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Titre de la présentation
Introduction
Connaissance /
Attentes Contrôle de gestion = Maîtrise du pilotage de l’entreprise
2 Date
Sommaire
COMPTABILITÉ ANALYTIQUE
PRISE DE DÉCISIONS
3 Date
01
COMPTABILITE ANALYTIQUE
4
COMPTABILITÉ ANALYTIQUE (1/11)
Deux modèles de comptabilité :
La comptabilité générale classe les charges par nature (exploitation / financier /
exceptionnel) et suit des règles décrits par la loi;
La comptabilité analytique classe les charges par destination (production /
distribution / R&D) et peut être librement construite en fonction des besoins.
Achats
Destination 1
Salaires
Destination 2
Transports
Sous-traitance Destination 3
Autre…
5 Date
COMPTABILITÉ ANALYTIQUE (2/11)
Pour rappel, les normes françaises et internationales préconisent une présentation en liste
Modèle par
selon un classement nature et des charges soit par nature,
des produits Modèlesoitpar
pardestination
destination.
Notons que les modèles d’établissement proposés par les référentiels français et
international ne le sont qu’à titre indicatif. Dans tous les cas, il convient de retenir une
forme synthétique comportant les lignes spécifiques liées à la consolidation.
6 Date
COMPTABILITÉ ANALYTIQUE (3/11)
7 Date
COMPTABILITÉ ANALYTIQUE (4/11)
A cet effet, l’entreprise est considérée comme un assemblage de responsabilités: les centres
de frais/coûts.
La comptabilité analytique détermine quelle charge peut être attribuée à quel sous-
ensemble de l’entreprise.
8 Date
COMPTABILITÉ ANALYTIQUE (5/11)
Exemple : Garage W
Salaires ouvriers
Pièces de rechange
Atelier
Salaire du contremaître
Administration
Électricité
Amortissement de l’outillage
Magasin de pièces
Loyers
9 Date
COMPTABILITÉ ANALYTIQUE (6/11)
La comptabilité analytique s’applique au contrôle des coûts des produits/des activités/ des
services d’une entreprise.
Elle affecte à chaque produit une part des charges enregistrées par nature en comptabilité
générale.
Cette ventilation des charges s’effectue suivant des clés de répartition. Les clés de
répartition ne font pas l’objet d’une norme spécifique. Elles sont adaptées par chaque
entreprise en fonction, notamment :
de son activité et de son organisation;
de ses objectifs stratégiques ;
du niveau de détail souhaité.
Date
10
COMPTABILITÉ ANALYTIQUE (7/11)
Exemple : Garage W
11 Date
COMPTABILITÉ ANALYTIQUE (8/11)
Les charges affectées à un produit sont de deux types :
Charges directes
Charges indirectes
Charges
directes Affectation
Produits
Charges
indirectes Répartition Imputation
La définition des charges directes et indirectes affectées à un produit spécifique se fait via
les clés de répartition définies par l’entreprise.
!! – Les charges ne sont pas directes ou indirectes dans l’absolu mais par rapport à un
produit.
12 Date
COMPTABILITÉ ANALYTIQUE (9/11)
Les charges directes et indirectes peuvent être définies par rapport au niveau d’activité et
être variables ou fixes:
charges variables : liées linéairement au niveau d’activité
€
qté
qté
VARIABLE FIXE
Amortissement des
Matières premières
DIRECTE machines spécifiques
13 Date
COMPTABILITÉ ANALYTIQUE (10/11)
Le degré de variabilité des coûts d’une entreprise dépend des choix stratégiques liés au
processus de production:
14 Date
COMPTABILITÉ ANALYTIQUE (11/11)
15 Date
POINT SPÉCIFIQUE – CHARGES INCORPORÉES (1/2)
16 Date
POINT SPÉCIFIQUE – CHARGES INCORPORÉES (2/2)
Charges non
incorporables
Charges de la comptabilité analytique
L’enregistrement des charges en comptabilité générale couvre une période annuelle et les
comptes de régularisation assurent la liaison entre deux périodes.
En comptabilité analytique, les périodes d’analyse sont habituellement plus courtes, il faut
veiller également à ce que les charges retenues concernent la période: régularisations
extracomptables à la fin de chaque période de calcul des coûts – technique de
l’abonnement des coûts (amortissements, loyers, assurances, taxes, CCA…).
17 Date
02
CALCUL DES COÛTS
18
INTRODUCTION
Enfin, les stratégies utilisées par les entreprises pour atteindre leurs objectifs (déjà fixés)
doivent s'appuyer sur des processus de production ou organisationnels. Ces processus
intègrent des activités. La méthode ABC (variante de la méthode des coûts complets)
permet précisément d'avoir une vue de ces activités, favorisant l'analyse de la manière
dont les activités fonctionnent entre elles au sein des processus internes. La méthode
permet de définir et de dégager des indices de performance par activité, très utiles pour
jauger du bon fonctionnement général de l'entreprise, et de la réalisation des objectifs
fixés.
PRÉREQUIS - TYPOLOGIE DES COÛTS
- Nature des charges prises en compte dans le coût (coût complet / partiel).
Indirectes Directes
Indirectes Directes
Coût variable Coût spécifique Coût complet
Coûts partiels
PRÉREQUIS – STRUCTURE D’UNE ENTREPRISE (1/5)
L'entreprise est un système organisé et structuré, et la structure constitue un élément
essentiel pour en assurer le fonctionnement optimal.
La structure d’une entreprise peut être définie comme l’ensemble des dispositifs par
lesquels une entreprise répartit, organise, coordonne et contrôle ses activités.
Structure hiérarchique
• Unicité du commandement
• Avantages: simplicité du
commandement, clarté et
sécurité
• Inconvénients:
cloisonnement, mauvaise
circulation de l’information,
lourdeur bureaucratique
PRÉREQUIS – STRUCTURE D’UNE ENTREPRISE (2/5)
Structure fonctionnelle
Structure hiérarchico-fonctionnelle
Structure divisionnelle
La méthode des coûts partiels permet de déterminer les différents niveaux de marge. Elle
s’appuie sur l’étude des coûts en fonction du volume de l’activité (distinction charges fixes /
variables).
Coûts
fixes
directs
Coûts
fixes
indirects
Coûts Coûts Coûts
variables fixes variables
MÉTHODE DES COÛTS PARTIELS (2/4)
Méthode des coûts variables
(direct costing)
Méthode des coûts variables:
- Adaptée au PME avec gamme de produits restreinte
organisée selon une structure fonctionnelle
- Logique fonctionnelle et centralisée
- Coûts fixes considérés comme étant engagés pour
l’ensemble de l’entreprise
Coûts variables Coûts fixes
Chiffres d'affaires
- Coûts variables
= Résultat
MÉTHODE DES COÛTS PARTIELS (3/4)
Méthode des coûts spécifiques
(direct costing évolué) Méthode des coûts spécifiques:
- Approfondissement de la méthode des coûts variables
Coûts
fixes - Adaptée aux entreprises ayant un nombre important
directs d’activités ou de produits.
- Logique divisionnelle et décentralisée
Coûts fixes
indirects - Décomposition des coûts fixes en 2 catégories: directs &
Coûts variables indirects
= Marge sur coûts directs Résultat positif : ∑ MSCD > Coûts fixes
indirects
Point mort spécifique = Coûts fixes
Marge sur coûts directs spécifique (= directs) / MSCV unitaire
- Coûts fixes indirects
= Résultat
MÉTHODE DES COÛTS PARTIELS (4/4)
La méthode des coûts complets consiste à calculer pour un segment d’activité fixé un coût
de revient qui intègre une quote-part de l’ensemble des charges.
Centres d’analyse
Un centre d’analyse est un découpage d’activités basé sur l’étude du cycle d’exploitation:
Centres d’analyse
Charges
indirectes S1 S2 S3 A1 A2 A3 P1 P2 P3
Répartition
primaire
Répartition
secondaire
MÉTHODE DES COÛTS COMPLETS (4/6)
Prestations croisées
La répartition secondaire peut être compliquée par l’existence de prestations croisées.
Par exemple : le centre « maintenance » cède des charges au centre « transport » (les
employés du service maintenance assurent l’entretien des véhicules) mais en reçoit
également (le service transport assure l’approvisionnement en pièces détachées
nécessaires aux réparations).
Dans ce cas, il n’est pas possible de procéder à la répartition des charges d’un centre
indépendamment de l’autre car à chaque fois qu’un centre auxiliaire est vidé, un autre
est rempli. Il faut donc commencer par résoudre le problème des prestations croisées.
Cette résolution peut se faire de deux façons : soit de façon itérative, soit en posant un
système d’équations.
MÉTHODE DES COÛTS COMPLETS (5/6)
Coût complet
Avantages de la méthode
Limites de la méthode
- Adaptée lorsque l’activité principale
est la production; - Cas d’économie de marché (prix fixé
- Adaptée pour les entreprises : par le marché);
- ayant une organisation - Distinction coût variable / fixe est
permettant une identification indispensable pour la gestion
facile des centres; optimale de la relation
- Répondant à une logique de prix/volume/coût;
volume; - Difficulté de trouver des unités
- Bénéficiant d’un environnement d’œuvre mesurant le niveau de
stable. l’activité (facteur de causalité des
variations d’une charge).
!! – L’analyse des coûts est
nécessaire mais non suffisante.
MÉTHODE ABC (1/5)
Le modèle à base d’activité, appelé méthode ABC (Activity Based Costing) est une solution
alternative ou modèle des centres d’analyse.
Les charges indirectes sont rattachées à une activité et non plus à une fonction. Cette
démarche s’appuie sur le concept de chaîne de valeur de Porter.
Approvisionnem
Production Commerciale
ent
Politique Approvisionn
Fabrication Assemblage Expédition Facturation
d’achat ement
MÉTHODE ABC (2/5)
Une chaîne de valeur est l'ensemble des étapes déterminant la capacité
d'une organisation à obtenir un avantage concurrentiel.
Ces étapes correspondent aux services de l'entreprise ou de manière arbitraire aux activités
complexes imbriquées qui constituent l'organisation.
réel en termes de coût ou de qualité et qui lui donneront un avantage concurrentiel.
Exemple:
Chaîne de valeur de Porter
pour une imprimerie
MÉTHODE ABC (3/5)
La méthode ABC est particulièrement adaptée aux entreprises qui présentent:
- Une haute technologie;
- Des frais généraux très élevés par rapport à la main d’œuvre directe (coûts directs);
- Plusieurs activités très diversifiées;
- Une conception du produit et du processus de fabrication coûteuse;
- Des coûts de lancement élevés;
- Un processus fortement automatisé et informatisé.
Avantages de la méthode
Limites de la méthode
- Découpage en activité permet de
- Mise en œuvre & Complexité
mieux répartir les charges indirectes;
(définition des activités, définition des
- Inducteurs d’activité apportent une
inducteurs, …) donc coûteuse;
1ère approche de la performance de
- Nécessité d’une connaissance très
chaque activité (mise en évidence des
fine de toutes les actions nécessaires
actions inadaptées);
à la production.
- Vision dynamique de l’entreprise.
POINT SPÉCIFIQUE – TRAITEMENT DES CHARGES FIXES
Technique de l’imputation rationnelle:
Exemple
- Imputation d’une quote-part des
- Hôtel de 50 chambres charges fixes correspondant au
- Charges fixes = 100 k€ / mois niveau d’activité (30% dans
- Charges variables = 10 € / chambre l’exemple)
- Prix de la chambre = 100€ / nuit Résultat = CA – QP de CF – CV
= (50x 30)*30%*100 – 30 000 –
Mois 1: 30% de remplissage en moyenne (50x 30)*30%*10
= +10 500 €
Résultat = CA – CF – CV
= (50x 30)*30%*100 – 100 000 – - Présentation séparée des coûts de la
(50x 30)*30%*10 sous-activité
= -59 500 € Coût de la sous-activité = -100 000*70%
= -70 000€
Faut-il en conclure que l’activité n’est
pas rentable ? Activité rentable et perte liée à la
sous-activité (pouvant être normale au
démarrage d’une nouvelle activité).
03
PRISE DE DÉCISIONS
LE CONTRÔLE DE GESTION EST UN OUTIL
INDISPENSABLE À LA PRISE DE DÉCISION
42
ANALYSE PRÉLIMINAIRE DE LA PERFORMANCE – INDICATEURS (1/3)
Les méthodes de calcul de coûts présentées dans la partie précédente abordent les
notions suivantes:
Seuil de rentabilité (= point mort) : niveau d’activité auquel l’entreprise réalise un résultat nul
Pour rappel, on peut parler de point mort (PM) d’exploitation / financier (incluant les frais financiers)
et total (incluant la rémunération des banques et des actionnaires).
43 Date
ANALYSE PRÉLIMINAIRE DE LA PERFORMANCE – INDICATEURS (2/3)
44 Date
ANALYSE PRÉLIMINAIRE DE LA PERFORMANCE – INDICATEURS (3/3)
Dans un environnement de segmentation du marché, la mise en œuvre de la
stratégie de prix suppose d’estimer la sensibilité de la demande au prix.
% variation demande
Elasticité =
% variation du prix
Coût marginal: différence entre l’ensemble des charges d’exploitation nécessaire à une production
donnée et l’ensemble de celles nécessaires à cette même production majorée ou minorée d’une unité.
Coût marginal = Coût variable unitaire + charges fixes supplémentaires [pour la production d’un unité]
Coût marginal < Coût variable moyen Coût marginal > Coût variable moyen
45 Date
POINT SPÉCIFIQUE – MÉTHODE DU COÛT MARGINAL (1/3)
46 Date
POINT SPÉCIFIQUE – MÉTHODE DU COÛT MARGINAL (2/3)
Volume Volume
Coût variable
unitaire
POINT SPÉCIFIQUE – MÉTHODE DU COÛT MARGINAL (3/3)
Exemple chiffré:
Raisonnement global en coût moyen sur la
Raisonnement en coût marginal
commande supplémentaire
Activité: 1000 unités
Chiffre d’affaires: 750 000€
Chiffre d’affaires: 700 000€ Chiffre d’affaires marginal : 50 000€
Chiffre
Chargesd’affaires:
variables:50 000€
440 000€
Charges variables: 400 000€ Charges variables marginales : 40 000€
Charges variables: 40 000€
fixes: 200 000€
Coûts fixes: 200 000€ Charges fixes marginales : 0€
Charges fixes: 200 000 / 1100 * 100 : 18 182€
Résultat: 100 000€
= Résultat: 110 000€ vs. 100 000€ si refus de la
= Résultat: 10 000€
=commande
Résultat: -8 182€
Proposition supplémentaire: 100 unités à Rentable
Non couverture de la part de coûts fixes
Rentable
500€ pièce
Entreprise A Entreprise B
N Stress test 1 Stress test 2 N Stress test 1 Stress test 2
Chiffre d'affaires 1 000 1 100 950 Chiffre d'affaires 1 000 1 100 950
Hypothèse de choc 10% -5% Hypothèse de choc 10% -5%
Coûts variables 400 440 380 Coûts variables 700 770 665
Marge sur coûts variables 600 660 570 Marge sur coûts variables 300 330 285
Taux de marge sur coûts variables 60% 60% 60% Taux de marge sur coûts variables 30% 30% 30%
Coûts fixes 500 500 500 Coûts fixes 200 200 200
Résultat d'exploitation 100 160 70 Résultat d'exploitation 100 130 85
Marge d'exploitation 10.0% 14.5% 7.4% Marge d'exploitation 10.0% 11.8% 8.9%
Taux d'évolution 60.0% -30.0% Taux d'évolution 30.0% -15.0%
Sensibilité → 6 Sensibilité → 3
49 Date
DÉCISION STRATÉGIQUE – TABLEAUX DE BORD (1/4)
Tableau de bord de gestion
51 Date
DÉCISION STRATÉGIQUE – TABLEAUX DE BORD (3/4)
52 Date
DÉCISION STRATÉGIQUE – TABLEAUX DE BORD (4/4)
53 Date
DÉCISION STRATÉGIQUE - COÛT PERTINENT (1/2)
La méthode utilisée dans le processus de décision doit être pertinente, c’est-à-dire être adaptée
au problème de gestion posé.
Evolution des prix Toutes les méthodes sont adaptées, l’objectif est de mettre en place un cadre
et des suffisamment analytique.
rémunérations
Niveau d’activité CF et CV sont distinguées mais les coûts de Méthode inadaptée Méthode adaptée
sous-activité ou les boni de suractivité car CF et CV ne sont car tous les
n’apparaissent pas. pas distinguées. éléments
d’appréciation sont
donnés
Efficacité de Toutes les méthodes sont adaptées, l’objectif est de mettre en place un cadre
l’exploitation suffisamment analytique.
54 Date
DÉCISION STRATÉGIQUE - COÛT PERTINENT (2/2)
Critères d’appréciation Coûts variables Coûts spécifiques Coûts complets Coûts d’imputation
rationnelle
Sous-traiter ou Méthode moins Méthode adaptée pour Méthode inadaptée car Méthode inadaptée
fabriquer précise que les coûts comparer les 2 choix CF et CV ne sont pas
spécifiques car ne possibles (possibilité distinguées.
prend par en compte d’utiliser les coûts
les CF spécifiques. marginaux).
Identification des Seules sont retenues Mêmes Même si des centres La méthode permet
responsabilités les charges variables, caractéristiques que de responsabilité sont toutes les analyses. Les
que les responsables pour les coûts définis, toutes les responsables mesurent
peuvent effectivement variables. De plus les charges s’y trouvent également clairement
maîtriser. Cela est vrai charges fixes rassemblées, y compris les conséquences des
aussi pour les centres spécifiques sont les charges de variations d’activité
auxiliaires pour souvent liées à des structure sur lesquelles dont ils sont parfois à
lesquels un critère décisions des les responsables l’origine.
logique de répartition responsables. « opérationnels » ont
peut être trouvé. peu de possibilité
d’agir.
Les méthodes sont souvent complémentaires dans une prise de décision. Cependant, il ne faut pas
tenir compte uniquement de l’analyse des coûts mais également d’autres raisonnements
stratégiques (positionnement, concurrence, perspective du marché.).
55 Date
DÉCISION STRATÉGIQUE – EXEMPLE: SUPPRESSION DE PRODUIT
Il peut arriver que des produits ne soient pas rentables ou ne le soient plus.
Pour prendre la décision de supprimer un produit, il est nécessaire de calculer la
contribution ou marge sur coûts spécifiques (Méthode des coûts spécifiques).
56 Date