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Le système bancaire est né vers 1800 avec la création de la banque de France. Puis vers 1850,
le crédit lyonnais, la société générale…
En 1865 on assiste à la création du chèque. A cette époque il y avait 2 types de banques :
-les banques de dépôt (opérations à cours terme)
-les banques d’affaires (spécialisées dans les entreprises)
C’est vers les années 1900, que l’on constate l’apparition des banques mutualistes (crédit
agricole, caisse d’épargne). En 1936, la banque de France est rattachée à l’état (nationalisée).
-Beaucoup de banques étaient nationalisée après la guerre, jusqu’en 1982. (36 banques
dépendaient de l’état. L’activité bancaire était règlementé par l’état.
-En 1966 démarrage de la libération des systèmes bancaires. A cette date, il y a eu un fort
développement des systèmes bancaires, on a allégé la tutelle de l’état. On a abolit
l’encadrement du crédit (il n’y avait plus de plafond pour accorder des crédits), on a supprimé
le contrôle des changes.
A quoi sert le CRBF : il établi les prescriptions générales applicables à tous les établissements
de crédit. Il est contrôlé par le ministère.
A quoi sert le CNC : il est chargé d’étudier les relations entre les établissements de crédit et
les clients.
A quoi sert la commission bancaire : - elle surveille la situation financière des établissements.
- elle veille au respect de la réglementation.
- elle sanctionne les infractions.
CRBF CEC
Comité de CNC Comité des Commission
réglementation Conseil établissements bancaire
bancaire et national de crédit
financière du crédit
Le système bancaire dépend d’une loi de 1984, la loi bancaire s’applique à tous les
établissements de crédit qui effectuent des opérations de banque c'est-à-dire l’épargne, et qui
prêtent de l’argent (crédit), gestion des moyens de paiement.
Des organismes ce sont spécialisés dans les prêts immobiliers : d’un coté on a
les particulier, de l’autre nous avons les promoteurs immobiliers.
BDPME : banque de développement des PME : son but est d’aider les
entreprises à se développer.
Banque de France :
C’est la banque des banques. Elle prête aux autres banques. Outil à disposition de l’état. Elle
sert à définir la politique monétaire et encadrer le crédit. Elle décide des taux d’intérêts. La
banque de France a perdu de son prestige à cause de la BCE.
Moyen :
Il dispose des on capital propre versé par les cotisations de chaque état. (Pour la France 6%),
il dispose aussi de la faculté d’emprunter auprès des pays membres. Il aide surtout les pays en
voie de développement.
En Belgique :
Banque de dépôts, caisse d’épargne et des banques spécialisées vers des secteurs d’activité.
En Italie :
Système le plus règlementé en Europe, mais la ou il a le plus d’établissement donc pas de
grandes banques.
En Espagne :
Banque commerciales et caisses d’épargne, banque spécialisée en crédit hypothécaire. La
caisse d’épargne est très importante chez eux. Il est très porté également sur l’assurance.
Dans un futur proche il va y avoir des rapprochements pour reconstituer le bilan, pour des
raisons technologiques.
Les bienfaits d’une restructuration bancaire : fonds propres plus élevés, solidité.
Chapitre 2 : Les métiers des banques.
Le premier métier d’une banque est de servir d’intermédiaire entre des fournisseurs
(d’argent) et des clients. (Dépots)
Fournisseurs
Les entreprises dès qu’elles ont un surplus de trésorerie font des certificats de dépôts (CDD)
ou comptes a terme (CAT), l’entreprise met à disposition de la banque une somme d’argent
pour une durée déterminée à un taux précisé par la banque. Pas très stable. CDD>150000€
Les banques qui prêtent le plus sont les caisses d’épargne et les banques mutualistes. Elles ont
beaucoup d’argent qui provient des ménages.
L’argent des banques commerciales vient des entreprises (CDD CAT).
Attention les comptes courant ne sont pas rémunérés, très avantageux pour les banques.
Distinction de la part des particuliers et de la part des entreprises : tendance à prêter plus aux
entreprises qu’aux particuliers.
En terme de marketing, on créer le besoin de crédit auprès des gens. Le crédit se développe
beaucoup plus vite que les ressources. Ça c’est amplifié ces dernières années à cause de la
concurrence. Les marges des banques chutes (en crédit), le crédit est risqué, risque de
provisions. Au final le crédit pour les banques devient une activité très dangereuse et
coûteuse. Ex : des américains avec l’immobilier.
En France on travail beaucoup à taux fixe. En moyenne en France, on ne peut pas s’endetter à
35 % de ses revenus.
Crédit à taux fixe : le taux reste le même pendant toute la durée du crédit. Problème lors
de divorce, perte d’emploi, maladie.
Crédit à taux variable : Intéressant sur une courte période. Le taux varie en général au
trimestre, mais on peut l’étudier quotidiennement mais ça serait trop fastidieux.
Caper un taux : taux variable jusqu’à une certaine limite. On créer un taux plancher et un taux
plafond.
Le découvert
Crédit très souple a bien négocier avec le banquier. C’est un produit très rentable pour les
banques. Il dépend de la situation financière de la personne, et d’éventuels garants.
Il fonctionne de la façon suivante : on paie des agios étudies par exemple sur la moyenne d’un
trimestre dans la limite du montant fixé. Par contre si on dépasse le seuil fixé on paye le prix
fort. Il peut être doublement dangereux si on dépasse trop régulièrement sans prévenir le
banquier, et par exemple si l’on fait un chèque il y a un risque d’être interdit bancaire. Les
deux parties sont gagnantes.
Le banquier peut accorder jusqu’à 80% des revenus en découvert à condition que la situation
des personnes soit stable et que ces personnes remboursent ce découvert chaque mois et
régulièrement. Si ces personnes n’arrivent pas à rembourser chaque mois et qu’elles
s’enfoncent de plus en plus, c’est des personnes qui vivent au dessus de leurs moyens.
Le crédit à la consommation
On a une somme à disposition puis on utilise cette somme à la carte. C’est un crédit en
réserve. Par exemple le crédit revolving pas très développé mais c’est le crédit d’avenir. Il
peut porter plein de noms : crédit voyage, crédit voiture…
Le crédit de consommation classique : crédit attaché à un objet lorsqu’on en a besoin dans
l’immédiat.
Le danger des crédits à la consommation est que les gens perdent de vue les crédits qu’ils ont
fait a cause de leur facilité d’obtention, et deviennent parfois surendettés. Il est d’une grande
souplesse.
Pour les banques c’est un crédit moins dangereux car le banquier à une grande visibilité sur
l’avenir du ménage.
Le découvert
Les entreprises comme Auchan, carrefour n’ont pas besoin de découvert car les clients payent
au comptant. Par contre les entreprises de production ont besoins de découvert car elles
doivent avancer de l’argent pour payer la main d’œuvre, les matériaux et le client ne paiera
qu’à terme de la prestation.
Les entreprises saisonnières (marchant de vin, marchant de jouets…) ont besoin de découvert
car les entreprises de jouets par exemple vendent leurs jouet à la période de noël donc en
attendant il faut payer des coûts de stockage…La rentrée d’argent se fera que pendant la
période de noël.
Très bon clignotement pour le banquier d’avoir un aperçu du bon fonctionnement de
l’entreprise. Beaucoup de vertu et aide les entreprises. Il sert surtout pour le besoin de fond de
roulement
Les banques ont développés une direction du crédit très compétente. Dans une banque un
banquier ne peut pas accorder tous les crédits qu’il veut. Un banquier est limité le montant des
crédits à accorder. Son supérieur hiérarchique aura une limite supérieure. Plus le risque est
élevé et plus le dossier est gros, plus il faut que ça monte au comité de direction.
Il y a des compétences et des règles d’octroi de crédit à respecter. La notion de risque est très
importante en banque et c’est pourquoi on ne décide pas tout seul. En banque on peut risquer
ça place si on accorde un crédit sans respecter ces règles d’octroi. Le cash flow (ou capacité
d’autofinancement) pour le banquier est très important, c’est la capacité de l’entreprise à
rembourser ses crédit.
Les sources des revenus de la banque sont multiples et proviennent notamment de leur
principale activité mais aussi de petits services qu’elle rend.
Le secret bancaire
Le secret bancaire s’applique à tous fait connu du banquier en raison des relations qu’il a avec
son client. (ex : opérations courantes, montages financiers, flux enregistrés…) Il s’applique
également au prospect et aux anciens clients. En quelque sorte cela s’applique au ancien,
actuel et futur client. Le banquier est tenu au secret meme s’il n’exerce plus l’activité de
banquier.
Autre cas de figure : le client peut intervenir pour lever le secret puisque ce n’est qu’un secret
relatif. Dans le cas de quelqu'un qui est mandataire d’un compte par le biais de la procuration.
Cela peut arriver dans le cas d’une caution. La banque peut etre amenée à divulguer ce secret
dans certains cas au conjoint du client, ce secret peut etre également révélé en cas de divorce
dans le cadre d’une séparation pour voir s’il n’y a pas d’argent qui a été détourné.
Dans le cadre d’une société, le président, l’administrateur judiciaire peut consulter les
comptes, le commissaire aux comptes peut également recueillir toute les opérations de la
société. Parfois les créanciers d’une personne ou d’une société peuvent avoir droit à la levée
du secret bancaire. Exemple d’une saisie attribution (souvent réalisé par le fisc, on bloque
l’argent d’un compte et il sera destiné au paiement des dettes). Le banquier peut tout
divulguer lors de procédures pénales.
La déontologie
l’obligation d’information des clients avec clarté : c'est-à-dire qu’au moment ou l’on
fait une opération le banquier doit bien nous informé des risques encourus, aussi biens
les avantages que les inconvénients.
Eviter les conflits d’intérêts : Il ne faut pas privilégier un client à la place d’un autre.
Respecter les clients de la meme façon
Le premier risque est de créer ce qu’on appelle une entité financière dont la finalité est
d’avoir recours à des techniques de vente agressive qui va tenter de vendre des
montages financiers à des clients non avertis. Ex : on vend des produits
d’investissement exotiques (à l’arraché) on annonce des rentabilité élevées à des client
qui ne sont pas forcément au courant des risques elevés.
La diffusion d’information falsifiée (ex : pour manipuler les cours d’un titre).Divulgué
une inforamtion erronée sur la vie d’une société ou d’un dirigeant.
Gérer frauduleusement un portefeuille. (Ex : un tradeur qui passe des opérations pour
le compte des clients ainsi que pour lui, et il peut avoir tendance a garder les bonnes
opérations pour lui et reporter les mauvaises sur ses clients).
La mauvaise foie.
Comment la banque doit s’organiser pour eviter les disfonctionnement au niveau des
déontologies ?
Elle a d’abord organisé la séparation des taches (éviter que les pouvoirs soient concentrés en
une seule mains). Il y a beaucoup de contrôle dans le sens contrôle comptable, audit… Il y a
un accès aux informations sensibles qu’à certaines personnes.
Le blanchiment d’argent
Le tracfin est une loi de 1990 relative au blanchiment d’argent provenant principalement du
trafic se stupéfiant ou des origines criminelles. Traitement des renseignements et de l’action
contre le circuit financier clandestin.
Comment on procède ?
Chaque établissement bancaire nomme un monsieur « Tracfin ».
Le placement pure est simple, on convertis des sommes d’argent issues du trafic sous
d’autres formes (devises, flux électroniques).
Les paradis fiscaux, on crée des sociétés écrans qui facturent « du vent ».
L’intégration par des circuits légaux (des investisseurs) des sommes moyennes, ce qui rend la
détection du blanchiment d’argent beaucoup plus difficile.
Les mouvements sur le compte : les mouvement doivent etre en accord avec la situation et le
patrimoine du client.
Lors d’une opération importante, on peut demander quel est le bénéficiaire des fonds et quel
est l’objet de la transaction. Egalement s’il on fait des opération sur l’or, il faut quand meme
lui demander son adresse.
Toujours etre vigilent et demander des justificatifs lors de grosses transactions.
Le premier risque est au niveau du crédit. Le banquier n’a pas d’obligation légale d’accorder
un crédit.
On n’est pas obligé d’ouvrir un compte bancaire mais il devient obligatoire dans le cadre
d’une procédure judiciaire d’entreprise, ou dans le cadre d’une commission de
surendettement. Le banquier est tenu d’accorder le crédit promis. Par contre le client a la
liberté de l’utiliser ou pas. Le droit au crédit fait parti du patrimoine des clients.
Si le banquier refuse de nous accorder un crédit qu’il nous avait accordé auparavant, il n’a pas
le droit et il s’agit de rupture abusive.
L’idéal pour un banquier est de mettre par écrit les concours accordés et ainsi bien clarifier la
situation dès le départ.
Quand est ce que l’on peut dénoncer un concours dans le cadre d’une procédure collective ?
On va par lettre recommandée, lui dire qu’on a plus convenance de lui accorder un tel crédit
avec un délai de 60 jours pour régulariser.
Tant que l’on paye un crédit il n’a pas le droit de faire jouer quoi que ce soit.
Loi Scrivener 2 pour les prets immobiliers, le banquier nous fait des offres de prets qui sont
acceptable à 11 jours minimum et 30 jours maximum. On doit attendre 11 jours avant de
donner une réponse au banquier pour laisser le temps au client d’analyser la situation dans
laquelle il s’aventure.