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Travail de recherche
Sous le thème :
INTELLIGENCE TERRITORIALE
Encadré par:
M. ABAKOUY Mostafa
Introduction générale
Partie I:
A- Concepts et théories
B- Enjeux de l’Intelligence Territoriale
Partie II :
A- Processus de mise en place de l’IT
B- Cas de la région Midi-Pyrénées
Conclusion
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Introduction générale :
Au regard des grands défis et mutations majeures de notre ère, cet outil d’aide à la
décision, de veille, d’influence, de protection pour les collectivités ; se présente
comme étant un des leviers de développement économique et industriel d’un territoire,
que ce soit dans le cadre d’un pôle de compétitivité ou encore d’excellence
territoriale.
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Partie I : Concepts et Enjeux
La notion d’IT donne lieu à des définitions variées mais l’ensemble des experts s’accorde
sur les fondamentaux. Le concept d’Intelligence Territoriale (IT) se définit généralement
comme la mise en application des principes de l’Intelligence Economique, dans le cadre
d’une action publique, au service du développement économique et industriel d’un
territoire. L’IT se traduit par « l’organisation innovante, mutualisée et en réseau, de
l’ensemble des informations et connaissances utiles au développement, à la
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compétitivité, à l’attractivité d’un territoire, collectivement et pour chacun de ses
acteurs.
L’intelligence territoriale se propose de relier la veille et l’action publique au service du
développement économique et industriel d’un territoire, dans le cadre d’un pôle de
compétitivité ou d’excellence territoriale par exemple.
La mise en œuvre d’une démarche d’IT peut enfin consister à favoriser la mise en place
de réseaux de partenariats entre le public et le privé dans l’optique d’améliorer la
circulation de l’information stratégique du premier vers le second. Selon Raymond
Peutrat, l’IT consiste à organiser la synergie des pouvoirs publics à l’échelon local et la
coopération public/privé au profit de la puissance nationale, laquelle passe aujourd’hui
par la prospérité économique.
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Cette démarche globale est référée à l’intelligence économique avec, pour échelle
pertinente, la seule prise en compte de la nation. Dans un contexte de guerre
économique, le rôle de « l’État stratège » est ainsi revendiqué pour protéger l’industrie
nationale. Les partisans de cette approche vont même jusqu’à prôner un patriotisme
économique. Notons qu’en défendant un tel principe, ils renouent avec une conception
interventionniste de l’État dans les relations économiques internationales – là où
précisément la mondialisation a progressivement évincé sa légitimité.
Les territoires ne sont plus considérés comme des réceptacles passifs mais comme des
ressorts locaux de dynamisme dans une nouvelle approche du développement local ou
territorial. A un rôle passif de pourvoyeur de ressources, les territoires deviennent actifs
et acteurs de leur propre développement. Dans le contexte actuel d’une concurrence
mondialisée, L’efficacité est avant tout relationnelle : l’écosystème relationnel est
devenu le facteur clé de performance. Le territoire devient ainsi le fournisseur privilégié
de ces ressources relationnelles. En effet, dans une économie changeante,
l’apprentissage rapide est la seule garantie de survie. Celui-ci repose sur la capacité des
acteurs à partager des ressources informationnelles. Or, la proximité permet le partage
de connaissances tacites, peu formalisées, non officielles comme l’ont montré de
nombreux travaux sur les clusters (Bresh, Malerba, 2005). A noter que l’un des aspects
essentiels de ces apprentissages est la confiance entre les acteurs qui permet en
particulier de valider des informations sans avoir à valider au préalable les
informateurs. Cette mise en confiance dépend d’un sentiment d’appartenance ou
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d’appropriation territoriale qui participe d’un phénomène de représentation
symbolique. Pour que les acteurs locaux pensent leur rapport au territoire par
l’intégration progressive d’un sentiment local, il est nécessaire qu’émerge un espace
public local dont ils se sentent responsables et pour lequel ils s’engagent dans un projet
partagé.
Le patrimoine du territoire est ici apprécié comme une identité propre qui se construit
avec le temps. Les spécificités des territoires sont autant d’avantages comparatifs qui
participent à la création de nouvelles formes de concurrence. Aux ressources matérielles
issues de l’espace physique (terre, main d’œuvre et capital) se combinent des ressources
construites liées à l’espace construit (savoir, compétence, organisation). La valorisation
de ces dernières participe de la valorisation d’un territoire différencié. Les ressources
construites sont des avantages clés indépendants des ressources matérielles. Elles
autorisent un refus du déterminisme par la capacité du territoire à réagir et inventer des
solutions nouvelles aux défis rencontrés. Le territoire émerge ainsi en qualité d’acteur
du développement par la mise en valeur de ses facteurs de dynamisme. Le territoire
devient une organisation au sens d’une entité socio-économique construite. Il est le
résultat émergent de multiples interactions entre les acteurs hétérogènes composant ce
territoire, donnant naissance à tout un ensemble de ressources construites ». Le
renforcement de ces ressources crée l’identité du territoire qui, de fait, devient de moins
en moins substituable.
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d’intelligence territoriale ascendante, pose comme préalable la question de la diversité
des territoires et notamment celle d’un développement local porté par les acteurs locaux
selon une logique endogène. Cette vision rejoint celle d’un développement local
équilibré et durable, de la capacité à développer des projets diversifiés, à constituer un
capital formel en associant les acteurs du territoire selon une logique de partenariat.
Le territoire est une réalité complexe : son environnement est incertain, son degré
d’organisation est élevé du fait du grand nombre de ses éléments et des relations qui
s’instaurent entre eux à un tel point qu’il est difficile d’identifier tous ces éléments et de
comprendre toutes les interactions en jeu. Le territoire lui-même ne se réduit pas à
l’ensemble de ses éléments, il constitue un tout supérieur à la somme des parties et dont
les propriétés sont non déductibles des propriétés élémentaires. L’intelligence
territoriale en tant qu’approche systémique, comme nous le proposons tout d’abord,
consisterait donc à considérer le territoire comme un système et à s’interroger en
conséquence à la fois sur ses propriétés (quelles composantes et quels liens
transversaux ?), ses entités (quels acteurs et quels échanges ?), ainsi que les interactions
entre celles-ci (quelles activités et quelle cohérence ?).
Chaque territoire a une forme. Cette forme est bien sûr liée à une situation, à un site,
certains étant plus propices que d’autres au développement des activités humaines en
général et des villes en particulier. Mais plus que ça, Il est l’espace d’une communauté
qui lui imprime sa marque et le fait exister en tant que territoire. Nous parlerons de
statut pour rendre compte de ce marquage et de cette appropriation de l’espace qui, au-
delà de la simple distinction espace public/espace privé, est connoté socialement en
fonction de sa propriété, de son usage, de sa considération, de son aménagement, de son
entretien ou de sa dégradation jusqu’au statut de friche.
Quant aux acteurs, chacun se représente ainsi l’espace selon ses propres cartes
mentales.
Je suis par conséquent un acteur territorial non seulement si je travaille dans
l’agriculture ou le BTP, ou si je suis propriétaire et que j’aménage ma propriété. Je le suis
car j’habite une zone résidentielle, je fréquente des zones commerciales, je travaille dans
une zone d’activité, j’emprunte des itinéraires... Par ailleurs, il y a des institutions
publiques, des entreprises publiques/privées, des centres de recherche, des agences
spécialisées, des institutions universitaires et j’en passe. Tous ceux-là contribuent d’une
manière ou d’une autre au dynamisme de mise en œuvre de projets d’IT.
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utilisés par les acteurs publics et privés afin de générer, utiliser et partager cette
connaissance.
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Le second concerne la mise en place de coopérations et de stratégies interrégionales. Il
est essentiel que des coopérations transrégionales se mettent en place au moins pour
partager les diagnostics et les alertes. Ces coopérations ont également tout leur sens à
l'échelle nationale.
Le troisième enjeu pour l'intelligence territoriale consiste dans l'intégration progressive
des dynamiques de la gouvernance sociale sur les territoires et associant la société civile
par la concertation, à la définition de la stratégie de développement.
Le quatrième se situe au niveau de la politique de sécurité économique. Les décideurs
territoriaux, économiques et politiques devront veiller en permanence à garantir deux
équilibres : entre l'ouverture indispensable à la compétitivité et la protection ; entre les
entreprises dites du périmètre stratégique et celles qui n'ont pas ce « label », afin
d'éviter que s'établisse « une fracture compétitive » sur les territoires.
Par ailleurs, l’un des enjeux majeurs de l’IT est de faire naître des pôles de compétitivité,
qui seraient des groupes géographiquement proches d’entreprises liées entre elles par
des intérêts commerciaux et/ou des complémentarités technologiques, auxquels
s’associent des administrations nationales, des collectivités locales, des universités, des
centres de recherche, etc.
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Partie II : Démarche d’implémentation
de L’IT
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En effet, ce n’est pas un domaine dont les codes ont été édictés et formalisés. Bien au
contraire, son champ a toujours été plus une esplanade ouverte qu’un enclos fermé.
Ainsi donc, les acteurs de l’intelligence territoriale – les collectivités territoriales, la
puissance centrale (L’Etat) - sont appelées à concevoir à leur guise une articulation
modulaire d’éléments qui fera acte d’orientations générales lesquelles produiront la
démarche qui sera valable pour cette collectivité ou cet Etat.
Nous avons étudié et analysé plusieurs propositions de démarche, toutes différentes les
unes des autres. N’en demeure que comme pour toute chose, certains éléments se
caractériseront par leur constance et s’en font le généralement valable.
Deux approches maitresses dominent- la démarche extirpée de cette dynamique- à
savoir :
- L’Intelligence Territoriale est une démarche d’information et de communication
au service de l’action publique.
- L’IT est aussi une démarche de sécurisation économique du patrimoine d’un
territoire en l’occurrence ses entreprises.
Pour ce qui est de la première, une prédisposition au sens des attitudes à adopter
lesquelles guidées par une ferme résolution de l’esprit est indispensable. Les plus grands
récits des stratégies de guerre ont l’habitude de reprendre que : « Partir en guerre avec
l’idée de perdre, on l’aura déjà perdu ». Nous avons envie de dire que cette affirmation
révèle encore d’avantage la réalité de l’Intelligence Territoriale.
L’IT : démarche d’information et de communication
Comment s’assurer d’être prêt pour une démarche d’IT ? Guihlon et Moinet ont abordé
cette préoccupation sous la forme de la chance territoriale.
Dans ce contexte, on pourrait penser que les territoires qui « gagnent » et se développent
économiquement seraient alors des territoires « chanceux » ; reste à définir ce que la «
chance territoriale » pourrait être. Nous postulons que cette « chance » serait une capacité
à créer un environnement favorable, à gagner des concours de circonstance, à saisir les
opportunités et en définitive, elle serait une compétence qui se travaille. La « chance
territoriale » est tout sauf du hasard : les collectivités et les territoires sont responsables
d’en avoir ou pas. Il faut ainsi faire les bonnes rencontres pour faire du bon « business » et
pour cela, il faut identifier les bons territoires de « chasse » et être à l’écoute des bonnes
demandes. Ainsi, pour créer et saisir des opportunités, il faut adopter quatre postures dans
le processus d’intelligence territoriale :
• la vigilance : surveiller ses arrières, ne pas tourner en rond, sortir de la routine (accepter
la remise en question) et être curieux ;
• l’interaction : devenir le territoire qui crée les liens, être au centre de l’information pour
avoir à ne pas courir après ;
• la conscience : cela ne marche pas toujours et donc utiliser l’échec comme une matière
première pour le transformer en projet ;
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• l’anticipation : avoir toujours un projet d’avance car le monde est toujours en
mouvement.
La vraie chance territoriale, ce n’est donc pas ce qui arrive au territoire, mais ce que le
territoire fait avec ce qui lui arrive.
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Après avoir esquissé l’ensemble des besoins informationnels, lequel trouvera réponse
dans le dispositif de veille continu, le Marketing territorial va corroborer la suite de la
démarche par un examen des divers positionnements susceptible d’être adoptés. Celui-
ci se concrétisera systématiquement par une offre territoriale.
Un système d’information territorial qui sera mise en place se verra en être la
capitalisation de tout le processus.
Par ailleurs, quoi qu’ici nous ayons mis l’accent sur la protection par l’attaque, on ne
peut nier le caractère indispensable d’un bouclier de défense. Peut-être aura été
l’incompétence des collectivités territoriales, véritables acteurs territoriaux qui justifie
ce revirement dont on a fait preuve précédemment.
En effet, Il est évident aujourd’hui que les collectivités territoriales ont une vision pour le
moins floue de la sécurité économique territoriale et un aveuglement total sur les mesures
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qu’il conviendrait de prendre à leur niveau. L’information économique est souvent perçue
par les collectivités territoriales comme un élément de prise de décision pour favoriser le
développement économique. Mais il serait injuste de les en blâmer ; cette mission n’entre
pas spécialement dans leurs prérogatives. Elles considèrent le plus souvent que la sécurité,
fut-elle économique, relève des services régaliens de l’État. Il ne s’agit pas seulement d’une
posture idéologique ; ce positionnement est fondé par la loi et les règlements.
Finalement se sont les ministères de l’intérieur, de la défense et leurs émanations qui
sont prédisposés à accomplir les missions de sécurisation économique. Lesquelles sont
des actions outillées de dispositifs plus ou moins secrètes et militaires.
En France, par exemple la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) œuvre
notamment dans la contre-ingérence et dans la protection du patrimoine économique.
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Cette expérience a été développée par Guihlon et Moinet. C’est donc leur analyse qui
vous sera présenter de façon non dénaturée car sans ajout, ni soustraction.
Dispositif DRIME en région Midi-Pyrénées1
Le dispositif DRIME2 est une initiative régionale faisant suite à une démarche concertée
d’intelligence économique territoriale engagée en Midi-Pyrénées en 2000. La région
Midi-Pyrénées souhaitait alors relever les défis d’une économie internationalisée et
anticiper les mutations économiques, action considérée comme indispensable par ses
décideurs publics. Le principe général fixé par les élus était : « Comprendre pour mieux
intervenir ». Il y avait localement la réelle prise de conscience que dans une économie en
mouvement, les relations entre les entreprises et les pouvoirs publics devaient
s’intensifier dans un leitmotiv partagé : « aller plus loin ensemble ». Les raisons affichées
par les élus étaient multiples :
• mieux cerner les enjeux des entreprises structurantes implantées en Midi-Pyrénées
(mutations industrielles, technologiques, capitalistiques, etc.) ;
• se doter d’un diagnostic partagé ;
• favoriser une action publique plus réactive, etc.
DRIME réunit alors des représentants des services de l’État, de la région, d’organismes
institutionnels, du monde des entreprises et de celui de l’université. En 2007, la région
décide d’intégrer au SRDE3 une action visant l’anticipation des mutations économiques à
venir, impactant l’emploi et les compétences, dans le but de permettre aux parties
prenantes territoriales de disposer d’informations permettant de détecter les signaux
annonciateurs de futures mutations. Opérationnel depuis mai 2008, ce dispositif original
d’aide à la décision politique en matière économique réunissant des entreprises
régionales, des personnalités qualifiées de la recherche académique, des économistes et
la région, repose sur trois piliers :
• un panel d’entreprises qui réfléchissent ensemble à l’évolution de leurs activités ;
• une équipe pour faire vivre le dispositif ;
• des outils et supports permettant de capitaliser sur l’information économique et de
diffuser les résultats de cette initiative.
On constate que les notions clés partagées par les acteurs publics étaient centrées
autour de celles de mutations et d’ancrage territorial. Pour ce faire, il a été décidé d’avoir
une nouvelle approche des rapports entre les entreprises et la région par un partenariat
sur la durée fondé sur les principes de disponibilité, d’écoute, de réactivité et de
confidentialité.
1
Intelligence Economique ( Alice Guihlon et Nicolas Moinet), Chap 4, section 5, 3.)
2
Dispositif régional d’information sur les mutations économiques.
3
Schéma régional de développement économique.
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Coordonnée par MPE4 (devenue Madeeli5), l’initiative réunit les services de la région et
des agences MPI6 et MPE ; une démarche a donc été mise en place se déroulant en deux
phases :
• phase d’entretiens individuels ;
• phase de séminaires collectifs (afin de produire des rapports de mutation).
Celle-ci a nécessité une nouvelle organisation des équipes régionales (MPE, MPI, Conseil
régional), en recrutant différents profils de chargés de missions (20 capteurs, 5
analystes, 3 administrateurs, 1 animateur) pour un total de 25 personnes impliquées
dans le dispositif. Ainsi est né le dispositif DRIME, véritable système territorial
d’intelligence collective grâce à un processus collaboratif, avec la mise en place d’un
outil de veille et d’une plateforme collaborative (voir figure 4.6).
Le dispositif constitue un exemple de la synergie entre les trois structures avec une
ambition qui se situe à plusieurs niveaux :
• anticiper les mutations économiques ;
• construire une réflexion collective ;
• optimiser l’action politique pour renforcer l’économie territoriale de la connaissance.
Le dispositif DRIME en Midi-Pyrénées
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Midi-Pyrénées Expansion.
5
Agence du développement économique, de l’export et de l’innovation en Midi-Pyrénées (http://
www.madeeli.fr/).
6
Midi-Pyrénées Innovation.
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Au coeur de DRIME, se trouvait une véritable dream team de 56 entreprises dites «
structurantes » pour l’économie régionale. L’idée sous-jacente de la mise en place d’un
tel dispositif fût de constituer une forme de think tank en situation de faire remonter les
besoins et souhaits des entreprises (une force de propositions) pour aider la région à
être plus pertinente dans sa politique économique.
L’action produisait trois « livrables » :
• des alertes ;
• des tableaux de bord des « entreprises structurantes » ;
• un « rapport mutation » périodique qui comportait deux parties : un diagnostic et une
série de préconisations adressées au Conseil régional.
Sur la base de ce dernier livrable, le Conseil régional devait indiquer dans un délai court
(4 à 6 semaines) les préconisations qu’il retenait et comment il envisageait de les mettre
en œuvre : la constitution de ce rapport a donc donné lieu à une coordination en
situation des acteurs économiques concernés par les mutations.
Par ailleurs, le dispositif DRIME fonctionne autour de quatre axes stratégiques
préalablement définis par les décideurs publics et privés :
• un panel de firmes structurantes régionales, avec pour objectif de recueillir les
informations sur les entreprises de ce panel ;
• l’environnement des firmes structurantes, avec pour enjeu d’identifier les éléments
d’environnements économiques, technologique, financier, juridique, etc. ;
• la veille sectorielle, afin d’identifier les principales évolutions et tendances des
secteurs clés de l’économie régionale (Agroalimentaire, Aéronautique, Espace et TIC-
Télécom) ;
• un benchmark permanent par la surveillance des politiques publiques initiées par les
autres conseils régionaux et leurs agences.
Même si le dispositif présente des limites, il faut bien être conscient que créer un tel
outil sur l’anticipation des mutations économiques, c’est investir dans la durée et que sa
réussite tient à un retour sur investissement pour chacune des parties prenantes
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Conclusion :
Au terme de ce travail, s’il y a une chose qu’il faille retenir ce serait bien - au vue des
enjeux actuels des territoires - la nécessité prégnante de faire converger action
publique et dispositif d’Intelligence Territoriale.
C’est pourquoi le long de ce rapport, nous nous sommes échinés à faire parvenir cet
angle de vue combien capital. En effet, dans une première partie nous avons abordé de
près le concept d’Intelligence Territoriale au travers des analyses de différents
auteurs. Ensuite, il fallait s’entendre sur ses véritables enjeux. Une deuxième partie a
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retracé le processus d’implémentation de l’Intelligence Territoriale tout en reprenant
un cas concret : Dispositif DRIME en région Midi-Pyrénées.
Par ailleurs, plus d’un qui a lu ce rapport, remarquera qu’enfin de compte l’IT n’est
qu’un outil à la disposition des autorités publiques. Son efficacité dépendra donc de
l’engouement de ces dernières quant à la prise de conscience sur son importance à la
fois pour éclairer les décisions publiques, être à même de s’inscrire dans la réactivité
eu égard à un environnement dynamique et assurer le rayonnement du territoire. Se
trouve là alors, une préoccupation rédhibitoire pour les experts de l’IT.
Ce sera donc une avancée considérable si l’IT parvenait à se mouvoir
indépendamment des velléités des acteurs publiques.
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Bibliographie
Livre : Intelligence Economique (Alice Guihlon et Nicolas Moinet)
Webographie
i-KM.com
Zeknowledge.com
https://www.cairn.info/revue-les-cahiers-du-numerique-2009-4-page-93.htm
https://portail-ie.fr/resource/glossary/74/intelligence-territoriale
https://www.memoireonline.com/10/10/4042/m_Lintelligence-territoriale1.html
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