Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1 CONTEXTE
0.2.1 PROBLEMATIQUE
0.2.2 HYPOTHESES
A notre niveau, nous pensons que pour arriver à la résolution de toutes ces
difficultés, il faudra analyser les différents problèmes de vodacom Kananga afin d’arriver
à voir de quelle manière l’insertion d’un outil informatique est capable de répondre à
tous ces problèmes.
La mise en place d’un système de géolocalisation pour le suivi et contrôle
des véhicules permettrait de mettre sur pied un système clair, géo localisé. Ce système
permettrait à l’employeur de suivre et de contrôler les déplacements de ses engins se
trouvant sur la surface du globe.
0.3 METHODES ET TECHNIQUES ADOPTEES
0.3.1 METHODE
Tout travail scientifique est un travail méthodique, c’est-à-dire qui
suit une certaine logique dans son élaboration. Il fait appel à certaines méthodes
et doit se reposer sur l’utilisation méthodologique.
Afin d’optimiser la compréhension ainsi que la réalisation de notre
travail, nous avons opté pour l’utilisation de la méthodologie de développement
RUP (Rational Unified Process). C’est un standard qui propose une mise en place
3
d’un système assez poussée et prend en compte tous les détails de conception y
compris le système existant. Son rôle est d’assurer la production d’un logiciel et
aide également à la réalisation d’un système de grande qualité satisfaisant les
besoins des utilisateurs finaux dans des délais et avec un budget prévisible 1.
RUP a la visibilité sur tout le système d’information. C’est une
méthodologie basée sur le langage de modélisation UML (Unified Modeling
Langage) que nous avons adopté pour réaliser la modélisation de notre nouveau
système.
0.3.2 TECHNIQUES
La technique documentaire
La documentation a portée sur la consultation des documents se
rapportant au sujet d’étude, la consultation de la bibliothèque électronique qui est
l’Internet et la lecture de certains livres de réseaux informations et les domaines
connexes.2
La technique d’interview
Ici nous avons procéder à communiquer verbalement avec les personnels
compétents de vodacom Kananga, pour récolter les données utiles.
La technique d’observation
Cette dernière nous a aidés à découvrir personnellement des réalités
relevant du système existant lors de nos fréquentations effectuées sur le lieu.
Toute démarche scientifique exige pour bien être précise, une délimitation
dans le temps et dans l’espace ainsi que dans le domaine de recherche.
Dans le temps :
Notre travail s’effectue au cours de l’année académique 2017-2018, dans
la période allant du 1 novembre 2018au 30 juillet 2019.
Dans l’espace :
Notre recherche n’a pas engagé toute les sociétés et entreprise de la ville
de Kananga ; toutefois, nous avons opté pour vodacom Kananga, situé dans la Commune
de Kananga, dans la Ville du même nom, Province du Kasaï-Central en République
Démocratique du Congo (RDC).
Dans le domaine :
Cette étude s’inscrit dans le domaine des réseaux informatiques sur la
mise en place d’un système de géolocalisation pour le suivi et contrôle des véhicules.
1.0 INTRODUCTION
Sachant que le réseau est un graphe pondéré quasi fortement connexe,
nous avons pensé faire appel à la théorie de graphe car la localisation de véhicule faisant
l’objet de notre travail est concerné pour savoir suivre les chemins les plus courts que
peut emprunter notre véhicule pour éviter toute forme de gaspillage en carburant.
Ce chapitre nous aidera se rappeler quelques notions de base sur la
Théorie de Graphes ainsi que les différentes formes des graphes et de déterminer le plus
court chemin dans un réseau de transport à l’aide d’un algorithme approprié.
B D
C
Figure 1.2 : Graphe associé au problème des ponts de Königsberg
sans lever le crayon et sans repasser plusieurs fois sur un mêmetrait.Pendant les cent
années qui suivirent, rien ne fut fait dans ce domaine de recherche. En 1847, Kirchhoff
(1824-1887) développa la théorie des arbres pour l’appliquer à l’analyse de circuits
électriques. Dix ans plus tard, Cayley (1821-1895) découvrit la notion d’arbre alors qu’il
essayait d’énumérer les isomères satures des hydrocarbures de type CnH2n+2. A cette
époque, deux autres problèmes d’importance pour la théorie des graphes furent
également proposés et partiellement résolus…
Lire plus de détaille sur : http://www.sspmp.ch/crm/
Mais nous devons retenir qu’à partir de 1946, la théorie des graphes a
connu un développement intense sous l’impulsion de chercheurs motivés par la
résolution de problèmes concrets. De manière privilégiée nous citons Kuhn (1955), Ford
et Fulkerson (1956) et Roy (1959). Parallèlement, un important effort de synthèse a été
opère en particulier par Claude Berge. Son ouvrage “Théorie des graphes et ses
applications” publié en 1958 (Berge, 1958) marque sans doute l’avènement de l’ère
moderne de la théorie des graphes par l’introduction d’une théorie des graphes unifiée
et abstraite rassemblant de nombreux résultats épars dans la littérature. Depuis, cette
théorie a pris sa place, en subissant de très nombreux développement essentiellement
dus à l’apparition des calculateurs, au sein d’un ensemble plus vaste d’outils et de
méthodes généralement regroupées sous l’appellation “recherche opérationnelle ou
mathématiques discrètes.(5)
u = (x,y) : x y
Extrémité Initiale de u extrémité terminale de u
Si on fait abstraction à cette orientation, cet arc devient une arête c’est-à-
dire qu’une arête est un arc non orienté.
D’où v=(x,y)=(y,x)
X y
Extrémité extrémité
Initiale de v terminale de v
Un arc dont l’extrémité initiale coïncide avec l’extrémité terminale s’appelle
"boucle".
x
Remarque :
5
Didier MAQUIN, El´ements de Th´eorie des Graphes et Programmation Lin´eaire, éd. de Lieve,
2007
7
Pour ne pas être plus large, nous allons les formes des graphes suivantes :
Un sous-graphe de est un graphe tel que est un
sous-ensemble de et Γ⃗F est l’ensemble des arcs de Γ⃗dont les deux sommets sont dans .
On dit que est le sous-graphe de induit par , et que Γ⃗F est la restriction
deΓ⃗àl’ensemble .
1. Graphe Partiel
Un graphe partiel de est un graphe tel que ′ est un sous-ensemble de
.
Graphe G Symétrique de G
2. GRAPHE NON-ORIENTE
On appelle graphe non-orienté sur un couple 𝐺 = (𝐸, ) tel que soit un
sous-ensemble de {{𝑥, 𝑦}|𝑥∈𝐸, 𝑦∈𝐸}. Ainsi, est de la forme : {{𝑎, 𝑏}, {𝑐, 𝑑}, {𝑒, 𝑓}, … }.
Tout élément de ∶ {𝑥, 𝑦} est appelé arête du graphe.
On dit que l’arête {𝑥, 𝑦} est adjacente au sommet et au sommet on peut
associer l’application Γ𝑛,0 de 𝐸⟶(𝐸) définie par : 𝑦∈ 𝑛,0(𝑥) ⟺ {𝑥, 𝑦} ∈ Γ
Dans tous les cas, (𝐸, Γ𝑛,0) est un graphe symétrique. Ainsi, la donnée d’un graphe
symétrique est équivalente à la donnée d’un graphe non orienté. 7
3. GRAPHE COMPLET
Un graphe 𝐺 = (𝐸, Γ) est dit complet si pour tout couple de sommets (𝑥,
𝑦)distincts, on a (𝑥, 𝑦) ∈ Γ. Un graphe complet est aussi appelé clique à sommets.
4. GRAPHE PLANAIRE
Un graphe est dit planaire lorsque les arêtes ne se croisent pas en dehors
de leurs extrémités, autrement-dit, un graphe est planaire s’il admet une réalisation
géométrique dans le plan.
5. GRAPHES EULERIENS
On appelle cycle eulérien d’un graphe G un cycle passant une et une seule
fois par chacunedes arêtes de G.
Ainsi, un graphe est dit eulérien s’il possède un cycle eulérien.
On appelle chaîne eulérienne d’un graphe G une chaîne passant une et une seule fois par
chacune des arêtes de G. Un graphe ne possédant que des chaînes eulériennes est semi
eulérien.
Plus simplement, on peut dire qu’un graphe est eulérien (ou semi-
eulérien) s’il est possiblede dessiner le graphe sans lever le crayon et sans passer deux
fois sur la même arête.
7
MABELA Rostin, Cours de Théorie de Graphe, UKA, Kananga, 2015-2016
9
Exemple : Un camion de ramassage des ordures part du dépôt représenté en noir ci-
dessous et doit passer sur chaque route du réseau ci-dessous pour effectuer la collecte
des déchets. Comment doit-il s’y prendre ? On cherche ici un cycle eulérien.
6. GRAPHES HAMILTONIENS
On appelle cycle hamiltonien d’un graphe G un cycle passant une et une
seule fois par chacun des sommets de G. Un graphe est dit hamiltonien s’il possède un
cycle hamiltonien.8
On appelle chaîne hamiltonienne d’un graphe G une chaîne passant une et
une seule fois par chacun des sommets de G. Un graphe ne possédant que des chaînes
hamiltoniennes est semi-hamiltonien.
Contrairement aux graphes eulériens, il n’existe pas de caractérisation simple
des graphes(semi-)hamiltoniens. On peut énoncer quelques propriétés et conditions
suffisantes :
un graphe possédant un sommet de degré 1 ne peut pas être hamiltonien ;
si un sommet dans un graphe est de degré 2, alors les deux arêtes incidentes à ce
sommet doivent faire partie du cycle hamiltonien ;
les graphes complets Knsont hamiltoniens.
Exemple : Un voyageur de commerce part tous les matins de son domicile représenté en
noir ci-dessous et doit rendre visite à un ensemble de clients représentés en blanc, puis
retourner à son domicile. Comment doit-il s’y prendre pour minimiser la distance totale
parcourue. (On suppose que les distances entre toutes les paires de clients ainsi qu’entre
les clients et le domicile du voyageur de commerce sont connues). On cherche ici un
cycle hamiltonien de longueur minimale.
Contrairement aux graphes eulériens, il n’existe pas de caractérisation simple des
graphes Hamiltoniens.
8
DidierMüller ,Introduction à la théorie des graphes, éd crm, CRM, Paris, 2012.
10
Donc :
𝐶1 = {1, 2, 3, 4} = 𝐶2 = 𝐶3 = 𝐶4
𝐶5 = {5}
𝐶6 = 𝐶7 = 𝐶8 = {6, 7, 8}
1 ARBRES ET ARBORESCENCES
Sur ce point, nous allons considérer des graphes antisymétriques.
Définitions
Isthme
Soit 𝐺 = (𝐸, Γ ), 𝑢∈ Γ . On dit que u est un isthme si sa suppression de Γ
augmente le nombre de composantes connexes de .
L’arc 𝑢 = (𝐴, 𝐵) est un isthme. Aucun autre arc de ce graphe n’est un isthme.
9
MABELA Rostin, Op-cit.
11
Extrait :
Si 𝑎𝑒𝑡𝑏 appartiennent à deux composantes connexes distinctes, le nombre
de composantes connexes diminue de 1. L’arc ne peut appartenir à un cycle de 𝐺’ car si
on supprime dans ce cycle, on aurait une chaîne joignant les deux composantes
connexes dans .
Si 𝑎𝑒𝑡𝑏 appartiennent à la même composante connexe, le nombre de
composantes connexes reste inchangé. La concaténation de a chaîne joignant 𝑎𝑒𝑡𝑏 dans
et de donne un cycle dans 𝐺’.
ARBRE
Un arbreest un graphe connexe sans cycle.
Remarque :
Un arbre ne comporte pas de boucles. En effet, toute boucle est un cycle.
Dans un arbre, chaque arc est un isthme.
Racine
Soit 𝐺 = (𝐸, Γ ), 𝑥∈𝐸. On dit que est une racine de si ∀𝑦∈𝐸∖ {𝑥}, il existe un
chemin de 𝑥 à 𝑦.
d
r
h
k
Est un graphe quasi- fortement connexe. c
j
e
g
f
Arborescence l
a. Arborescence de décision
Le graphe est une arborescence de décision sur s’il existe une
application𝑓: 𝐸 → (𝑋) telle que :
-
12
- Γ(
𝑎) 𝑓(𝑏),
- .
b. Arborescenceordonnée
Soit un ensemble fini, on note (𝐸) l’ensemble des -uplets ordonnés
d’éléments de . Un couple 𝐺̇ = (𝐸̇, Γ̇), où Γ̇ est une application de dans (𝐸) est appelé
un graphe ordonnésur .
Ainsi :
∀𝑎∈𝐸, Γ̇(𝑎) = (𝑥1, … ,𝑥𝑛)
(Γ ′′) ≥ (Γ ′)
Exemple:
Exemple:
14
Remarque : Un plus court chemin dans est un plus long chemin dans
, et réciproquement.
1. CIRCUIT ABSORBANT
Un circuit de longueur négative est appelé circuit absorbant. Dans
l’exemple précédent, il existe un circuit absorbant.
Remarque :
Si une composante fortement connexe présente un circuit absorbant, alors
il n’existe pas de plus court chemin entre deux sommets quelconques de cette
composante.
Le graphe (𝐸, Γ ′)est appelé graphe des plus courts chemins relativement au sommet
. L’ensemble Γ ′ est constitué des arcs faisant partie d’un plus court chemin de à
un sommet de .
Exemple :
x 𝑥0 𝑥1 𝑥2 𝑥3 𝑥4 𝑥5 𝑥6
𝜋𝑥0(𝑥) 0 3 ∞ 7 5 6 8
B C
14
11 11 11 7
6
D E
20 5
4
A 4 6 J
3
8
18
F GA
7
4 4 6
5
6
H I
9
Figure 1.6 : Graphe de l'exercice
Solution
Prenons i = A
S = {A} ;Л(A) = 0 ; x1 = A
k=1
Л(B) = ∞ = Л(C) =Л(D) = Л(E) =Л(F) = Л(G) =Л(H) = Л(I) = Л(J)
Л(x) = Л(A) = 0 ˂ ∞
Γ(x1) = Γ(A) = { B, D, F, H}
Л(B) = min {Л(B), Л(A) + l(A, B}
= min {∞, 0 + 11} = 11
Л(D) = min {Л(D), Л(A) + l(A, D}
= min {∞, 0 + 20} = 20
Л(F) = min {Л(F), Л(A) + l(A, F}
= min {∞, 0 + 8} = 8
Л(H) = min {Л(H), Л(A) + l(A, H}
= min {∞, 0 + 5} =
= min {Л(B), Л(D), Л(F), Л(H) }
= min {11, 20, 8, 5} = 5
X =5
K=2
X2 = H;
S = S ⋃ {x2} = {A} ⋃{H};
S = {A, H}
Γ(x2) = Γ(H) = { G, I}
Л(G) = min {Л(G), Л(H) + l(H, G}
= min {∞, 5 + 6} = 11
Л(I) = min {Л(I), Л(H) + l(H, I}
= min {∞, 5 + 8} = 13
x Ɇ S ⇛ x ⋳ {G, I, J}
= min { Л(G), Л(I), Л(J)}
= min {11, 13, ∞} = 11
18
x=G
k = 3;
x3= G;
S = S ⋃ {G} = {A, H, G};
K3 = 11 ˂ ∞ et Л(G) ˂ ∞
Γ(x3) = Γ(G) = { I, J}
Л(I) = min {Л(I), Л(G) + l(G, I)}
= min {13, 11 + 4} = 15
Л(J) = min {Л(j), Л(G) + l(G, J)}
= min {∞, 11 + 18} = 29
= min { Л(I), Л(J) }
= min {15, 29} = 15
x = I = 15
k4= 15
Л(I) ˂ ∞
x4= I; S = S ⋃ {I} = {A, H, G, I}
k4 =15 ˂ ∞ et Л(I) ˂ ∞
Γ(x4) = Γ(I) = {J}
Л(J) = min {Л(J), Л(I) + l(I, J)}
= min {29, 15 + 6} = 21
Л= (0, 11, 20, 8, 5, 13, 15)
= min {Л(J) }
= min { 21} = 21
x = J = 21
S = S ⋃ {J} = {A, H, G, I, J}C’est le chemin le plus cours de notre graphe.
B C
14
11 11 11 7
6
D E
20 5
4
A 4 6 J
3
8
18
F GA
7
4 4
5 6 6
H I
9
Figure 1.7 : Graphe de plus court chemin
1. INTRODUCTION
Comme nous l’avons dit à l’introduction, ce chapitre portera sur la
présentation du système de géolocalisation, le définir et expliquer son cas d’utilisation
et montrer comment se fait son fonctionnement sans oublier les différentes technologies
et méthodes qu’il utilise. Pour une vue claire, nous avons subdivisé ce chapitre en deux
section comme présenté ci-dessous.
a) Définition
Par définition, la géolocalisation ou géo référencementest un procédé
permettant de localiser une personne ou un objet (un véhicule, une locomotive, etc.) sur
un plan ou une carte à l'aide de ses coordonnées géographiques.
C’est une opération qui se réalise à l'aide d'un terminal capable d'être
localisé grâce à un système de positionnement (un récepteur GPS par exemple) ou à
d'autres techniques et de transférer (en temps réel ou de façon différée) ses
coordonnées géographiques (latitude/longitude) à base.
Les positions enregistrées peuvent être stockées au sein du terminal et
être extraites postérieurement, ou être transmises en temps réel vers une plateforme
logicielle de géolocalisation.
La transmission temps réel nécessite un terminal équipé d'un moyen de
télécommunication de type GSM (Global Système Mobile, GPRS (Général Pacter Radio
Service), UMTS (qui signifie : « UniversalMobilTelecommunication System ».12
b) Domaine d’utilisation
Depuis quelques années, ce concept est de plus en plus utilisé pour des
applications de gestion de flottes et de sécurisation de véhicules.
Cet outil de gestion permet, en temps réel, de suivre et d’optimiser ses
activités sur tous types de dispositifs mobile (véhicule, personnes,…).
C’est une solution complète clé en main qui inclut le matériel embarqué,
un accès sécuriséà l’application Web (logiciel de gestion des balises et cartographie),
ainsi que les communications GPRS.13
Dans le cadre de notre travail, nous avons fait appel à ce système pour la
localisation des véhicules de vodacom Kananga.
En général, tous les véhicules sont géo localisables, à la seule condition qu’il
soit équipé d’un dispositif de localisation. Voici une liste non-exhaustive des véhicules
Autobus ;
Semi-remorques ;
Remorques ;
Conteneurs ;
12
MUTOMBO Félix, cours de transmission des données, L1 Info, UKA, 2016-2017.
13
LAHAYE Renaud, Les principes du positionnement par satellite , idgeo,Touluse, 2010, p32.
20
Convoyeurs de fonds ;
Transport de matériaux dangereux.
personne munie d’un téléphone portable allumé pouvait désormais être située
dans toutes les zones couvertes par le réseau.
Enfin, avec le boom de l’informatique des années 2000, il est devenu
également possible de localiser une personne sur Internet grâce à son adresse IP.
En effet, à partir du début des années 90, il était possible grâce à l’IANA (Internet
AssignedNumbersAuthority) de faire la correspondance entre une adresse IP et
une zone géographique plus ou moins précise.
Plus récente encore et découlant également de la technologie
Internet, il est possible depuis 99 et la découverte de la technologie WIFI de
localiser une personne connectée à une borne grâce à son adresse MAC.
Vers 1993, la géolocalisation vu le jour en Amérique. Créée pour les
besoins de l'armée américaine, elle a tout d'abord servi à localiser les objets et les
personnes.
Les possibilités en termes de géolocalisation ont connu un
développement au cours des dix dernières années révolutionnant ainsi de
nombreux domaines. L'alliance des nouvelles technologies telles que les
Smartphones, les tablettes numériques et les GPS a su optimiser l'usage de la
géolocalisation.
C'est à présent un outil majeur de communication personnelle et
professionnelle qui est très en vogue actuellement.14
1. Terminal communicant
Il s'agit des serveurs informatiques qui hébergent l'infrastructure et qui
reçoivent et traitent les données envoyées par les terminaux.
14
Place Pierre Mendes, Géolocalisation, éd PRESTALIA, Toulouse, 2007
22
2. Module cartographique
C'est le module intégré au système informatique qui va permettre
d'afficher la position des terminaux sur un fond cartographique adapté. Ce module
prend en charge les calculs de distances, d'itinéraires, détecte l'interaction avec les
zones et permet d'avoir accès à des informations terrain (sens interdits, restrictions
pour les poids lourds, vitesses autorisées...).
Nous devons savoir que la géo localisation fait usage des plusieurs
technologies différentes, touchant aux domaines d’activités complémentaires. Dans la
partie qui suive, nous allons voir chacune des technologies de géolocalisation les plus
importantes15.
15
Nadeen SALAMEH, Conception d’un système d’alerte embarqué basé sur les communications entre véhicules,
INSA, ROUEN, Novembre 2011, p18.
23
Ces données sont ensuite transmises à une base de données, qui sait donc
quelles cartes SIM sont dans le champ de chaque cellule. Or cette base de données sait
aussi l'adresse exacte de chaque antenne. L'on peut donc connaître la localisation
approximative d'une carte SIM.
16
KASONGO Patient, cours de télématique, G3 Informatique, UKA, Kananga, 2014-2015.
25
La triangulation : Avec un satellite, le récepteur peut être sur toute la sphère de centre
le satellite et de rayon d.
Le deuxième satellite donne un cercle, le troisième définit deux points dont un seul est
cohérent sachant que le récepteur se situe sur la surface de la Terre.
Figure 2 3: La triangulation
Cependant le système GPS utilise 4 satellites, pour la longitude, la latitude,
l'altitude et enfin le dernier pour la synchronisation temporelle. En effet comme dit plus
haut, la précision de récepteur n'est pas parfaite, c'est pourquoi l'on met un dernier
satellite qui permet de choisir le point exact.
Dans un espace 2D, il faudrait 2 satellites pour repérer un point :
Le satellite A mesure 4 secondes. Le satellite B mesure 6 secondes.
A l'intersection de ces deux mesures on obtient le point X.
Pour notre étude, nous avons opté pour la technologie de localisation par
satellite à l’aide du système GPS car ce dernier permet aux entreprises du transport,
fabricants et transporteurs d'améliorer leur productivité et leur efficacité, en optimisant
les temps de déplacement et les coûts opérationnels.
17
Nadeem SALAMEH, Conception d’un système d’alerte embarqué basé sur les communications entre véhicules , INSA,
Institut National des Sciences Appliquées de Rouen, Novembre 2011.
28
Bien que la position soit donnée avec une grande précision, il faut tenir
compte des erreurs du système GPS. Elles sont principalement créées par :
Freinage des ondes électromagnétiques dans l’ionosphère (5 à 100 Km
d’altitude)
18
LUC AEBI, opcit, p23.
29
19
MUTOMBO Félix, cours de transmission des données, L1 Info, UKA, 2016-2017.
20
MUTOMBO Félix, Op.cit.
30
21
LUC AEBI, op.cit, p37
31
Définition
Un récepteur GPS c’est un dispositif informatique capable de recevoir le
signal satellite pour établir une connexion pouvant lui permettre à recevoir et
transmettre les données géographiques.
5.1. Quel récepteur GPS choisir ?
Il est très difficile de s’y retrouver face à la richesse de l’offre de récepteurs
GPS. Afin de guider son choix, il est nécessaire de prendre connaissance des
possibilitésoffertes par chaque modèle et de faire le point sur ses besoins réels 22.
22
LUC AEBI, p54.
33
b) Les antennes avec calculateur : Elles ont en général une connexion USB et plus
rarement maintenant Série DB9. Elles sont en général utilisées avec un PC ou un
PDA équipé d’un logiciel de cartographies exploitant les données GPS.
RECEPTEUR GPS
PC PDA GPS Routier
« Outdoor »
Catégorie 1 Catégorie 2 Catégorie 3 Catégorie 4
Randonnée Pédestre
34
Randonnée VIT
Marine
Véhicule
Tableau 1: Différentes catégories de récepteurs
En résumé :
Tableau 2: Décision
6.10. L’alimentation
Privilégiez les modèles qui supportent le format de pile standard. Utilisez
de préférence, même si l’autonomie est plus faible, des batteries rechargeables. C’est
plus cher à l’achat mais nettement plus économique à long terme.
Lors de vos randonnées, n’hésitez pas à prendre un deuxième jeu de
batteries afin de pallier à toute défaillance. N’oubliez pas, également, que les batteries et
les piles n’aiment pas le froid, la durée d’utilisation est réduite.
6.12. Le Prix
En général plus de fonctions aura le modèle, plus élevé sera son prix. Si
votre budget est illimité, vous aurez tendance à choisir un modèle avec le maximum de
fonctions ; mais attention qui dit plus de fonctions dit plus complexe à utiliser.
Veillez donc à trouver un bon compromis.
7. JURISPRUDENCE
CONCLUSION PARTIELLE
3.1.1. Introduction
1. Le Système
Un système se défini comme un ensemble d’éléments en interaction
dynamique, organisés en fonction d’un but bien déterminé.C’est en quelque sorte une
chose (identifiable) qui fait quelque chose (activité, fonction) et qui est doté d’une
structure. Il évolue dans un environnement et est utiliser pour réaliser quelque chose
(finalité).24
2. L’Information
Une information peut être appelée donnée. C’est donc un élément de
connaissance susceptible d'être codé pour être conservé, traité ou communiqué. Pour
mieux s’entendre, il est impérieux d’avoir à l’esprit ce que c’est une information.
a. Définition
Par définition, une information est un élément permettant de compléter
notre connaissance en renseignant sur un objet, un événement ou un concept …
Cette information peut se présentée sous diverses formes. 25
b. Rôle de l'information
Tout acte de la vie d'une organisation s'accompagne ou est
conditionné par des informations pour :
Améliorer son fonctionnement,
23
www.sig-geomatique.fr, visité en ligne le 18/05/2017 à 11h : 52’
24
Système d’information, disponible à l’adresse URL : Http : // fr.wikipedia.org/wiki/Système , olap, consultée en
ligne le 27 juin 2017.
25
TSHISUNGU Théodore, Technique de base de données, G3 Informatique, UKA, Kananga, 2014-2015.
37
3. LE SYSTEME D’INFORMATION
a. Définition
Après avoir défini le système, nous passons alors pour savoir c’est quoi un
système d’information ?
Retenons qu’un système d’information(SI), est un ensemble organisé de ressources
(personnel, matériel, logiciel, données, procédures) ; permettant d’acquérir, traiter,
stocker, communiquer des informations (données, textes, images, sons…) dans une
organisation donnée.
Données
Figure 3. 1: Définition du Système d’information.
Communiquer des informations (diffuser)
26
HABERT Élisabeth, Laboratoire de cartographie appliquée, éd IRD, Paris, 2000, p2.
27
http://www.educnet.education.fr/histgeo/Sig_Limoges/sommaire.htm , consulté le 01/07/2019 à 01 :25’.
40
sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992, a lieu une prise de conscience des
problèmes environnementaux à toutes les échelles. Les SIG furent d'abord développés
pour répondre à des besoins pratiques découlant entre autres des problèmes suivants:
L'analyse du territoire faite à partir de plusieurs cartes-papier comporte des
difficultés découlant des différences de projections cartographiques et d'échelle d'un
document à l'autre rendant pénible l'identification précise d'un même lieu sur plusieurs
cartes différentes;
La mise à jour des cartes-papier était coûteuse à cause des nombreuses étapes
d'édition, de reproduction et de diffusion; par conséquent, la révision des cartes ne se
faisait pas aussi souvent que nécessaire;
Lescompilations,mêmesimples,dedonnéescartographiquesvolumineuses,comme
par exemple le calcul des superficies couvertes par les différents types de
peuplementsforestiersd'unerégion,oulescalculsdesdistances,étaientardusà cause des
outils utilisé;
Le lien entre les attributs descriptifs d'un lieu (dans le cas de la
cartographieforestière: le groupement d'espèces d'un peuplement, sa densité, sa
hauteur, son âge, le type de perturbation, la pente, etc.) se faisait cartographiquement,
c'est-à-dire en inscrivant sur la carte des abréviations minuscules, ou des symboles
enchevêtrés, traduisant des valeurs associées à des lieux, et rendant difficile la lecture
de la carte.
En effet, la production de cartes demeure d'ailleurs encore de nos jours
plus importante dans l’utilisation de systèmes d'informations géographiques. Plus
récemment, il s'est agi, au-delà des seules exploitations visuelles, d'étudier les relations
spatiales pouvant exister entre des informations « voisines» et d'en déduire de
nouvelles informations.
Il est certain que l'avènement de l'informatique a participé à ce
développement en permettant de travailler sur un nombre toujours plus important de
données. Ce qui a donné naissance à une nouvelle discipline nommée : « la
Géomatique » qui est une discipline regroupant les pratiques, méthodes, et technologies
qui permettent de collecter, analyser et diffuser des données géographiques. L’évolution
et la diffusion de SIG dans la science et ménagement du territoire est en étroite relation
avec le développement de l’informatique, de la conscience environnementale et des
nouvelles approches scientifiques transdisciplinaires intégratrices.
Grâce à l'évolution p r o g r e s s i v e des SIG et également au
développement récent d'Internet, ceci a permis aujourd'hui qu’il réponde à une gamme
de besoins très étendue de nos entreprises.
Actuellement, le SIG bat recors dans son adaptabilité et son utilisation le
plus fréquent dans le secteur de localisation d’objets du faite qu’il est un outil
informatique capable de répondre à des problèmes scientifiques comme il en est le
cas avec notre sujet de recherche.
28
DENÈGRE J. et SALGÉ F. Les systèmes d’information géographique. Presse Universitaire de France,
1996, p127.
29
www.google-earth.com, visité en ligne le 18/05/2017 à 11h : 12’
42
Alors comme un petit dessin parle mieux qu’un long discours, nous
pouvons représenter la structure générale d’une information géographique par le dessin
suivant :30
30
MAHER Ben Jemaa, Conception d’un Logiciel de Localisation d’un mobile, sfax, Ecole Nationale d’Ingénieurs de Sfax,
Tunis, 2012.
43
31
JEAN-YVES Antoine, Systèmes d’Information Géographique, Université François Rabelais de Tours, Paris,
2009, p15.
44
2. Données Alphanumériques
Les données alphanumériques sont donc l’ensemble des données
qualitatives et quantitatives associées à chaque entité du fichier de formes.Elles
décrivent la nature et les caractéristiques des objets spatiaux.
Elles sont souvent de nature :
Démographique (recensement de la population, …),
Administrative (numéro officiel de la commune, …),
Economique (nombre de salariés, types d’entreprises, …),
Sociale (nombre de places en crèche, …),
Commerciale (adresse des commerces, …).32
32
http://cnig.les-argonautes.fr/ visité le 10/06/2017 à 09h :12’
45
a) Les Personnels
On ne s'improvise pas géomaticien; seule une bonne connaissance des
données manipulées et de la nature des traitements effectués par les logiciels
permet d'interpréter convenablement la qualité des résultats obtenus.
Tout utilisateur des SIG n’est pas forcément un spécialiste, un SIG propose
une série de boîte à outils que l’utilisateur assemble pour réaliser son projet ;n’importe
qui pouvant, un jour ou l’autre, être amené à utiliser un SIG, c’est par cette idée que nous
aussi nous nous sommes décidés de le faire.
b) Les matériels
Actuellement, le traitement des données à l'aide des logiciels ne peut se
faire sans un ordinateur ni encore moins ses périphériques ainsi que tout autre matériel
qui viendrait en appui aux SIG à l’instar du récepteur GPS. En outre, pour faciliter la
diffusion des produits d’un SIG, on utilise de plus en plus des systèmes client-
33
MARC SOURIS, Les principes des systèmes d’information géographique , géo net, Paris, 2006, p209.
46
c) Les logiciels
Ils assurent les cinq fonctions principales du SIG suivantes (parfois
groupées sous le terme des ‘5A’):
Saisie des informations géographiques sous forme numérique(Acquisition);
Gestion de base de données(Archivage).
Manipulation et interrogation des données géographiques(Analyse);
Mise en forme et visualisation(Affichage);
Représentation du monde réel(Abstraction)34.
d) Les données
C’est la composante la plus importante des SIG. Les données
géographiques peuvent être soit importées à partir des fichiers, soit saisies par un
opérateur.
e) Les réseaux
Pour une meilleure prise en mains, la présence d’une bonne connexion
Internet est indispensable pour l’interconnexion de ce SIG sans laquelle rien ne peut
être fait.
34
DJIGUIBA Camara, Réalisation d’une base de données géographique et d’une interface WebMapping pour la gestion
et la localisation des fuites dans le réseau d’eau , Valléen, Bamako, 2015.
35
BEGUIN Michèle et PUMAIN Denise. La représentation des données géographiques. Armand Colin,
1994, 192 p.
36
MARC SOURIS, op.cit, p.365.
47
3.3 LABASEDEDONNEESGEOGRAPHIQUE.
Le monde (géographique) réel est complexe et dense. Il comporte un très
grand nombre d’informations, et toutes n’intéressent pas forcément les utilisateurs.
Ainsi, lorsque l’on veut mettre en place une application, la première étape consiste à
schématiser le monde réel (modélisation) en un monde plus simple ne comprenant
que les données sur lesquelles il s’agira de travailler (réalisation).37
Au niveau conceptuel, les entités principales que nous considérons sont
ici appelées objets géographiques. Ils proviennent en général du discours du géographe.
Par exemple une ville, un pays, une route ou autoroute, sont des objets géographiques.
Pour permettre la bonne compréhension de la suite de ce chapitre, il est important de
définir quelques concepts fondamentaux qui seront les plus souvent répétés.
3.3.1 Définitions
Une base de données géographique est alors définie comme un ensemble
d’objets géographiques organisés de manière à pouvoir être manipulés dans un SIG.
Les objets géographiques sont homogènes, par exemple un quartier c’est
un objet géographique, il est décrit par : nom du quartier, population, géométrie, etc.38.
Un système de gestion de bases de données géographique (SGBDG)
permet de manipuler ces objets. Pour cela, il faut décrire les objets géographiques en
utilisant le modèle de données du SGBD.C’est un moyen de décrire et interroger un
SGBD.
37
DJIGUIBA Camara, Réalisation d’une base de données géographique et d’une interface WebMapping pour la gestion
et la localisation des fuites dans le réseau d’eau , Valléen, TFE, Bamako, 2015.
38
KatarínaČintalová, mise en place de la base de données géographique sur les commerces de la ville de Grenoble,
Rives, Université Jean Monnet, 2007-2008.
48
4.1 MODELISATION
4.1.1 Introduction
Dans ce chapitre, une étude sera faite du système existant. Une analyse
permet d’examiner ce système, de déterminer ses points forts et ses défaillances. En
fonction de la critique de l’existant on peut déceler le fond du problème et trouver une
solution adéquate pour y remédier.
1. LECONCEPT DE LA GEOLOCALISATION
La géolocalisation ou géo référencement est un procédé permettant de
localiser une personne ou un objet (un véhicule, une locomotive, etc.) sur un plan ou une
carte à l'aide de ses coordonnées géographiques.39
Depuis quelques années, ce concept est de plus en plus utilisé pour des
applications de gestion de flottes et de sécurisation de véhicules. Cet outil de gestion
permet, en temps réel, de suivre et d’optimiser ses activités sur tous types de dispositifs
mobile (véhicule, personnes,…).
C’est une solution complète clé en main qui inclut le matériel embarqué,
un accès sécurisé à l’application Web (logiciel de gestion des balises et cartographie),
ainsi que les communications GPRS.
4.2 BESOINSFONCTIONNELS
Pour la clarté de ce travail, trois aspects spécifiques de la géo localisation
nous intéresses : la géo localisation pour localiser et/ou pour se localiser, la géo
localisation pour informer (ou pour s’informer) et la géo localisation pour le suivi et
contrôle.
Géo localisation pour localiser et/ou pour se localiser.
Ce système est mini de toute possibilité pour localiser chaque véhicule
équipé d’un dispositif GPS sur la surface du globe grâce à des outils nécessaires comme
le traceur GPS, l’Eagth Google, Google Maps, etc.
Géo localisation pour informer (ou pour s’informer).
Le système de géo localisation est capable de fournir des informations
capitales sur la manière dont le véhicule est utiliser en temps réel ou en temps différé par
l’utilisateur, ces informations peuvent concernées la vitesse utilisée, le poids transporté, la
distance parcourue en km, l’état du moteur, etc.
Géo localisation pour le suivi et contrôle.
La géo localisation a un système purement intelligent près à contrôler
39
MUTOMBO Félix, cours de transmission des données, L1 Info, UKA, 2016-2017.
51
tous même à dépasser les limites légales de vie privée car il peut suivre et capter tout
mouvement autour du dispositif installé (voix humaine, brouit, secousse, etc.).
2. BESOINSNONFONCTIONNELS
Les besoins non fonctionnels sont importants car ils agissent de façon
indirecte sur le résultat et sur le rendement de l’utilisateur d’où leurs importances. Pour
cela, il faut répondre aux exigences suivantes :
Fiabilité : le système doit fonctionner de façon cohérente sans erreurs. En cas
d’erreur, le système doit les signaler par des messages d’erreurs.
Ergonomie: l e s y s t è m e doit être adapté à l’utilisateur sans qu’il fournisse trop
d’effort (utilisation claire et facile).
Efficacité: l e s y s t è m e doit permettre l’accomplissement de la tâche avec le
minimum de manipulations.
Sécurité: l e s y s t è m e doit être sécurisé au niveau des données:
authentification et contrôle d’accès40.
4.2.1.1 IDENTIFICATIONDESACTEURS
Le principe est de permettre au responsable du système d’avoir l’idée de
ce que les utilisateurs du système font comme boulot.
ACTEUR ROLES
Représente les développeurs ou les techniciens responsables de
gestion du système. L’administrateur peut :
Donner à l’utilisateur du système l’autorisation de
communiquer avec les équipements dans le système ;
Administrateur Gérer les messages envoyés/réussis et les sauvegardés ;
Gérer la base de données spatiales ;
Suivre et contrôler tous les véhicules ;
Bref, toutes les communications avec le système sont
contrôlées ici.
Représente tout équipement et logiciel qui sera utilisé pour
localiser un véhicule. Ils doivent donc :
Recevoir les demandes de l’administrateur ;
Vérifier les autorisations du demandeur ;
Outils de Répondre aux demandes de l’administrateur ;
localisations Identifier et calculer la position du véhicule.
Envoyer les coordonnées géographique de leurs positions ;
Rechercher le lieu localiser sur la carte géographique ;
Afficher le résultat de la recherche.
Base des Représente les données spatiales préalablement sauvegardées sur
données un support de masse pour une utilisation ultérieur. Elle doit :
Recevoir toutes les requêtes des utilisateurs ;
Traiter et Sauvegarder les données spatiales
40
KAFUNDA Pierre, cours de Génie Logiciel, L1 Info, UKA, Kananga, 2016-2017.
52
a. DIAGRAMMEDECASD’UTILISATION.
Le diagramme de cas d’utilisation donne une vision globale du
comportement fonctionnel du système. Un cas d'utilisation représente le dialogue entre
l’acteur et le système de manière abstraite.
Dans un diagramme de cas d'utilisation, les utilisateurs, appelés acteurs,
interagissent avec les cas d'utilisation (usecase).42
La Figure suivante présente le diagramme de cas d’utilisation dans le cadre de notre
travail.
41
Anaclet TSHIKUTU,cours de modélisation de système informatique, L2 Info, Unikan, Kananga, 2018-2019.
42
Anaclet TSHIKUTU Génie Logiciel, L1 Info, Unikan, Kananga, 2018-2019.
Admin
Nom
Type
ORDINATEUR PERIPHERIQUE Saisir ()
Modifier ()
Nom Nom Enregistrer ()
Type Type
Marque 1..* Servir 1..* Marque
Capacité Capacité
Fréquence Fréquence
Démarrer () Démarrer ()
Utiliser () Utiliser ()
Eteindre () Eteindre ()
1..*
Installer
1..*
LOGICIEL MODEM TRACEUR_GPS
En ce qui est des matériels, nous avons utilisé un Dispositif GPS, une Carte
SIM, un modem, un ordinateur et un Smartphone. Vous pouvez aussi utiliser d’autres
accessoires nécessaires selon vos besoins.
44
www.geotraceur.fr, vu en ligne le 20/06/2017 à 17h : 24’
Pour la réalisation et la mise en place de notre système de géolocalisation,
en ce qui concerne le matériel GPS, nous avons opté pour le Traceur GPS Antivol AT-V du
nom de ATEXYS. C’est une solution meilleur pour le suivi et contrôle de vos véhicule
avec une précision d’information allant jusqu’à cinq mettre.
Etape 1 :
1. Installation du Boitier dans le Véhicule.
Tout commence par ici, le boitier du GPS doit être installé obligatoirement
selon le schéma suivant :
45
www.geotraceur.fr, consulté le 21/06/2017 à 17h : 16’
46
http://www.ele.etsmtl.ca/profs/rlandry/GPS/GPS.html , consulté le 21/06/2017 à 17h : 16’
Figure 4. 6: Installation du Boitier GPS
Donc, nous devons connecter correctement tous les fils tels que
présenter dans le schéma. Le fils rouge (+30) n o u s l e b r a n c h o n s sur
un+permanent de notre batterie sans oublier d’y placer un fusible de
+2A,lefilnoir(-31)s e d ir ig e r a sur la masse de la batterie, et le fil
orange(+15)sur un+après contact avec le fil d’alimentation du véhicule et enfin
le fil jaune au démarreur.
Pour prévenir du vol ou de la dégradation du module, nous devons
installer le Traceur dans un endroit difficile d’accès comme dans le tableau de
bord du véhicule par exemple. Nous devons également veuillez à ne pas gêner
la réception du signale GPS en faisant de sorte qu’aucune partie métallique ne
p u i s s e être au-dessus du Traceur.
Etape 2 :
2. Installation de la Carte SIM
La deuxième étape consiste à préparer notre carte SIM, c’est-à-dire la
rendre prête à être utiliser sans ambiguïtés car une foi à l’intérieur du Traceur, nous ne
pouvons pas le paramétrer visuellement. La Carte SIM du Traceur fournie est
« geotraceur », une SPRL Européenne qui n’existe pas au pays. Alors pour nous, nous
avons opté l’utilisation de la Carte SIM du réseau vodacomcomme nous disposons déjà
son Modem 4G. Vous pouvez vous procurer aussi votre carte SIM auprès de l’opérateur
téléphonique de votre choix.
Câble d’alimentation
NB : Vous devez vous rassurer que
l'alimentatio n est coupée lors que
vous retirez ou insérez la carte SIM de
votre Traceur. Masse
Etape 3 :
3. Mise Connecteur
en route Micro
Une fois toutes les
connexions Bouton SOS
effectuées sur le
Micro
véhicule,
Émetteur branchons alors le
connecteur d’alimentation
Figure 4. 8 : kit Traceur GPS préalablement
débranché à notre générateur. Activons
ensuite le Traceur en poussant vers la droite le micro interrupteur situé à
gauche de la carte SIM.
47
http://www.gpsworld.com/gpsworld/static/staticHtml.jsp?id=8000 , visité en ligne le 23/05/2019 à 8h : 8’
Voici comment s’explique les trois LED de notre Traceur GPS.
STATUS DE LA LED ROUGE
ACTION EXPLICATION
La LED clignote rapidement Donc, le niveau de la batterie est faible
Elle est Fixe Batterie en charge
Clignote lentement Batterie chargée, fonctionnement normal
Eteinte Batterie complètement déchargée
STATUS DE LA LED VERTE
Clignote rapidement Initialisation GSM
Clignote lentement Réception du signal GSM
Fixe Communication GSM / GPRS
Eteinte Pas de signal GSM
STATUS DE LA LED BLEUE
Clignote rapidement Recherche du signal GPS
Fixe Signal GPS accroché et stable
Eteinte Pas de localisation GPS
Tableau 5 : Statu de LED du Traceur GPS
48
Frédéric Evenou, Techniques et technologies de localisation avancées pour terminaux mobiles dans les
environnements indoor, HAL, Université Joseph-Fourier, Mar 2007.
1. ACTIVATION DE LA COMMUNICATION
Tout doit commencer par l’activation du Traceur. Pour le faire, il nous
suffit d’envoyer la commande suivante au numéro de la SIM contenue dans
notre Traceur :GPRSON,0#
Ce qui signifie allumer le GPRS.
GPRSON,0#
GMT,E,2#
SOS,A,
243975040180#
OK !
SOS1:243975040180
SOS2:
Si la commande a été acceptée, nous recevrons un SMS en retour
avec le message «OK» suivi du numéro placé en première position pour nous
confirmer que l’autorisation a été enregistrée.
Pour le Chef du charroi automobile nous envoyons : SOS,A,243813602509#
SOS,A,
243813602509#
OK !
SOS1:243975040180
SOS2:243813602509
CENTER,A,
243975040180#
OK !
Center Number:
243975040180
5. EFFACERDESN°AUTORISES
Etant déjà enregistrer comme maitre, nous pouvons effacer des numéros
autorisés ou les ajoutés. Pour le faire, il suffit d’envoyer la commande
PARAM# au récepteur GPS.
Alors nous recevons un message en retour avec tous les paramètres du Traceur.
Il nous reste qu’à repérer la position du numéro à effacer et saisir la commande
suivante: SOS,D,2#
D comme Delete
2 comme position du numéro dans le traceur.
SOS,D,1#
OK!
SOS1:SOS2:SOS3:
6. PERIMETRE DE SECURITE
6.1. CREATION D’UNE ZONE GEOGRAPHIQUES (Geofencing)
Il est possible de créer une zone circulaire du rayon de son choix, que nous
pouvons appelée : « ceinture de sécurité », soit à partir d’une coordonnée GPS, soit à
partir de la position actuelle de notre Traceur GPS. Lorsque ce dernier rentre ou sort de
la zone prédéfinie, il nous envoie un sms d’alerte avec comme contenu, la position
géographique du véhicule contenant ledit Traceur.
Dans notre travail, la zone ici-bas représentée-, est celle que nous avons
utilisée à l’aide de coordonnées géographiques prélevé à partir du siège administratif de
notre entreprise de recherche.
Cette zone tire son origine à partir du chop central vodacom Kananga, elle
prend sa fin :
Au Nord au niveau du Village de Bena-Mukangala vers la rivière Lulua ;
Au Sud par l’Aéroport National de Kananga vers la rivière Tshibaji ;
A l’Est au niveau du village limitrophe de la commune de Lukonga ;
A l’Ouest au niveau de la Commune de la Ngaza vers Tshikaji.
Elle possède les coordonnées suivantes :
Latitude :-5.895277
Longitude: 22.412452,
Rayon: 1000.
Figure 4. 11: Carte de la Ville de Kananga distance de 5.82 Km
Cette image présente la distance du rayon entre les deux points. Ce rayon peut
être orienté dans les quatre sens du point cardinaux qui nous a donné le cercle précédemment
présenté. Cette distance quitter le Bureau de l’UNICEF jusqu’à la rivière Lulua. Elle nous
donne comme prélevées géographique :
A partir de la source :
Latitude A : -5.907593,
Longitude A:22.40709
A partir de la destination :
Latitude B: -5.891029
Longitude B : 22.35756
La distance entre le point A(source) et le Point B(destination) est de : 5,82Km ≃ 6km.Ce
qui nous donne : 6 X 1000 = 6000m de longueur.
Ayant déjà obtenu toutes ces données, nous procédons aussitôt au
paramétrage de notre zone de sécurité.
Alors nous allo
a. Zone à partir d’une coordonnée GPS :
Le plus simple est d’aller récupérer les coordonnées du lieu dans Google
Earth, en ne gardant que 5 décimales. Attention pour la longitude : si elle est négative, E
devient W. Le Rayon correspond au rayon de la zone est défini en de mètre.
La commande est la suivante : FENCE,ON,0, latitude, longitude, rayon,#
Pour notre cas, nous avons utilisé une zone d’environs 6000m de rayon :
FENCE,ON,0,-5.907593,
22.40709,6000,#
Autres Fonctions :
Pour désactiver la zone nous envoyons la commande : FENCE,OFF#
Pour vérification la zone nous envoyons la commande : SEEFENCE#
Alors s’il n’y a pas une zone active, la réponse est Switch : OFF, dans le cas
contraire, la réponse en donne les caractéristiques.
Exemple:
“Switch:ON;State:IN&OUT;
Lat: -5.895277,
Long:22.412452,
Radius:6000m;
FenceType:Circle.”
Notez que pour cette fonction, il est nécessaire que le GPS du traceur soit
actif, il faut donc que le moteur soit démarré.
Le Traceur ATEXYS n’est pas seulement une solution pour la localisation,
mais aussi il réalise plusieurs autres fonctions comme présentées dans les lignes qui
suivent.
1. Fonction de suivi permanent (Tracking Régulier).
La fonction de suivi en temps réel peut être activée ou désactivée selon vos
besoins. Il existe deux méthodes de rapport :
a) Méthode Internet via GPRS,
b) Méthode SMS via message texte
Remarque: la fonction de suivi permanent rapportera la position de manière continue,
jusqu’à ce que celle-ci soit désactivée.
Nous souhaitons que le traceur nous envoie sa position automatiquement à intervalles
réguliers (minimum toutes les 31secondes), pour cela nous envoyons à notre Traceur la
commande suivante :
T031s002n123456
Résultat : dans cet exemple le traceur nous enverra 2 SMS espacés de 31 secondes.
Nous pouvons choisir le nombre de SMS et l’intervalle de temps (s : secondes, m :
minutes, h : heures).
NB : un petit conseil, il ne pas bon de mettre de chiffre de durée en dessous de 031.
La durée est toujours exprimée avec 3 chiffres et le nombre maximal est255.
La durée doit donc toujours être comprise entre 031 et 255 (secondes, minutes ou
heures).
Si nous souhaitons que le traceur nous envoie des SMS en continu (donc
sans limite de nombre de SMS), nous envoyons au traceur la commande suivante :
T031s***n12345
Sur ce point, nous avons remarqué que, plus l’intervalle entre les prises de
positions est court, plus l’autonomie de la batterie sera faible ; aussi la température du
matériel augmente. Nous vous conseillons donc d’utiliser cette fonction sur un véhicule
avec le « kit de connexion batterie » disponible en accessoire surwww.geotraceur.fr
2. FONCTION ECOUTE
Pour écouter ce qu’il se passe dans notre véhicule, à l’aide du numéro
autorisé nous pouvons appeler le traceur, après environs 10 secondes, il va décrocher et
nous pouvons entendre tous ce qu’il se passe au périmètre du traceur.
La commande est :
DELAY,5#
3. FONCTION ALERTES
a. Alerte de coupure d’alimentation
Si l’alimentation électrique du Traceur est déconnectée pour une cause
soit les secousses du véhicule, soit une déconnection volontaire, les N° autorisés
reçoivent un SMS d’alerte. Pour cette fonction, il faut activer le bouton SOS du Traceur
juste après sa mise en œuvre comme montrer dans le schéma ci loin présenté.
Une fois un tel message arrive, nous pouvons se démener pour prendre de
précaution qu’il faut directement enfin de ne pas perdre de vue notre cible.
Une fois un tel message arrive, nous pouvons se démener pour prendre de
précaution qu’il faut directement enfin de ne pas perdre de vue notre cible.
c. Alerte SOS
Il faut appuyer sur le bouton SOS pendant au moins 3 secondes pour que le
traceur émette une alerte.
d. Alerte Parking
Avec cette fonction, le Traceur a la possibilité de nous avertir si le véhicule
bouge sans que le moteur ait été démarré. Bien que quand le moteur soit coupé, le
traceur entre en mode alarme au bout de 10mn. Mais cela ne lui empêche pas d’être
actif. Dans ce cas, si le véhicule bouge de façon sensible, le traceur enverra une alerte de
mouvement par sms au bout de 3 minutes. Par défaut, cette alarme est désactivée, alors
pour l’activer nous devons envoyer la commande suivante au traceur :
SENALM,ON,1#
SENALM,OFF#
RELAY,1#
OK !
Cut off the fuel supply:
Success!
RELAY,1#
49
http://www.ele.etsmtl.ca/profs/rlandry/GPS/GPS.html , consulté le 21/06/2017 à 17h : 16’
Speed Limit Speed
:37KM/H
RELAY,1#
URL#
<25-07 09:00>
https://www.google.com/maps/@-
5.9034172,22.4071799,195m/data=!3m1!1e3
50
Cyndie KAPPELLE, Localisation des véhicules et détection d’obstacle, apport d’un modèle virtuel 3D Urbain , USTL,
Université des sciences et technologies de Lille, Décembre 2008.
51
https://support.google.com/earth/answer/176576?hl=en , visité en ligne le 01/02/2019 à 7h : 43’
Par rapport au lien retourné dans le SMS du Traceur ci-haut. Il nous reste qu’à
copier le lien puis, ouvrir l’un de logiciels et coller le lien dans la zone de recherche enfin
terminer par lancer la requête. Pour une machine qui n’a pas le logiciel installé, nous
pouvons copier le lien dans la zone de recherche d’un navigateur quelconque ou soit
faire directement cliquer sur le lien, et ce dernier ferra lui-même appel au navigateur
par défaut pour enfin visualiser la position de notre véhicule.
Si nous ne disposons pas d’un smartphone ou d’un accès internet sur notre
téléphone, nous pouvons envoyer une commande pour obtenir la position de notre
véhicule.
Last Position!
Lat: 5.9034172,
Lon: 22.4071799,
Course:0.00,Speed:0.00Km/h,
Date Time :2017-7-28, 09-11-33.
52
http://maps.google.fr consulté en ligne le 30/07/2019 à 15h : 12’.
CONCLUSION PARTIELLE
Nous voici arriver à la fin de notre quatrième et dernier chapitre qui a
porté sur la modélisation et la mise en œuvre de notre système de géolocalisation. Nous
avons commencé par repérer les acteurs du système que nous avons essayé de
représenter dans différents diagrammes. Nous avons chuté par l’installation et la
configuration de notre système à l’aide de différents matériels et logiciels utilisés comme
citez plus haut.
CONCLUSION GENERALE
Pour tout dire, nous soutenons que l'informatique reste en elle-même une
science pour un super et brillant développement mondial et pour cela, nous saluons la
volonté de tous ceux qui ont de tout leur gré accepté de nous plonger dans le bain de
cette nouvelle science.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES