc antagoniste.
Cependant, il faudrait alors exclure de la définition du populisme tous les mouvements de
gauche qui, à l’instar de Podemos, la France Insoumise ou Podere al Popolo, sont en
première ligne des combats pour les minorités, des revendications LGBT+ et des causes
féministes.
Le prisme du repli national identitaire et économique ne conduit pas non plus à
opposer les deux termes de façon manichéenne. D’une part l’Etat-Nation reste l’échelle à
laquelle se sont fondées les démocraties modernes et le niveau auquel est organisée la vie
politique. Aux origines, nationalisme et démocratie étaient d’ailleurs en adéquation : en
France et aux Etats Unis à la fin du XVIIIe siècle ; en Amérique latine au début du XIXe
siècle. D’autre part, le protectionnisme économique s’oppose simplement à la doctrine
économique néolibérale qui est affublée aux démocraties mais qui n’en est pas
consubstantielle comme l’illustre la dictature néolibérale de Pinochet au Chili. En outre,
c’est parfois le mécanisme de compétition d’une économie mondialisée qui peut pousser au
protectionnisme. La guerre commerciale lancée par les Etats Unis de Trump en est
l’exemple.
Fondamentalement, le populisme est le stigmate des dysfonctionnements des
sociétés démocratiques. Il n’est pas une contre-proposition surgissant ex-nihilo mais
l’enfant terrible des promesses non tenues par un régime économique et social qui était
censé garantir la prospérité et la justice sociale.

Question 2

Nous vivons dans une « ère informationnelle » qui offre une multiplicité jamais vu
d’espaces, réseaux et vecteurs où circulent l’information, les idées et parfois la
désinformation. Les démocraties, par leurs lois libérales sur la liberté de la presse et de
l’information, voient ces flux être catalysés.
Tout d’abord les médias ont tendance à privilégier l’aspect émotionnel dans la
diffusion de l’information. J.F Sirimelli dans les « Vingt décisives » avait daté du tournant
des années 1980 le passage d’une civilisation du « logos » à une civilisation du « pathos ».
Le sensationnalisme prime, en particulier sur les chaines dites d’information en continue »
et en partie pour des raisons structurelles (compétition par l’audience, nécessité
d’informer en premier, travail dans l’immédiateté en laissant peu de place à l’analyse à
froid). Or le populisme se nourrit d’images fortes et d’émotions vives.
Ensuite, l’expansion et la densification des réseaux sociaux et des plateformes
d’information sur internet rendent plus accessibles l’information et facilite sa diffusion
massive. Le premier effet est de doper la diffusion de rumeurs et autres « fake news » qui,
de ce fait, ont souvent favorisé les mouvements populistes lors du Brexit, de l’élection de
Trump, ou de la tentative de sécession de la Catalogne. Le second effet, paradoxal, consiste
à piéger l’individu évoluant dans un cyberespace pourtant incommensurable à l’intérieur
d’une bulle de biais de confirmation, sans confrontation aux opinions contradictoires. Lors
de la campagne américaine de 2017 la méthode commerciale de l’astroterfing a ainsi été
appliquée à la propagande politique et à la guerre informationnelle.
Enfin, par sa structure, la société informationnelle donne des arguments aux
populistes dénonçant un « système » ou une « caste ». Lorsque la sur simplification ou la
manipulation de l’information est associée à un discours normatif à grand renfort de
présent de vérité générale, la critique visant la pensée unique, les connivences avec les
élites politico-économiques ou encore la bien-penssance, n’en est que plus aisée et participe
du discours conflictuel populiste. Des médias comme bouc-émissaires donc, mais qui se
prêteraient trop volontiers au jeu.

Question 3

Les Etats Unis, la Turquie, le Brésil, la Hongrie, l’Italie…, les succès électoraux des
mouvements populistes réarrangent en leur faveur le panorama politique international.
Et cela sans tenir compte des mouvements qui parviennent au second tour en France, en
Autriche…Quantitativement, il semble que la société internationale devient populiste.
La transformation n’est cependant pas actée. Premièrement, toutes les démocraties
d’Europe, d’Amérique du Sud ou d’Asie n’ont pas dérivé vus le populisme. Tout au plus
pourrait on citer ce que disait La Fontaine des Animaux malades de la peste : »ils ne
mourraient pas tous, mais tous étaient frappés ». En outre, un nombre conséquent d’Etats
sur les 193 reconnus par l’ONU, n’étaient pas à l’origine des démocraties, et ne sont pas
devenu des régimes populistes. En effet, il ne faut pas assimiler toute tendance à
l’autocratie à du populisme. Le clan Nguema en Guinée Equatoriale, par exemple, n’est
pas populiste : c’est une bande à la tête d’un régime prétorien rentier totalement coupé de
toute base populaire.
Le prince Mohammed Ben Salmane est un autocrate qui intrigue, réprime et corrompt
mais ne fait pas rugir des foules de saoudiens, penché sur un balcon, à la manière
tribunicienne des populistes.
Surtout, remarquer l’arrivée au pouvoir de populistes ne revient pas à conclure que
la société internationale devient populiste. Et pour cause dans chaque société, le tout est
plus que la somme des parties ; de sorte que la relation entre deux chefs d’Etats populistes
n’est pas nécessairement différente de celle entre des chefs d’Etats traditionnels.
Certes, des connivences, voire des accointances s’observent, notamment entre D.
Trump et V. Poutine ou V.Orban et RT Erdogan, amenant à craindre la formation
« d’axes populistes ». De surcroit, le discours anti-élite est prolongé à l’échelle
internationale pour montrer du doigt les dominants de la science mondiale : l’Europe en
Italie, les Etats Unis en Russie, la Chine aux Etats Unis, toutes les grandes puissances en
Turquie etc. Reste que, ce que la théorie des relations internationales a baptisé le
« réalisme », semble encore primer dans les actions de tels dirigeants. Pour ne citer qu’un
exemple, le laxisme de D. Trump envers la Russie, tel qu’il est dénoncé par les démocrates,
nait plus simplement du constat que, quasi nain économique, la Russie n’est plus le
principal adversaire de l’’Amérique.
Cet adversaire, dans la vision économique et commerciale contre du leader étatsunien
c’est la Chine. Celle-ci n’est pas un simple bouc émissaire étranger des tribulations
économiques de la encore à ce jour, première puissance mondiale. En effet, même dans la
très libérale Silicon Valley, nombreux sont les acteurs exerçant une pression pour un
affrontement économique avec la Chine, notamment parmi les GAFA qui, à l’exception
d’Apple ont été expulsés du marché chinois par leurs concurrents, les BATX.

Question 4

Raisonnement par l’absurde : quelles autres causes du populisme relégueraient les


problèmes économiques au second plan ?

Le meilleur candidat pourrait être la cause culturelle ou identitaire. On prête aux


électeurs des mouvements populistes une identité nationale menacée par ce qui est perçu
comme une désagrégation dans la mondialisation et les migrations. On peut aussi lire que
D. Trump a été élu par les hommes blancs frustrés dans leur masculinité et leur
appartenance ethnique par le progrès du travail féminin ou les avancées juridiques des
minorités. Cela est en partie vrai. Cependant, l’approche sociologique développée en
France sur les questions du racisme des classes populaires ou de l’hyper virilisme des
jeunes de quartiers, montre que ces éléments de construction identitaire n’interviennent
qu’en dernier ressort, c’est-à-dire en l’absence de toute autre capital social à valoriser. La
précarisation et la paupérisation, dans une société stratifiée selon des logiques
économiques amènent à une dévalorisation de l’individu qui se cherche alors d’autres
ciments identitaires. Aux plus démunis, il reste le fait d’être un homme et d’avoir une
carte d’identité.
Peut-on alors mobiliser les émotions pour expliquer le populisme ? La peur, le
ressentiment sont effectivement des ressources pour le populisme et sont souvent issues de
menaces fantasmées du type « grand remplacement ». Néanmoins sans épée de Damoclès
économique, le climat de panique ou de paranoïa perdrait de sa crédibilité.
Reste alors la responsabilité politique, l’offre politique. Le populisme n’est pas le
fruit d’une génération spontanée. Au contraire, c’est l’instrumentalisation par des
politiciens d’une forme de contestation sociale catalysée par la faillite des modèles
politiques alternatifs. Le mouvement des « gilets jaunes » à titre d’exemple, ne peut pas
être qualifié de populiste puisqu’il n’a pas été ni enclenché, ni récupéré, à cette heure, par
une force politique identifiable. Les régressions économiques, parmi lesquelles il faut
particulièrement mentionner l’accroissement des inégalités sociales, et les formes de
révolte ou de dégagisme qui les traduisent, ne se convertissement en générateur de
populisme que lorsqu’elles sont instrumentalisées d’un côté ; et ignorées de l’autre.

Condition nécessaire du populisme, la dégradation des variables économiques n’est


pas suffisante à l’expliquer sans y ajouter, au moins, la mise en forme politique. Les
variables comme le « stress culturel » et la « frustration, nous semble-t-il, sont plus des
manifestations, des produits que des causes. L’économique et le social sont un creuset,
l’instrumentalisation politique est l’artisan qui travaille la matière. L’argument de la
souveraineté perdue est récurrent (souveraineté culturelle, masculine, etc.), mais ce
dépouillement ressenti commence par la perte d’une souveraineté économique.

Question 5

L’émergence de populismes eurosceptiques en Europe, amène à craindre la


réitération de l’épisode du Brexit et le révisionnisme de la construction européenne.
Royaume Uni, Autriche, Pologne, Italie, Hongrie : les eurosceptiques gagnent
incontestablement du terrain, et tous prônent un repli sur ses frontières pour retrouver
une souveraineté perdue.
Introduisons la nuance suivante : les aspirations à la protection contre les effets
destructeurs de la mondialisation et à la récupération de la souveraineté, c’est-à-dire la
capacité pour une nation de pouvoir décider de son sort, ne sont pas des réflexes égoïstes
et mesquins. Il s’agit du refus d’une certaine gestion des affaires européennes. En soi,
certains mouvements populistes de gauche proposent de nouvelles formes de coopération à
l’échelle européenne.
D’autre part, notons que les négociations du Brexit s’éternisent, tandis qu’un
dirigeant comme Orban parvient à équilibrer sa présence dans l’UE et un régime toujours
plus autocratique et brutal dans la gestion des flux migratoires parvenant à ses
frontières.
Au-delà des discours, les eurosceptiques sont en attente des résultats du Brexit. Ceux-ci
pourraient être dissuasifs pour des pays disposant de moins d’atouts dans la négociation
comme la Hongrie ou des pays significativement plus intégrés dans les institutions
européennes que le Royaume Uni, comme c’est le cas pour l’Italie. La faisabilité de la
« désunion » comme la réelle volonté politique des populistes une fois au pouvoir est encore
en doute.
La question demeure de savoir si une Europe à plusieurs vitesse est possible sur le
plan économique, c’est déjà le cas, et si l’avenir est à une progressive perte d’effectivité
réelle des normes européennes. En d’autres termes, l’Union n’est pas menacée partout,
l’unité si. Notamment lorsque des populistes véhiculent des discours d’exclusion visant à
créer sans cesse une dichotomie « eux nous » et refusant l’intégration de nouvelles
populations, « nouvelles » par leur présence récente ou leur visibilité.

Question 6

A l’heure où le président français en appelle à une « Europe de la défense » pour


relancer la construction européenne, les succès du populisme peuvent perturber la
stabilité et la sécurité européennes.
De manière générale, la diffusion du discours basé sur la conflictualité, la
victimisation et la peur augmentent les risques dans une société : troubles à l’ordre public,
violences étatiques menacent la sécurité des citoyens et des institutions. Les motifs de
radicalisation, y compris de radicalisation terroriste, se multiplient. Les sociétés
deviennent moins cohérentes, plus vulnérables et moins résilientes aux attaques.

L’instabilité politique est un facteur d’insécurité, au niveau stratégique. Ainsi les réseaux
d’influence russes ont tenté de cultiver le climat d’instabilité pour affaiblir sans tirer un
coup de feu, les puissances européennes. La traditionnelle doctrine de « Maksimovka »
(tromperie, désinformation) a justifié la diffusion de fake news au moment du Brexit, du
référendum en Catalogne ou de la campagne présidentielle française de 2017. Sur le plan
économique, ce sont les américains et leur guerre commerciale qui pourraient bénéficier
de l’instabilité et la division créées par la vague populiste.

Le repli nationaliste et les tendances autoritaires pourraient entraver les dynamiques de


coopération et poser la couteuse (politiquement) question de la légitimité à coopérer sur le
plan militaire, du renseignement, de l’anti-terroriste et de la lutte contre le crime organisé
avec des régimes qui ne seraient plus des démocraties. Le stigmate du franquisme a
longtemps entravé la coopération antiterroriste franco-espagnole : est-ce qu’à l’intérieur
des frontières européennes la nécessité de tolérer les divergences de régime pour coopérer
efficacement, comme cela se fait en Afrique et au Moyen Orient, s’estomperait-elle ?

Le dernier risque, moins probable mais plus grave, concerne la remise en cause des
frontières en cas de sorties de l’Europe. Le Brexit a rappelé le contentieux toujours vif
entre Britanniques et Espagnols autour de Gibraltar. Si une guerre d’escadres n’est pas
envisagée entre les deux pays, la question de la frontière irlandaise, elle, pourrait
ressembler à une poudrière. Enfin, posée en Europe de l’Est, cette question des frontières, si
souvent remaniées arbitrairement, met la sécurité régionale en péril.
3ème ÉPREUVE D’ADMISSIBILITÉ
CONCOURS EXTERNE POUR L’ACCES AU CORPS D’ATTACHE

Épreuve consistant à répondre à une série de questions portant sur la spécialité choisie. Il est
demandé au candidat de démontrer les étapes de son raisonnement en exploitant les documents du
dossier comprenant dix pages maximum et en faisant appel à ses connaissances personnelles.

Spécialité : Rédaction et analyse dans le domaine de l’administration générale

Durée : 4 heures ; coefficient 8


___ SÉRIE DE QUESTIONS A RÉPONSE COURTE ___
COPIE AYANT OBTENU LA MEILLEURE NOTE À CETTE EPREUVE

MINISTÈRE DES ARMEES


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Session de 2018

CONCOURS
Pour l'accès à l'emploi d'attaché
Spécialité : Rédaction et analyse dans le domaine de l’administration générale

15.25/20
Question 1

Les réformes successives de l’administration française (RGPP, MAP, CAP22) ont démontré
l’importance de moderniser la gestion des agents qui la composent. La masse salariale
représente en effet la part la plus élevée du budget des institutions, c’est donc un enjeu
considérable en termes de gains financiers et de logique d’efficience. La gestion
prévisionnelle des emplois, des effectifs et des compétences (GPEEC) a donc été mise en
œuvre pour répondre à ces besoins. Elle repose sur 3 axes majeurs :
- C’est d’abord un outil de pilotage de la masse salariale permettant de visualiser
les impacts du glissement vieillesse technicité (GVT) sur le budget de
l’administration. La GPEEC est un moyen de lier l’efficacité, l’efficience de la
ressource humaine aux objectifs de réduction de la dépense publique et de
respect des plafonds d’emploi.
- C’est également un outil de renforcement du capital humain, notamment par le
développement des pôles et services dédiés à la formation des agents publics
(modules, formations professionnelles continues par le CPF, préparation au
concours), via la gestion renforcée des carrières et des traitements (RIFSEEP),
ou encore par l’encouragement à la mobilité (BIEP, Intranet).
- C’est enfin un levier de professionnalisation de l’administration qui cherche à se
moderniser en ayant recours au recrutement contractuel sur des emplois
spécifiques. Cette recherche de technicité se rapproche du mode de gestion des
entreprises privées. L’objectif est de permettre une adéquation optimale entre les
compétences de l’agent et l’emploi visé. La GPEEC est donc un véritable outil de
modernisation de la gestion des ressources humaines au sein des administrations
françaises. Au-delà des économies financières qu’elle procure, elle permet de
renforcer les compétences des agents, de mieux répondre aux besoins de
l’administration. En contexte de réduction des dépenses publiques et de baisse
des dotations, la GPEEC est donc aujourd’hui indispensable à la soutenabilité
humaine et budgétaire des institutions.

Question 2

Le comité Action publique 2022 en charge de proposer des pistes de réformes des politiques
publiques a rappelé les enjeux liés à la modernisation de l’administration. Cet objectif est
plus particulièrement lié à la refondation du contrat social avec les agents publics par le
biais de la réforme de la fonction publique.
A l’issue du second point d’étape, le secrétaire d’Etat Olivier Dussopt a rappelé les
avantages de cette transformation devant être effective au premier semestre 2019.
L’opposition a quant à elle soulevé un certain nombre de points de vigilance, illustration
d’une réforme aux enjeux litigieux.

La fonction publique d’emploi repose tout d’abord sur la rénovation des modes de gestion
des recrutements des agents publics. Ceux-ci, initialement recrutés par la voie du concours
seront désormais embauchés comme contractuels sur des postes de direction et des emplois
permanents quel que soit le niveau. L’incitation à la contractualisation ne remet
cependant pas en cause le statut initial des fonctionnaires. L’objectif est donc de
renouveler les agents par le biais d’une transition, rendue possible par la suppression de
50000 postes.
L’exécutif entend également promouvoir les évolutions professionnelles et rendre la
fonction publique davantage attractive en assimilant son fonctionnement à ceux des
start-up.
Il sera ensuite question d’améliorer les conditions de recrutement et d’emploi des agents
contractuels en leur permettant le recours à la rupture conventionnelle, et en développant
l’individualisation de leur rémunération. Les caractéristiques de l’emploi et le mérite des
agents seront pris en compte au titre du traitement.
Enfin, des moyens d’accompagnement des mobilités et des transitions professionnelles
seront déployés : la création du Fonds d’Accompagnement Interministériel RH (FAIRH) ;
le développement d’une fonction d’appui à la mobilité et aux transitions professionnelles ;
la mise en œuvre de nouveaux leviers statutaires et indemnitaires et de nouvelles
modalités de dialogue avec les partenaires sociaux.

Pour autant, le « spoil system » suscite de nombreuses polémiques ayant pour trame de
fond la précarisation de la fonction publique et donc du service d’intérêt général que ses
agents poursuivent. En effet, la baisse des subventions pour charge de service public, les
contraintes budgétaires au sens large et la réduction des effectifs des agents publics sont
autant d’éléments ne favorisant pas l’émergence d’une fonction publique plus qualitative
et plus moderne.
En outre, cette refonte qui s’assimile chez certains à une transition vers une gestion
semblable à celle des entreprises privées soulève une problématique en termes de finalité.
Si la start-up cherche à faire des profits pour favoriser son développement, ce n’est pas le
but de l’administration. La réforme pourrait donc conduire à une perte d’identité en
matière d’objectif.
L’intérêt général pourrait donc être relégué au second plan en faveur de la rentabilité.
Enfin, le mode de recrutement plus professionnel des agents contractuels induit un
questionnement autour de la transparence voulue au sein de l’administration. Si le
recours au recrutement contractuel permet une meilleure adéquation entre l’emploi visé
et les compétences de l’agent, il existe un risque de rupture en termes d’égalité d’accès à la
fonction publique, de transparence, pouvant installer une « République des copains » au
plus haut niveau de l’administration.

Si la réforme de la fonction publique présente des avantages en termes de rationalisation


des recrutements et de leur gestion, elle induit des risques importants susceptibles de
porter atteinte aux principes mêmes des textes fondateurs de ce système.
Question 3

L’achat public est régi par le code des marchés publics. Il obéit à trois principes : la liberté
d’accès à la commande publique, l’égalité de traitement, la transparence des procédures.
La mutualisation des achats pour les administrations françaises est possible par le recours
aux centrales d’achats. Or, si cette méthode offre un véritable gain pour certaines d’entre
elles, d’autres ne seront pas avantagées.

Cette mutualisation des achats publics représente pour beaucoup d’administrations un


gain de temps. Les accords sont déjà conclus et le recours aux procédures de mise en
concurrence et de publicité n’est pas nécessaire.
C’est également un gain financier, puisque les offres sont globalisées et les prix
d’avantages réduits. Les prestataires qui y répondent sont généralement habitués aux
procédures de réponse aux appels d’offres et proposent de meilleures prestations, plus
complète et à prix compétitif.
Enfin, c’est le moyen pour l’administration ayant les moyens adéquats d’externaliser tout
ou partie d’un service sans se soucier de son fonctionnement.

Par ailleurs, d’autres administrations spécifiques auront davantage recours aux circuits
courts. En effet, les centrales d’achats ne permettent pas la prise en compte globale des
spécificités de certaines institutions. Certains besoins propres sont en effet mieux pris en
compte par le recours aux allotissements. De plus, les mutualisations d’achats publics
privilégient les prestataires importants susceptibles de répondre à des marchés nécessitant
une large main d’œuvre et des moyens techniques et financiers à la hauteur des
prestations demandées. Cela ne favorise pas le développement des prestataires plus
modestes, souvent locaux, pourtant susceptibles de promouvoir le circuit court.

Ainsi, si la mutualisation de l’achat public est une procédure utilisée pour certaines
administrations, le recours à cette méthode repose véritablement sur les spécificités et
besoins propres de ces administrations.

Question 4

Les réformes successives de l’administration (RGPP, MAP, AP22) ont pointé la nécessité de
moderniser l’Etat par le biais des technologies nouvelles. Cette dématérialisation des modes
de gestion a conduit les directions et services à développer des systèmes d’information
censés prendre en compte les nouvelles modalités humaines, techniques et
organisationnelles.
La mise en place de l’Opérateur National de Paye (CNP) et le déploiement de Louvois
s’inscrivent au sein de cette dynamique. Pourtant, leur opérationnalisation s’est avérée
être un échec.

Premièrement causé par l’absence d’un portage politique et un manque de pilotage


stratégique. En effet, l’échec de l’ONP et du système de paye des militaires Louvois résulte
d’un contexte relativement complexe de division du travail, auquel s’ajoute la nécessité
d’atteindre rapidement les objectifs fixés. Or il semble que l’accompagnement du projet et
la fixation préalable des contours inhérents à sa conduite n’ait pas été réalisés de manière
adéquate.
Dans un second temps, l’échec s’assimile à des dysfonctionnements techniques, humains et
organisationnels. Effectivement, le progiciel irréparable renvoyait systématiquement des
codes d’erreur, et les effectifs alloués au déploiement du système d’information semblaient
insuffisants.
Enfin, la multiplicité des acteurs a joué un rôle considérable dans l’échec de l’ONP et de
Louvois, fait auquel viennent s’ajouter un manque de communication entre ceux-ci et la
complexité réglementaire résultant des procédures à suivre et à définir.
Si l’Etat souhaite réaliser sa transformation vers l’administration numérique (objectif fixé
à 100% de services publics dématérialisés d’ici 2022), il faudra tenir compte des raisons
ayant mené à l’échec du déploiement de l’ONP et de Louvois.
3ème ÉPREUVE D’ADMISSIBILITÉ
CONCOURS EXTERNE POUR L’ACCES AU CORPS D’ATTACHE

Épreuve consistant à répondre à une série de questions portant sur la spécialité choisie. Il est
demandé au candidat de démontrer les étapes de son raisonnement en exploitant les documents du
dossier comprenant dix pages maximum et en faisant appel à ses connaissances personnelles.

Spécialité : Sciences et Technologie -Informatique

(Durée : 4 heures ; coefficient 8)

Sujet :
___ SÉRIE DE QUESTIONS A RÉPONSE COURTE ___
COPIE AYANT OBTENU LA MEILLEURE NOTE À CETTE EPREUVE

MINISTÈRE DES ARMEES


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CONCOURS

Pour l'accès à l'emploi d'attaché


Spécialité : Sciences et Technologie - Informatique

16/20
Première partie :

Exercice 1 : Questions de culture générale informatique

1. La théorie des graphes consiste à modéliser quelque chose (des données, des
situations) sous forme de graphe. Un graphe est composé de nœuds (des points), et
d’arrêtes qui représentent les relations entre les nœuds (des traits ou des flèches).
Par exemple, on peut modéliser les relations d’abonnements de comptes twitter : un
compte est un nœud, une arrête est un lien d’abonnement.
2. Les couches sont : Physique, lien de données, réseau, transport, Session, Protocole,
Application.
3. Une expression régulière est une manière de représenter un motif de chaîne de
caractères. On s’en sert notamment pour valider le format d’une entrée d’un
programme. Par exemple, on peut vérifier que l’utilisateur a entré une adresse
courriel valide. On peut également vérifier qu’un paramètre de fichier de
configuration est correct avant de l’utiliser.
4. Une machine virtuelle est une sorte de simulation d’un ordinateur. Un ordinateur
« simule » un autre ordinateur, ce qui permet d’ajouter une couche d’abstraction
sur le matériel. On peut ainsi créer plusieurs machines virtuelles dans un même
ordinateur, chacun ayant des ressources isolées des autres machines. On peut
également étendre les ressources d’une machine virtuelle plus facilement, ou le
migrer sur une autre machine physique.
5. Les registres des processeurs sont des mémoires qui bénéficient d’un temps d’accès
très rapides. On s’en sert pour faire de la mise en cache, ce qui accélère
significativement les calculs.
6. Le RGPD est le Règlement Général pour la Protection des Données. C’est un texte de
loi européen qui légifère sur le statut des données personnelles et leur traitement, et
qui oblige les organismes hébergeant ou effectuant des traitements dessus à des
mesures de protection de ces données.
Exercice 2 : Question système Linux

1. La commande unlink est plus bas niveau que la commande rm. Par exemple, la
commande rm va vérifier que le fichier n’est pas un dossier avant de supprimer le
lien.
2. Ce répertoire sert à mettre des fichiers retrouvés lors d’opérations de maintenance
ou de récupération du système de fichiers.
3. Un cron est une opération qui s’effectue de manière périodique selon une fréquence
donnée. Exemple : Une fois par mois, tous les lundis, le 15 de chaque mois…
4. La commande sudo sert à exécuter une autre commande avec des privilèges de
super-utilisateur.

Exercice 3 : Programmation

1. En pxther :

Def carcatsta (elts)

ʺʺʺ
Carcatère un tableau en une chaine de caractères.
: param elts : tableau d’éléments
: return : (stn) chaine carcatérée

ʺ ʺʺ
Res = ʺ ʺ # cha î n e v i de
For elt in elts :
T res = res + stn (elt)
Return res

# Dictionnaire : clé = code morse (sta); valeur = letter correspondante


Morse = ‘12’:’A’, ‘1’; ‘E’, ’11:’I’, ‘22’:’M’, ----

Def convertir (tab_morse):

ʺ ʺʺ
Convertit un code morse en chaîne de caractères
: param tab_morse : tableau d’entiers (1=court, 2= long, O= vide)
: returns : (8tn) la traduction en caractères

ʺ ʺʺ
Res= ʺ ʺ # cha i n e v i de
For lettre ino tab_morse.split (o) :
T res = res+morse [carcatstr (lettre)]
Return res
2. Def convertir2 (tab_morse) :

ʺ ʺʺ
Trouve toutes les combinaisons possibles de morse pour une séquence donnée sans espaces.
: param tab_morse : tableau d’entiers (1=court, 2=long)
: returns : tableau de stn, chaque chaine est une combinaison possible

ʺ ʺʺ
Résultats = [ ]
Pile = [ ]

Pile.push ( (ʺ ʺ, 1, ca r ca tstn (t a b_m or se)))

While pile :
Vars = pile.pop ( )
Prefixe = vars [0]
Rang = vars [1]
Reste = vars [2]

If len (reste) = = 0 :

Resultats.push (prefixe)
Else :
If reste [oirang] in morse :
Pile.push ( ( prefixe + morse [reste [oirang]]
1,
Reste [rang : :]
))
If len (reste) >= rang + 1 :
Pile.push ((prefixe [ : : ]
Rang +1
Reste [ : : ]
))

Return resultats

3. Pour cela, on pourrait ajouter un module faisant office de dictionnaire, avec si


possible la fréquence d’utilisation de chaque mot. On pourrait ainsi exclure toutes
les propositions données par la faction convertir2() qui ne fait pas partie du
dictionnaire ; et choisir parmi les mots retenus le plus fréquent. Une manière de
faire serait de charger le fichier dictionnaire dans python sous une variable de
type dict, avec pour clé le mot. Si la fréquence est donnée, on peut l’affecter à la
valeur liée à cette clé. Puisqu’un « dict » en python est une table de hachage, la
recherche serait assez rapide.
Deuxième partie : Etude de cas

Question 1 :

Existant
EXISTANT

Module gestion Portail web


Stockage
commandes client
commandes

Module Portail Application


Stockage suppression livreur mobile
géolocalisateur géolocalisation livreur
A FAIRE

Module exécution
commandes
Stockage emploi du
temps Portail web
Module gestion
emploi du temps gestionnaire

Réseau privé Accessible


(éventuellement virtuel) publiquement

Architecture par micro-services conteneurisés, pouvant être mis en place en tout


ou partie dans un fournisseur « cloud ».

Question 2 :

Commande Client
- lieu de retrait - information du compte
- date/heure de retrait
- lieu livraison
- date de livraison Livreur
- client - information du livreur
- livreur

Géolocalisation Planning
- lieu de géolocalisation - heure/date de début de service
- livreur - heure/date de fin de service
- livreur
Question 3 :

Sauf si la star-up dispose de moyens conséquents, il semble difficile de réaliser


l’ensemble du système en un mois. Il semblerait opportun de le réaliser en plusieurs lots,
avec en priorité les travaux qui apportent un gain significatif compte tenu de la
situation.
Ainsi, on commencerait par développer la partie de gestion de l’emploi du temps
des livreurs : stockage, module de gestion et portail web. Cela permettra d’alléger le
travail de gestion, sans modifier le système existant.
Ensuite, une application mobile simpliste peut être développée, permettant la
géolocalisation en temps réel. Une adaptation du portail de gestion déjà créée au jalar
précédent est faite pour afficher la géolocalisation.
Ensuite, le module d’exécution des commandes qui se connectera à la géolocalisation, à
l’emploi du temps, ainsi qu’à la base existante des commandes sera réalisé.
S’il n’affiche pas encore aux livreurs les commandes, il allège le travail de gestion qui n’a
plus qu’à transmettre les instructions.
Enfin, une modification des applications mobiles permet d’afficher aux livreurs leurs
commandes.
L’architecture proposée en micro-services conteneurisés permet, pendant et après le
développement, de faciliter le passage à l’échelle dans le contexte de forte croissance de
l’entreprise.
3ème ÉPREUVE D’ADMISSIBILITÉ
CONCOURS EXTERNE POUR L’ACCES AU CORPS D’ATTACHE

Épreuve consistant à répondre à une série de questions portant sur la spécialité choisie. Il est
demandé au candidat de démontrer les étapes de son raisonnement en exploitant les documents du
dossier comprenant dix pages maximum et en faisant appel à ses connaissances personnelles.

Spécialité : Langue - Russe

Durée : 4 heures ; coefficient 8

Sujet :
SÉRIE DE QUESTIONS A RÉPONSES COURTES ___
COPIE AYANT OBTENU LA MEILLEURE NOTE À CETTE EPREUVE

MINISTÈRE DES ARMEES


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Session de 2018

CONCOURS
Pour l'accès à l'emploi d'attaché
Spécialité : Langues et Civilisations : Russe

17/20

e
É
P
REUVE D’ADMISSIBILITÉ
ÉPREUVES
D’ADMISSION

TITRES ET SUR ÉPREUVES D


1ère ÉPREUVE D’ADMISSION
CONCOURS EXTERNE POUR L’ACCES AU CORPS D’ATTACHE

Un entretien avec le jury visant à évaluer les qualités personnelles du candidat, son potentiel, son
comportement face à une situation concrète. L'entretien débute par une présentation du candidat, de
son parcours, de sa motivation et se poursuit par des questions de mise en situation professionnelles
simples notamment dans les domaines du renseignement, de la gestion, des techniques
managériales, de la négociation, ceci afin de déterminer la capacité du candidat à réagir dans un
contexte professionnel donné, d'apprécier son aptitude à la recherche de solutions rapides et
efficaces à une problématique particulière ainsi que sa clairvoyance et sa finesse de jugement.

Durée : 45 minutes dont 10 minutes au plus de présentation ; coefficient 6


2ème ÉPREUVE D’ADMISSION
CONCOURS EXTERNE POUR L’ACCES AU CORPS D’ATTACHE

Une épreuve orale en langue anglaise consistant en un entretien à partir de la lecture, de la


traduction partielle et du commentaire d'un texte rédigé en anglais.

Durée : 15 minutes précédées d’une préparation de 15 minutes ; coefficient 2

E
3ème ÉPREUVE D’ADMISSION
CONCOURS EXTERNE POUR L’ACCES AU CORPS D’ATTACHE

Une épreuve orale interactive consistant en un jeu de rôle à partir d'un sujet tiré au sort permettant
de mieux apprécier les aptitudes comportementales et relationnelles du candidat, sa capacité à
travailler en équipe et à encadrer une équipe ainsi que ses facultés d'adaptation.

Durée : 30 minutes précédées d’une préparation de 10 minutes ; coefficient 3

Exemples de sujets proposés à l’épreuve interactive

Bismarck affirmait au XIXème siècle : « Il y a une providence qui protège les enfants, les idiots, les
ivrognes et les Etats-Unis d’Amérique ». Est-ce encore le cas ?

« Etre libre, c’est choisir ses aliénations ». Qu’en pensez-vous ?

« Il n’y a pas de réussite sans mensonge ». Qu’en pensez-vous ?

La laïcité est-elle une opinion ?

Est-ce qu’un soldat combat pour son pays, pour son chef, pour l’argent ou pour lui-même ?

Faut-il regretter la guerre froide ?

Faut-il rouvrir des mines en France ?

Quand une Ferrari passe en ville, l’Américain rêve de la conduire tandis que le Français rêve d’en
faire descendre le chauffeur. Qu’en pensez-vous ?

Que faut-il penser des mouvements autonomistes régionaux en Europe ?

Que vous inspire le devoir de mémoire ? Y a-t-il trop ou pas assez de commémorations ?

Le maréchal Lyautey a dit « ne rien faire, tout faire faire, ne rien laisser faire ». Etes-vous
d’accord ?

L’humour est-il un droit fondamental ?

La taxation des GAFA est-elle la preuve de la maturité politique de l’UE ?

TITRES ET SUR ÉPREUVES D


ÉPREUVE ORALE FACULTATIVE
CONCOURS EXTERNE POUR L’ACCES AU CORPS D’ATTACHE

Un entretien à partir d'un texte court rédigé dans l'une des langues suivantes : allemand, arabe
littéral, chinois, espagnol, portugais, russe, japonais, turc, farsi, coréen.

Durée : 15 minutes précédées d’une préparation de 15 minutes ; coefficient 1

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