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0.

1 CONTEXTE

Nous sommes dans l’ère des télécommunications, dans laquelle, plusieurs


fonctions peuvent être effectuées n’importe où et n’importe quand : envoyer un e-mail,
parler de sa voiture avec quelqu’un qui se trouve à l’autre bout du monde, réaliser une
vidéoconférence, réaliser une vidéosurveillance, localiser un mobile sur une surface du
globe, etc.

Ces avancées technologiques du monde actuel, ont pris un essor important


dans de nombreuses activités humaines. Connaître la position de ses véhicules ou de
tout autre bien de valeur, a toujours été une préoccupation pour l'homme, ce dernier a
développé au fil du temps, les moyens nécessaires pour que ses engins soient orienter et
qu’ils se déplacent au bon endroit.
L’existence de l’Informatique a doté à l’homme tous les moyens possibles
pouvant lui permettre à localiser, à suivre et à contrôler ses engins se trouvant sur
l’étendue de la terre.
Tout en proposant une approche de localisation, de contrôle et de suivi des
mobiles avec une visualisation de leurs positions, leurs trajets ainsi que leurs états sur
une carte géographique à partir des coordonnées GPS ; notre travail portera sur la mise
en place d’un système de géolocalisation pour le suivi et contrôle des véhicules de
vodacom Kananga.
Ce système de géolocalisation nécessite une intervention des nouvelles
technologies telles que les Smartphones, les ordinateurs, le Système de Positionnement
Global (GPS) ainsi que les logiciels de localisations appropriés.
C’est un système déjà en application dans plusieurs Ville du monde. Ainsi,
nous avons voulu qu’il soit également importé dans notre Ville à travers notre cadre de
recherche qui est vodacom, Bureau Central de Kananga. Ceci permettra aux employeurs
de cet organe à mieux surveiller leurs engins automobiles dotés aux différents employés
en vue d’éviter toute forme d’incident.

0.2 CHOIX ET INTERET DU SUJET

0.2.1 CHOIX DU SUJET


Notre choix est porté sur ce sujet parce qu’il permettra de rendre
nos connaissances parfaites dans le domaine des réseaux informatiques et de la
télécommunication en ce qui concerne l’utilisation d’un réseau Internet relayé aux
matériels et logiciels capables d’améliorer le suivi et contrôle de véhicule pour éviter
toute conséquence néfaste.
0.2.2 INTERET DU SUJET
 Sur le plan personnel
Notre choix a porté sur ce sujet car il nous permet d’approfondir les
connaissances acquises de manière théorique par la pratique
2

 Sur le plan scientifique


Ce travail mettra en place un système de géolocalisation informatisé
pouvant rendre l’utilisation de nos véhicules non seulement transparente mais aussi
avec respect de règlement intérieur de l’institution.
 Sur le plan social
Pour délimitée cette ancienne gestion de nos matériels roulant, cette étude
aidera nos sociétés à mieux gérer leurs engins automobiles donc avoir une connaissance
parfaite sur tous les mouvements que ces matériels peut entreprendre

0.2 PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES

0.2.1 PROBLEMATIQUE

Pour pallier aux difficultés multiples qu’éprouve l’ancien système de suivi et


contrôle de véhicule, c’est-à-dire un système flou, qui ne consiste qu’à faire tout
déplacement comme on le veut, donc faire du véhicule de l’entreprise son propre engin,
et présenter toujours un mauvais rapport de circulation, ce qui est à la base de beaucoup
de perte d’économie, et c’est la société qui en est toujours victimes.
Nous trouvons que ces difficultés méritent une solution.
 Alors, comment arriver à suivre et contrôler les déplacements de nos véhicules
pendant ou après les heures de service ?
 Quel système pouvons-nous instaurer pour trouver et visualiser nos engins de
prendre des décisions favorables à la bonne marche de nos entreprises?

0.2.2 HYPOTHESES

A notre niveau, nous pensons que pour arriver à la résolution de toutes ces
difficultés, il faudra analyser les différents problèmes de vodacom Kananga afin d’arriver
à voir de quelle manière l’insertion d’un outil informatique est capable de répondre à
tous ces problèmes.
La mise en place d’un système de géolocalisation pour le suivi et contrôle
des véhicules permettrait de mettre sur pied un système clair, géo localisé. Ce système
permettrait à l’employeur de suivre et de contrôler les déplacements de ses engins se
trouvant sur la surface du globe.
0.3 METHODES ET TECHNIQUES ADOPTEES
0.3.1 METHODE
Tout travail scientifique est un travail méthodique, c’est-à-dire qui
suit une certaine logique dans son élaboration. Il fait appel à certaines méthodes
et doit se reposer sur l’utilisation méthodologique.
Afin d’optimiser la compréhension ainsi que la réalisation de notre
travail, nous avons opté pour l’utilisation de la méthodologie de développement
RUP (Rational Unified Process). C’est un standard qui propose une mise en place
3

d’un système assez poussée et prend en compte tous les détails de conception y
compris le système existant. Son rôle est d’assurer la production d’un logiciel et
aide également à la réalisation d’un système de grande qualité satisfaisant les
besoins des utilisateurs finaux dans des délais et avec un budget prévisible 1.
RUP a la visibilité sur tout le système d’information. C’est une
méthodologie basée sur le langage de modélisation UML (Unified Modeling
Langage) que nous avons adopté pour réaliser la modélisation de notre nouveau
système.

0.3.2 TECHNIQUES
 La technique documentaire
La documentation a portée sur la consultation des documents se
rapportant au sujet d’étude, la consultation de la bibliothèque électronique qui est
l’Internet et la lecture de certains livres de réseaux informations et les domaines
connexes.2
 La technique d’interview
Ici nous avons procéder à communiquer verbalement avec les personnels
compétents de vodacom Kananga, pour récolter les données utiles.
 La technique d’observation
Cette dernière nous a aidés à découvrir personnellement des réalités
relevant du système existant lors de nos fréquentations effectuées sur le lieu.

0.4 DELIMITATION DU SUJET

Toute démarche scientifique exige pour bien être précise, une délimitation
dans le temps et dans l’espace ainsi que dans le domaine de recherche.
 Dans le temps :
Notre travail s’effectue au cours de l’année académique 2017-2018, dans
la période allant du 1 novembre 2018au 30 juillet 2019.
 Dans l’espace :
Notre recherche n’a pas engagé toute les sociétés et entreprise de la ville
de Kananga ; toutefois, nous avons opté pour vodacom Kananga, situé dans la Commune
de Kananga, dans la Ville du même nom, Province du Kasaï-Central en République
Démocratique du Congo (RDC).
 Dans le domaine :
Cette étude s’inscrit dans le domaine des réseaux informatiques sur la
mise en place d’un système de géolocalisation pour le suivi et contrôle des véhicules.

0.5 SUBDIVISION DU TRAVAIL3

Mise à part l'introduction et la conclusion générale, notre travail est


subdivisé en quatre chapitres :
1
Philippe KRUCHTEN, Introduction au Rational Unified Process, ed Eyrolles, Paris, Janvier 1999, p2.
2
AGASSIZ Louis, Guide de présentation et rédaction d’un travail scientifique , Université de Neuchâtel, Neuchâtel, 2000.
4

Chapitre I. CONNAISSANCE SUR LA THEORIE DE GRAPHE


Dans ce chapitre, sachant que le réseau est un graphe pondéré quasi
fortement connexe, nous avons pensé faire un appel sur la théorie de graphe afin de se
rappeler quelques notions de base sur ladite théorie ainsi que les différentes formes des
graphes et de déterminer le plus court chemin dans un réseau de transport à l’aide d’un
algorithme approprié.

Chapitre III SYSTEME DE GEOLOCALISATION


Ici, nous allons présenter le système de géolocalisation dans sa généralité
c’est-à-dire, le définir, expliquer son cas d’utilisation et montrer son mode de
fonctionnement sans oublier les différentes techniques et méthodes qu’il utilise.

Chapitre III. SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE


Cet avant dernier chapitre portera sur la présentation du système
d'information géographique tout en montrant comment ses informations sont structurées,
son importance, sa composition ainsi que son mode de fonctionnement.
Chapitre IV. MISE EN ŒUVRE
Ce quatrième et dernier chapitre nous aidera à analyser le système
existant dans l’organe cible, prouver le mauvais et le bon côté et enfin données une
solution optimale en mettant en place un nouveau système.
5

CHAPITRE I. GENERALITES SUR LA THEORIE DE GRAPHE

1.0 INTRODUCTION
Sachant que le réseau est un graphe pondéré quasi fortement connexe,
nous avons pensé faire appel à la théorie de graphe car la localisation de véhicule faisant
l’objet de notre travail est concerné pour savoir suivre les chemins les plus courts que
peut emprunter notre véhicule pour éviter toute forme de gaspillage en carburant.
Ce chapitre nous aidera se rappeler quelques notions de base sur la
Théorie de Graphes ainsi que les différentes formes des graphes et de déterminer le plus
court chemin dans un réseau de transport à l’aide d’un algorithme approprié.

1.1 UN BREF HISTORIQUE DE LA THEORIE DES GRAPHES


La théorie des graphes est née en 1736 avec le mathématicien Suisse
Leonhard Euler(1707-1783) dans la communication où il proposait une solution au
célèbre problème des ponts de Königsberg. Le problème posé était le suivant. Deux iles
A et D sur la rivière Pregel à Königsberg (alors capitale de la Prusse de l’Est, aujourd’hui
rebaptisée Kaliningrad) étaient reliées entre elles ainsi qu’aux rivages B et C à l’aide de
sept ponts (désignés par des lettres minuscules) comme le montre la figure1. 3

Figure 1. 1: La rivière Pregel et l’île de Kneiphof4

Le problème posé consistait, à partir d’une terre quelconque A, B, C, ou D, à


traverser chacun des ponts une fois et une seule et à revenir à son point de départ (sans
traverser la rivière à la nage!). Euler représenta cette situation à l’aide d’un “dessin” où
les sommets représentent les terres et les arêtes, les ponts comme le montre la figure 2.
A

B D

C
Figure 1.2 : Graphe associé au problème des ponts de Königsberg

Euler démontra que ce problème n’a pas de solution. Le problème des


ponts de Königsberg est identique à celui consistant à tracer une figure géométrique
3
Michel Couprie, Graphes et algorithmes, Ed IT3004, Paris, janvier 2016
4
J.-F. Scheid, cours de Graphes et Recherche Opérationnelle, ESIAL, Paris 2010-2011
6

sans lever le crayon et sans repasser plusieurs fois sur un mêmetrait.Pendant les cent
années qui suivirent, rien ne fut fait dans ce domaine de recherche. En 1847, Kirchhoff
(1824-1887) développa la théorie des arbres pour l’appliquer à l’analyse de circuits
électriques. Dix ans plus tard, Cayley (1821-1895) découvrit la notion d’arbre alors qu’il
essayait d’énumérer les isomères satures des hydrocarbures de type CnH2n+2. A cette
époque, deux autres problèmes d’importance pour la théorie des graphes furent
également proposés et partiellement résolus…
Lire plus de détaille sur : http://www.sspmp.ch/crm/
Mais nous devons retenir qu’à partir de 1946, la théorie des graphes a
connu un développement intense sous l’impulsion de chercheurs motivés par la
résolution de problèmes concrets. De manière privilégiée nous citons Kuhn (1955), Ford
et Fulkerson (1956) et Roy (1959). Parallèlement, un important effort de synthèse a été
opère en particulier par Claude Berge. Son ouvrage “Théorie des graphes et ses
applications” publié en 1958 (Berge, 1958) marque sans doute l’avènement de l’ère
moderne de la théorie des graphes par l’introduction d’une théorie des graphes unifiée
et abstraite rassemblant de nombreux résultats épars dans la littérature. Depuis, cette
théorie a pris sa place, en subissant de très nombreux développement essentiellement
dus à l’apparition des calculateurs, au sein d’un ensemble plus vaste d’outils et de
méthodes généralement regroupées sous l’appellation “recherche opérationnelle ou
mathématiques discrètes.(5)

1.2 DEFINITION D’UN GRAPHE

Un graphe G est un couple (X, u ) où :


 X est un ensemble non vide et au plus dénombrable dont les éléments sont
appelés « sommets » du graphe G.
 u est une famille d’éléments du produit cartésien XxX = { ( x , y ) / x , y ∈ X } où
les éléments de u sont appelés :
- arcs ou arêtes
Un arc (x,y) représente une liaison orientée entre l’origine x et l’extrémité y.

u = (x,y) : x y
Extrémité Initiale de u extrémité terminale de u
Si on fait abstraction à cette orientation, cet arc devient une arête c’est-à-
dire qu’une arête est un arc non orienté.
D’où v=(x,y)=(y,x)

X y
Extrémité extrémité
Initiale de v terminale de v
Un arc dont l’extrémité initiale coïncide avec l’extrémité terminale s’appelle
"boucle".
x

Remarque :
5
Didier MAQUIN, El´ements de Th´eorie des Graphes et Programmation Lin´eaire, éd. de Lieve,
2007
7

• Soit (𝑥, 𝑦) un arc, on dit que y est un successeur de .


• Soit (𝑥, 𝑦)un arc, on dit que x est un prédécesseur de .

1.3 DIFFERENTES FORMES DE GRAPHES

Pour ne pas être plus large, nous allons les formes des graphes suivantes :
Un sous-graphe de est un graphe tel que est un
sous-ensemble de et Γ⃗F est l’ensemble des arcs de Γ⃗dont les deux sommets sont dans .
On dit que est le sous-graphe de induit par , et que Γ⃗F est la restriction
deΓ⃗àl’ensemble .
1. Graphe Partiel
Un graphe partiel de est un graphe tel que ′ est un sous-ensemble de
.

Sous graphe Graphe partiel


GRAPHES ORIENTES ET NON-ORIENTES
1.1. Le symétrique d’un graphe
Soit 𝐺 = (𝐸, Γ). On appelle symétrique de le graphe 𝐺−1 = (𝐸, Γ−1) défini par :
∀𝑥∈𝐸, Γ−1(𝑥) = {𝑦∈𝐸|𝑥∈ Γ(𝑦)}
Donc c’est un graphe dont l’orientation des arcs a été inversée par rapport
au graphe initial. Cette notation : Γ−1 est aussi utilisée pour représenter la ‘‘fonction
prédécesseur’’, c'est-à-dire la fonction qui à tout sommet du graphe fait correspondre
l’ensemble de ses prédécesseurs.6

Graphe G Symétrique de G

1.4 GRAPHE SYMETRIQUE ET GRAPHE ANTISYMETRIQUE

Le graphe 𝐺 = (𝐸, Γ) est un graphe symétrique si Γ−1 = Γ. Autrement dit,


est un graphe symétrique si ∀𝑥∈𝐸, ∀𝑦∈𝐸, 𝑥∈Γ(𝑦) ⟺𝑦∈ Γ(𝑥)
Un graphe 𝐺 = (𝐸, Γ) est antisymétrique si ∀𝑥, 𝑦∈𝐸, [𝑥∈Γ(𝑦) et 𝑦∈ Γ(𝑥)] ⟹𝑦 = .
6
M. Gondran, M. Minoux, Graphes et algorithmes, Eyrolles, Paris, 2015
8

Graphe Symétrique Graphe antisymétrique

2. GRAPHE NON-ORIENTE
On appelle graphe non-orienté sur un couple 𝐺 = (𝐸, ) tel que soit un
sous-ensemble de {{𝑥, 𝑦}|𝑥∈𝐸, 𝑦∈𝐸}. Ainsi, est de la forme : {{𝑎, 𝑏}, {𝑐, 𝑑}, {𝑒, 𝑓}, … }.
Tout élément de ∶ {𝑥, 𝑦} est appelé arête du graphe.
On dit que l’arête {𝑥, 𝑦} est adjacente au sommet et au sommet on peut
associer l’application Γ𝑛,0 de 𝐸⟶(𝐸) définie par : 𝑦∈ 𝑛,0(𝑥) ⟺ {𝑥, 𝑦} ∈ Γ
Dans tous les cas, (𝐸, Γ𝑛,0) est un graphe symétrique. Ainsi, la donnée d’un graphe
symétrique est équivalente à la donnée d’un graphe non orienté. 7

3. GRAPHE COMPLET
Un graphe 𝐺 = (𝐸, Γ) est dit complet si pour tout couple de sommets (𝑥,
𝑦)distincts, on a (𝑥, 𝑦) ∈ Γ. Un graphe complet est aussi appelé clique à sommets.

Graphe complet (orienté) Graphe complet (non-orienté)


sur trois sommets. sur trois sommets.

4. GRAPHE PLANAIRE

Un graphe est dit planaire lorsque les arêtes ne se croisent pas en dehors
de leurs extrémités, autrement-dit, un graphe est planaire s’il admet une réalisation
géométrique dans le plan.

5. GRAPHES EULERIENS
On appelle cycle eulérien d’un graphe G un cycle passant une et une seule
fois par chacunedes arêtes de G.
Ainsi, un graphe est dit eulérien s’il possède un cycle eulérien.
On appelle chaîne eulérienne d’un graphe G une chaîne passant une et une seule fois par
chacune des arêtes de G. Un graphe ne possédant que des chaînes eulériennes est semi
eulérien.
Plus simplement, on peut dire qu’un graphe est eulérien (ou semi-
eulérien) s’il est possiblede dessiner le graphe sans lever le crayon et sans passer deux
fois sur la même arête.

7
MABELA Rostin, Cours de Théorie de Graphe, UKA, Kananga, 2015-2016
9

Exemple : Un camion de ramassage des ordures part du dépôt représenté en noir ci-
dessous et doit passer sur chaque route du réseau ci-dessous pour effectuer la collecte
des déchets. Comment doit-il s’y prendre ? On cherche ici un cycle eulérien.

Figure 1.3 : Graphe eulériens

6. GRAPHES HAMILTONIENS
On appelle cycle hamiltonien d’un graphe G un cycle passant une et une
seule fois par chacun des sommets de G. Un graphe est dit hamiltonien s’il possède un
cycle hamiltonien.8
On appelle chaîne hamiltonienne d’un graphe G une chaîne passant une et
une seule fois par chacun des sommets de G. Un graphe ne possédant que des chaînes
hamiltoniennes est semi-hamiltonien.
Contrairement aux graphes eulériens, il n’existe pas de caractérisation simple
des graphes(semi-)hamiltoniens. On peut énoncer quelques propriétés et conditions
suffisantes :
 un graphe possédant un sommet de degré 1 ne peut pas être hamiltonien ;
 si un sommet dans un graphe est de degré 2, alors les deux arêtes incidentes à ce
sommet doivent faire partie du cycle hamiltonien ;
 les graphes complets Knsont hamiltoniens.
Exemple : Un voyageur de commerce part tous les matins de son domicile représenté en
noir ci-dessous et doit rendre visite à un ensemble de clients représentés en blanc, puis
retourner à son domicile. Comment doit-il s’y prendre pour minimiser la distance totale
parcourue. (On suppose que les distances entre toutes les paires de clients ainsi qu’entre
les clients et le domicile du voyageur de commerce sont connues). On cherche ici un
cycle hamiltonien de longueur minimale.
Contrairement aux graphes eulériens, il n’existe pas de caractérisation simple des
graphes Hamiltoniens.

Figure 1.4: Graphe Hamiltoniens

8
DidierMüller ,Introduction à la théorie des graphes, éd crm, CRM, Paris, 2012.
10

1.5 COMPOSANTE CONNEXE ET FORTEMENT CONNEXE


1.5.1 Composante connexe
a. Définition
Soit𝐺 = (𝐸, Γ), et 𝑥∈𝐸. On définit 𝐶𝑥composante connexe de contenant
par :
𝐶𝑥= {𝑦∈𝐸|il existe une chaîne de 𝑥 à 𝑦}
En n’outre, la composante connexe contenant le sommet est l’ensemble
des sommets qu’il est possible d’atteindre par une chaîne à partir de .
NB : Cette définition concerne toujours dans la version non-orientée du graphe.
Remarquons que appartient toujours à la composante𝐶𝑥, en effet, il existe une chaîne de
longueur nulle (chaîne triviale) de à .

Donc :
𝐶1 = {1, 2, 3, 4} = 𝐶2 = 𝐶3 = 𝐶4
𝐶5 = {5}
𝐶6 = 𝐶7 = 𝐶8 = {6, 7, 8}

1.5.2 COMPOSANTE FORTEMENT CONNEXE


a. Définition
Un graphe orienté est dit fortement connexe s’il existe un chemin
joignant deux sommets quelconques9.

1 ARBRES ET ARBORESCENCES
Sur ce point, nous allons considérer des graphes antisymétriques.
Définitions
Isthme
Soit 𝐺 = (𝐸, Γ ), 𝑢∈ Γ . On dit que u est un isthme si sa suppression de Γ
augmente le nombre de composantes connexes de .

L’arc 𝑢 = (𝐴, 𝐵) est un isthme. Aucun autre arc de ce graphe n’est un isthme.

9
MABELA Rostin, Op-cit.
11

Extrait :
Si 𝑎𝑒𝑡𝑏 appartiennent à deux composantes connexes distinctes, le nombre
de composantes connexes diminue de 1. L’arc ne peut appartenir à un cycle de 𝐺’ car si
on supprime dans ce cycle, on aurait une chaîne joignant les deux composantes
connexes dans .
Si 𝑎𝑒𝑡𝑏 appartiennent à la même composante connexe, le nombre de
composantes connexes reste inchangé. La concaténation de a chaîne joignant 𝑎𝑒𝑡𝑏 dans
et de donne un cycle dans 𝐺’.
ARBRE
Un arbreest un graphe connexe sans cycle.
Remarque :
Un arbre ne comporte pas de boucles. En effet, toute boucle est un cycle.
Dans un arbre, chaque arc est un isthme.
Racine
Soit 𝐺 = (𝐸, Γ ), 𝑥∈𝐸. On dit que est une racine de si ∀𝑦∈𝐸∖ {𝑥}, il existe un
chemin de 𝑥 à 𝑦.

Ce graphe a pour racine D.

Graphe quasi – fortement connexe


Un graphe est dit quasi fortement connexe si, pour toute paire de
sommets distincts 𝑥, 𝑦de , on peut trouver un troisième sommet tel qu’il existe un
chemin de 𝑧 à 𝑥 et un chemin de 𝑧 à .
Exemple : Soit G = (X, A) a b

d
r
h
k
Est un graphe quasi- fortement connexe. c

j
e
g
f

Arborescence l
a. Arborescence de décision
Le graphe est une arborescence de décision sur s’il existe une
application𝑓: 𝐸 → (𝑋) telle que :
-
12

- Γ(

𝑎) 𝑓(𝑏),
- .
b. Arborescenceordonnée
Soit un ensemble fini, on note (𝐸) l’ensemble des -uplets ordonnés
d’éléments de . Un couple 𝐺̇ = (𝐸̇, Γ̇), où Γ̇ est une application de dans (𝐸) est appelé
un graphe ordonnésur .
Ainsi :
∀𝑎∈𝐸, Γ̇(𝑎) = (𝑥1, … ,𝑥𝑛)

Figure 1.5 : Arbre d’évaluation arithmétique.

1.6. ARBRE DE POIDS EXTREMUM


1.6.1. Graphepondéré10
Soit 𝐺 = (𝐸, Γ ), un graphe connexe et sans boucles. Soit une application
de Γ → ℝ.
Soit est appelé poids de l’arc .
Le graphe est appelé graphe pondéré. Soit Γ′ ⊂ Γ un graphe partiel de ,
(Γ ′) = ∑𝑢∈Γ⃗′ (𝑢) définit le poids du graphe partiel Γ′.
Etant donné un graphe non orienté dont les arêtes sont munies d’une
évaluation, on cherche un graphe partiel de ce graphe qui soit un arbre et qui soit de
poids maximum.
Puisqu’il s’agit d’un graphe partiel, cet arbre a pour ensemble de sommets
tout entier. On l’appelle arbre couvrant un tel arbre.11
Soit (𝐸, Γ ′) un graphe partiel de qui soit un arbre.
On dit que (𝐸, Γ ′) est un arbre de poids maximumsur , si tel que
′′
(𝐸, Γ ) soit un arbre, on a la relation suivante :
(Γ ′′) ≤ (Γ ′)

Soit (𝐸, Γ ) un graphe partiel de qui soit un arbre.
On dit que (𝐸, Γ ′) est un arbre de poids minimum sur G, si tel que
′′
(𝐸, Γ ) soit un arbre, on a la relation suivante :
10
MABELA Rostin, Op-cit.
11
Didier Müller, op.cit, p52.
13

(Γ ′′) ≥ (Γ ′)

Exemple:

1.7 PLUS COURS CHEMIN (PCC)


1.7.1. Définition
1. Réseau
Nous allons travailler sur un graphe sans boucle 𝐺 = (𝐸, Γ ) et une
application de Γ dans . L’application associe à chaque arc un réel (𝑢) appelé
longueur de l’arc .
Le triplet est appelé un réseau.
Par simplicité, si 𝑢 = (𝑥, 𝑦), on notera (𝑥, 𝑦) la longueur de (plutôt que ((𝑥, 𝑦)), correct
mais lourd).
Soit 𝜎 = (𝑥0, 𝑥1, … 𝑥𝑛) un chemin dans . on définit la longueur de (dans ) comme la
somme des longueurs des arcs de , autrement dit :

1.7.2. Plus court chemin


Soient et deux sommets de . Un chemin de à dans est un plus court chemin de
𝑥 à 𝑦 si pour tout chemin 𝜎′ de à , on a (𝜎) ≤ (𝜎′).
Dans la recherche d’un plus court chemin de 𝑥 à 𝑦, trois cas peuvent se présenter :
- il n’existe aucun chemin de à (par exemple, si x et y appartiennent à deux
composantes connexes différentes de G).
- il existe des chemins de à mais pas de plus court chemin.
- Il existe un plus court chemin de à .

Exemple:
14

Il existe des chemins (combien ?) de à , mais il n’existe pas de plus court


chemin de à . c'est-à-dire que pour tout chemin de à , on peut trouver un chemin 𝜎′
tel que 𝑙(𝜎′) <𝑙(𝜎). Il existe un plus court chemin de à mais pas de chemin de à .

Remarque : Un plus court chemin dans est un plus long chemin dans
, et réciproquement.

1. CIRCUIT ABSORBANT
Un circuit de longueur négative est appelé circuit absorbant. Dans
l’exemple précédent, il existe un circuit absorbant.
Remarque :
Si une composante fortement connexe présente un circuit absorbant, alors
il n’existe pas de plus court chemin entre deux sommets quelconques de cette
composante.

2. GRAPHE DES PLUS COURTS CHEMINS


Soit un réseau sans circuit absorbant, soit 𝑖∈𝐸. On définit
l’application 𝜋𝑖∶𝐸 → ℝ∪ {∞} par :
(𝑥) =la longueur l d′un plus court chemin de 𝑖 à 𝑥 s′il en existe∞
Soit (𝐸, Γ′) le graphe défini par :

Le graphe (𝐸, Γ ′)est appelé graphe des plus courts chemins relativement au sommet
. L’ensemble Γ ′ est constitué des arcs faisant partie d’un plus court chemin de à
un sommet de .
Exemple :

On peut construire ‘’à la main’’ l’application 𝜋𝑥0 :

x 𝑥0 𝑥1 𝑥2 𝑥3 𝑥4 𝑥5 𝑥6
𝜋𝑥0(𝑥) 0 3 ∞ 7 5 6 8

Le graphe des plus courts chemins sera alors :


15

3. ARBORESCENCE DES PLUS COURTS CHEMINS


Soit 𝑅 = (𝐸, Γ,) un réseau sans circuit absorbant. Soit 𝑖∈𝐸 et 𝑅 = (𝐸, Γ ′) le
graphe des plus courts chemins défini précédemment. On dit que 𝑅 = (𝐸′,) est une
arborescence desplus courts chemins pour si :
- 𝐸′ = {𝑥∈𝐸, (𝑥) ≠ ∞}, et
- est une arborescence de racine , et
- 𝐴⊂ Γ ′.
Remarque : En général, une arborescence des plus courts chemins n’est pas un arbre de
poids minimum.
RESEAUX LONGUEURS QUELCONQUES BELLMAN
Nous allons étudier l’algorithme de BELLMAN pour calculer les longueurs
de plus courts chemins dans un réseau à longueurs quelconques.
Cet algorithme calcule la longueur des plus courts chemins d’un sommet
initial à tout autre sommet du graphe.
Algo BELLMAN (Données : 𝐸, Γ−1, 𝑙, 𝑖∈𝐸 ; Résultats: , CIRCABS)
1: CIRCABS = FAUX ; 𝜋0(𝑖) = 0 ; 𝜋1(𝑖) = 0 ; 𝑘 = 1
2: for all ∈𝐸∖ {𝑖}do
3: 𝜋0(𝑥) = ∞ 4: 𝜋1(𝑥) = ∞
5: end for
6: for all ∈𝐸telque𝑖∈Γ−1(𝑥)do
7: 𝜋1(𝑥) = 𝑙(𝑖, 𝑥)
8: end for
9: while𝑘<𝑛 + 1et∃𝑥∈𝐸telque(𝑥) ≠ 𝜋𝑘−1do
10: 𝑘 = 𝑘 + 1
11: for all ∈𝐸do
12: (𝑥) = min[𝜋𝑘−1(𝑥), 𝜋𝑘−1(𝑦) + 𝑙(𝑦, 𝑥); 𝑦∈Γ−1(𝑥)]
13: end for
14: endwhile
15: if = 𝑛 + 1then
16: CIRCABS = VRAI
17: endif
18: 𝜋= 𝜋𝑘
Cet algorithme renvoie également dans la variable CIRCABS un booléen
indiquant la présence d’un circuit absorbant.

RESEAUX A LONGUEURS POSITIVES DIJKSTRA


16

L’algorithme de DIJKSTRA permet de trouver les longueurs des plus courts


chemins d’un sommet donné à tous les autres sommets dans un réseau (𝐸, Γ, 𝑙) à
longueurs positives.
Dans un tel réseau, on a l’équivalence suivante :
 Il existe un chemin de 𝑥 à 𝑦 ;
 Il existe un plus courts chemin de à .
Pour tout couple de sommets (𝑥, 𝑦).Cette équivalence est due au fait qu’il
n’existe pas de circuit absorbant.
Le principe de l’algorithme est le suivant :
Soit , avec pour tout 𝑢∈ Γ, 𝑙(𝑢) ≥ 0. Soit 𝑖∈𝐸 sommet initial.
On désigne par l’ensemble des sommets de pour lesquels la longueur
d’un plus court chemin de à a été calculée. Initialement 𝑆 = {𝑖}, (𝑖) = 0.
On appelle -chemin, un chemin partant de et ayant tous ses sommets
dans sauf le dernier.
Soit 𝑌 = 𝐸∖𝑆. Pour tout sommet dans , on désigne par 𝜋′(𝑦) la longueur
d’un plus court -chemin de à . on sélectionne 𝑦∗ dans tel que 𝜋′(𝑦∗) = min{𝜋′(𝑦),
𝑦∈𝑌}. On est alors assuré que 𝜋′(𝑦∗) = 𝜋(𝑦∗).

1.8 LE RESEAU DE TRANSPORT

On appelle réseau de transport un graphe orienté antisymétrique valueG =


(X,A,C), sans boucle et dans lequel il existe :
 Un sommet x1 sans prédécesseur (c’est-à-dire Γ −(x1) = ∅) nommé entrée ou
source du réseau.
 n sommet xn sans successeur (c’est-à-dire Γ+ (xn) = ∅) nommé sortie ou puits du
réseau, et tel qu’au moins un chemin unisse x1 àxn dans G.
La fonction de pondération C est supposée positive et l’on nomme capacité
de l’arc à le nombre C.
Un réseau de transport est constitué par :
- un graphe (𝐸, Γ ).
- un puits 𝑝∈𝐸.
- une source 𝑠∈𝐸∖ {𝑝},
- une application de Γ dans ℝ+ ∪ {∞}.
Bref : c’est un réseau tel que la pondération est ≥ 0.
Pour clore ce chapitre nous allons faire un exercice pour trouver le plus
court chemin avec l’algorithme de Dijkstra.
Prenons donc le graphe ci-après mini d’une évaluation des arcs.
En utilisant l’algorithme de Dijkstra, trouvons la séquence des nœuds
formant le chemin entre A et J dont la somme des évaluations des arcs est la plus faible
sans oublier de préciser sa valeur.
17

B C
14

11 11 11 7
6

D E
20 5
4
A 4 6 J
3
8
18
F GA
7
4 4 6
5
6
H I
9
Figure 1.6 : Graphe de l'exercice

Solution
Prenons i = A
S = {A} ;Л(A) = 0 ; x1 = A
k=1
Л(B) = ∞ = Л(C) =Л(D) = Л(E)  =Л(F) = Л(G) =Л(H) = Л(I) = Л(J)
Л(x) = Л(A) = 0 ˂ ∞
Γ(x1) = Γ(A) = { B, D, F, H}
Л(B) = min {Л(B), Л(A)  + l(A, B}
= min {∞, 0 + 11} = 11
Л(D) = min {Л(D), Л(A)  + l(A, D}
= min {∞, 0 + 20} = 20
Л(F) = min {Л(F), Л(A)  + l(A, F}
= min {∞, 0 + 8} = 8
Л(H) = min {Л(H), Л(A)  + l(A, H}
= min {∞, 0 + 5} =
= min {Л(B), Л(D), Л(F), Л(H) }
= min {11, 20, 8, 5} = 5
X =5
K=2
X2 = H;
S = S ⋃ {x2} = {A} ⋃{H};
S = {A, H}
Γ(x2) = Γ(H) = { G, I}
Л(G) = min {Л(G), Л(H)  + l(H, G}
= min {∞, 5 + 6} = 11
Л(I) = min {Л(I), Л(H)  + l(H, I}
= min {∞, 5 + 8} = 13
x Ɇ S ⇛ x ⋳ {G, I, J}
= min { Л(G), Л(I), Л(J)}
= min {11, 13, ∞} = 11
18

x=G
k = 3;
x3= G;
S = S ⋃ {G} = {A, H, G};
K3 = 11 ˂ ∞ et Л(G) ˂ ∞
Γ(x3) = Γ(G) = { I, J}
Л(I) = min {Л(I), Л(G)  + l(G, I)}
= min {13, 11 + 4} = 15
Л(J) = min {Л(j), Л(G)  + l(G, J)}
= min {∞, 11 + 18} = 29
= min { Л(I), Л(J) }
= min {15, 29} = 15
x = I = 15
k4= 15
Л(I) ˂ ∞
x4= I; S = S ⋃ {I} = {A, H, G, I}
k4 =15 ˂ ∞ et Л(I) ˂ ∞
Γ(x4) = Γ(I) = {J}
Л(J) = min {Л(J), Л(I)  + l(I, J)}
= min {29, 15 + 6} = 21
Л= (0, 11, 20, 8, 5, 13, 15)
= min {Л(J) }
= min { 21} = 21
x = J = 21
S = S ⋃ {J} = {A, H, G, I, J}C’est le chemin le plus cours de notre graphe.

B C
14

11 11 11 7
6

D E
20 5
4
A 4 6 J
3
8
18
F GA
7
4 4
5 6 6
H I
9
Figure 1.7 : Graphe de plus court chemin

Ainsi prend fin ce chapitre.Dans le précèdent chapitre nous allons parler


de système de géolocalisation.
19

CHAPITRE II. SYSTEME DE GEOLOCALISATION

1. INTRODUCTION
Comme nous l’avons dit à l’introduction, ce chapitre portera sur la
présentation du système de géolocalisation, le définir et expliquer son cas d’utilisation
et montrer comment se fait son fonctionnement sans oublier les différentes technologies
et méthodes qu’il utilise. Pour une vue claire, nous avons subdivisé ce chapitre en deux
section comme présenté ci-dessous.

SECTION I : PRESENTATION DE LA GEOLOCALISATION

a) Définition
Par définition, la géolocalisation ou géo référencementest un procédé
permettant de localiser une personne ou un objet (un véhicule, une locomotive, etc.) sur
un plan ou une carte à l'aide de ses coordonnées géographiques.
C’est une opération qui se réalise à l'aide d'un terminal capable d'être
localisé grâce à un système de positionnement (un récepteur GPS par exemple) ou à
d'autres techniques et de transférer (en temps réel ou de façon différée) ses
coordonnées géographiques (latitude/longitude) à base.
Les positions enregistrées peuvent être stockées au sein du terminal et
être extraites postérieurement, ou être transmises en temps réel vers une plateforme
logicielle de géolocalisation.
La transmission temps réel nécessite un terminal équipé d'un moyen de
télécommunication de type GSM (Global Système Mobile, GPRS (Général Pacter Radio
Service), UMTS (qui signifie : « UniversalMobilTelecommunication System ».12

b) Domaine d’utilisation
Depuis quelques années, ce concept est de plus en plus utilisé pour des
applications de gestion de flottes et de sécurisation de véhicules.
Cet outil de gestion permet, en temps réel, de suivre et d’optimiser ses
activités sur tous types de dispositifs mobile (véhicule, personnes,…).
C’est une solution complète clé en main qui inclut le matériel embarqué,
un accès sécuriséà l’application Web (logiciel de gestion des balises et cartographie),
ainsi que les communications GPRS.13

II.1 TYPES DE VEHICULES GEOLOCALISES

Dans le cadre de notre travail, nous avons fait appel à ce système pour la
localisation des véhicules de vodacom Kananga.
En général, tous les véhicules sont géo localisables, à la seule condition qu’il
soit équipé d’un dispositif de localisation. Voici une liste non-exhaustive des véhicules
 Autobus ;
 Semi-remorques ;
 Remorques ;
 Conteneurs ;
12
MUTOMBO Félix, cours de transmission des données, L1 Info, UKA, 2016-2017.
13
LAHAYE Renaud, Les principes du positionnement par satellite , idgeo,Touluse, 2010, p32.
20

 Convoyeurs de fonds ;
 Transport de matériaux dangereux.

II.2 POSSIBILITES FONCTIONNELLES

Dans le fonctionnement du système de géolocalisation, plusieurs


possibilités sont offertes telles que :
 Le suivi en temps réel et historique de véhicule ;
 La localisation du véhicule le plus proche ou sur une zone spécifique ;
 La localisation exacte de lieu d'incident ;
 La détection d'états : ouverture et fermeture de portes, décrochage de
remorques, détection des températures, comptabilisation d'heures de conduite et
de pause, protection des conducteurs, consommation des véhicules, vitesses
moyennes sur tronçon, etc.
 La traçabilité des opérations ;
 Calcul des temps de conduite et de pause ;
 Etc.

II.3 APERCU HISTORIQUE DE LA DEOLOCALISATION

Voici donc en quels que mots l’histoire de la géolocalisation à


travers les âges. A partir de la Seconde Guerre Mondiale, de grands systèmes
terrestres de radionavigation furent mis en place, comme le DECCA développé par
les alliés pour permettre des débarquements précis, le LORAN ou encore l’Oméga,
développé puis utilisé par les USA et six autres pays partenaires, qui fut le premier
système de radionavigation aérienne et maritime véritablement universel.
Dans le même temps, la découverte des antennes à cadres
directionnels et des ondes électromagnétiques entraina la découverte des
techniques de localisation par différence de temps observée, aujourd’hui utilisée
dans le cadre de la géolocalisation par GSM. Le premier de ces systèmes fut
proposé par la Raytheon Corporation en réponse à un appel d’offre de l’Air Force
pour un système de guidage.
C’est le vice-président de l’ingénierie et de la recherche de cette
même entreprise, le Dr Ivan Getting qui proposa par la suite d’étudier l’usage de
satellites comme base d’un système de navigation pour des véhicules se déplaçant
rapidement dans les trois dimensions (3D).
Quand le Dr Getting quitta Raytheon en 1960, la technique qu’il
avait proposée était parmi les formes les plus avancées au Monde en termes de
navigation. Cela posa les premières bases de la future création du Global
Positioning System (aussi appelé GPS).
On en arrive donc à la forme de géolocalisation la plus connue du
grand public actuellement : le GPS avec le premier système de positionnement par
satellites nommé TRANSIT. Développé en 1958 pour la marine des USA et utilisé
pour la première fois en 1964, son utilisation devint civile en 1967.
Dans les années 90, l’avènement des réseaux de téléphonie mobile
permit de mettre au point un nouveau type de géolocalisation, dit par GSM. Une
21

personne munie d’un téléphone portable allumé pouvait désormais être située
dans toutes les zones couvertes par le réseau.
Enfin, avec le boom de l’informatique des années 2000, il est devenu
également possible de localiser une personne sur Internet grâce à son adresse IP.
En effet, à partir du début des années 90, il était possible grâce à l’IANA (Internet
AssignedNumbersAuthority) de faire la correspondance entre une adresse IP et
une zone géographique plus ou moins précise.
Plus récente encore et découlant également de la technologie
Internet, il est possible depuis 99 et la découverte de la technologie WIFI de
localiser une personne connectée à une borne grâce à son adresse MAC.
Vers 1993, la géolocalisation vu le jour en Amérique. Créée pour les
besoins de l'armée américaine, elle a tout d'abord servi à localiser les objets et les
personnes.
Les possibilités en termes de géolocalisation ont connu un
développement au cours des dix dernières années révolutionnant ainsi de
nombreux domaines. L'alliance des nouvelles technologies telles que les
Smartphones, les tablettes numériques et les GPS a su optimiser l'usage de la
géolocalisation.
C'est à présent un outil majeur de communication personnelle et
professionnelle qui est très en vogue actuellement.14

II.4 IMPORTANCE DE LA GEOLOCALISATION

Le système de la géolocalisation comme son nom l’indique permet de


localiser les personnes et leurs biens dans un but bien déterminer sur une surface de la
terre.
Pour les employeurs, la croissance de leur activité est étroitement liée à la
mobilité des employés. Ainsi, la gestion de flotte est la principale utilité pour leurs
entreprises. Cela leur permet de localiser les véhicules de leurs entreprises, de les
sécuriser face aux vols et offrir l'opportunité d'optimiser les déplacements des salariés.
Ce système permet de localiser vos véhicules en temps réel sur la carte via
Internet, iPhone, SMS, avec les détails sur l'état des véhicules, vitesse, adresse, etc. Il est
capable de vérifier l'état du trafic en temps réel, et peut visualise également la position
du véhicule avec de vraies images satellitaires.

II.5. LE SYSTEME INFORMATIQUE CAPABLE DES STOCKER ET


TRAITER LES DONNEES DE LA GEOLOCALISATION

Les dispositifs de géolocalisation permettent aux employeurs de prendre


connaissance de la position géographique de leurs salariés, à un instant donné ou en
continu, par la localisation des objets (badge, téléphone mobile, traceur) ou des
véhicules qui leur sont confiés.

1. Terminal communicant
Il s'agit des serveurs informatiques qui hébergent l'infrastructure et qui
reçoivent et traitent les données envoyées par les terminaux.

14
Place Pierre Mendes, Géolocalisation, éd PRESTALIA, Toulouse, 2007
22

Ce sont les mêmes serveurs qui mettront à disposition l'information aux


utilisateurs (via une interface web par exemple);

2. Module cartographique
C'est le module intégré au système informatique qui va permettre
d'afficher la position des terminaux sur un fond cartographique adapté. Ce module
prend en charge les calculs de distances, d'itinéraires, détecte l'interaction avec les
zones et permet d'avoir accès à des informations terrain (sens interdits, restrictions
pour les poids lourds, vitesses autorisées...).

3. Architecture temps réel


La position géographique d'un terminal géo localisé reste néanmoins
uneinformation brute qui peut être exploitée et couplée à d'autres données afin de créer
une vaste quantité de services à forte valeur ajoutée. Afin d'exploiter cette information,
la donnée (position) générée par un terminal qui se trouve sur le terrain doit être
transmise à une plateforme logicielle qui va la traiter, la présenter graphiquement à
l'utilisateur et l'associer à d'autres données afin d'enrichir les informations relatives à
l'état du terminal ou de la flotte de terminaux.
Schéma de géolocalisation

Figure 2 1: Système de géolocalisation de véhicule

II.6. LES DIFFERENTES TECHNOLOGIES DE LA GEOLOCALISATION

Nous devons savoir que la géo localisation fait usage des plusieurs
technologies différentes, touchant aux domaines d’activités complémentaires. Dans la
partie qui suive, nous allons voir chacune des technologies de géolocalisation les plus
importantes15.
15
Nadeen SALAMEH, Conception d’un système d’alerte embarqué basé sur les communications entre véhicules,
INSA, ROUEN, Novembre 2011, p18.
23

1. La géolocalisation via la téléphonie mobile


Le Global System Mobiles (GSM) est le réseau le plus utilisé. Ce moyen de
communication sans fil fonctionne par transmission d'ondes entre une base relais et le
téléphone portable de l'utilisateur, couvrant une zone de plusieurs kilomètres.
Il faut savoir qu'un réseau GSM est composé de plusieurs cellules et que
chacune d'elle contient une BTS (Base Transciever Station) qui prend en charge les
communications radio des téléphones mobiles. Chaque BTS est relié ensuite à un BSC
(Base Station Controler) qui pilote l'ensemble des BTS et gère le basculement d'un
portable d'une cellule à une autre selon le principe de handover (choisit quelle est la
cellule qui prendra en charge le mobile).

La géolocalisation qui utilise le réseau GSM compte trois techniques


différentes suivantes :
 La triangulation : c’est une technique qui détermine la position d'un point en
fonction des signaux émis par trois antennes relais. C’est un système précis
permettant ainsi une meilleure localisation.

 Le différentiel temps : la méthode E-OTD (EnhancedObserved Time Difference)


nécessite l'envoi d'un signal par le portable. Il faut donc que le mobile soit équipé
pour pouvoir être localisé.
Le BTS envoie des signaux régulièrement, dès que le mobile reçoit un de
ces signaux, il réémet. Le BTS peut donc calculer la distance en mesurant le temps
d'aller-retour. Pour avoir un temps plus précis, on utilise plusieurs cellules BTS pour
repérer un mobile (même principe que le 4e satellite pour le GPS). L'idéal serait d'avoir
trois cellules dans la portée du mobile pour avoir une localisation optimale.

Toutes ces techniques de localisation par GSM sont toutefois moins


précises que le GPS, surtout en campagne, elles dépendent essentiellement de la
densité d'antenne autour du mobile.

 Le système de l'identification de cellulaire : l'utilisateur est localisé grâce à


l'identification de la cellule par laquelle la communication est transmise. Ce
procédé simple reste le moins coûteux.
Cette méthode simple d'identification va s'effectuer à partir de l'adresse de
la BTS à laquelle le mobile est connecté. La BTS repère le mobile pour pouvoir prendre la
communication, il y a identification de la carte SIM avant de démarrer la communication.
Chaque cellule BTS sait donc quels portable sont dans son champ de fonctionnement, ces
données sont automatiquement transmises à la BSC puisque que c'est le BSC qui décide
quelle BTS est affecté à chaque mobile.

Ces données sont ensuite transmises à une base de données, qui sait donc
quelles cartes SIM sont dans le champ de chaque cellule. Or cette base de données sait
aussi l'adresse exacte de chaque antenne. L'on peut donc connaître la localisation
approximative d'une carte SIM.

Cette localisation dépend donc fortement de la densité d'antenne, si un


récepteur est dans plusieurs champs différents, on commence à pouvoir de localiser de
manière précise. En ville l'on peut repérer un portable à 250 mètres près, en zone rurale
24

on peut arriver à une précision de seulement 10 km. Les


BSCsonttousraccordésàdescommutateursdu servicemobile,appelésMSC(Mobile
servicesSwitchingCenter).16

Figure 2 2: Système de l'identification de cellule


Le système de géolocalisation utilisant le réseau GSM a fait place à une
nouvelle technologie le GPRS (General Packet Radio Service).
Cette technologie datant de la fin des années 1990, permet une connexion
permanente facilitant les transmissions de données avec le temps d'établissement de la
communication réduit et le débit plus élevé.
Ce système est souvent conseillé pour les grandes entreprises ou pour géo
localiser une personne ou un véhicule sur une étendue très vaste.
Le standard GPRS intègre un niveau de protection élevé permettant de
sécuriser les informations des paquets.

2. La localisation par positionnement satellitaire


Le système de localisation par satellite le plus répandu est sans doute le
Global Positioning System (GPS). Développé et entretenu par le Department of
Defense(DoD) américain à des fins militaires, le GPS est également utilisé pour des
applications civiles : aide à la navigation, gestion du trafic, localisation des véhicules
dans des milieux urbains, etc.
Le système GPS est composé de trois parties distinctes: les récepteurs à la
disposition des utilisateurs, des stations de contrôle et les satellites en orbites
autour de la Terre.
1) Les récepteurs à la disposition des utilisateurs.

16
KASONGO Patient, cours de télématique, G3 Informatique, UKA, Kananga, 2014-2015.
25

Les techniques appliquées ici sont les suivantes :


 La mesure de distance : Globalement le système est basé sur la mesure de la
distance entre le récepteur est le satellite en orbite. Pour cela le concept global:
distance = temps * vitesse.
Pour le satellite et le récepteur génère au même moment une trame
pseudo-aléatoire unique. Le récepteur reçoit cette même trame mais décalé, il la
décalera ensuite pour qu'elle coïncide parfaitement avec celle qu'il a généré.

 La triangulation : Avec un satellite, le récepteur peut être sur toute la sphère de centre
le satellite et de rayon d.
Le deuxième satellite donne un cercle, le troisième définit deux points dont un seul est
cohérent sachant que le récepteur se situe sur la surface de la Terre.

Figure 2 3: La triangulation
Cependant le système GPS utilise 4 satellites, pour la longitude, la latitude,
l'altitude et enfin le dernier pour la synchronisation temporelle. En effet comme dit plus
haut, la précision de récepteur n'est pas parfaite, c'est pourquoi l'on met un dernier
satellite qui permet de choisir le point exact.
Dans un espace 2D, il faudrait 2 satellites pour repérer un point :
Le satellite A mesure 4 secondes. Le satellite B mesure 6 secondes.
A l'intersection de ces deux mesures on obtient le point X.

Figure 2 4: erreur de deux satellites


26

Mais les satellites ont commis une erreur d’une seconde.


En utilisant un troisième satellite, sans erreur de mesure... Au lieu de trouver le point X,
c'est le point XX qui est calculé. Le 3ème satellite confirme le résultat des 2 autres.

Dans le cas d'une erreur d'une seconde de chaque satellite. Le 3ème


satellite permet de définir une zone dans laquelle se trouve le point à trouver.

Figure 2 5: précision de trois satellites


2) Les satellites en orbites autour de la Terre (Le secteur spatial)
Ce secteur est constitué d’une constellation de 24 satellites, situés à une
altitude de 20 000 kilomètres, en mouvement sur six plans orbitaux inclinés de 55
degrés par rapport à l’équateur.
Cette architecture assure qu’au moins quatre satellites sont visibles à tout instant en
tout point du globe terrestre : c’est le nombre minimal de satellites nécessaire pour une

Figure 2 6: Constellation des 24 satellites du système GPS


bonne précision.
27

3) Les stations de contrôle :


Une station principale reçoit les données des autres stations,
calculent les éphémérides des satellites et surveillent le fonctionnement du
système.

3. La localisation par l’adresse IP


Elle est basé sur le fait qu’on sait, à l’aide des bases des donnés, où
devrait se trouver tel ou tel IP, ses bases étant à la base gérés par les opérateurs
d’Internet.

4. La localisation RFID : En anglais «radio-frequencyIdentification », en français, «


Identification par Radio Fréquence ».
Elle permet l’identification des objets, d’en suivre le cheminement et
d’en connaître les caractéristiques à distance grâce à une étiquette émettant des
ondes radio, attachée ou incorporée à l’objet.

5. La localisation par carte routière : elle nécessite deux étapes suivantes :


 La sélection du segment sur lequel se situe le véhicule.
 L’estimation de la position du véhicule sur ce segment.

II.7. BIEN CHOISIR SA TECHNOLOGIE DE GEOLOCALISATION POUR


LES ENTREPRISES

Pour notre étude, nous avons opté pour la technologie de localisation par
satellite à l’aide du système GPS car ce dernier permet aux entreprises du transport,
fabricants et transporteurs d'améliorer leur productivité et leur efficacité, en optimisant
les temps de déplacement et les coûts opérationnels.

Comme dans le secteur de transport où nous sommes, selon une étude


menée par Motorola auprès d'entreprises de fabrication de véhicules et de
transporteurs nord-américains, les solutions de navigation embarquées, notamment
dans les mobiles, permettent dans un premier temps aux conducteurs de trouver plus
aisément leur itinéraire et surtout d'échapper aux embouteillages qui ralentissent le
trafic.17

Figure 2 7: Vue externe vue interne

17
Nadeem SALAMEH, Conception d’un système d’alerte embarqué basé sur les communications entre véhicules , INSA,
Institut National des Sciences Appliquées de Rouen, Novembre 2011.
28

Le suivi et la gestion de flottes est l’une des applications du GPS les


plus développée dans le monde des transports terrestres. Elle intéresse en effet
beaucoup de monde, des services d’intervention d’urgence aux loueurs de
voitures, en passant par les sociétés de transports et de livraison, etc. Nous
parlerons plus sur ce système GPS dans la section suivante.

SECTION II. PRESENTATION DU RESEAU GPS


2. Principe de fonctionnement

Un récepteur équipe du système GPS pour pouvoir être géo localisé


doit avoir une fonctionnalité supplémentaire qui est d'envoyer sa localisation via
un réseau SMS, GPRS ou autre. En effet, le système GPS permet uniquement de
connaître sa position, le récepteur n'est rien obligé d'envoyer pour pouvoir
fonctionner. Le GPS assure la réception des informations calculées en fonction de
la position géographique.
Le satellite envoie la longitude, la latitude et l'altitude du point fixé.
 La longitude : c’est un angle orienté entre le plan méridien origine et le plan
méridien contenant le point M. Le méridien d’origine est celui de Greenwich.
 La latitude : c’est l’angle orienté entre le plan de l'équateur et la normale à
l'ellipsoïde passant par le point M.
 La hauteur h : c’est une distance algébrique entre le point M et l'ellipsoïde.

La navigation par GPS permet de guider un véhicule à l'aide d'un récepteur


équipé d'un système informatique pour le traitement des données. Le GPS est
également utilisé pour la navigation maritime, la localisation de camions, pour les
randonneurs et dans le domaine spatial.
Les signaux reçus sont captés par les téléphones mobiles émis par une
vingtaine de satellites. Le temps de localisation peut être long. Il peut parfois atteindre
jusqu'à quinze minutes lorsque le téléphone a perdu la réception des satellites.
Ce système peut être utilisé sans aucune redevance. Cependant, il ne
fonctionnera uniquement si les récepteurs sont équipés d'une puce GPS en plus d'une
carte SIM.
La navigation routière par GPS a su séduire les consommateurs depuis
près de quinze ans. Aujourd'hui de nombreuses applications gratuites sont mises à
disposition sur les Smartphones.
Les GPS vendus dans le commerce disposent, presque systématiquement,
d'une cartographie du monde soit de l'Europe et répertorient de nombreux points
d'intérêts (universités, restaurants, hôtels, musées, stades etc.).

3. LES ERREURS DE POSITIONNEMENT18

Bien que la position soit donnée avec une grande précision, il faut tenir
compte des erreurs du système GPS. Elles sont principalement créées par :
 Freinage des ondes électromagnétiques dans l’ionosphère (5 à 100 Km
d’altitude)

18
LUC AEBI, opcit, p23.
29

 Freinage des ondes électromagnétiques dans la troposphère (0 à 50 Km


d’altitude)
 Erreur de synchronisation des horloges des satellites et du récepteur GPS
 Plus diverses raisons comme l’effet relativiste, réflexion des ondes etc.
 Le nombre de satellites en visibilité et leurs répartitions dans le ciel ont une
influence sur la précision de la position19.

Exemple d’une bonne réception

Figure 2 8: Bonne réception du signal

Exemple de la mauvaise réception

Figure 2 9: mauvaise réception du signal


Le relief ainsi que la végétation perturbent la réception du signal. Il y a
donc un problème majeur lié à la forme de terre (ronde) qui est à la base de
perturbation ou blocage de la communication entre le satellite et le récepteur GPS. 20
Dans une vallée de la mauvaise réception :

19
MUTOMBO Félix, cours de transmission des données, L1 Info, UKA, 2016-2017.
20
MUTOMBO Félix, Op.cit.
30

Figure 2 10: Observation


Dans une vallée de meilleure réception :

Figure 2 11 : Bonne Reception


Le récepteur GPS fourni en général la synthèse de ces informations
en affichant la précision de la position.21
4. ELEMENTS DE BASE

Dans la pratique du GPS, 4 types de données sont à manipuler :


 Les points ;
 Les traces ;
 Les routes
 Les cartes
4.1. Les points
Les points, également appelés par le terme anglais Waypoints,
peuvent avoir deux origines :
 Créés à partir d’un logiciel cartographique.
 Relevés sur le terrain.
En général un Waypoint aura les caractéristiques suivantes :
Nom, description, type de point (icône), références latitude et longitude et
altitudes.
Exemple de Waypoints :

21
LUC AEBI, op.cit, p37
31

Figure 2.12: Extrait de la Carte de la province du Kasaï-Occidental.

4.2. Les traces


Les traces, également appelés par le terme anglais Track ou TrackLog, sont
des séries de segments de droites géo référencées.
Tout comme les Waypoints, une trace peut avoir deux origines :
 Créée à partir d’un logiciel cartographique, elle aura les caractéristiques qui
auront été renseignées à la création.
 Relevée sur le terrain, elle aura toutes les caractéristiques que sera capable de
relever le récepteur GPS lors de la création.
En général une trace aura les caractéristiques suivantes :Nom, références latitude et
longitude de chaque segment, altitudes de chaque segment, temps de chaque segment.
En effet il sera possible de savoir la longueur du parcours et le temps total
pour effectuer le parcours.
Exemple d’une trace :

Figure 2 13 : Le Trace

4.3. Les routes


Les routes sont constituées d’un ensemble de Waypoints hiérarchisés, qui
permettront de naviguer de point-à-point. Ce sont les éléments de base pour la
navigation. Elles sont préparées avant d’aller sur le terrain soit à partir d’un logiciel soit
directement sur le récepteur GPS.
32

4.4. Les cartes


Le récepteur GPS est équipé d’une cartographie suffisamment détaillée
pour localiser l’objet et nous permettre de re-planifier même notre parcours. S’il n’a pas
de cartographie ou bien il n’est pas suffisamment détaillée et que nous n’avons pas de
carte papier ; nous avons la possibilité d’essayer de rallier le point du parcours le plus
proche afin de nous retrouver dans une configuration nominale. Si nous avons une carte
papier, à l’aide des coordonnées affichées par notre récepteur GPS, nous serons capables
de reporter notre position sur celle-ci.
Mais prenez soin de vérifier la cohérence entre les données affichées par le
récepteur GPS et la grille de coordonnées imprimée sur la carte.

Figure 2 14: Catre de la Province du Kasaï-Central.

5. LES RECEPTEURS GPS

Définition
Un récepteur GPS c’est un dispositif informatique capable de recevoir le
signal satellite pour établir une connexion pouvant lui permettre à recevoir et
transmettre les données géographiques.
5.1. Quel récepteur GPS choisir ?
Il est très difficile de s’y retrouver face à la richesse de l’offre de récepteurs
GPS. Afin de guider son choix, il est nécessaire de prendre connaissance des
possibilitésoffertes par chaque modèle et de faire le point sur ses besoins réels 22.
22
LUC AEBI, p54.
33

5.2. Les différentes catégories de récepteurs


Il existe plusieurs types de récepteurs GPS, ils peuvent être répertoriés en
plusieurs catégories.
 Catégorie 1 : Les antennes GPS
 Catégorie 2 : Les PC
 Catégorie 3 : Les PDA
 Catégorie 4 : Les récepteurs extérieurs dits « Outdoor »
 Catégorie 5 : Les GPS Routiers
Voyons maintenant plus en détail chaque catégorie de récepteur.
5.2.1.Catégorie 1 : Les antennes GPS
Elles sont de deux types :
a) Les antennes sans calculateur : Elles ont en général une connexion coaxiale. Elles
sont généralement utilisées comme antenne extérieure des récepteurs GPS déjà
équipé d’antenne intégrée. Elles permettent d’améliorer la qualité de réception
quand le récepteur GPS est utilisé dans un véhicule par exemple.

b) Les antennes avec calculateur : Elles ont en général une connexion USB et plus
rarement maintenant Série DB9. Elles sont en général utilisées avec un PC ou un
PDA équipé d’un logiciel de cartographies exploitant les données GPS.

5.2.2.Catégorie 2 : Les PC (Personale Computer)


C’est le complément indispensable aux antennes GPS équipées de
connexion USB ou Série de la catégorie 1. Le choix d’un PC portable s’avère le plus
judicieux de par son encombrement ainsi que par son système d’alimentation qui
permet une mise en œuvre aisée et rapide. C’est une bonne solution pour la navigation
automobile voire maritime.

5.2.3.Catégorie 3 : Les PDA


Il existe deux types de PDA, ceux qui ont un récepteur interne et ceux qui
ne l’ont pas. Ceux qui sont déjà équipé d’antenne GPS sont en général livrés avec un
logiciel de cartographie. Quant à ceux qui ne sont pas équipés d’antenne GPS interne, il
est en général possible d’en connecter une via le port USB.

5.2.4. Catégorie 4 : Les récepteurs extérieurs dit « Outdoor»


Ils sont en général assez compacts et conçus pour une bonne prise en
main. En général ils ont une bonne résistance aux chocs et sont étanches. Cela les rend
adapté à la randonnée pédestre, ski, raquette, VTT etc. Une large gamme de produit est
proposée sur le marché, allant du plus basique au plus complexe.

5.2.5. Catégorie 5 : Les GPS Routiers.


Comme son nom l’indique, le GPS routier est adapté à une utilisation
exclusivement automobile. Si sa conception le permet (alimentation, capacité, etc.) une
utilisation dans d’autres domaines d’activités peut être envisagée.

RECEPTEUR GPS
PC PDA GPS Routier
« Outdoor »
Catégorie 1 Catégorie 2 Catégorie 3 Catégorie 4
Randonnée Pédestre
34

Randonnée VIT
Marine
Véhicule
Tableau 1: Différentes catégories de récepteurs

En résumé :

Tableau 2: Décision

6. LES PRINCIPALES FONCTIONNALITES DU RECEPTEUR GPS

6.1. Capacité des données


Lors de l’acquisition d’un récepteur GPS, il faudra être attentif aux volumes
d’information qu’il pourra accepter :
Trace active :
 Nombre de segments maxi
Traces enregistrées : Nombre de traces, Nombre de segments maxi par trace, Nombre
maxi de Waypoints, Nombre maxi de Routes, Nombre maxi de Waypoints par Route.

6.2. Affichage des coordonnées


Comme nous l’avons dit plus-haut, un récepteur GPS donner sa position.
Cette position est affichée sur l’écran du GPS par les valeurs telles que la latitude, la
longitude et la hauteur. Il faut ensuite reporter ces valeurs sur la carte papier ou les
introduire dans un logiciel de localisation tel qu’Eagth_Google pour visualiser le résultat
du lieu pointé.

6.3. Mémoriser un parcours


Une des fonctions intéressantes est l’enregistrement d’un parcours. Cela
permet l’analyse à posteriori et l’échange des données. Lors de l’achat de votre
Récepteur GPS, il faudra veiller à ce que la capacité mémoire de celui-ci corresponde à
l’utilisation que vous souhaitez en faire.

6.4. La cartographie intégrée


C’est une fonction intéressante mais qui peut s’avérer fort décevante en
fonction de l’utilisation que l’on souhaite faire de son GPS. Si la carte intégrée est
d’Europe, alors elle ne servira à rien une entreprise Africaine.

6.5. Couleur ou N/B


Si le récepteur n’a pas de cartographie intégrée il n’y a que très peu
d’intérêt d’avoir un affichage couleur. A contrario, la lecture d’une carte est plus aisée si
l’affichage est en couleur.

6.6. Qualité de réception ?


La qualité de réception est fonction de l’antenne de réception (hélice ou «
patch ») et de sa sensibilité.
6.7. Entrée antenne extérieure
Comme nous envisagions d’utiliser notre récepteur GPS à l’intérieur d’un
véhicule, les pare-briseathermiques peuvent réduire la qualité de réception.
35

Pour résoudre ce problème vous serez emmené à connecter une antenne


extérieure. Si votre récepteur n’est pas équipé d’une telle entrée, vous aurez toutefois la
possibilité de connecter votre antenne extérieure à un répéteur.

6.8. Taille du récepteur


Si vous envisagez d’accrocher votre récepteur sur un Volant du véhicule,
veillez à ce que le récepteur ne soit pas trop exposé aux chocs (branches, projections
etc.).

6.9. Capacité de la mémoire


Si votre Modèle possède la cartographie intégrée, une taille suffisante est à
prévoir en fonction du volume de données à stocker. Pour tous les autres modèles il
faudra s’assurer des capacités d’enregistrement.

6.10. L’alimentation
Privilégiez les modèles qui supportent le format de pile standard. Utilisez
de préférence, même si l’autonomie est plus faible, des batteries rechargeables. C’est
plus cher à l’achat mais nettement plus économique à long terme.
Lors de vos randonnées, n’hésitez pas à prendre un deuxième jeu de
batteries afin de pallier à toute défaillance. N’oubliez pas, également, que les batteries et
les piles n’aiment pas le froid, la durée d’utilisation est réduite.

6.11. Quelle marque choisir en fin ?


Si vous ne souhaitez pas un modèle avec cartographie intégrée, vous
trouverez votre bonheur dans toutes les marques du marché grand public. La seule
réserve sera l’interfaçage avec l’ordinateur.
En effet, si votre modèle de récepteur est d’une marque marginale, le
logiciel que vous utiliserez ne le supportera certainement pas. Soyez par conséquent
vigilent sur ce point-là. Si par contre vous souhaitez un modèle avec cartographie
intégrée, il est souhaitable de faire l’acquisition d’un modèle Garmin qui vous permettra
de personnaliser vos cartes.

6.12. Le Prix
En général plus de fonctions aura le modèle, plus élevé sera son prix. Si
votre budget est illimité, vous aurez tendance à choisir un modèle avec le maximum de
fonctions ; mais attention qui dit plus de fonctions dit plus complexe à utiliser.
Veillez donc à trouver un bon compromis.

7. JURISPRUDENCE

Le respect de la vie privée d’autrui est plus nécessaire. Le cadre juridique


relatif à l'exploitation des données de localisation générées par les téléphones portables
se construit. L'enjeu est stratégique : il concerne tant les professionnels que le grand
public.
En pratique, l'opérateur localise l'abonné via son portable pour
sélectionner les informations à lui envoyer sur son écran. Ce service pourrait se décliner
36

par le slogan "Donne-moi ton numéro de portable, je te dirai où tu es et ce que tu peux


faire !".

CONCLUSION PARTIELLE

Enfin caillée, l’idée générale sur le système de géolocalisation vous est


donnée au travers de ce chapitre ainsi que la connaissance sur la technologie GPS.
Toujours dans ici nous avons parlé de récepteur GPS ainsi que de tout son
fonctionnement.
Le chapitre suivant servira à la présentation du système existant de notre
champ de travail qui est vodacom Kananga et se clôtura par la mise en œuvre du
nouveau système en remplacement de l’actuel.

CHAPITRE III : SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE

Dansce chapitre nousallonsparler surlanotiondesystèmed’information,


nous allons donner certaines définitions de concept tels que le système,
l’information, la base de données géographique, et autres. Nous insisterons aussi sur les
systèmes d’informations géographiques tout en montrant comment ils sont structurées, son
importance, sa composition ainsi que son mode de fonctionnement.23

3.1. SYSTEME D’INFORMATION

3.1.1. Introduction
1. Le Système
Un système se défini comme un ensemble d’éléments en interaction
dynamique, organisés en fonction d’un but bien déterminé.C’est en quelque sorte une
chose (identifiable) qui fait quelque chose (activité, fonction) et qui est doté d’une
structure. Il évolue dans un environnement et est utiliser pour réaliser quelque chose
(finalité).24

2. L’Information
Une information peut être appelée donnée. C’est donc un élément de
connaissance susceptible d'être codé pour être conservé, traité ou communiqué. Pour
mieux s’entendre, il est impérieux d’avoir à l’esprit ce que c’est une information.

a. Définition
Par définition, une information est un élément permettant de compléter
notre connaissance en renseignant sur un objet, un événement ou un concept …
Cette information peut se présentée sous diverses formes. 25
b. Rôle de l'information
Tout acte de la vie d'une organisation s'accompagne ou est
conditionné par des informations pour :
 Améliorer son fonctionnement,
23
www.sig-geomatique.fr, visité en ligne le 18/05/2017 à 11h : 52’
24
Système d’information, disponible à l’adresse URL : Http : // fr.wikipedia.org/wiki/Système , olap, consultée en
ligne le 27 juin 2017.
25
TSHISUNGU Théodore, Technique de base de données, G3 Informatique, UKA, Kananga, 2014-2015.
37

 Faciliter la prise de décision,


 Répondre aux besoins se clients,
 Résoudre ses difficultés,
 Stocker des informations et tenir compte des valeurs ajoutées.
 Etc.
c. Différentes formes d’informations
Dans un système d’information, les informations manipulables se
réparties en deux catégories : L’information naturelle et l’information structurée.
1èreInformations naturelles
Il s’agit ici de l’information telle qu’elle est produite ou appréhendée par
l’homme avec ses moyens d’expression naturels. Elle peut prendre des formes diverses
parmi lesquelles nous trouvons :
 L’information écrite,
 L’information orale,
 L’information picturale,
 Etc.…
ème
2 Informations structurées
L’information structurée c’est une forme d’information permettant la
représentation des informations naturelles de manière plus rigoureuse car ces dernières
sont souvent difficilement appréhendable et manipulables .Elle est généralement
obtenue à la suite d’une extraction manuelle ou automatique dans une information
naturelle.

3. LE SYSTEME D’INFORMATION
a. Définition
Après avoir défini le système, nous passons alors pour savoir c’est quoi un
système d’information ?
Retenons qu’un système d’information(SI), est un ensemble organisé de ressources
(personnel, matériel, logiciel, données, procédures) ; permettant d’acquérir, traiter,
stocker, communiquer des informations (données, textes, images, sons…) dans une
organisation donnée.

b. Type de ressources du Système d’Information.

 Ressources personnel : Il s’agit des différentes personnes qui accueillissent,


émettent ou transmettent de l’information nécessaire au système organisationnel(SO)
qui représente une organisation comme un ensemble globale d’entité et de l’association.
 Ressources matériels : Principalement nous trouvons ici :
- Des machines plus ou moins sophistiquées notamment des ordinateurs, des
machines comptable, des machines à écrire, des machines à calculer …
- Des supports de l’information tels que : support magnétiques et électroniques,
papier, cartographie, microfiches…
 Ressources logiciel et procédure : Ici nous trouvons :
- Des algorithmes ou des programmes sous forme de fiches d’instructions ou de
logiciels d’ordinateurs.
- Des simulations diverses
- Etc.
 Ressource de données : Diffusion orale ou écrite des informations.
38
39

Personne Acquérir des informations (collecter)

Matériel Traiter des informations (transformer)


Système
d’information
Logiciel et procédure
Stocker des informations (conserver)

Données
Figure 3. 1: Définition du Système d’information.
Communiquer des informations (diffuser)

3.2 SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE(SIG)


3.2.1 Définition26
Un Système d’Information dit Géographique ou spatiale, est un ensemble
d’éléments (ou d’objets) ordonnés, organisés pour créer, exploiter, analyser, des
données spatiales physiques associées à leurs données descriptives pour produire des
informations géographiques physiques (cartes) et descriptives (graphiques et tableaux).
Ce système peut également être défini comme un outil informatisé
capable de créer, transformer, analyser, afficher et stocker une information
géographique.
Toutes les données alphanumériques spatialement référencées, en vue notamment de
produire des plans et cartes sont représentées à l’aide de ce système. 27
Figure 3. 2: Information localisée à la surface de la terre

3.2.2 Brèvehistoriquedes SIG


La première utilisation du terme : «  système d’informationgéographique »
a émergé grâce à Roger TOMLINSON en 1968 dans son essai : « Un système
d’information géographique pour l’aménagement du Territoire».Roger est connu comme
le Père du système d’information géographique. Vers des années 70 et plus, et depuis le

26
HABERT Élisabeth, Laboratoire de cartographie appliquée, éd IRD, Paris, 2000, p2.
27
http://www.educnet.education.fr/histgeo/Sig_Limoges/sommaire.htm , consulté le 01/07/2019 à 01 :25’.
40

sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992, a lieu une prise de conscience des
problèmes environnementaux à toutes les échelles. Les SIG furent d'abord développés
pour répondre à des besoins pratiques découlant entre autres des problèmes suivants:
 L'analyse du territoire faite à partir de plusieurs cartes-papier comporte des
difficultés découlant des différences de projections cartographiques et d'échelle d'un
document à l'autre rendant pénible l'identification précise d'un même lieu sur plusieurs
cartes différentes;
 La mise à jour des cartes-papier était coûteuse à cause des nombreuses étapes
d'édition, de reproduction et de diffusion; par conséquent, la révision des cartes ne se
faisait pas aussi souvent que nécessaire;
 Lescompilations,mêmesimples,dedonnéescartographiquesvolumineuses,comme
par exemple le calcul des superficies couvertes par les différents types de
peuplementsforestiersd'unerégion,oulescalculsdesdistances,étaientardusà cause des
outils utilisé;
 Le lien entre les attributs descriptifs d'un lieu (dans le cas de la
cartographieforestière: le groupement d'espèces d'un peuplement, sa densité, sa
hauteur, son âge, le type de perturbation, la pente, etc.) se faisait cartographiquement,
c'est-à-dire en inscrivant sur la carte des abréviations minuscules, ou des symboles
enchevêtrés, traduisant des valeurs associées à des lieux, et rendant difficile la lecture
de la carte.
En effet, la production de cartes demeure d'ailleurs encore de nos jours
plus importante dans l’utilisation de systèmes d'informations géographiques. Plus
récemment, il s'est agi, au-delà des seules exploitations visuelles, d'étudier les relations
spatiales pouvant exister entre des informations « voisines» et d'en déduire de
nouvelles informations.
Il est certain que l'avènement de l'informatique a participé à ce
développement en permettant de travailler sur un nombre toujours plus important de
données. Ce qui a donné naissance à une nouvelle discipline nommée : « la
Géomatique » qui est une discipline regroupant les pratiques, méthodes, et technologies
qui permettent de collecter, analyser et diffuser des données géographiques. L’évolution
et la diffusion de SIG dans la science et ménagement du territoire est en étroite relation
avec le développement de l’informatique, de la conscience environnementale et des
nouvelles approches scientifiques transdisciplinaires intégratrices.
Grâce à l'évolution p r o g r e s s i v e des SIG et également au
développement récent d'Internet, ceci a permis aujourd'hui qu’il réponde à une gamme
de besoins très étendue de nos entreprises.
Actuellement, le SIG bat recors dans son adaptabilité et son utilisation le
plus fréquent dans le secteur de localisation d’objets du faite qu’il est un outil
informatique capable de répondre à des problèmes scientifiques comme il en est le
cas avec notre sujet de recherche.

3.2.3 Les domaines d'application


Les domaines d'application des SIG sont aussi nombreux que variés, nous
pouvons citer par exemple :
 Sécurité (suivi et contrôle de véhicule ; surveillance d’un lieu (site) envie d’une
prévention quelconque en cas de danger) ;
 Télécoms (implantation d'antennes pour les téléphones mobiles) ;
 Tourisme (gestion des infrastructures, itinéraires touristiques) ;
41

 Marketing (localisation des clients, analyse du site) ;


 Planification urbaine (cadastre, POS, voirie, réseaux assainissement) ;
 Protection civile (gestion et prévention des catastrophes) ;
 Transport (planification des transports urbains, optimisation d'itinéraires) ;
 Forêt (cartographie pour aménagement, gestion des coupes et sylviculture) ;
 Biologie (études du déplacement des populations animales) ;
 Etc.

3.2.4 Structure de l'information géographique dans un SIG


1. Définition d’une Information géographique.
Par définition, une information géographique se veut une représentation
d’un objet ou d’un phénomène réel ou imaginaire, présent, passé ou futur, localisé dans
l’espace à un moment.28
Actuellement, avec l’évolution de la nouvelle technologie de l’information
et communication(NTIC), l’information géographique peut aussi être enrichie, gérée,
affichée et mise en forme par l’informatique grâce à des logiciels et matériels
informatiques dotés de ces capacités comme la capture de l’image suivante à l’aide du
logiciel google-earth29.

Figure 3. 3: Informations géographiques de la ville de Kananga.

Une information géographique peut contenir une ou plusieurs données


localisées selon le besoin. Ces données sont regroupées en deux parties : les données
spatiales et les alphanumériques que l’on verra incessamment dans ce chapitre.

28
DENÈGRE J. et SALGÉ F. Les systèmes d’information géographique. Presse Universitaire de France,
1996, p127.
29
www.google-earth.com, visité en ligne le 18/05/2017 à 11h : 12’
42

Alors comme un petit dessin parle mieux qu’un long discours, nous
pouvons représenter la structure générale d’une information géographique par le dessin
suivant :30

Figure 3. 4: Base de données géographique = ensemble de couches superposables .

3.2.5 Importance du SIG


Le système d’information géographique permet à partir de diverses
sources (logiciels, bases des données, matériels, etc.), de rassembler et d'organiser, de
gérer, d'analyser et de combiner, d'élaborer et de présenter des informations localisées
géographiquement, contribuant notamment à la gestion de l'espace.
La saisie, le stockage, la vérification, l’intégration, la manipulation,
l’analyseet visualisationdesdonnéesréférencées spatialementà laterre, sont là les
grandes options du SIG.
Ce dernier comprendenprincipe une base de données localisée etles
logiciels applicatifs appropriés.Une des premières fonctions d’unSIGestsacapacitéà
intégrerdes données desourcesdifférentes.

3.2.6 Type des données traitées dans les SIG


Il existe deux types des données que le SIG traite, nous citons :
 Les données graphiques
 Les données alphanumériques.

30
MAHER Ben Jemaa, Conception d’un Logiciel de Localisation d’un mobile, sfax, Ecole Nationale d’Ingénieurs de Sfax,
Tunis, 2012.
43

1. Les données graphiques


Les données graphiques décrivent les objets localisés et leur forme
géographiques.31

Figure 3. 5: Les données graphiques

Il existe deux types de données graphiques visualisables dans un logiciel


SIG :
 Les données raster
 Les données vectorielles

a. Les données raster


Ce sont des images, avec comme unité de base le pixel. Ces images ne
permettent pas d’association avec des données alphanumériques en dehors des attributs
de chaque pixel.
Ces attributs sont peu intéressants pour l’utilisateur de SIG désirant
réaliser des cartographies statistiques, puisque celui-ci ne peut connaître que les
caractéristiques de chaque pixel de base, et n’a aucune information concernant un
secteur géographique plus vaste. De plus, ces attributs ne sont pas modifiables et ne
peuvent pas être enrichis d’autres informations.
La réalité est décomposée en une grille régulière et rectangulaire,
organisée en lignes et en colonnes, chaque maille de cette grille ayant une intensité de
gris ou une couleur. La juxtaposition des points recrée l'apparence visuelle du plan et de
chaque information. Une forêt sera "représentée" par un ensemble de points d'intensité
identique.

31
JEAN-YVES Antoine, Systèmes d’Information Géographique, Université François Rabelais de Tours, Paris,
2009, p15.
44

b. Les données vectorielles


Les éléments géographiques représentés grâce à des données vectorielles
sont localisés par des coordonnées (X, Y) c’est-à-dire, pour représenter les objets à la
surface du globe, les SIG utilisent trois objets géométriques qui sont le point, la ligne et la
surface (polygone). Chaque objet spatial est doté d'un identifiant qui permet de le relier
à une table attributaire.
 Les points : Les points servent à identifier un endroit ou objet pointé ou
recherché sur une carte géographique. Cela peut être soit une ville, un bâtiment,
un véhicule, une parcelle, etc.
 Les lignes : Les lignes servent à représenter les routes, les rivières, les voies
ferrées, flux, …En outre, elles représentent les formes des objets géographiques
trop étroits pour être décrits par des surfaces.
 Les polygones ou surfaces : Les polygones servent à représenter tous les objets
surfaciques : régions, départements sur une carte de géographique.Ils représentent la
forme et la localisation d'objets homogènes comme des pays, des parcelles, des types de
sols......

2. Données Alphanumériques
Les données alphanumériques sont donc l’ensemble des données
qualitatives et quantitatives associées à chaque entité du fichier de formes.Elles
décrivent la nature et les caractéristiques des objets spatiaux.
Elles sont souvent de nature :
 Démographique (recensement de la population, …),
 Administrative (numéro officiel de la commune, …),
 Economique (nombre de salariés, types d’entreprises, …),
 Sociale (nombre de places en crèche, …),
 Commerciale (adresse des commerces, …).32

Exemple : Tableau 3: Population

Clé VILLE/TERRITOIRE POPULATION SURFACE


110 KANANGA 68325468 7898913
112 DIBAYA 212142 98964
123 KAZUMBA 235544 846689
125 DEMBA 305865 470999
215 TSHIMBULU 4556562 654544
325 DIMBELENGE 215876 27578

32
http://cnig.les-argonautes.fr/ visité le 10/06/2017 à 09h :12’
45

3.2.7 Composition du SIG


Un SIG est constitué de cinq composantes majeures. C’est donc un réseau
organisé reliant les personnels, les matériels, les logiciels et/ou procédures et les
données.33

Figure 3. 6: Principales composantes du SIG

a) Les Personnels
On ne s'improvise pas géomaticien; seule une bonne connaissance des
données manipulées et de la nature des traitements effectués par les logiciels
permet d'interpréter convenablement la qualité des résultats obtenus.
Tout utilisateur des SIG n’est pas forcément un spécialiste, un SIG propose
une série de boîte à outils que l’utilisateur assemble pour réaliser son projet ;n’importe
qui pouvant, un jour ou l’autre, être amené à utiliser un SIG, c’est par cette idée que nous
aussi nous nous sommes décidés de le faire.

b) Les matériels
Actuellement, le traitement des données à l'aide des logiciels ne peut se
faire sans un ordinateur ni encore moins ses périphériques ainsi que tout autre matériel
qui viendrait en appui aux SIG à l’instar du récepteur GPS. En outre, pour faciliter la
diffusion des produits d’un SIG, on utilise de plus en plus des systèmes client-
33
MARC SOURIS, Les principes des systèmes d’information géographique , géo net, Paris, 2006, p209.
46

serveurenintranet, extranet et une connexion Internet en permanence.

c) Les logiciels
Ils assurent les cinq fonctions principales du SIG suivantes (parfois
groupées sous le terme des ‘5A’):
 Saisie des informations géographiques sous forme numérique(Acquisition);
 Gestion de base de données(Archivage).
 Manipulation et interrogation des données géographiques(Analyse);
 Mise en forme et visualisation(Affichage);
 Représentation du monde réel(Abstraction)34.

d) Les données
C’est la composante la plus importante des SIG. Les données
géographiques peuvent être soit importées à partir des fichiers, soit saisies par un
opérateur.

e) Les réseaux
Pour une meilleure prise en mains, la présence d’une bonne connexion
Internet est indispensable pour l’interconnexion de ce SIG sans laquelle rien ne peut
être fait.

3.2.8 Rôle et Fonctionnement du SIG


Un Système d’Information Géographique a pour rôle proposé une
représentation plus ou moins réaliste de l'environnement spatial en se basant sur des
primitives géographiques telles que des points, des arcs, des polygones (vecteurs) ou
des maillages(raster).35
Ainsi, le système d’information géographique (SIG) comporte les cinq
groupes de fonctionnalités suivantes dénommées : « cinq A ».
1. Abstraction : c’est la modélisation du réel selon une certaine vision du monde.
2. Acquisition : Intégration et échange de données. Les cartes numériques, les
données numériques et le codage manuel.
3. Archivage : c’est le stockage et la gestion des données spatiales.
4. Analyse (analyse spatiale) : appelée dans SIG : «  volet géo traitement » ; c’est
donc les calculs liés à la géométrie des objets, le traitement des informations
récoltées….
5. Affichage (volet géo visualisation) : ici le SIG fait la représentation et mise en
forme, notamment sous forme cartographique. Il Affiche des cartes, des images
ou les tableaux pour représenter les résultats des étapes ci-dessus. Son but est de
permettre à l’utilisateur d’appréhender des phénomènes spatiaux et surtout de
visualiser les informations recherchées36.
On peut résumer les fonctions des SIG aux éléments suivants : enregistrer
les informations, les analysées, les interrogées, les représentées et effectuer des
simulations pour enfin aboutir à une bonne prise de décision.

34
DJIGUIBA Camara, Réalisation d’une base de données géographique et d’une interface WebMapping pour la gestion
et la localisation des fuites dans le réseau d’eau , Valléen, Bamako, 2015.
35
BEGUIN Michèle et PUMAIN Denise. La représentation des données géographiques. Armand Colin,
1994, 192 p.
36
MARC SOURIS, op.cit, p.365.
47

3.3 LABASEDEDONNEESGEOGRAPHIQUE.
Le monde (géographique) réel est complexe et dense. Il comporte un très
grand nombre d’informations, et toutes n’intéressent pas forcément les utilisateurs.
Ainsi, lorsque l’on veut mettre en place une application, la première étape consiste à
schématiser le monde réel (modélisation) en un monde plus simple ne comprenant
que les données sur lesquelles il s’agira de travailler (réalisation).37
Au niveau conceptuel, les entités principales que nous considérons sont
ici appelées objets géographiques. Ils proviennent en général du discours du géographe.
Par exemple une ville, un pays, une route ou autoroute, sont des objets géographiques.
Pour permettre la bonne compréhension de la suite de ce chapitre, il est important de
définir quelques concepts fondamentaux qui seront les plus souvent répétés.

3.3.1 Définitions
Une base de données géographique est alors définie comme un ensemble
d’objets géographiques organisés de manière à pouvoir être manipulés dans un SIG.
Les objets géographiques sont homogènes, par exemple un quartier c’est
un objet géographique, il est décrit par : nom du quartier, population, géométrie, etc.38.
Un système de gestion de bases de données géographique (SGBDG)
permet de manipuler ces objets. Pour cela, il faut décrire les objets géographiques en
utilisant le modèle de données du SGBD.C’est un moyen de décrire et interroger un
SGBD.

3.3.2 Représentation d’une base des données spatiales

Figure 3. 7: Représentation d’une base des données spatiales

37
DJIGUIBA Camara, Réalisation d’une base de données géographique et d’une interface WebMapping pour la gestion
et la localisation des fuites dans le réseau d’eau , Valléen, TFE, Bamako, 2015.
38
KatarínaČintalová, mise en place de la base de données géographique sur les commerces de la ville de Grenoble,
Rives, Université Jean Monnet, 2007-2008.
48

3.3.3 OUTILS DES GESTIONS DE BASES DES DONNEES GEOGRAPHIQUES

Pour créer, gérer, ou mettre à jour une base de données géographiques,


plusieurs outils se disputent les marché.
Du point de vue matériel, l’utilisation de l’ordinateur, de tablette, de PDA
et autres équipement nécessaires, saveur important pour la prise en charge de telle base
de données.
Du point de vue logiciel, plusieurs applications et logiciels compatibles
selon différentes Plateforme, sont actuellement disponibles en version payante sur
Internet et aussi en version gratuite ou d’évaluation pour une durée bien précise : 30
jours au maximum.
NB : Le mieux serait de vous contenter d’acheter des versions payantes que celles
gratuites pour rassurer une bonne sécurité de vos données. Nous pouvons énumérer par
exemple les logiciels tels que : Qgis, ArcGis, Arc Catalog, AutoCard, MapInfo, Géoconcept
etc.
La figure suivante brandie la constitution d’une base de données
géographiques.

Figure 3. 8: données géographiques

3.4 CONCLUSION PARTIELLE


Dans ce chapitre nous avons présenté la notion de système
d’information en partant de la définition d’un système, nous avons parlé sur les systèmes
d’informations géographiques tout en montrant comment ils sont structurées, son
importance, sa composition ainsi que son mode de fonctionnement. Nous avons chuté par
donner une vue claire sur une base de données géographiques.
Le chapitre suivant va nous aider à faire la modélisation de notre
système et la mise en œuvre.
49

CHAPITRE IV : MODELISATION ET MISE EN ŒUVRE

4.1 MODELISATION

4.1.1 Introduction
Dans ce chapitre, une étude sera faite du système existant. Une analyse
permet d’examiner ce système, de déterminer ses points forts et ses défaillances. En
fonction de la critique de l’existant on peut déceler le fond du problème et trouver une
solution adéquate pour y remédier.

4.1.2 ANALYSEDE L’EXISTANT


Vodacom Kananga dispose d’une quinzaine de véhicules d’où la nécessité
de les suivre et les contrôler, envie de les protégés contre toute forme de danger (vole,
abus, accident, etc.) et se rendre compte de leur bonne circulation.
Au sein de cet organisme, le système existant pour la protection et la
localisation des véhicules se fait de la manière suivante :

 Les Registres de Routing


Tout déplacement du véhicule quelconque est au préalable prévu dans le
registre des routing, ce registre contient les rubriques telles que : nom du véhicule,
numéro d’immatriculation, nom du chauffeur (ou ayant droit), grade, programme de
course journalier et autre informations nécessaire.

 Les communications téléphoniques


Les agents de vodacom ont recours aux réseaux téléphoniques comme
Airtel vodacom ou orange pour s’informer de l’endroit où se trouvent les véhicules.

 Les affiches de programmes


Elles sont utilisées par la direction des ressources humaines afin
d’informer les employés sur ce qu’ils auront comme routing.
D’autre part, les tâches administratives entre la direction des ressources
humaines et les agents se font à travers des formulaires à remplir pour marquer la prise
ou le dépôt de l’engin.

4.1.3 CRITIQUE DEL’EXISTANT


Ce système présente un certain nombre d’insuffisances qu’on va essayer
d’énumérer ultérieurement. Notons néanmoins que ces difficultés ne peuvent être
réglées d’une manière définitive qu’à travers une refonte du système existant.
Les principales insuffisances et limites du système existant se présentent
comme suit:
 Non-respect de programme de course prévue ;
 En cas de vol, pas moyen de communiquer avec le conducteur estimé voleur et pas
en plus moyen de connaitre là où il se trouve avec le véhicule ;
 Une perte de carburant est observée suite au va et vient inutile par les employés.
 Utilisation abusive de véhicule, ce qui augmente le coût d’entretien et du
carburant vis-à-vis de l’entreprise ;
 Aucune preuve concernant la mauvaise gestion du véhicule dans le cas où il y’a eu
50

détournement du carburant, ou changement pièces de véhicules, parking dans les


milieux non autorisé, courses imprévues surtout pour des raisons privées, etc.
4.1.4 ORIENTATION DU SYSTEME FUTUR
Afin de pallier aux défaillances observées, on se propose d’informatiser le
système de surveillance de véhicule de vodacom Kananga. Ce qui se traduit parla mise
en place d’un système de géolocalisation au sein de cet organisme enfin de pouvoir
suivre et contrôler (en temps réel ou en temps différé) tout mouvement
(entrée/sortie) des véhicules, et fournir à l’employeur les informations exactes avec
des preuves sur la conduite de chaque chauffeur ou toute personne dotée d’un véhicule
de l’entreprise. La réalisation d'untel système permettra au responsable d’avoir l’accès à
l'information en temps opportun et venir en aide d’une situation quelconque en temps
réel.

4.1.5 ETUDE DESBESOINS


Dans cette section du chapitre, seront exposés les besoins des utilisateurs
à travers les spécifications fonctionnelles et non fonctionnelles en fin d’aboutir à un
système performant et satisfaisant à la hauteur de l’attente des utilisateurs.

1. LECONCEPT DE LA GEOLOCALISATION
La géolocalisation ou géo référencement est un procédé permettant de
localiser une personne ou un objet (un véhicule, une locomotive, etc.) sur un plan ou une
carte à l'aide de ses coordonnées géographiques.39
Depuis quelques années, ce concept est de plus en plus utilisé pour des
applications de gestion de flottes et de sécurisation de véhicules. Cet outil de gestion
permet, en temps réel, de suivre et d’optimiser ses activités sur tous types de dispositifs
mobile (véhicule, personnes,…).
C’est une solution complète clé en main qui inclut le matériel embarqué,
un accès sécurisé à l’application Web (logiciel de gestion des balises et cartographie),
ainsi que les communications GPRS.

4.2 BESOINSFONCTIONNELS
Pour la clarté de ce travail, trois aspects spécifiques de la géo localisation
nous intéresses : la géo localisation pour localiser et/ou pour se localiser, la géo
localisation pour informer (ou pour s’informer) et la géo localisation pour le suivi et
contrôle.
 Géo localisation pour localiser et/ou pour se localiser.
Ce système est mini de toute possibilité pour localiser chaque véhicule
équipé d’un dispositif GPS sur la surface du globe grâce à des outils nécessaires comme
le traceur GPS, l’Eagth Google, Google Maps, etc.
 Géo localisation pour informer (ou pour s’informer).
Le système de géo localisation est capable de fournir des informations
capitales sur la manière dont le véhicule est utiliser en temps réel ou en temps différé par
l’utilisateur, ces informations peuvent concernées la vitesse utilisée, le poids transporté, la
distance parcourue en km, l’état du moteur, etc.
 Géo localisation pour le suivi et contrôle.
La géo localisation a un système purement intelligent près à contrôler

39
MUTOMBO Félix, cours de transmission des données, L1 Info, UKA, 2016-2017.
51

tous même à dépasser les limites légales de vie privée car il peut suivre et capter tout
mouvement autour du dispositif installé (voix humaine, brouit, secousse, etc.).

2. BESOINSNONFONCTIONNELS
Les besoins non fonctionnels sont importants car ils agissent de façon
indirecte sur le résultat et sur le rendement de l’utilisateur d’où leurs importances. Pour
cela, il faut répondre aux exigences suivantes :
 Fiabilité : le système doit fonctionner de façon cohérente sans erreurs. En cas
d’erreur, le système doit les signaler par des messages d’erreurs.
 Ergonomie: l e s y s t è m e doit être adapté à l’utilisateur sans qu’il fournisse trop
d’effort (utilisation claire et facile).
 Efficacité: l e s y s t è m e doit permettre l’accomplissement de la tâche avec le
minimum de manipulations.
 Sécurité: l e s y s t è m e doit être sécurisé au niveau des données:
authentification et contrôle d’accès40.

4.2.1 ANALYSE DUPROJET


Après avoir spécifié les besoins, et pour bien définir l’interaction des
différents acteurs avec le système, l’élaboration de cette analyse s’avère nécessaire, elle
va nous aider à ressortir les acteurs qui vont interagirent dans le système.

4.2.1.1 IDENTIFICATIONDESACTEURS
Le principe est de permettre au responsable du système d’avoir l’idée de
ce que les utilisateurs du système font comme boulot.
ACTEUR ROLES
Représente les développeurs ou les techniciens responsables de
gestion du système. L’administrateur peut :
 Donner à l’utilisateur du système l’autorisation de
communiquer avec les équipements dans le système ;
Administrateur  Gérer les messages envoyés/réussis et les sauvegardés ;
 Gérer la base de données spatiales ;
 Suivre et contrôler tous les véhicules ;
 Bref, toutes les communications avec le système sont
contrôlées ici.
Représente tout équipement et logiciel qui sera utilisé pour
localiser un véhicule. Ils doivent donc :
 Recevoir les demandes de l’administrateur ;
 Vérifier les autorisations du demandeur ;
Outils de  Répondre aux demandes de l’administrateur ;
localisations  Identifier et calculer la position du véhicule.
 Envoyer les coordonnées géographique de leurs positions ;
 Rechercher le lieu localiser sur la carte géographique ;
 Afficher le résultat de la recherche.
Base des Représente les données spatiales préalablement sauvegardées sur
données un support de masse pour une utilisation ultérieur. Elle doit :
 Recevoir toutes les requêtes des utilisateurs ;
 Traiter et Sauvegarder les données spatiales 
40
KAFUNDA Pierre, cours de Génie Logiciel, L1 Info, UKA, Kananga, 2016-2017.
52

 Répondre aux requêtes.


Tableau 4: Tableau des acteurs
4.2.1.2 DIAGRAMME DE CONTEXTE
Le diagramme de contexte permet de voir les principales fonctions du système, il définit essentiellement les
limites du système modélisé ainsi que les cas d’utilisation primaires. Le diagramme de contexte correspondant à ce projet
est présenté comme suit:

Figure 4. 1: Diagramme de contexte


4.2.2 MODELISATION CONCEPTUELLE
4.2.2.1 INTRODUCTION
La conception est une étape primordiale dans le cycle de vie d’une
application. Elle a pour objectif d’élaborer des modèles détaillés de l’architecture du
système à partir du modèle obtenu lors de l’étape d’analyse des besoins. Elle vise
également à réduire la complexité du système.41
Sur ce point, nous allons essayer de décrire l’ensemble des données et
traitements nécessaires à la réalisation du système.

4.2.2.2 CONCEPTION GENERALE


Méthodologie adoptée
Afin d’optimiser la compréhension ainsi que la réalisation du projet on a
choisi comme méthodologie de développement UML (UnifiedModeling Language). C’est
donc un langage de modélisation unifier.
En effet UML (Langage de modélisation unifié) comme son nom l'implique
est un langage de modélisation et non pas une méthode ou un procédé. L'UML est
constitué d'une notation très spécifique ainsi que les règles grammaticales s'y attachant
pour élaborer des modèles de logiciel.
Il décrit la notation pour les classes, les composants, les nœuds, les
activités, le workflow, lescas d'utilisation, les objets, les états ainsi que la façon de
modéliser les relations entre ces éléments.

4.2.2.3 CONCEPTION DETAILLEE

a. DIAGRAMMEDECASD’UTILISATION.
Le diagramme de cas d’utilisation donne une vision globale du
comportement fonctionnel du système. Un cas d'utilisation représente le dialogue entre
l’acteur et le système de manière abstraite.
Dans un diagramme de cas d'utilisation, les utilisateurs, appelés acteurs,
interagissent avec les cas d'utilisation (usecase).42
La Figure suivante présente le diagramme de cas d’utilisation dans le cadre de notre
travail.

41
Anaclet TSHIKUTU,cours de modélisation de système informatique, L2 Info, Unikan, Kananga, 2018-2019.
42
Anaclet TSHIKUTU Génie Logiciel, L1 Info, Unikan, Kananga, 2018-2019.
Admin

Figure 4. 2 : Diagramme de cas d'utilisation


b. LE DIAGRAMME DE SEQUENCE
Lesdiagrammesdeséquencessontlareprésentationgraphiquedesinteraction
sentre les acteurs et le système selon un ordre chronologique dans la formulation UML.
On montre ces interactions dans le cadre d’un scénario de diagramme de cas
d’utilisation.
Dans un souci de simplification, on représente l’acteur principal à gauche
du diagramme et les acteurs secondaires éventuels à droite du système. Le but étant de
décrire le déroulement des actions entre les acteurs ou les objets.43

Figure 4. 3: Diagramme de Séquence

c. DIAGRAMME DES CLASSES


43
Ct Anaclet CIKUTU, cours de modélisation de système informatique, L2 Info, UNIKAN, Kananga, 2016-2017.
Une classe représente la structure d'un objet, c'est-à-dire la déclaration de
l'ensemble des entités qui le composent. Elle est constituée d'attributs dont les valeurs
représentent l'état de l'objet et des méthodes qui sont les opérations applicables aux
objets. Voici alors le diagramme correspond à notre étude :
ADMINISTRATEUR 1..* Interroger 1 BDD
1
Nom 1 Nom
Post_nom Type
OUTILS_DE_LOC
Prénom
Dat_naiss Gérer Nom Connecter Ouvrir ()
Fonction Type Mise à jour ()
Marque Fermer ()
Connecter ()
1..* Capacité
Administrer () 0..* 1..1
Déconnecter () Fréquence
Stocker
Démarrer ()
Utiliser () 0..*
Eteindre () DONNEE

Nom
Type
ORDINATEUR PERIPHERIQUE Saisir ()
Modifier ()
Nom Nom Enregistrer ()
Type Type
Marque 1..* Servir 1..* Marque
Capacité Capacité
Fréquence Fréquence

Démarrer () Démarrer ()
Utiliser () Utiliser ()
Eteindre () Eteindre ()

1..*
Installer

1..*
LOGICIEL MODEM TRACEUR_GPS

Nom Nom Nom


Type Génération Post_nom
Version Capacité Prénom
Catégorie Dat_naiss
Nbr_de_bit Fonction

Installer () Connecter () Connecter ()


Exploiter () Naviguer () Administrer ()
Désinstaller () Déconnecter () Déconnecter ()

Figure 4. 4 : Diagramme de Classe


4.3 MISE EN ŒUVRE
Pour la réalisation de notre système, nous avons utilisé les logiciels tels
que Google-Earth et le Google-Maps pour la recherche et la visualisation des
informations géographiques44, le logiciel GPS Photo Tagger pour la prise des images
satélitaires, le MS Offices Accès et Géoconcept pour la création et la gestion de la base de
données géographique.

L’image ci-dessous représente une base de données géographique pouvant


être mise sur pied pour nous aider à avoir une idée sur la composition de la Ville de
Kananga, notre lieu de recherche et à savoir contrôler les affectations de véhicules
auprès des différents conducteurs, pour éviter toute forme d’abus irresponsable.

Figure 4. 5 : Base de données géographique.

En ce qui est des matériels, nous avons utilisé un Dispositif GPS, une Carte
SIM, un modem, un ordinateur et un Smartphone. Vous pouvez aussi utiliser d’autres
accessoires nécessaires selon vos besoins.

44
www.geotraceur.fr, vu en ligne le 20/06/2017 à 17h : 24’
Pour la réalisation et la mise en place de notre système de géolocalisation,
en ce qui concerne le matériel GPS, nous avons opté pour le Traceur GPS Antivol AT-V du
nom de ATEXYS. C’est une solution meilleur pour le suivi et contrôle de vos véhicule
avec une précision d’information allant jusqu’à cinq mettre.

4.3.2 CARACTERISTIQUES TECHNIQUES


Dimensions : 84mm x 56mm x 23mm
Poids : 42g, 60g avec la batterie
Réseau : GSM/GPRS
Fréquence GSM : 850/900/1800/1900Mhz
Module GPS : Star SIRF3
Sensibilité GPS : -159dBm
Précision GPS : environ 5m
Temps de première acquisition satellite : à froid 45s, à chaud 1s, pré-acquisition 0,1s
Charge véhicule 12-24V, entrée 5V (kit de connexion batterie disponible en accessoire
sur www.geotraceur.fr).45
Charge sur réseau électrique : Transformateur 110-220V input 5V output
USB 4.5V-12VDC input ≤4.2V output
Batterie rechargeable 3.7V 800mAh Li-ion batterie
Autonomie en veille : environ 48h
Température de stockage : -40°C à +85°C
Température d’utilisation : -20°C à +55°C
Humidité d’utilisation : 5% à 95% sans condensation

4.3.3 INSTALLATION DU MATERIEL


L’installation d’un tel système se fait dans différentes étapes. Hormis le
traceur GPS, nous avons également disposer d’autres matériels tels qu’une carte SIM, un
modem, un ordinateur et un Smartphone, une batterie. Vous pouvez aussi utiliser
d’autres accessoires nécessaires selon vos besoins. 46

Etape 1 :
1. Installation du Boitier dans le Véhicule.
Tout commence par ici, le boitier du GPS doit être installé obligatoirement
selon le schéma suivant :

45
www.geotraceur.fr, consulté le 21/06/2017 à 17h : 16’
46
http://www.ele.etsmtl.ca/profs/rlandry/GPS/GPS.html , consulté le 21/06/2017 à 17h : 16’
Figure 4. 6: Installation du Boitier GPS
Donc, nous devons connecter correctement tous les fils tels que
présenter dans le schéma. Le fils rouge (+30) n o u s l e b r a n c h o n s sur
un+permanent de notre batterie sans oublier d’y placer un fusible de
+2A,lefilnoir(-31)s e d ir ig e r a sur la masse de la batterie, et le fil
orange(+15)sur un+après contact avec le fil d’alimentation du véhicule et enfin
le fil jaune au démarreur.
Pour prévenir du vol ou de la dégradation du module, nous devons
installer le Traceur dans un endroit difficile d’accès comme dans le tableau de
bord du véhicule par exemple. Nous devons également veuillez à ne pas gêner
la réception du signale GPS en faisant de sorte qu’aucune partie métallique ne
p u i s s e être au-dessus du Traceur.

Etape 2 :
2. Installation de la Carte SIM
La deuxième étape consiste à préparer notre carte SIM, c’est-à-dire la
rendre prête à être utiliser sans ambiguïtés car une foi à l’intérieur du Traceur, nous ne
pouvons pas le paramétrer visuellement. La Carte SIM du Traceur fournie est
« geotraceur », une SPRL Européenne qui n’existe pas au pays. Alors pour nous, nous
avons opté l’utilisation de la Carte SIM du réseau vodacomcomme nous disposons déjà
son Modem 4G. Vous pouvez vous procurer aussi votre carte SIM auprès de l’opérateur
téléphonique de votre choix.

Figure 4. 7: SIM du traceur


 Insérons alors la carte SIM de notre Traceur dans notre Smart phone et
désactivons toute forme de protection par CODEPIN avant de la retourner dans
le Traceur.
Protection Sim activée !

Protection Sim désactivée !

Pour désactiver avec un iPhone, voici comment nous procédons :


 Accéder dans les options Réglages>Téléphone>PINcarte
SIM>Décocher l’interrupteur dans le champ «Activerlecode PIN ».
Pour désactiver avec un Android:
 Pour les uns, aller dans
Paramètres>Général>Sécurité>Décocher l’interrupteur dans le
champ «VerrouillagePIN».
 Pour les autres, que nous sommes, nous avons procéder ainsi : clic
sur Paramètres, la fenêtre de paramètres s’affiche avec plusieurs
options, nous avons choisi l’option Sécurité et ensuite nous
sélectionnons verrouillage de la SIM et dans paramètre de
verrouillage on a fini par décocher sur le bouton « blocage de la
SIM ».47
Une fois la SIM désactivée, nous la retirons du téléphone pour la remettre
dans notre Traceur. Pour le faire, il suffit d’ouvrir le capuchon orange situé sur le
côté gauche du Traceur et dans le port, insérons y notre SIM.

Câble d’alimentation
NB : Vous devez vous rassurer que
l'alimentatio n est coupée lors que
vous retirez ou insérez la carte SIM de
votre Traceur. Masse
Etape 3 :
3. Mise Connecteur
en route Micro
Une fois toutes les
connexions Bouton SOS
effectuées sur le
Micro
véhicule,
Émetteur branchons alors le
connecteur d’alimentation
Figure 4. 8 : kit Traceur GPS préalablement
débranché à notre générateur. Activons
ensuite le Traceur en poussant vers la droite le micro interrupteur situé à
gauche de la carte SIM.

Figure 4. 9 : Alimentation du Traceur GPS

Il nous faut attendre jusqu’à ce que la LEDVERTE clignote toutes les


2secondes et que la LEDBLEUE soit fixe.

47
http://www.gpsworld.com/gpsworld/static/staticHtml.jsp?id=8000 , visité en ligne le 23/05/2019 à 8h : 8’
Voici comment s’explique les trois LED de notre Traceur GPS.
STATUS DE LA LED ROUGE
ACTION EXPLICATION
La LED clignote rapidement Donc, le niveau de la batterie est faible
Elle est Fixe Batterie en charge
Clignote lentement Batterie chargée, fonctionnement normal
Eteinte Batterie complètement déchargée
STATUS DE LA LED VERTE
Clignote rapidement Initialisation GSM
Clignote lentement Réception du signal GSM
Fixe Communication GSM / GPRS
Eteinte Pas de signal GSM
STATUS DE LA LED BLEUE
Clignote rapidement Recherche du signal GPS
Fixe Signal GPS accroché et stable
Eteinte Pas de localisation GPS
Tableau 5 : Statu de LED du Traceur GPS

Ce statu explique les comportements que peut afficher notre Traceur au


cours de son utilisation et nous aide à apporter des solutions possibles pour ne pas
compromettre nos activités.
Ayant déjà tous ces signes, nous croyons que vous pouvez maintenant
vous retrouver sur le cas que présente votre dispositif de localisation. A bientôt, nous
pouvons passer à la configuration de notre système.

4.3.4 CONFIGURATION DU SYSTEME


La configuration du traceur s’effectue à l’aide de commandes. Ces
dernières sont envoyées par SMS de puis votre Modem branché sur votre
ordinateur et ayant les crédits et la connexion Internet active et disponible ou via votre
Smartphone ayant également une SIM avec crédit et toujours connecter à Internet vers
le numéro de la SIM que nous avons inséré dans votre Traceur.
NB : La connexion Internet peut être fournie par votre fournisseur d’accès
Internet(F.A.I) ou par votre Opérateur télécommunication. Pour notre cas, nous
avons utilisé la connexion fourni par l’opérateur téléphone Vodacom.

Ces commandes ne respectent pas la casse, elles peuvent être


saisies en lettres majuscules ou minuscules et finissent toujours par le
symbole«#».La s e ul e co nd it io n es t d e l es insérer sans espacement ni oubli
d’un caractère.48

48
Frédéric Evenou, Techniques et technologies de localisation avancées pour terminaux mobiles dans les
environnements indoor, HAL, Université Joseph-Fourier, Mar 2007.
1. ACTIVATION DE LA COMMUNICATION
Tout doit commencer par l’activation du Traceur. Pour le faire, il nous
suffit d’envoyer la commande suivante au numéro de la SIM contenue dans
notre Traceur :GPRSON,0#
Ce qui signifie allumer le GPRS.

GPRSON,0#

2. CONFIGURATION DU FUSEAU HORAIRE


Sur ce point, nous devons paramétrer l’heure de la région où nous
habitons ou notre zone d’étude.
 Pour l’heure d’hiver nous envoyons la commande: GMT,E,1#
 Pour l’heure d’été nous envoyons la commande: GMT,E,2#
Pre no ns le c as de l ’é té , no us envo yo ns   :

GMT,E,2#

3. DROIT D’ACCES ET AUTORISATION


Pour éviter les dégâts dans le système et rendre nos informations plus
sécurisées, nous avons voulu accorder l’accès au système qu’à deux seules personnes :
l’Administrateur du système que nous sommes, et le Chef du Charroi automobile. Notez
qu’il y a la possible d’en soustraire ou d’en ajouter tan d’autres.
Le N°1 et N°2 sont les seuls qui recevront les SMS d’alerte provenant
du Traceur en cas de notification d’un évènement quelconque. Etant Administrateur,
nous laissons à notre premier numéro la possibilité de recevoir en plus les appels
téléphonique. Tout se fait toujours par message.
Pour l’autorisation nous envoyons le sms: SOS,A,N°1,N°2#
SOS comme les alertes mails
A comme autorisation et
N°1, N°2 c’est les deux numéros à autoriser.

Nous devons respecter à ce que le numéro de mobile soit toujours au


format international c’est-à-dire, commence toujours par le code du Pays.

Etant Administrateur congolais, nous nous autorisons comme


suit :SOS,A,243975040180#

SOS,A,
243975040180#

OK !
SOS1:243975040180
SOS2:
Si la commande a été acceptée, nous recevrons un SMS en retour
avec le message «OK» suivi du numéro placé en première position pour nous
confirmer que l’autorisation a été enregistrée.
Pour le Chef du charroi automobile nous envoyons : SOS,A,243813602509#

Si la commande a été acceptée, nous recevons un SMS en retour avec


le message «OK» suivi du premier et deuxième numéro autorisé.

SOS,A,
243813602509#

OK !
SOS1:243975040180
SOS2:243813602509

Seules ces deux personnes peuvent à présent communiquer avec le dispositif.

4. CONFIGURATION DU NUMERO MAITRE


Toujours dans le cadre de sécurité, pour éviter que le système tombe dans la
pure, le N° maitre est le seul à pouvoir envoyer une commande d’activation et
désactivation de coupure moteur, et il est obligatoirement un des numéros paramétrés
en SOS.
Pour rendre notre numéro maitre nous avons envoyé cette commande:
CENTER,A,243975040180#
Alors le système renvoie en réponse le sms avec comme contenu : «OK».

CENTER,A,
243975040180#

OK !
Center Number:
243975040180

5. EFFACERDESN°AUTORISES
Etant déjà enregistrer comme maitre, nous pouvons effacer des numéros
autorisés ou les ajoutés. Pour le faire, il suffit d’envoyer la commande
PARAM# au récepteur GPS.
Alors nous recevons un message en retour avec tous les paramètres du Traceur.
Il nous reste qu’à repérer la position du numéro à effacer et saisir la commande
suivante: SOS,D,2#
D comme Delete
2 comme position du numéro dans le traceur.

SOS,D,1#

OK!
SOS1:SOS2:SOS3:

6. PERIMETRE DE SECURITE
6.1. CREATION D’UNE ZONE GEOGRAPHIQUES (Geofencing)
Il est possible de créer une zone circulaire du rayon de son choix, que nous
pouvons appelée : « ceinture de sécurité », soit à partir d’une coordonnée GPS, soit à
partir de la position actuelle de notre Traceur GPS. Lorsque ce dernier rentre ou sort de
la zone prédéfinie, il nous envoie un sms d’alerte avec comme contenu, la position
géographique du véhicule contenant ledit Traceur.

Dans notre travail, la zone ici-bas représentée-, est celle que nous avons
utilisée à l’aide de coordonnées géographiques prélevé à partir du siège administratif de
notre entreprise de recherche.

Figure 4. 10 : Zone de sécurité

Cette zone tire son origine à partir du chop central vodacom Kananga, elle
prend sa fin :
 Au Nord au niveau du Village de Bena-Mukangala vers la rivière Lulua ;
 Au Sud par l’Aéroport National de Kananga vers la rivière Tshibaji ;
 A l’Est au niveau du village limitrophe de la commune de Lukonga ;
 A l’Ouest au niveau de la Commune de la Ngaza vers Tshikaji.
Elle possède les coordonnées suivantes :
Latitude :-5.895277
Longitude: 22.412452,
Rayon: 1000.
Figure 4. 11: Carte de la Ville de Kananga distance de 5.82 Km

Cette image présente la distance du rayon entre les deux points. Ce rayon peut
être orienté dans les quatre sens du point cardinaux qui nous a donné le cercle précédemment
présenté. Cette distance quitter le Bureau de l’UNICEF jusqu’à la rivière Lulua. Elle nous
donne comme prélevées géographique :
 A partir de la source :
Latitude A : -5.907593,
Longitude A:22.40709
 A partir de la destination :
Latitude B: -5.891029
Longitude B : 22.35756
La distance entre le point A(source) et le Point B(destination) est de  : 5,82Km ≃ 6km.Ce
qui nous donne : 6 X 1000 = 6000m de longueur.
Ayant déjà obtenu toutes ces données, nous procédons aussitôt au
paramétrage de notre zone de sécurité.
Alors nous allo
a. Zone à partir d’une coordonnée GPS :
Le plus simple est d’aller récupérer les coordonnées du lieu dans Google
Earth, en ne gardant que 5 décimales. Attention pour la longitude : si elle est négative, E
devient W. Le Rayon correspond au rayon de la zone est défini en de mètre.
La commande est la suivante : FENCE,ON,0, latitude, longitude, rayon,#

Pour notre cas, nous avons utilisé une zone d’environs 6000m de rayon :

FENCE,ON,0,-5.907593,
22.40709,6000,#

b. Zone autour de la position actuelle :


La commande est : FENCE,ON,0,0,0,rayon,#
Exemple en:
FENCE,ON,0,0,0,10,#

OK! Automatically Obtain


Latitude:-5.895277
Longitude: 22.412452,
Rayon: 10
in theTime 2017-07-26
10 :57 :52

Autres Fonctions :
 Pour désactiver la zone nous envoyons la commande : FENCE,OFF#
 Pour vérification la zone nous envoyons la commande : SEEFENCE#
Alors s’il n’y a pas une zone active, la réponse est Switch : OFF, dans le cas
contraire, la réponse en donne les caractéristiques.
Exemple:
“Switch:ON;State:IN&OUT;
Lat: -5.895277,
Long:22.412452,
Radius:6000m;
FenceType:Circle.”

Notez que pour cette fonction, il est nécessaire que le GPS du traceur soit
actif, il faut donc que le moteur soit démarré.
Le Traceur ATEXYS n’est pas seulement une solution pour la localisation,
mais aussi il réalise plusieurs autres fonctions comme présentées dans les lignes qui
suivent.
1. Fonction de suivi permanent (Tracking Régulier).
La fonction de suivi en temps réel peut être activée ou désactivée selon vos
besoins. Il existe deux méthodes de rapport :
a) Méthode Internet via GPRS,
b) Méthode SMS via message texte
Remarque: la fonction de suivi permanent rapportera la position de manière continue,
jusqu’à ce que celle-ci soit désactivée.
Nous souhaitons que le traceur nous envoie sa position automatiquement à intervalles
réguliers (minimum toutes les 31secondes), pour cela nous envoyons à notre Traceur la
commande suivante :
T031s002n123456

Résultat : dans cet exemple le traceur nous enverra 2 SMS espacés de 31 secondes.
Nous pouvons choisir le nombre de SMS et l’intervalle de temps (s : secondes, m :
minutes, h : heures).
NB : un petit conseil, il ne pas bon de mettre de chiffre de durée en dessous de 031.
La durée est toujours exprimée avec 3 chiffres et le nombre maximal est255.
La durée doit donc toujours être comprise entre 031 et 255 (secondes, minutes ou
heures).
Si nous souhaitons que le traceur nous envoie des SMS en continu (donc
sans limite de nombre de SMS), nous envoyons au traceur la commande suivante :

T031s***n12345

Sur ce point, nous avons remarqué que, plus l’intervalle entre les prises de
positions est court, plus l’autonomie de la batterie sera faible ; aussi la température du
matériel augmente. Nous vous conseillons donc d’utiliser cette fonction sur un véhicule
avec le « kit de connexion batterie » disponible en accessoire surwww.geotraceur.fr

2. FONCTION ECOUTE
Pour écouter ce qu’il se passe dans notre véhicule, à l’aide du numéro
autorisé nous pouvons appeler le traceur, après environs 10 secondes, il va décrocher et
nous pouvons entendre tous ce qu’il se passe au périmètre du traceur.
La commande est :
DELAY,5#

3. FONCTION ALERTES
a. Alerte de coupure d’alimentation
Si l’alimentation électrique du Traceur est déconnectée pour une cause
soit les secousses du véhicule, soit une déconnection volontaire, les N° autorisés
reçoivent un SMS d’alerte. Pour cette fonction, il faut activer le bouton SOS du Traceur
juste après sa mise en œuvre comme montrer dans le schéma ci loin présenté.

Cut Off Power Alarm

Une fois un tel message arrive, nous pouvons se démener pour prendre de
précaution qu’il faut directement enfin de ne pas perdre de vue notre cible.

b. Alerte niveau de batterie faible.


Si la batterie interne du Traceur passe en dessous de 3.7V, les N° autorisés
reçoivent un SMS d’alerte.
Attention!
The built-in battery is low,
Please charge!

Une fois un tel message arrive, nous pouvons se démener pour prendre de
précaution qu’il faut directement enfin de ne pas perdre de vue notre cible.

c. Alerte SOS
Il faut appuyer sur le bouton SOS pendant au moins 3 secondes pour que le
traceur émette une alerte.

d. Alerte Parking
Avec cette fonction, le Traceur a la possibilité de nous avertir si le véhicule
bouge sans que le moteur ait été démarré. Bien que quand le moteur soit coupé, le
traceur entre en mode alarme au bout de 10mn. Mais cela ne lui empêche pas d’être
actif. Dans ce cas, si le véhicule bouge de façon sensible, le traceur enverra une alerte de
mouvement par sms au bout de 3 minutes. Par défaut, cette alarme est désactivée, alors
pour l’activer nous devons envoyer la commande suivante au traceur :

SENALM,ON,1#

Et pour la désactiver on compose : SENALM,OFF#

SENALM,OFF#

4. FONCTION DE COUPURE MOTEUR


Pour plus de sécurité, nous avons donné ce droit qu’au numéro configuré
en maitre pour envoyer la commande de coupure Moteur. Cette commande sera validée
sous 2 conditions :
 Premièrement lorsque le signal GPS est capté et
 Lorsque la vitesse du véhicule passe en dessous de 20km/h.
Dans le cas contraire, elle n’aura aucun n’effet.

a. ACTIVATION DE LA COUPURE MOTEUR


La commande qui termine ce problème est :

RELAY,1#

OK !
Cut off the fuel supply:
Success!

Si la vitesse du véhicule dépasse 20km/h, vous recevez un SMS nous


indiquant que sa vitesse est trop élevée. L’activation du relais sera alors effectuée dès
que la vitesse passe en dessous de 20km/h.49
Exemple :

RELAY,1#

49
http://www.ele.etsmtl.ca/profs/rlandry/GPS/GPS.html , consulté le 21/06/2017 à 17h : 16’
Speed Limit Speed
:37KM/H

b. DESACTIVATION DE LA COUPURE MOTEUR


Pour revenir nous envoyons la commande: RELAY,0#

RELAY,1#

Restore fuel supply:


Success

5. LOCALISATION D’UN VEHICULE


Ayant mon ordinateur ou mon smartphone avec l’accès à
Internet. Ayant déjà installé le logiciel Google-Earth-Pro. Nous pouvons
maintenant envoyés tant d’autres logiciels de localisation ;
Alors pour localiser notre véhicule, quelque que soit la distance ou il se
trouve, il suffit que j’envoie seulement une commande pour obtenir la position
géographie du lieu où est notre véhicule50.
La commande en question est : URL#

URL#

<25-07 09:00>
https://www.google.com/maps/@-
5.9034172,22.4071799,195m/data=!3m1!1e3

Lorsque vous appelez le traceur, il vous renvoie un SMS du type suivant :


Latitude : 5.9034172 (pour la Latitude)
Longitude : 22.4071799 (pour la Longitude)
Speed : 110 (pour la vitesse de déplacement en km/h)
Le 25-07-2017 09:00(pour une position prise le 25 Juillet 2017 à 09h00 en heure GMT)
Bat : F (F pour batterie (F : Full), L pour Batterie Faible (L : Low))
Signal : F (F pour signal GPS maxi, L pour signal GPS faible)
IMEI : 1234568753428 (n° d’identification de votre traceur GPS).

Pour visualiser sur une carte la position de l’exemple ci-dessus :


 Sur l’interface de Géolocalisation express disponible sur www.geotraceur.fr:
Saisir 5.9034172 en (respectant le point «.») dans la première case et 22.4071799 dans
la 2ème case.
 Sur Google-Maps ou Google-Earth, saisir 5.9034172,22.4071799 dans la barre de
recherche Google et lancer la recherche51.

50
Cyndie KAPPELLE, Localisation des véhicules et détection d’obstacle, apport d’un modèle virtuel 3D Urbain , USTL,
Université des sciences et technologies de Lille, Décembre 2008.
51
https://support.google.com/earth/answer/176576?hl=en , visité en ligne le 01/02/2019 à 7h : 43’
 Par rapport au lien retourné dans le SMS du Traceur ci-haut. Il nous reste qu’à
copier le lien puis, ouvrir l’un de logiciels et coller le lien dans la zone de recherche enfin
terminer par lancer la requête. Pour une machine qui n’a pas le logiciel installé, nous
pouvons copier le lien dans la zone de recherche d’un navigateur quelconque ou soit
faire directement cliquer sur le lien, et ce dernier ferra lui-même appel au navigateur
par défaut pour enfin visualiser la position de notre véhicule.

Figure 4. 12 : Position localisée

Si nous ne disposons pas d’un smartphone ou d’un accès internet sur notre
téléphone, nous pouvons envoyer une commande pour obtenir la position de notre
véhicule. 

La commande à envoyer est:WHERE#

Le Traceur va nous retourner le SMS avec les coordonnées GPS du véhicule


sur sa position actuelle :

Last Position!
Lat: 5.9034172,
Lon: 22.4071799,
Course:0.00,Speed:0.00Km/h,
Date Time :2017-7-28, 09-11-33.

Dans notre exemple nous obtenons52 :


Latitude : 5.9034172
Longitude : 22.4071799
Ces coordonnées ont comme lieu localisé : devant le bâtiment
Administratif en face du Parc de Jeu entre l’avenue boulevard Lumumba et l’avenue
Noëlla de rover au Centre-Ville de Kananga.
Pour visualiser cette position, il reste qu’à ouvrir notre navigateur internet
sur notre ordinateur et dans l’adresse suivante:http://maps.google.fr; saisir ensuite les
coordonnées obtenues et cliquez sur rechercher.

Figure 4. 13 : Position localisée 2

Après la recherche, une carte s’affiche en indiquant le lieu où se trouve le


Véhicule. Connaissant déjà la carte générale de la Ville de Kananga, il est facile
maintenant de poursuivre et trouver notre véhicule volé, confisqué, se trouvant dans un
endroit risqué ou dans une mauvaise direction, ayant une panne ou garé quelque part à
l’heure non autorisé pour enfin prendre une décision responsable vis-à-vis de conduite
de l’utilisateur (Chauffeur ou employé détenteur) en rapport avec le règlement d’ordre
intérieur de la Société.

52
http://maps.google.fr consulté en ligne le 30/07/2019 à 15h : 12’.
CONCLUSION PARTIELLE
Nous voici arriver à la fin de notre quatrième et dernier chapitre qui a
porté sur la modélisation et la mise en œuvre de notre système de géolocalisation. Nous
avons commencé par repérer les acteurs du système que nous avons essayé de
représenter dans différents diagrammes. Nous avons chuté par l’installation et la
configuration de notre système à l’aide de différents matériels et logiciels utilisés comme
citez plus haut.
CONCLUSION GENERALE

Nous voici enfin arriver au terme de notre œuvre scientifique


intitulé : « mise en place d’un système de géolocalisation pour le suivi et contrôle de
véhicules de vodacom Kananga. C’est travail est le fruit de notre assiduité et
persévérance dans l'apprentissage et la recherche scientifique.
Dans le parcours de notre travail, pour mieux l’élaborer, nous avons fait
recours aux différentes techniques telles que la technique documentaire qui a portée sur
la consultation des documents se rapportant à notre sujet d’étude, la technique
d’observation nous a aidés à découvrir personnellement des réalités relevant du
système existant afin de détecter ses failles et proposer enfin une solution.
Notre réflexion scientifique dans ce travail est subdivisée en quatre
chapitres. Le premier chapitre a porté sur la connaissance sur la théorie de graphe  ; il a
été question de faire un petit rappel sur la notion de graphe pour arriver à comprendre
la suite du travail. Le second chapitre s’est basé sur le système de géolocalisation ; c’est
sur ce point que nous avons présenté le système en question, nous avons également
montré son mode de fonctionnement sans oublier les différentes techniques et
méthodes qu’il utilise. Le troisième chapitre intitulé système d’information
géographique nous a décrit la composition d’un SIG, la façon dont ses informations sont
structurées, son importance ainsi que son mode de fonctionnement. Le quatrième et dernier
chapitre a présenté le résultat de notre recherche par la modélisation et la mise en œuvre
d’un système de géolocalisation pour le suivi et contrôle de véhicules.
Comme notre apport à l’édification de vodacom Kananga, en ce qui
concerne les multiples difficultés qu’éprouvé son ancien système de suivi et contrôle de
véhicule dans le noir, un système flou, dans lequel un conducteur transforme le véhicule
de l’entreprise pour son propre engin, et présente enfin un mauvais rapport de
circulation, ce qui est à la base de beaucoup de perte d’économie, et c’est la société qui
en est toujours victimes dans la plus part de cas. A cette problématique, nous nous
sommes posés certaines question pouvant nous aider à résoudre ce problème telle que :
comment arriver à suivre et contrôler le déplacement de nos véhicules pendant ou après
les heures de service ?Quel système pouvons-nous instaurer pour trouver et visualiser
nos engins envie de prendre des décisions favorables à la bonne marche de notre
entreprise? Ainsi  à ces questions, nous avons après nos analyses, proposé une solution
au problème en mettant à leur disposition un système de géolocalisation capable de
suivre et contrôler les véhicules de cet organe provinciale.

Pour tout dire, nous soutenons que l'informatique reste en elle-même une
science pour un super et brillant développement mondial et pour cela, nous saluons la
volonté de tous ceux qui ont de tout leur gré accepté de nous plonger dans le bain de
cette nouvelle science.
BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

1. AGASSIZ Louis, Guide de présentation et rédaction d’un travail scientifique ,


Université de Neuchâtel, Neuchâtel, 2000.
2. BEGUIN Michèle et PUMAIN Denise. La représentation des données
géographiques. Armand Colin, 1994.
3. DENÈGRE J. et SALGÉ F. Les systèmes d’information géographique. Presse
Universitaire de France, 1996.
4. Didier Müller, Introduction à la théorie des graphes, éd CRM, Paris, 2012.
5. HABERT Élisabeth, Laboratoire de cartographie appliquée, éd IRD, Paris, 2000.
6. Jean-Marc PIEPLU, système de navigation par satellite, éd Eirolles, Paris, 2009.
7. Jean-Paul DONNAY, les bases de données spatiales , Bladen, Université de Liège,
2009.
8. LAHAYE Renaud, Les principes du positionnement par satellite , idgeo,Touluse,
2010.
9. Michel Couprie, Graphes et algorithmes, Ed IT3004, Paris, 2016.
10. Nadeen SALAMEH, Conception d’un système d’alerte embarqué basé sur les
communications entre véhicules, INSA, ROUEN,2011.
11. Place Pierre Mendes, Géolocalisation, éd PRESTALIA, Toulouse, 2007.
12. Pantazis, D. ; Donnay J.-P. La conception de SIG. Méthode et formalisme , Série
Géomatique. Paris : Hermès, 1996, p343.
13. T.H. Cormen, C.E. Leiserson, R.L. Rivest, Introduction à l’algorithmique, Dunod,
Paris, 2010.

II. NOTES DE COURS


1. J-F. Scheid, cours de Graphes et Recherche Opérationnelle, ESIAL, Paris, 2010-
2011.
2. KAFUNDA Pierre, Initiation à la Recherche Scientifique , G2 Informatique,
UKA,Kananga, 2013-2014.
3. KAFUNDA Pierre,Génie Logiciel, L1 Info, UKA, Kananga, 2016-2017.
4. KASONGO Patient, Télématique, G3 Informatique, UKA, Kananga, 2014-2015.
5. KASONGO Patient, Modélisation de système informatique, L2 Info, UKA, Kananga,
2016-2017.
6. MABELA Rostin, Théorie de graphe, UKA, Kananga, 2015-2016.
7. MUTOMBO Félix,Transmission des données, L1 Info, UKA, Kananga, 2016-2017.
8. L. Saligny, Géomatique, Analyse & Modélisation Spatiale en Archéologie,  L1 RISA,
Ecole Thématique, Cote d’or, 2005-2006.
9. Botton, F. Duquenne, Y. Egels, M. Even, P. Willis, CNIG, Groupe Positionnement
Statique et Dynamique, GPS, localisation et navigation , éd. Hermès, Paris, 1997,
159p.
10. A.Adréani, Le GPS : une révolution, éd. Jean Jary, Paris, 2001, 160p.
11. Katherine Britt, An Introduction to Google Earth Pro, édGéo,Génève, 2008, p9.
III. WEBOGRAPHIE
1. http://fr.wikipedia.org/wiki/Système, consultée en ligne le 27 février 2017.
2. http://www.educnet.education.fr/histgeo/Sig_Limoges/sommaire.htm consulté
le 01/07/2017 à 01 :25’.
3. www.google-earth.com, visité en ligne le 18/05/2017 à 11h :12’
4. www.geotraceur.fr, vu en ligne le 20/06/2017 à 17h : 24’
5. http://www.ele.etsmtl.ca/profs/rlandry/GPS/GPS.html ,consulté le 21/06/2017
à 17h : 16’
6. http://www.univ-tours.fr/isa, visité en ligne le 18/05/2017 à 9h : 02’
7. http://www.earth.arts.gla.ac.uk/Activities/gdr.htm, visité en ligne le
11/02/2017 à 1h : 44’
8. http://geolittomer.univ-nantes.fr/Axes/Bolonia.html , visité en ligne le
1/03/2017 à 6h : 10’
9. http://www.gpsworld.com/gpsworld/static/staticHtml.jsp?id=8000 , visité en
ligne le 23/05/2017 à 8h : 8’
10. www.qgis.org/fr/site/forusers/download.html, visité en ligne le 23/05/2017 à
11h : 05’
11. www.deltaeurasia.com/DeltaEurasia_js.php?Rubrique=SIG_definition , visité en
ligne le 12/06/2017 à 15h : 19’
12. www.sig-geomatique.fr, visité en ligne le 18/05/2017 à 11h : 52’
13. http://www.postgresqlfr.org/, visité en ligne le 18/05/2017 à 9h : 07’
14. https://support.google.com/earth/answer/176576?hl=en , visité en ligne le
01/02/2017 à 7h : 43’

IV. MEMOIRES, THESES ET ARTICLES.


8. MAHER Ben Jema, Conception d’un Logiciel de Localisation d’un mobile, sfax, Ecole
Nationale d’Ingénieurs de Sfax, Tunis, 2012.
9. DJIGUIBA Camara, Réalisation d’une base de données géographique et d’une
interface WebMapping pour la gestion et la localisation des fuites dans le réseau
d’eau, Valléen, TFE, Bamako, 2015.
10. Camara Djiguiba, Réalisation d’une base de données géographique et d’une interface
WebMapping pour la gestion et la localisation des fuites dans le réseau d’eau potable
dans la ville de Bamako(Mali),Université de Bamako, Bamako, Mars 2015.
11. Nadeem SALAMEH, Conception d’un système d’alerte embarqué basé sur les
communications entre véhicules, INSA, Institut National des Sciences Appliquées de
Rouen, Novembre 2011.
12. Frédéric Evenou, Techniques et technologies de localisation avancées pour
terminaux mobiles dans les environnements indoor, HAL, Université Joseph-Fourier,
Mar 2007.
13. Cyndie KAPPELLE, Localisation des véhicules et détection d’obstacle, apport d’un
modèle virtuel 3D Urbain, USTL, Université des sciences et technologies de Lille,
Décembre 2008.
14. Patrick DESSALLE, Conception et réalisation d'une plateforme de déploiement de
services géolocalisés,Faculté Informatique et Réseaux, Université Libre de Bruxelles,
Décembre 2006.
TABLE DES MATIERES

LISTE DES ABREVIATIONS............................................................................................................5


LISTE DE FIGURES........................................................................................................................6
LISTE DE TABLEAUX.....................................................................................................................7
INTRODUCTION GENERALE.........................................................................................................8
0.1 CHOIX ET INTERET DU SUJET................................................................................................8
0.1.1 CHOIX DU SUJET.........................................................................................................8
0.1.2 INTERET DU SUJET......................................................................................................8
0.2 PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE.....................................................................................9
0.2.1 PROBLEMATIQUE........................................................................................................9
0.2.2 HYPOTHESE.................................................................................................................9
0.3 METHODES ET TECHNIQUES ADOPTEES...........................................................................9
0.3.1 METHODE...................................................................................................................9
0.3.2 TECHNIQUES.............................................................................................................10
0.4 DELIMITATION DU SUJET................................................................................................10
0.5 SUBDIVISION DU TRAVAIL3.............................................................................................11
CHAPITRE I. GENERALITE SUR LA THEORIE DE GRAPHE...........................................................12
1.0 INTRODUCTION...............................................................................................................12
1.1 UN BREF HISTORIQUE DE LA THEORIE DES GRAPHES...................................................12
1.2 DEFINITION D’UN GRAPHE..............................................................................................13
1.3 DIFFERENTES FORMES DE GRAPHES...............................................................................14
1.1. Le symétrique d’un graphe......................................................................................14
1.4 GRAPHE SYMETRIQUE ET GRAPHE ANTISYMETRIQUE...................................................15
2. GRAPHE NON-ORIENTE..................................................................................................15
3. GRAPHE COMPLET..........................................................................................................15
4. GRAPHE PLANAIRE.........................................................................................................15
5. GRAPHES EULERIENS.....................................................................................................15
6. GRAPHES HAMILTONIENS..............................................................................................16
1.5 COMPOSANTE CONNEXE ET FORTEMENT CONNEXE................................................17
1.5.1 Composante connexe...............................................................................................17
1.5.2 COMPOSANTE FORTEMENT CONNEXE....................................................................17
1 ARBRES ET ARBORESCENCES........................................................................................17
Définitions............................................................................................................................17
1.6. ARBRE DE POIDS EXTREMUM........................................................................................19
1.7 PLUS COURS CHEMIN (PCC)............................................................................................20
1.7.1. Définition...................................................................................................................20
1. CIRCUIT ABSORBANT......................................................................................................21
2. GRAPHE DES PLUS COURTS CHEMINS..........................................................................21
3. ARBORESCENCE DES PLUS COURTS CHEMINS............................................................22
1.8 LE RESEAU DE TRANSPORT.............................................................................................23
CHAPITRE II. SYSTEME DE GEOLOCALISATION.........................................................................26
SECTION I : PRESENTATION DE LA GEOLOCALISATION.........................................................26
II.1 TYPES DE VEHICULES GEOLOCALISES..............................................................................26
II.2 POSSIBILITES FONCTIONNELLES......................................................................................27
II.3 HISTORIQUES DE LA DEOLOCALISATION........................................................................27
II.4 IMPORTANCE DE LA GEOLOCALISATION........................................................................28
II.5. LE SYSTEME INFORMATIQUE CAPABLE DES STOCKER ET TRAITER LES DONNEES.......28
II.6. LES DIFFERENTES TECHNOLOGIES DE LA GEOLOCALISATION.......................................29
1. La géolocalisation via la téléphonie mobile...................................................................30
2. La localisation par positionnement satellitaire.............................................................31
II.7. BIEN CHOISIR SA TECHNOLOGIE DE GEOLOCALISATION POUR LES ENTREPRISES........34
SECTION II. PRESENTATION DU RESEAU GPS........................................................................35
1. Principe de fonctionnement......................................................................................35
2. LES ERREURS DE POSITIONNEMENT..........................................................................36
3. ELEMENTS DE BASE....................................................................................................38
4. LES RECEPTEURS GPS.................................................................................................40
5. LES PRINCIPALES FONCTIONNALITES DU RECEPTEUR GPS........................................42
6. JURISPRUDENCE.........................................................................................................43
CONCLUSION PARTIELLE...................................................................................................43
CHAPITRE III : SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE...................................................44
3.1. SYSTEME D’INFORMATION............................................................................................44
3. LE SYSTEME D’INFORMATION.......................................................................................45
3.2 SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE(SIG).....................................................46
3.2.2 Brèvehistoriquedes SIG...........................................................................................46
3.2.3 Les domaines d'application.....................................................................................47
3.2.4 Structure de l'information géographique dans un SIG.........................................48
3.2.5 Importance du SIG....................................................................................................49
3.2.6 Type des données traitées dans les SIG..................................................................49
3.2.7 Composition du SIG.................................................................................................52
3.2.8 Rôle et Fonctionnement du SIG...............................................................................53
3.3 LABASEDEDONNEESGEOGRAPHIQUE.............................................................................54
3.3.3 OUTILS DES GESTIONS DE BASES DES DONNEES GEOGRAPHIQUES.................55
3.4 CONCLUSION PARTIELLE............................................................................................56
CHAPITRE IV : MODELISATION ET MISE EN ŒUVRE................................................................57
4.1 MODELISATION..........................................................................................................57
4.1.1 Introduction...................................................................................................................57
4.1.2 ANALYSEDE L’EXISTANT.........................................................................................57
4.1.3 CRITIQUE DEL’EXISTANT........................................................................................57
Les principales insuffisanceset limites du système existant seprésentent commesuit:...57
4.1.4 ORIENTATION DU SYSTEME FUTUR......................................................................58
4.1.5 ETUDE DESBESOINS................................................................................................58
1. LECONCEPT DE LA GEOLOCALISATION..........................................................................58
4.2 BESOINSFONCTIONNELS.................................................................................................58
2. BESOINSNONFONCTIONNELS........................................................................................59
4.2.1 ANALYSE DUPROJET................................................................................................59
4.2.1.1 IDENTIFICATIONDESACTEURS..............................................................................59
4.2.1.2 DIAGRAMME DE CONTEXTE...................................................................................61
4.2.2 MODELISATION CONCEPTUELLE..........................................................................62
4.2.2.1 INTRODUCTION........................................................................................................62
4.2.2.2 CONCEPTION GENERALE........................................................................................62
Méthodologieadoptée.............................................................................................................62
4.2.2.3 CONCEPTION DETAILLEE.......................................................................................62
a. DIAGRAMMEDECASD’UTILISATION..........................................................................62
4.3 MISE EN ŒUVRE..............................................................................................................66
4.3.2 CARACTERISTIQUES TECHNIQUES............................................................................67
4.3.3 INSTALLATION DU MATERIEL...................................................................................67
2. Installation de la Carte SIM.............................................................................................69
3. Mise en route....................................................................................................................70
4.3.4 CONFIGURATION DU SYSTEME................................................................................71
1. ACTIVATION DE LA COMMUNICATION...........................................................72
2. CONFIGURATION DU FUSEAU HORAIRE.................................................................72
3. DROIT D’ACCES ET AUTORISATION......................................................................72
4. CONFIGURATION DU NUMERO MAITRE.......................................................................73
5. EFFACERDESN°AUTORISES.......................................................................................73
6. PERIMETRE DE SECURITE..............................................................................................74
2. FONCTION ECOUTE.........................................................................................................77
3. FONCTION ALERTES......................................................................................................77
4. FONCTION DE COUPURE MOTEUR................................................................................78
5. LOCALISATION D’UN VEHICULE......................................................................................79
CONCLUSION PARTIELLE.......................................................................................................82
CONCLUSION GENERALE..........................................................................................................83
BIBLIOGRAPHIE.........................................................................................................................84
I. OUVRAGES.........................................................................................................................84
II. NOTES DE COURS..............................................................................................................84
III. WEBOGRAPHIE.................................................................................................................85
IV. MEMOIRES, THESES ET ARTICLES...................................................................................85
TABLE DES MATIERES...........................................................................................................86

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