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INTRODUCTION AU THIEBISSABA
OIIOOIOOOIIOOIOIIIOIIOOOOOIIII
A– Pourquoi en parler maintenant et pourquoi le Thié ?
Sa force réside dans sa rapidité d’action et de son efficacité qui est redoutable.
Une bonne recette de Thié, bien pratiquée, réussit toujours à 99,9999%, raison pour laquelle,
si on n’a pas une base solide de connaissance et de foi, on a tendance à remettre en cause
notre foi et à écarter l’intervention divine dans nos actions.
C’est comme si le Thiébissaba n’est pas une prière adressée à Dieu, mais une injonction faite
aux esprits afin d’exécuter les actions demandées. En y réfléchissant de très près, la pratique
semble être un ordre donné aux esprits d’exécuter des actions et non une prière même si
parfois ce sont des formules tirées du coran qui sont utilisées dans le procédé.
Le nombre de jour qu’un marabout consacre son temps pour faire des zikres et prier pour la
résolution d’un problème, le Thié le réalise en quelques secondes, heures ou jours. Seulement
les bienfaits que l’on obtient en faisant des prières et des zikres pour la résolution d’un
problème valent mieux la pratique du Thié.
En priant ou en faisant des zikres, on est entrain d’adorer Dieu par ses beaux noms et attributs.
Il est plus méritant de faires des prières et des zikres car on gagne deux fois plus que la
pratique du Thié.
Le monde étant ce qu’il est maintenant, l’homme n’a plus le temps de passer des heures ou
des jours de prières comme le faisaient les anciens. Voilà pourquoi la pratique du Thié
commence à se développer et à être demandée par les marabouts eux-mêmes.
La pratique du Thié ou du moins certaines pratiques nous donnent l’impression d’adorer des
esprits donc à la limite mécréante car les procédés musulmans et animistes sont trop mélangés
de nos jours à cause du brassage des cultures et des pratiques.
Ceux qui ont un bon sens et un recul, pourront faire la distinction et éviter certaines dérives
car il y’a des risques de dérive dans toute pratique occulte. C’est au pratiquant de faire la part
des choses.
B– THIEBISSABA:
-Le thiébissaba est un mot bambara, qui désigne trente hommes (Thié = homme; bissaba =
30), c’est une appellation qui montre que l’on est présence de trente éléments ( 15 tirets et 15
cercles) composant la racine et symbolisée comme suit:
Maison de base:
OIIOOIOOOIIOOIOIIIOIIOOOOOIIII
La racine est composée de quinze tirets courts et de quinze petits cercles (ou points) car les
cercles sont représentés parfois par des points. Dans la pratique, on désigne les tirets (ou
bâtonnets) comme étant les musulmans et les cercles (ou points) comme étant les kafres (non
musulmans).
D’après certains occultistes et mystiques, cette science proviendrait de » Ahou Lilahi Hou
lilahi Lilahi lahou nommé Assa Moussa (voir l’histoire de Moise lorsqu’il fendait la mer avec
son bâton et lorsqu’il faisait jaillir des sources d’eau du rocher avec son bâton). Le diagramme
du Thiébissaba proviendrait du décodage de ce verset selon certaines sources, mais je ne
m’intéresse pas à l’étude historique de cette science occulte dont l’origine reste floue puisque
aucun maître n’a pu me donner avec certitude l’origine de cette pratique. Je laisse ce travail
aux historiens et anthropologues pour nous situer car on aimerait vraiment connaitre l’origine
de cette merveilleuse (du point de vue subtilité) et dangereuse pratique.
IL est beaucoup pratiqué en Afrique de l’Ouest (Burkina, Mali, Sénégal, Mauritanie, côte
d’ivoire….etc.), mais trop peu partagé et la plus part des maitres refusent de l’enseigner même
à leurs propres enfants à cause de la dangerosité de la pratique. Rien qu’en écrivant cet exposé
et en traçant souvent le diagramme, il m’arrive d’être perturbé la nuit durant le sommeil à
cause de la présence des esprits qui perturbent le sommeil et cela tous les pratiquants de Thié
sont confrontés à de tels phénomènes. Fort heureusement, il existe toujours des moyens de
protection pour les empêcher de vous perturber soit par des récitals des versets coraniques ou
des bains de feuilles, de racine d’arbre ou par des incantations africaines. C’est pour dire que
ce n’est pas quelque chose de simple et facile à supporter, donc faudra bien se méfier de cette
pratique et avoir une base solide pour contrecarrer certaines manifestations.
On retrouve la pratique en Inde et dans les pays arabes mais celle utilisée par les arabes reste
identique au nôtre.
En Inde, le diagramme est presque le même, à une différence près. En inde, le squelette
(diagramme) du Thié fait intervenir en plus de la racine principale que nous connaissons, des
éléments symbolisant, l’espace-temps, la permanence espace-temps, le soleil, la terre,
l’interdépendance entre Soleil, Terre…etc. Il s’y ajoute des éléments prenant en compte
l’univers et de tout son contenu. En regardant de près et en réfléchissant sur cette squelette, on
voit qu’il est bien élaboré et très subtil. Nous la citons juste à titre d’information.
O–IÔIOIOIIIOOOIOOIIOOOIOIOOOOIIII
C– APPROCHE PRATIQUE :
Science occulte mystérieuse aux origines inconnues, le Thié s’imprègne des réalités
culturelles, religieuses de son environnement.
.Nous allons parler uniquement du Thié qui se pratique en Afrique de l’Ouest et musulmane
car il existe des pratiques d’empreinte animistes et fétichistes que nous n’allons pas aborder
par conviction religieuse par conséquent, nous allons parler que des sacrifices pratiqués par
les occultistes musulmans.
Bien sûr, il n’est pas interdit de parler des approches animistes et fétichistes dans le blog
puisque c’est un lieu de partage pour tout le monde sans distinction de religion. Il n’est pas
interdit d’apprendre une connaissance qui nuit, on peut tout apprendre dans la vie, reste
maintenant l’applicabilité de la science apprise qui en est une autre affaire.
C1– SACRIFICES:
Le sacrifice est l’un des éléments de base dans toute pratique occulte. C’est l’une des
pratiques les plus importantes et les plus partagées dans le monde occulte et ésotérique.
Le sacrifice dans la pratique du Thié a pour but de constituer une protection, un bouclier
contre les méfaits de la pratique et les erreurs possibles mais aussi de favoriser l’exaucement
des vœux.
Autres sacrifices considérés comme mariage mystique, pour se faire accepter par les esprits
ou les énergies agissantes sont pratiqués.
La pratique du mariage occulte varie d’un endroit à un autre, d’une culture à une autre.
Certains maîtres demandent de donner 15 colas rouges et blancs, un coq rouge et blanc.
Certains demandent simplement de sacrifier les 15 colas rouge et blanc. D’autres en associent
des lavages de plantes ou des racines d’arbres. En général les plantes, racines et feuilles
utilisées dans la pratique du Thié sont identiques à celles utilisées pour soigner les possédés
ou les cas de maladie similaire (folie et autres maladies liées aux attaques des esprits).
Des incantations sont faites par le maître pour introduire le nouveau pratiquant dans le
nouveau cercle très fermé de cette science mais cette pratique est utilisée le plus souvent par
des non croyants. D’autres font accompagner de rituels ou de bains d’arbre censés protéger la
personne et le blinder en même temps contre toute attaque de ces esprits.
Le mariage mystique est pratiqué en guise de bienvenue, se faire accepter mais en même
temps demander aux esprits protection et accompagnement au nouveau venu.
De toutes les façons, le mariage ne suffit pas à se protéger des dangers de la pratique car
certains qui ont eu à effectuer ce mariage, ont eu des problèmes au cours des pratiques. Cela
veut dire qu’à chaque fois que l’on doit faire une recette, vaut mieux refaire les sacrifices ou
les bains de versets coraniques ou par le moyen d’autres formules capables de contenir les
méfaits de telles pratiques. C’est une manière de renouveler et d’actualiser car les prières ou
les bains effectués et qui sont censés protéger, diminuent de force avec le temps.
*En inde avant toute pratique du Thié, il faut sacrifier un animal à quatre pattes donc verser
du sang, mais si les moyens manquent avant de procéder à la pratique, il est recommandé de
faire un bain de lait (lait d’animaux à quatre pattes) censé protéger la personne, le temps
d’avoir les moyens pour tuer un animal.
Chez nous en Afrique, c’est très rare, voire inexistant de voir quelqu’un tuer un animal avant
ou après la pratique du Thié, faute de moyen bien sûr. On se limite juste à donner 15 colas
rouges et bancs, ceux qui ont les moyens, peuvent donner à la place, des poulets (rouge et
blanc). La couleur est symbolique, le rouge est affilié à tout ce qui est obscurité, négativité
donc au mécréant et la couleur blanche, symbole de pureté, de bonnes actions et des énergies
positives aux croyants.
La différence entre la pratique musulmane et celle fétichiste ou animiste, réside au niveau des
procédés sacrificiels le plus souvent mais aussi parfois dans l’approche.
Par exemple, dans la pratique musulmane, on ne tue pas des animaux sur les éléments
(bâtonnets et points) comme si on abreuvait de sang frais pour rendre plus efficace et rapide
car on est sur la force occulte pour lui communiquer directement les vœux. On le fait hors
diagramme. On n’écrit pas aussi les éléments avec du sang d’animaux ou avec le sang humain
comme le font certaines pratiques non musulmanes.
Certains vrais pratiquants ont l’habitude d’égorger un bœuf tous les ans à des fins de
sacrifices distribués aux plus démunis pour contrecarrer toutes les influences maléfiques et
demander protection pour soi et pour toute la famille. Ce sacrifice constitue un bouclier contre
les effets néfastes des pratiques occultes.
Pour les marabouts musulmans pratiquant le Thiébissaba, le plus souvent, ils n’utilisent pas de
rituels ou des bains de feuilles d’arbre, mais seulement les bains des versets coraniques et les
prières de protection suffisent à les protéger.
Il y’a plusieurs possibilités car tous les versets ou sourates qui parlent de protection, de
génies, esprits peuvent être utilisés:
-sourate 114 An-Nas
-sourate 113 Al Falaq
-versets koursiyou
-sourate 112 Al Ikhlas
-Sourate 106 Qurayshi
-sourate yacine et certains versets de la sourate 36 yacine, sourate 2 Al Baqara etc….. la liste
est longue.
D’abord avant la pratique, il est coutume de faire ablution suivi de deux rakkates, sourate au
choix mais sourate de protection est meilleure. Après salutation finale, un peu de zikre ou
récital de Yacine, koursiyou ou autre versets et ou sourate de protection contre les mauvais
esprits et contre toutes les conséquences négatives liées à la pratique.
Si possible, faire des bains de versets de protection selon votre choix. Rien ne nous empêche
de donner, en plus des prières, 15 colas rouges et blancs en aumône.
Pour du mauvais travail (créer des malheurs avec le Thié), zikrer 313 fois la sourate 106 ou
autre sourate équivalent et demander protection contre l’effet retour (toute action dans un sens
entraîne une réaction inverse). D’où les prières de protection ou les lavages pour contrecarrer
et diminuer les influences néfastes en retour.
Ce n’est pas pour rien que la plus part des maîtres de Thiébissaba, se plaignent de la
malchance et autres soucis, tout cela est lié à la pratique du Thié car il y’a une partie sombre
dans la pratique du Thié.
Certains maîtres, avant de mourir présentent des signes horribles, des défécations et autres
comportements indescriptibles, des souffrances inadmissibles et inhumaines au moment de
mourir, mais à mon avis, je pense que ces comportements sont lés à la mauvaise pratique du
Thié donc à la mauvaise utilisation de cette science. C’est une science que les maîtres utilisent
pour tuer facilement une personne, séparer ce que Dieu a réuni, brûler une personne ou une
maison, créer toute sorte de désordre, accident, empêcher une femme de se marier à vie,
humilier…..en fait toutes les méchancetés et absurdités inimaginables sur terre avec une
efficacité et rapidité notoire, d’ailleurs c’est ce qui l’a rendu redoutable. Donc il faut toujours
penser aux conséquences de nos actes dans cette vie éphémère et comprendre que l’humain
n’est pas un simple objet crée par hasard. C’est juste à titre d’information, le cours n’est pas
orienté à ces pratiques et nous demandons à ce que ces recettes ne soient pas mises en ligne
mais plutôt partagées entre personnes de confiance. Tout ne peut pas être mis en ligne malgré
notre esprit de partage et d’entraide.
-éviter de tracer les éléments du diagramme avec la main ou avec les doigts,
-Eviter de prendre le clou par la main lors du pointage (enfoncement du clou dans le puits ou
grand cercle), c’est mieux de le prendre à l’aide d’un objet comme une pince, pour ne pas être
en contact direct avec le clou, pour ne pas laisser ses empreintes sur l’objet. Avec une tige de
bois c’est moins grave.
-faire en sorte que votre ombre qui vous identifie et qui est votre empreinte, ne se retrouve sur
le diagramme car l’ombre laisse votre empreinte sur le sable, c’est comme si vous vous
retrouvez dans le cercle d’activité du diagramme, le lieu de manifestation des forces occultes.
Tout ce que l’ombre subit comme influence, négativité, nous le subissons et le sentons à
distance, d’où les cauchemars et de tout ce que nous voyons et subissons dans les rêves sans
parler de la malchance comme effet de certaines pratiques dans certaines conditions.
Les anciens avaient des incantations africaine pour faire revenir l’ombre car l’ombre nous
symbolise, nous identifie, elle est notre copie.
Les esprits, les génies sont partout présents, leur habitat est un lieu de manifestation d’où
l’intérêt de faire revenir notre ombre et éviter que les génies viennent se camper sur notre
« empreinte d’ombre ».
Il y’a un fil invisible qui relie chaque personne à son ombre laissé durant la journée. C’est
notre empreinte, de la manière que les habits portés gardent notre identité, l’ombre garde
l’empreinte de la personne donc l’identité de la personne. Ce n’était pas le but de cet exposé
mais juste quelques précisions pour une meilleure compréhension.
-en fin, réciter le verset ikhlass 9 fois et souffler sur les paumes des mains à titre de décharge
et de protection après avoir fini de pratiquer. Vous pouvez aussi faire un bain avec des
sourates de protection, d’écorces ou de racines d’arbres pour diminuer les influences
négatives.
Il y’a plusieurs manières de se protéger contre les mauvaises influences, fonction des écoles et
des pays.
A l’image de la géomancie où toutes les figures disposent d’un nom d’appellation, les
éléments du Thié ont eux aussi un nom, qui varie d’un pays à un autre où d’une culture à une
autre.
Je donne ici une nomination issue de pratique musulmane et arabe mais nous pouvons avoir
des noms différents dans d’autres pays.
OIIOOIOOOIIOOIOIIIOIIOOOOOIIII <
Le cercle numéro 23 est constant et est toujours le puits, le trou noir ou la profondeur de la
terre.
Comptons de la droite vers la gauche en commençant par 1, arrivé sur le neuvième élément
qui coïncide au cercle 9, on le barre d’un trait soit vers le haut ou vers le bas selon le besoin
exprimé (je reviendrais sur l’utilité des sens vers le haut ou vers le bas).
L’élément déjà compté ne sera plus recompté car il est éliminé du système. A chaque fois que
l’on compte 9 éléments, on s’arrête en éliminant le neuvième élément et on continue le
comptage. A chaque comptage, on ignore l’élément déjà compté et éliminé du système donc
on le saute.
Le neuvième élément lors du comptage tombe toujours sur un cercle et jamais sur un
bâtonnet.
On peut aussi inverser le diagramme et compter de la gauche vers la droite.
En résumé, on compte de :
De 10 à 18 [ 10 – 11- 12 -13 – 14 -15 -16 – 17- 18], nous avons compter 9 éléments, le dernier
élément 18 est éliminé, on continue le comptage,
Le reste des dispositions à prendre pour neutraliser les influences négatives après pratique, est
décrit tout au début du cours, sur les mises en gardes.
SUITE:
G- Comptage et élimination à l’aide de versets coranique:
Pour résumer sur le cours précèdent, nous avons parlé sur les mises en garde de la pratique,
les comportements à éviter, la dangerosité de la pratique, les effets néfastes et la manière de se
protéger et enfin le système de comptage et d’élimination sans recourir aux versets
coraniques.
Dans ce nouveau chapitre, nous n’allons pas revenir sur tout ce qui a été dit tout au début,
faudra s’y référer au besoin.
Nous allons parler du comptage et de l’élimination à l’aide des versets coraniques mais aussi
l’utilisation des sourates et versets dans la pratique du Thiébissaba.
On met en action la parole de Dieu dont l’existence est attestée par le coran et par la tradition.
La parole de Dieu étant vérité absolue et force, action donc cette parole exploitée dans la
pratique du Thiè ne peut engendrer qu’action et force.
Les énergies contenues dans les versets servent à activer et à donner plus de poids à la
pratique. C’est comme si on prenait une plante jugée efficace pour se désenvoûter et on y
récitait quelques versets ou sourates comme sourates 113 et 114 pour multiplier sa force.
Les faits relatés par le coran et les manifestations vécues d’ici-bas sont exploités suivant une
logique symbolique de l’ordre de la ressemblance, de l’analogie.
Le mot contient l’essence d’une chose et les versets constituant un ensemble de mots
contiennent l’essence du message véhiculé. Il y’a un détournement par analogie du sens
donné par les versets du coran et d’ailleurs ce détournement existe dans presque toutes les
pratiques occultes des grandes religions révélées. C’est pour dire que la thématique lexicale
développée par un verset ou un mot du coran constitue une valeur symbolique que l’on peut
exploiter pour donner force aux pratiques occultes. Mais saisir le sens multiple des versets
n’est pas chose facile à acquérir. Il existe plusieurs interprétations possibles du coran. Il y’a
des vérités doctrinales embrassant toutes les interprétations, une dimension ésotérique mais
aussi des paraboles aux sens multiples cachés.
Dans les recettes de Thiébissaba, nous constatons que certains versets ne semblent pas être en
accord avec notre demande mais il n’en est rien, vu les niveaux d’interprétation.
Je donne un exemple d’un verset (Sourate 54 verset 45-46) qui intervient dans une recette qui
sert à bruler un objet quelconque : sayouh-jamoul jam-ou wayouwalouna ………..wa-amarou.
(Traduction : leur rassemblement sera bientôt mis en déroute et ils fuiront l’heure, plutôt sera
leur rendez-vous et l’heure sera plus terrible et plus amère). En regardant ce verset, on n’y
voit rien de ce qui ressemble au feu ou à des braises et pourtant, cette recette met le feu à un
endroit quelconque. C’est pour dire qu’il y’a une dimension ésotérique dans les interprétations
qui ne nous est pas accessible sans apprentissage et qui me semble, être dédié à une certaine
élite.
Dans d’autres cas de figure, il s’agit des formules incantatoires ou des objets quotidiens qui
sont détournés pour en faire un symbolique d’une portée extraordinaire.
Dans tous les cas de figure, il s’agit d’un détournement du sens par l’utilisation de la valeur
symbolique d’un passage du coran, d’un verset, d’une formule incantatoire ou d’un objet
quotidien. Dans la pratique du Thié, on peut avoir recours à tout ce symbolisme depuis le
comptage en passant par l’élimination jusqu’au zikre ou prière.
Il existe plusieurs manières de compter et d’éliminer les éléments de Thié avec les versets
selon les écoles mais nous allons donner juste quelques-uns:
Le comptage se fait en divisant un verset en 9 parties et chaque partie constitue une valeur
chiffrée. Au lieu de compter par les chiffres, on imagine que chaque mot ou groupe de mot
constitue un chiffre, c’est cela le principe constituant le fondement du système.
Sourate 112: Ghoul houwa Allahou Ahadoune Allahou Alssamadou Lam yalid walam youlad
walam yakoune lahou koufouwane Ahadoune.
ghoul= 1
Houwa Allahou= 2
Ahadoune=3
Allahou= 4
Alssamadou=5
Lam Yalid=6
Walam youlad=7
Walam yakoune=8
Koufoû= 9
-koufoû tombe sur le cinquième cercle à partir de la droite mais aussi c’est le neuvième
élément quand on confond cercle et trait à partir de la droite.
Il faut noter le symbolisme sur la manière d’éliminer : sens rentrant pour tout bonheur et sens
sortant quand c’est du négatif. Le symbolique occupe une place prépondérante dans la
pratique occulte. Donc procéder ainsi jusqu’à l’élimination de tous les cercles jusqu’au puits.
Arrivée au dernier cercle nommé le puits, on fait les vœux soit verbalement ou par écrit (se
référer tout au début du cours).
Remarque : Il existe un autre procédé avec la même sourate qui prend toute la sourate jusqu’à
la fin et la divisant en 9 parties presque identique à celui décrit ci-dessus mais légèrement
différente.
-Il existe aussi un autre verset populaire pour le comptage, c’est le verset 243 de la sourate 2 :
Alamtara=1 ; ilâ-Alajina=2, kharadjoû =3, mine diyârihim=4, wahoum=5, ouloûfoun=6,
hazaral-mawtou=7, faghâla-lahoumoul-lâhou=8, moûtou =9
Certains prononcent moûtou, une seule fois en éliminant le cercle, mais d’autres le prononcent
3 fois en éliminant le cercle.
-Un autre procédé simple qui ne divise pas le verset ou la sourate. On choisit un verset ou une
sourate de son choix en fonction du besoin et on compte normalement de 1 à 9. Mais avant
d’éliminer le cercle après comptage, on récite d’abord le verset puis on élimine. C’est comme
si on voulait charger les éléments avant de les éliminer donc on les confie le message pour
plus de force. Un exemple vaut mieux qu’un discours ennuyeux !
Pour ce faire, devant mon diagramme de base, je compte de 1 à 9, arrivé sur le premier cercle
à éliminer, je récite le verset choisi par exemple le verset 59 de la sourate Imran : « inna
massala Issa indallahou…….Koune Fayakoûna » et au moment de prononcer « Fayakoûna »,
je procède à l’élimination en même temps. On procède de la même manière pour tous les
cercles à éliminer. Voilà en gros le procédé de cette technique.
-Donnons un dernier exemple diffèrent des autres procédés :
La nouveauté dans ce procédé est que les bâtonnets sont tracés qu’après avoir récité un verset
en rapport avec le but cherché.
Exemple : il y’a une trahison en cours et je veux empêcher cette trahison, je cherche un verset
en rapport avec la trahison dans le coran par exemple sourate 3 Alimran verset 54 : wa-
makarou wa-makarallâhou wa-llâhou kharoul-mâkirîna puis on peut ajouter fin verset 57 wa-
llâhou lâ youhiboul zâlimîna « ils se mirent à comploter. Allah a fait échouer leur complot. Et
c’est Allah qui sait le mieux leur machination. Allah n’aime pas les injustes ».
Je formule l’intention avant de tracer, pour chaque bâtonnet à tracer, je récite d’abord le verset
une seule fois et je trace le bâtonnet. Je procède ainsi pour tous les bâtonnets. Pour les cercles,
je ne récite pas de verset, je les trace simplement. Après avoir fini de tracer tous les éléments
(bâtonnets et cercles), Je commence à compter pour procéder à l’élimination. Le comptage
peut se faire par chiffre ou par verset. Arrivé au puits (le dernier cercle), je fais mon zikre de
mon verset selon le nombre choisi en rapport avec le besoin et puis je souffle sur le puits tout
en demandant à Dieu de me préserver contre la trahison et les injustes car Allah n’aime pas
les traîtres et les injustes. Réunir le sable pour prendre un bain avec.
Remarque : Par rapport à la trahison, nous pouvons aussi prendre un œuf, formuler la même
prière ou zikres (Verset 45 et 47 de la sourate Imran), donc procéder de la même manière et
aller casser l’œuf sur un carrefour censé être un lieu de rassemblement de génies et d’esprits
de toute sorte. Le carrefour est un lieu de manifestation comme les termitières, les grands
arbres, les endroits isolés et délaissés.
Nous pouvons inscrire des versets coraniques ou des sceaux sur l’œuf pour lui donner plus de
force comme les figures de géomancie ou de Thiébissaba.
A défaut d’un œuf, nous pouvons prendre le fruit du calotropis procera, (peufteune en wolof
et fogofogo ou pomopogolo en Bambara).
L’intention doit être en phase avec l’esprit du verset ou la sourate prononcée. Je disais un peu
plus haut que les faits relatés par le coran en correspondance avec les évènements survenus au
cours de l’histoire, contiennent de grandes forces et exploités par les occultes. Les vertus des
sourates ou des versets sont canalisés et orientés vers la pratique du Thié.
Par généralisation, on peut utiliser tous les noms de Dieu dans la pratique du Thié, il suffit de
choisir le nom et le PM en rapport avec votre souhait, compter, éliminer, ziker et récupérer le
sable pour en faire un bain. Dans d’autres recettes, on peut en boire et se laver (par exemple
cas d’une femme enceinte en difficulté d’accouchement).
Il y’a beaucoup de chose à dire sur les pratiques, il y’a une et mille façons de le faire.
Il y’a des substitutions d’éléments entre les cercles et les bâtonnets, la composition avec des
figures géomantiques et d’autres combinaisons de toute sorte. J’espère que les frères pourront
apporter leur contribution au cours des discussions sur le forum car il est important de
comprendre les principes de base du fonctionnement des recettes.
Notons aussi l’utilisation des incantations africaines combinées avec le Thiébissaba est d’une
efficacité redoutable de même que les pratiques animistes ou fétichistes. D’ailleurs, je peux
dire que la pratique faite par les féticheurs et les animistes sont plus rapides à cause des
sacrifices de sang sur les éléments du Thié mais interdits chez nous les musulmans.
-La maison 1 : OIIOOIOOOIIOOIOIIIOIIOOOOOIIII. C’est pour évacuer des dangers, des
protections contre les mauvaises intentions, les génies, les cheytanes comme les démons.
OOIOIOOIIOIIIOIOOOOOIIIIIOOOIOIIOOIOOIIOOIIIO <
Le puits ici est le premier cercle à partir de la droite, d’ailleurs, on écrit samadou et c’est le Sa
qui devient le premier cercle du diagramme.
Ce diagramme se fait sans la présence des personnes, on doit être seul, la personne qui vous
verra au cours de la pratique mourra au cours de l’année. Cette recette très dangereuse est
faite pour des cas urgents, réalisation instantanée.
Voilà en gros ce que je voulais partager avec vous. J’espère que cet exposé sera utile pour les
chercheurs.
Merci de votre compréhension, n’hésitez pas à décortiquer, voir les erreurs possibles et à le
critiquer s’il le faut pour une meilleure compréhension. Je suis ouvert et large d’esprit. Les
commentaires et les discussions sont les bienvenus pour un large partage d’information,
d’éducation . Mamadou Hamath Diop
THIEBISSABA
INTRODUCTION AU THIEBISSABA
OIIOOIOOOIIOOIOIIIOIIOOOOOIIII
A– Pourquoi en parler maintenant et pourquoi le Thié ?
Sa force réside dans sa rapidité d’action et de son efficacité qui est redoutable.
Une bonne recette de Thié, bien pratiquée, réussit toujours à 99,9999%, raison pour laquelle,
si on n’a pas une base solide de connaissance et de foi, on a tendance à remettre en cause
notre foi et à écarter l’intervention divine dans nos actions.
C’est comme si le Thiébissaba n’est pas une prière adressée à Dieu, mais une injonction faite
aux esprits afin d’exécuter les actions demandées. En y réfléchissant de très près, la pratique
semble être un ordre donné aux esprits d’exécuter des actions et non une prière même si
parfois ce sont des formules tirées du coran qui sont utilisées dans le procédé.
Le nombre de jour qu’un marabout consacre son temps pour faire des zikres et prier pour la
résolution d’un problème, le Thié le réalise en quelques secondes, heures ou jours. Seulement
les bienfaits que l’on obtient en faisant des prières et des zikres pour la résolution d’un
problème valent mieux la pratique du Thié.
En priant ou en faisant des zikres, on est entrain d’adorer Dieu par ses beaux noms et attributs.
Il est plus méritant de faires des prières et des zikres car on gagne deux fois plus que la
pratique du Thié.
Le monde étant ce qu’il est maintenant, l’homme n’a plus le temps de passer des heures ou
des jours de prières comme le faisaient les anciens. Voilà pourquoi la pratique du Thié
commence à se développer et à être demandée par les marabouts eux-mêmes.
La pratique du Thié ou du moins certaines pratiques nous donnent l’impression d’adorer des
esprits donc à la limite mécréante car les procédés musulmans et animistes sont trop mélangés
de nos jours à cause du brassage des cultures et des pratiques.
Ceux qui ont un bon sens et un recul, pourront faire la distinction et éviter certaines dérives
car il y’a des risques de dérive dans toute pratique occulte. C’est au pratiquant de faire la part
des choses.
B– THIEBISSABA:
-Le thiébissaba est un mot bambara, qui désigne trente hommes (Thié = homme; bissaba =
30), c’est une appellation qui montre que l’on est présence de trente éléments ( 15 tirets et 15
cercles) composant la racine et symbolisée comme suit:
Maison de base:
OIIOOIOOOIIOOIOIIIOIIOOOOOIIII
La racine est composée de quinze tirets courts et de quinze petits cercles (ou points) car les
cercles sont représentés parfois par des points. Dans la pratique, on désigne les tirets (ou
bâtonnets) comme étant les musulmans et les cercles (ou points) comme étant les kafres (non
musulmans).
D’après certains occultistes et mystiques, cette science proviendrait de » Ahou Lilahi Hou
lilahi Lilahi lahou nommé Assa Moussa (voir l’histoire de Moise lorsqu’il fendait la mer avec
son bâton et lorsqu’il faisait jaillir des sources d’eau du rocher avec son bâton). Le diagramme
du Thiébissaba proviendrait du décodage de ce verset selon certaines sources, mais je ne
m’intéresse pas à l’étude historique de cette science occulte dont l’origine reste floue puisque
aucun maître n’a pu me donner avec certitude l’origine de cette pratique. Je laisse ce travail
aux historiens et anthropologues pour nous situer car on aimerait vraiment connaitre l’origine
de cette merveilleuse (du point de vue subtilité) et dangereuse pratique.
IL est beaucoup pratiqué en Afrique de l’Ouest (Burkina, Mali, Sénégal, Mauritanie, côte
d’ivoire….etc.), mais trop peu partagé et la plus part des maitres refusent de l’enseigner même
à leurs propres enfants à cause de la dangerosité de la pratique. Rien qu’en écrivant cet exposé
et en traçant souvent le diagramme, il m’arrive d’être perturbé la nuit durant le sommeil à
cause de la présence des esprits qui perturbent le sommeil et cela tous les pratiquants de Thié
sont confrontés à de tels phénomènes. Fort heureusement, il existe toujours des moyens de
protection pour les empêcher de vous perturber soit par des récitals des versets coraniques ou
des bains de feuilles, de racine d’arbre ou par des incantations africaines. C’est pour dire que
ce n’est pas quelque chose de simple et facile à supporter, donc faudra bien se méfier de cette
pratique et avoir une base solide pour contrecarrer certaines manifestations.
On retrouve la pratique en Inde et dans les pays arabes mais celle utilisée par les arabes reste
identique au nôtre.
En Inde, le diagramme est presque le même, à une différence près. En inde, le squelette
(diagramme) du Thié fait intervenir en plus de la racine principale que nous connaissons, des
éléments symbolisant, l’espace-temps, la permanence espace-temps, le soleil, la terre,
l’interdépendance entre Soleil, Terre…etc. Il s’y ajoute des éléments prenant en compte
l’univers et de tout son contenu. En regardant de près et en réfléchissant sur cette squelette, on
voit qu’il est bien élaboré et très subtil. Nous la citons juste à titre d’information.
O–IÔIOIOIIIOOOIOOIIOOOIOIOOOOIIII
C– APPROCHE PRATIQUE :
Science occulte mystérieuse aux origines inconnues, le Thié s’imprègne des réalités
culturelles, religieuses de son environnement.
.Nous allons parler uniquement du Thié qui se pratique en Afrique de l’Ouest et musulmane
car il existe des pratiques d’empreinte animistes et fétichistes que nous n’allons pas aborder
par conviction religieuse par conséquent, nous allons parler que des sacrifices pratiqués par
les occultistes musulmans.
Bien sûr, il n’est pas interdit de parler des approches animistes et fétichistes dans le blog
puisque c’est un lieu de partage pour tout le monde sans distinction de religion. Il n’est pas
interdit d’apprendre une connaissance qui nuit, on peut tout apprendre dans la vie, reste
maintenant l’applicabilité de la science apprise qui en est une autre affaire.
C1– SACRIFICES:
Le sacrifice est l’un des éléments de base dans toute pratique occulte. C’est l’une des
pratiques les plus importantes et les plus partagées dans le monde occulte et ésotérique.
Le sacrifice dans la pratique du Thié a pour but de constituer une protection, un bouclier
contre les méfaits de la pratique et les erreurs possibles mais aussi de favoriser l’exaucement
des vœux.
Autres sacrifices considérés comme mariage mystique, pour se faire accepter par les esprits
ou les énergies agissantes sont pratiqués.
La pratique du mariage occulte varie d’un endroit à un autre, d’une culture à une autre.
Certains maîtres demandent de donner 15 colas rouges et blancs, un coq rouge et blanc.
Certains demandent simplement de sacrifier les 15 colas rouge et blanc. D’autres en associent
des lavages de plantes ou des racines d’arbres. En général les plantes, racines et feuilles
utilisées dans la pratique du Thié sont identiques à celles utilisées pour soigner les possédés
ou les cas de maladie similaire (folie et autres maladies liées aux attaques des esprits).
Des incantations sont faites par le maître pour introduire le nouveau pratiquant dans le
nouveau cercle très fermé de cette science mais cette pratique est utilisée le plus souvent par
des non croyants. D’autres font accompagner de rituels ou de bains d’arbre censés protéger la
personne et le blinder en même temps contre toute attaque de ces esprits.
Le mariage mystique est pratiqué en guise de bienvenue, se faire accepter mais en même
temps demander aux esprits protection et accompagnement au nouveau venu.
De toutes les façons, le mariage ne suffit pas à se protéger des dangers de la pratique car
certains qui ont eu à effectuer ce mariage, ont eu des problèmes au cours des pratiques. Cela
veut dire qu’à chaque fois que l’on doit faire une recette, vaut mieux refaire les sacrifices ou
les bains de versets coraniques ou par le moyen d’autres formules capables de contenir les
méfaits de telles pratiques. C’est une manière de renouveler et d’actualiser car les prières ou
les bains effectués et qui sont censés protéger, diminuent de force avec le temps.
*En inde avant toute pratique du Thié, il faut sacrifier un animal à quatre pattes donc verser
du sang, mais si les moyens manquent avant de procéder à la pratique, il est recommandé de
faire un bain de lait (lait d’animaux à quatre pattes) censé protéger la personne, le temps
d’avoir les moyens pour tuer un animal.
Chez nous en Afrique, c’est très rare, voire inexistant de voir quelqu’un tuer un animal avant
ou après la pratique du Thié, faute de moyen bien sûr. On se limite juste à donner 15 colas
rouges et bancs, ceux qui ont les moyens, peuvent donner à la place, des poulets (rouge et
blanc). La couleur est symbolique, le rouge est affilié à tout ce qui est obscurité, négativité
donc au mécréant et la couleur blanche, symbole de pureté, de bonnes actions et des énergies
positives aux croyants.
La différence entre la pratique musulmane et celle fétichiste ou animiste, réside au niveau des
procédés sacrificiels le plus souvent mais aussi parfois dans l’approche.
Par exemple, dans la pratique musulmane, on ne tue pas des animaux sur les éléments
(bâtonnets et points) comme si on abreuvait de sang frais pour rendre plus efficace et rapide
car on est sur la force occulte pour lui communiquer directement les vœux. On le fait hors
diagramme. On n’écrit pas aussi les éléments avec du sang d’animaux ou avec le sang humain
comme le font certaines pratiques non musulmanes.
Certains vrais pratiquants ont l’habitude d’égorger un bœuf tous les ans à des fins de
sacrifices distribués aux plus démunis pour contrecarrer toutes les influences maléfiques et
demander protection pour soi et pour toute la famille. Ce sacrifice constitue un bouclier contre
les effets néfastes des pratiques occultes.
Pour les marabouts musulmans pratiquant le Thiébissaba, le plus souvent, ils n’utilisent pas de
rituels ou des bains de feuilles d’arbre, mais seulement les bains des versets coraniques et les
prières de protection suffisent à les protéger.
Il y’a plusieurs possibilités car tous les versets ou sourates qui parlent de protection, de
génies, esprits peuvent être utilisés:
-sourate 114 An-Nas
-sourate 113 Al Falaq
-versets koursiyou
-sourate 112 Al Ikhlas
-Sourate 106 Qurayshi
-sourate yacine et certains versets de la sourate 36 yacine, sourate 2 Al Baqara etc….. la liste
est longue.
D’abord avant la pratique, il est coutume de faire ablution suivi de deux rakkates, sourate au
choix mais sourate de protection est meilleure. Après salutation finale, un peu de zikre ou
récital de Yacine, koursiyou ou autre versets et ou sourate de protection contre les mauvais
esprits et contre toutes les conséquences négatives liées à la pratique.
Si possible, faire des bains de versets de protection selon votre choix. Rien ne nous empêche
de donner, en plus des prières, 15 colas rouges et blancs en aumône.
Pour du mauvais travail (créer des malheurs avec le Thié), zikrer 313 fois la sourate 106 ou
autre sourate équivalent et demander protection contre l’effet retour (toute action dans un sens
entraîne une réaction inverse). D’où les prières de protection ou les lavages pour contrecarrer
et diminuer les influences néfastes en retour.
Ce n’est pas pour rien que la plus part des maîtres de Thiébissaba, se plaignent de la
malchance et autres soucis, tout cela est lié à la pratique du Thié car il y’a une partie sombre
dans la pratique du Thié.
Certains maîtres, avant de mourir présentent des signes horribles, des défécations et autres
comportements indescriptibles, des souffrances inadmissibles et inhumaines au moment de
mourir, mais à mon avis, je pense que ces comportements sont lés à la mauvaise pratique du
Thié donc à la mauvaise utilisation de cette science. C’est une science que les maîtres utilisent
pour tuer facilement une personne, séparer ce que Dieu a réuni, brûler une personne ou une
maison, créer toute sorte de désordre, accident, empêcher une femme de se marier à vie,
humilier…..en fait toutes les méchancetés et absurdités inimaginables sur terre avec une
efficacité et rapidité notoire, d’ailleurs c’est ce qui l’a rendu redoutable. Donc il faut toujours
penser aux conséquences de nos actes dans cette vie éphémère et comprendre que l’humain
n’est pas un simple objet crée par hasard. C’est juste à titre d’information, le cours n’est pas
orienté à ces pratiques et nous demandons à ce que ces recettes ne soient pas mises en ligne
mais plutôt partagées entre personnes de confiance. Tout ne peut pas être mis en ligne malgré
notre esprit de partage et d’entraide.
-éviter de tracer les éléments du diagramme avec la main ou avec les doigts,
-Eviter de prendre le clou par la main lors du pointage (enfoncement du clou dans le puits ou
grand cercle), c’est mieux de le prendre à l’aide d’un objet comme une pince, pour ne pas être
en contact direct avec le clou, pour ne pas laisser ses empreintes sur l’objet. Avec une tige de
bois c’est moins grave.
-faire en sorte que votre ombre qui vous identifie et qui est votre empreinte, ne se retrouve sur
le diagramme car l’ombre laisse votre empreinte sur le sable, c’est comme si vous vous
retrouvez dans le cercle d’activité du diagramme, le lieu de manifestation des forces occultes.
Tout ce que l’ombre subit comme influence, négativité, nous le subissons et le sentons à
distance, d’où les cauchemars et de tout ce que nous voyons et subissons dans les rêves sans
parler de la malchance comme effet de certaines pratiques dans certaines conditions.
Les anciens avaient des incantations africaine pour faire revenir l’ombre car l’ombre nous
symbolise, nous identifie, elle est notre copie.
Les esprits, les génies sont partout présents, leur habitat est un lieu de manifestation d’où
l’intérêt de faire revenir notre ombre et éviter que les génies viennent se camper sur notre
« empreinte d’ombre ».
Il y’a un fil invisible qui relie chaque personne à son ombre laissé durant la journée. C’est
notre empreinte, de la manière que les habits portés gardent notre identité, l’ombre garde
l’empreinte de la personne donc l’identité de la personne. Ce n’était pas le but de cet exposé
mais juste quelques précisions pour une meilleure compréhension.
-en fin, réciter le verset ikhlass 9 fois et souffler sur les paumes des mains à titre de décharge
et de protection après avoir fini de pratiquer. Vous pouvez aussi faire un bain avec des
sourates de protection, d’écorces ou de racines d’arbres pour diminuer les influences
négatives.
Il y’a plusieurs manières de se protéger contre les mauvaises influences, fonction des écoles et
des pays.
A l’image de la géomancie où toutes les figures disposent d’un nom d’appellation, les
éléments du Thié ont eux aussi un nom, qui varie d’un pays à un autre où d’une culture à une
autre.
Je donne ici une nomination issue de pratique musulmane et arabe mais nous pouvons avoir
des noms différents dans d’autres pays.
OIIOOIOOOIIOOIOIIIOIIOOOOOIIII <
Le cercle numéro 23 est constant et est toujours le puits, le trou noir ou la profondeur de la
terre.
Comptons de la droite vers la gauche en commençant par 1, arrivé sur le neuvième élément
qui coïncide au cercle 9, on le barre d’un trait soit vers le haut ou vers le bas selon le besoin
exprimé (je reviendrais sur l’utilité des sens vers le haut ou vers le bas).
L’élément déjà compté ne sera plus recompté car il est éliminé du système. A chaque fois que
l’on compte 9 éléments, on s’arrête en éliminant le neuvième élément et on continue le
comptage. A chaque comptage, on ignore l’élément déjà compté et éliminé du système donc
on le saute.
Le neuvième élément lors du comptage tombe toujours sur un cercle et jamais sur un
bâtonnet.
On peut aussi inverser le diagramme et compter de la gauche vers la droite.
En résumé, on compte de :
De 10 à 18 [ 10 – 11- 12 -13 – 14 -15 -16 – 17- 18], nous avons compter 9 éléments, le dernier
élément 18 est éliminé, on continue le comptage,
Le reste des dispositions à prendre pour neutraliser les influences négatives après pratique, est
décrit tout au début du cours, sur les mises en gardes.
SUITE:
G- Comptage et élimination à l’aide de versets coranique:
Pour résumer sur le cours précèdent, nous avons parlé sur les mises en garde de la pratique,
les comportements à éviter, la dangerosité de la pratique, les effets néfastes et la manière de se
protéger et enfin le système de comptage et d’élimination sans recourir aux versets
coraniques.
Dans ce nouveau chapitre, nous n’allons pas revenir sur tout ce qui a été dit tout au début,
faudra s’y référer au besoin.
Nous allons parler du comptage et de l’élimination à l’aide des versets coraniques mais aussi
l’utilisation des sourates et versets dans la pratique du Thiébissaba.
On met en action la parole de Dieu dont l’existence est attestée par le coran et par la tradition.
La parole de Dieu étant vérité absolue et force, action donc cette parole exploitée dans la
pratique du Thiè ne peut engendrer qu’action et force.
Les énergies contenues dans les versets servent à activer et à donner plus de poids à la
pratique. C’est comme si on prenait une plante jugée efficace pour se désenvoûter et on y
récitait quelques versets ou sourates comme sourates 113 et 114 pour multiplier sa force.
Les faits relatés par le coran et les manifestations vécues d’ici-bas sont exploités suivant une
logique symbolique de l’ordre de la ressemblance, de l’analogie.
Le mot contient l’essence d’une chose et les versets constituant un ensemble de mots
contiennent l’essence du message véhiculé. Il y’a un détournement par analogie du sens
donné par les versets du coran et d’ailleurs ce détournement existe dans presque toutes les
pratiques occultes des grandes religions révélées. C’est pour dire que la thématique lexicale
développée par un verset ou un mot du coran constitue une valeur symbolique que l’on peut
exploiter pour donner force aux pratiques occultes. Mais saisir le sens multiple des versets
n’est pas chose facile à acquérir. Il existe plusieurs interprétations possibles du coran. Il y’a
des vérités doctrinales embrassant toutes les interprétations, une dimension ésotérique mais
aussi des paraboles aux sens multiples cachés.
Dans les recettes de Thiébissaba, nous constatons que certains versets ne semblent pas être en
accord avec notre demande mais il n’en est rien, vu les niveaux d’interprétation.
Je donne un exemple d’un verset (Sourate 54 verset 45-46) qui intervient dans une recette qui
sert à bruler un objet quelconque : sayouh-jamoul jam-ou wayouwalouna ………..wa-amarou.
(Traduction : leur rassemblement sera bientôt mis en déroute et ils fuiront l’heure, plutôt sera
leur rendez-vous et l’heure sera plus terrible et plus amère). En regardant ce verset, on n’y
voit rien de ce qui ressemble au feu ou à des braises et pourtant, cette recette met le feu à un
endroit quelconque. C’est pour dire qu’il y’a une dimension ésotérique dans les interprétations
qui ne nous est pas accessible sans apprentissage et qui me semble, être dédié à une certaine
élite.
Dans d’autres cas de figure, il s’agit des formules incantatoires ou des objets quotidiens qui
sont détournés pour en faire un symbolique d’une portée extraordinaire.
Dans tous les cas de figure, il s’agit d’un détournement du sens par l’utilisation de la valeur
symbolique d’un passage du coran, d’un verset, d’une formule incantatoire ou d’un objet
quotidien. Dans la pratique du Thié, on peut avoir recours à tout ce symbolisme depuis le
comptage en passant par l’élimination jusqu’au zikre ou prière.
Il existe plusieurs manières de compter et d’éliminer les éléments de Thié avec les versets
selon les écoles mais nous allons donner juste quelques-uns:
Le comptage se fait en divisant un verset en 9 parties et chaque partie constitue une valeur
chiffrée. Au lieu de compter par les chiffres, on imagine que chaque mot ou groupe de mot
constitue un chiffre, c’est cela le principe constituant le fondement du système.
Sourate 112: Ghoul houwa Allahou Ahadoune Allahou Alssamadou Lam yalid walam youlad
walam yakoune lahou koufouwane Ahadoune.
ghoul= 1
Houwa Allahou= 2
Ahadoune=3
Allahou= 4
Alssamadou=5
Lam Yalid=6
Walam youlad=7
Walam yakoune=8
Koufoû= 9
-koufoû tombe sur le cinquième cercle à partir de la droite mais aussi c’est le neuvième
élément quand on confond cercle et trait à partir de la droite.
Il faut noter le symbolisme sur la manière d’éliminer : sens rentrant pour tout bonheur et sens
sortant quand c’est du négatif. Le symbolique occupe une place prépondérante dans la
pratique occulte. Donc procéder ainsi jusqu’à l’élimination de tous les cercles jusqu’au puits.
Arrivée au dernier cercle nommé le puits, on fait les vœux soit verbalement ou par écrit (se
référer tout au début du cours).
Remarque : Il existe un autre procédé avec la même sourate qui prend toute la sourate jusqu’à
la fin et la divisant en 9 parties presque identique à celui décrit ci-dessus mais légèrement
différente.
-Il existe aussi un autre verset populaire pour le comptage, c’est le verset 243 de la sourate 2 :
Alamtara=1 ; ilâ-Alajina=2, kharadjoû =3, mine diyârihim=4, wahoum=5, ouloûfoun=6,
hazaral-mawtou=7, faghâla-lahoumoul-lâhou=8, moûtou =9
Certains prononcent moûtou, une seule fois en éliminant le cercle, mais d’autres le prononcent
3 fois en éliminant le cercle.
-Un autre procédé simple qui ne divise pas le verset ou la sourate. On choisit un verset ou une
sourate de son choix en fonction du besoin et on compte normalement de 1 à 9. Mais avant
d’éliminer le cercle après comptage, on récite d’abord le verset puis on élimine. C’est comme
si on voulait charger les éléments avant de les éliminer donc on les confie le message pour
plus de force. Un exemple vaut mieux qu’un discours ennuyeux !
Pour ce faire, devant mon diagramme de base, je compte de 1 à 9, arrivé sur le premier cercle
à éliminer, je récite le verset choisi par exemple le verset 59 de la sourate Imran : « inna
massala Issa indallahou…….Koune Fayakoûna » et au moment de prononcer « Fayakoûna »,
je procède à l’élimination en même temps. On procède de la même manière pour tous les
cercles à éliminer. Voilà en gros le procédé de cette technique.
Je formule l’intention avant de tracer, pour chaque bâtonnet à tracer, je récite d’abord le verset
une seule fois et je trace le bâtonnet. Je procède ainsi pour tous les bâtonnets. Pour les cercles,
je ne récite pas de verset, je les trace simplement. Après avoir fini de tracer tous les éléments
(bâtonnets et cercles), Je commence à compter pour procéder à l’élimination. Le comptage
peut se faire par chiffre ou par verset. Arrivé au puits (le dernier cercle), je fais mon zikre de
mon verset selon le nombre choisi en rapport avec le besoin et puis je souffle sur le puits tout
en demandant à Dieu de me préserver contre la trahison et les injustes car Allah n’aime pas
les traîtres et les injustes. Réunir le sable pour prendre un bain avec.
Remarque : Par rapport à la trahison, nous pouvons aussi prendre un œuf, formuler la même
prière ou zikres (Verset 45 et 47 de la sourate Imran), donc procéder de la même manière et
aller casser l’œuf sur un carrefour censé être un lieu de rassemblement de génies et d’esprits
de toute sorte. Le carrefour est un lieu de manifestation comme les termitières, les grands
arbres, les endroits isolés et délaissés.
Nous pouvons inscrire des versets coraniques ou des sceaux sur l’œuf pour lui donner plus de
force comme les figures de géomancie ou de Thiébissaba.
A défaut d’un œuf, nous pouvons prendre le fruit du calotropis procera, (peufteune en wolof
et fogofogo ou pomopogolo en Bambara).
L’intention doit être en phase avec l’esprit du verset ou la sourate prononcée. Je disais un peu
plus haut que les faits relatés par le coran en correspondance avec les évènements survenus au
cours de l’histoire, contiennent de grandes forces et exploités par les occultes. Les vertus des
sourates ou des versets sont canalisés et orientés vers la pratique du Thié.
Par généralisation, on peut utiliser tous les noms de Dieu dans la pratique du Thié, il suffit de
choisir le nom et le PM en rapport avec votre souhait, compter, éliminer, ziker et récupérer le
sable pour en faire un bain. Dans d’autres recettes, on peut en boire et se laver (par exemple
cas d’une femme enceinte en difficulté d’accouchement).
Il y’a beaucoup de chose à dire sur les pratiques, il y’a une et mille façons de le faire.
Il y’a des substitutions d’éléments entre les cercles et les bâtonnets, la composition avec des
figures géomantiques et d’autres combinaisons de toute sorte. J’espère que les frères pourront
apporter leur contribution au cours des discussions sur le forum car il est important de
comprendre les principes de base du fonctionnement des recettes.
Notons aussi l’utilisation des incantations africaines combinées avec le Thiébissaba est d’une
efficacité redoutable de même que les pratiques animistes ou fétichistes. D’ailleurs, je peux
dire que la pratique faite par les féticheurs et les animistes sont plus rapides à cause des
sacrifices de sang sur les éléments du Thié mais interdits chez nous les musulmans.
-La maison 1 : OIIOOIOOOIIOOIOIIIOIIOOOOOIIII. C’est pour évacuer des dangers, des
protections contre les mauvaises intentions, les génies, les cheytanes comme les démons.
Le puits ici est le premier cercle à partir de la droite, d’ailleurs, on écrit samadou et c’est le Sa
qui devient le premier cercle du diagramme.
Ce diagramme se fait sans la présence des personnes, on doit être seul, la personne qui vous
verra au cours de la pratique mourra au cours de l’année. Cette recette très dangereuse est
faite pour des cas urgents, réalisation instantanée.
Voilà en gros ce que je voulais partager avec vous. J’espère que cet exposé sera utile pour les
chercheurs.
Merci de votre compréhension, n’hésitez pas à décortiquer, voir les erreurs possibles et à le
critiquer s’il le faut pour une meilleure compréhension. Je suis ouvert et large d’esprit. Les
commentaires et les discussions sont les bienvenus pour un large partage d’information,
d’éducation . Mamadou Hamath Diop