Vous êtes sur la page 1sur 3

Le dispositif du Trait du Cas

vous invite

le samedi 30 mai 2015 de 14h30 à 18h

à sa Séance Publique
qui sera suivie d’un débat sur
« la place du dispositif du Trait du Cas dans la formation
du psychanalyste et la transmission de la psychanalyse »
Voir argument joint
(Interventions de Bernard Brémond, Dolorès Frau, Sylvain Frérot)

à l'U.S.I.C. - 18 rue de Varenne - 75007 PARIS


salle Pupey-Girard
(code porte : 08213)
Participation aux frais : 10€

Groupe d'Etude du Trait du Cas


66 rue du Rendez-vous - 75012 Paris
02 40 20 50 79
gr.etude@letraitducas.fr
www.letraitducas.fr/
Après-­‐midi  organisée  par    
le  Groupe  d’Etude  du  Trait  du  Cas  :  
 
«  Place  du  dispositif  du  Trait  du  Cas  dans  la  formation  du  
psychanalyste  et  la  transmission  de  la  psychanalyse  »  
 
Argument,  tel  qu’il  fut  proposé  par  Claude  Dumézil  en  août  2012  

La Psychanalyse et la cure

Clinique - Pratique - Le Trait du Cas

Dans les années 80, il n’existait guère de lieux en dehors de l’analyse de contrôle –
par nature espace privé – où se travaillait une clinique de l’énonciation, du désir
d’analyste, une clinique de l’acte psychanalytique dans nos associations.

Sans doute est-ce l’effet d’une difficulté à s’entendre sur une acception rigoureuse du
terme de clinique psychanalytique tantôt tiré du côté médical (observation, examen,
enseignements au lit du malade) tantôt déplacée de manière équivoque comme dans
les remarques de J. Lacan 1 : « la clinique psychanalytique a une base, c’est ce que
l’on dit sur un divan ». « Dans la position couchée l’homme a l’illusion de dire
quelque chose qui importe dans le réel ». « La vérité n’est pas sans un certain rapport
avec ce que j’ai appelé le réel, mais un rapport lâche… » .
Ainsi commentée on voit ce qui différencie notre clinique du « tableau » clinique, de
la « vignette », du récit de cure.

Dans le contrôle la « clinique » s’appuie certes sur le transfert mais aussi sur la
psychopathologie d’un patient aux dépens de ce qui intègre en une seule structure
celle du patient en celle de l’analyste.

Plus que le bon déroulement d’une cure ce sont les moyens de déjouer les résistances
de l’analyste qui sont l’objet de notre travail avec ce signifiant lacanien « le trait du
cas »2
1
 1977  –  Inauguration  de  la  Section  Clinique  de  l’Université  de  Vincennes  –  Paris  VIII.  
2
   Quatrième  de  couverture  de  Scilicet  I    -­‐  Paris.  Le  Seuil  première  édition  1968  
Si bien analysé, si bien formé soit-il, l’analyste n’en demeure pas moins un homme
ou une femme qui est vivant, qui parle … même s’il reste silencieux ça parle en lui et
donc son inconscient est à l’œuvre dans la conduite de la cure.

A la différence de bien des groupes cliniques, le Trait du Cas cible cette dimension. Il
ouvre un lieu où un analyste puisse parler de son inconscient d’analyste en fonction et
il permet à d’autres d’entendre cela 3 en le découvrant lui-même.

Dans l’expression Trait du Cas, le « cas » n’est pas un patient, un malade. Le cas,
c’est aussi bien le psychanalyste ou l’ensemble que forment le psychanalyste et le
patient. Tel est selon nous le principal enjeu transmissible et formateur des études sur
la pratique de la cure.

Claude Dumézil
août 2012

Bibliographie :

- Le Trait du Cas, la psychanalyse à la trace


C. Dumézil – 1989 Paris Point Hors Ligne

- A l’Ecole du Sujet sous la direction de C. Dumézil


Paris 2003 éd. Erès – numéro hors série d’Analyse Freudienne Presse

- L’invention du Psychanalyste – Le Trait du Cas


C. Dumézil - B. Brémond - Paris 2010 éd. Erès

- Avec quel Inconscient travaillons-nous ?


B. Brémond, C. Dumézil, D. Lecoq
Congrès de la Fondation Européenne pour la Psychanalyse
Barcelone – juin 2012

3
   Cette  surprise  dans  le  témoignage  n’est  pas  sans  évoquer  les  effets  de  «  Passe  »  dont  d’ailleurs  notre  dispositif  est  
inspiré.  

Vous aimerez peut-être aussi