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Université visa school

Marrakech
Technicienne spécialisez
gestion d’entreprise.

L’ENTREPRENEURIAT ET LES
JEUNES AU MAROC

Préparé par :

Ayoub ouzziki

Sofiane laajaj

Salim hader

Encadré par :

M.Rakani
M. Mohamed rais.
Année Universitaire

2019/2020
Remerciement
"Nous adressons nos remerciements aux personnes qui
nous ont aidés pour la réalisation de ce mémoire|
*M. Rakani
*M Mohamed Rais.

Sommaire
Remerciement………………………………………………………………p02
Introduction…………………………………………………………………p04

Partie 1 : Le cadre conceptuel ………………………………p07

Chapitre 1 : l’aspect général de l’entrepreneuriat…………p07

1) L’entrepreneuriat de point économique……………p08

2 ) L’entrepreneuriat de point de vue organisationnel……….p12

Chapitre 2 : L’Entrepreneuriat Au Maroc……………………p16

I. L’histoire de l’entrepreneuriat au Maroc…………………p16

II. Les différents types d’entrepreneuriat…………………………………………

p18

III. L’Esprit entrepreneurial chez les jeunes diplômés……………………p21

Chapitre 3 : : STRATÉGIE PUBLIQUE DE PROMOTION ET


D’ACCOMPAGNEMENT DES JEUNES ENTREPRENEURS AU
MAROC…………………………………………p24

Partie 2 : TRAVAIL EMPIRIQUE Les micro crédits et


jeunes…………………p33

Étude de cas dans la région Tensift el Haouz :


Chapitre 1: Vers une étude quantitative…..p33
Chapitre 2 : Résultats et commentaires…p41
Conclusion………………..p 50
Références………………p52
Introduction
Actuellement, l’entrepreneuriat prend une grande place dans notre

quotidien, et cela par son rôle majeur dans la redynamisation de notre société,

sachant qu’elle a un double enjeu à la fois social et économique.

Cependant , certains pensent que l’entrepreneuriat est significatif à

l’entreprise ou bien à quelque chose de nature concret, car selon « Thierry

Verstraet » l’entrepreneuriat est un phénomène combinant entre l’individu et

l’organisation , l’un se définit par rapport à l’autre et vice-versa ainsi le terme

entrepreneuriat se présente comme une description d’une relation symbolique

entre l’entrepreneur et l’organisation , du fait que le 1ére agit sur l’organisation

par la mise on action de son idée de base à travers certains moyens à mettre en

évidence «le patrimoine humain et financier et matériel et immatériel » afin

d’arriver à une organisation définie, autrement dit l’action d’entreprendre prend

sa place entre deux sphères :le théorique et le pratique.

Selon certains témoignages le concept d’entrepreneuriat est lié à L’action de la

création d’entreprise et jugé en termes des visions et approches future et non sur

la réalisation passée, c’est alors que sa continuité dépend de la survie de

l’organisation et son évolution dans le temps.

Généralement, l’entrepreneuriat est une action de création de la richesse

économique (valeur ajoutée) et de l’emploi à travers une entreprise crée sur un

domaine d’activité donné.

C’est donc, cette petite présentation fait l’Object de l’introduction de Mon

sujet de fin d’étude intitulé ‘’ l’entrepreneuriat ‘’ d’où il aura une Analyse du cas
marocain tout en passant par les éléments du plan qui sera présenté ci-dessous,

pour sortir avec une solution de la problématique posée au début :

 est-ce que ce domaine d’activité est promoteur pour l’évolution de

l’économie marocaine ?

 Et comment l’Etat marocaine va agir dans ce sujet ?

 Sans oublier la participation de la catégorie des jeunes diplômés et

comment ça aura lieu ?

Le plan du mémoire sera devisé on 3 chapitres ;

1. Le premier chapitre on va parler de l’entrepreneuriat on notant ses

fondements théoriques : sa définition de point de vue économique qui

s’attache à la notion de l’entrepreneur, pour passer à l’analysé de point de

point de vue organisationnelle.

2. Le deuxième chapitre le sujet sera totalement consacré au cas le

‘’Marocain ‘’, par une analyse généralisée de la situation afin de répondre

à la problématique posée, alors le commencement de ce chapitre sera ‘’

l’histoire de l’entrepreneuriat au Maroc ‘’ pour passer ensuite à identifier

les différents forme entrepreneuriat situé au territoire marocain, puis

l’étape suivant sera employée

3. Le troisième chapitre tout in identifiant le rôle de l’Etat marocaine dans la

promotion du domaine sans négligé l’importance de la participation des

jeunes d’aujourd’hui.
Enfin pour ne pas donner uniquement une idée théorique sur le sujet posé, on

va faire une analyse statistique sur le programme

‘’ Moukawalati ’’ qui présent un des moyens dont l’Etat s’est intervenir dans ce

champ d’application, complété par un portrait d’un entrepreneur marocain, afin

de présenter une combinaison entre ce qu’est théorique et pratique du sujet

donné.

Partie 1 : Le cadre conceptuel


Chapitre 1 : l’aspect général de l’entrepreneuriat

 Les fondements de l’entrepreneuriat :

La notion d’entrepreneuriat ne se limite pas sur une définition où Bien sur un concept

unique peut être trouvé dans un ouvrage ou Publication, mais elle s’est métamorphosée en

fonction des différents pensées économiques, pour limiter l’analyse du terme,

l’entrepreneuriat est l’exploitation d’une idée / opportunité par un individu nommé

entrepreneur via la création d’une organisation avec finalités fondamentaux, généralement des

objectifs socio-économiques.

Ainsi par l’impact de la mondialisation, l’entrepreneuriat est Aujourd’hui un moteur de

développement économique, pour mieux encadrer le sujet il faut faire des pas on arrière tout

en cherchant son origine et évolution connu dans le temps.

Déjà dit, l’entrepreneuriat a un double enjeu, sociale et

économique , défini sur plusieurs axes tel que la lutte contre la pauvreté et le chômage par la

création de l’emploi et afin d’apprécié le niveau des revenus versés , ce qui va s’imposé par

une amélioration au niveau des recettes puis sur le produit intérieur brut – cela d’après une

analyse macroéconomique concernant le sujet -, c’est pourquoi , les pouvoirs publique ,

prévois des stratégies et des politique dans se sent afin de stimulé l’initiative privée – sachant

que l’entrepreneuriat s’est une initiative qui comment par un acte individuelle à partir d’une

idée ou O

opportunité _ historiquement parlant , la notion d’entrepreneuriat s’est basé essentiellement

sur la notion de l’entrepreneur du fait que 1WILLIAM B GARTNER (1988) a noter que «IF

WE CAN JUST FIN WHO THE ENTRPRENEUR IS, THEN WE LL KNEW WHAT THE

ENTREPRENEURSHIP IS » C’est-à-dire, qu’avant de mettre l’accent sur le concept

entrepreneurial il faut connait premièrement la notion de l’entrepreneur, c’est donc sur cette
problématique que le 1er chapitre va concentrer, on ajoutant une autre analyse liant

l’entrepreneuriat a l’organisation

I. L’entrepreneuriat de point économique

L’analyse économique de la notion d’entrepreneuriat s’est différée D’une école à l’autre

mais ayant un lien commun on se concentrant sur l’entrepreneur comme élément de base pour

la compréhension de l’entrepreneuriat, Tout d’abord l’entrepreneur est un individu social, un

porteur d’idée /opportune qui anticipe à un besoin, un produit social, un homme d’affaire.

Un meneur de risque …, la diversification comportant sur la notion

D’entrepreneur s’est élargi par l’évolution de la civilisation et de la pensée

Économique, il existe d’autant d’ouvrages et publications qui prévoient sur la notion de

l’entrepreneur, le montre Mark Casson dans son ouvrage ‘’L’Entrepreneur’’, il n’existe pas

une mais des multiples définitions de l’entrepreneur, qui se contredisent souvent. Néanmoins,

la définition la plus habituelle est celle Montrée par Joseph Aloys Schumpeter : « Nous

appelons entrepreneurs les agents économiques dont la fonction est d’exécuter de nouvelles

combinaisons. » (Théorie de l’évolution économique), tout simplement un individu dont son

processus d’innovation ne cesse pas de nous donner à chaque fois de la nouveauté.

La problématique de ce passage sera sur la question suivante :

Qu’est-ce qu’un entrepreneur ?

De divers idées et pensées se génèrent d’une époque à l’autre, du Classique au néoclassique,

arrivant à la version actuelle, mais sachant qu’il y’a une infinité idée, notre analyse sera

focalisée sur 3 grands auteurs

 R. CONTILLION, J.B.

 SAY,
 J.A. SCHUMPETER

1. L’entrepreneur chez R. CONTILLION

Richard Cantillon (1680-1734) a été un précurseur de l'analyse économique. Beaucoup le

considère le véritable père de l'économie politique, avant Adam Smith. Dès le premier tiers du

18ème siècle il pose les bases de l'analyse de marché et développe une vision de la dynamique

économique fondée sur le rôle moteur de l'entrepreneur vu sur sa publication "Essai sur la

Nature du Commerce en général »

Cantillon annonce que l’entrepreneur est au centre de la production et L’échange, du fait,

c’est lui qui produit à un prix certain et vend à un prix incertain sans donnant compte de la

fluctuation des variables du marché (l’offre et la demande) chez lui la faite de vendre à un

prix incertain nous fait dire que l’entrepreneur de cette époque est un aventurier qui prend en

considération tous les risques probables, au moment où il n‘y avait pas

L’existante de la main invisible ni de commissaire du prix.

R. Cantillon , économiste Français , le première qui a débarqué a critiqué la pensée

mercantiliste du fait que la richesse ne peut pas être que par le commerce et la conquête des

nouvelles marchés , c’est alors que pour lui , être commerciale dans un marché quelque soi sa

nature d’activité, ne vise pas qu’il y’a une création de la richesse par sa vrai sens , c’est donc

que R. Cantillon arbore quelque chose de nouveau , c’est que la force de travail est la clé de la

création de la richesse et donc par une autre manière R. Cantillion est situé comme l’un des

précurseur de la pensée d’Adam Smith que la vrai richesse est sur la force du travail de

l’individu.

2. L’Entrepreneur chez J.B.SAY

Pour Say il se met d’accord avec la vision de R.Cantillon sur la théorie de l’entrepreneur,

ainsi ce dernière s’approfondit sur certains points liées à l’identité de l’entrepreneur et sa


capacité de la création, c'est-à-dire Faire ce qu’il veut (l’entrepreneur) sans qu’il aura une

intervention de l’Etat – la liberté d’action

J’B’Say, Affirme avec R Cantillon que l’entrepreneur est un producteur on 1ere lieu

cependant il s’élargit dans son idée en affirmant que la création de la valeur ne peut pas se

concentrée que sur la terre, Cependant qu’il y’a ‘autre source tel que le commerce et

l’industrie.

C’est donc que J’B Say donne sa propre vision de l’entrepreneur tout on le rattachant à un

aventuré qui est à la chasse de son profil face à certaines contraintes et cela à travers

l’utilisation de ses ressources mise à sa disposition.

Dans son ouvrage intitulé ‘’ l’entrepreneur ‘’ Say Dit ‘’ l’entrepreneur

Déplace les ressources économiques hors d’un espace de plus bas productivité et rendement

vers une zone de plus forte productivité et meilleur rendement ‘’

Traduisant on terme d’aujourd’hui, une augmentation de la richesse ne peut pas être que

par l’amélioration des facteurs de production, mais aussi il faut qu’elle soit

proportionnellement avec les besoins de la clientèle, c’est là ou J.B Say qualifié aussi

l’entrepreneur étant un produit social, un individu exceptionnelle , car il crée et ajoute de la

valeur avec de la nouveauté en terme d’innovation , c’est pourquoi il est placé au centre du

triangle reliant ‘’ la création avec l’innovation et l’application des connaissance ‘’

3. L’Entrepreneur chez Schumpeter

Schumpeter, commence son analyse de l’entrepreneur à travers une Vision qui présente ce

dernier comme un aventurier, ambitieux qui est à la recherche de son Eldorado ; motivé par le

rêve et la volonté de créer son royaume privé, la volonté de conquérir ‘et l’impulsion de se

battre et de prouver la supériorité de soit même par rapporte aux autres et à la joie de la
Création.

Pour lui l’entrepreneur n’est pas une profession mais c’est au moment quand l’individu réalise

une combinaison.

Pour cet économiste il assure on 1ere qu’un entrepreneur est un innovateur et inventeur, car il

essaye de passer la routine de la production Hebdomadaire par le changement des facteurs de

production.

C’est pourquoi Schumpeter défend la notion d’entrepreneur chez J B Say en disant que’’

C’est un individué exceptionnelle ‘’ ; alors la question qui va se poser à la Situation : est-ce

que c’est facile d’être un entrepreneur ?

En générale, être un entrepreneur dire d’avoir une organisation entreprise, gérer une

équipe de travail, c’est donc là où on peut exprimer que l’entrepreneur est tout d’abord un

chef d’équipe et un ‘’leader‘’, ayant la capacité de conquérir et d'exercer une fonction de chef.

Être leader c'est avoir la légitimité (le pouvoir) d’influencer sur la psychologie à la fois, et sur

le pilotage de l’entreprise et éclairant à son chemin face aux imprévus

2 L’entrepreneuriat de point de vue organisationnel

Sortant de l’horizon de la première partie d’où l’entrepreneuriat s’est

Présentée comme une analyse concentrée sur la détermination des fonctions

1. Mark Casson : né en 194) est professeur d'économie à l'Université de

Reading en Angleterre. Il était chef du département (1987-1994) et est

Actuellement directeur du Centre pour la performance institutionnelle là. Sa

Recherche s’étend sur l'esprit d’entreprise, le commerce international, les Entreprises et

l'histoire économique et l'économie de la culture

2. Joseph Aloïs Schumpeter (Triesch, Moravie, 8 février 1883 – Salisbury,


Connecticut, 8 janvier 1950 (à 66 ans)) est un économiste autrichien du milieu XXe

siècle, connu pour Ses théories sur les fluctuations économiques, la destruction

créatrice et l'innovation.

3. Richard Cantillon, né à Ballyheigue (Irlande) vers 1680 et mort à Londres le 14

mai1734, est un financier et économiste irlandais qui a fait fortune en France grâce au

système de John Law. Auteur influent de la physiocratie, il passe la plus grande partie

de sa vie à Paris, où il exerça la profession de banquier. Il a laissé une œuvre théorique,

Essai sur la nature du commerce en général, qui le place au rang des grands précurseurs

de l'économie politique classique avec l'abbé de Condillac et William Petty

1. Il est l'un des auteurs les plus significatifs qui marquent la transition du mercantilisme

vers l'économie classique De l’entrepreneur.

Alors ; que la deuxième partie de notre analyse sera basée sur l’entrepreneuriat de point de

vue organisationnelle (EO) ; C’est alors, l’entrepreneuriat organisationnelle met en

évidence

L’intersection reliant entre l’organisation et l’individu, confirmé par

Thierry verstralle quand il dit ‘’ l’entrepreneuriat est un phénomène

Combinaison un individu et l’organisation dans une relation Symbolique d’où l’entrepreneur

agit sur la structure et engage l’environnement a des fins socioéconomiques c’est là où on

peut constater qui ‘il y’a certains facteurs qui influencent sur cette relation a noté :

 L’orientation stratégique

 La personnalité du digérant

 L’environnement et la performance ainsi que l’âge et la taille de l’entreprise

 L’orientation entrepreneuriale

d’après Müller, l’entrepreneuriat ne se limite pas que sur la création

d’entreprise mais, elle la dépassée au niveau ou elle sera basée sur


l’orientation entrepreneurial,

Ce terme introduit par D.Miller 1983 : vise a analysé 3 grandes dimensions Lors de

l’activité entrepreneurial de la firme : la prise de risque, l’innovation et la proactivités,

c'est-à-dire que D. Miller garantit que la bonne orientation influencera sur la

performance, tout on prenant connaissance des changements environnementales

 La personnalité du dirigeant

Le schéma ci-dessous résume l’’action de la personnalité du dirigeant sur l’orientation

entrepreneurial et sur l’organisation, mais tout d’abord il fait annoncer qu’un entrepreneur

n’est pas qu’une profession juste, mais c’est un ensemble d’attitudes, caractères,

comportements dont l’individu concerné.

5 Schéma représentative de l’impact de la personnalité du dirigeant doit l’adaptés, puisqu’on

peut illustrer le caractère d’un entrepreneur d’un capitan qui essaye de faire de son mieux

pour gérer son propre navire, C’est donc être un entrepreneur doit prouver certaines traites de

caractères psychologiques noté par Basse (2006) sous forme de 3 concepts

 Need for achievement


 Intern locus of control

 Entrepneurial self efficacy

D’après le schéma l’impact de la personnalité du dirigeant s’aperçoit Sur 2 axes, soit sur

l’environnement externe, ou interne (l’organisation), Ets ‘exprime par 3 principaux traits :

La premier ‘’ NEED FOR ACHIEVMENT ‘’ : c’est tout à fait équivalent à dire qu’il faut

arriver à notre but visé lors de notre vie naturelle Là ou ‘’MCCLELLAND ‘’ défini comme

la perception de l’individu à faire passer ses défis pour attendre un accomplissement

personnel, au niveau entrepreneuriat sa fait référence à la capacité de l’individu –entrepreneur

– à faire prendre le risque et le dépassé tout en exploitant l’opportunité possible parallèlement

avec l’orientation entrepreneurial fixée.

Le deuxième porté ; ‘’ internal locus contrôle ‘’ ; est défini par Rotter 1996 comme la façon

de contrôler la conduite, ‘’ c’est la façon de gérer l’action – ‘ ce traite l’affirme le même

auteur, a un impact positif sur la personnalité du dirigeant ; du fait que sa propre réussite est le

résultat de sa capacité de conduite sans qu’il soit infecté par des facteurs externes (on parle ici

de

External locus of control). Selon PAUDLEY et Ttewary (1979) l’entrepreneur ayant se traits,

a la possibilité de surpasser le risque et de chasser l’opportunité tout en s’adaptant aux

changements environnementaux

Le troisième traits ‘’ entrepreneurial self efficacy ‘’ : selon Wood et bandura (1989) c’est la

capacité de l’individu à faire dépasser le défi à travers ses propres capacités et ses propres

ressources – traduisant le principe en anglais –‘’ self efficacy refers to Believe in one ‘s

capabilités to mobilise the motivation, cognitive ressources and courses of action needed to

meet given situationnel demandes ‘

 L’environnement et la performance de l’entreprise


La performance entrepreneuriale est toujours liée à certains indicateurs quantitatives et

qualitatives (chiffre d’affaire, niveau d’investissement, équilibre financier )

Mais économiquement, une performance entrepreneuriale est toujours liée à la façon de la

conduite du dirigeant de la firme ainsi que son équipe de travaille tout en ayant l’oeil sur

d’investissement, équilibre financier …) mais économiquement, une performance

entrepreneuriale est toujours liée à la façon de la conduite du dirigeant de la firme ainsi

que son équipe de travaille tout en ayant l’oeil sur les changements d’environnements, car

ils influencent sur l’orientation Entrepreneuriale (Lumpkin et Dess, 1996).

Chapitre II: L’Entrepreneuriat Au Maroc

I. L’histoire de l’entrepreneuriat au Maroc.


Le Maroc est un pays qui ouvre ses portes face à l’entrée de nouveaux facteurs de production

flexibles aux besoins du marché marocain, S’adaptant au contexte de la mondialisation,

l’économie marocaine est caractérisée par une ’économie de marché, du fait qu’il y’a un

changement au niveau de la nature’ activité entrepreneurial au Maroc, Vu par le nombre

d’entreprises créés ou implantés, cela grâce aux facilité accordés par l’Etat Marocaine dans ce

sens.

Par le changement et l’évolution de l’environnement, la possession des ressources naturelles

n’est pas significative d’un développement probable s’elles ne sont pas engagées dans le bon

sens, en prenant Luxemburg comme exemple dont son IDH est le 1ere au niveau mondiale ,

même si elle est un pays de surface qui regroupe presque Casa et Rabat , alors maitrisé le

cursus du développement , impose aujourd’hui une concentration sur le secteur des services

en encourageant la création des entreprises et rendant le territoire ouvert aux nouveaux

investisseurs, pour l’Etat marocaine, elle a créée certaines organes pour l’amélioration de la

culture entrepreneurial tel que : Direction des Investissements Extérieurs , et Fondation

Banque Populaire pour la Création d’Entreprises (FBPCE) … Sans oubliant d’autre actions

directe ou indirect lié au domaine entrepreneurial, C’est donc la question qui va se poser à

nouveau.

 Comment la culture Entrepreneuriale a existé avant qu’elle connue cette mutation

actuelle ?

La réponse de cette question sera par un extrait d’un travail Universitaire expliquant la

situation de l’environnement entrepreneurial Marocaine. Au Maroc, sociologiquement, deux

modèles endogènes d’éthique et de valeurs sont susceptibles de développer et de démontrer

l’existence de cette culture entrepreneuriale mariant valeurs et recherche du profit, même s’ils

n’ont pas permis l’émergence d’un mouvement économique d’envergure historique.


Le « modèle fassi » basé sur une culture urbaine de la piété qui a su, à travers le temps, créer

une harmonie, voire une synergie, entre un sens aigu des affaires et un sens très développé du

bien-êtreComparableaumodèleTravailuniversitairesource

http://zahra.voila.net/master/entrepreneuriat.htm latin La vision libérale de la religion a

facilité l’accumulation, alors que le savoir-faire technique et le savoir être (la qualité de vie),

ont été des facteurs essentiels dans la maîtrise de la production et de la productivité.

Néanmoins, une fois « exporté » ailleurs. Ce modèle s’essouffle (très lié à l’espace de la

Médina). Certes ce dernier produit des accumulations de richesses importantes mais dans le

cadre d’un 8« cosy capitalisme », un capitalisme complaisant, carriériste, non agressif, qui se

refuse au risque et ne joue pas son rôle de locomotive ou de leader.

Le "modèle Soussi", fondé sur des valeurs tout à fait différentes : ascétisme, solidarité presque

khaldounienne, accumulation au niveau de la famille et conservatisme social, Il est le plus

proche du modèle protestant. Intimement lié à une culture de l’exil : être loin des siens

favorise non pas seulement l’ascétisme mais son corollaire, l’accumulation. Une fois de

retour, et comme l’avait noté Waterbury, on replonge dans une culture obnubilée par les

règles de compétition tribale plutôt que par celles du profit qui dominent l’espace de l’exil.

Malgré les différences et les faiblesses des deux « modèles », d’ailleurs

Beaucoup plus historiques que structurelles, ces exemples nous fournissent Assez de repères

pour penser un système de valeurs entrepreneuriales.

Susceptibles de créer cette culture qui favorise la création de richesses tout en donnant aux

individus le sens d’un accomplissement dépassant la simple recherche du profit.

D’après la lecture de ce passage on percevra l’existence de la culture entrepreneuriale sur

deux modèles entrepreneurials : le model fassi et le model


8 Soussi, dont ils étaient caractérisés par la traditionalisation d’activité, fondée sur

l’accumulation des richesses sur un horizon micro (région de FEZ) et sur l’amélioration des

relations sociales (le model Soussi est significatif au model khalodonienne) .

Par la suivie de l’extrait, la culture entrepreneuriale marocaine, a vécu une mutation sur

deux faces :

La première face c’est appuyé sur l’industrie et la commercialisation Desbiens agricoles à

faible valeur ajoutée, puisque qu’il n’avait pas l’existence du sentiment de prendre le risque

dans n’importe situation chez les entrepreneurs marocain de cette période, Par l’évolution des

facteurs de production en particulier, et l’environnement en général, la compensation de

l’activité entrepreneurial a changée pour prendre une nouvelle image dont l’objectif

essentielle participant au développement tout on étant ce capitan qui prend en charge la

responsabilité de son navire

I. 2 Les différents types d’entrepreneuriat.

La nécessité d’être compétitive face à la concurrence rugueuse des Autres Etats a imposée au

gouvernement marocain de donner plus de liberté à l’activité entrepreneurial tout on laissant

la porte ouverte pour l’amélioration du secteur privée, face à certaines contraintes

principalement la concurrence imparfaite, ont obligés les entreprises marocaines dont les

PME et les PMI représentent 90% de la totalité _a changé leurs façon de la gestion on la

rendant moderne, sans oublié le rôle des pouvoirs publiques réservé à l’encouragement des

inversement par 'instauration de la charte de l’investissement, la libéralisation des échanges, la

simplification des procédures, l'assouplissement de la réglementation des changes, la

promotion des exportations, le développement de l'infrastructure d'accueil et de

communication, l'assistance technique aux investisseurs etc.

Dans cet entourage, la structure entrepreneuriale marocaine se Caractérise par une dualité,

puisqu’en trouve :
 Entrepreneuriat informel / forcé/ de nécessité/ de survie :

 Une forme d’auto emploi, c'est-à-dire que Finalement une personne n’a pas le

choix que de créer son propre emploi généralement à domicile.

 Entrepreneuriat formel /d’opportunités : émane d’une intention

 Stratégique de personnes qui ont cerné une opportunité sur un marché, et qui

ont décidé de créer leur propre entreprise. Cette sphère est très fertile en

matière d’innovation et de développement d’occasions d’affaires.

 La Typologie de l’entrepreneuriat marocaine

Résumé dans ce tableau suivant :

Type Caractéristiques
d’entrepreneuriat
L’entrepreneuriat -crée peu de valeur nouvelle les marchés sont bien
D’imitation connus et sont caractérisés par une grande
concurrence
-permet au créateur de changer, parfois de façon
radicale
L’entrepreneuriat de -le fait d’un entrepreneur ayant une idée nouvelle
valorisation et innovante dans le domaine de la recherche et
Développement

L’entrepreneuriat -création d’une nouvelle valeur/ un produit


d’aventure suscitant souvent un changement d’importance
dans l’économie et souvent entouré par un grand
risque
L’entrepreneuriat-relève Transfert de propriété d’entreprise déjà existante
d’un entrepreneur à un autre. Cela peut ne pas
créer de valeur ajoutée nouvelle
Par une analyse de la situation marocaine on perçoit l’apparition d’une

nouvelle forme entrepreneurial: l’entrepreneuriat social dans le cadre des

associations et coopératifs solidaires, mais est ce que cette forme

‘entrepreneurial a un impact sur le développement économique ?

Parler de l’entrepreneuriat social c’est parlé d’une mutation entre se

qu’est économique et social, sachant qu’un développement se voit par

L’évolution au niveau de la croissance économique et sur le côté social tout en

travaillant sur le bien-être de la population.

Au sommet de l’iceberg représente un monde meilleur, affranchi de

la pauvreté : Combinaison efficacité en affaires et pensée entrepreneuriale

pour résoudre des problèmes sociaux. Dans les eaux profondes il y’a la

promesse de redonner une dimension humaine aux acteurs économiques,

une nouvelle vision de l’économie qui doit servir les hommes et non l’inverse et

plus important d’agir en conséquence.

D’où parler de l’entrepreneuriat social au Maroc s’est encore prématuré.

3 l'Esprit entrepreneurial chez les jeunes

diplômés.
L’entrepreneuriat au Maroc ; a subi plusieurs modifications, passé de

son concept traditionnelle basé sur la notion du commerçant qui s’attache à la

réalisation d’un profil individuelle, sans prendre en compte l’intérêt

commun, à un autre ayant plus d’effet sur le développement économique et

social, cette mutation de la notion entrepreneurial est dû a plusieurs

reformes effectué par l’Etat marocain précisément dans les années 90 ou les

pouvoirs publiques ont ouvert la porte a la privatisation.

Aujourd’hui, la clé de l’évolution de chaque pays dépond des jeunes,

leurs capacités à poursuivre le lien du développement déjà fixé par les

pouvoirs publics

Alors parmi les points qu’il faut prendre en considération, que l’entrepreneuriat

des jeunes a des conséquences sur l’évolution des agrégats nationales et le

développement sociale dans un pays en voie de développement tel que le Maroc,

car c’est une source de création de la richesse et la lutte contre le chômage et le

sous-emploi.

En effet parler c’est facile, mais entrer dans l’action et l’exécution c’est là où

l’aventure des jeunes commence, de sorte qu’il y’a plusieurs avec une telle

compétents et en sent qu’ils vont donner un plus pour la nation mais Hélas, la

réalité nous donne une autre situation contraire aux prévisions.

D’après la représentation générale de l’environnement marocain, on n’apercevra

que la première chose qui perturbe l’imputation de la culture entrepreneurial

chez les jeunes marocains, c’est le système d’éducation puisqu’on est une nation
qui poursuit la nouveauté, et rarement on créer et on invente, malgré que c’est

une action qui représente l’un des clés d’avoir un entrepreneur, c’est pour, il faut

créer cette initiative auprès des élèves et étudiants qui constitueront des

entrepreneurs future.

Des études ont confirmé que plus de 15% des élèves qui ont participés dans

leurs scolarités à des ateliers de création et de gestion d’entreprise, deviennent

plus tard des entrepreneurs, sans limiter sur les écoles, il faut élargir l’action

auprès des universités, d’écoles d’ingénieurs et les centres…

En effet il ya de la compétence sur le terrain marocain, vu au nombre croissant

des jeunes diplômés que le Maroc connu annuellement,

Cependant les circonstances de la direction marocaine, oblige ces jeunes

diplômés de changer le chemin public, vers l’auto emploi par la création de leurs

propres entreprises, puisque nous sommes dans une époque où la plus part des

gens veulent être les maitres de leur destin, sans qu’ils soient dépendants d’un

autre.

Et afin de savoir s’il y’a une insertion de la culture entrepreneurial chez les

marocains, on a fait un questionnaire regroupement des questions sous forme :

- s’ils pensent d’être un jour des entrepreneurs

- qu’ils sont les problèmes qu’ils peuvent rencontrer

- des notions sur l’entrepreneuriat et l’entrepreneur

- des connaissances sur l’environnement entreprenariat au

Maroc et s’ils sachent des profils d’entrepreneurs marocains


Cependant le résultat était plutôt favorable, sachant que la plupart des réponses

sur un échantillon de 20 personnes rêve d’avoir leur propre entreprise et alors de

donnée un petit peux a la nation, cependant la question majors donc la question

avait comme objectif l’environnement entrepreneurial marocain, qu’il n’est pas

plutôt parfais et qui perturbe la création entrepreneurial du a plusieurs causes :

La concurrence imparfaite dans le marché marocain

La lourdeur de l’administration

Des problèmes de financement….. (Voir annexe 1 : Questionnaire)

Certes pour dépasser ses dysfonctionnements, l’Etat marocain a prévus certaines

modifications et réformes pour promouvoir la culture entrepreneurial à travers

des reformes administratives, ou bien des séminaires publiques, des publicités

sur les moyens de télécommunication…. Ect

Finalement, Etre un entrepreneur une finalité sera réaliser qu’avec l’aide de

l’entourage/ le milieu ; c’est pourquoi l’objectif de l’intervention

Etatique dans ce secteur sera de créer une génération capable de prendre le

risque et être dépendant de soi-même.

Chapitre 3 : STRATÉGIE PUBLIQUE DE PROMOTION ET

D’ACCOMPAGNEMENT DES JEUNES ENTREPRENEURS AU MAROC.

Les spécificités, les caractéristiques et des besoins des MPE nécessitent des

programmes et des institutions d’accompagnement, d’appui et de promotion


particuliers. Ainsi, au Maroc, une stratégie publique dans ce domaine a existé

depuis les années 70 du siècle dernier, stratégie qui a été réformée depuis le

milieu des années 90 afin de pouvoir s’adapter au contexte international et de

dépasser les multiples contraintes qui continuent d’entraver le développement de

cette population d’entreprises et qui accentuent leur vulnérabilité.

A: Sources de vulnérabilité de l’entrepreneuriat des jeunes au Maroc.

Le problème de financement constitue la principale source de vulnérabilité, la

contrainte essentielle de développement et un important élément de blocage de

la croissance de l’entrepreneuriat des jeunes. Au Maroc, comme un peu partout

ailleurs, ce genre d’entrepreneuriat rencontre de grandes difficultés pour

disposer de services financiers appropriés et adaptés. En effet, les enquêtes

menées (Mourji 1998, MADI 1999, ERF 2005 BOUSSETTA 2005 ...) ont

démontré que le rôle du système bancaire dans le financement des entreprises

créées et ou gérées par les jeunes est très faible. Celles-ci recourent

généralement à leurs fonds propres et au secteur financier informel. Deux

contraintes essentielles expliquent la répugnance des établissements de crédit à

14 14 financer ce genre d’entreprises :

- Une contrainte d’ordre externe liée à la nature et aux caractéristiques des

banques. En effet, les établissements de crédit évitent de prendre des risques

excessifs en matière de distribution de fonds. Cette préoccupation s’accentue

bien entendu quand il s’agit de la MPE. Pour se prémunir contre ce risque

supposé très élevé, les banques exigent des garanties réelles que la quasi-totalité
de ces MPE est dans l’incapacité d’offrir. Ce qui les exclut largement et tout

naturellement des financements bancaires. De plus, les établissements du crédit

ont très peu d’expérience dans le domaine des prêts à la MPE. Ils apparaissent

souvent incapables et non outillés pour faire la distinction entre les bonnes et les

mauvaises emprunteuses. Appliquant ainsi les mêmes conditions débitrices

(libéralisées depuis février 1996), les banques sont amenées logiquement à

financer d’abord et avant tous les clients moins risqués à savoir les moyennes et

grandes entreprises. Pour contourner les difficultés qu’elles rencontrent pour

évaluer les risques courus au niveau de ces MPE, Les banques leur

alourdissement les procédures et exigent d’elles d’importantes garanties. Ainsi

toutes les banques imposent entre autres le nantissement du fonds de commerce,

du matériel de production, diverses assurances (incendie, vol...) et même

souvent une garantie hypothécaire. La méconnaissance du milieu de la MPE par

les banques ainsi que les frais élevés inhérents aux crédits à ce type d’entreprise

(faibles montants, coût de l’information...) font que le coût de traitement, de

gestion et de suivi des dossiers de crédit pour ces entreprises est extrêmement

onéreux. - Une contrainte d’ordre interne relative à la structure financière de ces

entreprises et à leur organisation interne. En effet, des éléments comme une

structure financière déséquilibrée, une organisation centralisée et personnalisée,

le manque de transparence, un très faible encadrement... ne font que renforcer

les réticences des banques à financer cette population de MPE. Celles-ci se

caractérisent tout d’abord par la grande faiblesse de leurs fonds propres, ce qui
constitue une contrainte majeure pour l’obtention de financements bancaires. De

plus, les dirigeants-propriétaires sont très réticents quant à l’ouverture de leur

capital à d’autres personnes étrangères en raison du caractère familial de ces

entreprises et du souci de préserver leur autonomie financière en matière de

gestion et de décision. De plus, l’absence de transparence dans la gestion à

travers notamment la manipulation des documents comptables et financiers,

voire leur inexistence, ne fait qu’effriter leur crédibilité et altérer leur image de

marque auprès des établissements du crédit. D’où un déficit de confiance qui

affecte sérieusement les relations banque – MPE et une grande incompréhension

réciproque entre les deux partenaires. Ces différents handicaps structurels et

organisationnels s’expliquent par leur taille, 15 15 leur nature familiale, leur

environnement général... mais également par l’insuffisance et l’inadaptation des

structures d’appui non financier à ces MPE. Les services non financiers en

termes de conseil, d’assistance, de formation... apparaissent, et de plus en plus,

un préalable indispensable à l’amélioration et au développement des

financements des MPE. En définitive, une véritable dialectique existe entre les

deux types de contraintes, En effet, les MPE ont des caractéristiques spécifiques

(niveau du capital, mode de gestion...) qui en font des clients peu viables et peu

rentables pour les banques. Celles-ci exigent ainsi le maximum de garanties pour

se prémunir contre le risque de leur insolvabilité. Ce qui pénalise les MPE, qui

sont largement exclus des circuits classiques de financement. Selon l’enquête

réalisée par l’« Economic Research Forum » en 2005, la grande majorité des
MPE sont très peu endettée à leur démarrage. Ainsi 79% des petites entreprises

et 91% des micros entreprises ont eu recours uniquement à leurs fonds propres.

Le peu de MPE qui ont pu.

B : La stratégie publique d’accompagnement financier de l’entrepreneuriat

des jeunes au Maroc.

Le soutien financier direct de l’Etat aux MPE a débuté en 1972 avec la mise en

place de la procédure dite simplifiée et accélérée (PSA). Cette procédure

consiste dans l’octroi de crédits à moyen terme réescomptables (CMTR) dans le

cadre d’un accord entre le Ministère des Finances, Bank Al Maghrib, la Banque

Nationale de Développement Economique (BNDE) et le Groupement

Professionnel des Banques du Maroc (GPBM)18. La PSA a été suivie en 1977

par la ligne pilote initiée par la Banque Mondiale pour aider les petites

industries. Cette ligne pilote est constituée d’un ensemble de lignes de crédits de

la Banque Mondiale d’un montant de 95 millions de dollars U.S19. Avec

l’aggravation du chômage et de la pauvreté suite à la mise en application d’un

Programme d’Ajustement Structurel (PAS) au début des années 80, la stratégie

de l’Etat s’est orientée de plus en plus vers la création et le développement de

MPE pour faire face aux énormes déséquilibres sociaux engendrés par cette

politique d’ajustement. Ainsi, dès 1987, les pouvoirs publics ont mis en place

une nouvelle modalité du financement appelée « crédits jeunes promoteurs.

Initié par la loi n° 36 / 87, un fonds de soutien aux jeunes diplômés désirant

s’installer pour leur propre compte a été créé. Il est alimenté par des emprunts à
moyen et long termes des banques et distribuant des crédits plafonnés à 1.000 .

000 dh et pouvant atteindre 90% du programme d’investissement. 65% du

financement est assuré par l’Etat, 25% par les banques, tandis que 10%

représente l’apport personnel du promoteur. Sont éligibles à ce fonds, les jeunes

âgés de 21 à 40 ans et disposant soit d’un diplôme de l’enseignement supérieur,

soit d’un diplôme de la formation professionnelle, soit d’une qualification ou

d’une expérience. Sur la période qu’a duré ce fonds (1988 –1993), 4452 dossiers

ont été agrées et financés dans le cadre de cette loi 36 / 87 pour des crédits d’un

montant de 1699,6 millions de dhs qui ont permis la création de 18530 emplois .

72% de ces crédits ont été accordés par l’Etat et 28% par les banques. Cette

grande modicité des résultats obtenus par ce fonds peut s’expliquer par plusieurs

facteurs : lenteur et complexité des formalités des crédits, les réticences

manifestées par les banques, les difficultés de faire d’un diplômé un créateur

d’entreprise...Ce qui a incité l’Etat à intervenir différemment en promulguant les

deux lois 13 / 94 et 14 / 94 relatives aux jeunes promoteurs. La loi 13 / 94, a

permis la mise en œuvre d’un Fonds Spécial d’un milliard de dh pour la

promotion de la création de MPE par des jeunes à travers : - Le financement de

la part de l’Etat qui représente 45% du coût de l’investissement au taux de 5%

sur une durée minimale de 12 ans et maximale de 15 ans ; - La dotation d’un

Fonds de Garantie dont le budget était de 125 millions de dhs ; - La contribution

de l’Etat à l’achat, la location et l’équipement des terrains professionnels...

Concernant les établissements de crédits, leur contribution était fixée à 45%


également du projet avec un taux d’intérêt inférieur de 2% au taux du marché et

pour une durée de 7 à 10 ans. Quant à la loi 14 / 94, elle a apporté quelques

rectificatifs à la précédente en relevant l’âge des candidats à 45ans et en mettent

en place un Fonds de Garantie (obstacle majeur sur lequel bute beaucoup de

projets) confié à DarAddamane. Les résultats des crédits jeunes promoteurs

(1994-1989) sont retracés dans le tableau suivant :

Tableau : Indicateurs d’appréciation des crédits jeunes promoteurs.

Nombre Total des Prêts de Prêts des Emploi

de programmes l’Etat banques s crées

MPE d’investissement

crées
1994 800 503383784 292984214 113273029 3413
1995 1192 738903697 295680043 289371686 5887
1996 1180 678600486 281467174 281764174 4562
1997 987 552100408 230244463 230244463 3701
1998 835 42118510 175857300 175857300 3122
1999 954 706183115 295532806 295323806 2785
TOTA 5948 3600390000 1571751000 1385537458 23470

L
Source: GPBM*
En définitive, on peut dire que les lignes de financement mises en place

directement par les pouvoirs publics pour les MPE ont permis de financer 2018

projets de création de MPE ayant générés 13321 emplois. Ces résultats

demeurent extrêmement modestes et largement en deçà des objectifs escomptés

qui étaient la création de 2000 MPE par an et quelque 250.000 emplois. Tenant

compte de l’échec de cette expérience, l’Etat a mis en place depuis 2006 une

nouvelle stratégie de promotion et d’accompagnement des MPE. Il s’agit du

programme Moukawalati visant à lutter contre le chômage des diplômés à

travers l’auto emploi et la création de milliers de MPE.


Partie 2 ) TRAVAIL EMPIRIQUE

LES JEUNES ENTREPRENEURS ET LES MICRO-CREDITS

VERS UNE ETUDE QUANTITATIVE

Étude de cas dans la région Tensift el Haouz :

Chapitre 1 Vers une étude quantitative

1 Décisions préparatoires de l’échantillonnage


A- Choix méthodologiques

L’entreprise quia commandé l’étude est confrontée à une première série


de questions :
-dois-je interroger toute la population ciblée pour recueillir l’information
que je cherche ?
-ai-je les ressources nécessaires pour le faire ?
-si oui, serait-il pertinent d’engager une vaste recherche sur la population
entière ?
-est-ce que je dispose du temps nécessaire pour attendre les résultats
d’une recherche sur une population entière alors que les décisions en
entreprise doivent être prises rapidement ?
Une enquête peut en effet être réalisée sous forme d’un recensement.
---l’enquête est une investigation auprès d’une population donnée afin de
recueillir des informations sur le sujet ou sur le marché.
Une telle investigation réalisée sur l’ensemble de la population est
appelée recensement.
---le recensement est un relevé exhaustif de toutes les données relatives au
phénomène étudié. Il procure un avantage indéniable : une information
complète du marché ou du sujet.
Si l’on souhaite savoir avec exactitude combien de français un petit
déjeuner tous les matins, l’idéal serait d’interroger l’ensemble de la
population française. Dans la réalité, pourtant, les enquêtes prennent
rarement la forme du recensement. Pourquoi ?
Les entreprises se contentent d’une connaissance approchée du marché.
C'est-à-dire d’une estimation des caractéristiques et des comportements
de la population à l’aide d’une enquête réalisée sur un sous-ensemble de
la population. Ce sous-ensemble est appelé un échantillon. On parle alors
d’une enquête de sondage.
Deux questions fondamentales surgissent aussitôt :
--premier problème : l’échantillon est-il représentatif ? Constituer un
échantillon représentatif, c’est garantir la possibilité à tout individu de la
population de faire partie de l’échantillon avant de sélectionner les
individus. D’où l’importance de l’échantillonnage.
---l’échantillonnage consiste à déterminer un échantillon dans la
population ou, plus précisément, à choisir les individus qui seront
interrogés au cours d’une enquête par sondage en vue d’obtenir des
résultats représentatifs.
La représentativité d’un échantillon dépond de la méthode
d’échantillonnage : comment choisir ces individus ? quelles sont les
méthodes d’échantillonnage les plus fiables ?
--Deuxième problème : la précision des résultats. Si un échantillon ne
comporte que quelques individus, il ya risque que les résultats obtenus sur
eux soient biaisés. On conçoit alors que plus le nombre d’individus
interrogés augmente, plus on se rapproche de la taille de la population
totale et plus le risque de se tromper diminue. La précision des résultats
d’une enquête dépend de la taille de l’échantillon.
Comment fixer la taille d’un échantillon ? Quelle est la taille minimale
d’un échantillon représentatif ?
Le chargé d’études, s’il veut répondre aux questions précédentes, il doit
prendre certain nombre de décisions relatives à la définition des
conditions de préparation de l’échantillonnage (population à étudier, base
de sondage à constituer…), à la méthode d’échantillonnage et à la taille de
l’échantillon. La figure & retrace les étapes correspondant au processus à
suivre.
Figure(1) –processus du choix d’un échantillon :

Définition de la population, de la base de sondage,


l’unité de sondage (1)

Choix de la méthode de l’échantillonnage (2)

Détermination de la base de sondage

Echantillon non probabiliste Echantillon probabiliste

Choix de la taille de l’échantillon (3)

Mise en œuvre

Définitions essentielles et typologie des méthodes d’échantillonnage :


1 la population cible
Elle est également appelée population parente ou population mère ou population
de référence. C’est l’ensemble de référence, possédant les informations désirées
quand aux objectifs de l’étude, et sur lequel des observations sont effectuées.
---Tout ensemble qi fait l’objet d’une étude statistique, et à partir duquel est
extrait un échantillon, est appelé population.
La délimitation de la population dépend de l’objet de l’enquête. Une définition
incorrecte de la population mère peut conduire à un choix erroné des individus à
interroger.
A partir de quels critères définit-on la population ? Très souvent, la population
de l’enquête n’est pas l’ensemble de la population du pays, mais est limitée à un
ensemble de consommateurs, à une catégorie de personnes ayant un
comportement particulier, par exemple : la clientèle d’une entreprise, les
automobilistes de la région parisienne…
2 l’unité de sondage ou unité statistique
L’unité de sondage ou l’élémentaire à étudier est l’entité sur laquelle portera
l’enquête. L’unité de sondage est également appelée individu statistique.
L’ensemble des unités de sondage constitue la population mère. Elle peut
prendre différentes formes selon l’objet de l’enquête.
3 la base du sondage (sampling fram)

C’est un document sous forme de liste qui contient tous les individus
constituant la population. Il n’est pas aisé de choisir la base de sondage
appropriée. Celle-ci peut prendre diverses formes, pas toujours adaptées à
l’objet de l’enquête.
Formes Exemples
Annuaire Annuaire d’entreprise (kompass …) ; annuaire
téléphonique (pages jaunes …)
Liste
Une liste électorale
Fichier
Fichier de clients d’une entreprise de VPC
Plan de ville
Cartes tarides, Plans-guides Michelin

La base de sondage est souvent difficile à constituer et souffre parfois de


certains défauts.
--- les entreprises préfèrent très souvent les méthodes d’échantillonnage qui
les dispensent de constituer une base de sondage, sauf si la méthode
d’échantillonnage est probabiliste. On distingue, en effet, trois méthodes
d’échantillonnage :
Figure(2) –Méthodes d’échantillonnage

Méthode d’Echantillonnage

Non Représentative Non Probabiliste Probabiliste


empirique (aléatoires)
Echantillons de Méthode Simples
convenances quotas
Table de nombre
Méthode des au hasard
Echantillons
itinéraires
« à priori » Tirage
systématique
Echantillons boule
de neige Dérivées

Par grappes

A plusieurs degrés

Sondage stratifié
2 les échantillons non représentatifs :
Ces méthodes, souvent utilisées par nécessité, partagent une caractéristique
commune : rien ne permet d’assurer que l’échantillon interrogé représentatif de
la population. On ne peut donc pas généraliser les résultats qui sont tirés de tels
échantillons.
A-L’échantillonnage de convenance
Il est également appelé échantillon accidentel ou échantillon spontané ou par
volontariat.
Principe :
C’est un échantillon constitué par des personnes :
-soit qui veulent bien répondre à une question qui a été posée (si le cas des
questionnaires encartés dans un magasin et renvoyés spontanément, par
exemple)
-soit que se sentent concernés par une question et qui tenaient à s’exprimer là-
dessus.
-soit qui étaient présentés dans un lieu de passage (micro-territoire), devant un
magasin(ont quitté « ont sortis de caisse »)ou sur un lieu de travail.
Dans tous les cas, on n’a pas pris la précaution de d’assurer que les individus qui
ont répondus aux questions posées possèdent toutes les caractéristiques de la
population concernée.
Intérêt :
Ce type d’enquête est utile dans le cadre d’étude d’exploratoire, le but était de
comprendre ou d’y avoir le plus claire et non pas de quantifier. Elle est simple à
mettre en œuvre ce qui réduit considérablement les côtes de l’étude.
On peut aussi l’utiliser pour pré-tester un questionnaire en s’assurant de sa
longueur de la compréhension des questions auprès d’une vingtaine de
personnes, par exemple.
Risque :
Certains individus de la population seront systématiquement exclus et des autre-
ceux qui se trouvaient là au bon moment ou qui se sentent concerner-sont
surreprésentés, mais ne pouvant répondre à la place des personnes interrogées.
Conséquences :
Les résultats d’une telle enquête ne peuvent pas être généralisés à une
population plus large que celle de répondants.
B l’échantillonnage en boule de neige :
Utilité :
Ce type d’échantillonnage est utilisé lorsque l’enquête porte sur un sujet assez
spécifique, sur des pratiques rares ou sur une population possédant des
caractéristiques rares.
Méthodologie :
On identifie dans un premier temps une première personne que l’on interroge et
qui recommande à l’enquêteur une autre personne connaissant le sujet ou ayant
la caractéristique recherchée ainsi de suite. Ainsi, à partir d’un nombre restreint
d’individus. On ajoute progressivement de nouveaux individus avec lesquels les
premiers se déclarent en relation, jusqu'à ce que l’échantillon soit complet.
L’échantillon est ainsi construit par les enquêtés eux-mêmes.
Intérêt :
Il permet des réductions de coûts,(l’enquêteur réduit les frais en allant interroger
des personnes qui lui ont été recommandées, sans avoir à effectuer des
recherches et constituer un liste).
Il est pratique pour les enquêtes business, les personnes à interroger (responsable
des achats…).n’étant pas souvent indiquées dans les annuaires professionnelles.
C l’échantillon « par jugement à priori »
Principe :
On admet que, sur le sujet concerné, seules quelques personnes, des « experts »,
sont aptes à s’exprimer. On n’interrogera que ces personnes, ce qui facilite le
travail de l’enquêteur.
Exemple : on souhaite effectuer une enquête sur la pratique du football
américaine France. On interrogera exclusivement les personnes qui le pratiquent
et les journalistes des revues spécialisées sur cette pratique.
4 les Echantillons non probabilistes ou empiriques
A- Remarque générale :
Principe :
Ces méthodes sont basées sur des « règles de bon sens » ; on admet qu’un
échantillon représentatif d’une population parente au même
comportement que celui-ci :

-soit parce que l’itinéraire imposé à l’enquêteur l’oblige à reconnaitre


l’individu suffisamment différent pour correspondre à la diversité de la
population (méthode des itinéraires) ;

-soit parce que l’on a choisi les individus de l’échantillon en respectant


des règles concernant les caractéristiques de ces individus (méthodes de
quotas).
La constitution de l’échantillon résulte d’un choix résonné, visant à faire »
ressembler » l’échantillon à la population.
Les méthodes empiriques sont cependant loin d’être arbitraires, la
constitution de l’échantillon étant respectueuse de règles précisées. C’est
pourquoi, malgré certaines réserves, on considère que ces échantillons
sont représentatifs
Chapitre 2 : Résultats et commentaires
Cette enquête visant à étudier la situation des microcrédits dans la région de
Tensift al Haouz et le degré de satisfaction des bénéficiaires nous a permis de
dégager les résultats suivants :
SEXE :
Sexe
70.00%
60.00%
50.00%
40.00%
Fi
30.00%
20.00%
10.00%
0.00%
masculin feminim

Le graphique ci-dessus montre que 66,66% des bénéficiaires sont des femmes,
cette constatation est expliquée d’abord par le rôle croissant joué par les femmes
dans le tissu socio-économique de cette région, ce qui s’ajoute, le faite que la
plupart des projets financés par les microcrédits se rapportent à des activités
menées le plus souvent par les femmes comme l’artisanat et l’élevage.
ETAT MATRIMONIAL :

ETAT MATRIMONIAL
60.00%

50.00%

40.00%
Fi
30.00%

20.00%

10.00%

0.00%
célibataire marié divorcé veuf (ve)

56,67% des bénéficiaires sont des mariés, ce qui traduit la place primordiale
occupée par le microcrédit dans les cellules familiales. Alors que 23,33% sont
des célibataires.
NIVEAU D’INSTRUCTION
Niveau d'instruction
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0% Fi
NS RE IR
E
SIT
E LE
SA AI DA R NEL
IM E N
PR ON IV IO
SE
C UN ES
S
ROF
P
N
IO
AT
RM
FO

Ce graphique montre auquel point les bénéficiaires des microcrédits ne sont pas
doter d’un niveau scolaire élevé : 30 personnes enquêtées, une seulement ayant
un niveau d’études universitaire, une grande question se pose alors :
Comment peut-on octroyer un microcrédit quelque soit sa valeur à des personne
qui comptent le plus souvent pour la création et la gestion de leurs projets sur le
bon sens et la spontanéité ?
PROFESSION

profession
45.00%
40.00%
35.00%
30.00%
25.00% Fi

20.00%
15.00%
10.00%
5.00%
0.00%
ARTISANAT COMMERCE AGRICULTURE AUTRE SANS

40% des personnes enquêtées n’exercent aucun métier claire et déterminé, ce


résultat constaté est un fait émerge dans la mesure où le microcrédit pousse ces
personnes à passer directement et sans aucune transition psychologique et
opérationnelle du monde des chômeurs au monde des investissements.
13,33% des bénéficiaires ont un travail dans le secteur artisanal, ce qui confirme
l’émergence de l’artisanat comme source et catalyseur de la vie soit pour la ville
que pour la compagne.
N’est-il pas raisonnable de se demander si ces projets vont tous à lotus dans un
contexte marqué par la modernisation et par une fluctuation touristique.
20% ont le statut commerçant, il s’agit ici d’un résultat attendu vu l’importance
du commerce et des services dans la mentalité et la culture des marocains.
6,66% seulement travaillent dans l’agriculture : Comment peut-on parler de
microcrédit alors qu’il ne touche pas la vie socio-économique de 1\2 des
marocains.
BENEFICES MICRO-CREDIT

benefices des micco-credit

70.00%
60.00%
50.00%
Fi 40.00%
30.00%
20.00%
10.00%
0.00%
OUI
NON

66,67% n’ont jamais bénéficié du microcrédit : ce pourcentage s’explique soit


par tendance aux établissements financiers qui semblent la grande population,
soit par l’échec des premières tentatives.
BANQUE

banque
90.00%
80.00%
70.00%
60.00%
50.00% Fi
40.00%
30.00%
20.00%
10.00%
0.00%
BANQUE POPULAIRE AUTRE

Ce graphique montre clairement que c’est la banque populaire qui domine la


politique des microcrédits d’un pourcentage s’élevant à 83,33%. S’agit-il d’un
monopole ou d’une retirance des autres banques de s’intégrer dans ces chantiers.
NOMBRE DE FOIS

Nombre de fois
100%
90%
80%
70%
60%
50% Fi
40%
30%
20%
10%
0%
1 2 3 4 5 TOTAL

11\30 des personnes enquêtées ont obtenu « deux fois » des microcrédits et


7\30 l’ont obtenu «3 fois et 4 fois » ce graphique s’annonce optimiste dans la
mesure où la plupart bénéficiaires ont recours plusieurs fois aux microcrédits.
MONTANT DE CREDIT
5000 1000
2000

1
3000 2
3
4
5
6

5000 4000

36,66% des bénéficiaires avaient comme montant de microcrédit seulement


1000dhs, certes ce montant parait modeste, cependant, il s’avère compatible
avec les premières constatations à savoir le manque d’un niveau d’étude
convenable et d’expériences professionnelles pour la plupart des bénéficiaires.
N’est-il pas raisonnable alors d’accorder un crédit important pour les projets
rentables ou lieu d’accorder des petites sommes à des projets jugés par l’échec
d’avance ?

LA PROCEDURE D’OTROI D’UN MICRO-CREDIT


Procedure d'octroi d'un micro_crédit
7%
17%

SOUPLE
NORMALE
COMPLIQUE

77%

76,66% trouvent que la procédure d’octroi d’un microcrédit est normale. Il


s’agit d’une réponse qui nous parait flou car d’après l’entretient, nous avons
constaté que l’adjectif ‘’normale’’ est accompagné par des gestes, des regards et
des grimasses qui tendent beaucoup vers le qualifiant (compliqué

Taux d’intérêt

taux d'interet
3%
13%

RAISONNABLE
NORMAL
ELEVE

83%
83,33% des personnes concernées par l’enquête affirment que les taux d’intérêt
pratiqués sont raisonnables, ce qui est raisonnable c’est que la plupart des
bénéficiaires avaient des montant de crédits qui ne sont pas important (dans les
limites de 1000 dhs)

DELAI DE REMBOURSEMENT

delai de remboursement

3%
13%

RAISONNABLE
NORMAL
COURT

83%

Ce graphique conobre son antécédent dans la mesure où ces 83,33% des


personnes enquêtées trouvent que les délais de remboursement sont normaux.
projet
80.00%
70.00%
60.00%
50.00%
Ni
40.00%
30.00%
20.00%
10.00%
0.00%
OUI NON

66% des bénéficiaires concernés par cette enquête sont arrivés à réaliser leurs
projets grâce à ces microcrédits.
Selon l’enquête qu’on a mené du pré au prés de certains bénéficiaires, nous
avons vu auquel point
Pour les personne qui ne sont pas arrivé a réalisé leur projet, ils nous ont avoués
que cette échec et dus ou marque des expériences et al’impovition. pire pas
d’autre un micro-crédits est une opotinuit gratuit a ne pas rate pour se régeur et
gaspillait une somme d’argent

Pour les personnes qui ne sont pas arrivé réalisés leur projet, ils nous avoués que
cette échec et dus au manque des expériences et a l’improvisation. Pour d ‘autre
un microcrédit est une opportunité gratuit à ne pas raté pour se rageur et
gaspillé une somme d’argent l’embout des cieux.

83,33% des bénéficier des micro-crédit déclarer qui ils peuvent conseiller leur
proche de recourir à ces source de financement c’est un résultat parlant qui ne
peut qu’encourager et rationaliser la politique des micro-crédit
Conclusion générale
En guise de conclusion, le micro crédit, dit aussi instrument contre la
pauvreté, a connu une croissance significative ces dernières années, cependant
ce secteur vit un certain nombre de problèmes qui se présentent globalement
sous forme des besoins à savoir :

 Le manque d’assistance technique continu au sein des associations de


micro crédit dans les domaines suivants :
 une meilleur connaissance et ciblage de leurs clients et la
méthodologie
d’octroi de prêt.

 Le développement des «  business plan » plus professionnels y


compris, les
projections financières adéquates

 L’amélioration des structures internes d’organisations de contrôle et


de
gestion.

 Le développement ou la sélection du système


d’information et de gestion
financière appropriée. Il est important de souligner, cependant, que
toutes les

associations ne sont pas au même niveau ou stade de


développement donc le

besoin existe pour assistance individualisée.


 Le secteur a un besoin urgent des modèles de comptabilité et des
définitions . communes concernant les ratios clés à être
analysé.
 Le secteur a besoin d’une supervision légère de la part d’une entité
Gouvernementale pour assure le respect de la réglementation.

 Les associations ont besoin d’améliorer la communication et l’échange


d’information entre elles.

Pour qu’on puisse répondre à ces besoins qui peuvent retarder d’une
façon ou d’une autre la croissance du micro crédit au Maroc, un certain nombre
de recommandations auront lieu :

 Il est recommandé de mettre en place un fond d’assistance technique


pour le secteur et de confier sa gestion à une firme privée, spécialisée et
consacrée à ce faire, le rôle de cette firme est d’identifier l’assistance la
plus appropriée et de la coordonner sur demande des associations des
MC.
 Il est aussi recommandé que le ministère commence à penser à
concevoir d’autres règles prudentielles, telles que celles concernent la
solvabilité  des a.m.c.
 L’institution d’une unité consacrée à la supervision des a.m.c au lieu de
confier ce travail à un comité de suivi, est recommandée aussi.

Enfin pour aider les associations à rendre la fédération vraiment


fonctionnelle, il est recommandé que le PNUD identifie et finance une
assistance technique appropriée. Il est également recommandé de réduire le
nombre et le type de membres du conseil consultatif prévu pour le rendre plus
apte à bien répondre aux besoins du secteur.
Références  :

 Les ouvrages :

 Le Maroc possible : « Le rapport sur  50 ans du développement


humain au Maroc et perspective pour 2025 ».

 Micro entreprise et micro crédit ; quel avenir au Maroc ? Mohamed


BADHRI.

Webographie
 www. Aujourd’hui le maroc.com
 www. FBPMC.org

 www. Zakoura.com

 www. hcp.ma
ANNEXES
Photo
Annexe 1
DOSSIER PORTEUR DE PROJET

Identité
Non : …………………………………..
Prénom : ……………………………....Numéro
D’identifia :…………………………..
Date de naissance :…………………...Numéro de
CIN :………………………………….
Situation familiale

DATE
CELIBATAI
RE
MARIE(E)
DIVORCE(E
)
VEUF (VE)

DATE

ENFANTS

PERSONNE ’A
CHARGE

Analphabète Secondaire
primaire Universitaire

Activité :
Porteur…………………………………………………………………
Conjoint………………………………………………………………...
Ressources Financières :

Revenu mensuel du ménage :…………………………………………..


Compte épargne : oui – non
Si oui, date d’ouverture ;…/……/………..
Dossier ouvert le………………………….
Annexe 2 : 53

Promulgation de la loi n°18-97 (bulletin officiel n°5210-16 RAHBIII-1425 56


mai 2004) loi n°58-03 modifiant et complétant la loi n°18-97 relative au micro
crédit.

Article unique

L’article 2 de la loi n°18-97 relatives au micro crédit tout « crédit dont l’objet
est de permettre à des personnes « économiques faibles »

« - De créer ou de développer leur propre activité de production ou de service en


vue d’assurer leur insertion économique ;

« -D’acquérir, de construire ou d’améliorer leur logement ;

«  De se doter d’installations électriques ou d’assurer l’alimentation leurs foyers


en eau potable.

«  Le montant de micro crédit, qui ne peut excéder cinquante mille de dirhams


(50.000dh) est fixé par décret. Ce décret peut prévoir plusieurs niveaux de ce
montant en fonction des objectifs de chaque association de micro crédit et de ses
moyens financiers ».

Annexe 3 :

Article 13

Les associations de micro crédit doivent tenir une comptabilité régulière


faisant ressortir l’ensemble de leurs ressources, de leurs emplois, de leurs
produits et de leurs charges selon des modèles fixés par voie réglementaire.
Les pièces et documents avant servi de base aux écritures comptables doivent
être conservés par l’association pendant au moins dix ans.
Article 14 54

Il est institué un comité de suivi des activités des associations de micro crédit,
qui est composé de représentant de l’administration chargé de veilleur au respect
par le dites associations des dispositions de la présente de loi et de texte pris
pour son application.

La composition et les modalités de fonctionnement de ce mité fixées par voie


réglementaire. Dans l’accomplissement des missions qui lui sont parties, le
comité et habilité à effectuer tout contrôle sur place et sur pièces sur les activités
des associations précités par des agents commissionnés à cet effet par
l’administration. Contrôle porte également sur le caractère licite de l’origine des
fonds dont disposent les associations.

Les associations du micro crédit sont tenues de communiquer au comité tous


documents et renseignement qu’il juge nécessaire au contrôle de suivi de leurs
activités.

Article 15
Les associations de micro crédit doivent procéder annuellement et chaque fois
que nécessaire à l’audit externe de leur gestion.

Les rapports d’audit sont communiqués au ministère des finances.

Article 16
Le ministère chargé des finances fixe, après avis du conseil consultatif du micro
crédit entre les éléments de leur actif et certains ou l’ensemble des éléments de
leur passif
55

Photo
Annexe 4 :

Fondation banque populair pour le micro crédit

CANEVAS D’EVALUATION ET DU SUIVI

Branche :……………………………………………………..

Crédit Date Code Branche Objet du prêt


d’évaluation
agent
1er crédit
2ème crédit
3ème crédit
4ème crédit
5ème crédit
6ème crédit

I- RENEGNEMENT SUR L’ENTREPRENEUR

N° d’inscription :……………………………N° CIN …........................................


Nom & prénom :…………………………………………...................................... 56

Date et lieu de naissance :………………………………………………………...


Situation familiale & personne à charge :………………………………………..
Nom et prénom du conjoint(e) :………………………………………………….
Adresse personnelle :……………………………………......................................
Niveau d’instruction :…………………………………………………………….
Profession actuelle :……………………………………………………………….
Qualification/Formation :…………………………………………………………
Téléphone N° :……………………………………………....................................

II-MOYENS D’EXPLOITATION
1. Local :

*Adresse :……………………………………………
………………………………………………
*Superficie :…………………………………………..
*Charge locative :…………………………………………..
*Estimation (FDC ou Propriété) :………………………………………….
2. Matériel d’équipement :……………………………………...
3. Personnel :………………………………………………...

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