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Dès l’aube de l’histoire, l’homme cherchait toujours des outils lui permettant la
mécanisation des taches pour assurer la productivité, la performance et en même temps
jouir d’un repos.
Son principe dérive des roues qui transmettent la puissance par frottement entre elles
et présentant un risque de glissement très élevé. Donc, pour résoudre ce problème on a
recourt a insérer une sorte d’obstacle entre elles, d’où l’addition des dents.
Ce mécanisme élémentaire est constitué par deux roues dentées qui s’engrènent en
gardant une position relativement stable. On nomme ‘pignon’ la roue ayant le plus petit
nombre de dents. Aussi, la roue motrice liée a l’axe d’entré est dite ‘roue menante’ (souvent
le pignon), l’autre réceptrice est dite menée. Il peut être utilisé pour assurer un mouvement
de translation (crémaillères sous rail des trains) ou un mouvement de rotation (aiguille d’une
montre). Une série d’engrenage est appelée train d’engrenage.
Dans ce livret on fait l’étude d’une boite de vitesse ordinaire. Cette réduction est
assurée par deux réducteurs.
Dans un premier temps, on montre l’historique du développement des engrenages.
Puis on présente leur différents types, leurs méthodes d’usinage, leurs qualités. Puis on
élargie l’étude concernant l’engrenage et les autres composants en question, afin d’utiliser ces
donnée dans la dernière partie qui comprend l’application numérique.
L'idée des engrenages à commencer dans le Vème siècle A.C. avec les grecs. Cela est
découvert en étudiant le mécanisme d'Anticythère, trouver en l’an 1900. C’était une horloge
astronomique qui comportait 30 roues d’engrenages solidaires en bronze. On les actionne en
tournant une manivelle et nous indique la position de la lune, du soleil et des planètes, même
l’éclipse des deux astres et les phases lunaires, cela à n’importe quelle date désirée. Un guide
d’utilisation était gravé sur des plaques de bronze assemblées par des petits verrous sur la
boite de bois renfermant ce mécanisme.
Mais les engrenages restent moins répandus car on préférait les cordages et les
poulies.
Ensuite, il est devenu plus courant au Moyen Age (Xème siècle) pour actionner les
moulins. Ces engrenages étaient en bois avec, d’une part, des dents sous forme de barreaux
fixes radialement (ou parallèlement au centre) dites ‘alluchons’ sur un disque de bois et
s’engrène d’autre part à des barreaux fixés sur le contour d’un tambour parallèlement à son
axe de rotation. Une telle disposition est dite engrenage à ''lanterne''.
Moulin hydraulique
Le premier est effectué par enlèvement de matière en simulant un engrènement entre l’outil
de coupe et la roue à tailler. C’est ce qui assure l’avancement de l’opération d’usinage. Aussi,
cela impose le module de la denture. Ce type est le plus utilisé car la production en série
rentabilise le cout des machines spéciale qu’il nécessite.
Lubrification sous
pression, obligatoire pour
des vitesses élevées et
pour la transmission de
grande puissance,et elle
assure un refroidissement
important.
Lubrification par la
graisse, utilisée pour les
vitesses basses et lorsque
les engrenages sont sans
couvert. Elle diminue le
bruits et la corrosion.
On retrouve ce type d’engrenage dans la transmission de nos véhicules de tout les jours.
Sachant qu’une haute précision coute très chère, on a intérêt à optimiser la précision de la
denture des engrenages. Ce choix est basé sur les critères suivant :
• Les charges appliquées sur la denture et la vitesse
• La fiabilité et la durée de vie désirée
• Le bruit, les vibrations et la précision cinématique demandée
La norme NF ISO 1328, prévoit 13 classes de qualité des engrenages (0 à 12) pour les
dentures, 0 est la plus précise et 12 la moins précise. La norme donne les définitions, règles,
formules, domaines de validité et les valeurs admissibles des écarts sous formes de tables de
valeurs (idem ajustements). Écarts concernés : pas, division, profil, hélice, composés radiaux
et faux rond.
Voyons ces classes :
• Classe 5 et 6 : Denture rectifiée ou rasée, vitesses élevées (V < 20 m/s). Utilisé dans
les appareils de mesure, turbines, automobiles, machines outils.
• Classe 8 et 9 : Qualité courante pour roues trempées non rectifiées, vitesses (V < 7
m/s).
Les trains d’engrenages sont utilisés dans une grande quantité de machines et
mécanismes divers. Une machine est souvent constituée d’un ensemble moteur et d’un
ensemble récepteur.
On appel chaine cinématique, la chaine de transmission de mouvement partant du
moteur et allant jusqu’au récepteur.
Les trains d’engrenage font souvent partie intégrante de cette chaîne cinématique. Ils
ont pour fonction d’adapter la fréquence de rotation entre le moteur et le récepteur.
Moteur de
Moteur de couple couple C2
C1
Trains
d’engrenages Frequence de
Frequence de rotation N2
rotation N1
1. Schematisation
a) Trains a un engrenage
Deux profils sont dits conjugués lorsque les profils restent constamment tangents
durant le temps où les surfaces de denture en contact assurent la transmission. Si cela est
vérifié (fig. 19a), alors les deux profils ont à chaque instant une normale commune. De
même, si le rapport des vitesses est constant et égal au rapport inverse des diamètres
primitifs, alors la normale commune passe à chaque instant par I (point primitif), le centre
instantané de rotation du mouvement de l’une des circonférences primitives par rapport à
l’autre supposée fixe.
a) Cercles primitifs :
On appelle cercles primitifs (associés à leur diamètre primitifs d) les cercles équivalents aux
roues tel que chaque pignon roule sans glisser l’un sur l’autre. Comporte un nombre entier de
dents (Z) toutes placées à intervalles successifs égaux au pas primitif (p)
Le cercle primitif sert de référence pour la définition des dimensions de la dent et d’autres
paramètres :
b) Cercle de base :
c) Entraxe “ a “ :
Angle de la droite de pression T1T2 qui caractérise aussi la forme des dents. Elle est
tangente aux deux cercles de base et porte en permanence l'effort de contact s'exerçant entre
les deux roues. Propriétés : le point de contact (M) entre les dents est toujours situé sur cette
ligne et la tangente en M aux deux profils en contact est toujours perpendiculaire à T1T2.
e) Module “ m “ :
Quel que soit le nombre de dents, toutes les roues de même module et de même angle de
pression (α) peuvent être fabriquées à partir du même outil. En addition, l’engrènement ne
peut se faire que si les 2 roues ont même module.
Pour limiter le nombre des outils et des systèmes de mesure, une série de modules a été
normalisée.
L'épaisseur de la dent et sa résistance dépendent du choix du module. Ce choix ne doit pas
être improvisé mais étudié et calculé.
4. Etude cinetique :
Partant du principe que les 2 roues ont une vitesse tangentielle et une puissance égale, on
𝝎𝟐 𝒏 𝒓 𝒁 𝑻
trouve le rapport suivant : = 𝟐= 𝟏= 𝟏= 𝟏
𝝎𝟏 𝒏𝟏 𝒓𝟐 𝒁𝟐 𝑻𝟐
𝑷 𝟑𝟎 × 𝑷
𝑪= =
𝝎 𝝅𝒏
2. Effort du contact :
Elle schématise l'action exercée par la roue 2 sur la roue 1. Elle est toujours portée par la
ligne de pression (inclinée de l'angle de pression α et passant par I, point de contact entre
cercles primitifs).
𝑭𝟐� = �𝑭𝑻 𝟐 + 𝑭𝒓 𝟐
𝟏
b) Effort tangentiel 𝑭𝑻 :
II est obtenu en projetant 𝑭𝟐� sur la tangente en I aux cercles primitifs. 𝑭𝑻 est à l'origine
𝟏
du couple transmis.
𝑭𝑻 = 𝑭𝟐� × 𝐜𝐨𝐬 𝜶 𝑪𝟏 = 𝑭𝑻 × 𝒓𝟏 𝑪𝟐 = 𝑭𝑻 × 𝒓𝟐
𝟏
𝑭𝑹 = 𝑭𝟐� × 𝐬𝐢𝐧 𝜶
𝟏
La dent est calculée en flexion comme une poutre encastrée soumise à l'effort F supposé
situé à son extrémité E (ou E'). F peut être remplacé par ses composantes FT et FR. Les effets
de FR beaucoup plus faibles sont négligés.
La résistance des matériaux (cours de flexion) montre que la contrainte de flexion est
maximale en I (ou I', racine de la dent) et qu'en ce point :
b = k . m : largeur de la dent
m : module
La méthode code ASME est employer simplement. C’est un outil très utile lors de la
conception car il permet d’évaluer rapidement de diamètre des arbres en utilisant une théorie
de limitation statique basée sur le cisaillement maximal. Le code ASME définit la contrainte
admissible comme étant la plus petite des deux valeurs suivantes :
*Recuit
𝟏
𝟓, 𝟏 𝟑
𝒅=� × ((𝑪𝒎 × 𝑴)𝟐 + (𝑪𝒕 × 𝑻)𝟐 )�
𝑺𝒑
• d : diamètre de l’arbre
• 𝐶𝑚 : facteur de charge, brusque ou léger, lié au moment
• 𝐶𝑡 : facteur de charge, brusque ou léger, lié à la torsion
Chargement 𝑪𝒎 𝑪𝒕
Arbre stationnaire
• Charge appliquée lentement 1 1
• Charge appliquée rapidement 1,5-2 1,5-2
Arbre de transmission ou de renvoi
• Charge lentement 1,5 1
• Chocs mineurs 1,5-2 1-1,5
• Chocs majeurs 2-3 1,5-3
η½ = 0.97 ∝ = 20° b1 = 15 mm b3 = 20 mm
Réponse vitesse.
𝑧1 𝑁2 𝑁1 . 𝑧1 1200.20
a) = → 𝑁2 = = = 400 𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛
𝑧2 𝑁1 𝑧2 60
→ N2 = N3 → N3 = 400 𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛
𝑧3 𝑁4 𝑁3 . 𝑧3 400.30
= → 𝑁4 = = = 160 𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛
𝑧4 𝑁3 𝑧4 75
Diamètre primitive.
roue 1 : d1 = m1 . z1 = 3 . 20 = 60 mm
roue 2 : d2 = m2 . z2 = 3 . 60 = 180 mm
roue 3 : d3 = m3 . z3 = 4 . 20 = 120 mm
roue 4 : d4 = m4 . z4 = 4 . 75 = 300 mm
Entraxe :
𝑑1 + 𝑑2 60+ 180
a1/2 = = = 120 𝑚𝑚
2 2
𝑑3 + 𝑑4 120+ 300
a3/4 = = = 210 𝑚𝑚
2 2
b) Coupe :
𝑃1
• P1 = C1 . ω 1 → C1 =
ω1
1000
→ C1 = = 7,96 𝑁 𝑚
125,6
ω𝑠 𝐶𝑚𝑜𝑡𝑒𝑢𝑟 ω2 𝐶1
• = η½ . → = η½ .
ω𝑒 𝐶𝑟𝑒𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡 ω1 𝐶2
ω1 .η1/2 .𝐶1
→ C2 = = 7,96 𝑁. 𝑚
ω2
2 𝜋 𝑁2 2 𝜋 .400
Or ω 2 = = = 41,8 𝑟 𝑑 /𝑠
60 60
ω3 .η3/4 .𝐶3
C4 =
ω4
2 𝜋 .𝑛4 2 𝜋 .160
Or ω4 = = = 16,75 𝑟 𝑑 /𝑠
60 60
c) Premier engrenage :
𝐶1 7,96
𝐹𝑇 = = = 265,3 𝑁
𝑀1 30.10−3
𝐶3 23,2
𝐹𝑇 = = = 386,6 𝑁
𝑀3 60.10−3
d) Premier engrenage :
𝐹𝑇 6
σ𝑚𝑎𝑥𝑖 = 𝑜𝑟 𝐾𝑉 =
𝑏1 .𝑚1 .𝑦1 .𝐾𝑉 6+ 𝑉
6
𝐾𝑉 = = 0,614
6 + 3,76
265,3
σ𝑚𝑎𝑥𝑖 = = 30 𝑁/𝑚𝑚2 (MPa)
15.3.0,32.0,614
Deuxième engrenage :
𝐹𝑇 6
σ𝑚𝑎𝑥𝑖 = 𝐾𝑉 =
𝑏3 . 𝑚3 . 𝑦3 . 𝐾𝑉 6+ 𝑉
386,6
σ𝑚𝑎𝑥𝑖 = = 19,17 𝑁/𝑚𝑚2 (MPa)
20.4.0,36.0,7
Arbre (a)
Plan XY Plan XZ
𝜀𝐹𝑥 = 0 𝜀𝐹𝑥 = 0
𝜀𝐹𝑦 = 𝑅𝐴𝑧 + 𝑅𝐶𝑧 − 𝐹𝑇 = 0 𝜀𝐹𝑧 = 0 → 𝑅𝐴𝑧 + 𝑅𝐶𝑧 − 𝐹𝑅 = 0
→ 𝑅𝐴𝑧 + 𝑅𝐶𝑧 = 265,3 𝑁 → 𝑅𝐴𝑧 + 𝑅𝐶𝑧 = 96,5
Coupure 1 Coupure 1
Coupure 2 Coupure 2
OU
Sp = 81 MPa Cm = 1,5 CT = 1
→ d= 0.031 m → d ≅ 31.81 mm
Arbre b
Plan XY Plan XZ
𝜀𝐹𝑥 = 0 𝜀𝐹𝑥 = 0
𝜀𝐹𝑦 = −𝐹𝑇(1) + 𝑅𝐴𝑌 + 𝑅𝐵𝑌 −𝐹𝑇(2) = 0 𝜀𝐹𝑧 = 0 → 𝐹𝑅(1) − 𝑅𝐴𝑧 − 𝑅𝐵𝑧 −𝐹𝑅(2) = 0
→ 𝑅𝐴𝑦 + 𝑅𝐵𝑌 = 651,9 𝑁 → 𝑅𝐴𝑧 + 𝑅𝐵𝑧 = 237,21 𝑁
𝜀𝑀� = 0 → 𝐹𝑇(1) . 0,0 + 𝑅𝐵𝑌 . 0,2−𝐹𝑇(2) . 0,25 = 0 𝜀𝑀� = 0 → 𝐹𝑅(1) . 0,05 + 𝑅𝐵𝑧 . 0,2−𝐹𝑅(2) . 0,25 = 0
𝐴 𝐴
→ 0,2 𝑅𝐵𝑦 = 83,38 → 0,2 𝑅𝐵𝑧 = 30,30
𝑅𝐵𝑦 𝑅𝐵𝑦 = 416,9 𝑁 𝑅𝐵𝑧 = 151,75 𝑁
→ 𝑅𝐴𝑦 = 235 𝑁 → 𝑅𝐴𝑧 = 85,46𝑁
Coupure 1 Coupure 1
0<x<0,05 0<x<0,05
Coupure 2 Coupure 2
0.05<x<0.25 0.05<x<0.25
Coupure 3 Coupure 3
Or Sp = 81 MPa Cm = 1,5 CT = 1
1
5,1 3
→ d= � 𝑥 ( (1,5 x 20,56)2 + (1.23,2)2 )�
81x(10)6
→ d= 0.045 m → d ≅ 45.43 mm
Arbre c
Plan XY Plan XZ
𝜀𝐹𝑥 = 0 𝜀𝐹𝑥 = 0
𝜀𝐹𝑦 = 0 → 𝑅𝐴𝑦 + 𝑅𝐶𝑦 − 𝐹𝑇 (2) = 0 𝜀𝐹𝑧 = 0 → 𝑅𝐴𝑧 + 𝑅𝐶𝑧 − 𝐹𝑅(2) = 0
→ 𝑅𝐴𝑦 + 𝑅𝐶𝑦 = 386,6 𝑁 → 𝑅𝐴𝑧 + 𝑅𝐶𝑧 = 140,71
𝜀𝑀� = 0 → − 𝐹𝑇 (2) . 0,1 + 𝑅𝐶𝑧 . 0,2 𝜀𝑀� = 0 → − 𝐹𝑅(2) . 0,1 + 𝑅𝐶𝑧 . 0,2
𝐴 𝐴
=0 =0
→ 0,2 𝑅𝐶𝑦 = 38,66 → 0,2 𝑅𝐶𝑧 = 14,071
𝑅𝐶𝑦 = 193,3 𝑁 𝑅𝐶𝑧 = 70,35 𝑁
→ 𝑅𝐴𝑦 = 193,3 𝑁 → 𝑅𝐴𝑧 = 70,35 𝑁
Coupure 1 Coupure 1
0<x<0,1 0<x<0,1
Coupure 2 Coupure 2
0,1<x<0,2
0,1<x<0,2
Or Sp = 81 MPa Cm = 1,5 CT = 1
→ d= 0.063 m → d ≅ 63.7 mm
Déformée statique
Déplacement
Le tableau nous montre que la verification par robot a été validé , et la structure est
stable c’est-à-dire , le diamètre adopté pour cette arbre est convenable .
En fin de compte, le résultat de l’évolution des engrenages pendant plus que 2000
ans, se voit clairement actuellement. On les trouve souvent dans chaque machine que se soit
en plastique pour des faibles puissances, ou en acier durci pour des puissances énormes. Et
comme on a vu dans ce rapport, un des facteurs qui favorise son utilisation c’est sa
normalisation.
En plus, on a montré comment les logiciels, dans notre cas Inventor, a rendu la
conception des engrenages une tache facile, en intégrant sur le système quelques paramètres,
il nous permet de concevoir les engrenages les plus avancés. Même, de nos jours, on a
recourt aux catalogues des compagnies qui ont des engrenages prêt a l’utilisation, ce qui les
rend très économiques car ils sont fabriqués en série.
Aussi, on a remarqué que pour accomplir l’objectif de réduction de vitesse, il fallait
utiliser des composants mécaniques secondaires comme les roulements. L’étude pourrait
encore porter le dimensionnement du bâti pour supporter ces forces, on peut même optimiser
sa masse en créant des trous convenablement . On peut trouver ce mécanisme couplé à un
moteur de 5hp pour une voiture de karting par exemple.
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