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LES OUTILS DE GOUVERNANCE

I -Décentralisation
La décentralisation territoriale vise, de manière générale, à transférer le
pouvoir de décision au niveau local afin de permettre aux collectivités
locales d'assurer une meilleure gouvernance de leurs affaires et de
rapproche le processus de décision aux citoyens. Depuis
l'indépendance, les autorités nationales algériennes tentent d'améliorer
progressivement les lois et les règlements relatifs à la gestion des
affaires locales, à travers, notamment, la démocratie participative et la
démocratie élective. Cette politique d'amélioration vise la promotion
et l'encouragement des actions de développement local, en particulier
la gouvernance locale, tout en cherchant d'établir un équilibre entre les
régions de l'Algérie qui dispose de la plus grande superficie en
Afrique avec de multiples ressources naturelles, ainsi qu'une
population qui avoisine les 40 millions d'habitants, dont plus de 70%
sont des jeunes. Malgré ces richesses exceptionnelles et ces dispositifs
juridiques, les progrès réalisés en matière de développement local
restent loin d'être satisfaisantes, en raison des problèmes d'ordre
administratifs, manageriels et politiques qui limitent la réalisation
d'une bonne gouvernance au niveau local. Le système administratif
algérien reste confronté au défi de la gouvernance des collectivités
territoriales, ce qui a souvent conduit à des conflits de compétence
entre la tutelle, les services déconcentrés de l'Etat et ses collectivités
locales. La critique et l'examen de la problématique de la gouvernance
locale en Algérie permet de dégager quelques réflexions sur la gestion
des collectivités territoriales, en vue d'améliorer l'efficacité et la
gestion des affaires locales par la valorisation des ressources
existantes et la participation des différents parties concernées à la
gestion des affaires publiques locales, selon les principes de
consultation et de partenariat.

II- Budget communal

— Le budget communal est l'état de prévisions des


recettes et des dépenses annuelles de la commune.
C'est un acte d'autorisation et d'administration qui
permet le fonctionnement des services communaux et
l'exécution du programme d'équipement et
d'investissement de la commune.
La forme et le contenu du budget communal sont fixés
par voie réglementaire.
— Un budget primitif est établi avant le début de
l'exercice. L'ajustement des dépenses et des recettes
est fait en cours d'exercice en fonction des résultats de
l'exercice précédent au moyen d’un budget
supplémentaire.
— Le budget communal comporte deux sections :
— la section de fonctionnement ;
— la section d'équipement et d’investissement.
Chaque section est divisée en recettes et en dépenses
obligatoirement équilibrées.
Un prélèvement sur les recettes de fonctionnement est
affecté à la couverture des dépenses d'équipement et
d'investissement.
Les conditions et les modalités d'application du présent
article sont fixées par voie réglementaire.

III -BUDGET DE L ETAT

Le budget de l’État peut être défini comme l’ensemble des


documents, votés par le Parlement, qui prévoient et autorisent les
ressources et les charges de l’État pour chaque année. C’est donc
un acte de prévision et d’autorisation annuelles de perception des
impôts et de dépense des deniers publics.

Le budget de l’État suit des règles précises de présentation et de vote.


Elles permettent de retracer, de manière lisible et sincère, l’intégralité
des recettes et des charges de l’État.

Pendant longtemps, les crédits étaient spécialisés par chapitre, en


fonction de leur nature. Depuis la loi organique relative aux lois de
finances (LOLF), ils sont spécialisés par programme, en fonction des
objectifs de politique publique auxquels ils contribuent.
Les lois de finances sont des actes juridiques et politiques. Leur
contenu ne se réduit pas à la description du budget de l’État. Elles
portent sur les emplois, l’information et le contrôle du Parlement sur
les finances publiques. Elles peuvent aussi comporter des recettes
directement affectées à des personnes morales autres que l’État

Outre le budget général, certains services de l’État dépendent pour


fonctionner de budgets annexes ("Contrôle et exploitation aériens",
"Publications officielles et information administrative"), ou de
comptes spéciaux (comptes d’affectation spéciale, comptes de
commerce, comptes d’opérations monétaires et comptes de concours
financiers).

IV - PARTENARIAT

La notion de partenarial prend une place de plus en plus import


ante dans la l i t t é r a ture sur le développement, et plus
particulièrement dans celle sur le développement local. Autrefois
associée au modèle social-démocrate de gestion des rapports sociaux
, la notion est réapparue avec force, dans les années 1980, aussi bien
dans le discours analytique que politique. Elle désigne une sorte de
n o u v e au contrat social qui semble s'établir entre les divers
acteurs sociaux, notamment entre les gouvernements, les
entreprises, les syndicats, les pouvoirs locaux et les mouvements
sociaux, et ce à l'échelle locale. Les conflits, qui marquaient jadis les
rapports entre ces acteurs de la société capitaliste, ont été
remplacés par des collaborations. D' a b o rd ponctuelles et
occasionnelles, ces c o l l a b o r a t i o ns o nt pris p r o g r e s s i v e
me nt un caractère i n s t i t u t i o n n e l, voire structurel. Réalisées
sous l'insigne de la «participation», ces collaborations ont pris une
tournure différente avec le temps: d' abord il a été question de
consultation, ensuite de concertation et ma i n t e n a nt de
partenariat.
Peu à peu, les divers acteurs se sont engagés autour d'opérations
conjointes, limitées à des espaces locaux, mais s étendues à une
large partie du spectre social. Ce contexte induit que la notion de
partenariat revêt une signification nouvelle, souvent décrite, mais
rarement explicitée.. Le résultat de cet examen est abordé en trois t
temps :

- la place du partenariat dans la dynamique sociale et,


particulièrement, dans la gestion des rapports sociaux. Pour cela,
l'analyse s'inspire du concept de régulation.

Ensuite, la deuxième partie permet de distinguer les diverses formes


de partenariat local afin de dégager leurs points de convergence et
leurs spécificités ainsi que de mieux circonscrire l'espace notionnel
que recouvre le partenariat.

La troisième partie porte sur les défis et les perspectives d'action


collective induits par les formes de partenariat, en regard de leurs
incidences sur les t h é o r i es et les p o l i t i q u es de d é v e l o p p e
m e n t.

LE PARTENARIAT EN ACTIONS LOCALES

Une nouvelle représentation des espaces sociaux et des approches


du développement est actuellement en gestation. En effet, les
territoires cons t i tuent des lieux de création de synergies positives
et dynamiques entre les producteurs, les décideurs locaux et les
citoyens; autour des territoires se configurent des réseaux de
collaboration et de partage qui contribuent à territorialiser les
rapports sociaux et économiques
V- DEVELOPPEMENT DES RESSOURCES LOCALES
le développement local, aussi appelé développement à la
base, est un processus utilisant les initiatives locales au niveau
des petites collectivités comme moteur du développement. Il est
prôné dans les pays en développement en complément des
mesures macroéconomique et des grands projets.

Cas des pays en développement


Dans les pays en développement, le développement local
repose sur des actions mobilisant les initiatives locales au
niveau des petites collectivités et des habitants eux-mêmes,
éventuellement avec une aide technique ou financière
extérieure. Exemples :

 mini-infrastructures : creusement d'un puits, installation de


cellules solaires pour alimenter un village, création d'une
école),
 mise en place de micro-coopératives ou d'associations
de microcrédit,
 initiative de certains habitants à titre personnel ou familial au
niveau d'exploitations agricoles, commerciales, artisanales,
tirant parti des ressources et du marché locaux et utilisant
des méthodes performantes.
En Afrique de l'Ouest, le développement local est défini comme
« un processus dynamique dans lequel les acteurs organisés et
mobilisés initient et mettent en œuvre des activités sur un
espace donné en vue de l’amélioration de leurs conditions de
vie »
Le développement locale repose essentiellement sur le
recensement et la valorisation des potentialités socio
culturelles et surtout économiques d un territoire
communal en d autre terme c’ est l’exploitation de ses
richesses en sol et en sous sol
Le développement local comporte un contenu qui est politique,
économique, social et environnemental. Il concerne plusieurs
acteurs que sont l’État, les élus locaux, les populations, les
organisations de la société civile, le secteur privé, les
partenaires techniques et financiers, etc. Il se met en œuvre à
travers des instruments tels que le plan communal de
développement, le plan régional de développement, les
schémas et fonds d’aménagement.
Le développement local se fonde sur des principes tels que la
contractualisation, le partenariat, le cofinancement, la
participation, la gouvernance locale, la maîtrise d’ouvrage
locale, l'ancrage territorial des entreprises.
VI -La STRATEGIE DE LOCALISATION DES ACTIVITES
La stratégie de localisation dépend généralement des études d
aménagement de territoire ; c est a travers des instruments
d’aménagement et d urbanisme qu on peut localiser les
équipements et les activités . Le choix de localisation obéit a
certains critères de faisabilité et de rentabilité et leur impact sur
le développement territorial et impact socio économique et
environnemental création de richesse de l’emploi et
préservation de l environnement
Les Principaux outils de localisation des activités partenariat et
des équipements sont le SCNAT SRAT PAW PDAU POS et
autres études spécifiques

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