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Introduction
1
Courlet, Claude et Pecqueur, Bernard,. L’économie territoriale: Réédition: PUG, 2013, P :41.
2
l’attraction et la mobilité des personnes physiques et morales dans un
contexte de compétitivité et de concurrence.
3
aisé de caractériser les déterminants de l’attractivité que ceux de la
compétitivité.2
B. Les déterminants et les dimensions de l’attractivité
2
Cité dans La compétitivité territoriale – rapport de synthèse de la Direction générale de l’aménagement du
territoire du Maroc (2010) , P :11.
4
cela que le phénomène d’attractivité peut être qualifié de phénomène
complexe.3
Deux types d’acteurs sont susceptibles d’être attirés par un territoire : les
personnes physiques résidentes et les responsables ou équipes dirigeantes des
organisations (entreprises, administrations, institutions du type association ou
organisation non gouvernementale, etc.) qui investissent dans le territoire et y
créent des emplois.
L’attraction d’un territoire sur les personnes physiques se traduit par une
localisation résidentielle ou temporaire.
La localisation résidentielle
Installation temporaire
3
(Coeuré et Rabaud (2003) ; Friboulet. (2010), p. 12 ; Musson (2010), p. 183).
4
SEN A,Un nouveau modèle économique. Développement, Justice, Liberté, Ed. Odile
Jacob, Paris, 2002, P :43.
5
L’activité économique de certaines villes dépend étroitement de ce type
de population ; c’est le cas des villes universitaires qui accueillent une
importante population étudiante.
Installation durable
Ces personnes, présentes sur le territoire, mais qui n’y travaillent pas,
contribuent, par leur consommation, au développement de l’économie locale
et à la création d’emplois, notamment dans le domaine de la distribution et des
services. L’économie de nombreux territoires est uniquement une économie
résidentielle, car les activités de production, destinées à vendre en dehors de
ce territoire des biens ou des services, sont très faibles.
6
Attraction des territoires sur les investisseurs
Les emplois créés ont un caractère basique ou non basique. Les emplois à
caractère basique et non basique appartiennent au secteur de production de
biens et de services, mais aussi aux administrations publiques ou aux diverses
institutions, comme les associations, classées en comptabilité nationale dans le
secteur des institutions sans but lucratif au service des ménages. Les emplois
créés dans l’administration sont susceptibles de fournir des services à
l’ensemble des autres zones de la région, ou même au niveau national ; ces
emplois basiques auront, comme les emplois industriels de cette nature, un
effet d’entraînement sur le processus de création d’emplois sur le territoire.
5
SEN A,Un nouveau modèle économique. Développement, Justice, Liberté, Ed. Odile Jacob, Paris, 2002, P : 43.
6
Fabrice HATEM(AFII) ,<<l’attractivité du territoire :de la théorie à la pratique >>,2004, P :274.
7
comme une descendante de la théorie du commerce international, dans une
vision où l’hypothèse de fixité du capital productif est levée.
7
Fabrice HATEM(AFII) ,<<l’attractivité du territoire :de la théorie à la pratique >>,2004, p 271-272-273
8
Schémas 1 : Complémentarité entre trois approches de l’attractivité territoriale
Conclusion de chapitre
9
Chapitre II. L’entrepreneuriat local : une approche
globale de l’attractivité territoriale
Introduction
8
Thèse pour l’obtention du Doctorat ès Sciences Economiques « La localisation et l’attractivité territoriale des
investissements directs étrangers : essai de modélisation économétrique » Présentée par : Abdellatif NOUREDDINE ; Sous la
direction du Professeur Ahmed RHELLOU ; Soutenue publiquement le 26 Mars 2010 , P : 41.
10
Demande de
Caractéristiques Offre de
Marché de Caractéristiques
localisation des
activités
Entreprises Territoires
économiques
de localisation de localisation
a) L’offre territoriale :9
9
Ernst and Young 2002, Étude sur la constitution d'une offre territoriale différenciée, DATAR, P :110.
11
entreprises, comparables à celles des dirigeants d’entreprise vis-à-vis de leurs
clients potentiels. Ainsi, un raisonnement théorique par analogie est possible
dans la mesure où le territoire, en tant organisation, à l’image de l’entreprise,
se caractérise par une offre territoriale.
Ce concept d’offre territoriale résulte pour l’essentiel d’une
appropriation tardive par les économistes de la notion de territoire
appréhendé comme un ensemble de ressources indifférenciées à destination
des entreprises. Selon Zimmermann, l’offre territoriale se distingue chez
certains auteurs comme la construction de ressources spécifiques mises à
disposition des firmes par les acteurs du territoire. Dans une approche plus
spécifiquement marketing, l’offre territoriale apparaît même comme un
concept extrêmement relatif , puisqu’on distinguera une offre de territoire
dans laquelle ce dernier est vu comme simple lieu d’implantation et une offre
dans laquelle ce même territoire est le cadre d’exercice de l’activité de
l’entreprise, ce qui amène à se focaliser sur les externalités et les
caractéristiques économiques présentes (marchés, fournisseurs, main-
d’œuvre…).
Hatem (2004) distingue entre deux variantes d’offre territoriale :
une « offre territoriale simple » : elle est envisagée comme « l’ensemble des
ressources présentes sur le territoire et susceptibles d’être utilisées dans le
cadre des projets d’investissement » ;
une « offre territoriale complexe » : elle est produite notamment par les
agences de développement et de promotion qui mobilisent « l’offre
territoriale simple » ou « potentielle » pour l’adapter aux attentes de
chaque projet. Cette distinction entre les deux types d’offre territoriale n’est
pas toujours très claire et la définition la plus complète de l’offre territoriale,
livrée par le rapport d’études du cabinet Ernst and Young, privilégie plutôt le
premier aspect sans exclure toutefois l’existence de ressources produites avec
une certaine intention : « une offre territoriale est donc constituée par un
ensemble de caractéristiques socio-économiques d’un territoire ayant un
impact plus ou moins direct sur l’accueil et le maintien des activités
économiques.
Il peut s’agir d’éléments très hétérogènes : caractéristiques physiques
d’un territoire, infrastructures (au sens le plus large), caractéristiques
démographiques, structure du tissu économique, compétences en matière
grise et en recherche, politiques fiscales et d’incitations financières, qualité des
interdépendances locales et intensité de l’animation locale ».
Cette définition résume l’offre territoriale en un ensemble d’attributs du
territoire, plus ou moins donnés et hérités selon les cas, susceptibles
12
d’influencer l’entreprise dans le choix ou la conservation d’une localisation
pour ses établissements.
Pour Texier, il distingue trois composantes de l’offre territoriale :
le « produit de ville » qui consiste en une offre de sites et qui correspond
avant tout à des besoins fonctionnels ;
le produit « services ajoutés » qui prend en compte besoins fonctionnels et
stratégiques : il implique, à la demande, d’autres acteurs que l’agence ou le
service de développement pour la mobilisation de financements, de solutions
de formation, de capacités de recherche…
le produit « attributs de territoire » essentiellement adapté à des besoins
stratégiques émanant d’entreprises extérieures à la région et qui nécessite la
production d’informations justes et convaincantes sur les atouts du territoire,
les facteurs-clés d’implantation, en bref une explicitation objective de
l’attractivité territoriale.
b) L’avantage comparatif des territoires10
10
El Ouardighi J. et René Kahn R., « Les investissements directs internationaux dans les régions françaises », Revue
d’Economie Régionale et Urbaine, n°3 – 2003
13
c) Les instruments de la politique d’attraction
14
2) Territoire et demande de facteurs de localisation
b) Processus de localisation/attraction
15
étapes du processus d’attraction avec le déroulement du processus de
localisation des grandes entreprises.
Le tableau suivant montre les interactions entre entreprise et territoire
au cours du processus de localisation .
11
Lagnel O. et Rychen F., Enjeux économique de l’attraction, in localisation des activités économiques : efficacité versus
équité, treizième congrès des économistes belges de langue françaises, 1998.
16
Localisation ; Source : Lagnel O. et Rychen F. 1998
12
Pouvoir public territorial et développement de l’entrepreneuriat : rôle central du volontarisme dans la démarche
d’attractivité économique des territoires ; PAUL, Bénédique
Centre de Recherche en Gestion et en Economie du Développement (CREGED) ; Faculté des Sciences Economiques et
Administratives (FSEA)
Université Quisqueya (uniQ) ; 218, avenue Jean-Paul II p 4
17
c’est-à-dire la génération et l’implémentation d’idées innovatrices dans les
pratiques du secteur public.
1) L’entrepreneuriat public13
18
en œuvre du « management public territorial » capable de rendre
opérationnelle la décentralisation. Le principe est que le territoire est un bien
commun qui peut et doit être l’objet d’un management durable. En Haïti, bien
plus que dans beaucoup de pays en développement, le pouvoir central ne
dispose pas de ressources suffisantes pour financer l’administration territoriale.
Or, au niveau territorial, les élus locaux n’ont jusqu’à présent pas mobilisé
l’innovation nécessaire pour développer localement des activités génératrices
de revenus supplémentaires aux allocations insuffisantes du Fonds de Gestion
et de Développement des Collectivités Territoriales (F.G.D.C.T.).
L’adoption de l’entrepreneuriat public, sur la base du volontarisme, au
niveau territorial peut se faire à deux niveaux : interne et externe.
Nous argumentons donc deux groupes d’actions peuvent être mises en œuvre :
des actions pro entrepreneuriales et des actions d’entrepreneuriat public
territorial. Les deux types d’actions sont nécessaires car l’entrepreneuriat
public et l’entrepreneuriat privé sont mutuellement dépendants et évoluent
conjointement.
En fait, d’un point de vue théorique, c’est l’entrepreneuriat privé inspire
de bonnes pratiques managériales au pouvoir public et ce dernier crée les
incitations nécessaires au développement de l’entrepreneuriat privé. Dans la
pratique, les pouvoirs publics disposent d’un potentiel, quoique limité, pour
inciter à l’entrepreneuriat privé (par la demande de services, par
l’établissement de mécanismes d’incitations, etc.).
1) L’entrepreneuriat social
Dans ce contexte, L’ESS est en effet très liée aux approches de développement
local qui prône une économie endogène. Elle place au cœur de son projet la
question de la territorialisation de la valeur ajoutée. L’ESS permet des
approches innovantes pour trouver des réponses aux besoins locaux,
contribuant à la création d’emplois et de dynamiques locales. Par les emplois
qu’elle crée, par son inscription dans le développement local et son impact sur
19
l’attractivité des territoires, mais aussi par sa capacité à mobiliser des citoyens
autour de projets variés, l’ESS est un levier majeur pour le développement des
territoires ruraux.
Elle le sera d’autant plus que la coopération sera au centre des
démarches : coopération entre acteurs de l’ESS du territoire, entre acteurs de
l’ESS et acteurs privés, entre acteurs et collectivités locales, et entre
collectivités. La question de la transversalité des politiques publiques est un
enjeu important, mais un peu oublié de la réforme territoriale.
Les principes même de l’ESS font que les entreprises de l’ESS sont
souvent des entreprises qui choisissent de développer des activités
économiques pour répondre aux enjeux du territoire.
Elles sont actrices d’un mode de développement « inclusif », qui crée des
emplois non délocalisables et produit du lien social, par exemple en réinsérant,
grâce au travail, des personnes éloignées de l’emploi, en développant des
services de proximité dans les territoires, etc. L’ESS est souvent le premier
employeur de petites collectivités, notamment en milieu rural, et est une des
rares formes d’économie privée à aller dans des zones rurales défavorisées, par
exemple dans le domaine des services à la personne.
2) L’entrepreneuriat touristique 14
14
Option : «développement local, tourisme et valorisation du patrimoine »
Thème Le rôle du territoire dans l’émergence de l’entrepreneuriat
touristique : Cas de la commune de Tigzirt ; Présenté par Melle : SABOUN Lamia ; le 30 /09/ 2013
20
légale. Entreprise légale, se réfère aux entreprises qui opèrent, pour la
réalisation de profit et qui cherchent à satisfaire les besoins des touristes et des
visiteurs, ces entreprises incluent entre autre les hôtels, maisons d’hôtes,
agences de voyages et tours opérateurs.
L’industrie touristique est principalement basée sur l’entrepreneuriat et
les petites entreprises. L’entrepreneuriat dans l’industrie touristique joue un
rôle important dans l’élaboration du service touristique et des activités
promotionnelles liées au développement de ce secteur. L’industrie touristique
est un terrain fertile pour les entrepreneurs. Les petites entreprises
contribuent au développement de la destination touristique et à construire son
attractivité. Toutefois, comme dans chaque secteur d’activité, le phénomène
entrepreneurial reste dépendant du lieu dans lequel il émerge et évolue.
L’entrepreneur reste lié à son territoire et aux ressources que ce dernier peut
lui fournir.
Des termes très divers pour désigner des réalités parfois proches :
15
Actes des Séminaire « L’attractivité des territoires : regards croisés »
février-juillet 2007
22
Pôle de compétitivité16
City-branding
16
Alaoui A., Berthe Y., (2009), Déterminants et conditions d'amélioration de la compétitivité des territoires
23
économique équitable. Les villes sont moins intéressées par les politiques de
redistribution et plus par la création de richesses, entendue comme l’arrivée
d’investissements, d’entreprises et de mains d’œuvres qualifiées. Elles entrent
ainsi dans une compétition interurbaine qui emploie l’image et le branding
comme instruments mêmes de cette compétition.
17
Adil Hidane ,Fatima Bernoussi ,Mouna Tourkmani « Diagnostic de l’attractivité du Maroc pour les
onvestissements Directs Etrangers » Ministère des finances et de la privatisation Document de travail n°82
Novembre 2002 , P :4.
24
commencé à opérer dans de nouveaux champs tels que l'équipement des
voitures et la fabrication de pièces destinées à l'industrie aéronautique. De
même, notre pays est devenu une destination privilégiée pour la délocalisation
des activités de service à l'échelle méditerranéenne l'effort d'investissement
du secteur public a de tout temps été maintenu à un niveau suffisamment
élevé pour soutenir l'activité économique et accompagner l'action de
développement menée par l'Etat dans les différents domaines.
*La poursuite des programmes de dédoublement des voies ferrées et la
construction de nouvelles voies principalement dans le nord (Taourirt - Nador
et connexion ferroviaire du complexe portuaire Tanger-Méditerranée)
*Le complexe portuaire Tanger-Méditerranée représentant un investissement
global de l'ordre de 16 milliards de dirhams destinés à financer la construction
et l'équipement du port, l'aménagement de zones franches commerciales et
logistiques et la mise en place des infrastructures de connexion aux réseaux
routier, ferroviaire, d'eau, d'électricité et de télécommunications. Ce projet
connaît un rythme de réalisation accéléré en prévision de la mise en
exploitation des premières installations dès 2007 ;
*L'accélération du rythme de réalisation du programme autoroutier
Les gagnants de la 1ère édition des Moroccan Logistics Awards ont été
dévoilés, mercredi à Casablanca, lors d'une soirée initiée par l’Agence
marocaine de développement de la logistique (AMDL).18
Cette soirée a été l’occasion de célébrer le talent des logisticiens
marocains et le savoir-faire logistique des entreprises du Maroc, indique-t-on
auprès des organisateurs. Ainsi, le "prix du projet logistique de l’année" a été
décerné à Bombardier Aerospace North Africa pour son "projet d’optimisation
de la logistique in-house". Ce projet incarne l’importance et l’apport
considérable d’une bonne organisation des flux logistiques in-house pour un
meilleur pilotage de la production et une grande maîtrise des coûts logistiques,
note les organisateurs.
18
http://lavieeco.com/economie
25
2) Du renforcement du développement humain par l'intérêt particulier accordé
à la valorisation des ressources humaines, au développement social, à la
lutte contre la pauvreté, à la réduction des disparités spatiales et au
développement du monde rural
La valorisation du capital humain qui prend une nouvelle dimension
avec le lancement de l'Initiative Nationale pour le Développement Humain.
*Parallèlement à cette Initiative, des efforts intenses continuent d'être
déployés pour promouvoir le capital humain sur toute l'étendue du territoire
national. Il s'agit essentiellement :
°De la promotion de l'emploi par l'encouragement des entreprises à recruter en
leur octroyant des avantages fiscaux à l'occasion de l'établissement de contrats
de premier emploi, le soutien de l'auto emploi par l'incitation des jeunes à
créer leur propre entreprise, la résorption des déficits accumulés en matière
d'emploi et d'aptitude à l'emploi par le développement des politiques de
formation insertion et l'organisation de stages professionnels et l'amélioration
de l'organisation du marché du travail par la rationalisation de
l'intermédiation ;
°Du développement de l'éducation avec la poursuite des efforts engagés en vue
de consolider les acquis enregistrés suite à la mise en place des dispositions de
la Charte de l'éducation établie pour la décennie 2000-2010 ;
°De la lutte contre l'analphabétisme : La baisse du taux d'analphabétisme
constitue un indice important du développement social et un facteur
d'amélioration du rang de notre pays dans ce domaine à l'échelle
internationale
3) L'ouverture du Maroc sur l'économie mondiale
26
Le Maroc s’est classé deuxième meilleure destination pour les
investissements en Afrique après l’Afrique du sud, selon le baromètre
d’attractivité pour l’Afrique (2016).
Le Maroc s’est classé deuxième meilleure destination pour les
investissements en Afrique après l’Afrique du sud, selon le baromètre
d’attractivité pour l’Afrique (2016), publié par le cabinet international d’audit
financier EY.
Abdelilah Benkirane, a affirmé, mercredi à Casablanca, que la demande des
différentes marques de voitures au Maroc témoigne de la vitalité économique
du secteur automobile dans le Royaume.
Selon les statistiques, les ventes de voitures au Maroc ont totalisé
131.935 unités en 2015. Une tendance qui s'est confirmée lors du premier
trimestre de cette année, selon les organisateurs.
4) La compétitivité-prix
La compétitivité-prix est une dimension importante de l'attractivité des
territoires nationaux. Les performances des entreprises filiales de firmes
étrangères sur les marchés d'exportation, comme sur le marché national,
dépendent notamment de l'évolution des prix des biens produits localement
par rapport à ceux de la concurrence étrangère.
5) les agences de promotion et de développement des IDE au
Maroc: (exemple de l'Agence Marocaine de Développement des Investissements)
'AMDI est un nouvel instrument aux mains de l'Etat pour promouvoir
l'investissement, qui est chargée d'entreprendre toute action de promotion et
de communication afin de faire connaître les opportunités d'investissement au
Maroc et d'organiser, en collaboration avec les autorités gouvernementales et
les autres organismes de droit public ou privé compétents, tous types de
salons, conférences, séminaires, foires et manifestations de nature à
promouvoir l'investissement et en assurer la coordination au niveau national
ou à l'étranger.
L'Agence marocaine de développement des investissements sera aussi
chargée d'assurer la veille en matière de mesures adoptées par les autres pays
pour assurer le développement et la promotion des investissements. Et ce,
pour pouvoir établir la situation concurrentielle du Maroc
27
6) Promotion de zones franches au Maroc :
On entend par `'Zone franche'' un espace délimité et clos, légalement
mis à l'abri total ou partiel de certaines législations nationales, principalement
en matière douanière fiscale.
Ces zones franches sont destinées à accueillir des activités économiques
diverses et revêtent les formes suivantes : zones franches commerciales, zones
franches industrielles d'exportation et zones franches bancaires
7) centres régionaux d'investissements
Pour cela que le Plan Maroc vert accorde une importance particulière au
développement des produits de terroir. Ces derniers constituent en effet une
alternative prometteuse pour le développement local, viable et durable de
zones éloignées ou difficiles d’accès.20
29
Aujourd’hui, le département de l’Agriculture dispose d'une vision claire et
cohérence pour le développement et la modernisation de ce secteur. Une
stratégie nationale née d’une démarche participative impliquant toutes les
parties concernées (agriculteurs, autorités locales, etc.).
Axes stratégiques
31
B. Les outils pour valoriser la destination vers le Maroc
1) Le marketing territorial
32
Un effort de marketing territorial à l’échelle méditerranéenne vue que
positionnement des pays, métiers mondiaux de la Méditerranée, niches
prometteuses.
33
Le marketing territorial apporte un ensemble de repères (méthodes,
techniques, outils, bonnes pratiques, etc.) qui permettent de faciliter les
actions des élus et des techniciens. Mais, plus encore, le marketing territorial
est un état d’esprit reposant sur deux valeurs importantes : le travail collectif
et l’écoute des besoins. Pour répondre à ce défi de «l’attractivité
généralisée», les régions marocaines ne manquent pas d’atouts. Il leur faut
désormais agir plus souvent à l’échelle collective et profiter des
enseignements du marketing territorial pour encore mieux vendre la
«destination Maroc», avec des politiques d’attractivité renouvelées et plus
ciblées.
2) le développement endogène
« plus le gouvernement est décentralisé, et plus forte est la capacité de
gouvernance locale ,plus nombreuses sont les opportunités favorisant
l’émergence d’institutions de la société civile »21
De telles institutions, en particulier quand elles bénéficient d’une
certaine autonomie, peuvent contribuer à renforcer la responsabilité du
gouvernement à l’égard de la société, de plus elles font l’objet d’une attention
grandissante des bailleurs de fonds internationaux qui accordent un intérêt
renouvelé aux organisations de la société civile.
Donc la décentralisation peut être un élément puissant pour activer la
coopération décentralisée entre acteurs publics, privés, tels que les
associations, les organisations non gouvernementales(ONG)..
21
Allan ROSENBAUM , « Gouvernance et décentralisation-leçons de l’expérience » p 513
34
les outils existent pour guider un territoire dans l’organisation de sa
démarche de développement durable. Ils sont nombreux. Ils sont variés.
Certains sont globaux. D’autres sont plus spécifiquement dédiés à certains
enjeux. Certains sont conçus pour faciliter le diagnostic. D’autres pour faciliter
la planification. Citons notamment :
— l’Agenda 21 local qui est un cadre de travail global pour la mise en œuvre d’une politique
de développement durable à l’échelle d’un territoire ;
L’Agenda 21 est un plan d’action pour le XXI e siècle adopté en 1992 par
173 chefs d’État. Il formule des recommandations pour mettre en œuvre le
développement durable dans les collectivités territoriales. Sur la base de ce
document de planification global, les collectivités sont invitées à décliner des
Agendas 21 locaux à leur échelle. L’Agenda 21 local est un processus de
réflexion stratégique et de programmation, engagé au niveau d’un territoire
pour mettre en œuvre un projet collectif de développement durable. Ce projet
est participatif (c’est l’aspect gouvernance) et se base sur l’amélioration
continue.
L’Agenda 21 local ne doit pas être vu comme une contrainte, ce n’est pas
un document « en plus » qui vient complexifier la politique du territoire. C’est
une réflexion globale qui doit venir encadrer et servir de référence à l’ensemble
du fonctionnement du territoire. L’Agenda 21 local se concrétise in fine par un
document regroupant une stratégie locale et un programme d’action
régulièrement actualisé.
— le Plan Climat Territorial qui un plan stratégique centré sur une réflexion
énergie/climat ;
—la méthode Bilan Carbone de l’ADEME qui est un outil de diagnostic des
émissions de gaz à effet de serre d’une collectivité et/ou d’un territoire ;
— le guide SD 21000 de l’AFNOR qui vise à présenter des recomman- dations
d’ordre stratégique et opérationnel pour la prise en compte des enjeux de
développement durable ;
— la grille RST 02 qui est un outil permettant de questionner un projet vis-à-vis
des enjeux de développement durable ;
— le modèle AFAQ 1000NR Territoires d’AFNOR, qui est une évaluation tierce
partie de la maturité des pratiques développement durable d’une collectivité ;
35
— Collectivités 21 qui est un outil d’évaluation basé sur une grille de
questionnement ?
3) L’importance de l’économie de connaissance22
22
Eléments pour le renforcement et l’insertion du Maroc dans l’économie de la connaissance
Étude dans le cadre de la réflexion prospective sur le Maroc 2030 menée par le Haut Commissariat au Plan
36
C’est donc ainsi que des modèles de croissance et de développement
endogènes et ouverts sur le reste du monde ont pu être développés et mis en
œuvre. Déjà, les technologies de l’information et de la communication ont pu
révéler les effets directs et indirects sur les différentes activités économiques
et sociales. Ces mêmes technologies ne cessent aussi de montrer les rythmes
accélérés à travers lesquels d’importantes innovations sont introduites et
offertes aux utilisateurs. Ces derniers doivent eux-mêmes s’adapter plus
rapidement à de tels changements.
Conclusion du chapitre
23
Diagnostic de l’attractivité du Maroc pour les investissements directs étrangers Adil Hidane Fatima
Bernoussi Mouna Tourkmani « ministere des finances et de la privatisation direction de la politique
économique générale 2002 p 5
38
CHIII. Entrepreneuriat : un nouveau créneau pour
l’attractivité de la région (cas de la région Fès-Meknès)
Introduction :
C’est ainsi qu’à côté des avantages classiques liés au cadre incitatif de
l’investissement (encouragements fiscaux, stabilité politique, climat favorable
aux affaires…), la nouvelle stratégie de l’offshoring est basée sur de nouvelles
capacités qui peuvent être capitalisées pour développer les activités liées au
pôle de l’offshoring, il s’agit principalement, de l’existence d’un noyau
39
d’entreprises et d’entrepreneurs ayant une développé une expérience au sein
des métiers liés au secteurs et ayant entretenu d’excellentes relations de
partenariat avec les entreprises européennes, du développement spectaculaire
des infrastructures d’accueil durant ces dernières années notamment en
matière de télécommunication et des technologies de l’information.
40
En plus de la politique économique basée sur l’option libérale et la
tradition d’ouverture sur l’Europe avec des compétences linguistiques
variées (Français, Anglais, espagnol), à côté de l’atout considérable, celui
de la stabilité du régime politique.
Aujourd’hui, le Maroc développe des atouts d’attractivité grâce aux
avantages compétitifs qu’il offre. Le développement de ces atout est en mesure
de faire du pays prochainement une plate forme incontournable pour accueillir
les activités de services délocalisées par les entreprises européennes pour tout
ce qui concerne la conception et le traitement de l’information et des
technologies qui lui sont rattachées (conception des logiciels, centre d’appels,
les services les télés services, traitement de l’information comptable et
financière, travaux d’édition…)
41
opérateurs de la téléphonie fixe et mobile à côté de l’opérateur historique.
Cette évolution ne peut qu’avoir une incidence positive en matière de
réduction des coûts des télécommunications et améliorer la compétitivité du
pôle offshoring, désormais, fortement rattaché à ce secteur.
La confiance numérique est aussi une variable importante pour le
développement du secteur. A cet égard une loi sur la signature numérique est
en phase d’adoption alors que le débat autour de la protection des
informations des données personnelles, condition nécessaire au
développement des activités du pôle offshoring est déjà lancé. L’objectif étant
de s’aligner sur les standards internationaux en la matière pour gagner la
confiance des donneurs d’ordre et des entreprises des pays cibles.
43
Sur la plan pratique, et en usant de l’innovation de la R&D, le but est de
veiller à ce que Maroc se positionne sur le marché international des
activités liées à l’offshoring à travers une exploitation des atouts actuels
et en développant une vision stratégique vigilante pour assurer la
pérennité du secteur.
Avec son parc «Fès Shore» s’étalant sur 20ha, dédié exclusivement à
l’activité offshoring, la région offre un espace répondant aux exigences
techniques des investisseurs internationaux :
Des plateaux bureaux prêts à l’emploi ;
Une boucle télécoms en fibre optique ;
Des services d’accompagnement performants (Espace de restauration,
Business centre, Support au recrutement, Centre de sport, Transport,
Facility management) ;
En plus de la mise en place d’un guichet unique prenant en charge
l’ensemble des démarches administratives nécessaires à la création et au
fonctionnement de l’entreprise ;24
Fès Shore offre aux sociétés résidentes une panoplie d'incitations fiscales
et de subventions ainsi que des coûts compétitifs à l'international. Parmi ces
avantages on peut citer :
24
www.crifes.ma
44
Coûts des télécoms jusqu'à 30% moins chers que les prix du
marché ;
Aides à la formation dans les métiers de l’Offshoring ;
Loyers compétitifs.25
Impôt sur
SMIC € le Revenu Impôt sur les TVA Charges
(taux Sociétés Sociales
marginal) Patronales
France 34,43% ou
9.53 50% 15,45% 19,60% 45,40%
pour PME
Espagne 4.41 45% 35 % 16% 30,15%
Italie 5,96 45% 33% 20% 42,97%
Portugal 3,11 40% 25% 19% 23,75%
Allemagne 12.00 42% 25% 16% 42,00%
Angleterre 9.00 40% 32,75% 17.5% 12,00%
Source : EURODEFI
2) Objectifs d’attractivité :
25
Focus offshoring, CRI, 2013, P :2/3/4.
45
Il a pour ambition de :
Le non travail d’une manière beaucoup plus proche avec les fédérations
et organisations patronales locales ;
46
La non compréhension des besoins à l’échelle régionale ;
L’activité liée au travail du cuir est l’une des plus anciennes à Fès. Elle a le
mérite de lier le territoire local au marché international. Cette tendance
devient de plus en plus pressante que la glocalisation devient la règle de la
gestion des territoires.
48
Université développée dans le cadre du projet de l’Union pour la
méditerranée.
49
Conclusion du chapitre :
50
Conclusion générale :
Les territoires ont subi, dans les dernières décennies de profondes
mutations par les effets conjugués de la mondialisation, le développement des
nouvelles technologies, de l'information et de la communication, la mobilité
croissante des facteurs de production ou bien encore de l'économie de la
connaissance. Les territoires tentent, un à un, de se repositionner. La notion
d'attractivité, de plus en plus présente au sein des stratégies territoriales
prouvent l’intérêt accordé à ces impacts.
Nous avons vu dans cet exposé la notion d’attractivité territoriale et
l’influence de l’entrepreneuriat sur elle, par la suite nous avons décortiqué les
activités offshoring comme une nouvelle stratégie d’attraction des
investissements étrangers au Maroc, dans ce cadre nous avons analysé le cas
pratique de FES SHORE de notre région Fès-Meknès.
Afin de réussir toutes ces ambitions, l’entrepreneuriat nécessite un
véritable accompagnement des politiques territoriales qui l’orientent et le
soutiennent dans toutes ses actions qui peuvent contribuer à l’attractivité et le
développement de territoire. Dans ce contexte on peut ouvrir un débat sous la
problématique suivante : quelles sont les principales politiques territoriales
d’accompagnement à l’entrepreneuriat ? Et quels sont les obstacles probables
qui peuvent limiter cette intervention territoriale ?
51
Bibliographie
Ouvrages :
Rapports
Revue
52
Thèse
Acte de Séminaire
Actes des Séminaire « L’attractivité des territoires : regards croisés »
février-juillet 2007.
Webographies
http://lavieeco.com/economie
www.agriculture.gov.ma/pages/acces-fillieres/produits-du-terroir
http://www.fes-shore.com/fr/presentation/presentation-fes-shore-parc
http://www.leconomiste.com/article/901583-f-s-shore-parc-fantme
www.crifes.ma
53
Table des matières
Introduction générale :............................................................................................................................ 1
Chapitre I. Cadre général de l’attractivité territoriale............................................................................. 2
Introduction......................................................................................................................................... 2
Section 1 - Attractivité : un concept multidimensionnel à retravailler .......................................... 2
A. Comment peut-on définir une attractivité territoriale ?..................................................... 2
B. Les déterminants et les dimensions de l’attractivité .......................................................... 4
Section 2- caractéristiques et approches de l’attractivité territoriale ............................................ 5
A. Les spécificités de l attractivité territoriale ......................................................................... 5
Les acteurs soumis à l’attraction des territoires ......................................................................... 5
B. les différentes approches théoriques de l’attractivité territoriale ..................................... 7
Conclusion de chapitre ........................................................................................................................ 9
Chapitre II. L’entrepreneuriat local : une approche globale de l’attractivité territoriale ..................... 10
Introduction....................................................................................................................................... 10
Section 1 .Entrepreneuriat, attractivité locale : une relation réversible au profit du territoire ... 10
A. Le territoire : un marché de localisation ........................................................................... 10
1) Territoire et offre de facteurs de localisation .............................................................. 11
a) L’offre territoriale : ................................................................................................... 11
b) L’avantage comparatif des territoires .......................................................................... 13
c) Les instruments de la politique d’attraction................................................................ 14
i. Les aides financières ............................................................................................. 14
ii. Les infrastructures ................................................................................................ 14
2) Territoire et demande de facteurs de localisation ...................................................... 15
a) Les facteurs de localisation ...................................................................................... 15
b) Processus de localisation/attraction ........................................................................ 15
B. L’action entrepreneuriale et attractivité territoriale ............................................................ 17
1) L’entrepreneuriat public ............................................................................................... 18
1) L’entrepreneuriat social ............................................................................................... 19
2) L’entrepreneuriat touristique....................................................................................... 20
3) L’importance des clusters dans l’attractivité territoriale ............................................ 21
Section2 .La politique d’attractivité entrepreneuriale au Maroc.................................................. 24
A. Les atouts du Maroc .......................................................................................................... 24
1) Infrastructures .............................................................................................................. 24
54
2) Du renforcement du développement humain par l'intérêt particulier accordé à la
valorisation des ressources humaines, au développement social, à la lutte contre la
pauvreté, à la réduction des disparités spatiales et au développement du monde rural . 26
3) L'ouverture du Maroc sur l'économie mondiale ......................................................... 26
4) La compétitivité-prix..................................................................................................... 27
5) les agences de promotion et de développement des IDE au Maroc: ( ....................... 27
6) Promotion de zones franches au Maroc : .................................................................... 28
7) centres régionaux d'investissements ........................................................................... 28
8) Autres avantages offerts aux entreprises au Maroc ................................................... 28
B. Les outils pour valoriser la destination vers le Maroc ..................................................... 32
1) Le marketing territorial ................................................................................................ 32
2) le développement endogène........................................................................................ 34
3) L’importance de l’économie de connaissance ............................................................. 36
Conclusion du chapitre ...................................................................................................................... 37
CHIII. Entrepreneuriat : un nouveau créneau pour l’attractivité de la région (cas de la région Fès-
Meknès) ................................................................................................................................................. 39
Introduction : .................................................................................................................................... 39
Section1. Les nouvelles stratégies d’attractivité des investissements étrangers au Maroc: Cas des
activités de l’Offshoring................................................................................................................. 39
A. Les atouts du Maroc pour l’attractivité des activités liées à l’offshoring : ....................... 40
B. L’offshoring au Maroc : Nouvelle stratégie d’attraction des IDE ...................................... 42
Section2. Fès Shore : une technovalley pour le développement régional : .................................. 44
A. Avantages accordés aux investisseurs et objectifs d’attractivité ...................................... 44
1) Avantages accordés aux investisseurs : ....................................................................... 44
2) Objectifs d’attractivité : ................................................................................................ 45
B. Les freins de blocage du projet et solutions alternatives pour Fès ................................... 46
1) Les freins de blocage :................................................................................................... 46
2) les solutions alternatives pour Fès ............................................................................... 47
Conclusion du chapitre : .................................................................................................................... 50
Conclusion générale : ............................................................................................................................ 51
Bibliographie.......................................................................................................................................... 52
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