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La banque a-t-elle
une politique de
crédits
formalisée ?
La politique de
crédits et-elle
clairement
définie ?
La politique de
crédit est-elle
conforme à la
réglementation en
vigueur ?
Y a-t-il un suivi de
la conformité
entre la politique
de crédit et la
règlementation en
vigueur ?
Le crédit annuel
octroyé est-il
conforme à la
politique de crédit
élaborée ?
La direction
générale fixe t-elle
des objectifs
généraux en
terme de :
-Limite
d’autorisation de
crédits
-de garanties
-de nature de
crédits
Le service crédit
s’assure t-il que
les prétendants
aux crédits
satisfont aux
conditions définies
dans la politique
de crédit ?
Y-a-t-il un suivi de
la conformité de la
politique crédit sur
les dossiers de
crédits ?
Objectifs du contrôle : s’assurer que les crédits octroyés sont autorisés par les
personnes habilitées
L’autorisation de
crédit indique-t-
elle clairement :
-la nature du
concours
-les montants
-les garanties et
leurs échéances
-la date de validité
L’accord de crédit
relève t-il de
plusieurs
personnes ? si oui
combien ?
Existe-t-il un
contrôle sur
l’existence d’un
dossier et des
garanties avant le
déblocage du
crédit ?
Objectifs du contrôle : s’assurer du traitement efficace des impayés
Quelle est la
politique générale
de l’établissement
en matière de
passage des
créances en
créances
douteuses ?
Quelle est la
politique générale
de l’entité en
matière de
passage des
créances
douteuses en
contentieux ?
Existe-t-il un
service chargé du
suivi des dossiers
contentieux ?
Comment sont
conservés les
originaux des
contrats et des
garanties ?
Existe-il un délai
de traitement des
dossiers crédit ?
Les demandes de
crédits reçues
font-elles l’objet
d’un
enregistrement
systématique ?
Les éléments
constitutifs des
dossiers de crédits
sont-ils clairement
définis ?
Sur quel critère
s’appui le service
crédit pour l’étude
des dossiers ?
Existe-t-il un
contrôle de
conformité entre
le crédit octroyé et
la politique de
crédit ?
Avez-vous une
base de données
des dossiers
crédits ?
Objectif du contrôle : s’assurer de l’étude et du suivi du risque dans le processus
Existe-t-il un
service de suivi et
risque ?
Comment le
service suivi et
risque détecte t-il
les dossiers
préoccupants ?
Existe-t-il un état
de suivi auxiliaire
régulièrement mis
à jour pour les
abandons de
crédits ?
Existe-t-il un
système de suivi
d’étude et de
montage de
dossier crédit ?
Existe-t-il un suivi
de l’application du
processus d’octroi
de crédit ?
Les participants
sont –ils formés à
l’application du
processus ?
Existe-il un délai
dans le processus
d’octroi de
crédits ?
Tableaux :
Identification des risques liés au processus d’octroi de crédit
Les figures :
L’organigramme de la structure
Le modèle d’analyse
Prise de connaissance
du cycle à auditer
Préparation
Formalisation du
processus d’octroi de
crédits
Identification des
risques
Découpage en - Tableau des
sous-processus risques
- Narration
- Questionnaire de
contrôle interne
- Grille de
Evaluation du dispositif séparation des
de contrôle interne taches
- Tests de
Vérification du des
(par la gestion
conformité
fonctionnement
engagements +des des - Tableau des
Evaluation du Identification des
procédures
encours sains+ le forces et
dispositif de dispositifs de contrôle
dispositif de faiblesses FRAP
contrôle interne interne
surveillance des - Test de
Les risques attachés aux activités de crédit
L’audit des grands réseaux bancaires constitue un des domaines les plus
complexes
dans l’audit des banques du fait :
– des risques potentiels élevés très dépendants des facteurs économiques
externes
et difficilement mesurables en instantané (notamment risque de contrepartie),
– d’une volumétrie généralement considérable qui rend insuffisante l’approche
traditionnelle fondée sur la revue des stocks ;
– d’un éloignement géographique entre les Front – Offices, Back – Offices et le
siège qui oblige à un contrôle interne très structurant et à un dispositif de
pilotage
et filtrage de l’information complexe ;
– d’un cadre contractuel difficile à appréhender dans sa globalité (nature et
tarification
de l’offre commerciale, prestations internes, gestion des partenariats).
2.1 Le risque de contrepartie
Les risques de crédit ou contrepartie sont liés à la détérioration de la situation de
l’emprunteur ou de la valeur des garanties obtenues par l’établissement
entraînant le
non-remboursement partiel ou total de la créance (et par assimilation, lorsque
l’établissement est appelé en garantie au titre d’engagements donnés). Ces
risques peuvent
être intensifiés par la situation de certains marchés ou secteurs d’activité mais
aussi par la politique d’octroi et de diversification des encours retenue par
l’établissement.
2.2 Le risque pays
Le risque pays concerne les créances ou engagements hors bilan assimilés sur
des
débiteurs privés ou publics résidant dans des pays dont la situation financière
peut
justifier la constitution de provisions, notamment le rééchelonnement de la dette
dans un cadre multilatéral ou l’interruption des paiements au titre de leur
endettement.
Ainsi, à la différence du risque de contrepartie, l’incapacité des débiteurs à faire
face à leurs engagements est hors de cause, le risque pays reposant sur
l’incapacité
de transfert des sommes correspondantes et sur l’absence de respect de ses
obligations
de la part du pays où se trouvent les emprunteurs.
2.3 Le risque opérationnel
Les risques opérationnels découlent des insuffisances des procédures d’octroi de
crédits ou de leur suivi administratif, notamment la perte d’informations, la
mauvaise
conservation des pièces juridiques nécessaires au recouvrement des encours
ou le suivi des échéances des garanties. Les risques surviennent à la suite de
défaillances humaines ou techniques. L’objectif de la maîtrise du risque
opérationnel
pour l’établissement de crédit est d’optimiser le temps de réaction face à des
événements exceptionnels mais générateurs de pertes considérables.
3 Les zones de risques
Les principales zones de risque devant attirer l’attention de l’auditeur sont :
– les procédures d’engagement et d’octroi des prêts permettent à l’établissement
de
garantir l’adéquation entre les concours octroyés et les moyens et la surface
financière de l’établissement, ses objectifs (clientèle cible, marché etc.). Ces
procédures doivent respecter la réglementation prudentielle. Le rôle du contrôle
interne est de s’assurer que le niveau de prise de risque est compatible avec la
politique de risques définie par l’établissement ;
– les procédures d’identification des créances compromises et de leur
déclassement
en créances douteuses. En particulier, les systèmes de gestion doivent permettre
un déclassement automatique des échéances impayées supérieures à trois mois
(6 mois pour les crédits immobiliers et 9 mois pour les concours aux collectivités
locales) et un provisionnement systématique des intérêts rattachés.