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Les structures des coques et voiles minces

1- Généralités:

• Les voiles minces sont des structures spatiales


dont l'épaisseur est faible par rapport aux deux
autres dimensions

• Le rapport épaisseur/portée est inférieure à 1/100

• Ce sont des constructions légères (faibles besoins


en matériaux.

• La complexité de ce type de constructions et le


coût de réalisation, les calculs, et le coffrage .
1- Généralités:

• Les voiles minces permettent de réaliser des structures spatiales de grandes dimensions
sans appuis intermédiaires avec des formes complexes
1- Généralités:

• Même si l’on peut trouver quelques constructions d’avant les années 1920 qui pourraient
peut-être entrer dans cette définition, il est généralement admis que l’aventure
constructive des voiles minces en béton armé commence au début des années 1920 en
s’accompagnant de développements de modèles mathématiques spécifiques d’analyse du
comportement structural pour permettre un dimensionnement rationnel.

• Leur rapide expansion dans le domaine de construction et de l’architecture est associée


à des nombreux concepteurs tels que E. Torroja, F. Candela, P.L. Nervi et N.
Esquillan….etc.
2- Les coques minces:

• Les coques minces appartiennent à la famille des surfaces structurales qui comprend les
membranes, les surfaces plissées.

• C’est un système porteur déployant une surface à simple ou double courbure, formé d’un
matériau spécialement résistant aux forces de traction et compression

• Les coques minces se caractérisent par une très bonne capacité portante.

• Leurs qualités ont ainsi déjà été éprouvées dans la nature (coquillages, coquilles…) et
résident principalement dans leur forme qui découle en toute logique des efforts qu’elles
doivent supporter.
Les coquilles de Reims , université de Reims, France.
2- Les coques minces:

• La morphologie de coque apparaît très abondamment dans le milieu naturel.

• Sans doute la nature cherche-t-elle à minimiser la quantité de matière.

• En effet, si l’on compare la déformation globale d’une feuille souple en porte-à-faux


sur une arête perpendiculaire à cette même feuille appuyée sur une arête courbe ou
en V, on constate un phénomène remarquable : dans le deuxième cas, la déformation
a pratiquement disparu ; la feuille ne plie plus sous son poids propre.

• Plus généralement le pli apporte de la raideur en compression, en flexion, pour des


éléments 1D ou des surfaces.
2- Les coques minces:

• La morphologie de coque présente donc une très bonne solution, en terme d’efficacité
mécanique, vis-à-vis des charges réparties telles que le poids propre ou les surcharges
climatiques, principales actions sur les constructions.
• Dans l’histoire de l’architecture, la voûte cylindrique allongée se trouve utilisée depuis
plus de 4 000 ans chez les Egyptiens.

• Cependant, il est faux de considérer les voûtes cylindriques


appuyées sur des murs ou des colonnades, comme des morphologies
fonctionnant en coque. Il s’agit dans ces cas de statique d’arcs
juxtaposés
2- Les coques minces:

• Le phénomène de tenue en coque apparaît lorsque l’on supprime murs et colonnades en ne


retenant des appuis que les tympans d’extrémités des voûtes et des poteaux.
3- Types des coques :

• Les coques peuvent être classées selon:


- La forme
- Les matériaux de constructions utilisés
Selon les matériaux de
construction

Selon la forme
Bois
Aluminium

Simple Coques de
courbure forme libre
Acier

Matériaux
composites Double
Dômes
courbure
Béton Les voûtes
armé cylindriques
3- Types des coques :

3-1 selon la forme:

Simple courbure :

• Courbure sur un axe linéaire et faisant partie d’un cylindre ou d’un cône

Voute en berceau Conoïde


3- Types des coques :

double courbure :

• Fait partie d'une sphère ou d'un hyperbolique de révolution

Hyperboloïde paraboloïde Voute en berceau


3- Types des coques :

Les voûtes cylindriques:

• Ils utilisent la forme de l'arc pour réduire les contraintes et les épaisseurs dans la
direction transversale.

court coque Simple coque

Le rayon est supérieur par rapport à


la longueur
3- Types des coques :

Les dômes de révolutions:

• Un dôme est une structure spatiale couvrant une zone plus ou moins carrée ou circulaire.
• L'exemple le plus connu est le dôme de la révolution, et c'est l'une des premières
structures de coque
3- Types des coques :

Les dômes pliés:

• Dans ce cas, Les dômes peuvent être construits avec de petits angles entre les plaques ou
avec de grands angles entre les plaques et l'action structurale peut être
considérablement différente pour chaque type.
3- Types des coques :

Les coques de forme libre:

• Les coques peuvent adopter une forme totalement libre qui ne correspond a aucune figure
usuelle
• La construction devient alors véritablement organique
4- Combinaison de coques :

• Cette technique est très utile pour diversifier les formes


• Le nombre de combinaisons est pratiquement illimité.

Dôme et voute en berceau plaque pliée et voûte en berceau


5- Exemples :

Salle de sport par Pier Luigi Nervi, Rome (1957)

• Forme : dôme
• Le dôme est soutenu sur les bords par un
cercle de 36 poutres inclinées ayant chacune
la forme d'un «Y».
• Les poutres sont liées à une autre poutre
circulaire

• Les éléments de la toiture sont soutenus par des nervures de béton en courbe
légères.
• Ce dôme est trois fois plus large que haut, avec un diamètre de 60 mètres au niveau
du cercle au-dessus des montants. La hauteur de l'arc est de 21 m.
Salle de sport Palazzetto par Pier Luigi Nervi, Rome (1957)
L’opéra de Sydney, par Jørn Oberg Utzon, Australie (1973)

• Sa forme et sa structure originales lui confèrent sa


notoriété. La structure s'organise en deux séries de
trois grands coquillages qui se recouvrent
partiellement.
• Les coques de la toiture sont obtenues à partir de
quarts d’une unique sphère d’un diamètre de 75
mètres, soutenues par des nervures en béton
courbées,
• L'opéra (longueur 183 mètres, largeur 120 mètres,
superficie 1,8 hectare) est supporté par
580 piliers de béton qui s'enfoncent jusqu'à
25 mètres sous le niveau de la mer.
Centre de congrès international de Putrajaya, Malaisie, 2001
L'Oceanogràfic par Félix Candela, Valence, (2002)

• Forme : paraboloïde hyperbolique

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