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a. Maintenir le potentiel local : formé et qualifié les producteurs et les travailleurs sur place
A Madagascar en milieu urbain ou en milieu rural la recherche de meilleures activités plus rentables
que celles trouvées sur place reste toujours une tendance. Pourtant chaque localités possède ses
propres atouts économiques qui sont souvent mal ou peu exploités, devenant même inconnus des
actifs locaux. Et particulièrement le milieu rural malgache dispose de ces potentialités qui
n’attendent qu’une gestion plus rationnelle pour pérenniser. Formé les producteurs dans la gestion
d’exploitation, qualifié les mains-d’œuvre locales dans ses activités se trouvent être parmi les voies
les plus certaines vers l’élargissement du marché de l’emploi local. Un exploitant gestionnaire voir
entrepreneur est seul capable de transformer ses activités à revenus en activités génératrices
d’emploi. L’on sait que si l’activité informelle prévaut chez nous, c’est que les éventuels producteurs
ne sont capables en majorité que de tenir une unité d’exploitation d’une dimension relativement
modeste. Cette situation qui par la suite défavorise les conditions de travail devant jouir les salariés
notamment au niveau d’une faible rémunération et d’une instabilité de l’emploi. Toutefois l’intérêt
de la collectivité sur place se voit augmenter face à une prolifération de ces unités productives les
dissuadant par la suite de chercher leurs sources de revenus ailleurs .
b. Contenir le mouvement de l’exode rural : endiguer l’afflux par la garantie du plein-emploi en ville .
Les villes malgaches restent toujours attractives à l’égard de la majorité de la population rurale dont
les plus jeunes en espérant pouvoir combler un vide d’emploi de certains secteurs délaissés par les
citadins sur les lieux. En fait certaines activités sont ignorées carrément par les jeunes urbains
malgaches du fait qu’ils les considèrent incompatibles avec leurs acquis et insuffisamment rentables
quant à leurs besoins. Classés parmi les « petits-métiers », ces professions ont souvent leurs
potentiels cachés si bien exercées. Affiliés généralement aux emplois informels, ils connaissent
également les mêmes lacunes que ceux du milieu rural. Toutefois la motivation des jeunes urbains
est facilement exploitable que la compétition sociale peut encore l’envoyer encore plus loin .L’effort
de formalisation de l’informel par l’Etat entre déjà dans la réalisation de ce plein-emploi en milieu
urbain. L’Etat tout comme les partenaires privées s’y engagent concrètement à travers la promotion
et l’élargissement de l’enseignement technique et de la formation professionnelle , qui l’on sait
profitent premièrement aux villes. Et tant que ces trous seront bouchés , les ruraux ne pourront plus
comptés sur cette situation profitable les amenant par la suite d’œuvrer sur place en contribuant
parallèlement au développement de leurs localités respectives.
Pour les entreprises d’envergure internationale tout comme des organismes internationales, l’appel
à des agents hautement qualifiés reste réserver aux seuls issus des pays les plus avancés. Certes on
ne peut pas nier les critères imposés à chaque pays dans le domaine du « savoir-faire » pour être
membre de l’OCDE par exemple ; toutefois pour valoriser nos compétences nationales il faut oser
s’engager face à de telles opportunités. La pratique internationale du transfert de compétence reste
un moyen tout à fait loyal face à la concurrence globale sur l’emploi. Qualifié davantage les
professionnels ne fait qu’accroître la valeur ajoutée de notre savoir-faire national. Les seules
méthodes d’engagement pourront faire la différence : appel à des experts ou spécialistes étrangers ,
transmission par voie numérique ,suivi de formation à l’extérieur. Simultanément à ceci ,l’Etat doit
recommander aux entreprises susceptibles d’embaucher de l’extérieur le support des coûts de ces
actions en respectant un quotas équitable entre nationaux et étrangers au sein de leurs effectifs.
L’Etat étant régulateur du marché de l’emploi national ne doit pas d’ailleurs s’y abstenir au bénéfice
de ces propres ressortissants. De plus la chaîne du circuit du transfert de compétence est
interminable, ainsi ceci permet aussi aux générations futures d’augmenter leurs acquis suivant
l’évolution incessante technique et professionnelle de pair avec la mondialisation actuelle .Ainsi fait ,
le domaine social interne trouve son avantage en repoussant d’autres éléments venus de l’extérieur
qui l’on sait ne profite jamais à la conjoncture socio-économique nationale.