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TP 1: Initiation au logiciel Matlab

Matlab (MatrixLaboratory) est un langage de programmation de haut niveau destiné au


calcul scientifique. Il permet d’effectuer des calculs numériques complexes particulièrement
utiles dans le domaine de l’ingénierie. Il propose généralement la résolution numérique d’un
grand nombre de problèmes mathématiques classiques, du plus grand intérêt pour les
ingénieurs et les chercheurs. On le trouve dans de nombreuses applications on peut citer :

- calcul numérique et mathématique,

-développement d’algorithmes,

-modélisation et simulation,

-analyse et visualisation de données,

-création de graphiques scientifiques,

-création d’application avec interfaces utilisateurs.

Il existe un grand nombre de toolboxes, familles de fonctions étendant les fonctions de


base de Matlab à un certain type de problème. On trouve ainsi des toolboxes dans les
domaines du traitement du signal, de la commande des systèmes, des réseaux de neurones, de
la logique floue, des ondelettes, de la simulation, etc…

Notez que MATLAB est un logiciel auto documenté ; des informations relatives à une
commande donnée peuvent être obtenues à l’écran en composant help, suivi du nom de la
commande (toutes les commandes sont en minuscules et en anglais).

1) But de TP
Ce TP doit permettre à tout étudiant de maîtriser l’environnement du logiciel de manière à
pouvoir travailler de manière autonome.

2) Instructions élémentaires utilisées dans MATLAB

2.1) Manipulations de variables

Comme dans les autres langages de programmation, Matlab permet de définir des
données variables. Les variables sont définies au fur et à mesure que l’on donne leurs noms et
leurs expressions mathématiques ou leurs valeurs numériques. Mais il est inutile de déclarer

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préalablement le type et la dimension de la variable que l’on manipule, même pour les
tableaux, il suffit simplement d’assigner une valeur au nom de la Variable qui doit être
commencé par une lettre avec l’instruction « = ».

Attention, Matlab fait la différence entre la majuscule et la minuscule.

Notes :
 Tous les résultats des calculs effectués sont affichés à l’écran; en ajoutant un
point-virgule à la fin d’une commande, on annule l’affichage automatique du
résultat. Pour faire apparaître une valeur à l’écran, il suffit de composer
seulement son nom.
 Plusieurs commandes par ligne : séparées par < ; > ou <, > :

x = pi/2 ; y = sin (x), d=x+y ;

2.2) Commandes générales

>> clear all % Efface tous les variables gardées en mémoire

>> clc % Efface l’écran (fenêtre) de MATLAB

>> who% affiche le nom des variables actives.

>> % écrire commentaires

>>whist % affiche le nom, le type et les dimensions des variables

2.3) Matrices et vecteurs

 Vecteurs

Un vecteur ligne se déclare entre crochets en séparant les éléments avec des virgules
ou des espaces.

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> > v =[ 5 , 2-j , 1 3 ,4 +i ] ;

Remarque i et j sont complexe

Un vecteur-ligne

Un vecteur-colonne peut être introduit en remplaçant les virgules par des points-
virgules ou des retours de chariot. L’accès aux composantes d’un vecteur s’effectue
directement par des commandes du genre :

> > v (3) ;

Remarque dans MATLAB, les indices des matrices et vecteurs doivent être des entiers
positifs (L’indice zéro n’est donc pas plus admis que les indices négatifs).

Les chaînes de caractères se manipulent comme des vecteurs. Elles sont déclarées avec
des guillemets simples ’

>> s=’Hello’

s=

Hello

>> s(2)

ans =

 L’opérateur d’énumération < : >

Pas à pas, incrément :

> > x = 0.5 : 0.1 : 0.85

x = 0.5 0.6 0.7 0.8

Incrémentation par défaut : 1

>>x=1:5

x=12345

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 Matrices

Une matrice peut être construite de différentes manières :

> > m=[ 5 , 2 , 1 3 , 4 ; 6 , 8 , 3 , 1 0 ; 0 , 1 , 2 0 , 9 ] ;

Ou encore, ayant défini préalablement les vecteurs-ligne v1, v2 et v3 :

> > v1 =[ 5 , 2 , 1 3 , 4 ] ;

> > v2 =[ 6 , 8 , 3 , 1 0 ] ;

> > v3 =[ 0 , 1 , 2 0 , 9 ] ;

> > m=[v1 ; v2 ; v3 ] ;

L’accès à un élément de la matrice s’effectue par :

> > m( 2 , 4 ) ;

Le remplacement de 2 par : (deux points) permet d’obtenir toute la colonne 4 :

> > m( : , 4 ) ;

De même, l’affichage d’une sous-matrice s’obtient par :

> > m( 2 : 3 , 2 : 4 ) ;

L’accès aux colonnes 2 et 4 de la matrice m se réalise comme suit :

> > m( : , [ 2 , 4 ] ) ;

Parmi les opérations matricielles qui ont une certaine importance pratique, signalons
l’opérateur de transposition.

> > m .’ , size(m), length(m) ;

Pour savoir plus sur les opérateurs et les caractères spéciaux taper

> > help ops

 Construction de matrices particulières

Les routines ones et zeros permettent de construire des matrices dont tous les éléments
sont égaux à 1 respectivement à 0. Voir également eye (matrice identité), rand (matrice
formée de composantes aléatoires entre 0 et 1)

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3) Graphisme

MATLAB est un outil très puissant et très convivial pour la gestion des graphiques,
que ce soit en une dimension, en deux dimensions ou en trois dimensions.

Soient x et y deux listes (ou deux vecteurs) de même longueur. La commande plot (x,
y) trace dans la fenêtre active le graphe de y en fonction x. En fait le graphe est obtenu en
joignant par de petits segments de droite les points de coordonnées (x (k), y (k)) pour (1 ≤ k ≤
length (x)). Lorsqu’il n’y a pas de fenêtre active, MATLAB crée automatiquement une
nouvelle fenêtre. Il est possible de choisir le style et la couleur des lignes avec la commande
plot : plot (x, y,' color_style_marker').

Plusieurs courbes peuvent être affichées sur le même graphique de la façon suivante :
plot (x1,y1,x2,y2,x3,y3).

Les commandes xlabel, ylabel, title, permettent de commenter les axes x, y, de placer
un titre au graphique.

Exemple :

>>x=0:0.1:2*pi;

>> plot(x,sin(x),’b-o’,x,cos(x),’m--+’); % Le graphe de sinus et de cosinus

>> %axis([0 2*pi -1.1 1.1]); title(’Le titre du graphique’);

>> xlabel(’L’axe des x’); ylabel(’L’axe des y’);

>> legend(’sinus’,’cosinus’);

Ces commandes donnent comme résultat:

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Pour connaître les différentes possibilités de tracé, tapez help plot

On aurait aussi pu tracer ce graphique avec les commandes:

>> clf % on efface et réinitialise l’environ graphique

>> plot(x,sin(x),’b-o’); % un premier graphique

>> hold on % La commande hold évite que le premier graphique soit écrasé par le
deuxième

>> plot(x,cos(x),’m--+’); % on superpose un deuxième graphique

Pour tracer de plusieurs graphes dans la même fenêtre, on utilise la commande


subplot.

Subplot (a, b, c) permet de diviser la fenêtre en a x b, et à la prochaine instruction plot,


le graphe sera tracé à l’emplacement n° c. À titre d’exemple, taper:

x =0:0. 1:10;

y1 =sin (x);

y2=cos (x);

y3=sqrt (x);% racine de x

subplots (311) % subdivise l’écran en 3 lignes et une colonne, dans la première

Plot (x,y1) % on trace y1

grid % trace des lignes de référence sur le graphique.

Subplot (312);% dans la deuxième colonne on

plot (x,y2);grid % trace y2

subplot (313) % dans la troisième colonne on

plot (x,y3);grid % trace y3

On aura comme résultat :

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Noter

Pour une échelle logarithmique, on utilisera les commandes :

semilogx (X, Y),

semilogy (X, Y) ou

loglog (X, Y).

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