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Magalú Jaam ak sa kalpé Orange Money
Le secteur bancaire ne peut actuellement pas faire face en Afrique aux besoins
en financement croissant des micros, petites et moyennes entreprises (MPME)
du continent. A cela, deux raisons parmi d'autres : un faible taux de bancarisation
(entre 5% et 15%) et une prégnance du secteur informel conjuguée à un
environnement des affaires compliqué. Le capital-investissement apparaît dans
ce contexte comme un mode alternatif de financement de ces entreprises
africaines.
Le capital-investissement en Afrique
subsaharienne
Le métier de capital-investisseur en Afrique est apparu à la fin des années 80 en
Afrique du Sud et au Maroc au début des années 90. En Afrique subsaharienne
francophone, il est encore plus récent et s'appuie sur des investisseurs
institutionnels (BAD, CDC Group, BEI...) et privés (Helios, ECP, I&P...), intéressés
par les taux de croissance élevés de certaines économies africaines favorisant
l'émergence de classes moyennes urbaines, et par un regain d'attractivité de
marchés vus comme pré-émergents.
En effet, l'AUSDGIE révisé le 30 janvier 2014, présente une réelle opportunité pour
les investisseurs et contribue au développement du capital-investissement dans
la zone OHADA.
L'AUSGIE révisé prévoit également l'émission par les sociétés par actions de
valeurs mobilières donnant accès à terme au capital, sous quelle que forme que
ce soit, qui peuvent être utilisées pour récompenser le risque pris par le capital-
investisseur en lui conférant le droit d'acquérir ultérieurement des titres. En outre,
et en plus des actions gratuites également introduites par la réforme de l'AUSGIE,
le capital-investisseur aura le loisir d'utiliser des valeurs mobilières composées
pour inciter les managers de la société financée. Il peut s'agir d'actions à bons de
souscription d'actions ordinaires ou de préférence (ABSA) pour l'investisseur ou
de bons de souscription d'actions (BSA) pour les managers. Il s'agit là pour les
investisseurs d'un réel atout qui leur permet d'attirer des professionnels qualifiés
dans la société financée quand l'intéressement des salariés n'est pas assez ancré
dans la culture des entreprises africaines.
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